Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
THÈSE
Le 26 avril 2013
par
Mona Aghababaie
Titre :
_____
Directeur de recherche :
Bernard Darras
_____
JURY
RESUME EN ANGLAIS
2
Remerciements
Je remercie professeur Jan Bae tens, professure Anne Be yae rt e t pro fessur
Thierry Lan cien d’a voir accepté de faire partie du jury e t d’é valuer mon
tra vail , ils on t tou te ma re connaissance.
Mes remerciements s’adressent aussi à toutes les personnes avec qui j’ai pu
échanger sur mon objet de recherche, qui ont répondu à mes questions, et
qui, à un moment donné , on t bousculé ou con forté des idées.
Me rci à tou tes les petites mains qui ont répondu présentes pour m’aider à
atteindre le te rme du minutieux tra vail de rele ctu re. Merci à mes amis Linda,
Aud re y, Élodie , Omar, Masi, Maryam, Andréa , Ghi zlaine , Shima, Nargess et
Salma.
Me rci à mes parents, Homa et Davood, à qui je dois tout. Je n’ai pas de mots
assez forts pour les remercier de leur amour e t patien ce. La réalisation de
cette thèse n’était pas possible sans leur soutien. Un sincère remerciement à
ma grande mère Sedighe .
3
Me rci à Shi va, Iraj, Don ya , Ali pour leur soutien permanent. Je les remercie
de m’avoir apporté un soutien psychologique . Je remercie également,
Mohamad, Mehdi e t Zohreh , mes oncles Hamid, Masoud, Majid , Mahmoud et
Said pour leur aide morale e t financière .
4
Table des matières
Introduc tion__________________________________________________________ 9
I. SAVOIR SUR L’OBJET : INTR ODUC TION AU X TERMES ET AU
DOMAINE D E LA RECHERCHE_______________________________________ 22
1. La présentation du domaine de recherc he ________________________ 23
1.1. La form ation des valeurs chez les récepteurs français ________________23
1.1.1. Le monde du marketing social en repré sentation _________________________ 26
1.1.2. Question s de définitions : Évolutions et héritage des te rmes
« comportement » et « solidarité » _______________________________________________ 30
1.1.3. Impact de la publicité sociale sur le comportement des récepteurs _________ 35
1.2. Le programme pragm atique de la réception des publicités sociales et
hum anitaires ___________________________________________________________________37
1.2.1. Repré sentation du comportement et publicités sociales ___________________ 39
1.2.2. Action, croyance et la créativité de l’agir _________________________________ 42
1.2.3. La publicité sociale et se s agent s _______________________________________ 43
1.2.4. Le regard du monde sur la solidarité et l’humanitaire _____________________ 44
1.3. Comm unauté scientifique du dom aine de la publicité sociale_________47
1.4. Type d’étude : Monographie ____________________________________________49
1.4.1. Monographie des publicités de l’Unicef-France ___________________________ 50
1.4.2 Les méthodes : entre participation et observation_________________________ 51
1.4.3. Les champ s théorique s de la recherche __________________________________ 53
1.5. En savo ir un peu plus sur l’Un icef et l’im age de l’enfant ______________55
1.6. Règlem ent de l’affichage des publicités sociales, associatives et
hum anitaires en France ________________________________________________________56
1.7. Princip aux résultats de la présentation du dom aine ___________________57
2. État de la rec herche _____________________________________________ 58
2.1. Méta-analyse quantitat ive ________________________________________________59
2.1.1. Évaluation de la documentation et de l’environnement du domaine __________ 61
5
2.4.8. Pour quels publics ? _____________________________________________________ 100
2.5. Publicité sociale et com portement du récepteur _______________________ 101
2.5.1. La question de la quotidienneté, de la routine et de l’habitude _______________ 104
6
5.1. Interprétation des dém arches et des résultats de l’observation discrète
dans l’espace public _________________________________________________________ 167
5.2. Traitem ents des données acquises par l’observation discrète dans
l’espace public _______________________________________________________________ 167
5.3. Synthèse de l’observation discrète ou passive ________________________ 172
6. N otre e xpér ience de bé névolat et l’inter prétation des démarches et
des rés ultats de l’observation participante da ns l’es pace public ____ 176
6.1. Taille de l’échantillon ____________________________________________________ 176
6.2. Traitem ent des données acquises via l’expérience de bénévolat _____ 177
6.3. Synthèse de notre expérience de bénévolat____________________________ 182
7. Rec herche basée s ur les interv iews da ns l’es pace public _________ 185
7.1. Interprétation des dém arches et des résultats de l’interview dans
l’espace public _______________________________________________________________ 185
7.1.1. Les Inva riables __________________________________________________________ 186
7.2.2. Les va riables : ___________________________________________________________ 186
7.3. Le type de questions ____________________________________________________ 188
7.4. La Taille de l’éch antillon ________________________________________________ 188
7.5. Traitem ent des données acquises par les entretiens dans l’espace
public _________________________________________________________________________ 188
7.6. Synthèse de l’interview__________________________________________________ 201
8. Interpré tation des démarc hes e t des rés ultats sur les résea ux s oc iaux
____________________________________________________________________ 204
8.1. Méthode de travail _______________________________________________________ 206
8.2. Traitem ent des données acquises sur les réseaux sociaux ___________ 208
8.3. Synthèse des observations et des analyses sur les réseaux sociaux : 225
III. DEC OMPOSER/R ECOMPOSER L’OBJET : EN QUÊTE _____________ 228
9. Rec herche basée s ur une e nquête a u nivea u na tiona l_____________ 229
9.1. Présentation de l’échant illon ____________________________________________ 230
9.1.1. Les va riables et les invariables ___________________________________________ 230
9.1.2. La taille de l’échantillon __________________________________________________ 231
9.1.3. Le support de l’enquête __________________________________________________ 231
9.1.4. Les cont raintes et le s difficultés de la collecte de données __________________ 232
9.2. Résultat de la particip ation après trois m ois d’enquête : ______________ 233
9.2.1. Interprétation des démarche s et de s ré sultat s de l’enquête nationale ________ 233
9.2.2. Emplacement géographique des répondants _______________________________ 236
9.3. Traitem ent des données acquises par l’enquête nationale ____________ 237
9.4. Résultats en pourcentage des données récoltées sur la participat ion de
chaque genre et génération__________________________________________________ 239
9.5. Synthèse de l’enquête ___________________________________________________ 313
10. Synthèse globa le _______________________________________________ 316
7
10.1. Confirm ation____________________________________________________________ 323
Conc lus ion_________________________________________________________ 325
Table des tableaux __________________________________________________ 337
Table des images ___________________________________________________ 340
Table des diagrammes ______________________________________________ 341
Table des figures ___________________________________________________ 346
Index des auteurs ___________________________________________________ 347
Bibliographies ______________________________________________________ 351
Bibliographie de l’Etat de la recherche________________________________ 359
Secteur « m arketing social/publicité sociale » ________________________________ 359
Secteur « com portement »____________________________________________________ 362
Secteur « comm unication par l’im age » _______________________________________ 370
Secteur « Visual Studies » ____________________________________________________ 379
Secteur « Culture visuelle » ___________________________________________________ 390
Secteur « habitude » __________________________________________________________ 393
Secteur « représentation » ____________________________________________________ 398
Secteur « action hum anitaire » ________________________________________________ 404
Annexe _______________________________________________________________ 1
Annexe A_________________________________________________________________________2
Annexe B________________________________________________________________________19
Annexe C________________________________________________________________________24
Annexe D________________________________________________________________________32
Annexe E________________________________________________________________________47
8
« La liberté du récepteur, c’e st p réci sément
d’accepter, de repen se r, de négocier le
message re çu ». D. Wolton
Introduction
9
sémiotique et systémique appliquées à l’étude de l’objet et à ses cycles de
production et de ré ception » 1. De même, nous nous sommes appuyés sur les
séminaires de Bernard Darras à propos de la sémiotique pragmatique, à
l’Université Paris 1 Pan théon So rbonne, dans lesquels il dresse des pistes
de réfle xion sur la thématique des recherches en sémiotique pragmatique e t
notamment au sujet des modélisations dynamiques de l’objet
communicationnel. De ce fait, ce tte recherche s’inscrit dans le domaine de la
sémiotique pragmatique.
Mais avan t cela , durant deu x ans, lors d’une étude préliminaire en sciences
de l’information et de la communication, nous a vons observé l’écho
médiatique de la journée in ternationale des droi ts de l’enfan t, célébrée le 20
novembre de chaque année par les di fféren tes associations et organisations
humanitaires, dans les quotidiens français. C’est à ce moment que nous
avons constaté que cette journée n’a pas eu de vraie résonance dans la
presse. L’ensemble de ces éléments nous a donné l’envie de reche rcher les
raisons de cette absence d’intérêt, au tant dans les médias qu’auprès du
public. Ces différents constats ont constitué la base de notre réfle xion dans
la réalisation de ce tte thèse.
1
Darras, B., Belkhamsa, S. (2009). Objet et communication, Paris : L’Harmattan, p. 8
10
Derrière toute publici té , qu’elle soit commerciale ou sociale, il e xiste de
nombreux processus qui, bien qu’indispensables dans la construction du
sens chez le récep teur, sont moins visibles par celui-ci. L’interpré tation d’une
publicité sociale passe par l’expérience des individus, mais actuellement il
n’existe pas d’instrument ou d’outil permettant de mesurer l’importance de ce
mécanisme lié à la réception. L’inté rêt de no tre sujet de re cherche réside ici.
Nous nous sommes interrogés sur la ré ception des publicités sociales et
humanitaires, la construction du sens de ces publicités chez les récepteurs,
ainsi que sur le rôle que ces dernières occupent dans la prise de conscience
de l’indi vidu.
Dès le début de cette re cherche , nous avons constaté qu’en France , l’accen t
des images de la publicité sociale et humanitaire est mis sur les actions en
fa veur des pa ys de l’ Afrique sub saharienne. No tre tra vail débu te par une
hypo thèse préliminaire selon laquelle, le sujet des publicités sociales et
humanitaires dans les pays dé veloppés, est souven t basé sur les problèmes
2
Mucchielli, A. (1992). Les motivations, 3e édition, 1949, Paris : PUF, p. 65
11
de pa ys en difficul tés. Ceci peut é ven tuellement représente r des con traintes
pour les récepteurs/dona teurs, car ils n’arri vent pas à voir con crè tement le
résultat e t le « fruit » de leur geste e t de leu r action .
Nous avons essayé d’étudier l’interp réta tion des récepteurs sur leurs propres
actions. Dans ce cadre , la question qui o ccupe le cœur de notre
problématique est : quel est le rôle des publicités sociales et humanitaires ?
Et comment fon ctionne l’in teraction en tre ces dernières et leurs récep teurs ?
Afin d’aborder ces interrogations, nous avons mis en place deux études
différen tes ; premièrement une étude monographique sur les publicités de
l’Unicef France via différen ts supports : « en ligne » e t « hors ligne » .
Deuxièmement une étude globalisante basée sur l’enquête sans citer le nom
d’aucune institu tion ou d’organisme non lucra ti f.
Notre intérê t étai t, tout d’abord , de savoir comment les récepteurs reçoiven t
ces publicités et comment ils construisent le sens et la signification selon
leurs propres caractères, leurs propres perceptions et leurs propres envies.
Ensuite, dans la continuité de ce tra vail , nous avons souhaité mieux
connaître les modalités de la ré ception , de ce fait, nous nous sommes
interrogés sur la manière dont ces publicités sont interprétées et perçues par
la communauté des récepteurs. Ces éléments nous ont guidés vers une
analyse des relations entre l’objet, son sujet, son public et sa logique de
mise en place.
12
les publicités sociales et humanitaires peuvent moti ve r ou inhiber la
personne dans son passage à l’action , et comment les publics y réagissent.
Nous avons pris en compte trois a xes prin cipau x pour réaliser notre é tude
monographie : la production du sens et la signification pour le récep teur, la
distribution du sens et de la signification à tra vers des publicités sociales et
humanitaires et la réalisation d’action, autrement dit le passage à l’action du
récepteur.
La production du sens d’une affiche publicitaire est le fruit d’un tra vail de
collaboration entre plusieurs personnes, qui travaillent sur le traitement du
thème, du message, de l’image et des approches à employer. Il s’agit de
mettre en scène un scénario visuel et te xtuel qui contien t des significations
précises pour le récep teur. Il y a aussi plusieurs facteurs déterminants qui
interviennen t comme le lieu, le temps, les moyens financiers, la nature des
affi ches, le sujet traité et le public visé. De plus, dans le cas des affiches
sociales et humanitaires, le thème de l’affiche est souvent lié au x multiples
objectifs de l’institu tion.
13
Pour nous, la construction du sens est directement liée à la valorisation de
l’objet humanitaire et social chez le récepteu r. De plus, grâce à son rôle de
médiateur, nous pouvons dire que l’affiche publi citaire sociale e t humanitaire
agit comme le narrateu r d’une situation d’empathie.
Il ne faut pas oublier que les réalisations graphiques, comme les affiches,
sont un mélange d’éléments spatiaux et de discours, de symboles, de visuel
et de langage. Leur réception est en rapport direct a ve c la connaissance et la
cro yance des récepteurs sur le sujet représenté. Cette perspecti ve ,
culturaliste e t socio-sémiotique, e xplique que la ci rculation de sens et de
signification dans l’espace public se réalise à partir des valeurs que cette
publicité représente pour l’ensemble du public visé. Plus le sujet des
publicités représente une valeu r commune pour le public concerné , mieux le
message est reçu, apprécié et accepté au sein de ce public.
14
réalise ou non une action concrète. Pou r cela, il nous a fallu examiner la
dive rsité des comportements des ré cepteurs.
Selon nous, les attitudes les plus courantes chez les individus, en ce qui
concerne leu r comportement solidaire e t humanitaire , sont :
- Refus d’agir : les individus sont persuadés que leurs gestes en faveur des
autres, notamment les plus démunis, ne servent à rien tant que, par
exemple, la mentalité des personnes ne change pas et/ou que les États ne
prennent pas en compte la résolution de ce gen re de problème.
- Aucune décision prise : elle concerne les personnes qui restent dans la
phase de doute ou de crise selon Darras et Belkhamsa (2009 - 2010), qui ont
la volon té de parti ciper à l’amélioration de la vie de l’autre, mais ne savent
pas vraiment comment s’y prendre. Dans ce cas, les propos de ces
personnes sont argumentés par le manque de temps et d’argen t.
- Quelques petits gestes pour améliorer le niveau de vie de l’au tre : certains
individus ont compris que leurs actions de générosité, humanitaires et
carita ti ves ne demandent que peu de volon té e t d’organisation. Pour ce type
d’individu , leur engagement est occasionnel, mais les nouvelles habitudes
mènent parfois à un engagement plus important.
- Conviction pro fonde : pour ce groupe d’indi vidus, leur action est to talement
intégrée dans leurs habitudes d’actions et en tra îne un mode de vie adap té à
cela. Il s’agit des personnes qui n’hésitent pas à investir leu r temps et leur
argent pour défendre leurs con victions et leur manière de vi vre . Dans ce cas,
elles s’engagent dans des actions de béné vola t et fon t des dons réguliers.
D’une part, pou r certains groupes, la publicité est, d’une manière générale,
une perte d’argen t et n’est pas essentielle. D‘autre part, pou r d’autres
groupes, la publicité sociale n’est pas comparable avec la publici té
15
commerciale, parce qu’elle se rapporte à notre vie sociale et elle parle de
l’intérêt général . Ce tte opinion est a ccompagnée d’une ré fle xion sur les
modalités de soutien des catégories d’individus les plus sensibles. Toute fois,
l’objet change de statut d’un groupe à l’autre , en fonction des valeurs
sociales de chaque communauté d’individus. Ces valeu rs forment
une « condui te reconnue comme idéale et estimable par un groupe »3.
Au trement di t, la valeur sociale se situe entre les cara cté ristiques
individuelles e t la cul ture de la personne.
Le point cen tral de cette re cherche est basé sur les comportements
solidaires des femmes et des hommes de différentes générations vis-à-vis
des publicités sociales. Ceci dans le but de dé finir sur quelle ca tégorie
d’individus, ces publici tés ont des effets concrets dans la réalisation de
gestes et de comportements en fa veu r d’au trui .
Les actions solidaires et humanitaires des femmes et des hommes sont les
conséquences de leurs croyances et de leurs e xpériences sur différents
sujets. En outre, le sens de leurs actions peut être valo risant ou dévalorisant.
En ce sens, les images humanitaires et sociales, sous forme d’affiches,
peuven t informer et transformer une partie des individus, alors que sur
d’autres groupes, elles n’auron t pas le moindre e ffe t.
3
Mucchielli, A. (1992). Les motivations, 3e édition, 1949, Paris : PUF, p. 65
16
D’après nos observations préliminaires, nous avons constaté des différences
entre les réa ctions, les comportements et les a tti tudes des femmes et des
hommes de différentes généra tions. Nous a vons observé que les
comportements sont concrétisés sous des formes variables : le manque
d’atten tion ou l’intérê t. D’autan t plus qu’entre chaque génération ce tte
dive rsité se multiplie.
Les croyances de l’indi vidu sont inco rporées dans ses actions. Elles sont
fi xées de manières va riables : à tra ve rs la tradition , par l’e xternalisme, par
l’auto-con vi ction , par les a priori ou enfin par le consensus4. De ce fai t,
quand nous étudions le comportement de l’indi vidu , il est essentiel de le
prendre en compte dans son cadrage socioculturel et dans son milieu
(Ue xküll, 1965).
Notre bu t est de trou ver les éléments qui moti vent et qui inhibent la
personne, au tra vers de la récep tion des messages publicitaires, dans la
réalisation d’actions solidaires. Pour cela, dans notre étude monographique,
nous avons focalisé notre attention sur les comportements des femmes et
des hommes, de plus et de moins de 40 ans, et sur leur réception des
affi ches publicitaires de l’Unicef France. Le choi x de cette tranche d’âge
n’est pas un hasard, en effe t, é tant donné que le sujet des publicités sociales
et humanitaires touche e t représente la vie des enfants en difficultés, nous
avons essayé de connaître les avis des personnes avant et après l’arri vée de
leur premier enfant. Ce principe est conservé dans toutes les étapes de notre
recherche .
Dans une recherche scientifique, les variations du conte xte représenten t les
différen tes possibilités de modes coexistants. Pou r les pragmaticiens,
davan tage que pour les chercheurs des autres domaines, les variations ne
sont pas seulement dans les objets de recherche , mais aussi dans les
conte xtes. Chaque con te xte a des impacts sur la manière de traiter les
4
Ce point a été traité par Bernard Darras, lors de son séminaire à l’Université Paris 1 en date du
01/12/2010
17
informations. Dans notre cas, nous a vons sélectionné la réception des
affi ches publicitaires de l’Unicef France dans un espace public réel, comme
les boutiques de vente solidaires, les stands de cette organisation dans
différen ts endroits et no tamment les centres commerciaux. De même, dans
l’espace public en ligne, sur les réseaux sociaux, à l’aide de la page officielle
de cet organisme humanitaire e t de ses campagnes de sensibilisation.
La diversité de ces conte xtes doit être prise en compte dans la mise en place
de la méthode de travail . Nos choix se sont basés sur la faisabilité et les
exigences de la recherche. De l’observation discrè te e t participan te, à
l’expérimenta tion dans les actions de béné vola t, jusqu’aux interviews des
récepteurs, nous a vons tou t e xaminé dans les deux conte xtes ci tés. Car, il
faut sa voir « abandonner la stricte position inducti ve pou r la combiner ave c
des déductions mises à l’épreu ve du terrain » 5.
Enfin, pour donner plus de fiabilité à notre re cherche , nous a vons enquêté
sur les Français et sur leurs comportements solidaires d’une manière
générale. Ainsi, la dimension des niveau x d’anal yse (micro-, méso-, macro-)
nous a permis de préciser notre pensée-reliance où « "relié " est passif,
"reliant" est participan t, "reliance" est acti vant » 6. Choisir un type de
récepteur ou un niveau d’action parti culière aurait été un non-sens pour notre
recherche , puisque c’est la diversité culturelle , sociale, con te xtuelle e t
professionnelle qui impacte le comportement et l’action d’une personne.
