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Le
Marketing
Émotionnel
Comment nos émotions influencent-elles
notre perception d’un produit ou d’une
organisation ?
ABSTRACT
INTRODUCTION
4- L’organigramme de l’EFS
2- La communication de « proximité »
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
AttestAtion
de non-plAgiAt
Fores
Nom : .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Sarah
Prénom :.........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
17/01/1994
Date de naissance : .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
atteste sur l’honneur que le présent dossier a été écrit de ma main, que ce travail est personnel et que toutes les
sources d’informations externes et les citations d’auteurs ont été mentionnées conformément aux usages en vigueur
(Nom de l’auteur, nom de l’article, éditeur, lieu d’édition, année, page).
Je certifie par ailleurs que je n’ai ni contrefait, ni falsifié, ni copié l’œuvre d’autrui afin de la faire passer pour mienne.
J’ai été informé(e) des sanctions prévues au Guide de l’Étudiant en cas de plagiat.
Signature de l’apprenant(e)
NB : cette attestation doit être insérée en page 2 de votre dossier ou remise en mains propres le jour de la soutenance
REMERCIEMENTS
Je remercie vivement Laurence Lemoine qui a été ma tutrice durant mon année. Ses conseils et
son soutien m’ont permis de réaliser au mieux ce travail.
Merci également à Valérie Guilleray, responsable pédagogique à Sup de com’ Montpellier, pour
nous avoir aidé dans la compréhension et l’organisation de ce mémoire.
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Blood donation has been present for many years. It saves lives every day. Today the EFS is faced
with a problem that the renewal of its donors. Indeed, the majority of the regular donors arrive at 70
years, the age limit to be able to give its blood. It is therefore a priority for the EFS which is
struggling to obtain.
New donors. It is a daily struggle that mobilizes all The French Blood Establishment.
To date, EFS has been using a communication strategy based on donor information. In this paper,
I propose a new approach, that of emotional marketing.
INTRODUCTION
Dans ce mémoire, je développe une réflexion autour du marketing émotionnel.
Celle-ci est née d’une expérience au service communication de l’EFS à Montpellier. Durant mes
deux mois de stages et mes deux mois d’emploi saisonnier, j’ai pu voir comment est mise en place
la stratégie de communication du don du sang.
De par la suite de mes études, j’ai pu continuer à être en relation avec l’EFS et ainsi organiser des
collectes dans les lieux où j’ai étudié. Au mois de mai 2017, j’ai eu l’occasion de renouveler
l’expérience en organisant la collecte au sein de Sup de com’ à Montpellier.
Le don du sang est une cause humaine qui demande à être soutenue et expliquée.
L’Établissement Français du Sang manque aujourd’hui de notoriété, il est principalement connu
sous le nom « don du sang ».
Dans ma réflexion, cette notion a également jouer un rôle car il s’agissait de répondre à une
problématique tout en incluant les problèmes de notoriété et de modernité de l’organisme.
C’est tout naturellement que l’idée d’une proposition d’un plan de communication m’est venue à
l’esprit. Pour cela, j’ai réfléchie à quelle cible visée ? Quel message à faire passer ? Et surtout par
quel moyen ?
En fonction de la nature du message, le moyen de communication varie. Il est possible d’utiliser les
relations publiques ou encore la télévision. Après le moyen de communication, il est aussi
important de bien sélectionner de choisir le lieu de diffusion car il permet de toucher au mieux sa
cible. Avec l’apparition et le développement des réseaux sociaux, les organismes préfèrent
communiquer via du hors média. En effet, ils permettent de faire des économies mais aussi de
créer l’impact voulu car la majortié des cibles y sont présentes.
- Définition
Le Marketing Émotionnel est une nouvelle notion du marketing. Elle est apparue après les années
2010. Il se définit comme :
« La construction d’un marketing qui cherche à susciter une réaction du client /consommateur par
l’émotion. ».
Suite aux guerres, le monde est entré dans une consommation de masse. L’objectif des marques
était devenu de vendre à n’importe quel prix. Peu importe la composition du produit ou leur
provenance. Depuis la crise est aussi arrivée, les consommateurs ont depuis compris qu’on voulait
les faire acheter ou les faire adhérer à tous et n’importe quoi.
Les mœurs ont commencé à évoluer elles aussi. Le consommateur est devenu expert dans
l’analyse produit : il se renseigne sur ce qu’il achète, fait attention à sa santé et celle de l’ensemble
de sa famille. Au fil des années, on découvre les supercheries de certaines marques (exemple
affaire Spanghero). Ils n’ont plus confiance. Ils veulent des marques qui respectent des principes. Ils
veulent être respectés comme être humain et ne plus être considérés comme
porte-monnaie.
Dans le marketing émotionnel, les clients et leurs attentes y sont placés aux centres. La relation
client - marque a évolué. Les clients ont besoin d’attachement à leur marque pour y être fidèle.
Avec l’évolution des mœurs, le client a besoin de ressentir que la marque et les produits qu’il
achète soient « humains ».
Ce genre de marketing peut être adapté à tous les secteurs d’activités mais on le retrouve
principalement dans l’humanitaire, le social ou des marques « éthiques ».
- Les 4 E au lieu des 4P
Dans cette approche, il met en avant 4 points qui selon lui sont les 4 points principaux pour créer
une relation de confiance avec ses clients.
• Engagement : Il s’agit de proposer au client d’être acteur via leur achat. L’engagement
d’une marque pour une cause permet de montrer qu’elle pense aussi à l’humain
et au monde qui l’entoure. Il aide à la fidélisation et permet de créer une relation
de confiance. L’engagement d’une marque pour une cause permet aussi de
générer un sentiment d’appartenance à une marque. Lorsque le client va
s’investir et prendre position au côté de la marque, il revendique aussi une part
de sa personnalité et s’intègre dans une catégorie d’un groupe.
- les 20 centimètres : ne pas avoir une distance trop proche pour respecter son
intimité ni trop éloigné pour ne pas paraître distant.
- les 20 premiers mots : utilisation de mots positifs, des phrases courtes et claires
Patrick Hetzel, dans le Marketing Expérientiel, met en avant l’importance de l’expérience d’un
client lors de l’achat. Pour cela, il détermine 5 points qui sont essentiels dans le processus de
l’expérience client.
• La surprise : le client a besoin d’être surpris dans le sens positif du terme. Il doit se sentir
particulier, que l’entreprise fait attention à lui. Il faut qu’il puisse sortir de son
quotidien. Il doit y vivre des choses qu’il ne pourra pas vivre ailleurs. La surprise
permet de générer de la curiosité chez le consommateur. Par ce biais, il va
indirectement s’intéresser à la marque et aux produits proposés.
Une fois que le consommateur est au courant de ce que propose la marque et de
ce qu’il peut en bénéficier autre que part les produits, il reviendra par la suite.
En effet, les surprises soulèvent une partie du retour à l’enfance, lorsque nous
avions les cadeaux à noël ou aux anniversaires. Là le consommateur à l’impression
que la marque lui fait une surprise spontanément sans arrière-pensée, même si
l’objectif reste de vendre des produits.
La surprise passe par des animations en boutique, des codes promos offerts, des
façons originales de récupérer ses produits.
Cela donne une image positive, dynamique de la marque.
Notamment si la surprise est associée à du digital, le consommateur va être même
impressionné par ce que la marque fait pour lui.
En 2015, c’est Undiz qui a créé le buzz en proposant la « Undiz Machine », Ce concept a été mis en
place pour répondre aux problèmes des clients : besoin de faire un achat express, de trouver un
produit qui n’est pas dans la boutique,
Sur un écran digital, le client peut chercher les produits qui l’intéressent. Ces produits peuvent se
trouver en boutique ou en réserve. Une fois que le produit est sélectionné, il lui est transmis via
une capsule qui circule dans un tuyau reliant la réserve et le magasin au client. Si le produit lui
plait, il peut procéder à l’achat, à l’inverse il peut le renvoyer via le tuyau.
• L’univers de la marque : afin d’être identifiable et différenciable de ses concurrents, la marque
doit créer un univers qui lui est propre. L’univers de la marque passe
par sa charte graphique, son logo, les tonalités des couleurs utilisées,
la décoration, les odeurs, les musiques, le champs lexical... tout ceci
forme un univers particulier.
L’exemple le plus parlant est Walt Disney. Il y a une véritable corrélation entre chaque
composante du groupe. L’univers dans le parc, dans les films ou les boutiques est exactement
identique. Disney a su séduire les consommateurs par leur univers même si chaque histoire
racontée est différente, « la magie Disney » est toujours présente. Les émotions transmises par
cet univers touchent l’ensemble des générations d’une même famille. Ce qui fait que lorsqu’un
client est conquis, il devient un client fidèle.
• L’utilisation des sens : le marketing sensoriel est très utilisé. L’odorat et l’ouïe, eux aussi
permettent de créer un achat chez le client. L’objectif est de le mettre
en condition pour l’achat et ainsi d’influencer son passage à l’acte.
Pour la vue, l’entreprise va jouer avec les lumières, le jeu des couleurs et
ses tonalités. En ce qui concerne l’odorat, elle va diffuser une odeur qui
représente la marque, une odeur naturelle par exemple pour des
cosmétiques bio. Pour l’ouïe, tout dépendant de l’ambiance que veut
créer la marque par exemple dans des parfumeries ont va avoir de
l’électro, chez Nature et découverte plus des musiques d’ambiance
zen... Le toucher va passer par le test du produit : essayer une crème ou
un fond de teint sur sa main, essayer un vêtement.
Le goût va être applicable dans des boutiques alimentaires par exemple
dans des confiseries ou chocolatiers.
L’utilisation de ce type de marketing peut aller encore plus loin dans son utilisation comme Coca
avec son goût particulier (recette secrète) et le bruit de l’ouverture de ses cannettes et bouteilles.
On peut aussi citer Lou Boutin, qui réalise ses ventes non pas par les caractéristiques de conforts
de ses chaussures mais simplement par la couleur rouge de ses semelles.
• Le relationnel avec le client : il est très important, si ce n’est le plus important. Le vendeur est
le premier interlocuteur entre la marque et le client. Il représente
dans l’inconscient du client l’image de la marque. Il doit donc être
irréprochable avec lui et lui donner l’envie de revenir. C’est lui qui
va appliquer la technique des 4x20. Le rapport avec le client est
décisif pour la vente. Si le client est content, il reviendra.
A l’inverse s’il a la possibilité d’aller voir un concurrent en cas d’un
mauvais rapport, il n’hésitera pas à s’y rendre.
• La marque elle-même : pour certain groupe, la marque elle-même est un grand facteur de
vente. L’expérience passe directement par le produit (ex : Apple).
La raison est associée au cerveau et tout ce qui est émotionnel lié au cœur. Selon Platon, la raison
dispose d’une supériorité sur l’émotion. Or l’émotion serait ce qui permettrait à la morale d’être
présente et de permettre de nourrir la conscience.
Lorsque nos émotions prennent le dessus, les actes sont faits naturellement. Sans même s’en
rendre compte un individu va pouvoir faire un tas d’action qui sont dues à ses émotions.