Nous avons défini trois parties suivan t les trois piliers anal ytiques de notre
recherche : le « sa voir sur l’objet » (connaissances), le « faire /être ave c
d’objet » (pra tique la récep tion) et le « décomposer/recomposer l’objet »
(analyse e t enquête).
5
Kaufmann, J.C. (2007). L'entretien compréhensif, Paris : Armand Colin, p. 91
6
Le Moigne J.L. (2008). « Intelligence de la complexité de l’accompagnement : “relier, toujours
relier” » pp. 31-41, in : Actes du colloque Favoriser l’accès de tous à tout : quels possibles pour
les SESSAD ?, 8 èmes journées nationales de formation 27 et 28 novembre 2008, Aix-les-Bains,
p. 37
18
Notre première partie est consti tuée de trois chapitres, le premier concerne
la « présenta tion du domaine de recherche » e t p résente notre obje t
d’étude : la publici té sociale, en émettan t une b rè ve comparaison entre les
publicités sociales et commerciales. À la fin de ce chapi tre , le lecteu r
découvre nos postures épistémologiques et théoriques, nos méthodes, ainsi
que la particulari té de notre objet de reche rche : celle d’être en tension entre
de multiples approches. Le second chapitre est celui de « l’é ta t de la
recherche », qui présente les métas analyse qualitati ve et quanti tati ve en lien
ave c notre domaine de recherche. Et no tamment, un compendium des
études antérieures sur la diversité de la publicité (sociale et commerciale) en
tant qu’obje t de persuasion, d’action , de suggestion, de proje cti f, matériel ou
encore cultu rel, in tégrée dans l’espace public. Ces étapes nous ont
finalement permis de décrire notre modélisation méthodologique, ou
technique de recueil de données, qui trou ve sa cohérence au sein de la
méthode ethnographique. Enfin , le troisième chapitre développe notre
« programme de la recherche » , dans lequel notre problématique, nos
questions de recherche e t nos h ypo thèses sont présentées.
La seconde partie que nous avons inti tulé « Faire /être a vec d’obje t : mise en
œu vre de la reche rche , é tude monographique » se rapporte à « Le
faire/l’ê tre a vec les objets » . Ce tte pa rtie po rte sur la mise en œu vre de la
recherche e t conce rne particulièrement les anal yses des publicités et des
actions de l’Unicef France , à l’occasion de la journée interna tionale des
droits de l’enfant célébrée le 20 no vembre de chaque année. Ce tte partie est
constituée de cinq chapitres. Le quatrième chapitre de ce tte thèse présente
notre posture théorique qui est basée sur le programme pragmatique de la
réception . Ce chapitre est construit sur l’idée que dans chacune des activités
d’un récepteur, l’indi vidu acti ve des cro yances gérées par des automatismes
dans sa prise de décision et dans son passage à l’action. Dans le cinquième
chapitre , les résultats e t les anal yses de nos observations discrètes sont
présentés. Dans la continuité d’une e xpérience de béné vola t, nous avons
interrogé des bénévoles, mais aussi des clients/donateurs au moment de la
réalisation de leur action solidaire. Ces informations sont présentées dans le
chapitre si x. Le septième chapitre e xamine les résultats des interviews, a ve c
19
les récepteurs des publicités sociales et humanitaires de l’Unice f France ,
devan t le stand de l’Unice f. Pour fini r ce tte pa rtie , le chapi tre hui t rapporte le
résultat des observations et du questionnement des internautes sur les
publicités sociales de l’Unicef France , sur le réseau social Faceb ook à l’aide
de la page officielle de l’organisation .
Le cas de l’Unicef France, que nous avons étudié, nous a permis d’acquérir
des connaissances et des informations qui nous ont permis d’illustrer les
comportements des Français, sur leurs propres actions/réactions, à tra vers
les publicités évoquan t les sujets de l’enfance . En effe t, ici les publicités
sociales et humanitaires, notamment les affiches, sont considérées en tan t
que dispositif de médiation. Tou t d’abord , le résultat de nos observations
discrètes a bien montré que la construction de sens et de signification est un
processus très complexe, dépendant de plusieurs facteurs, qui peu ven t
inhiber ou motive r la personne, non seulement dans la réception des
messages et des images publicitaires, mais aussi dans la réalisation
d’actions.
20
une interaction con crè te a vec les autres béné voles et les clien ts/donateurs
de l’Unicef France sur la récep tion des images, leurs actions en faveu r
d’autrui et les raisons de leur motiva tion. Cette étape nous a aidés à mieux
comprendre comment les affiches sont interprétées par les individus
(récepteu r, béné vole et clien t/dona teur).
Les observations participan tes et les entre tiens a vec les récep teurs, réalisés
au moment de la réalisation de leurs actions, consti tuen t une é tape
essentielle dans la collecte de nos données d’analyse, car cet échange , en
situation de face à face, étai t la seule occasion pour nous d’a voir une
con versation directe a vec les individus. Par e xemple, nous avons ainsi très
rapidement constaté que la transparence dans la gestion des dons est un
frein à l’action.
Ainsi, l’observa tion de la page officielle de l’Unicef France sur Faceb ook
nous a aidés à identifier des récepteurs qui sont moins actifs dans l’espace
public. Cela nous a permis d’intégrer, à notre étude , des données sur leurs
comportements, au tra vers des actions humanitaires faites « en ligne ».
Cette catégorie d’indi vidus, constitués d’inte rnautes, appartien t à une
génération moins âgée que celle que nous avons rencon trée lo rs de nos
observations pa rticipan te et discrète dans l’espace public.
21
I. SAVOIR SUR L’OBJET :
INTRODUCTION AUX TERMES ET
AU DOMAINE DE LA RECHERCHE
22
1. La présentation du domaine de recherche
La présentation du domaine nous aide à mieux conna ître l’en vironnement de
notre recherche ainsi que la signification précise des concepts majeurs que
nous utilisons au cours de cette thèse. En e ffe t, les différents sens attribués
à un te rme ou à un verbe peu vent pro voque r une certaine con fusion dans
l’interpré tation que l’on en fai t. Ainsi, anal yser les définitions sert à é vi ter les
imprécisions. En ce qui nous conce rne, cette p résentation nous a permis
d’une part, de ce rner partiellement notre problématique e t d’autre part,
d’avoir un aperçu du con te xte cul turel e t social dans lequel la publici té
sociale et humanitaire s’inscrit.
7
Rokeach, M.-J. (1968). Beliefs, attitudes and values. San Francisco : Jossey Bass, pp. 156-178
8
Schwartz, S.-H., Bilsky, W. (1987). Toward a Universal Psychological Structure of human
Values, journal of Personality and social Psychology, pp. 550-562
23
• sont classées par ordre d’importan ce rela ti ve » 9.
9
Thiery-Seror, P. (2000). Impact du marketing social sur le comportement du consommateur :
essai de conceptualisation de la consommation solidaire. (Thèse de doctorat). Université de
Bourgogne. France, p. 140
10
Les premières enquêtes sur « les sy stèmes de valeurs » en France, ont été réalisées par Jean
Stoetzel fondateur de l’Institut français d’opinion publique. Voir : Stoetzel, J. (1983). Les valeurs
du temps présent : une enquête, Paris : PUF
11
Dewey, J. (2011).La formation des valeurs, Paris : La découverte, p. 8
12
Ibid.
13
Dewey, J. (2011).op. cit., p. 9
24
14
situations problématiques, et rien de plus » . Les valeurs pour
Dewey « émergen t comme les résultats d’une appréciation /déprécia tion
directe des qualités immédiates d’une situation, d’un événement ou d’un
objet » 15. Nos appréciations et a ffi rmations telles que « j’aime bien cette
publicité » ne sont pas des jugements purs, mais elles sont une phase de
jugement de valeur e t des moyens « pour dé terminer s’il faut adopte r ou non
16
telle ou telle façon d’agi r » .
Les appréciations immédiates (le fait) e t les apprécia tions é valuati ves (le
jugement) sont les deu x faces 17 de nos valorisations. Dewe y conçoi t
clairement les valuations à travers sa Théorie de la valuation, comme des
conduites, des attitudes, des gestes et des comportements observables dans
une situation donnée. En ce sens, la valeur n’est rien qu’« une composante
de toute e xpérience immédiate : ce qui est, ou ce qui arrive nous plait ou
nous déplait » 18.
14
Dewey, J. (2011).op. cit., p. 10
15
Ibid., p. 20
16
Ibid., p. 21
17
Dewey explique bien que la différence entre les deux « est une différence d’accentuation »
(The field of value p.356)
18
Dewey, J. (2011).op. cit., p. 24
19
Selon la théorie des milieux (Umwelt) du naturaliste Jacob von Uexküll (1965, 1re éd. 1956) les
animaux et les humains agissent en fonction de leurs perceptions et de leurs interactions avec le
milieu en mettant en valeur des « porteurs de signification » et des « utilisateurs de signification ».
20
Dewey, J. (2011).op. cit., p. 27
25
Pour nous, la valeur est un titre ou une qualité a ttribuée à un objet, un sujet,
un événement, une personne ou un organisme dans une situation, qui est en
connexion et en rela tion a vec les au tres situations. Ce qui signifie que les
valeurs sont les « fai ts spatio-temporels observables » 21 autrement di t, un e
partie de nos acti vi tés au quo tidien.
Nous avons étudié la place que la publici té sociale occupe dans la vie
quotidienne de l’individu et ce qu’elle apporte dans l’éveil de sentiments
altruiste. Pou r pou voir étudier la récep tion de ce type de publicité dans une
situation concrè te, à l’aide de l’approche sémiotique pragmatique, il fau t
utiliser des méthodes expérimentales qui traitent de l’e xpérience , de
l’habitude et de la cro yance de l’indi vidu en p renant en compte sa cul ture ,
son style de vie e t son passé.
La publicité sociale est un objet qui porte des significations fortes afin de
ré véler des émotions affecti ves comme de « l’empathie » auprès du public.
Ceci au con trai re des publicités commerciales qui peu vent ré véle r une sorte
d’« égoïsme ». Dans la publicité sociale , la question de la consommation est
trai tée différemment, car la publi cité sociale ne propose pas un produit, mais
plutôt un « service » d’in térê t général . C’est pour cette raison que nous ne
parlons pas de « consommation », mais plutôt d’« action » et de
« comportement ».
Tout d’abord , nous nous sommes posé cette question : qu’est-ce qu’une
publicité sociale (sociétale, humanitaire) ?
En 1981, Jaques Boucha rd, dans son ouvrage in titulé L ’Au tre pub licité : la
pub licité sociétale , a parlé de la « publicité sociétale » ou « publici té
sociale ». Ce tte e xpression s’est finalement imposée et elle est souven t
utilisée par la communauté scienti fique. Il en a donné une dé finition qui la
caracté rise comme étant une : « fo rme de communication qui […] vise à
sensibiliser l’opinion, à informer, à éduquer, à changer des attitudes, à
21
Dewey, J. (2011).op. cit., p. 30
26
affe rmir ou à abolir des habitudes, à convaincre de la légitimité d’une
opinion »22. Il a estimé que la publici té sociale a la capa cité et le pou voir d e
changer les comportements, gestes ou actes des individus dans une société.
Il a apporté à ses analyses une approche nommée « sociétale-behavioriste »
qui s’appuie sur les tra vau x de deux types de chercheurs : les spécialistes de
la communication et les chercheurs dans les sciences du comportement
humain. Pour nous, la publici té sociale a pour bu t d’in troduire des
changements ou des actes assurés. Toutefois, la publicité sociale, ou même
commerciale n’est pas un élément isolé, car son fonctionnement est en
liaison avec un ensemble d’éléments assemblés en tant qu’« agen ts » d’un
réseau.
22
URL : http://www.er.uqam.ca/nobel/m123334/definition.htm Consulté le 12/11/2011
23
Cossette, C., et Daignault, P. (2011). La publicité sociale, définitions, particularité, usage.
Québec : Télémagpointorg, p. 20
24
Andreasen, A. (1995). Marketing social change: Changing behavior to promote health, social
development, and the environment. San Francisco : Jossey-Bass, p. 7
25
Cet institut travaille dans le domaine du marketing social depuis 1980 à Scotland à l’University
of Strathclyde
27
image - abordable (a ffordab le) ; le troisième A, po rte sur la question de la
disponibilité du message (availab le) et enfin, le dernier indique la nécessité
pour le message d’être app récié (apprecia ted).
26
Cossette, C., Daignault, P. (2011). op.cit., p. 28
27
Ibid.
28
Ibid., p. 29
28
Par ailleurs, le terme de « publici té sociale » a aussi des caractéristiques
différen tes, au trement di t, il e xiste plusieurs sous catégories parmi les
publicités sociales. La première concerne la « publicité philanth ropique » ,
« humanitaire » ou « associati ve » (Philantropic adve rtising ou Cause
advertising en anglais). Ce type de publicité soutien t une cause humaine et
sociale, mais les frais de ces campagnes de publicité sont assumés par des
entreprises commerciales. Il e xiste aussi un autre type de publici té sociale,
intitulée « publici té plaido yer ou justificati ve » (Ad vocacy adve rtising ), elle
porte sur les publicités diffusées et présentées par des organismes sociaux
qui prennent position sur des enjeu x sociau x afin de dé fendre les inté rêts e t
les avantages du groupe qui les finance. Il y a, de même, un type de publicité
sociale qui se manifeste dans les publicités électorales, qui présentent des
enjeux poli tiques et sociau x a fin d’améliorer la vie de la société . Enfin ,
la « publici té ve rte ou en vironnementale » a pour obje cti f d’assurer le bien-
être et la satisfaction collectifs de la société. Nous avons adopté dans cette
recherche le te rme de « publici té sociale » dans un sens large, car les
publicités analysées dans notre étude monographique ne sont pas limitées à
une sous forme précise.
29
Cossette, C., Daignault, P. (2011). op.cit., p. 67
29
En ce qui concerne les comportements des individus vis-à-vis des publicités
sociales, nos recherches ont révélé que dans les recherches francophones,
réalisées entre les années 2000 et 200430, quelques travau x scientifiques on t
été réalisés dans ce domaine sous la forme de thèses de doctorat ou de
mémoire de master en économie, sociologie, information et communication,
mais dans aucun de ces cas, l’approche ne s’est faite à partir des Visual
Culture Studie s.
30
Voir l’é tat de la recherche, pp. 58-112
31
L’autre terme utilisé en France pour ce type publicité est « la campagne d’intérêt général et
caritative », mais nous pensons que le concept de la publicité sociale est plus approprié à notre
cas, et il est surtout un concept plus global et multi disciplinaires.
32
Thiery-Seror, P. (2000). op. cit., p. 137
33
Centre national des ressources textuelles et lexicales, créé en 2005 par le CNRS, le CNRTL
fédère au sein d’un portail unique, un ensemble de ressources linguistiques informatisées et
d’outils de traitement de la langue. Le CNRTL intègre le recensement, la documentation
(métadonnées), la normalisation, l’archivage, l’enrichissement et la diffusion des ressources.
http://www.cnrtl.fr/
34
L’utilisation de dictionnaires en tant que dispositifs universels a ses avantages et ses
inconvénients. Ils sont pratiques pour relever les évolutions de différents termes utilisés au cours
de différentes années, mais les résultats restent limités. C’est pour cela que notre utilisation en
reste très préliminaire.
30
1- Le Dictionnaire de Trévoux (imprimé à Nancy en 1740 che z Pierre
An toine) (D1)
2- Le Dictionnaire cri tique de la langue française Jean-Françoi s Féraud
(1787-1788) (D2)
3- La 1re édi tion (1694) du Dictionnaire de l 'Académie fran çaise (D3)
4- La 4e édition (1762 ) du Dictionnaire de l'Académie française (D4)
5- La 5e édition (1798 ) du Dictionnaire de l'Académie française (D5)
6- La 6e édition (1835 ) du Dictionnaire de l'Académie française (D6)
Nous avons réalisé des tableau x ré capitula tif et représenta tif des
significations des termes « solidaire » ou « solidarité » et « comportement » .
Ce tra vail nous a aidés, non seulement à connaître l’origine de ces termes,
mais aussi les évolutions éven tuelles existan tes sur leurs significations de
leurs origines à nos jours.
35
URL: http://www.cnrtl.fr/definition/comportement. Consulté le 05/03/2012
36
Akoun, A., Ansart, P. (1999). Dictionnaire de sociologie, Paris : Le Robert Seuil, p. 98
37
Ibid.
31
par l’intera ction de facteurs tels que la personnalité, les attitudes, les
dive rses perceptions des individus ainsi que les situations dans lesquelles
ceu x-ci é voluen t » 38.
Le tableau suivant permet de visualiser les définitions données par les neuf
dictionnaires ci tés par le CNR TL à propos du te rme « comportement » .
Manière de se x x x x x x x X
comporter, de se
conduire
Manière d’agir et d’être x x x x X x
Signification Manière d’évoluer et X
de se transformer
Ensemble des X x
réactions observable
chez les individus et de
leurs réactions
physiologiques aux
conditions de leur
milieu
Tableau 1. Les significa tions du terme « comportement »
D’après nos recherches à tra vers ces dictionnaires, les significations les plus
communes et les plus répétées pour le terme comportement sont celles de la
« Manière de se comporter » et de la « Manière d’agir e t d’être ». C’est à
partir de cette signification que , nous avons basé nos recherches sur le
comportement des récep teurs de publicités sociales.
38
Dolan, S. L., Lamoureux, G. et Gosselin, E. (1996). Psychologie du travail et des organisations.
Québec : Gäetan Morin, p. 43
39
URL:
http://portail.atilf.fr/cgi-
bin/dico1look.pl?strippedhw=comportement&headword=&docyear=ALL&dicoid=ALL&articletype=
ALL. Consulté le 25 mars 2012
32
vien t de « solidarisme », qui en philosophie « désigne une doctrine qui fonde
la morale, la politique e t l 'économie sur la solidarité » 40.
Selon Yvan Amar dans Parle r au quo tidien, « le nom “solidarité” est plus
récent que l’adjecti f solidaire. D’ailleurs, il a été un temps en concurrence
ave c le terme solidité qui n’a gardé que sa signification concrè te e t c’est à la
fin du XVIIIe siècle, à l’époque ré volutionnaire , que le terme commence à
s’employer dans un con te xte d’inte rdépendance : contribution de solidarité ,
impôt de solidarité » 41.
Selon nos recherches, c’est à la fin du XIXe siècle que l’utilisation du terme
« solidarité » est de venue de plus en plus fréquente dans des domaines
différen ts, comme l’écologie ou le marketing. Pour Léon Bourgeois, qui
s’interroge sur l’utilisation de ce terme, le sens « semblait de jour en jour
plus plein, plus profond, plus entendu », il se demande si ce terme n’était
pas « l’indice de l’é volu tion de la pensée générale » 42.
Dans son article, « solidarité terri toriale », Pa trice Ra ymond43 affirme que
« la solidarité est à l’origine d’un véri table boule versement des idées, mais
aussi, et surtout des institutions. Il n’est pas trop fort d’affi rmer qu’avec la
solidarité, la société est rentrée dans une ère nouvelle » 44. Selon lui, l e
terme « solidarité a été créé au cours du XVe siècle [mais] la notion de
solidarité est centrale dans le christianisme »45.
33
lui confère une nouvelle philosophie concernant la vie en société. Ce sont
ces définitions des termes « solidarité » e t « solidaire » qui nous on t
intéressées et nous les utilisons tout au long de ce tte thèse. Ces cadres
historiques et philosophiques donnent finalement aux termes « solidarité » e t
« solidaire » un sens particulier de justice avec une accep ta tion de nature
totalement sociologique.
47
URL: http://portail.atilf.fr/cgi-bin/dico1look.pl?strippedhw=solidaire . Consulté le 15 mars 2012
34
En effet, selon les significations données par les dictionnaires anciens et
modernes du CNRTL, pour définir le « comportement solidaire » du
récepteur des publicités sociales, il fau t pa rler de la manière d’agir de la
personne sur la dépendance mutuelle entre les ê tres humains, à tra vers des
images et des publicités humanitaires et sociales. En résumé, nous pouvons
dire que les comportements solidaires ou les solidarités sont associés à une
aide donnée à des indi vidus en di ffi culté .
48
Wach, M., Hammer, B. (2003). La structure des valeurs est-elle universelle ? : genèse et
validation du modèle compréhensif de Schwartz. Éditions L’Harmattan
49
Robert-Demontrond, P. (2004). Méthodes d’observation d’expérimentation. Rennes : Éditions
Apogée, p. 172
35
sensibilité d’une personne à l’aide des réalisations visuelles ? Jusqu’à quel
point ces réalisations ont-elles le pouvoir de pousser une personne à réaliser
un geste solidaire e t humanitaire ?
De notre point de vue , il apparai t comme une évidence que les éléments
graphiques, peu vent pro voque r des effe ts sur le comportement de l’indi vidu .
Pour les mesurer, il est néanmoins nécessaire d’établir un dispositif
d’interaction a vec les autres éléments présents dans le lieu, car une image
dans un espace public50 n’est pas un objet isolé. De plus, la réaction d e
chaque individu est variable en fon ction de sa personnalité, de sa situation
socioprofessionnelle, de sa situation financiè re, etc.
Ainsi, après les premières observa tions sur le terrain de récepteurs français
(le 20 novembre des années 2008 et 2009 à l’occasion de la journée
internationale des droits de l’enfan t), un dou te s’est manifesté dans notre
réfle xion au sujet de la répéti tion de certains comportements et de certaines
réactions de la part des récepteurs de publicités sociales. Effecti vement,
nous avons constaté que par moment, les liens entre les récepteurs et la
publicité sociale sont totalement flous. Aussi, dans certains cas, la publicité
sociale présente une sorte de réaction e xprimant le reje t che z le récep teur,
qui est peut-ê tre causé par une « pollu tion visuelle » p résente dans l’espace
public contemporain , une sorte de satura tion de la part des ré cepteurs voi re
une sorte d’ignoran ce de la publicité .
Il nous apparaît comme possible que le récepteur soit victime d’un tau x de
présence trop éle vé de publici tés commerciales, ce qui perturbe
perpétuellement son rapport avec celle-ci. Au trement dit, la publicité sociale
se perd au milieu des nombreux messages publicitaires commerciaux que
nous recevons – volontairement ou pas – tous les jours. Tous ces éléments
50
Selon notre enquête, ce concept a été utilisé en 1962 par Jürgen Habermas, dans sa thèse
intitulée « L’espace public. Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société
bourgeoise » publiée en 1978. Il y vérifie « le processus au cours duquel le public constitué
d’individus faisant usage de leur raison s’approprie la sphère publique contrôlée par l’autorité et la
transforme en une sphère où la critique s’exerce contre le pouvoir de l’État ». Voir Jurgen, H.
(1978). L’espace public, traduction de Strukturwandel der Offentlichkeit. Paris : publiée chez
Payot, p. 61
36
font que nous sommes de plus en plus attachés à déterminer ce point : quels
sont l’action, la réa ction e t le comportement des récepteu rs des images
sociales dans les espaces publics ?
51
Pour Peirce « l’i rritation produite par le doute nous pousse à faire des efforts pour atteindre
l’état de croyance. Je nominerai cette série d’effort recherche » Cometti, J.-P. (2010). Qu’est-ce
que le pragmatisme ?, Paris : Editions Gallimard, p. 64
52
Dans la pensée de Descartes par exemple, l’i dée a un statut intérieur.
53
Petit, J.-C., Breton, J.-C. (1992). Seul ou avec les autres, Québec : Éditions Fides, p. 321
54
Ibid.
37
règle d’action , c'est-à-dire à une habitude » 55. Selon Murph y « l’essence de
la cro yance réside dans l’instauration d’une habitude ; e t des cro yances
différen tes sont distinguées par les différents modes d’action auxquels elles
donnent naissance »56. Ce sont ces modes d’action et de règles de conduite ,
que Peirce a appelés les « habitudes d’action » 57.
55
Ibid.
56
Meyer, M., Bouveresse, J. (1994). La philosophie anglo-saxonne, Paris : PUF, p. 397
57
Cité par Cometti, J.-P. (2010). op.cit., p. 64
58
Ibid., p. 151
59
À ce sujet, regarder les travaux de Von Uexküll (1965) sur sa théorie de la signification, selon
laquelle « Chaque milieu constitue une unité fermée sur elle-même, dont chaque partie est
déterminée par la signification qu’elle reçoit pour le sujet de ce milieu » J-V, Uexküll. (1965).
Théorie de la signification, 1 vol., et Mondes animaux et monde humain, Paris : Ed Denoël et de
Boeck, p. 25
38
L’ensemble de ces concepts, re tra vaillés par Da rras et Belkhamsa
(2009,2011) sous la forme du cycle des habitudes et du changement
d’habitudes, nous a permis d’établir une distin ction en tre les différentes
phases de passage à l’action de l’individu . Mais aussi, d’identifier comment
les différents comportements se confirment et se solidifient au moment où
l’individu se trou ve face à face a vec les publicités sociales et humanitaires
tels que les affiches publicitaires des associations humanitaires. Ces cycles
nous ont aussi donné la possibilité de comprendre les hésitations de
l’individu lors des passages à l’action par la phase de bricolage e xécu tif, ca r
« tou te e xpé rience est le résultat de l’inte raction entre un ê tre vi van t et un
aspect quelconque du monde dans lequel il vi t » . 60
60
Dewey, J. (2005). L’art comme expérience, Paris :Farrago, p. 69
61
Gay, P. Hall, S. et al. (1997). Doing cultural studies. The story of the Sony walkman. London :
Sage, p. 62
39
Publicité Sociale
(publicité de l'Unicef)
Comportement
Habitude du récepteur Identité,
et et La
Croyance créativité
Style de de l'agir
vie Culture
62
Peirce, C-S. (1907). Pragmatism, CP 5.480
63
Darras, B., Belkhamsa, S. (2010). Obje t et communication, MEI30-31, Paris : L’Harmattan, p.
150
40
doiven t trou ver des solutions afin de remotiver leur public, de leur donner
l’envie d’agir et de réagir vis-à-vis d’une cause sociale.
64
Juan, S. (1991). Sociologie des genres de vie : morphologie culturelle et dynamique des
positions sociales, Paris : PUF, p. 23
65
Ibid.
66
Cathelat, B. (1968). Publicité et société, Paris : Payot, p. 37
67
Cathelat, B. (1985). Style de vie, tom 1, Collection C.C.A, Paris : les éditions d’organisation, p.
18
68
Juan, S. (1991). op.cit., p. 25
41
atten tion. Si nous accep tons l’idée que dans notre cas, un acteur est un
acteur réseau, c’est pour souligner à quel point l’action est source
d’incerti tude.
Hans Joas, philosophe allemand, propose dans son ouvrage La créa tivi té de
l’agir 69 une vision nou velle et complète de l’action . Le con cept de « créa ti vi té
de l’agir » de Joas met en place une vision selon laquelle « dans tout agi r
humain une dimension créati ve […] n’est pas suffisamment prise en compte
dans les modèles théoriques de l’action ra tionnelle e t de l’action à visée
normative » 70.
Il ajoute également que « La raison humaine n’est pas conçue ici comme une
faculté séparée, qui dominerait les sens, mais comme un mode de relation
spécifique de l’homme avec lui-même et a vec le monde » 72. De plus, Dewe y
voi t la créa ti vi té comme une tension entre un soi et les possibilités offertes
par le monde extérieur, e t non pas comme l’expression d’un monde intérieur.
« La vision nou velle ne surgit pas du néant, elle se constitue lo rsqu’un
individu voi t – en termes de possibilités, c’est-à-dire d’imagination – les
réalités anciennes sous des rapports nou veau x, qui serven t une fin nou velle
et que cette fin nouvelle con tribue à créer » 73. Cette créa ti vi té se joue dans le
fait que dans une situation , les moyens et les fins ne sont pas donnés, ils
sont le résultat de l’action qui se déroule dans ce dialogue avec la situation
69
Hoas, J. (1999). La créativité de l’agir. Paris : Cerf. Édition originale : Die Kreativität des
Handelns. Frankfurt, Suhrkamp Verlag
70
Juan, S. (1991). op. cit., p. 14
71
Campion, P. (2003). La réalité du réel: essai sur les raisons de la littérature, Presses
universitaires de Rennes, p. 224
72
Ibid., p. 88
73
Ibid., p. 154
42
elle-même. De plus, « il n’y a pas d’action sans interactions et c’est
précisément ce qui donne à l’action une dimension sociale »74.
En ce sens, il fau t trai ter les faits sociau x comme tels. Ainsi, les dons et les
achats solidaire et humanitaire seraient des actes que la décision producti ve
de l’individu oppose à la réalité des choses. Car « Nous ne percevon s une
situation qu'en fonction de nos apti tudes e t de no s disposi tions a ctuelles à
agir. Quelle action aura effectivement lieu , c'est ce qui se décide ensui te
dans un retour réflexi f sur la sollicitation re connue dans la situation » 75. Nous
re viendrons sur ce sujet, dans la première partie de la mise en œuvre de la
recherche .
Notre tra vail qui se comprend comme une communauté potentielle d’action
est ciblée entre l’obje t cul turel e t social (publicité , image, affiche), l 'émetteu r
ou le producteur, le récepteu r ou l'usager (les spectateurs de ces affiches) et
le concepteu r (g raphiste ou agence de publicitai re). Nous a vons pris
également en considération des éléments complémentaires comme l’espace
(la rue , la station de bus ou de métro, les stands de l’Unicef, le site in terne t
des organismes non lucratif, les réseaux sociaux), le sujet (la créa tion d 'une
vie sans risque pour l’enfant, ou la pro tection des en fants), le conte xte (la
con vention interna tionale des droi ts de l’enfan t) et le temps (la journée
internationale des droits de l’enfant). Pour fai re fonctionner ce système, il
faut une collabora tion entre ces éléments afin de pouvoir atteind re les
objectifs qui sont premièrement : d'« ê tre remarqué » par le récep teur,
deuxièmement, de « toucher sa sensibilité », troisièmement de
« l’influence r » et de ce fai t, de l'amener à « agi r » e t finalement à « réagir ».
74
Cometti, J.-P. (2010). op.cit., p. 299
75
Joas, S. (1999). La créativité de l’agir, Paris : Éditions du Cerf, p. 171
43
à la société ? Au trement di t, comment une production visuelle (l ’image
préoccupée) peu t-elle a voi r un impact sur le public ? Quels sont les
comportements du public vis-à-vis de ce type de publici té sociale ? Est-il
toujours possible de toucher la sensibilité du public dans le but de changer
les comportements ou de le fai re agi r ?
Pour les concep teurs ou les producteu rs, faire agir des individus en fonction
des publicités sociales, sans leur proposer un produit (le plaisir d’acha t),
semble être difficile . Mais, c’est à eux de trou ver non seulement les éléments
de persuasion, mais aussi les éléments qui ont un poten tiel d’impact fort sur
le public afin de toucher leur sensibilité. Au trement dit, pour a voir une
campagne publicitaire effica ce, il fau t agir sur l’élément commun entre les
individus : la culture . Car nous considérons les filtres culturels comme des
moyens de communication collecti fs. Ces filtres culturels souven t in tangibles
fonctionnent dans l’appréhension des publicités sociales et participent à la
construction de sens et de significations che z le récep teur.
Nous avons constaté qu’un obje t p réfiguré , tel qu 'une affiche sociale , n’est
pas présenté uniquement pour signifier, mais aussi pour faire savoir, fai re
croire e t faire agir. D’ailleurs, nos premières enquêtes dé voilent, pa r
exemple, que la publicité sociale de l’Unicef est totalement intég rée au x
actions quotidiennes et ne nécessite plus d’attention particulière . C’est dans
ce conte xte que les concepteurs utilisent des éléments persuasifs de plus en
plus attiran ts afin de tou cher un public ciblé .
44
l’âge de l’indi vidu. Ainsi, l’indépendance financiè re e t l’âge du récep teur des
publicités sociales sont les deux facteu rs externes qui ont des impacts sur sa
réaction et son comportement final .
En conséquence, les récepteu rs fran çais considèrent leurs é ven tuels gestes
comme un acte qui signifie « à nous pour les autres » e t mentionnent que les
problèmes présentés dans ces publicités sociales sont loin de la réali té de
leur vie . Nous présentons à titre e xemple les affiches publici taires de l’Unice f
qui ont é té utilisées dans des campagnes publicitai res de pa ys comme la
France , les Éta ts-Unis et la Suisse.
76
À ce sujet, voir : Dauvin, P. (2010). La communication des ONG humanitaires, Paris :
L’Harmattan.
45
Image 3. Af fiches publicitaires de l’Unicef-US A et Unicef- Suisse
©Unicef
Par ailleurs, nous a vons consta té que dans les pa ys moins développés ou
plus démunis, pour mieu x tou cher la sensibilité des publics ciblés localement
et au ni veau na tional, les con cepteu rs ou producteurs utilisent des images
qui présentent des liens cultu rels fo rts a vec l’endroi t où elles sont u tilisées.
En e ffe t, ce type d’image représente de manière concrè te les difficul tés de la
vie de tous les jours du récepteu r. Ceci signifie, de notre poin t de vue , « à
nous pour nous ». Dans ces publicités, l’aspect na tional et local est plus
accentué que dans les exemples présentés pour les pays dé veloppés. Nous
avons sélectionné à ti tre e xemple des affiches publicitai res de l’Unice f dans
des pays comme l’ Arménie et l’ Iran .
46
Image 5. Les affich es de l’Unicef-Iran
©Unicef
77
Les travaux tels : M. Fliser (1994), J-N. Kapfere (1978), G. Lipovetsky (1987), J.-V. Pétrof
(1993) ou R. Ladwein (2003)
78
Professeur adjoint de communication à l’Université Laval, Québec
47
approche sémiologique utilisée comme outil de contrôle de la qualité des
messages visuels 79.
Ainsi, dans un tout autre uni vers, nous avons décou ve rt les recherches de
Karim Gallopel 81, en 2000, fai tes en collaboration a vec l’INSER M82, sur le s
problématiques liées aux rôles du marketing social et de la publicité sociale
sur le comportement tabagique des jeunes Français. Il p ropose dans son
étude d’utiliser la méthode du marketing social afin de changer ces
comportements. De même, en sciences de la gestion et de l’économie non
marchande, Antoine Va ccaro 83 tra vaille sur la problématique liée à la
communication solidaire au niveau des associations humanitaires. De la
sorte, un nombre important de tra vau x on t été réalisés sur la question de
l’impact de la publici té sociale sur le comportement du publi c. Nous avons
constaté qu’au ni veau des recherches inte rnes de différen tes associations et
ONG, il n’ y a pas de recherches consacrées à ce type de cas. Aussi, il ne
faut pas oublier que les ON G ou les associations non lucrati ves ont des
préoccupations plus importantes et que la question de la publicité n’est pas
leur priori té .
79
URL :
http://www.com.ulaval.ca/no-cache/departement/personnel/detail/retour-dic/85/nom/claude-
cossette/. Consulté le 15/05/2012
80
Professeur de communication à l’Université Laval, Québec
81
Maitre de conférences à IAE de Rennes, Centre rennais d’études et de recherche en économie
et gestion.
82
Institut national de la santé et de la recherche médicale.
83
Président du Cerphi (Centre d'é tude et de recherche sur la philanthropie)
48
Le point le plus important, des recherches ici citées, est que les chercheurs
choisissent des méthodes expérimentales en sélectionnant différents
instruments de mesure tels que des entretiens, des questionnaires (attitudes,
opinions, comportements), des réponses cognitives spontanées, des
réponses appréciati ves continues (réactions émotionnelles) et des réactions
psychoph ysiologiques du public ciblé.
84
De Foville, M. (1909). La méthode monographique et ses variantes, Paris : imprimerie de
Chaix, pp. 1-8
85
Ibid., p. 2
86
Copans, J. (1966). « La monographie en question », L'Homme, tome 6 n° 3. pp. 120-124
49
87
précèdent e t la jou xten t » . Dans notre tra vail, nous a vons adopté cette
dernière approche plus proche du domaine des sciences sociales, pour
l’analyser dans une situation telle que celle de la JID E, ses publicités et le
comportement solidaire de ses récepteurs. Nous avons donc observé non
seulement le rôle de la publicité sociale et humanitaire dans la sensibilisation
de l’individu , mais aussi l’ensemble des mécanismes d’interaction qui
l’entourent.
50
la situation e t du phénomène étudié e t, parallèlement, de visualiser les
détails propres à une situation. Car, dans notre cas, elle donne non
seulement l’occasion d’étudier les différentes face ttes et aspects des
publicités sociales analysées, mais aussi leurs interactions et leurs
conte xtes. Ce type d’étude est défini en fonction de cri tères descriptifs de
ressources (observation , enquête , entre tien) qui permettent de teni r compte
de la relation et des actions entre les parties (conception, produ ction e t
réception) tou t en permettan t de voi r les spécificités des cas étudiés, de la
problématique anal ysée et des h ypo thèses présentés.
En ce qui nous concerne, entre la participa tion et l’observa tion , nous avons
choisi la méthode ethnographique qui s’appuie sur deux méthodes qui sont
l’observation participan te et l’observa tion unob trusive ou discrète . Selon
nous, cette méthode offre des a vantages considérables, car dans le champ
de recherche dans lequel nous nous sommes inscrits, elle a la particulari té
de répondre à la compréhension de logiques de situations et de systèmes de
manière générale (le concep teur, le produ cteu r, le récep teur), dans une
perspecti ve d’a ction , tout en étan t nourrie par la proximité ave c les agents
(acteurs e t actan ts) propres à ce s ystème. En effe t, l’observa tion en tre dans
la construction de notre obje t de recherche , car elle est en liaison directe
ave c la production e t le re cueil des données acquises. Nous avons donc
utilisé :
Des observa tions discrètes ou passives dans l’espace public et sur les
réseaux sociau x comme Facebook ou Twi tte r.
Des observations participan tes et également des entretiens en face à
face a vec les intervenants à l’occasion de la journée internationale des
droits de l’enfan t. Dans cette partie , nous a vons poursuivi nos
observations et nos entre tiens via les réseaux sociau x. Nous avons
interrogé les internautes « fans » de la page offi cielle de l’Unicef
France .
51
Pour faire suite à ces observations, nous a vons lancé une enquête via
différen ts médias, afin de récol ter le plus d’informations possible
auprès du public fran çais.
Enfin, nous a vons réalisé des entretiens a vec des représentants
d’Unicef Fran ce.
En effe t, grâce à cette méthode , nous a vons pour objecti f d’établir des liens
étroits entre la construction de notre objet de reche rche e t notre enquê te. En
effe t, lorsqu’une enquête porte sur un caractère e thnographique, les
89
Chirade, A., Guezais, C., Marzouk, S. (2008). L’ethno-marketing. MOI 1, p. 5, [en ligne], URL :
http://christophe.benavent.free.fr/IMG/pdf/MOI_2008_Ethnomarketing.pdf. Consulté le 26
septembre 2011
90
Dunbar, G. (1991). Modern geography : an encyclopedic survey, New York: Garland, p. 12
52
données récoltées et analysées peuvent a voir des natures différen tes,
comme les données documentaires, langagières, expérimentales ou
émotionnelles. Ainsi, l’un des cri tères caractérisant la méthode
ethnographique est « le rôle du che rcheur dans la délimitation de l’objet en
lien ave c la construction de la p roblématique » 91. En re vanche , en fonctio n
de chaque cas, la mise en place de dispositifs efficaces (comme la
photographie, la vidéog raphie, e tc.) peut facili ter l’orien tation de la recherche
et p rocurer une transparence à la constru ction des résulta ts.
Cette recherche n’a pas pour voca tion de réaliser un éta t des lieu x du
domaine de la publicité sociale, mais plutôt d’analyser son impact sur les
actions et les inte ractions du public con temporain en France. D’ailleurs,
l’angle de ce travail de recherche se situe d’une part du côté de la
conception , de la production et de la diffusion des images, et d’autre part, sur
la réception et la percep tion du publi c ciblé (afin de répondre à une série de
questions : qui raconte, comment, pour qui, dans quel contexte ?). Notre
recherche s’insère donc à l’intersection des Visual Culture Studies, pa r son
aspect de décryptage cri tique de l’image, de la cultu re, de la communication
et par son aspect relationnel et informationnel, e t également par la publicité
sociale et humanitaire pour son aspect philanthropique et altruiste . Nous
avons essayé de conduire cette reche rche, car les études dans le domaine
de l’image, de l’humanitaire et du social nécessitent des mises au point
permanentes. En effet, au sein de nos sociétés contemporaines, ces thèmes
se banalisent. Ainsi, il nous a paru primordial de produire de la pensée sur
les mécanismes de représentation de l’image publicitaire sociale et
humanitaire dans un con te xte a ctualisé.