Par exemple : la peur amène à la défensive, l’agressivité, la fuite...
Entre marketing et émotion
1. La création du lien par l’émotion
• Rencontrer
La rencontre entre une organisation et un client/patient doit être personnelle. Le client ne doit
plus être considéré comme faisant partie d’un groupe d’invidus mais comme personne à part
entière, pour elle-même dans toute sa complexité.
Pour générer la rencontre, c’est l’histoire avant le produit qui doit être mise en avant. C’est via les
missions, les valeurs et l’éthique de la marque qui permettent de créer une différence. Ce sont ces
éléments qui permettront de créer un lien avec les clients car eux aussi ont une histoire. C’est en
l’histoire d’une marque que le client va se reconnaître et s’identifier à elle grâce aux émotions que
celle-ci aura communiqué. Pour le client, c’est aussi l’occasion de raconter qui il est en tant
qu’individu. Il partage son vécu, sa propre histoire et les émotions qui les accompagnent.
C’est ici que 3 des émotions primaires sont utilisées : la joie, la surprise et la peur.
Le premier, la joie, est utilisée pour montrer au client la sensation crée. Le bénéfice émotionnel
retirée du produit. Le client a besoin d’être surpris. Via la surprise, il a la sensation de vivre un ins-
tant particulier et ainsi d’avoir une relation privilégiée avec la marque.
La peur fait aussi partie du processus. Le client a peur de se tromper dans le choix de son produit.
Avec l’apparition d’Internet, le client a besoin d’être rassuré. Il a donc besoin d’un espace dans
lequel il puisse se rendre et se forger un avis physique. Il y rencontre d’autres acheteurs ce qui va
le rassurer également. La peur génère également l’effervescence autour de la marque. Le client va
être exigent. Il cherche une marque qui soit authentique et transparente.
• Tester
Patrice Laubignat explique le test de la marque par : « Tester l’autre c’est jouer avec lui. Tester c’est
une manière d’apprendre sans s’engager encore. Tester c’est essayer de comprendre et je reviendrai
plus tard sur cette quête interminable de la compréhension. ». La phase de Test est décrite comme
une relation amoureuse qui débuterait où l’on se cherche et se tourne autour tout en essayant de
comprendre l’autre et ses intentions. Ici, il est question de confiance. Le client veut comprendre
en quoi la marque est-elle différente d’une autre et pourquoi il devrait suivre son instinct. L’acte
d’achat passe par le test car il nous permet de vérifier s’il nous correspond ou non.
Simon Sinek a mis en place une théorie qui explique cette phase de Test : Le Cercle d’Or.
Les personnes ont tendance plus facilement à adhérer à une organisation non pas par ce que
l’entreprise ou l’organisation vend ou propose mais par ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait.
Comme Simon Sinek le dit : « Le but n’est pas de faire du business avec tous ceux qui ont besoin de
votre produit. Le but est de faire du business avec les gens qui croient en ce que vous croyez. ».
En conclusion : C’est une promesse que fait l’entreprise au consommateur. En achetant ce produit
en particulier, ils savent qu’il a été conçu spécialement pour eux.
• Aimer
L’expérience client est primordiale car en cas de fidélisation c’est ce qui provoque de
l’attachement à une marque. C’est une notion très difficile à expliquer car il s’agit de sensations
personnelles. Chaque personne détient une relation et parcours avec la marque qui lui est propre.
Patrice Laubignat met en avant 4 grands types de plaisirs différents dans l’achat d’un produit :
Il s’agit de générer un sentiment positif par la générosité, par la surprise ou encore la nouveauté.
Pour qu’une marque soit aimée, elle doit entretenir sa relation avec ses consommateurs en les
surprenant. Tout ceci peut être lié avec les différents plaisirs cités ci-dessus. Le groupe ou l’organi-
sation peut utiliser la surprise afin de générer l’un d’entre eux. Les clients ont besoin de véracité et
sincérité. Ils veulent se sentir au cœur non considéré comme un porte-monnaie mais comme un
collaborateur et interlocuteur privilégié de l’organisation.
• Préférer
Préférer une organisation se fait en jugement par rapport à une autre. Le client va comparer son
expérience, la sensation et l’apport qu’il en a retiré.
L’analyse peut se faire entre 2 organisations totalement différentes dans des secteurs d’activités
différents. C’est sa préférence qui va déterminer sa fidélité. Elle va être l’addition de toutes les
parties vues précédemment. Si une majorité de positif ressort, le client va être fidèle, à l’inverse il
va falloir redoubler d’efforts pour arriver à récupérer le client et établir les points sur lesquels nous
avons été faibles face à la concurrence.
• Partager
Le partage est une dimension sociale qui permet aux êtres humains de se regrouper en
communauté. Cette communauté partage le même centre d’intérêts, des liens de parentés ou
encore des liens émotionnels.
L’objectif est que cela puisse être partagé non seulement entre groupes mais aussi sur les
réseaux sociaux, sur internet, sur YouTube pour ainsi devenir viral et générer de l’engouement.
• Remercier
Dire merci c’est de reconnaître que l’entreprise ou l’organisation évolue grâce à ses clients.
C’est reconnaître que le client n’est pas seulement un porte-monnaie et lui montrer qu’il est pris en
compte. Il est la conclusion liée aux parties précédemment établies.
Certaines émotions arrivent à disposer d’autant de couleurs froides que chaudes comme la honte
et la tristesse. En conséquence, pour arriver à créer une réaction chez un être humain, on
comprend qu’il faut lui transmettre ou faire ressentir des émotions vivent (colère, amour, bonheur
et honte).
Quels outils pour susciter l’émotion ?
La vidéo
De nombreux consommateurs recherchent des avis, des conseils sur des produits ou encore de
l’aide ou chercher des idées. Via ce média tout le monde trouve ce qu’il cherche.
La vidéo est un moyen d’obtenir l’information sans trop d’efforts. Il suffit de lancer et de regarder.
L’information est assimilée plus rapidement. Elle est aussi accessible plus facilement.
L’Histoire
Le storytelling est l’outil qui fait le plus appel à l’émotionnel. Il permet de plonger la cible au cœur
de l’organisation. C’est l’outil privilégié pour raconter une histoire, pour faire passer des messages
forts. Il nous rappelle un peu l’enfance lorsqu’on nous racontait des histoires. Il engendre aussi un
attachement fort pour la marque. Cela permet d’avoir un capital sympathie, de l’attachement et un
engouement pour une entreprise ou une organisation.
À l’exemple de Michel & Augustin qui ont été l’une des premières marques a adapté le storytelling
et le mettre en forme. Aujourd’hui, le capital sympathie dégageait par cette marque a été créée par
le storytelling mis en place.
Le street-marketing
Le street-marketing est l’un des moyens pour créer le buzz. Il s’agit de celui le plus original de tous.
Il reste l’un des moyens les plus visibles de tous. L’affichage en fait partie, il permet cependant de
faire passer des messages fort. Il est possible de jouer avec l’emplacement, le décor et de
toucher la cible en fonction des lieux sur lesquels l’affiche sera visible.
Les égéries
Elles sont le meilleur moyen pour aider une cible à s’identifier. Les égéries permettent à la marque
de créer un mimétisme. La cible va vouloir faire comme son égérie, faire les mêmes actions, porter
les mêmes vêtements... Même si dans un premier temps la cible ne sera pas convaincue, elle va au
moins adhérer au produit ou au service.
Focus sur le nouveau média en plein expétion : YouTube
• 4 054 millions de visiteurs à la journée sur le territoire français (principalement des 16 - 44 ans)
YouTube est aujourd’hui l’un des médias les plus utilisé. Les vues sur les vidéos dépassent celles
du grand écran. Les abonnements sur certaines chaînes arrivent au million d’abonnés.
Les YouTubeurs sont devenus aujourd’hui des influenceurs à part entière : ils déplacent des foules
(vidéo city, get beauty...), les jeunes les admirent et les considèrent comme des modèles.
Certains fans pleurent même en les voyants.
En effet, ils postent à fréquence régulière (en principe aux mêmes jours et horaires). Cela crée, un
rendez-vous quasi-quotidien. Les abonnés ont ainsi l’impression de les introduire réellement dans
leur vie car les YouTubeurs partagent beaucoup : vie personnelle, conseils, tutoriels, voyages...
Les liens se créent aussi entre abonnés. Ils forment une communauté autour de l’influenceur.
Il y a alors un fort sentiment d’appartenance à un groupe avec ses codes comme des émoticônes
spécifiques. Ce qui leur permet de se reconnaître entre eux, il s’agit parfois de vraies relations qui y
naissent.
L’impact de ces vidéos est tellement important que cela peut générer des ruptures de stocks sur
certains produits mentionnés. YouTube prend aujourd’hui de telles proportions que les marques
utilisent des partenariats car ils sont pour eux bien plus rentables qu’une publicité à la TV.
Focus sur le storytelling : Michel & Augustin
Michel et Augustin se sont faits remarqués par leur communication originale et décalée.
Et notamment par leur storytelling, en effet, tout leur storytelling est basé sur Michel et Augustin,
leur personnalité et leur histoire.
Les deux créateurs se sont rencontrés au collège, en classe de 4ème. En 1993, ils partent
ensemble un peu partout dans le monde pour faire de l’humanitaire.
Une fois leurs études finies, Michel rentre au Crédit Lyonnais aux Etats-Unis en tant qu’analyste
financier. Augustin, lui, se cherche et enchaîne les petits boulots. En 2003, il décide de se former
dans un métier auquel il ne connait rien : boulanger.
C’est tout naturellement que l’idée leur vient de créer leur entreprise, dans laquelle, il y aura du
plaisir à venir travailler, à être force de propositions, pour être créatif.
Chez eux le mot entreprise n’existe pas. Ils aiment l’appeler « l’aventure ». Ils ont su se démarquer
par leur street-marketing, par leur packaging et l’humour.
Il y a 7 ans, Michel et Augustin se sont vus décerner le prix Phénix pour leur communication
innovante.
Aujourd’hui Michel et Augustin veulent être utile. C’est pour cette raison qu’ils ont ouverts
la bananeraie. C’est un lieu ouvert au public dans lequel, il peut venir déguster des produits de la
marque mais aussi assister à des ateliers culinaires, des conférences...
Il en existe trois : Paris, Lyon et New York.
C’est une folle course à « qui sera le plus original ». Humour, émotion, marketing, humanitaire tous
les types d’organisation peuvent utiliser le street marketing. Les actions de street marketing sont
en principe visibles sur des périodes courtes afin de générer le buzz autour de la marque.
C’est une idée intéressante car elle met en visuel ce que le fumeur sait mais ne voit pas. Au fur
et à mesure qu’il va fumer durant sa journée et venir déposer ses cigarettes dans les poumons.
Le geste de fumer devient totalement différent. Jusqu’à présent, il percevait ce geste comme de
mettre une cigarette à la bouche, ici il va le percevoir comme le fait de le mettre directement dans
ses poumons.