91
Raulet, N. (2003). « La méthode ethnographique appliquée aux ressources humaines », in
Allouche, J. (ed). L’encyclopédie des ressources humaines, Paris : Vuibert, p. 7
53
leurs représentations médiatiques et une étude macro-sémiotique à tra vers
le cycle d’habitude e t de changement d’habi tude présenté par Peirce e t
développé par Bernard Darras et Sara Belkhamsa en 2010 .
Deuxièmement, à tra ve rs les tra vau x d’Edgar Morin sur la pensée complexe ,
selon lesquels les individus produisent la société qui produit à son tour les
individus, ce qui leur con fère à la fois le sta tut de p roduit et de producteur.
Pour finir, la théorie de l’esprit basée sur l’empathie. À tra ve rs cette théorie
présentée par Premack e t Woodru ff et e xploi tée par Darras e t Bel khamsa,
nous avons essayé de mieux comprendre ce qui consti tue la relation en tre la
conception , la production , la récep tion et l’objet. Ce tte théorie e xplique
comment se mettre à la place de l’au tre tou t en restan t soi.
92
Les notions utilisées pour ces éléments sont : acteur et actant. La notion de l’a ctant se définit
par sa faculté à agir, à avoir un poids, une intensité dans le déroulement de l'action et l’acteur est
celui qui détermine ce qui est actant.
54
Théorie de Visual Studies
l'acteurs Sémiotique
réseaux Pragmatique
Théorie de
la
Pensée réception Théorie
complexe de
l'esprit
55
Depuis 1993, un enfant en risque signifie pour l’OD AS (Observatoi re
Décentralisée de l’Action sociale) : « celui qui connaît des conditions
d’existence qui risquent de mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa
moralité, son éducation , ou son entre tien » 93. En 2006, l’ OD AS souligne
également que sur 79 000 cas signalés, le facteur le plus fréquemment cité
(53 %) est celui des « ca rences éducati ves des parents », sui vis des conflits
de couples et des séparations (33 %). Cela signifie qu’une situa tion familiale
non fa vorable est considérée comme risquée pour les enfants. Étan t donné
que les enfants sont incapables de se protéger seuls, des organisations, des
fondations et des associations locales, nationales et interna tionales qui
tra vaillen t sur la protection des enfants s’organisent pour les protéger dans
différen ts pays du monde. Un des acteurs principaux en est l’Unicef, ave c
pour mission de défendre les droits des enfants et d’aider à répondre à leurs
besoins essentiels. À cette fin , l’Unicef s’appuie sur les dispositions et les
principes de « la Convention internationale des droits de l’enfant » . De plus,
symboliquement, l’Unicef a suggéré que quelques jours de l’année soient en
fa veur des enfan ts. Une de ces journées est : « la journée in terna tionale des
droits de l’enfan t » . No tre recherche se construi t autou r de la journée
internationale des droi ts de l’enfant, des réalisations graphiques à propos de
cette journée e t de leurs impacts sur no tre société contemporaine.
93
URL : http://www.allo119.gouv.fr/protection/cquoi-questce.html Consulté sur le 10/07/2011
94
Article L 581-19 du Code de l’environnement ; articles 1 et 2 du décret 82-220 du 25 février
1982.
56
la surface minimale que les communes françaises doivent réserver pour les
publicités à bu t non lucrati f.
D’après cet article, pour une ville comme Paris en 1982, la surface
réglementaire de vai t ê tre égale à 1070 m295.
57
2. État de la recherche
La méta-analyse est une partie anal ytique, cri tique et s yn thétique des autres
recherches. Elle est constituée de trois parties bien définies : la première
est : la méta-anal yse quanti tati ve du domaine de recherche (pour répondre
aux questions : qui, où et quand ), la seconde concerne la méta-anal yse
qualitati ve (pour mieux connaître les concepts et les te rmes clés du domaine
qui von t servir à la composition et à la construction de nos questions de
recherche) e t en fin, la troisième est la syn thèse.
58
Le but de cette étape est de « colliger » 96 les informations, ce qui signifie
recueillir et réunir le maximum d’informations produites par les chercheurs
sur notre sujet et les relier pour abouti r à une syn thèse. Dans notre cas,
nous avons trié les publica tions à l’aide de deu x méthodes différen tes, mais
complémentaires :
96
Cours de Méthodologie de Master 2 recherche mention études culturelles de Bernard Darras
(2007-2010) à l’Université Paris 1 panthéon-Sorbonne sur la présentation de l’« État de la
recherche ».
59
et te rmes clés de recherche, ce ci dans le but de réaliser une étude
diachronique des concep ts majeurs des recherches en cours 97.
Publications Générales
Publications périphériques
Publications spécifiques
Dans notre cas, la présentation qui suit a pour objectif d’établir un aperçu
général des recherches dans le domaine de la communication et du
marketing social, ceci dans le bu t de dé finir dans quelles perspecti ves notre
recherche se situe par rapport au x chercheurs confirmés. Nous avons mis en
place plusieurs moteurs de recherche afin d’établir une large collecte de
documentation. Il nous fau t dé tecter tous les moyens et tou tes les pistes
possibles qui donnent une visibilité à notre recherche telle :
97
Le dispositif de présentation de notre état de la recherche suit les recommandations de Bernard
Darras, présentées lors des cours de sémiotique à l’Université Paris 1, A ce propos voir :
Belkhamsa, S. & Brunel-Lafargue, K. (2011). Semiotics and design, a quantitative meta analysis.
In Darras, B. (ed.) Art+design/semiotics. Paris : Collection # 3
60
2.1.1. Évalu ation de la do cum entation et de l’environnement du dom aine
Nous avons mis en place un tableau Excel pou r mieu x appréhender nos tris
et sélections documentaires, en fonction de la date de publication et du nom
d’auteur. Grâce à ce tableau , nous a vons réalisé une e xtraction de données
présentant la manière selon laquelle nous réalisons ce tra vail. Le tableau
suivant présente un e xtrai t de ce tte partie du tra vail .
De plus, nous nous sommes servis d’un autre tableau pour défini r nos tris en
fonction des documentations à proximité du domaine ; généralistes (C),
périphériques (B1 et B2) et spécifiques ou pointues (A), ceci par ord re
chronologique. Pour a voi r un bilan hié rarchique , nous a vons classé nos
récoltes bibliographiques en construisant trois cercles qui montren t les
caracté ristiques de chaque catégorie. Ainsi, sur un résultat de 827
publications 98, la classification des publications se présente comme suit :
98
Voir les pages 360-418 de la thèse
61
A: publications spécifiques: 17
Groupe C : il s ’agit des public ations portant sur un des ter mes clés de notr e
recherche
Groupe B1 et B2 : il s ’agit des publications qui sont très proches de notr e r echerche
Groupe A : il s’agit des public ations portant au moins sur trois ter mes clés de notr e
recherche
62
Nous avons donc choisi cette date , qui s’imposait dans les publications
collectées, afin d’harmoniser tous les secteurs explorés au cours de notre
étude diachronique . Nous a vons commencé par les études diach roniques
des sept termes principau x par rapport à no tre tra vail de reche rche .
Visual Studies
Publicité sociale/marketing social
Communication par l’image
Comportement
Représentation/ Iden ti té
Action humanitaire/ solidarité
Habitude
2.2.1. Évalu ation d iachronique du terme « Com m unication par l’im age»
12
10
8
6
4
2
0
1935
1937
1939
1941
1943
1945
1947
1949
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
Date
Nb total: 155 publications
Diagramme 1. Étude diachronique du terme « Communication par l’image »
63
Parmi les publications dans le domaine très acti f de la « communication », il
y a particulièrement la « communication par l’image ». Nous avons collecté
155 publications depuis 1956. Afin de mieux pou voi r décou vri r les
publications qui sont les plus proches de notre domaine de travail , nous
avons trai té non seulement le mot clé de « communication », mais aussi les
combinaisons possibles avec nos autres termes clés : « Obje t/a ffi che
publicitaire », « Représenta tions/identi té », « Action humanitaire/solidarité » ,
« Marke ting social » , « Comportement » , « En fant/Unice f », « Habi tude » ,
« Espace public ».
64
nouvelles te chnologies » à Paris en 1995-1996 , e t le Xe Congrès de « la
société française des sciences de l’information et de la communication »
(SFSIC) en no vembre 1996 à Grenoble ou encore le colloque « Peut-on
apprendre à voi r ? » organisé par la revue « L’image » à l’École nationale
supérieure des beaux-arts les 3,4, 5 juin 1998 à Paris. Ces événements ont
été suivis par d’au tres rassemblements scientifiques dans les dix dernières
années comme la série de colloques internationau x de l’« Icône-image »
depuis 2003 aux Musées de Sens qui réunit les chercheurs, écri vains e t
conserva teurs de musée autour de ce thème.
Le pic le plus important conce rne l’année 2010 , a vec des ou vrages et des
tra vau x scientifiques qui s’appuient tous sur les différen tes méthodes de la
communication par l’image comme « La recherche en communication : un
atout pour les campagnes sociales » de Micheline Frene tte, ou « Le guide de
l'influence » de Vincen t Ducre y, l’ou vrage de Gu y Ba rrier inti tulé « La
communication non verb ale : Comprendre les gestes. De même que
65
perception et significa tion » ou « Objets et communications » sous la
direction de Berna rd Darras et Sarah Belkhamsa qui essaient de construire
une vision générale et pluridisciplinaire du s ystème de la communication des
objets, de ses concepteurs e t de ses usagers.
Notre enquê te sur le terme de Vi sual Cultu re Studies (ou plus court Visual
Studies ou Vi sual cultu re) nous semble être plus délicate par rapport au x
autres concepts parmi nos termes clés. Premièrement parce qu’il y a des
distinctions au niveau de la traduction de ce terme en français « cultu re
visuelle » e t deu xièmement il y a un manque d’ouvrages français par rapport
aux publica tions anglaises qui sont plus en avance et beaucoup plus
nombreuses99.
D’après nos recherches, ce terme anglais est apparu pour la première fois en
1969 dans un ouvrage nommé « Toward a vi sual culture : Educa tion through t
Television » écri t par Caleb Ga ttegno , traduit en français par Clermonde
Dominicé et publié sous le titre de « Ve rs une culture visuelle : la télé vision
au service de l’éducation » un an après, en 1970. Son ouvrage parle des
cadres d’apprentissage scolaire, de l’image comme système d’apprentissage
et aussi des compétences visuelles, autrement dit, vi sual literacy. Quelques
années plus tard en 1972, Michael Ba xandall, dans son ouvrage « Pain ting
and Experience in Fi fteenth Century Italy » , a mis l’accent sur l’importance
des expériences sociales et quotidiennes qui peu vent changer, transformer
et conditionner des habitudes visuelles dans la société de son époque . 100
Ap rès nos premiers pas dans les collectes de publications, nous avons
décidé de distinguer les termes Visual Studies ou visual culture d’ave c
99
Les moteurs de recherche des bibliothèques françaises, notamment Sudoc ou le catalogue
BNU, ne nous permettent pas de bien distinguer le domaine des Visual Studies et des Culture
studies. À cause de ce problème, notre liste bibliographie comporte les deux domaines à la fois.
100
Il y a des contradictions parmi les chercheurs (Elkins, J., 2003 Dikovitskaya, M., 2005.
Rampley, M., 2005) sur l’inauguration du concept de visual culture dans le monde anglo-saxon
entre Caleb Gattegno et Michael Baxandall. Étant donné que l’ouvrage de Caleb Gattegno a été
publié trois années avant celui de Baxandall, nous avons décidé de donner l’avantage à celui de
Caleb Gattegno.
66
l’équivalence française cul ture visuelle. Cela veu t dire que nous avons
effe ctué deu x études diachroniques séparées, mais sur des termes très
proches, car selon nos premières recherches sur ce sujet, le concep t Visual
Studies ou vi sual cul ture dans les études anglo-saxonnes, nous renvoie vers
Culture Studies, mais il nous reste à véri fier si le con cept de cul ture visuelle
au niveau des études francophones engendre le même mécanisme ou non.
Le diagramme suivant illustre l’apparition du te rme Visual Studies ou Visual
culture dans les publications scienti fiques des Anglo-sa xons.
14
12
10
8
6
4
2
0
1935
1937
1939
1941
1943
1945
1947
1949
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
Date
Nb total: 162 publications
Diagramme 2. Étude diachronique du terme « Visual Studies »
D’après notre collecte , nous avons remarqué deux pics pour les années
2005 et 2006, nous avons donc mené une enquête dans le but de déterminer
la raison de ces pics. Nous avons ainsi constaté qu’au début des années
1990, dans le monde anglo-sa xon e t plus particulièrement au x Éta ts-Unis et
en Grande-Bre tagne, les premières publications sont apparues sous le
concept de Visual Cul ture . Mais, il fau t sa voir que quelques années
auparavan t, soit à la fin des années 80, dans les universités américaines, les
premières apparitions du domaine des Visual Culture Studies ont eu lieu à
l’Université de Rochester en 1989 sous le nom de The graduate Visual and
Cultural Studies Prog ram ou, comme en 1999, lors de la naissance d’un
programme à l’Université de Californie Irvine 101 sous le nom de The Graduate
Program in Visual Studies. Nous insistons ici sur le fait que ces programmes
101
Elkins, J. (2003). Visual Studies: a skeptical introduction. New York, NY : Routledge, p.8
67
n’ont pas donné naissance à de nouveau x départements, mais qu’ils se sont
développés au sein de départements e xistant comme ceu x d’histoire de l’art
ou des médias102.
Notre récol te a aussi révélé qu’en ce qui concerne la Grande-Bre tagne , les
publications des universités comme Camb ridge University, Oxford ou
Man cheste r University prennent le de vant sur les productions et les études
sur la Visual Cultu re.
Notre diagramme N°2 illustre qu’une grande partie des publications sont
apparues au début des années 2000, et cela peu t être en liaison ave c
l’organisation d’événements scientifiques qui se poursuivent encore
actuellement, dans le domaine des Visual Studie s ou visual cultu re à tra vers
différen tes disciplines. Nous citons à titre d’e xemple quelques colloques et
séminaires organisés au sein des différen tes unive rsités : The Clark
Conference "Art histo ry, aesthe tics, visual studies" 103 en mai 2001 avec une
interven tion de W. J. T. Mi tchell. La con férence de Multicul turalism, Diaspo ra
and Visual Culture , en 2002 à l’uni versité de Nottingham. En Finlande , la
même année, la quatrième édition de Crossroads in Cultural Studies, réuni t
les chercheurs de différen tes nationali tés comme des Finlandais, des Turcs,
des Japonais, des Canadiens, des Portugais et aussi des Américains et des
Anglais. 104 En 2005, la con férence au College Art Asso ciation de New Yo rk
intitulé « Dis/abili ty and Visual Culture » sous la présence de grandes
personnalités du domaine des Visual Studies comme W.J.T. Mitchell 105.
102
University of California Irvine, (2007). Guide to the School of Humanities Publications. (p.3).
URL: http://www.oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/kt2d5nd1j1. Consulté le 15/ 05/2011.
103
URL : http://www.clarkart.edu/research/content.cfm?ID=101 . Consulté le 17/05/2011
104
Association for Cultural Studies (ACS) URL :
http://www.cultstud.org/previous/crossroads/se ssion/dikovitskaya.htm. Consulté 17/05/2011
Les chercheurs présents tels que Matthew Rampley et de Margaret Dikovitskaya.
105
URL : http://www.nicholasmirzoeff.com/bio.html. Consulté le 17/05/2011
68
par rapport au x publi cations anglaises. Nous avons aussi remarqué qu’il
s’agit bien d’un terme interdisciplinaire en ce qui concerne les ouvrages
francophones. D’ailleurs, les colloques et les séminaires organisés dans le
monde francophone depuis 2009, révèlent aussi que lors de ces rencontres
les questions terminologiques portant sur l’ambiguïté du concept de la
culture visuelle prennent le devant. Nous avons également remarqué
l’utilisation hésitante du terme « cul ture visuelle » pour remplacer Visual
culture ou Visual Studies de la part des chercheurs dans le monde
francophone . Nous citons quelques exemples : en mars 2009 Barbara Baert
et Ralph Dekoninck organisent à l’uni versité ca tholique francophone de
Louvain un colloque inti tulé « When Iconologies meet visual studies » e t en
juin 2009 le colloque de l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion
(IRHiS) de Lille 3 sous la direction de Sophie Rau x.
De notre poin t de vue, il de vien t de plus en plus é vident que pour pou voi r
constater les é volutions du concep t Vi sual Studies ou Vi sual cultu re, il fau t
se détacher de la dénomination culture visuelle cara cté risée dans les
ouvrages parus ces dernières années. Nous avons rappro ché no tre enquê te
de certains ou vrages qui s’intéressent à l’image et qui utilisent les termes :
sociologie visuelle, histoire cultu relle, études cul turelles, rep résentation pa r
l’image, anthropologie visuelle, communication visuelle et cultu re médiatique.
69
De même, plusieurs publications sous la direction de Bernard Darras comme
« Images et études culturelles » en 2008 et de Ma xime Cervuelle « Le
gaming postcolonial : géopolitique du jeu vidéo » en 2009 , ou en core, en
sociologie visuelle le travail d’ Emmanuel Garrigues en 2010 intitulé
« L’écri ture photog raphique : essai de sociologie visuelle », s’appuie sur les
tra vau x de Wal ter Benjamin, Gisèle Freund e t Roland Ba rthes.
À ce stade de notre tra vail , nous avons la certitude que dans le monde
francophone le concep t de « cul ture visuelle » ou « é tude visuelle » ne
rassemble pas totalement les caracté ristiques du concept anglo-saxon de
Visual Studies ou visual cultu re. Pourquoi ? Cela vien t sans doute d’une
différen ce entre les origines scientifiques des deux concep ts, celui des
Visual Studies des Anglo-sa xons est né des préoccupa tions et des
orientations politiques des Cultural Studies, alors que la notion de cultu re
visuelle des francophones est née des orientations sociales, et de
l’anthropologie visuelle comme l’ouvrage de Philippe Descola « La fabrique
des images » en 2010 qui pa rle de la sociabilité des images.
70
sous des angles différents, dans des domaines comme l’anthropologie
visuelle, la représentation sociale par l’image et la sociologie.
C’est dans ce secteur que nous a vons trou vé des publications autour de
notre mot clé « marke ting social » e t le nombre total de ce tte sélection est
égal à 56. L’ensemble des publications collectées traite principalement du
mot clé : « marketing social » ainsi que de sa combinaison avec nos autres
termes clés.
Au fil de no tre enquê te, nous a vons constaté que les premières applications
de ce concept ont débuté dans des campagnes de promotions de santé
publique en Australie à la fin des années 1980. Puis progressivement, nous
la retrou vons dans les pratiques de communications de différents
106
Cossette, C., Daignault, P. (2011). op.cit, p. 19
71
organismes sociaux, d’ON G ou d’o rganismes gouvernementau x sans but
lucrati f comme l’Unicef. L’objecti f essentiel du marketing social est de
présenter un servi ce e t de change r les comportements d’un public ciblé .
12
10
8
6
4
2
0
1935
1937
1939
1941
1943
1945
1947
1949
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
Date Nb total: 56 publications
Diagramme 3. Étude diachronique des termes « Mark eting social/Publicité sociale »
Nos recherches révèlent que les publications sur ce concept metten t souven t
l’accent sur les solidarités nationales et internationales, l’économie, la
mondialisation et la théo rie de l’engagement comme dans l’ouvrage « De
l’espace national à la mondialisation » de Gabriel Wa ckermann en 1995 . Il
en est de même dans le livre de David Alis : « La théorie de l’engagement :
un outil de changement adapté au marketing social » publié en 1993 ou « La
mondialisation de la cul ture » de Jean-Pie rre Wa rnier pa ru en 1999.
72
utilisé pour tout ce qui tou che la sensibilisation publique sur le thème de la
santé comme dans les campagnes anti-tabac et de pré ven tion de
l’alcoolisme, comme dans l’ouvrage de Gerard A. Tocquer, Michel A. Zins
« Une application du marketing social : la campagne anti-tabac » , publié en
1976.
Le concep t de marke ting social a trou vé sa place dans les recherches qui
trai tent de sujets sensibles comme la pauvreté , la maltraitance , les appels au
don et les actions humanitaires depuis les années 1990. Citons quelques
ouvrages : « Marke ting con tre pau vre té » parue en 1993 par Quen tin Wodon ,
« Le mécénat de solidarité : communication, fron tières et mondes
professionnels » par Jacques Walter en 1997 , « L’en fance maltraitée » de
Yves Tyrode en 1999, ou la thèse de Aude De Courson sur « La
communication dans le mix marketing humanitaire » soutenu en 2004 .
Nos recherches révèlent que ce con cept est très présent dans le domaine de
la psychologie anglophone, sous le nom de b ehaviour, et francophone
(comportement). Ainsi, c’est en 1879 que Wilhelm Wund t, philosophe
allemand, a développé l’étude e xpérimentale de la perception , puis, en 1913,
John Watson a présenté le concept b ehaviorisme selon lequel la psychologie
est définie comme la « science du comportement ». Il fau t ajou ter que bien
avan t Wa tson, en 1908, Hen ri Piéro t, ps ychologue français, a vai t e xprimé
des idées très proches et similaires, mais qu’il n’avait pas réussi à provoquer
« l’enthousiasme que Watson suscita aux États-Unis, pa ys où comme le
disait Piérot "le poids des traductions est moins lourd" »107. En effe t,
l’internaliste de Piéro t défini t le comportement comme une « manière d’être
et d’agir » 108 et l’e xternaliste de Watson, le défini t comme un ensemble « d e
réactions objecti vement observables » 109. Dans le cadre de notre méta-
analyse qualitati ve, du fait que ces dates soient très lointaines, nous avons
107
Van Rillaer, J. (1992). La gestion de soi. Liège : Mardaga, p. 39
108
Bloch, H. (éd.). (1994). Grand dictionnaire de la psychologie. Paris : Larousse, p. 153
109
Ibid.
73
décidé, comme dans les autres secteurs, de ne prendre en compte que les
publications apparues depuis 1935.
18
16
14
12
10
Titre
8
6
4
2
0
1936
1938
1940
1942
1944
1946
1948
1950
1952
1954
1956
1958
1960
1962
1964
1966
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Titre
Nb total: 95 publications
Diagramme 4. Étude diachronique du terme « Comportement »
À l’aide de notre reche rche qualita ti ve , nous avons constaté que depuis 1950
les chercheurs comportementalistes ou béhavioristes, comme Burrhus
Frederic Skinner, ont mené une grande quantité de recherches
fondamentales sur les diverses formes d'apparition des comportements ou
de changement des comportements.
110
Van Rillaer, J. (1992). op. cit., p. 39
74
augmentation. Ainsi, depuis le milieu des années 90, le nombre de
publications comportant la combinaison des termes « comportement »,
« marketing », « économie » et « publici té » a augmenté de manière très
visible. Nous a vons constaté l’appari tion de nombreu x tra vau x scienti fiques
qui trai tent de ces concep ts, comme l’ouvrage de Paul Van Vracem en 1994
sur le « Comportement du consommateur ; fa cteu rs d'influence e xterne » , ou
l’ouvrage de l’institu t de recherches et d'études publicitaires inti tulé
« Logiques consommateurs et logiques du discours publicitaire » en 1999.
Un autre e xemple conce rne le li vre in ti tulé « Ethics and manipulation in
advertising : answe ring a flawed indictment » de Phillips J. Michael en 1997
ou encore la thèse de doctorat de Christian Dianoux sur « L'in fluence des
publicités comparatives sur le comportement du consommateur » sous la
direction de Jean-Claude Gilardi , soutenu en 1999 .
Ainsi, l’augmentation de 2004 peut aussi se justifier par les publications qui
trai tent de l’influen ce de la publici té sur les comportements du public et la
culture de consommation. Des ouvrages illustrent ce ci, comme : « Consumer
b ehavior and culture: consequences for glob al marketing and advertising »
de Ma rieke de Mooij , « Comportement du consommateur et de
l'acheteu r » de Na thalie Gui chard e t Régine Vanheems ou la thèse de
doctora t in titulé « L’in tera cti vi té en tre la publici té e t les attitudes et
comportements des consommateurs » d’Aurélie Gourion , sous la direction
d'Ale xandre Bae tche .
75
monde sont parmi les causes les plus traitées depuis le début des années
2000.
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
1935
1937
1939
1941
1943
1945
1947
1949
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
Date
Nb total: 170 publications
Diagramme 5. Étude diachronique du terme « Action humanitaire »
Ave c la créa tion de « Communication sans fron tières » en 2005, Alain Boine t
nous a montré également que « la communication est vitale pour les g randes
causes portées par les associations à destination de l’opinion publique e t des
décideurs pour faire “bouger les lignes” » 111.
Les ouvrages, les thèses et les mémoires sur les valeurs e t les actions
humanitaires ne cessent d’augmenter. Nous pou vons en mentionner certains
comme : Tradi tions, valeurs et a ction humanitaire de K. M. Cahill , e t B.
Kouchner, en 2005, la thèse de do cto rat de S. Ringel, sur « Désirs e t
croyances dans l ’aide humanitaire : actions dans les camps de réfugiés du
HCR à l ’Est du Tchad » en 2008 , ou en core les ou vrages de L. Atlani -Duault,
en 2009 inti tulés « Au b onheur des autres : anthropologie de l ’aide
humanitaire » e t « Ethnographies de l ’aide en 2011 » .
111
Disponible en ligne sur le Blog d’Alain Boinet, URL : http://www.alainboinet.com/categorie-
12083310.html. Consulté 12/10/2011
76
« En fant/Unice f » ainsi que les combinaisons possibles avec nos autres
termes clés.
12
10
8
6
4
2
0
1935
1937
1939
1941
1943
1945
1947
1949
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
Date
Nb total: 84 publications
Diagramme 6. Étude diachronique des termes « Représ entation/ Identité »
Notre enquête ré vèle qu’en 1956 Eving Goffman, dans une publication
confidentielle nommée « The Presen tation of Sel f in Everyday Li fe », aborde
le sujet de la représentation . Quelques années après, en 1959, il publie son
livre à grande é chelle. Il s’agissait de la première grande paru tion
d’E.Goffman, qui s’appuie donc sur les écrits de ses professeurs de Chicago,
entre au tres Michael Warner e t Evere tt Hughes.
77
2002, cela rep résente 28 publications sur les 84 récoltées. De plus, ce
diagramme nous révèle quatre pics pour les années 1997, 1999, 2001 et
2002. Selon notre re cherche , la première raison est que des chercheurs de
différen ts domaines s’approprient ce con cept, comme : la poli tique, les
sciences sociales, l’économie, la communication et la culture . La seconde
raison de ces augmentations est en liaison avec les développements
médiatiques, l’importance de la mondialisation dans la vie contemporaine et
l’apparition du concept d’« identi té collecti ve ». À ti tre d’e xemple, nous citons
quelques publications sur ce sujet : « L’identi té collecti ve et
sa représentation dans le cinéma, le théâtre et la litté ratu re d’aujourd’hui »
par Emmanuel Béhague et Valé rie Carré en 2007 ou en 2002 le li vre de
P.Rasse, N. Midol , et F. Triki nommés « Unité-Di versité . Les identités
culturelles dans le jeu de la mondialisation »
78
i3M au Palais des congrès de Toulon sur le thème de « La représenta tion
dans tous ses États » le 7 no vembre 2007, le colloque « Rep résentation ,
reconnaissance et identité culturelle . Le lien social à l’épreuve de la pluri-
culturali té » les 26 et 27 no vembre 2009 qui é tai t organisé à l’Uni versité
Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II), le colloque inte rnational « La ville , obje t
et phénomène de représentation » en 2009 à Mon tréal ou enco re le colloque
« Iden tités, image et représentation » en octobre 2010 à Ouest Nan terre à
Paris. Ce qui montre l’in térê t des chercheu rs contemporains à aborder le
sujet pluridisciplinaire de la rep résentation .
112
Peirce, C-S. (1905). « What pragmatism is? », the Monist, in Deledalle, G. (1993). La
philosophie américaine p. 319
113
Peirce, C-S. (2.148) cité et traduit par Beyaert-Geslin, A. (2006). L'i mage entre sens et
signification, Paris : Publication Sorbonne, p. 20
79
Publications comportant le terme «Habitude»
18
16
14
Nb de publications
12
10
8
6
4
2
0
1935
1937
1939
1941
1943
1945
1947
1949
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
Date
Nb total: 71 publications
Diagramme 7. Étude diachronique du terme « Habitude »
114
URL: http://www.uclouvain.be/cours-2010-lcomu1221.html. Consulté 12/11/2011
80
l’Université de Franche-Comté , la facul té des arts de l’Uni versité du Québec
à Mon tréal , les recherches de Daniel Pera ya au sein de l’Unive rsité de
Genè ve, l’Uni versité L yon 2 au sein du dépa rtement des sciences du
langage, nous ont permis de constater une hausse importante des
enseignements, des séminaires et des colloques organisés sur ce sujet.
16
14
12
10
8
6
4
2
0
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
1998
2001
2004
2007
2010
Cette s ynthèse nous révèle qu’en 1978, alors que les publications
scientifiques dans certains secteurs ne sont pas très élevées, nous pouvons
néanmoins constater une légère augmentation des publications dans le
domaine du « comportement » , pa r rapport au x au tres secteurs ici é tudiés.
Au débu t des années 80 et plus exactement en 1983, le secteu r de la
81
« communication par l’image » se distingue des autres secteurs et quelques
années plus tard, en 1987, c’est le secteur de l’« Objet/a ffiche publici taire »
qui se détache. Nous avons également constaté que c’est vers la fin des
années 80 que les publications dans les secteurs « publicité
sociale/marketing social », « communication par l’image » et
« comportement » sont suivis par le secteur « objet/a ffiche publicitai re » . En
effe t, c’est à ce moment que les recherches sur l’image commencent à
développer leur inté rêt pour différen ts domaines.
Nous avons constaté une chute dans le secteur du comportement entre 2009
et 2010. Cela nous montre que ce secteur n’a tti re peut-être plus l’atten tion
des chercheurs. Ce fait nous apparait comme un défi à rele ve r. Au trement
dit, les secteurs comme Visual Studies ou la communication par l’image, sont
des secteurs attiran ts et « tendance » pou r les chercheurs con temporains. À
l’aide de ces secteurs actifs, nous avons essayé de restituer une fraicheur e t
de l’intérê t à un secteur moins acti f comme celui du comportement.
82
Enfin, le grand a van tage de ce tte méta -anal yse qualitati ve est qu’elle nous a
permis d’enrichir nos connaissances sur notre envi ronnement de recherche
d’une manière générale, ainsi que d’élargir nos acquis dans notre domaine
de recherche. Le frui t de cette étape est une liste bibliographique
pluridisciplinaire qui va nous aider tout au long de la réalisation de notre
tra vail . D’ailleurs la liste bibliographique e t le tri des documentations, nous a
permis de mieux connaître les publications spécifiques de notre domaine, ce
qui est une démarche indispensable pour débuter et effectuer no tre méta-
analyse quali tati ve .
Visual studies
Nous avons ainsi essayé de repérer les publications qui portent sur le sujet
de la publicité sociale dans un sens large et qui trai ten t de la question du
comportement des usagers. De même, nous avons tenté de définir les
83
facteurs qui accélèren t ou qui inhibent certaines réactions des récepteurs
vis-à-vis des publicités sociales. Nous avons trou vé plusieurs publications
portant sur le sujet des images publicitaires et sur leurs ré cepteu rs, mais un
peu moins sur les ouvrages qui parlent du sujet de la saturation publicitaire
ou de la réaction de reje t par les individus. C’est à tra ve rs l’ensemble de ces
publications que nous avons essayé de connaître les concepts clés de la
recherche e t d’établir nos questions de recherche, que nous présenterons
par la suite .
Notre é tude quali tati ve nous a ré vélé qu’une partie des recherches
existan tes dans le domaine de la publicité est consacrée à l’analyse du
84
comportement des consommateurs publicitaires. Dans ce type de
recherches, la question de la persuasion devien t l’un des concep ts majeurs.
La publicité est un obje t matériel qui cherche à plaire e t à con vain cre , elle
doit aussi révéler le désir de ses récepteurs et les convaincre a fin de faire un
achat (action ). Le rôle du con cepteur/produ cteur dans cette é tape est de
« valoriser la marque » 115 dans l’esprit de l’usager. Ceci demande un
éclairage sur les liens existants entre les caractéristiques de la publicité, des
individus, l’identi té de l’individu e t la société moderne. Selon Andrew S.C .
Ehrenberg : « Le rôle prin cipal de la publicité est de renfo rcer les sentiments
de satisfaction » 116 et c’est ainsi que l’usager reste fidèle à son choi x e t qu’il
conserve les mêmes habitudes. De même, c’est la persuasion prolongée et
répétiti ve qui aide, finalement, à dé veloppe r une nou velle habitude .
115
Palda, K.-S. (1966). The Hypothesis of a Hierarchy of Effects: A partial Evaluation, in Journal
of Marketing Resarch, vol.3, pp. 13-24
116
Ehrenberg A. S.C (1974). La publicité répétitive est-elle efficace ? in Communication et
langages. N° 23, p. 118
85
Dans notre cad re d’é tude qui po rte sur la publici té sociale, la question de la
consommation se traite différemment. En e ffe t, la publici té sociale ne
propose pas un produit, mais plutôt un service a vec des avan tages sociaux
et collecti fs, elle nous invite aussi à changer de comportement comme
l’illustre les publicités sociales de l’anti tabagisme, ou de lutte con tre la
pauvreté . La question de la persuasion dans les campagnes de publicité
sociales est plus compliquée, car ce type de publicités – a vec ou sans
slogan — est là pour nous con vaincre de penser au x autres en faisant un
geste, un don ou l’a cquisition d’objets publicitai res comme une carte postale
ou des porte-clés sur lesquels se trouve souven t le logo d’un organisme ; il
s’agit donc bien de marketing social. Pour Claude Cossette et Pénélope
Daignault : « Si la publicité commerciale est le haut-parleur des marchands,
la publicité sociale est plutôt le porte voi x de tous ces cito yens qui croient à la
solidarité et au x valeurs al truistes » 117.
La différence entre les deu x a ctions est que l’on parle d’« a chat » lo rsqu’il
s’agit de publicité commerciale et de « don », de « geste » ou de
« changement de comportement » lorsque cela concerne les publicités
sociales et humanitaires. Mais, quoi qu'il en soit, il s’agit de deu x fo rmes de
satisfaction. Dans les deux cas, il faut véri fier les facteu rs qui motivent le
consommateur à faire son « acte » à tra vers cet obje t de persuasion :
l’affiche de publi cité . Pour la publicité commerciale, la notion d’acha t joue un
rôle important. Pou r Bernard Dubois « un acha t re flète les caracté ristiques
individuelles de l’acheteur telles que ses besoins, ses perceptions ou ses
atti tudes » 118 et cela peut être aussi « l’influence de son microcosme social »
ou encore « l’impact du con te xte sociodémographique », ce qui se reflè te
dans le style de vie et dans la cultu re du consommateur.
117
Cossette, C., Daignault, P. (2011). op. cit., p.13
118
Dubois, B. (1990). Les facteurs explicatifs de l’achat. Dans B. Dubois, Comprendre le
consommateur. France : Dalloz, pp. 21-192
119
Cossette, C. (2006). op. cit., p.251
86
différemment. En effet, « la publici té commerciale promet un plaisir immédiat
alors que la publicité sociale exige habituellement une privation immédiate
pour un plaisir éloigné et incertain » 120. Par e xemple, des slogans comme,
« Cessez de fumer et vou s vivrez plus longtemps » ou « Unissons-nous pou r
les enfants » ou « Si vous pouvez lire ce tte a ffiche , c’est que vous, vou s
avez eu la chance d ’ê tre scolarisé ».
exposition
action ou
adoption attention
rétention compréhension
acceptation
Figure 7. Inspiré par le schéma classique de la persuasion de William McGuire, 196 8
©Mon a Agh aba baie
120
Ibid.
121
McGuire, W.-J. (1968). Personality and Attitude Change : An Information Processing Theory,
in Greenwald, A. G., Brock, T.-C., Ostrom, T. -M. (éds.). Psychological Foundations of Attitudes.
San Diego : Academic Press.
122
Cossette, C., Daignault, P. (2011). Op. ci.t, p. 44
87
Suite à la concep tion et à la production d’une publici té , et pour qu’elle ai t un
impact auprès du public, il faut la mettre en exposi tion. En effe t, c’est à ce tte
étape que le producteur se pose les questions déterminantes sur le choix du
média ou l’endroit pour diffuser au mieux sa publicité. Il s’agit une décision
importante pour le produ cteu r/annonceu r, car les moyens de di ffusion sont
de plus en plus variés et élaborés par le biais des progressions
technologiques.
Parmi les publicités que l’individu peut entendre ou voi r chaque jour, il y en a
qui ne passent pas à l’étape suivante, car elles « n’atteignent pas le siège de
la conscience, ce lieu de la mémoire où nous prenons connaissance des
informations qui nous sont présentées »123.
L’étape suivante porte sur le fait d’atti rer l’attention du public ciblé. Pour cela ,
il appartient au concepteu r ou au producteur de faire des choix plus tactiques
que techniques. Claude Cossette et Pénélope Daignault parlen t de deu x
types d’attention : l ’a ttention réflexe e t l ’a tten tion volon taire . La première
concerne les besoins fondamentaux et essentiels de l’être humain, comme le
fait de se protéger du danger, de boire et de manger. La publicité qui informe
le public de ce type de sujets peut être atti rante . Mais la seconde « est plutôt
associée à des motiva tions extrinsèques »124. En effet, ce type de publicités
est lié aux intérêts personnels du récepteur, à sa curiosité vis-à-vis du sujet
présenté. C’est pour cette raison que les concep teurs ou les producteurs
utilisent des images provocan tes, surprenantes, complexes ou ambiguës
visuellement, qui peu ven t aussi être a tti rantes pour les ré cepteurs.
123
Cossette, C., Daignault, P. (2011).op. cit., p. 45
124
Ibid.
125
Lysard-Dias, D. (2007). Publicité et stéréotypes visuels, in Boyern H. (dir) Stéréotypage,
stéréotypes : fonctionnement ordinaire et mises en scène. Paris : Harmattan, p. 210
88
développer une sorte de complicité a vec son public en puisant dans les
symboles communs, les sentiments partagés, la cultu re collecti ve et les
valeurs réciproques, au trement dit, il mobilise des éléments ayant une forte
valeur symbolique. Richard J. Lutz (1975) 126 parle des « anciennes
cro yances » , ce qui prée xiste a van t que la publi cité ne soit fab riquée.
126
Lutz, R-J. (1975). Changing Brand Attitudes Through Modification of Cognitive Structure, in
Journal of Consumer Research, 1, pp. 49-59
89
changement de comportement, ce qui aura pour effet de consolider sa
décision et d’ancrer son nou veau comportement » 127.
Quelle stratégie publici taire fau t-il choisir ? Quelles sont les relations entre la
persuasion et les émotions négatives (la peur, la tristesse, le dégout, la mort,
la maladie, les blessures ou le rejet social) dans les messages de la publicité
sociale ? En 1953, Irving Janis et Se ymour Feshbach, dans un arti cle inti tulé
« Effects o f Fear-a rousing Communications » e t publié dans The Journal o f
Ab normal and Social Psychology, ont parlé pour la première fois du lien
entre les émotions négati ves et la persuasion dans les messages
publicitaires à partir d’un co rpus sur le problème dentaire. Ces deux
chercheurs ont montré qu’à cette époque, les messages publicitaires qui
montraient des émotions négatives moins élevées étaient plus efficaces par
rapport au x messages qui montraient des émotions négatives très éle vées.
Depuis cette recherche, les che rcheurs scienti fiques ont multiplié leurs
127
Cossette, C., et Daignault, P. (2011). op.cit, p. 49
128
Par exemple dans « Le Publicitor » de Lendrevie et De Baynast (2004) ou dans « Advertising :
Principles and ractice » de Wells, Burnett et Moriarty (2002), ou dans « La publicité sociale,
définitions, particularité, usage » de Claude Cossette et Pénélope Daignault (2011).