De part ce type de street-marketing, l’AOK fait à la fois une communication de prévention mais
également une communication de promotion du groupe.
Focus sur les égéries :
Les égéries : un bon moyen pour vendre
Les égéries sont très appréciées des marques car elles leur permettent de booster leurs ventes à
un moment donné. L’égérie va associer son image et sa notoriété à celle de la marque.
C’est pourquoi, les marques restent vigilantes quand il s’agit de recruter une égérie car cela
nécessite de s’assurer que l’image de celle-ci ne va pas se dégrader via celle de l’égérie.
Le plus souvent les égéries sont des actrices, mannequins, chanteuses, sportives ou encore des
influenceuses. L’objectif est d’être au plus près de la cible, de ses codes et de ses attentes.
La cible doit être attirée par elle. Pour elle, l’égérie doit être un objectif à atteindre qui cependant
leur paraître irréalisable car le plus souvent elle est placée idéalisée.
Elle est un modèle. Elle véhicule également des valeurs qui doivent correspondre à ceux de la
marque. Pour qu’on collaboration fonctionne entre égérie et marque : la sélection doit se faire sur
des critères qui correspondent en tout premier lieu à ceux de la marque. En fonction de l’image
que l’on souhaite donner, la marque va privilégier plus ou moins une égérie en particulier.
L’Oréal se vend comme une marque de cosmétique qui s’adapte aux besoins de toutes les
femmes. Elle met en avant le fait que la beauté s’exprime dans toutes les femmes, que la beauté
ne répond pas à des codes précis. Cependant, le casting que présente l’Oréal dans ses égéries
répond à certains critères comme l’élégance. Elles ont une certaine prestance, du charme, avec
toutes un parcours de vie fort. Ce sont des femmes fortes, de caractères. Elles revendiquent leur
féminité et l’assument. La variété des égéries permet que tous les âges, toutes les origines, toutes
les générations peuvent s’identifier à l’une d’entre elles.
Au total ce sont 17 égéries qui prêtent leur image pour l’Oréal. Sur les 17 ont retrouve toutes les
nationalités et toutes les origines : Américaine, Française, Américano-latino, anglaise, asiatique...
Tous les âges sont aussi représentés pour mettre un point sur le fait que la beauté ne dispose pas
non plus d’âges. La plus âgée d’entre elle, Jane Fonda, a 79 ans.
EXEMPLE D’UTILISATION DU MARKETING ÉMOTIONNEL
DANS LA CAUSE SOCIALE
Fondation 30 millions d’amis
La Fondation 30 millions d’amis existe depuis 1978, sous forme de revue. Depuis la fondation est
devenue une des ambassadrices de la protection animale. Dans ses premiers temps, elle était
appelé « Association de Défense des Animaux de Compagnie ». C’est en 1995, qu’elle devient La
Fondation 30 millions d’amis. Elle a été connue principalement grâce à l’émission diffusée sur TF1
et sur France 2, qui présentait la condition animale vue sous un nouveau jour : animaux sauvés,
histoires, témoignages... Aujourd’hui, elle est reconnue d’utilité publique.
• Le visa 30 millions d’amis : est à destination de l’industrie du cinéma. En effet, sur certains
films ou tournage, les animaux ne sont pas toujours respectés et considérés comme des
objets. Depuis 1995, la fondation 30 millions d’amis tient à remettre ce visa. Il permet à la
production de certifier son intégrité auprès de la cause animale.
La fondation s’investit également à l’étranger. Elle aide des associations à poursuivre leurs
activités. Cela peut passer par la protection des singes, à la remise en liberté de chevaux
sauvages, ou encore donner une aide financière à certains refuges en détresse.
La campagne « il a besoin de vous » :
La campagne « Il a besoin de vous » a été mise en place durant l’été 2016. L’objectif de cette
campagne est de combattre les vagues d’abandons de l’été. En effet, chaque été de nombreux
animaux sont abandonnés car leur propriétaire partant en vacances ne veulent plus s’en occuper.
Ce film a été diffusé via des spots publicitaires sur les chaînes de TV, réseaux sociaux ainsi que sur
leur chaîne YouTube. L’émotion y est très forte et l’impact souhaité avec.
L’Histoire :
Dans cette publicité, le spectateur assiste à la scène. On y voit 1 homme et 1 chien.
Dès les premières secondes du film, nous comprenons que nous sommes dans une chambre
d’hôpital. L’homme est étendu sur un lit, entouré d’appareils médicaux, son chien à ses pieds et sa
femme ayant la tête posée sur lui. Au bout de quelques minutes, il est réveillé par les aboiements
de son chien. Dans la seconde scène, commence l’explication du pourquoi c’est homme est dans
un lit d’hôpital. On découvre l’homme entouré toujours de son chien mais cette fois dans un
camion de pompiers, des hommes essayant de le réanimer. Dans la troisième scène, on remonte
encore dans le temps. Nous nous situons au moment de l’accident : la voiture est en feu, l’homme
est au sol, le chien est toujours à ses côtés. Sur la quatrième scène, on apprend que le chien a
sauvé la vie de son maître en le sortant de la voiture avant qu’elle ne prenne feu. Dans les scènes
suivantes, le spectateur découvre que l’accident de voiture est dû au fait que l’homme était en
train d’abandonner son chien.
La fondation cherche à transmettre la notion qu’un animal ne connait pas la méchanceté ou la ran-
cœur. Malgré les actions de son maître, le chien lui est resté fidèle et a continué d’être à ses côtés,
de l’épauler. L’une de leur dernière campagne joint ce principe, sur leur visuel, on pouvait y
retrouver un chien sur la tombe de son maître. Cette campagne fait aussi echo avec celles faites
précédemment sur la solidarité et la souffrance générées chez l’animal.
Cette campagne a été réalisée par à l’agence spécialisée dans la publicité : Buzzman.
Lien du film publicitaire : https://www.youtube.com/watch?v=fDAlewinDx8
La Croix Rouge
La Croix Rouge existe depuis 1859. Elle fait partie du quotidien des Français. Les membres de La
Croix Rouge sont visibles régulièrement dans les manifestations, sur les événements.
L’Histoire de la Croix Rouge :
La Croix Rouge a commencé à être mise en place durant la première guerre mondiale afin de
porter secours aux victimes revenant des champs de combat. Elle était rattachée au
ministère de la guerre. Les équipes étaient composées de 68 000 infirmières. A l’époque, le métier
d’infirmier(ère) était réservé aux femmes, les hommes étant médecin ou sur le front. Les infirmières
étaient présentes aussi auprès des populations dans les villes occupées par l’ennemi.
C’est en 1864 qu’est créée une organisation afin de porter secours aux blessés : La Société de
Secours aux Blessés Militaires. Les dames de France ainsi que l’union de femmes viendront
s’ajouter à la SSBM.
Durant la seconde guerre mondiale, les trois associations s’unissent sous le nom de Croix Rouge.
En plus de fournir les soins de secours aux blessés revenus de la guerre. La Croix Rouge va
également avoir une action militante. En effet, les infirmières pouvaient également se rendre sur
les camps afin d’approvisionner les camps. Par la même occasion, cela permettait de connaître
l’endroit où étaient enfermés les soldats et éventuellement les soigner au besoin. En parallèle de
cette action, la Croix Rouge va essayer de retrouver les soldats portés disparus.
Depuis la fin de la guerre, la Croix Rouge est vue comme une organisation de protection des
populations.
Sa mission : La Croix Rouge a une mission principale qui est de secourir les populations ou les
personnes en danger. Cette mission est restée ancrée dans le mode de
fonctionnement de la Croix Rouge depuis 1914.
Ses valeurs :
• L’intégrité : la Croix Rouge se doit de porter secours à toutes les populations et de ne pas
faire de distinction son âge, sa nationalité, son origine...
• L’équité : elle souhaite rester libre de ses choix et ses actes et donc ne prend pas partie
dans les conflits dans laquelle elle pourrait intervenir.
• L’autonomie : la Croix Rouge n’est dirigée que par elle-même. Elle est soumise aux lois et
règles de son pays.
• Être bénévole : la personne propose son aide sans aucune contrepartie.
• Solidarité : les Croix Rouge de l’ensemble des nations doivent s’aider si nécessaire.
Les métiers que l’on retrouve à la Croix Rouge :
• Urgentiste / Secouriste
• Assistants socials
• Formateurs
• Médecins
Il s’agit d’une campagne uniquement basée sur de l’affichage. La Croix Rouge a sélectionné des
égéries ou ambassadeurs : un YouTubeur, une chanteuse et un sportif.
Les 3 affiches sont les mêmes juste l’attitude des personnalités change.
Chacun donne le nombre d’abonnés ou fans qui les suivent et le compare avec le nombre de per-
sonnes qui suit la Croix Rouge.
Les phrases présentent sur les visuels laissent sous-entendre le paradoxe. Autrement dit le fait
qu’une personne comme un YouTubeur, une chanteuse ou un sportif ait énormément d’abonnés
alors qu’une organisation qui sauve des vies en récolte 2 fois moins.
La Croix Rouge a sélectionné ces 3 personnalités car ils ont de l’influence sur la cible que cherche
à atteindre l’organisme. Norman, YouTubeur, est un modèle pour la jeune génération (13-20 ans) de
par son humour, sa franchise et sa bonne humeur. Selah Sue est une chanteuse connue pour sa
simplicité. Elle n’est pas impliquée dans des scandales, elle permet de toucher une cible féminine.
Sébastien Loeb, lui permet de parler à une cible plus masculine de par sa profession de Pilote de
Course. Lui aussi dispose d’une bonne image et est connu du grand public.
Ayant comme égérie Adriana Karembeu depuis quasiment 10 ans, la Croix Rouge ajoute à la liste
de ses égéries ces 3 personnalités qui sont énormément appréciées du grand public.
On remarque qu’elle souhaite se moderniser et renouveler les propositions de communication qui
sont faites au public.
La sécurité routière
L’Histoire de la Sécurité Routière :
La Sécurité Routière existe depuis 1982. A cette époque, elle portait le nom de « Direction de la
sécurité et de la circulation routières (DSCR) ». C’est en 2008, qu’elle devient une délégation. Par la
suite, en 2012, la DSCR fait partie du ministère de l’intérieur.
C’est uniquement depuis cette année, que la DSCR modifie son nom pour « Délégation à la
Sécurité Routière (DSR) ».
Son rôle : Elle réfléchit aux questions qui concerne la sécurité des automobilistes sur les routes.
Egalement, elle veille à la bonne application des lois qui régissent le code de la route.
La DSR a aussi un rôle de conseiller auprès du ministère auquel elle est affiliée.
Ses missions :
• La DSR travaille sur la législation du code de la route. Elle évalue les lois applicables et
fait également des propositions pour le compléter.
• Elle effectue de la recherche via des tests sur la sécurité des véhicules et des routes.
Elle procède aussi à des analyses de chiffres.
• Elle mène une guerre de l’information afin que chacun connaisse les causes et les
conséquences des accidents de la route.