129
Arren, J. (1914). Sa Majesté la publicité. Tours : Mame
90
études dans ce domaine pour mieux déte rminer quelle stra tégie serait la
meilleure.
Pour Edgar Mo rin, « la publicité est un s ystème d’action qui veu t se fonder
sur une science »131. Il pa rle de l’art e t de « la stra tégie qui s’efforcen t
d’utiliser des données scientifiques ».
130
Cossette, C., et Daignault, P. (2011) .op.cit., p. 53
131
Cathelat, B. et Cadet, A. (1968). Publicité et société, Paris : Payot, p. 9
132
M. De Fornel, M. (1993). Faire parler les objets, perception, manipulation et qualification des
objets dans l’enquête policière, in Conein, B., Dodier, N., et Thévenot, L. (1993). Les objets dans
l’action : de la maison au laboratoire, Édition de l’é cole des hautes études en sciences sociales :
Paris, p.241.
133
Dupuy, J._P. (2010).Objet et préfiguration : L’exemple du menu de restaurant, in Darras, B.,
Belkhamsa, S. Obje t et communication, Paris : Harmattan, pp.114-115.
91
À Pa rti r de l’année 2007, nous avons constaté une forte argumenta tion des
publications qui mettent l’accent sur l’objet, la publicité e t la pratique
sociale/culturelle . Des concep ts comme celui de l’« iden tité cultu relle » ou le
« design de produi t » sont de plus en plus présents dans les publications 134.
En effet, « La publici té est une conno tation pure, elle n’est pour rien dans la
production e t dans la pra tique dire cte des choses, et pourtant elle rentre
intégralement dans le système des objets, non seulement parce qu’elle trai te
de la consommation, mais parce qu’elle redevient objet de consommation.
Elle est discours sur l’objet et obje t elle-même »135. Elle rentre dans l’unive rs
de l’action et c’est pour cela que parler de la publicité, c’est parler d’un
ensemble d’éléments assemblés et fonctionnant comme une totalité, un
entier en action. De même, « les objets sont une somme de propriétés,
douées de permanence et guidant l’a ction , on peu t a van cer que cette no tion
rejoint celle de signe. Le signe est en effet, par définition , une configura tion
stable dont le rôle p ragmatique est de permettre des anti cipations, des
rappels ou des substitutions à parti r de situations. Par ailleu rs, le signe a ,
comme on l’a rappelé, une fonction de renvoi qui n’est possible que
moyennant l‘élaboration d’un s ystème » 136.
134
Voir à ce sujet : « Objets et symboles : de la culture matérielle à l’espace culturel » de Laurent
Dhennequin, en 2009 ou la thèse soutenue en 2007 par Lian Xiang Gai sur « Publicité, culture,
pratiques sociales : analyse comparative de la publicité en Chine et en France » ou encore
« Visual language for designers : principles for creating graphics that people understand » de
Connie Malamed en 2009.
135
Baudrillard, J. (1987). Le système des objets. Paris : Gallimard, p.229
136
Groupe µ. (1992). Traité du signe visuel. Pour une rhétorique de l’image, Paris : Seuil, p. 81
137
Maigret, E. (2003). Sociologie de la communication et des médias, Paris : Armand Colin, p.
244
92
Ce type de publicité représente un style de vie e t un type particulier de
consommation lié à la culture , à l’éducation e t au x centres d’intérêt de son
public.
En même temps, étant donné que nous reste rons toujours dans l’uni vers du
marketing et de la communication, comme l’explique Joseph Heath (2009) :
« Pour que vos projets aient une chance de se réaliser, il vau t mieu x teni r
compte des plans des autres. Les économistes appellent cela la dimension
138
stra tégique de l’action sociale » .
Claude Cossette, dans son ouvrage inti tulé : « la publici té en action » publiée
en 1990, parle d’un modèle en six étapes, nommé AC TION. Pour lui, ce
modèle représente l’ensemble des éléments comme : l’ Attention , la
Confiance, la Ten tation , l’Imminence, l’Ordonnance e t la Notifica tion , qui sont
indispensables dans la réalisation d’un acte (social ou commercial) à l’aide
de la publici té .
Nos recherches révèlent que la publicité sociale peut être considérée comme
une langue dominante de la cul ture, ce qui rend les indi vidus diffé rents au
niveau des comportements, des actes et des façons de pensées. De plus,
« La culture est une totali té complexe fai te de normes, d’habitudes, de
répertoires d’actions et de représentation acquises par l’homme »139 . En
effe t, l’indi vidu agi t plus ou moins en fonction de sa culture et de la société
dans laquelle il a grandi. En ce qui concerne la publicité dans le sens large
du terme, « la culture joue un rôle essentiel fournissant la plupart de ses
thèmes, instaurant les normes de la communication, les modèles sociaux, les
normes des pratiques sociales, exprimant les identités des acteurs. Une
meilleure connaissance des différents éléments de la culture exprimés dans
138
Cossette, C., et Daignault, P. (2011). op.cit, p. 27
139
Warnier, J.-P. (1999). La mondialisation de la culture. Paris : La Découverte, p. 11
93
la création publici taire fournit des outils de compréhension et d’action » 140 e n
fonction du public ciblé.
Selon Marie Pie rre Julien e t Céline Rosselin, « Les objets sont souven t
analysés comme des traces, au sens de vestige , pa rce qu’ils viendraien t
ré véler un é tat humain ou culturel passé » 141. En e ffe t, la publici té est ce qu i
fait « véhi culer du sens » 142, elle prend une signification pour son public, ca r
elle le mettra en relation a vec ses propres expériences vécues socialement
ou individuellement. Une publici té ne peut pas avoir la même signification
pour tou t le monde, dans ce cas le processus interpréta ti f reste toujours
polysémique.
Pour persuader les récep teurs, il faut pro voquer de la complicité a vec eu x
« en misant sur les éléments de la psychologie, sur le bagage culturel e t
symbolique commun aux deux parties » 143. De même, selon Bernard Lahire ,
le public peut intérioriser « En entran t peu à peu dans les relations sociales
d’interdépendance a vec d’au tres acteu rs [ou actan ts] ou entretenan t, par la
médiation d’autres acteu rs [ou a ctan ts][…], des rela tions a vec de multiples
objets dont ils apprennent le ou les modes d’usage, le ou les modes
d’appropriation »144.
140
Xiang Gai, L. (2007) page de présentation de la thèse de doctorat intitulée « Publicité, culture,
pratiques sociales : analyse comparative de la publicité en Chine et en France », Sous la direction
de Bernard Lamizet, Université Lyon 2
141
Julien, M.-P., et Rosselin, C. (2005). La culture matérielle. Collection repère. Paris : La
découverte, p. 28
142
Barthes, R. (1985). L’aventure sémiologique. Paris : Seuil, pp. 251-252
143
Cossette, C., et Daignault, p. (2011). op. cit., p. 47
144
Lahire, B. (1998). L’homme pluriel, les ressorts de l’action. Paris : Nathan, p. 204
145
Morin, E. (1990). Introduction à la pensée complexe. Paris : Le seuil, pp. 146-147
94
En ce qui concerne la publicité sociale, pour provoquer une motiva tion che z
le public ciblé, la publi cation doi t créer au tour d’elle un uni ve rs symbolique
fort et reconnaissable. C’est à cette condition que le public peu t s’identifie r à
cet uni vers, à ces valeurs et que ses actes se transfo rment en foi .
Dans le cas des images publicitaires sociales qui ne servent que ra rement à
van ter un produi t ou un service , mais à soulever une question d’intérêt public
et commune, la question de l’e xpérience sémiotique du public cible est
majeure. Car les expériences de ce public ne sont pas universelles et
dépendent de leur p ropre e xpérience sémiotique.
146
Richard, M. (2005). Culture populaire et enseignement des arts : je ux et reflets d’identité.
PUQ. p.78 interprété par en 2001 par Paul Duncum dans le livre : On Knowing : Art and visual
Culture.
147
A ce sujet regarder : Hall, S. et Du Guy, P. (1996), Questions of cultural identity, Londres :
Sage
95
2.4.4. La publicité com me objet m atériel
À ce stade, no tre méta-anal yse ré vèle que la publici té comme objet « n’est
pas simplement un signe extérieur » , car elle « est une partie incorporée de
l’action en société » 148. L’objet matériel est pris dans son contexte : « Le
conte xte se défini t par l’emplacement ph ysique et l’uni ve rs de sens dans
lequel s’intègre l’objet, mais aussi par l’articulation entre les objets, les
espaces, les temporalités et les humains qui y inte ragissent »149. Pour
certains chercheu rs, comme Bernard Blandin (2002), Ma rie Pierre Julien e t
Céline Rosselin (2005), ce type d’objet est « considéré comme ressources à
l’action » ou autrement di t, il est inte rpré té comme un « médiateur cogniti f ».
148
Warnier, J. P. (1999). Construire la culture matérielle: l'homme qui pensait avec ses doigts.
Paris : PUF, p. 180
149
Warnier, J. P. (1999). op. cit., p. 68
150
Darras, B., Belkhamsa, S. (2010). Modélisation sémiotique et systémique de l’obje t design
comme signe-action complexe, URL : http://www.designresearchsociety.org/docs-
procs/DRS2010/PDF/009.pdf
96
identités » 151. De ce fait, tous ces éléments participent à la construction des
caracté ristiques majeures de l’efficaci té communicative de la publici té.
151
Ibid.
152
Segovia O., et Dascal G.(eds). (2000). Espacio public y participation y ciudadania, Ediciones
SUR : Sandiago de Chili, p. 70
153
Livre : L’espace public. Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société
bourgeoise, Paris : Payot.
154
Habermas, J. (1978). L’espace public, traduction de Strukturwandel der Offentilchkeit, Paris :
Payot, p. 38
155
Capron, G., et Haschar-Noé, N. (l’espace public urbain : de l’o bjet au processu s de
construction, Presse s universitaires du Miral : Toulouse, p.246
156
Chariter, R. (1990). Les Origines culturelles de la Révolution française, Seuil : Paris, p. 189
157
Velasquez, P. (2010). L’image dans la ville, l’affichage mural et ses contextes à Santiago du
Chili. Institut d'urbanisme de Paris, URL : www.lecfc.fr/new/articles/204-article-9.pdf.Consulté le
05, 05, 2011, p. 1
97
espaces publics sont construits, u tilisés, transformés par leurs acteurs. Pou r
certains chercheu rs, comme : Mi chel Bassand, Anne Compagnon,
Dominique Joye et Vé ronique Stein , ils existen t quatre types d’acteurs : « les
acteurs économiques, les acteurs politiques, les professionnels de l’espace
158
et les habitants-usagers-citoyen» . Les trois premiers essayent d e
maitriser l’espace public, et le dernie r utilise ou re fuse ces espaces, car « ils
jouent un rôle considérable, en con firmant les décisions des précédents ou
en les obligeant à p rocéder à des corrections ou des transfo rmations
159
profondes » . En effe t, « la production de l’opinion publique est, une part,
liée au monde de légitimation des rôles de la médiacratie , des institu ts de
sondage et des conseillers en communication vis-à-vis de la classe politique.
Elle e xerce d’au tre pa rt une fonction de régulation ou de gestion des
160
représentations collecti ves » . D’ailleurs, au sein de notre société
contemporaine, « l’espace public s’affiche de plus en plus comme un support
161
publicitaire» . Pour Jean-Yves Toussaint et Monique Zimmermann la
publicité est « dé voreuse d’espace : elle in vesti t et a ccapare les lieu x où elle
atti rera l’a ttention des passants » 162.
158
Güller, P. (2001). Vivre et créer l’espace public. Science, technique, société. Lausanne :
Presses polytechniques et universitaires romandes, p. 16
159
Güller, P. (2001). op. cit., p. 17
160
Pailliart, I. (dir). (1995). L’espace public et l’emprise de la communication, Grenoble : Ellug, pp.
7- 8
161
Scohier, C., et Steinbach, C. (septembre 2009). Pub et espace public : une cohabitation contre
nature, URL : http://www.mondequibouge.be/index.php/2009/09/pub-et-espace-public/ Consulté
le 05, 05, 2011
162
Toussaint, J.-Y. et Zimmermann, M. (2001). User, observer, programmer et fabriquer l'e space
public. Lausanne : Presses Polytechniques et universitaires romandes, p. 58
163
Cathelat, B. et Cadet, A. (1968). op. cit., p. 103
98
psychologique de la forme »164 que les recherches sur la publicité sont
orientées vers la stratégie suggestive. En effet, « l’action publicitai re doit
s’adresser à l’individu global , en tenant compte de son en vironnement
physique et social, pour souligner un déséquilibre et suggérer une solution
165
qui passe par la consommation » . Nous avons également constaté ceci
dans les travau x de K. Lewin, notamment dans l’ouvrage Resolving social
conflicts publié en 1948, qui est une é tude e xpérimentale de l’influence de
l’environnement sur l’indi vidu . Il a e xpérimenté un pro cessus de changement
des structures sociales en trois parties : « décristallisation de la structu re
ancienne, restructura tion nou velle des éléments et cristallisation de la
166
nouvelle structure » . Il souligne que « des valorisations de l’équilibre
recherché peu ven t in terveni r, selon l’histoire personnelle du sujet et que des
actes de substitution peu ven t re vê tir des fo rmes très diverses, une déten te
167
étant cherchée dans le sens d’une compensation ficti ve, symbolique » .
En effe t, c’est au cours de cette étape que la question de la « motivation » se
présente. D. Lagache dans son ouvrage intitulé La psychanal yse en 1955,
définit la « moti va tion comme un état de dissociation et de tension qui met en
mouvement l’organisme jusqu’à ce qu’il ait réduit la tension et recou vre son
168
unité » .
164
La notion de forme a été théorisée par Christian Von Ehrenfels, philosophe autrichien au
début du XXe siècle.
165
Cossette, C., et Daignault, p. (2011). op.cit., p. 104
166
Ibid.
167
Ibid.
168
Lagache, D. (1955). La psychanalyse, Paris : PUF, p. 39
169
Cossette, C., et Daignault, p. (2011). op.cit., p. 111
99
Nos recherches nous ont ren vo yé vers trois concep ts majeurs de la pratique
publicitaire : la no tion d’a tti tude, définie par Gordon Willard Allport en 1935
dans son article intitulé Attitudes et qui parle de l’a tti tude comme d’« une
disposition mentale et nerveuse organisée par l’expérience et qui e xe rce une
influence directrice ou dynamique sur les réactions de l’individu envers tous
170
les objets et toutes les situations qui s’y rapporten t » . Le concept d e
Norme Sociale, présenté pa r Mu za fer Shari f en 1935 qui e xplique « les
atti tudes par l’inte raction entre les désirs individuels et la pression sociale »
171
. Et le troisième, qui est la notion de Dynamique des Groupes, défini t pa r
K. Lewin qui met l’accent sur la théorie du « champ social ». Cette dernière
explique que les indi vidus réagissent non seulement par un équilibre
intérieur, mais aussi par un équilibre d’environnement. Ainsi, les
comportements individuels se déterminent dans le champ social sous le
contrôle du groupe . Dans chaque groupe , l’indi vidu dispose d’un rôle et d’un
statut, qui lui assurent re connaissance et pro tection, et qui dé finissent aussi
un mode de vie. En résumé, nous avons constaté que la publicité comme
objet projecti f propose des normes et des modèles d’intégration et
d’accultura tion ou au trement di t, « un style de vie » au public cible .
D’une manière générale, la publicité sociale est produite et diffusée par les
organismes sociaux, au ni veau local ou interna tional . De plus, être usager
des messages sociaux de ces organismes « fait ré férence au x compétences
sociales spécifiques des personnes appartenant à un groupe […]Ces
compétences désignent non seulement la capacité d’interpré ter co rrectement
les actes et les énonciations des autres membres dans leur référence au
sens commun partagé par l’ensemble des membres, mais aussi la possibilité
170
Allport, G. (1935). Attitudes in a Handbook of Social Psychology (pp. 798-844). Worchester,
MA: Clark University Press. "mental and neural state of readiness … exerting a directive or
dynamic influence upon the individual's response to all objects and situations with which it is
related" (Allport, 1935, p.810).
171
Cathelat, B. et Cadet, A. (1968). op.cit., p. 109
100
de produire de nouveau x actes et énonciations cohéren ts avec ce savoir-
vi vre pa rtagé » 172.
172
Montenegro, M. (1997). Entre l’ethnométhodologie de H. Garfinkel et l’ethnologie de R. Jaulin.
URL :
http://www.vadeker.net/corpus/entre_l-ethnomethodologie_de_Garfinkel_et_l-
ethnologie_de_Jaulin.html. Consulté le 11/10/2011
173
Cossette, C. (1982). La Segmentation des marchés et la comportementalité, Québec: Éditions
Riguil Internationales
101
commune à tous. En effet, c’est en é tudiant le comportement du récepteu r
que s’offre la possibilité de mesurer l’efficaci té des actions du marketing
social. Cela permet également de mieu x connaître les pro fils des récepteurs
solidaires et leurs « valeurs terminales »174 ou Value Survey. Ce tte valeu r es t
« une cro yance durable , qu’un mode spécifique de comportement ou but de
l’existence est personnellement ou socialement préférable à un autre mode
de comportement ou bu t de l’e xistence opposé ou con vergen t 175 ».
174
Rokeach, M. (1973). The Nature of Human Values. New York : The Free Press, p. 5
175
Ibid.
176
Exemple : Patricia Thiery-Seror (2010), Fayol Arnaud (2002)
177
Gourion, A. (2004). L’interactivité entre la publicité et les attitudes et comportements des
consommateurs. (Mémoir de DEA). Université Panthéon-Sorbonne, p. 76
102
Les recherches sur « la responsabilité sociale » sont apparues au tra vers
d’études sur la psychologie sociale (Pitirim Sorokin 1950 , Henry Gough ,
Henri Mc Closky e t Paul Meehl 1952 , Harris 1957, Friedericks 1960, U .
Bronfenbrenne r 1961, W. Mischel 1961, Leonard Be rkowi tz et L .-R . Daniels
1964, J. Saw yer 1966). En 1968, Leonard Be rkowin z e t Kenneth G.
Lutterman se sont inspirés des recherches de Harris, réalisés en 1957, pour
mettre en place un système permettant de mesurer le degré de
responsabilité sociale des individus (SRS : Sociale Responsib ility Scale). Le
résultat ré vèle que (dans la société américaine), les variables qui le
caracté risent sont le genre (plutô t les femmes), l’âge (personnes jeunes),
l’éducation (éle vée) et la classe sociale (classe moyenne).
Le comportement altruiste peut être considéré comme l’un des reflets des
valeurs de solidarité d’un indi vidu . En ce sens, le souci de l’autre représente
une valeur cul turelle , socialement partagée, a vec des échelles variables pour
le récepteur de messages publicitaires humanitaires et sociaux. Selon
Patricia Thiery-Seror, « un français sur deux se présente comme un donateur
178
“régulier ou non” » . Elle e xplique que pour les Français « les valeurs d e
solidarité à tra vers les produits semblent nettement moins partagées que des
valeurs al truistes plus générales» 179 . En e ffet, en France contrairement au x
autres pays comme les États-Unis, les valeurs de solidarité n’appartiennent
pas aux valeurs de consommation tradi tionnelle180.
178
Thiery-Seror, P. (2000). op. cit., p. 147
179
Ibid.
180
À ce propos : Thiery-Seror. P. (2000). Impact du marketing sociétal sur le comportement du
consommateur : essai de conceptualisation de la consommation solidaire (Thèse de doctorat).
181
À ce propos regarder : Dianoux, C. (1999). L’influence des publicités comparatives sur le
comportement du consommateur (Thèse de doctorat). Institut d’administration des entreprises
(Nancy), Université de Nancy II, ou Oualid de Barnier, V. (1999). Les effets des émotions sur les
attitudes vis-à-vis des spots publicitaires et sur leur mémorisation (Thèse de doctorat). Et aussi
103
recherche se situe dans un cadre humanitaire e t social, nous gardons le
statut de « ré cepteur » pour é vite r tous malentendus et con flits.