La campagne « Onde de Choc » a été diffusée en Janvier 2016, sur nos écrans de TV mais aussi
sur nos radios. Dans cette campagne, on peut remarquer une stratégie totalement différente par
rapport à celles réalisées par l’organisation jusqu’à présent En effet, le discours n’est plus le même.
La réflexion part du fait que toutes personnes s’inquiètent plus pour les autres, pour les personnes
qu’elles aiment, plus que pour elle-même.
Autrement dit, derrière vous qui pourriez avoir un accident, c’est aussi toute votre famille, votre
femme, vos enfants qui seront également touchés. Suite à un accident, des lésions ou des
difficultés pour se déplacer arrivent cela veut dire que la personne qui a un accident impose un
changement radical de vie à tous son entourage. Ce message est fort par l’aspect émotionnel qui
transmet au spectateur car tout un chacun ne souhaite pas faire de la peine ou imposer quoi que
ce soit comme souffrance à sa famille ou ses amis. Lorsque le spectateur regarde ce film
publicitaire il est amené à réfléchir à son propre comportement lors de ses trajets en voiture.
L’objectif de cette campagne est de faire prendre conscience de la responsabilité que les
personnes ont non pas seulement pour eux-mêmes mais surtout pour les personnes qui tiennent
à eux. Pour accompagner la campagne publicitaire, la sécurité routière a mis en place sur son site
20 applications à télécharger pour changer 20 mauvaises habitudes qu’ils sont lorsqu’ils sont au
volant de leur voiture.
Description du scénario :
La vidéo se déroule la nuit (la majorité des accidents surviennent le soir). Durant tout le long du
film, on entend une voix d’homme qui parle. Son ton est grave, il parle lentement et fait des pauses
entre chaque phrase. En fond, il y a une légère musique qui est à peine audible. Il explique qu’une
personne, Etienne, va avoir un accident de voiture duquel il décèdera. La voiture qui arrive en face
est celle de Sophie, qui sera paralysée des jambes. Par la suite, la caméra montre les visages des
familles. Ils ont des visages qui expriment la colère, la peine. Ils volent également dans les airs
comme s’ils avaient été éjectés de la voiture pendant l’accident. Au fur et à mesure, la voix
explique ce à quoi chacun devra faire face à la suite de l’accident notamment vis à vis des
comportements des accidentés.
Chapitre 2
L’utilisation du marketing émotionnel
à l’EFS
I- PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG
Qu’est ce que l’EFS ?
La transfusion sanguine est définie par la loi : « le sang et ses dérivés ne sont pas des
médicaments, ne constituent pas un bien du commerce, comme issus du corps humain ».
L’Établissement Français du Sang (EFS) a été créé 1er Janvier 2000 et placé sous la tutelle du
ministère de la santé car il a une mission de service public. Il est aujourd’hui le seul autorisé en
France à assurer le prélèvement de sang ainsi que sa préparation et sa distribution.
L’EFS est divisé en 15 établissements régionaux sur le territoire de la métropole mais aussi dans
les DOMTOM. Son siège est situé à La Plaine Saint-Denis et présidé par François Toujas.
L’EFS est en lien permanent avec les associations, la recherche ou les hôpitaux.
Les établissements sont agréés et inspectés par l’AFFSAPS
(Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé).
Le don du sang permet d’arrêter une hémorragie ainsi que de soigner des maladies du sang
comme les leucémies ou les cancers.
Il assure le lien entre les besoins des malades et les donneurs bénévoles. L’EFS doit s’assurer de la
satisfaction des besoins en globules rouges, plaquettes et plasma car il est en situation de
monopole sur cette activité.
L’EFS est garant de la cohérence de l’ensemble du réseau sanguin. Pour cela, les régions sont
solidaires. Les régions s’entraident et veillent à établir un équilibre entre les régions en besoin de
sang et celles qui en disposent en quantité supérieure. C’est un gage de qualité et de sécurité sur
les produits qui seront transfusés aux malades. Ceci a permis d’instaurer une relation durable avec
les donneurs. De plus l’EFS est actif dans la recherche et le développement autour des produits
sanguins.
Chaque année, plus d’un million de personnes sont soignées grâce au don du sang. Au total, c’est
plus de 1 500 établissements en France qui sont alimentés par l’EFS.
Il s’agit du premier laboratoire médical de biologie de notre pays. Les analyses sont effectuées par
les laborantins de l’établissement. Ils veillent à la concordance entre les dons prélevés et les
receveurs. Depuis ses laboratoires, l’EFS prépare des produits de thérapie cellulaire pour plus de la
moitié de la population (60 %). Certains de ces produits sont destinés à l’enseignement mais aussi
à la recherche. Les laboratoires fabriquent également des médicaments thérapeutiques.
Les employés sont formés en interne par un organisme de formation. Celui-ci est accessible par
les personnes extérieures à l’établissement.
Le don du sang est basé sur 4 principes éthiques. Ils sont une garantie de la fiabilité et de
confiance pour les donneurs mais aussi sur les receveurs.
« Le volontariat » : il s’agit de geste libre. Les donneurs doivent donner de leur propre volonté.
« Le non-profit » : le don du sang est un acte gratuit car le sang « ne constitue pas un acte de
commerce ». L’établissement ne réalise aucun bénéfice sur le sang collecté.
Afin de garantir la sécurité des receveurs mais aussi des patients, l’EFS veille à ce que les
donneurs remplissent certaines conditions en leur posant un questionnaire mais aussi en les
informant sur les contres indications au don.
La communication externe :
LE LIEN ENTRE LA GENEROSITE DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES
L’Ecole Polytechnique de Montpellier envisage d’organiser
http://www.dondusang.net/content/medias/media1322_XwFxOaPXrxJR
prochainement une collecte de sang, en partenariat avec En France, 10 000
oGs.pdf?finalFileName=Téléchargez_laffiche_.pdf dons de sang sont
l’Etablissement Français du Sang.
Si vous souhaitez participer à ce geste solidaire, merci de vous nécessaires chaque
faire connaître auprès de XXX, qui est à votre disposition pour jour pour subvenir
toute question complémentaire. aux besoins des
Une quarantaine de volontaires est en effet requise avant de malades qui souffrent
pouvoir mettre en place ce rendez-vous solidaire et citoyen ! d’un déficit en
N maannddee qquuee 4455 m
Nootteezz qquuee ccee ggeessttee nnee ddeem miinnuutteess ddee vvoottrree tteem
mppss.. composants sanguins En cas de fort besoin,
Nous comptons sur vous ! suite à une maladie
Dans ces documents, on Opérateur unique de la transfusion sanguine sous la tutelle du ministère de la santé, l’Etablissement Français du
Sang a pour mission l’approvisionnement en produits sanguins de l’ensemble des établissements de soins du
territoire national. 10 000 dons de sang doivent être collectés chaque jour en France
les contres indications et les Afin d’avoir une idée précise du nombre de volontaires présents sur le site, nous invitons les donneurs potentiels à
se faire connaitre en remplissant les promesses de don disponibles à l’accueil après avoir pris connaissance des
contre-indications au don de sang (à glisser dans l’urne prévue à cet effet).
questions. Ils sont Les principales conditions pour donner son sang :
Etre en bonne santé, avoir entre 18 et 70 ans, peser plus de
personnes qui donnent peu Dans les cas suivants, les dons doivent être différés de :
7 jours à la fin d’un traitement antibiotiques ;
14 jours après un épisode infectieux ;
50 ans.
paludisme.
www.dondesang.efs.sante.fr
La communication externe à l’EFS est difficile à gérer car il ne faut pas faire venir trop ni peu de
donneurs par rapport aux stocks et aux besoins de sang.
En effet, le sang étant un produit périssable, il ne peut pas être conservé sur de longues durées. À
l’inverse, en cas de grands besoin, il faut que l’EFS puisse approvisionner tous les hôpitaux.
La communication interne :
- Journal d’entreprise
- Réunions avec les médecins de collecte
- Réunions avec l’ensemble des services communications du territoire
- Visites d’autres sites de l’EFS
- Événements d’entreprise (repas de fin d’année, Noël...)
La veille journalistique :
Un service lui est spécialement dédié. Il maintient une relation avec le donneur. Il le rappelle, lui
donne des rendez-vous pour venir donner en site fixe ou lui rappeler les lieux de collecte les plus
proches de chez lui.
Afin de mieux gérer sa communication, le service communication dispose d’une aide pour
planifier au mieux ses collectes et la cohérence entre elles. Celui-ci permet la gestion de totem,
d’affiches et de flyers nécessaires pour la collecte. Pour cela, l’EFS est en relation avec
collectivités et autres points d’accueil.
• Le conseil d’Europe
Il s’agit d’une organisation crée en 1949 entre tous les états membres de l’Union Européenne.
Elle veille au respect des droits de l’homme, de la démocratie et du droit dans sa globalité.
• Le ministère de la santé
Il veille à l’application des lois autour de la santé et prend en charge les dossiers dans lesquels il
est enjeux de santé publique.
• L’agence de la biomédecine
Elle participe dans les secteurs de la greffe, du don d’organe, assistance médical, recherches…
Toutes ces questions sont répondues par des vidéos explicatives. On retrouve les réponses sur
leur site internet ainsi que leur page Facebook. Les discours sont également élaborés dans ce
sens.
https://www.youtube.com/watch?v=KDk9OVrJKaM
Afin de pouvoir diffuser son message, l’EFS organise régulièrement des interventions auprès de CE
d’entreprises, collèges, lycées et écoles de formation supérieures.
La communication de « proximité »
Pour une collecte de sang, le communicant va mettre en place la réalisation d’affiches, de flyers et
de totem. Il peut s’appuyer sur des relances par SMS ou appels.
- Avant la collecte :
Des relances SMS sont envoyées via une plateforme sur laquelle le service communication
importe la liste de donneurs à contacter, Des newsletters peuvent être également utilisées.
La collecte sera mentionnée sur le site internet de l’EFS : www.dondusang.net
Le service communication va également faire appel à la presse et la radio, en rédigeant un
communiqué de presse. Les affiches, totems et flyers sont également réalisés avant chaque
collecte. Notamment via un logiciel qui les répertorie et les envoie directement à l’impression.
Elles sont validées tous les mercredis chaque semaine.
La signalétique est l’élément le plus identifiable. En effet, les panneaux de l’EFS sont identifiables
et reconnaissables de tous. Ils sont disposés aux points stratégiques autour de la collecte. Pour les
accompagner, des flyers peuvent être distribués dans les points stratégiques de la ville
- Le jour de la collecte
Selon les points de collecte, Le service communication de l’EFS peut être amené à renforcer sa
communication pendant la collecte. Par exemple, cela est le cas pendant les collectes estivales.
Durant l’été, les camions de l’EFS se déplacent au bord du littoral méditerranéen ce qui permet
de capter l’attention des touristes et des habitants. Afin de les attirer, des flyers et des messages à
l’aide d’un mégaphone sont utilisés pour faire venir les donneurs potentiels.
Les campagnes de communication sont mises en place sur l’ensemble du territoire. Chaque siège
doit suivre les consignes de communication de celle-ci. Elle peut simplement l’adapter sur sa zone
géographique.
Elle est organisée chaque année pour célébrer la participation et l’implication des donneurs dans
le don de sang partout en France. Durant la journée du 14 juin, des collectes sont mises en place
un peu partout dans les grandes villes. Cette journée est aussi un moyen de pour l’EFS de
continuer son travail de sensibilisation, de trouver de nouveaux donneurs et aussi de remercier les
donneurs déjà actifs.
- Missing type : Supprimer les lettres A B O
Pourquoi les lettres A B O ? il s’agit des lettres qui composent les 3 groupes sanguins.
L’objectif est de générer un effet de buzz autour de la campagne. L’EFS cherche à moderniser sa
communication. Cette action est menée du 10 au 17 Juin, ce qui permet d’accompagner la journée
mondiale des donneurs de sang. Elle est également accompagnée du #Missingtype.
Cette campagne a déjà été utilisée en Angleterre, il y a 2 ans. Elle avait amené un grand nombreux
de personne à s’intéresser au don du sang. Cette opération à parmi d’obtenir plus de 30 000
nouveaux donneurs à l’étranger.
Elle a été suivie par de grands groupes comme Google, Coca, Microsoft mais aussi des villes
comme Toronto.
III- COMMENT ADAPTER LE MARKETING ÉMOTIONNEL À
L’EFS ?
Etude des observatoires des donneurs de 2015/2016
Tous les ans, l’EFS réalise une enquête auprès des donneurs. Elle leur permet de déterminer les
points essentiels sur le don du sang qui sont à améliorer et ceux qui à l’inverse se déroule
parfaitement. Les études des observatoires des donneurs permettent aux communicants
d’adapter leur communication en fonction de la façon de penser du donneur et aussi des
donneurs potentiels.
En ce qui concerne les donneurs potentiels, les équipes de communication connaissent les
raisons pour lesquelles une personne ne donne pas son sang. Elles restent les mêmes à chaque
génération :
• Peur de la piqure
• Manque d’informations sur le don du sang (à quoi ça sert ? parcours de la poche ?)
• Manque de motivations à se déplacer pour donner son sang
• Manque de temps pour se rendre en points de collecte mobile
• Vision de l’EFS comme « vampires »
• Préjugés sur le don du sang (risque de contamination, donner son sang à jeun...)
• Impossibilité de donner son sang si on ne connait pas son groupe sanguin
Toutes ces brèves raisons font parties des raisons pour lesquelles, une personne ne va pas donner
son sang. Pour certains, il s’agit d’une raison médicale mais ceux-la font partis de ceux qui
aimeraient donner mais ne peuvent pas.
Les études démontrent que les donneurs sont en grande majorité contents de leur don.
Ils apprécient le contact avec le médecin et les infirmiers. Ils ont surtout une très grande confiance
et une très bonne image de l’EFS, qu’ils considèrent à l’écoute des donneurs.
Lorsqu’ils sont pris en charge, ils se sentent rassurés avec une attention chaleureuse et
bienveillante à leur égard.
A l’inverse, l’accessibilité aux collectes mobiles pour eux est un problème en fonction des heures,
des lieux et des jours proposés. Ils mettent en avant le manque d’information sur la quantité de
sang prélevée et sur les particularités de chaque groupe sanguin.
Un gros point négatif se déroule principalement sur l’attente. Les donneurs se retrouvent souvent
en attente au moment de la rencontre avec le médecin. En effet, le médecin ne dispose pas de
temps précis pour discuter avec son patient. Les responsabilités de la collecte pèsent sur lui.
Si un problème survient, il en sera de sa responsabilité. Pour cela, il prend le temps de s’assurer
que la personne est capable de donner son sang.
L’observatoire permet de mieux comprendre les donneurs, de déterminer les différentes
populations qui en font partis mais aussi connaître leur mode de fonctionnement et leur mode de
vie.
Comme établi précédemment, le donneur n’est pas considéré comme un ensemble mais comme
des individus ayant chacun ses caractéristiques.
De par nature, le donneur est plus optimiste que l’ensemble de la population Française. Malgré
le contexte politique, les Français se remettent en question et se considère plus heureux ou du
moins plus chanceux. Chez les donneurs, ce sentiment est déjà présent et n’a pas évolué.
Par contre, la notion d’engagement est apparue chez les donneurs qui en principe sont plus
engagés que le reste de la population.
Les donneurs peuvent être distinguer en 2 groupes car certes ils donnent mais chacun d’entre eux
ont des raisons de donner ou non leur sang :
Dans un second temps, l’EFS a mis en évidence 3 gros groupes parmi les donneurs :
- les individualistes perçoivent le don comme une contrainte. Le plus souvent, il s’agit de
jeunes dont le don est aléatoire et irrégulier.
En ce qui concerne l’expérience donneur, pour la majorité des donneurs l’accueil, l’hygiène sont
toujours respectées. A l’inverse, le manque d’accès au collecte (horaires, jours, heures) n’incite pas
les donneurs à venir. De plus, ils constatent encore un manque d’information sur certains points du
don de sang (durée de vie d’une poche, les maladies soignées...). Ils ne sont pas assez informés sur
le rôle de chaque membre du personnel.
Par rapport aux messages diffusés, ceux qui ont le plus d’impact sont ceux qui expliquent la durée
de vie des produits sanguins et la solidarité. Deux points très peu mis en avant durant les
campagnes de communication.
Interview avec Elodie Tahmassebi
Nous avons procédé par une interview téléphonique que j’ai retranscrite. Elodie Tahmassebi
connait bien l’EFS. Durant ses études, elle y réalisa un stage qui lui permettra d’accéder plus tard
au poste qu’elle occupe aujourd’hui.
L’objectif de cette interview était de confronté la communication à tous ce qu’il peut en ressortir en
dehors. Car un grand nombre de personnes connaissent l’EFS sous « Le don du sang ».
Pour eux, l’EFS n’est pas une organisation mais une association. Ils ne savent pas non plus où part
la poche de sang, ni comment elle arrive jusqu’au malade. On peut remarquer également qu’ils ont
tout un tas de préjugés et confondent prise de sang avec don du sang.
Dans mon interview, j’aborde les questions de communication à l’EFS. Il s’agissait de comprendre
comment leur réflexion est construite autour de leur stratégie.
Dans mon entretien avec elle, j’ai abordé les questions essentielles de communication autour :
- de la modernité de leur communication
- l’impact des attentats
- la sensibilisation
- la complexité du don de sang
Or malgré cela, nous pouvons également remarquer que de nombreux soucis de communication
reste présents :
- le manque de notoriété de l’EFS : l’organisme est aujourd’hui encore considéré comme une
association par l’ensemble de la population Française.
- Dégager de nouveaux partenariats : en effet le manque de notoriété étant un fait, l’EFS a ainsi du
mal à trouver de nouveaux lieux d’accueils pour ses collectes mobiles.
- Inciter la population à prendre part à une cause : durant notre entretien, Madame Tahmassebi
m’a confié que seulement 4% de la population donne mais que 95% de la population estime le don
de sang nécessaire. Il y a donc un problème de prise de conscience.
Ce sont trois points importants à modifier car il pourrait générer une prise de conscience de la
population et les inciter à donner plus ou à prendre plus de temps.
L’interview
1.- Présentation Elodie Tahmassebi :
Bonjour,
Je suis Elodie Tahmassebi. Je suis directrice communication et responsable marketing et relation
donneurs à l’Etablissement Français du Sang sur la région Midi-Pyrénées.
J’occupe ce poste depuis 2011.
Je suis arrivée à l’EFS durant mes études en Master durant lequel j’y ai réalisé un stage. Une fois
mes études terminées, j’ai envoyé ma candidature pour le poste de Chargée de communication.
Par la suite, j’ai eu l’occasion d’évoluer et d’arriver au poste de directrice de la communication.
Notre principal objectif est de contribuer à la réalisation des produits sanguins nécessaires aux
patients sur le territoire Français. Pour cela, la communication contribue donc :
- Au prélèvement des dons (sang, plaquettes, plasma)
- Aux actions de communication et de marketing
Il est important pour nous de faire en sorte qu’une collecte fonctionne. On va donc s’adresser à
deux cibles différentes :
- Les donneurs potentiels en les sensibilisants aux enjeux et aux missions de l’EFS
- Les personnes reconnues comme donneurs en les fidélisant
En tant que communicante, je suis heureuse de pouvoir travailler à l’EFS. Les journées ne se
ressemblent pas. C’est un poste qui nécessite de l’adaptation. On apprend aussi énormément
notamment sur des connaissances médicales. Puis nous participons à une cause humaine donc
c’est gratifiant de pouvoir prendre part à cela.
3.- L’EFS étant une cause humaine, est-ce que l’EFS prend justement suffisamment en
compte l’humain à travers sa communication ?
Le Don du sang est un acte qui permet de sauver des vies donc je pense que oui. Dans nos
dernières études (faites sur l’ensemble du territoire Français), 98% de la population reconnait que
le don de sang est un acte indispensable. Malgré cela, il est vrai que seulement 4% d’entre eux
passent à l’acte.
On vit dans un monde où nous sommes tous dans l’enfermement de notre quotidien et de notre
vie personnelle (travail, vie personnelle, enfants, famille…). Pour donner son sang, cela nécessite
de prendre sur son temps, et souvent de se déplacer donc cela demande un effort d’implication.
Ce qui est aussi paradoxal, c’est le fait que nombreux de donneurs nous disent qu’ils manquent
d’informations sur le nombre de besoins en produits sanguins, sur l’utilité des différents dons etc…
Or lorsqu’on leur propose de s’abonner à notre newsletter, ils refusent.
5.- Comment justifiez-vous la vague de solidarité via le don du sang durant les attentats du
Bataclan ?
La France a été touchée très violemment par les attentats. La population s’est sentie
impuissante face à ces attaques. Envoyant le nombre de victimes, de blessés, la population a
réagi. Le don du sang a été le seul moyen pour ces donneurs de pouvoir aider le pays, de
pouvoir faire face. Je pense qu’à partir du moment où la population a mis des visages et des
images sur ce qu’il se passait, les besoins qu’il pourrait y avoir, elle a décidé d’agir via ce moyen.
C’est pourquoi, nous sommes en train d’essayer de s’adapter aux outils modernes afin d’être
toujours plus proches de nos donneurs et ainsi de faire en sorte de comprendre leur
fonctionnement.
6.- Quels sont les nouveaux moyens mis en place par l’EFS pour fidéliser les nouveaux
donneurs et sensibiliser les donneurs potentiels ?
Actuellement le siège national est autour de la réflexion d’un site internet à destination des
donneurs. Il permettrait de donneur de se connecter directement sur cette plateforme et de
prendre rendez-vous pour un don de sang.
Nous travaillons également sur une nouvelle campagne qui a été utilisée dans de nombreux
pays comme l’Angleterre. Sur cette campagne, l’objectif sera de faire disparaître les lettres : A B
O d’affiches de partenaires (ex : mairie, entreprises…). Et ainsi faire parler du don de sang.