Le fait que d’être mis au-devant de publici tés confère au public cible le statu t
de récepteur de messages, de ce fait, la pra tique de la réception de vien t une
banalité. Pour Umberto Eco , « les grands philosophes se sont toujours
occupés de la banalité […]. Parce que c’est à tra vers ces entrées qu’on peut
comprendre le reste […] ce sont les marges d’un système qui permettent de
comprendre la na ture de ce s ystème» 182 .
mémoire d’Aurélie Gourion en sciences de gestion qui parle de l’i nteractivité entre la publicité et le
comportement du consommateur.
182
Wach, M., et Hammer, B. (2003). op. cit., p. 27
183
Cossette, C. (2006). La publicité de A à Z : dictionnaire technique français-anglais. Québec :
PUL, p. 12
184
Vandercammen, M., et Gauthy-Sinéchal, M. (1999). Recherche marketing : outil fondamental
du marketing. Paris ; Bruxelles : De Boeck, p. 436
185
Carretero Pasín, A.-E. (2002). La Quotidinenté comme objet : Henri Lefebvre et Michel
Maffesoli : Deux lectures opposées. N° 78. Bruxelles : De Boeck, p. 6. URL :
http://www.cairn.info/revue-societes-2002-4-page-5.htm. Consulté le 23/ 11/ 2011
104
Si nous acceptons l’idée que nous sommes dans une civilisation de
l’image186, nous acceptons également l’idée que les images sont totalemen t
intégrées dans notre vie quotidienne e t que nous sommes habitués à en voir
en différen tes circonstances. Autrement dit, « la ci vilisation de l’image a déjà
eu le temps matériel de se dé velopper librement e t d’imposer ses
conséquences sur notre mode de vie 187 ». Comment faire fa ce à ce mode d e
vie afin de tou cher la sensibilité des récepteurs des publicités, et ce malgré
des habitudes visuelles bien incorporées et dé terminées dans leurs actions ?
Pour certains chercheurs qui tra vaillent dans le domaine de la publicité, les
différen ts mécanismes publicitaires cohabitent et se complètent 188. Pou r
certains, « la publicité , supra-in formation , n’est pas une communication
189
unidimensionnelle et uni voque » . Ainsi, les publicités sociales peuven t-
elles être considérées comme des facteurs situationnels a yan t une in fluence
sur un public ciblé ? Ces publicités peuvent-elles jouer un rôle décisif dans le
comportement social du récep teur ?
Par ailleurs, malgré les habitudes visuelles des récepteurs, pour que la
publicité soit effi cace , surtout dans le domaine social, le message publicitaire
doit con tenir trois arguments 190 essentiels. Il s’agit des éléments rationnel s
(comme des chiffres, statistiques), des éléments affectifs qui font appel à la
« moti vation » du public ciblé, e t en fin des éléments non verb aux
(esthétiques, couleurs, formes, typographie) qui jouen t le rôle de complices
des éléments affectifs.
186
Moles, A. (1969). L’affiche dans la société urbaine, Paris : Dunod
187
Moles, A. (1969). La situation sociale de l’affiche, in Communication et langages. Vol 4. N° 4.
p. 74
188
Comme Bernard Cathelat et André Cadet (1968) ou Claude Cossette et Pénélope Daignault
(2011).
189
Cathelat, B. (1968). op.cit, p. 125
190
Cossette, C., Daignault, P. (2011). op .cit., p. 61
105
comme le cadre dans lequel s’inscriven t les interactions des individus qui la
composent et pe rmet à un g roupe de vi vre en tan t que société » 191.
Afin de mieux les anal yser, nous a vons partagé les facteu rs en quatre
catégories : les facteurs personnels, socioculturels, esthé tiques et
économiques. L’importance et l’impact de chaque cas présenté dans les
tableau x N°4 e t N°5 on t é té véri fiés durant ce tte re cherche .
191
Thiery-Seror, P. (2000). op.cit, p. 136
192
Goffman, E. (1979). Gender Advertisements, Cambridge Mass : Harvard Univ. Press, p. 19
193
Côté, L., Daigle J-G. (1999). Publicité de masse et masse publicitaire : le marché québécois
des années 1920 aux années 1960, Ottawa : Presse s Universitaire d’Ottawa, p. 177
106
Les fact eurs motivant « le co mportement solidaire » du récepteur des publicités sociale s
107
Les fact eurs inhibants « le comportement solidaire » du récepteur des publicités sociales
108
2.7. Apport des méta-analyses à cette thèse
Pour mieux anal yser les données, nous a vons remarqué, g râce à nos méta-
analyses, qu’il était nécessaire d’utiliser des outils et des méthodes
pluridisciplinaires au niveau de l’observa tion des récep teurs des messages
de la publicité sociale, car cette thèse s’inscrit dans une démarche de
recherche-a ction . En e ffe t, nous avons constaté que les recherches sur les
comportements des individus exigeaient une méthode basée sur l’expérience
spatiotemporelle de l’indi vidu .
Cette méthode permet une identi fica tion des éléments composant la culture ,
les pratiques et les cro yances d’un public ciblé. Nous a vons observé que les
109
recherches ethnographiques essaient d’identifier les éléments culturels qui
influent sur l’individu ou le groupe . « L’e thnographie cherche à décri re les
règles d’interactions sociales dans un conte xte particulie r par l’observa tion
participa ti ve » 194. Les recherches de Vincen t Fournier, an thropologue e t
spécialiste de la société contemporaine e t de la mondialisation des biens de
consommation montrent que « le marketing e thnographique émerge comme
la nouvelle méthode permettant de combler les vides qualitatifs des enquêtes
marketing con ventionnelles » 195. En e ffe t, il s’agit d’une méthode qui consiste
à réaliser des recherches sur le terrain en réalisant une anal yse cul turelle .
Dans ces études, la cul ture détermine les valeurs, les cro yances e t
l’influence sur les comportements des publics. Notre tra vail , en tan t que
chercheur, peu t se résumer dans le schéma suivant :
Identité
valeurs et
croyance du
récepteur
Significations d'un
concept ou d'un
service pour le
récepteur
perception du
domaine de la
publicité
sociale
Figure 8. Schématisation de la recherche exp érimentale ba sée sur une analyse culturelle
Cette méthode est basée sur l’expérien ce et « l’objectif est de faire le pon t
entre l’identi té symbolique d’une marque et les valeurs et les aspirations d’un
groupe cible » 196. De ce fai t, il s’agit de trois formes de récol te des données :
- L’observation participan te
- L’entretien appro fondi
- La collecte de sources écri tes, pho tographiques ou filmiques
194
Leger, M.-A. (2008). Recensement des écrits sur le risque. URL :
http://www.leger.ca/GRIS/Mthodeethnographique.html#Topic696. Consulté le 10/08/2011.
195
Site internet de Vincent Fournier, URL :
http://www.anthropologuesconseils.com/index.php/Marketing-ethnographique.html, Consulté le
06/08/2011
196
Ibid.
110
Car nous sommes conscients du fait que les « significations culturelles et
émotionnelles d’un produit, d’un concep t, d’un service , d’une action ou d’une
image d’entreprise [qui] permettent d’an ticiper correctement les actions et les
réactions des gens » 197.
197
Ibid.
198
Augé, M. (1986). Un ethnologue dans le métro, Paris : Éd. Hachette Littératures, Coll. Pluriel
Actuel
111
comme le « médium d’une expérience personnelle » dans la vie sociale de
l’usager/récepteur.
112
3. Programme de recherche
Dans ce chapitre nous présentons en premier lieu nos questions initiales et
la problématique, puis, les questions de recherche et les h ypothèses. Par la
suite, nous présenterons les méthodes employées dans cette recherche .
Notre pro tocole de recherche consiste à observer les récep teurs des
publicités sociales et humanitaires. Bien évidemment, cela suppose la mise
en place de méthodes adaptées, ce que nous expliquons dans les pages
suivantes. Nous nous sommes particulièrement intéressés à l’étude des
images humanitaires, celles-ci étant à l’origine des comportements du
récepteur des images des publicités sociales.
Nous pouvons souligner que notre étude est pragmatique et intera ctionniste ,
qu’elle s’intéresse à l’approche de situations et d’expériences dans
lesquelles les individus ont leur liberté d’action dans l’engagement ou le non-
engagement vis-à-vis des actions humanitaires e t solidaires.
En tant que graphiste « freelance » , j’ai passé plusieurs heures devant mon
ordinateur afin de réaliser des supports communicationnels pour différents
199
Les questions initiales sont des questions personnelles ce qui justifie le passage du « nous »
au « je ».
113
organismes et entreprises. En réalisant ces travau x, j’a vais établi un critè re
principal : mon tra vail devai t être perceptible par le plus grand nombre de
personnes, car il véhiculait des idées et des cro yances. Mes réalisations
graphiques sont l’exp ression d’une partie de ma pensée et de mon regard
sur le monde. Elles parlent aussi de ma personnalité, de ma cul ture et de
mon style de vie et même du fai t que je suis une femme, ce qui peut parfois
avoi r des impacts sur l’appro che que je fais de certains sujets.
Image 6. Poster de Mona Aghababaie pour le concours « Agis pour les droits, 2008 »
© Mona Agha bab aie
200
Voir à ce propos Beyaert-Geslin, A. (2009). L’image préoccupée. Paris : Lavoisier
114
le but de toute personne qui produit ou concep tualise une image pour un
public. Le concepteu r e t le réalisateur utilisent tous les moyens d'e xpression
pour leur réalisation : in formation , documenta tion et surtout s ymbolisation.
Comme beaucoup de personnes de ma communauté de tra vail , je ressens
une saturation de la part du public qui est pro voquée par la pollu tion
visuelle201 présente dans notre vie contemporaine. Ce tte pollu tion visuelle a
des impacts sur les comportements, les actions et les habitudes de l’individu
qui est face à des signes visuels.
Pour que les réalisations graphiques marquent l’esprit des récepteurs, il fau t
qu’elles soient de plus en plus innovantes. Pour se détacher, il faut ê tre en
avan ce, il fau t de viner la demande du marché, il fau t é vi ter la créa tion
d’images qui peuvent pro voquer une sorte de « lassitude visuelle » auprès
du public. Comme l’explique Salma Zouaghi dans son mémoire de master
réalisé en 2011, « la lassitude […] cause la perturba tion dans l’habitude
d’usage »202. Afin d'é vi ter ce tte perturba tion et un é ventuel reje t ou refus, l e
concepteur et le p roducteu r doi ven t être en inno va tion permanente et utiliser
des symboles simples, forts et représenta tifs afin de touche r la sensibilité de
l’individu et crée r un besoin moral.
201
La pollution visuelle est l’ensemble des dégradations visuelles qui portent atteinte aux
paysages et au cadre de vie. Ce terme a été crée « pour caractériser des formes de pollution que
l’on peut qualifier de "mentales" par opposition aux formes causées par agent polluant ayant une
réalité physique » par Vincent Albouy en 2008 dans 250 Réponses aux questions d’un
écocitoyen, Edition Gerafaut, p. 108
202
Zouaghi, S. (2011) Mobilier domestique, aménagement intérieur et société de consommation :
Étude comparative des phénomènes de lassitude, de désir de changement et de leurs
conséquences sur l’environnement, (mémoire de master), Université paris 1, p. 48
115
publicités sociales et humanitaires et celles de publicité commerciale ? La
publicité sociale est-elle d'abord morale avant d'ê tre utile ? Quelles sont les
particulari tés de la publicité sociale et humanitaire ? Quelles sont les
réactions des indi vidus vis-à-vis des publici tés sociales et humanitaires ?
Les réalisateurs et les producteurs sont les agents humains d’un système
d’agents variés 203 et il existe plusieurs éléments qui peuvent causer un e
perturba tion che z le ré cepteu r. Pa r e xemple, les publicités sociales sont
insérées dans les pages publicitaires des journaux, affichées de la même
manière que la publicité commerciale204, ce qui peu t en tra îner u n
affaiblissement du message et peut également pro voquer une mauvaise
identifica tion des messages par le destinataire .
En effe t, nous 206 avons remarqué que si nous voulons con vaincre le s
récepteurs de publicités sociales d’adopter des comportements solidaires, il
faut d’abo rd que les indi vidus parviennent à s’identifier à l’image qui leur est
présentée. Il fau t aider les personnes à imaginer la situation, mais surtout
leur donner des éléments lui démontrant l’impact que peu t a voir leu r geste
203
Notamment les récepteurs, les organismes, etc.
204
Voir Tsikounas, M. (2010). La publicité, une histoire, des pratiques. in Société et
Représentation .n°30, décembre 2010, p. 195-209.
205
Blogue de Luc Dupont, URL :
http://lucdupont.blogspot.com/2011/09/quelles-sont-les-caracteristiques-de-la.html. Consulté le 10
janvier 2012
206
Le passage du « je » au « nous ».
116
solidaire face à un type de « catastrophe » 207. Il faut également con vaincre l e
récepteur du fait que le sujet et la cause présentée le concernen t
personnellement et qu’il ne s’agit pas d’un sujet éloigné. Il faut aussi mettre
en a vant l’importance du sujet e t sa vi talité , il faut lui montrer que ce tte
cause est une question de vie ou de mort. Pour finir, il est nécessaire de lui
montrer que par son geste il peut changer les choses, et lui montrer le
résultat final qu’engendre son geste. Selon Antoine Va ccaro 208 « Pou r
mobiliser une opinion, il fau t amener la con viction du donateu r poten tiel au
point de con vergen ce [des] trois flèches » 209. Ces trois éléments se
présentent ainsi :
210
Figure 9. Inspiré par le diagramme d’Antoni Vacc aro, « marketing social et fundraising »
117
les modèles publicitaires sont construits sur ces bases. À tra vers cette
norme, nous retrouvons leurs intentions, leur rôle dans la construction de la
signification pour le récep teur.
Nos lectures ont débuté par quelques publications telles que l’article de
Bernard Dagenais dans la revue Recherches en communication (1995, n° 4),
intitulée : Benetton exploi te l ’amb igüité de la pub licité sociale ou l’arti cle
d’Ale xand re Coutant inti tulé : Sémiotique des pub licités internationales en
2004 qui cherche à comprendre comment produire une annonce
universelle ? L’auteu r, à tra ve rs les tra vau x de Chales S.Peirce, Jean pierre
Esquenazi (1997), Nicole Everaert-Desmedt (1990) et Eliseo Ve ron (1987)
essaient de mettre l’accen t sur « la nécessité de prendre en compte
l’intégralité des stades de vie d’un objet symbolique pour pou voir en
comprendre le fonctionnement de manière satisfaisante »211. D’une part, i l
s’agit de la seule manière concrè te e t pertinente de conna ître le mécanisme
intégral de la représenta tion d’un signe visuel, dans sa durée de vie, en tre la
conception , la réalisation e t la ré ception . D’au tre part, ce mécanisme permet
aux che rcheurs d’examiner les actions et interactions entre les éléments
humains et non humains de chaque é tape (la concep tion, la réalisation et la
réception) sous de nou veau x angles.
211
URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/19/68/73/HTML/index.html. Collecté le 18
novembre 2011
118
3.2. Problématique
À la suite de ces questions initiales sont nées les questions concernant le
comportement du récepteur dans un sens large et celui de la publicité
sociale internationale, définie comme un objet préfiguré et regardé , qui
constituent les principau x a xes de ramifica tions de no tre problématique.
119
Ces étapes se présentent ainsi :
Rejet
Conception Production Réception
Séduction Action Satisfaction
morale
Figure 10. Interaction entre la publici té sociale et huma nitai re et son récepteur
© Mona Aghababaie
120
financiers et communicationnels des organismes humanitaires internationau x
dans la conception e t la production des supports des publicités sociales et
humanitaires, pourquoi les réactions de rejet sont-elles si présentes dans les
comportements des récepteu rs occiden tau x ?
Nous avons constaté que le rejet n’est pas seulement stimulé par les
pollutions visuelles présentes dans l’espace public, car chaque personne
réagit en fonction de son caractère e t de sa personnalité. La con tradi ction ,
entre le comportement de reje t dans certains cas, la satisfaction morale et la
naissance d’un comportement solidaire chez d’autres récepteu rs, a atti ré
notre attention . Pour le récep teur, le rejet des publicités sociales est-il
devenu une habitude ? Le fai t que nous soyons entourés par des images
publicitaires commerciales, peut-il perturber la ré ception des images
publicitaires parlant de l’humanité ? Ainsi, il nous a paru né cessaire de
vé rifier e t d’analyser la naissance d’un comportement solidaire à travers les
compagnes de sensibilisation. Selon nous, le comportement et les actions
(présentées sous la forme A1 , A2,… dans le schéma) des internau tes vis-à-
vis des campagnes de sensibilisation, se situe entre la générosité et
l’égoïsme et peut se schématiser ainsi :
Former la générosité comme une valeur che z l’indi vidu , c’est la juger comme
« ce qui vaut la peine » d’être poursui vie dans une situa tion définie . D’après
Dewey « les jugements concernant les valeurs sont des jugements sur les
121
conditions et les conséquences des objets dont il est fait l’e xpérience ; des
jugements à propos de ce qui devrai t réguler la fo rmation de nos désirs,
affe ctions et plaisirs. Car tou t ce qui décide de leur formation dé terminera le
cours principal de no tre conduite , personnelle et sociale » 212 .
212
Voir Dewey, J. (1929). The Quest for Certainty, New York: Milton, p.308, et Dewey,J. La
formation des valeurs traduit en 2011 par Bidet, A., Quéré, L., Truc,G. Paris : La découverte, p.
48
122
humanitaires sur les publics. N’est-ce qu’une tendance, un e ffe t de mode ?
Si tel est le cas, quelle est la corréla tion en tre les deu x ? Quels sont leurs
impacts sur la réception de l’image ? Quels sont les stéréotypes les plus
présents dans les publicités parlant de l’humanitaire et du social ? Qui sont
les individus les plus intéressés et a tti rés par ces images ?
123
Figure 12. Ac tions du récepteur des publicités sociales
Niveau1 :
Publicité
sociale dans
l'espace public
Niveau 2 :
Réception
Niveau 3 :
Action de
l'individu
124
Nous avons considéré la publicité sociale, à la fois comme un ob jet
conceptuel e t un signe agi ssan t dans une co-constru ction sociale
permanente. En effe t, l’obje t (celui qui représente) est en tre deu x mondes :
récepteur (celui qui interp rète) et émetteur (celui qui p roduit). Dans notre
cas, nous avons essayé de véri fier le fon ctionnement de l’in tégrali té du
système mis en place afin de répondre à nos questions de recherche, mais
ave c une focalisation particulière sur la récep tion. Nous présentons cinq
questions, plus concrètes et plus problématisées dans le but de mieux
centrer la problématique de no tre re cherche . Nos questions de recherche
tournent au tour de ces trois ni veau x e t elles se présenten t ainsi :
Quelle est la rela tion en tre la ré véla tion d’un sentiment d’empathie che z le
récepteur, à l’aide de la publicité sociale, et son style de vie, sa classe
sociale, sa cul ture e t son habitude d’action ?
125
3.3.3. Question de recherche 3
126
public). Il s’agit aussi de mesurer la relation possible entre les
développements te chnologiques et les comportements des
récepteurs. Sommes-nous face à une pra tique qui fabrique
une identi té numérique humanitaire che z le récep teur ?
213
Gumuchian, H., Marois, C., Fèvre. V. (2000). Initiation à la recherche en géographie.
Aménagement, développement territorial, environnement. Montréal : PUM, p. 166
214
Comme explique Gumuchian, H., Marois, C., Fèvre. V. (2000, p.75) : il s’agit d’une démarche
qui passe par la démonstration et dont le point de départ est une hypothèse, un modèle ou une
théorie.
215
Ibid. p. 75
216
Ibid. p. 76
127
En effet, la constru ction des h ypo thèses sous forme de modèle expérimental
et opéra tionnel, « c’est la stra tégie qui permet la “vé rifica tion” » 217 des
résultats acquis.
• avec plus de
• dévéloppée par • connaisance • à laide de • enrichissement connaisanc
les questions des faiblesses connaissances de l'hypothèse es à des
de recherche, et pertinence sur le sujet initiale et degrés plus
problématique, aquises par les reformulation élaborés
de
action et experiences de la nouvelle qu'au
expérience sur l'hypothèse réelles hypothèse départ
terrain centrale afin mieux élaborée
de
l'améliorer
3.4.1. Hypothèse 1
Nous avons débuté par une approche qui souligne que l’attention que nous
portons à la publici té sociale e t au x images parlant de l’humanitaire , de la
solidarité, se manifeste à tra vers des connaissances, que nous avons
acquises bien avan t d’ê tre e xposés au x publici tés sociales.