L’objectif de cette campagne est de moderniser la communication de l’EFS.
Toujours la même démarche, nous venons d’ouvrir notre propre compte Instagram, alors que de
nombreux groupes l’ont déjà ouvert depuis quelques années maintenant.
7.- D’après vous, quels seraient les points à améliorer et à l’inverse les points positifs de la
communication de l’EFS ?
Pour commencer par les points positifs, je dirais que c’est surtout la maîtrise de l’information.
C’est-à-dire que nous nous efforçons à transmettre des informations fiables et au bon moment. Il
faut que le nombre de produits sanguins puissent être obtenu en fonction de l’information, de la
rapidité, du ton, et de la diffusion de celle-ci. Il ne faut pas que nous ayons trop ou pas assez de
produits sanguins mais simplement la quantité nécessaire aux besoins.
Concernant les points à améliorer, je dirais en tout premier lieu la notoriété. Beaucoup de
personnes en France pensent que l’EFS est une association. Ce qu’elle n’est absolument pas.
D’autres connaissent « Le don de sang » mais pas l’Etablissement Français du Sang.
Cette notoriété est à travailler sur l’ensemble de la population Française mais aussi auprès des
collectivités locales car l’EFS a besoin de salles d’accueil pour les collectes.
C’est pourquoi la recherche de nouveaux partenaires est autre élément qui doit être amélioré.
Pour finir, il est devenu indispensable pour l’Etablissement Français du Sang de développer les
outils de proximité pour la relation avec nos donneurs.
Les axes à améliorer
• L’humain :
Établissement Français du Sang s’investit énormément dans leur cause. Le service communication
fait son maximum pour assurer la nécessité des produits mais aussi son flux.
L’humain est même leur plus grande priorité ! Cela nécessite pour eux une maîtrise quasi-totale de
l’information qui est diffusée.
Or, il garde une communication très institutionnelle qui passe par des chiffres : le nombre de
donneurs, le nombre de besoin en produit sanguin, le nombre de personnes soignées, les
maladies soignées...
Certe la grande majorité de la communication est tournée vers l’humain car il s’agit d’une cause
humaine mais ne met pas en valeur l’humain, elle met en évidence des chiffres. Sauf que les
chiffres ne parlent pas assez à la population notamment lorsqu’ils sont importants, on a dû mal à
se rendre compte de ce que cela représente.
La communication de cet organisme est très normalisée. Les sujets ne varient pas, la façon de
les amener restent inchanger depuis de nombreuses années. Leur communication passe par des
appels au don de sang à la radio ou à la TV. On entend peu ou très peu parler de qui sont
justement ces donneurs et ces receveurs. Il existe également des personnes qui étaient donneurs
mais qu’à une époque de leur envie ont dû être transfusés, cette partie est également manquante
dans leur communication.
On sent que leur communication est centralisée autour de l’appel au don. C’est à dire, tout ce
qui va toucher au collecte mobile : affiches + flyers (dates, heures, lieux), totems. Les messages
radios et TV sont réservés aux périodes où les réserves de sang sont en baisses.
Pour faire en sorte que les personnes viennent donner il faut leur procurer des émotions, cela
passe par les explications du pourquoi le don de sang ?
Or malgré qu’il s’agisse d’une cause humaine. On ne voit justement pas qui sont ces malades ?
quel est leur parcours de vie et pourquoi ont-ils besoin de sang aujourd’hui ?
Durant les attentats de 2015 et notamment celui du Bataclan, les donneurs se sont rendus
spontanément donner, aucunes annonces n’avaient été effectuées par l’EFS. Cela s’explique par
l’aspect militant de l’acte, d’aller aider avec ses propres moyens mais surtout parce que la
population a vu les visages des victimes, leurs familles, les images des attaques ce qui a marqué
leur esprit. Cela donc générer une envie de prendre part d’aider chez ces personnes-là.
Sur les chaînes d’information, on a pu voir lorsque les forces de l’ordre essayées de secourir les
personnes qui étaient dans le bataclan. On a vu les personnes qui accueillaient les rescapés chez
eux. Cela a provoqué une sensation d’impuissance, le seul moyen d’action que tout le monde avait
été de donner son sang.
Or récemment, durant la dernière table ronde « Les Rencontres des Cadres », Monsieur Philippe
Moucherat, directeur de la communication à l’EFS, a évoqué l’idée de créer « une véritable straté-
gie de marque ». Selon lui, il faut créer un impact fort dans l’imaginaire du donneur, une cohérence
dans un univers avec une nouvelle identité de marque. Il évoque également que toutes les
émotions positives ressenties par le donneur ne sont pas assez mises en avant et qu’elles
mériteraient d’être mises en lumière.
• L’expérience donneur :
En tout premier lieu, le donneur va se rendre en site fixe ou en collecte. Pour les deux, il n’est
pas obligé de prendre rendez-vous. Il s’organise, il peut éventuellement planifier son don de
sang. En principe, les personnes qui vont prendre rendez-vous, sont des donneurs réguliers, qui
connaissent déjà le don de sang.
Une fois arrivé au point de collecte, le donneur va lire les contres indications et remplir un
questionnaire qu’il transmettra une fois terminé au médecin présent sur lieu.
Par la suite, le donneur va passer au prélèvement. Cet acte est encadré par un ou une infirmière.
Le prélèvement dure en moyenne 10 minutes pour une personne. Lorsque celui-ci est terminé,
l’infirmière lui explique les quelques éléments à respecter pendant quelques heures et ensuite le
laisse aller à la collation. En effet, comme il vient de donner son sang, il a besoin de boire
énormément d’eau pour favoriser le renouvellement du sang. Des aliments sucrés et salés lui sont
proposés pour qu’il puisse reprendre des forces.
Régulièrement, les différents responsables à l’EFS se retrouvent ensemble sur pour discuter des
diverses questions. Durant cette table ronde, en mars, les dirigeants ont discuté de la
communication à l’EFS. Ils se sont aperçus que les donneurs les plus fidèles aujourd’hui étaient
ceux qui approchaient de la limite d’âge. Ce qui représente 10% des donneurs réguliers soit
170 000 personnes. Pour remplacer ces donneurs, cela oblige à communiquer plus à destination
des jeunes. Cela veut dire revoir leur mode de communication. Les donneurs sortants n’avaient pas
besoin de communication particulière car ils avaient déjà été sensibilisé au part avant par la dureté
de la guerre et tous ce que cela comprend. Il devient donc impératif pour eux de renouveler la
communication de l’EFS notamment en la modernisant. Cela veut également dire, revoir
« L’expérience donneur ».
Renouvelle l’expérience donneur, cela veut donc prendre un compte une nouvelle stratégie de
communication digitale en prenant en compte les réseaux sociaux, revoir le site internet, prendre
aussi en compte l’utilisation des smartphones...
Souvent, les donneurs se plaignent que l’attente soit importante entre le moment où il a terminé
de remplir son questionnaire et le moment où il va être reçu par le médecin.
Cette attente peut s’expliquer par le fait qu’il passe le temps nécessaire avec chacun des
donneurs. La collecte se déroule sous sa responsabilité. Il ne faut donc pas qu’un accident puisse
arriver parce qu’il n’aurait pas détecté une anomalie. De plus toutes les informations qui sont
transmises au médecin, sont soumises au secret médical.
Il faut donc trouver une solution également pour résoudre ce problème car cela ira à l’encontre du
fait que l’EFS souhaite développer une image positive de l’EFS dans l’imaginaire des donneurs et
de la population ainsi que de transmettre des émotions positives à ces mêmes personnes.
Chapitre 3
Proposition de solutions
I- RAPPEL DE LA PROBLÉMATIQUE
Pour répondre à cette problématique, j’ai construi une nouvelle stratégie de communication pour
l’EFS qui sera principalement tournée vers le digital. Il sera présent dans chacun des 2 axes
présentés ci-dessous.
Cet axe a pour objectif de répondre aux problèmes énoncés dans les différentes parties de ce
document. Notamment sur le fait que la population Française, ne comprend pas à quoi sert le
don du sang concrètement (maladies soignées...). La seconde phase sera de générer chez eux de
l’émotion pour créer une sensibilisation et une véritable prise de conscience.
L’expérience donneur va elle aussi être revisité. Je vais tenter de résoudre le problème des
attentes durant les collectes. Mais aussi d’y intégrer une connotation festive lors du passage à
l’EFS. Le digital sera présent y compris sur les lieux des collectes.
Un point important sera d’aussi pour attirer l’attention des passants et inciter aux dons en utilisant
la présence de la collecte par elle-même.
II - STRATEGIE DE COMMUNICATION
1. Diagnostic :
Dans ma seconde partie, j’ai pu présenter l’EFS. Je ne réaliserais donc pas d’analyse car tous les
éléments se trouve dans cette même partie. Suite à cela, on peut donc comprendre que l’EFS est
aujourd’hui un organisme qui est mal connu de la population car il est présent sous le
« Don du sang ». Il n’est pas connu comme Etablissement Français du Sang. A l’inverse, la
population est consciente qu’il est nécessaire d’aller son sang (95%) or seulement 4% d’entre elle
ira donner. Il existe de nombreux freins qui décourage les personnes à donner (piqures, préjugés,
manque de disponibilités, problèmes de santé...). Il est donc primordiale d’arriver à débloquer ces
freins.
De plus, il est aussi à noter que les donneurs les plus réguliers se situent dans la tranche des 60 -
70 ans, 70 ans étant la limite d’âge pour pouvoir donner sang (10% des donneurs).
La communication doit se moderniser afin de conquérir la cible des jeunes pour contrer les
départs des aînés. On peut remarquer que le digital est très peu présent dans la communication
de l’EFS, il est un aujourd’hui l’un des moyens de communication privilégié des jeunes.
2. Objectifs :
3. Cibles :
Comment nous
Pourquoi est-elle Comment la cible
COEUR DE CIBLE voudrions que la
impliquée ? perçoit l’EFS ?
cible voit l’EFS ?
Les jeunes dans la Nous pouvons L’appellation EFS est L’idéal serait que les
tranche d’âge des donner notre sang à méconnue des jeunes. jeunes perçoivent le
23 - 35 ans : ils sont partir de l’âge de 18 Ils ne connaissent que don du sang comme
proactifs dans leur vie, ans. La sensibilité vers le nom « don du sang » un acte indispensable.
travaillent en les causes humaines Ils sont conscients Qu’il soit pour eux un
alternance ou sont commence à qu’il s’agit d’une cause devoir. Qu’il représente
encore dans le milieu apparaître quelques importante mais ne se pour eux, le moyen
scolaire. années plus tard. La sentent pas concer- d’être solidaire et utile
catégorie des 60 -70 nés. Le plus souvent ils à leur pays, d’être en
ans arrivant au terme attendent d’être soi-proactif. Qu’ils
de la possibilité au don solliciter pour venir prennent conscience
doit être remplacée. donner leur sang. qu’en utilisant le don
du sang qu’ils peuvent
sauver des vies autant
que les médecins.
Comment nous
Pourquoi est-elle Comment la cible
CIBLE PRINCIPALE voudrions que la
impliquée ? perçoit l’EFS ?
cible voit l’EFS ?
Ils connaissent le don
Il faudrait que la cible
du sang mais ont des
voie l’EFS comme un
Ils correspondent aux aprioris sur celui-ci.
moyen de sauver des
âges durant lesquels Ils sont mal informés
vies. Pour cela, la cible
Les adultes en âge et une personne peut sur les conditions de
aurait pris conscience
en condition physique donner son sang. don, les besoins en
du rôle primordiale de
pour donner son sang, Toutes les âges sont sang et à qui profite
l’EFS pour la santé de
à savoir les 20 - 70 ans. importants car chaque le don de sang. Ils
la population. Elle se
Ils sont aptes à don compte. Il n’y a pensent que l’EFS est
serait informé sur les
donner leur sang et pas de différences une association. La
maladies soignées par
connaissent le don du entre un don prove- cible ne perçoit pas les
le don du sang ainsi
sang. nant d’une personne enjeux de l’EFS. pour
que l’apport néces-
de 20 ans ou d’une il s’agit d’une associa-
saire pour soigner
autre de 60 ans. tion comme une autre
une personne atteinte
à laquelle il faudrait
d’une maladie grave.
participer.
Comment nous
CIBLES Pourquoi sont-elles Comment les cibles
voudrions que les
SECONDAIRES impliquées ? perçoivent l’EFS ?
cibles voient l’EFS ?
• Les 45 - 70 ans : Ils peuvent être un Ils connaissent le don Il faudrait que la cible
ils correspondent moyen de du sang mais ont des voie l’EFS comme un
à une cible déjà sensibilisation auprès aprioris sur celui-ci. moyen de sauver des
avertie sur le don de leurs enfants. Ils sont mal informés vies. Pour cela, la cible
du sang. C’est Ils vont diffuser sur les conditions de aurait pris conscience
un âge auquel, l’information dans la don, les besoins en du rôle primordiale de
ils sont souvent zone concernée. sang et à qui profite l’EFS pour la santé de
habitués à don- Ils peuvent influencer le don de sang. Ils la population. Elle se
ner. leur public et les pensent que l’EFS est serait informé sur les
• La presse et les sensibiliser. une association. La maladies soignées par
médias locaux cible ne perçoit pas les le don du sang ainsi
• Les influenceurs enjeux de l’EFS. pour que l’apport néces-
il s’agit d’une associa- saire pour soigner
tion comme une autre une personne atteinte
à laquelle il faudrait d’une maladie grave.
participer.
4. Persona :
5. Positionnement :
L’EFS est aujourd’hui le seul organisme à pouvoir exercer ce rôle. C’est à dire qu’il est l’unique
organisme autorisé par l’État à prélever, analyser et redistribuer des produits sanguins sur le
territoire Français.
Ce positionnement signifie que l’EFS est celui qui permet aux malades et accidentés d’obtenir la
chance de pouvoir être transfuser et donc de guérir, voir de garder la vie.
6. Stratégie de création :
L’émotion est au cœur de cette campagne. Il s’agit de montrer à l’ensemble de la population que
le don du sang est bien plus qu’une poche prélevée dans un camion.
L’objectif est que le donneur potentiel entende les parcours de vie des personnes ayant eu recours
au don du sang. Afin de toucher les personnes, la campagne va être tournée vers des enfants qui
ont été touchés par des leucémies et qui ont guéri grâce aux perfusions de sang.
Il y sera aussi montré des personnes ayant déjà données leur sang mais qui un jour se sont
retrouvées du côté des receveurs...
Les personnes présentées seront des habitants de la région pour être au plus près des habitudes
et des mentalités.
L’EFS de par ses collectes de sang récoltent les produits sanguins qui transmet ensuite aux
hôpitaux. Sans l’EFS, les hôpitaux n’auraient aucun moyen de procéder à une collecte de sang.
Le parcours d’une poche de sang débute lorsqu’elle est récoltée en site fixe ou en camion. Une
fois les analyses faites, les poches se sont recomposées par composants. Elles sont ensuite
transmises aux hôpitaux. L’EFS est donc le premier maillon de la chaîne.
• Digital :
L’EFS dispose d’un compte Facebook depuis 2010. Ils viennent juste de créer leur compte
Instagram. Les comptes s’appellent « EFS officiel », or, cette appellation n’est pas vraiment idéale
car l’ensemble de la population ne connaît pas l’EFS.
TYPES DE CONTENU PUBLIÉS TYPE DE CONTENU MANQUANT
- Vidéos autour des receveurs via YouTube
- Vidéos autour des métiers à l’EFS (YouTube)
- Vidéos d’événements (YouTube)
- Interview vidéo des donneurs (YouTube)
- Interview vidéo de receveur (YouTube)
- Renvoie vers le compte Instagram
- Photos événements - La vie à l’EFS
- Partage d’informations liés à des collectes - Histoires insolites sur le médical
- Partage des événements à venir - Partage de posts autour du médical
- Partage articles de presse (évolution médicale, initiatives d’autres pays...)
- Tentative de challenge - L’EFS à l’étranger
- Utilisation de GIF pour animer des posts - Vidéo humoristiques (danses hôpital)
- Rebondissement sur actualité (fête des - Diffusion des entreprises ou organismes qui
mères) suivent la campagne (#Missingtype)
- Quizz sur le don du sang - Concours photos originales donneur
- Diffusion de visuels types du don du sang - Concours vidéo humoristiques amatrices
sur le don du sang (YouTube)
- Conseil santé (bien-être, nutrition, sport)
- Demander aux abonnés de raconter leur
histoire avec l’EFS (transfusés, donneurs,
employés...).
- Développer le storytelling
Exemple de storytelling
Maxime avait 4 ans lorsqu’on lui diagnostique une leucémie. Jusqu’à ses 9 ans, il sera
hospitalisé dans une « bulle » comme il l’appelle. Maxime est entouré de sa famille. Sa grand-
mère qui pour lui, note sur un calendrier d’une croix chaque jour réussi à vaincre la maladie. Sa
mère est présente quelques instants le soir avant qu’il s’en dorme. Le plus souvent, elle lui raconte
Peter Pan, son histoire préférée. Son père est lui aussi là. Il essaye de divertir son fils en jouant aux
cartes avec lui sur son lit. Maxime s’est fait de nombreux copains dans cet hôpital : Valentin,
Mathilde, ou encore Clara et Lucas...
Il rigole bien avec eux, ils discutent. Souvent Mathilde lui dit que lorsqu’elle sera guérie, elle fera
le tour du monde avec sa maman. Elle, elle attend une greffe du cœur. Le plus dur pour eux, c’est
lorsque leurs parents s’en vont. Ils se retrouvent seuls dans leur lit et se demandent quand est-ce
qu’ils pourront être un enfant comme les autres pouvoir courir, sauter. Bref être un enfant normal
quoi. La vie n’est pas toujours très drôle, faut dire que les infirmières et les médecins sont gentils
avec lui mais il aimerait ne plus jamais les revoir.
Les semaines passent et les perfusions aussi. Maintenant Maxime y est habitué. Au contraire, il est
même content de voir sa poche de sang arriver. Il sait que ça va aller mieux pour lui. Il est très
fatigué quand il n’a pas de perfusions. Puis un jour, vient la dernière croix sur le calendrier de sa
grand-mère. Maxime est enfin guéri !
En France c’est 1 million d’enfants qui sont dans le même cas que Maxime ! Aidons les en donnant
notre sang et nos plaquettes !
On peut également remarquer que l’EFS communique régulièrement et suit un planning de
publications. Or les jours, où les posts sont prévus. Il y en a 2 par jours ce qui est beaucoup trop.
Il est aussi notable que pour un site officiel, le nombre d’abonné est relativement bas : 162 643
personnes). Cependant, la page est en accord avec la charte graphique de l’établissement. Elle est
aussi cohérente dans ce qu’elle partage.
Je conseillerais donc à l’EFS de passer à un rythme de publication de 3 jours par semaine, une
seule fois par jour.
Depuis seulement 2 mois, l’EFS dispose d’un compte Instagram. Pour l’instant, le compte n’a pas
encore été beaucoup alimenté depuis sa création. 13 photos sont disponibles sur le compte. Ce
qui est plutôt encourageant pour un début. Avec Instagram, il est important de poster des photos
régulièrement, si possible tous les jours. Il ne faut pas hésiter à interpeller les abonnés et à
échanger avec eux.
Pour permettre à l’EFS de poursuivre leur lancée voici quelques idées pour animer leur compte
Instagram :
- Photos d’affiches prises dans la rue dans lesquelles l’organisme participe au #MissingType
- Photos d’animations durant la Journée Mondiale des Donneurs de Sang
- Effets boomerang lorsqu’une personne monte dans un camion pour donner son sang, en sort...
- Partage de #, pour créer du retour vers les photos
- Photos d’équipes originales : selfies, photos humoristiques...
- Concours photos originales : détournement des lieux, des équipes, des camions de l’EFS
- Retransmettre les événements nationaux importants à venir
- Publications pour souhaiter une bonne journée, de bonnes fêtes....
- Jouer avec la saisonnalité : pour l’hiver privilégié des photos dans des tonalités froides, pour l’été
plus des tonalités chaudes, pour les fêtes de noël des photos mettant en avant cette fête
(personnel avec des bonnets de noël)...
- Sondage / Avis
- Mettre des photos autour des campagnes de communication
(adapter le format de la photo à celui d’Instagram)
- Les réseaux sociaux : YouTube
Il s’agit de revoir la réalisation des vidéos. Elles sont très corporates et aucune émotion ne
ressort des vidéos. Elles mettent en avant le côté pragmatique de l’EFS.
Les vidéos déjà présentent sont principalement informatives. La chaîne compte 965 abonnés.
Il y a au minimum 1 vidéo par mois. Parfois, il y en a 4. Le rythme n’est pas très régulier.
On peut remarquer que l’essentielle des vidéos se concentre sur le don du sang donc à savoir sur
les questions pratiques de savoir ce qu’est l’EFS, ses missions, les étapes du don du sang...
Dans la partie « les témoignages », on voit effectivement des receveurs or, on ne connaît pas leur
parcours, ni pourquoi ils sont soignés. Aucune émotion est partagée dans ses vidéos.
Pour cela, je propose de revoir la réalisation des vidéos. Pour au mieux exprimer mon idée, voici un
Script et un scénario en cohérence avec la stratégie expliquée précédemment.
L’idée :
Filmer un jeune garçon, ayant été atteint d’une maladie, répondant à une interview face caméra.
Le Scénario :
Lieu Action Dialogue Sons Commentaire
- Maxime donc
tu as été, de tes
4 ans jusqu’à tes
9 ans à l’hôpital,
pour une
leucémie ?
- Si tu avais un
message à faire
passer, lequel ce
serait ?
- De ne pas
laisser tomber,
de toujours y
croire. Je sais qu’il
y a des gens qui
m’aident en
donnant leur
sang.
Le script :
La caméra démarre, le spectateur voit un petit garçon qui est assis. Il est filmé en portrait
(seulement le buste). Il est dans une pièce à l’ambiance tamisé. Il est souriant. En arrière fond, on
entend une musique douce. Au début de la vidéo, une voix off explique qui est ce petit garçon
et son parcours. Elle raconte son histoire, qu’à partir de l’âge de 4 ans, il est resté 5 ans à l’hôpital.
Maxime a été frappé par une leucémie dès son plus jeune âge. La voix pose ses questions à l’en-
fant qui lui répond. Maxime confirme qu’il a bien été jusqu’à ses 9 ans dans un hôpital pour cette
maladie. Des images vidéo viennent compléter les propos de l’enfant, on le voit dans son lit ou
encore en train de jouer avec d’autres enfants. L’animateur lui demande alors de raconter sa vie à
l’hôpital. On voit alors des images de son quotidien, en voix off vient compléter la voix de Maxime
qui explique que ce n’était pas toujours drôle que sa famille lui manquait beaucoup par moments.
Les images montrent alors l’enfant avec ses parents à l’hôpital. Il rajoute à cela que les infirmières
étaient très gentilles avec lui. On voit Maxime accompagné de deux infirmières, entrain de lui par-
ler. L’animateur lui demande alors comment il faisait à 4 ans pour gérer le fait d’être dans un hôpi-
tal. Le petit garçon lui répondit alors que lui il était content les jours où il avait sa poche de sang
parce qu’il savait qu’il n’allait plus avoir mal au moins pour quelques heures, Même si par moment
il était fatigué, il n’estimait pas que cela était grave. Il savait qu’un jour ça allait mieux. Il rajoute que
s’il avait un message à faire passer ça serait de garder espoir, de ne pas laisser tomber. Parce qu’il
sait qu’il y a des gens qui l’aident en donnant leur sang.
• Comment-peut-on donner ?
• Le don en général
• Les maladies soignées
• Les types de don et de donneurs
• Les lieux de collecte...
Aujourd’hui, le site internet permet de diffuser des informations autour du don du sang. Or il n’a rien
qui permet d’impliquer le donneur. Il serait judicieux de rajouter des rubriques comme :
• Les campagnes de communication mises en place à l’EFS
• Témoignages vidéo : receveurs, donneurs, étudiants (vidéos provenant chaînes YouTube)
• Retombées presse par régions
• Infographies sur le don du sang : nombres de poche pour soigner une personne...
Le site pourrait être améliorer en rajoutant un espace donneur. Le donneur pourrait se connecter
sur le site. Les codes, lui seraient envoyés par mail dans les jours qui suivent la validation de son
don. Sur son espace personnel, il y retrouverait :
Cela permet d’aider l’EFS de garder à jour ses fichiers mais également d’obtenir plus d’informations
sur le donneur. Ainsi en sachant ses horaires, l’EFS peut lui faire une proposition de lieux de
collectes adaptées. L’établissement peut également savoir quand est ce qu’il peut le recontacter
pour un prochain don etc.
Exemple de l’espace personnel :
• Alertes de collectes
Lorsque le donneur réserve en ligne pour son don. Il va recevoir une alerte pour lui rappeler le jour
l’heure et l’adresse de la collecte. Il peut aussi être alerte lorsqu’il peut procéder à un nouveau don
de sang que le délai est passé. Les alertes peuvent aussi regrouper les dernières actualités ou les
urgences en besoin de sang.
Elle reprend l’ensemble des points énoncés précédemment pour le site internet. Tous seront repris
pour l’application qui est une version adaptable de l’espace donneur sur le téléphone. Pour s’y
connecter, il suffit de reprendre les codes qui ont été envoyés par mail.
Dans la partie du haut, on retrouve son espace personnel et les 5 bulles : rdv, mes collectes, mes
dons, mes diplômes et vidéos.
Par exemple, lorsque l’utilisateur de l’application réserve pour un don sur son téléphone. Il peut
recevoir une alerte pour se le rappeler quelques jours avant ou le jour même du don.
Il peut éventuellement l’ajouter à son agenda du téléphone.
Les alertes peuvent être également envoyés en cas de forts besoins en produit sanguin.
Cela peut encore signifier qu’il y a un changement dans l’application : ajout d’une vidéo, mises
à jour du nombre de dons réalisés, signalement d’une collecte à proximité.
Pour qu’elle puisse être utilisée par tous, cela est nécessaire qu’elle soit disponible sur Android
et IOS.
- L’affichage
Pour rester dans la sensibilisation du donneur, nous gardons la même thématique que
précédemment à savoir d’informer la population et les donneurs que le don du sang sert
également à soigner des enfants atteint de leucémie.
Sur cette affiche, on laisse la place à l’image, très peu de texte. On retrouve le logo de l’EFS et le
QR code qui redirige vers la vidéo de l’enfant qui raconte son histoire (voir exemple de scénario et
script).
L’objectif est que le donneur potentiel prenne conscience de ce qu’il se cache derrière un don de
sang. Le regard de l’enfant transmet beaucoup d’émotions. Le spectateur de l’affiche peut imaginer
ce qu’il veut : tristesse, attente, ennuie...
On peut s’imaginer que l’enfant est triste ou bien qu’il soit en attente d’une poche. La photo laisse
sous-entendre qu’il est dans une salle d’attente, on peut se demander si ce n’est pas une salle
d’attente d’un hôpital. La photo est améliorée par un filtre de couleur sombre pour donner de la
profondeur au regard de l’enfant. Ainsi le spectateur peut détacher tous les différents éléments de
l’affiche (la photo de l’enfant, le logo, la phrase, le QR code).
Ce filtre permet de gagner en intensité émotionnelle auprès de la cible.
Cette affiche peut être déclinable avec d’autres images qu’il s’agisse d’enfants ou non. La structure
peut rester avec la même composition.
- « L’expérience donneur »
Il s’agit de casques à réalité virtuelle. Une fois mis, l’expérience commence. En fonction des
casques, deux histoires sont possibles :
1) La position du receveur
On suit le parcours de vie d’un enfant. Au début, il est heureux, joue avec les autres enfants. On
le voit sourire, faire des bêtises, aller à l’école... Puis, on le voit dans son lit, il a l’air malade. Sa
mère est avec lui mais n’est pas inquiète. Ils se rendent ensemble chez le médecin effectivement
quelque chose ne va pas. Le médecin à l’air inquiet. Ils partent donc à l’hôpital.
Quelques instants plus tard, on retrouve l’enfant dans un lit d’hôpital avec une perfusion.
À ce moment-là, un message apparait : « veux-tu l’aider ? ». C’est là que viennent des images de
l’EFS avec des personnes qui montent dans un camion pour donner leur sang.
2) L’accident
On suit le départ en vacances d’une famille. C’est l’été, la famille part en vacances à la mer. On
voit l’ensemble des membres de la famille faire leurs valises. La fille prend des magazines pour
la plage. Le fils prend sa planche. Le père prend les chaises et la mère prend de la crème solaire.
L’ensemble des affaires sont dans la voiture. Ils prennent la route. Ils chantent et sont contents.
A cet instant, un écran noir apparait. On voit des camions de pompiers qui se dirigent vers un
hôpital. On voit le père allongait sur le lit de l’hôpital perfusé. À ce moment là, un message apparait
: « veux-tu l’aider ? ». C’est là que viennent des images de l’EFS avec des personnes qui montent
dans un camion pour donner leur sang.
• En collecte
Pour éviter l’attente entre l’enregistrement et l’entrée chez le médecin en collecte mobile, l’EFS
peut mettre en place des animations
.
L’EFS pourrait également créer un magazine qui serait distribué sur les collectes, on y trouverait
des actualités, des tests de connaissance sur le don du sang, un horoscope, des mots croisés, des
sudokus...
Mon expérience personnelle m’a été très utile également dans la rédaction et la réflexion de ce
document. J’ai pu obtenir plus facilement certaines informations mais également j’ai sû quelles
propositions seraient adaptables et cohérentes avec la stratégie de l’EFS.
J’ai également remarqué l’apport de la théorie sur la pratique.
Les nombreux ouvrages, recherches et vidéos m’ont permis de voir la direction possible pour une
évolution de la communication à l’EFS.
Avec le développement des nouvelles technologies, il était important pour l’organisme de modifier
quelques aspects notamment d’un point de vue digital.
Pour toucher sa cible, il faut se rendre sur les moyens qu’elle utilise le plus à savoir internet et les
smartphones. J’ai donc essayé d’appuyer mes préconisations dans ce sens-là.
LE FIGARO. La première carte corporelle des émotions. [consulté le 08 mai 2017] http://sante.
lefigaro.fr/actualite/2014/01/06/21819-premiere-carte-corporelle-emotions
SIMON SINEK. le cercle d’or par Simon Sinek [consulté le 15 mai 2017] https://www.youtube.
com/watch?v=HtpgsqhxURk
20 MINUTES. Le don du sang a besoin d’un nouvel élan [consulté le 03 juin 2017] http://
www.20minutes.fr/france/52080-20050504-france-le-don-du-sang-a-besoin-d-un-nouvel-
elan
SLATE FR. Mon sang a-t-il sauvé quelqu’un ? [consulté le 04 juin 2017] http://www.slate.fr/sto-
ry/103003/sang-sauver-vie
LAURETTE FUGAIN. Témoignages enfants sur les Don de Vie [consulté le 02 juin 2017] https://
www.youtube.com/watch?v=1tla1lXFl9Y
LCI. Le formidable message d’espoir d’Imad (8 ans) greffé d’un rein dans Sept à Huit [consulté le
02 juin 2017] https://www.youtube.com/watch?v=d-U9MF9A48A&t=102s
ANNEXES
1 à 17
Annexe 1
LE LIEN ENTRE LA GENEROSITE DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES
L’Ecole Polytechnique de Montpellier envisage d’organiser
http://www.dondusang.net/content/medias/media1322_XwFxOaPXrxJR
prochainement une collecte de sang, en partenariat avec En France, 10 000
oGs.pdf?finalFileName=Téléchargez_laffiche_.pdf dons de sang sont
l’Etablissement Français du Sang.
Si vous souhaitez participer à ce geste solidaire, merci de vous nécessaires chaque
faire connaître auprès de XXX, qui est à votre disposition pour jour pour subvenir
toute question complémentaire. aux besoins des
Une quarantaine de volontaires est en effet requise avant de malades qui souffrent
pouvoir mettre en place ce rendez-vous solidaire et citoyen ! d’un déficit en
N maannddee qquuee 4455 m
Nootteezz qquuee ccee ggeessttee nnee ddeem miinnuutteess ddee vvoottrree tteem
mppss.. composants sanguins
Nous comptons sur vous ! suite à une maladie
ou à un accident.
Vous trouverez ci-dessous les conditions pour donner son sang.
CM
MJ
CJ
CMJ
N
Annexe 13
Annexe 14
Annexe 15
Annexe 16
Annexe 17