Nos sensibilités, nos croyances, nos habitudes font que nous sommes attirés
ou non par telle image ou telle publicité . Or, si la question de l’autre et de la
solidarité n’appartien t pas à un de nos centres d’intérê t, nous a vons plus de
chance de ne pas être marqués, sensibilisés par les images et les publicités
portant sur ces sujets. En effe t, le comportement du récep teur est, d’un cô té ,
en lien direct ave c sa personnalité et d’un autre côté, lié à son histoire et à
son passé.
217
Ibid.
218
Di Lorenzo, G. (1991). Question de savoir, Paris : ESF éditeur, p. 174
128
En conséquence, dans la publicité sociale, nous parlons de l’intérêt général
alors que dans la publicité commerciale c’est surtout la ven te et l’intérê t
personnel qui sont le moteur de la ré fle xion du concep teur. Nous partons de
l’idée que, dans certains cas, les publicités sociales représentent des
messages qui ne représentent pas un intérê t général pour une grande partie
de la population, d’une communauté ou d’un pays. Aussi, les signes visuels
sélectionnés par le concepteur n’ont pas toujours une signification très forte
auprès du récep teur.
3.4.2. Hypothèse 2
Pour notre deu xième hypo thèse, nous partons de l’idée que la publicité,
qu’elle soit sociale ou commerciale, s’est installée de manière durable dans
la vie quotidienne contemporaine et dans l’espace public. De ce fait, nous
avons constaté qu’une des conséquences, au niveau de la réception, est que
219
Boudon, B., Bourricaud, P. (2011). Dictionnaire critique de la sociologie. Paris : PUF, p. 81-88.
(1 re édition 1982)
129
la fréquence de reje t de la publicité sociale est de plus en plus grande. De
plus, nous avons remarqué que les publicités sociales et humanitaires ont
une durée d’e xposition plus courte que les publicités commerciales et sont
donc moins remarquables par le récepteur. Dès lors, le comportement
solidaire souhaité par les organismes humanitaires locaux, nationau x e t
internationau x, ne va pas toujours à la ren contre des actions engagées.
Selon nous, les publicités sociales peuvent a voi r des impacts sur la
naissance de comportement solidaire che z le récep teur, mais pour avoi r une
continuité dans leurs actes, il faut qu’elles s’inscriven t dans leurs habitudes
d’action, sinon ces démarches ne resteront que très occasionnelles.
Objecti f : À tra vers cette h ypothèse, nous véri fions le rôle que la
publicité joue dans la naissance du comportement solidaire ou du
rejet de la part de récepteu r. Nous examinons également le degré
d’influence de la publici té sociale sur le comportement solidaire
de ses récepteurs. L’objectif est de cerner l’importance de la
question de l’habitude e t de la cro yan ce du récepteu r sur le
comportement solidaire de la personne.
3.4.3. Hypothèse 3
Dans certains cas, les organismes non lucratifs, pour transformer une envie
en une action concrè te, doi vent augmenter la moti va tion de la personne, pa r
le biais de multiples actions plaidoyers dans la rue pour présenter leu r
association. Dans ce cas, le concep teur e t le p roducteur, cherche à
sensibiliser le maximum de personnes en mobilisant des symboles disposant
de significations fortes che z le récepteu r ou les représentants des
organismes humanitaires. Par e xemple, lors d’une campagne de
sensibilisation, ils sont obligés d’expliquer verbalement et de montrer des
images et des statistiques relati ves au bien-fondé de leurs actions, leur but
130
est de sensibiliser les personnes. Mais malgré leurs efforts, les réactions des
individus sur les questions de l’empathie et de la solidarité sont souven t
déce vantes, selon des militants 220.
Objecti f : Identi fier les personnes ayant une opinion négati ve sur
les organismes humanitaires et les publicités sociales de ces
organismes, et essayer de les catégoriser en fonction de leur
genre et de leur généra tion. À l’aide de cette h ypo thèse, nous
avons essayé de comprendre chez quelle catégorie de récepteu rs
la sensibilité envers la solidarité est la plus présente . En mettan t
en place cette h ypo thèse, nous pouvons distinguer les différen ts
types d’actions solidaires et humanitaires réalisés par les
individus.
220
Voir Annexe C
131
3.4.4. Hypothèse 4
3.4.5. Hypothèse 5
Elle débute par une constata tion simple, celle d’un tau x très éle vé de
présence des publicités et des messages commerciaux dans la vie
quotidienne. Les individus sont donc de plus en plus habitués à voir et à
re voir ces types d’images. Nous pouvons passer chaque jour de van t
plusieurs images publicitaires sans vraiment les remarquer du fait de leur
banalisation. Nous partons de l’hypothèse que si les récepteurs sont de
132
moins en moins sensibles aux publicités sociales c’est parce qu’elles sont
perdues au milieu d’une pollution visuelle présente dans la vie
contemporaine.
Objecti f : grâce à ce tte h ypo thèse, nous allons pouvoi r anal yser
la place que les éléments (les actants) e xte rnes peuven t a voir
dans la perturbation de la réception des publicités sociales. De
plus, elle nous permettra de prendre connaissance de tous les
éléments qui peuvent perturber le comportement solidaire du
récepteur de publicité sociale. Nous pensons que cette
hypo thèse nous aidera également à ca tégoriser encore une fois
la réaction de la personne non seulement en fonction de son
genre et de sa généra tion, mais aussi en fonction de sa culture ,
de sa classe sociale et de son habitude d’action.
221
Site de l’ONU, URL : http://www.un.org/fr/events/observances/days.shtml. Consulté le
15/07/2011
133
effe t, nous avons commencé ce travail a vec une vision générale de nos
méthodes, et c’est lors de la conduite de la reche rche que nous les avons
finalisés, ainsi que nos h ypothèses, en fon ction de no tre a vancement.
Expérience personnelle du
chercheur
Experience de communauté
interprétative
Travaux de la communauté
scientifique
Les actualités et les
médias
Figure 15. Emboitement des différent es sources dans la rech erche dynamique
222
Guidère, M. (2004). Méthodologie de la recherche. Paris : Ellipses, p. 25
134
situer dans un temps précis ou dans une durée déterminée de l’étude avec
des facteurs humains limités et également de définir une certaine limite à
l’espace dans lequel nous nous trou vons.
- Lors de la première étape , nous n’a vons pas dévoilé no tre rôle de
chercheur, ni notre reche rche, pour le récep teur e t les autres acteurs
tels que les bénévoles ou les représentan ts de l’organisation (Unice f).
Cette é tape nous a permis d’acquérir des connaissances solides sur le
fonctionnement de cette organisation non lucra ti ve e t sur le
comportement du récep teur de publici tés sociales.
- Lors de la seconde étape, nous avons dé voilé notre rôle e t notre
recherche uniquement auprès des bénévoles et des représentants de
l’Unicef. Ceci juste a vant notre premier entretien afin de pou voir les
accompagner tout au long de leur action sur le terrain. Nous avons
également pu observer la mise en place de leurs dispositifs
communicationnels. Les connaissances acquises au cours de cette
étape nous ont permis d’évaluer leurs actions et leurs dispositifs avan t
la mise en œu vre auprès du public.
- Lors de nos entretiens avec le public, nous avons continué nos
observations discrè tes. En effet, le public étai t observé discrè tement
par un des membres de notre groupe présent sur terrain .
135
commencer par celui « en ligne ». Nous a vons mis en place des profils sur
les réseaux sociau x comme Faceb ook et Twi tter sans mentionner notre
thème de recherche ni notre vraie identi té. Con cernant la temporalité , nous
l’avons construite en fonction du planning de notre organisme non lucratif,
soit l’Unicef de Moselle. Ce planning s’articule entre le débu t du mois
d'octob re e t la fin du mois de novembre de l'année 2011. Nous avons
observé lors de ce tte étape les acti vités d’agents humains présents sur
l’Interne t. Cette e xpérien ce, vécue par le che rcheur, donne une crédibili té
supplémentaire afin de mieux conna ître le te rrain de no tre recherche.
Concernant l’espace « hors ligne » , nous avons commencé par les magasins
de l’Unicef dans quelques villes de France e t par les stands provisoires de
l’Unicef (installés à l’occasion du 20 novembre). Nous avons réalisé plusieurs
visites dans les boutiques consacrées aux ventes solidaires dans des villes
comme Nancy, Strasbourg e t Me tz entre le débu t du mois d'octobre et la fin
du mois de novembre de l'année 2011. Nous avons observé discrètement les
acti vi tés des individus dans l’espace sélectionné, ceci sans parler de notre
recherche .
Lors de cette étape , l’objectif est d’observe r et d’identi fier les gestes, les
comportements visibles et répéti tifs che z le récep teur des publici tés sociales
et humanitaires. Tou te l’acti vi té de l’indi vidu est alo rs observée , no tée e t
catégorisée dans les grilles d’observation .
136
observations, et à parti r des idées conductri ces obtenues, nous avons
commencé l’étape suivante de notre a cti vi té scienti fique qui est le passage à
l’action. Puis, après l’acquisition de ces données, nous avons interrogé
quelques responsables et représentants de l’Unicef France e t l’Unice f
Moselle.
Nos observations participan tes se sont basées sur les résultats et les
connaissances acquises lors de nos observations discrètes, elles nous
aident à mieux connaître no tre obje t de re cherche e t nous permetten t de
mieux interpré ter les résultats. Les différen tes étapes de sa mise en œuvre
se présentent ainsi :
Expérience Formulation
acquise par Observation et Collecte des Analyse des
observation participante reformulation données résultats Synthèse
discrète des enquêtes
Dans la première phase qui est celle de l’observation discrè te, il s’agit d’une
étude e xplora toire qui nous a permis de découvrir le fonctionnement du
système. Cette pa rtie n’a pas encore les caractéristiques des recherches
scientifiques, mais c’est une partie significa ti ve, producti ve et à no tre sens
nécessaire pour la suite de la reche rche.
137
Dans la phase suivante, il s’agit d’une démarche par la démonstration . « Ce
type de recherche où la démarche déducti ve domine fait que le chercheur est
confron té, directement dans la réalité , à la valeur d’une h ypothèse d’un
modèle ou d’une théorie ». 223 Donc, l’observa tion adoptée à ce tte é tape es t
participan te, car elle se base sur l’expérimenta tion. Au trement di t, une fois
que nous sommes passés par la première phase (celle de l’observation
discrète), nous a vons essayé d’expérimente r d’une manière concrète les
connaissances précédemment acquises.
223
Gumuchian, H., Marois, C. op.cit., p. 80
224
Ibid. p. 86
225
Albarello, L. (2004). Apprendre à chercher: l’acteur social et la recherche scientifique.
Bruxelles : De boeck, p. 22
226
Ibid. p. 21
138
3.6. Le rapport entre la dimension individuelle et la dimension
sociale
Pour les chercheurs « Acteu rs Réseaux » 227, la société est interprété e
comme un collectif d’humains et de non humains en interaction. En e ffe t,
selon ces chercheurs, c’est la coexistence en tre ces éléments qui donne une
continuité au x réseau x.
Étan t donné que cette recherche est une recherche basée sur l’action, les
différen ts types de questions, les entre tiens, les interviews a vec le public
sont organisés à plusieurs reprises et à différentes étapes de la recherche .
227
Aussi connue sous l'abréviation ANT (pour Actor-Network Theory), une approche sociologique
développée à partir des années 1980 par Callon, M., Latour, B., Akrich, M. et d'autres chercheurs
du Centre de sociologie de l'innovation de Mines ParisTech. Son principal théoricien anglo-saxon
est John Law.
228
Cité par : Cometti, J-P. (2010), Qu'e st-ce que le pragmatisme. Paris: Édition Gallimard, p.291.
[(G.H. Mead , (1934). Mind, Self, and Society. Éd. Charles W. Morris, University of Chicago
Press, p. 160-161]
229
Cometti, J-P. (2010), op.cit., p. 289
139
Ces questions sont élaborées avant et après les premières observations
discrètes. Nous avons catégorisé les questionnaires de réception en deux
niveau x : ciblé e t géné ral.
Le questionnaire ciblé est mis en place pour le public actif e t in téressé par
les actions solidaires et humanitaires de différents organismes non lucratifs.
En effe t, les questions sont limitées aux comportements des récep teurs que
nous avons observés avan t le questionnement. Cette enquête de récep tion
auprès d’une population active et passive sera utile pour comprendre l’écart
entre la réali té de leur e xpérience e t le rôle e t l’importance que la publici té
joue dans la réalisation de leur action. Ce questionnaire fai t o ffice d’en tre tien
ave c le répondan t juste après son action . Ceci dans l’objecti f d’offri r une
possibilité aux répondan ts qui le souhaitent, de donner leurs opinions et de
développer leurs réponses.
Le questionnaire général est mis en ligne afin de recevoir les points de vue
de Français sur leur comportement solidaire. Étant donné que notre étude
concerne aussi le grand public (non intéressé par les actions solidaires et
humanitaires), il convien t d’interroger ces individus afin de récolte r des
informations plus pertinentes à une échelle plus grande. Dans ces questions,
les croyances et les habitudes d’action de l’individu sont donc mises en
interroga tions.
Le but prin cipal de nos questions, de nos enquêtes et de nos interviews, est
d’examiner l’influence e t la réception de la publicité sociale et en parti culier
celles des images utilisées dans les publicités pour la journée in terna tionale
des droits de l’enfant. Dans un sens large, nos questions jouent un rôle
d’outil é valuati f qui nous a donné la possibilité d’analyser les comportements
et les réa ctions du récep teur.
Nous avons donc choisi de mettre en place des méthodes et des questions
de nature variable, en fon ction de nos hypothèses de départ et aussi des
hypo thèses acquises à tra vers les observa tions discrètes e t participan tes.
140
3.7. L’enquête: quantité ou qualité?
En ce qui concerne la modalité des questions, nous avons mis en place des
questions fermées et ouvertes. À l’aide de nos questions fermées, nous
avons proposé un nombre limité de propositions à nos répondants. Chaque
question de l’enquête contribue à répondre au x h ypo thèses et aux questions
de la reche rche . Les propositions de chaque question, et la façon de mettre
en a vant les questions ont é té pré -étudiées et modifiées à l’aide de nos
enquêtes pilotes.
Les résultats quantita tifs acquis par l’inte rmédiaire des questions fermées
nous ont permis d’évaluer la parti cipation des répondants en pourcentages.
Ces résultats nous aident à réaliser notre s ynthèse basée sur le
comportement des récepteurs des publicités sociales en fonction de leur
genre et de leur géné ration .
Dès lors, les questions ouvertes ont permis aux répondants d’e xprimer leurs
propres idées. Les résultats acquis par ces questions nous ont donné la
possibilité d’avoir des réponses variées, non ciblées et de découvrir
d’éven tuelles idées en fonction de la personnalité, du caractè re, de la cultu re
et des habitudes d’action de chaque personne. L’ensemble des deux types
de questions (fermées et ouvertes) nous a permis d’avoir des données de
natures variées à tra vers deu x situations e xpérimentales to talement
différen tes.
141
3.8. Les médias de masse : l’écho médiatique
Notre but est de récolter les données les plus riches et les plus concrètes par
tous les moyens possibles. Ainsi, en dehors de nos observations sur le
terrain , de nos questionnaires et de nos en tre tiens, nous a vons remarqué la
nécessité d’observer les médias de masse durant les périodes
d’observations discrètes et participantes. L’objecti f est de vé rifie r les
informations qui sont en liaison a vec no tre étude e t a vec no tre monographie
(les sujets qui portent sur la JIDE 230, la con vention des droi ts de l’enfant, le s
événements organisés pour la JIDE). Ce tte partie nous a également fourni
des indices sur la manière dont les journalistes présentent les événements et
les informations auprès de leurs récepteu rs.
230
Journée Internationale des Droits de l’Enfant
231
Aghababaie, M. (2011). Les médias et la journée mondiale de l’enfance en France et en Iran,
Étude contrastive et perspective communicationnelle, in. Le Rendez-vous de la recherche en
communication, Actes du colloque. Université Laval : Québec, p. 38
142
À tra vers la mise en place de méthodes mixtes, nous avons pu naviguer
entre les diffé rents ni veau x d’appartenance de l’indi vidu vis-à-vis des actions
humanitaires et sociales au tra vers des publicités. De même, nous avons pu
faire é voluer nos connaissances sur les comportements des récepteurs des
publicités sociales et humanitaires, par l’alternance des méthodes. Cette
dive rsité de situation nous a permis de procéder à l’analyse des différentes
étapes.
Toutes les phases que nous avons expliquées jusqu’ici, dans notre
programme de recherche , peu vent visuellement ê tre représentées ainsi :
143
II. FAIRE/ETRE AVEC L’OBJET :
MISE EN ŒUVRE DE LA
RECHERCHE, ETUDE
MONOGRAPHIQUE
144
4. Mise en œuvre de la recherche monographique et
notre posture théorique
Notre reche rche sur le comportement solidaire des récepteurs de publicités
sociales en France, repose sur des données collectées dans le cadre de
notre étude , ceci dans l’objectif de répondre à notre problématique. La
naissance de ce comportement au tra vers des publicités sociales est variable
suivant les récep teurs, de par des facteu rs personnels, mais aussi divers
facteurs e xte rnes. Dans le cadre d’a ctions solidaires et humanitaires, le
récepteur est amené, par l’in fluence de facteurs e xte rnes, à changer un
comportement égoïste en un comportement plus solidaire. Dans ce
processus d’influence, les signes visuels, présents dans l’espace public
contemporain, sont des éléments majeurs dans la diffusion des messages
des organismes non lucratifs. Mais, ces mêmes signes peuvent également
pro voquer une satura tion che z le ré cepteur.
Dans l’étude qui suit, notre objectif est de comprendre les différentes étapes
de la récep tion des images et des messages humanitaires et sociau x
exp rimés sous forme de publicité . Nous a vons également essayé de
répondre au x questions et au x h ypo thèses de recherche .
145
Notre méthodologie débute par une étude théorique, se poursuit par les
observations, les entre tiens et les enquê tes et abou tit à une véri fication et à
une interp réta tion. Les é tapes se présentent ainsi :
• Une étude théorique basée sur les approches variées dans laquelle
nous étudions la naissance du comportement solidaire.
• Une étude e xpé rimentale basée sur l’observation discrète dans
laquelle nous étudions les différentes étapes du comportement du
récepteur. No tre observation discrète s’est déroulée du 3 octob re
2011 au 23 novembre 2011. Au total , nous avons effectué plus de
18 heures d’observation discrète dans l’espace public. Nous avons
observé plus de 762 cas différents. Pour cela nous a vons choisi la
boutique de l’Unicef-Moselle à Metz. Au cours de cette même
période, nous avons également effe ctué plus de 20 heures
d’observations discrè tes des pages officielles de l’Unice f Fran ce
sur les réseaux sociaux comme Twitter e t Faceb ook. Cela nous a
permis d’observer plus de 178 cas différen ts sur ces deu x réseau x
sociaux. En fin, nous avons réalisé 61entretiens ave c des
internautes a cti fs sur la page de l’Unicef.
• Une seconde partie de l’étude e xpérimentale porte sur notre
observation participan te, en tant que béné vole au sein de l’Unicef-
France , e t sur les entretiens a ve c les acteurs pour mieu x
appréhender les différen tes étapes de dé veloppement de la
publicité du cô té du récep teur e t du producteur. Ce type
d’observation a é té faite entre les 17 e t 19 no vembre 2011, en
parallèle à nos observations discrètes et à l’aide de nos collègues
présents sur les autres sites. Pour cette partie , nous avons effectué
8 heures d’observation participan te. Cela nous a permis d’avoir des
con versations a vec les visiteurs, mais aussi d’interviewer quelques
bénévoles. Ce tte étape nous permet de mieux comprendre le
fonctionnement général, mais aussi de collecter les avis des
personnes.
• Entre le 20 e t le 21 no vembre 2011, nous avons organisé plusieurs
interviews et entretiens a ve c les récep teurs des publicités sociales
146
de l’Unicef-Moselle. Pa rallèlement, au cou rs de cette période, nous
avons réalisé plus de 16 heures d’observa tions (discrète et
participan te) 232. En effe t, nous avons commencé par des
observations discrètes, que nous avons complétées par des
observations participan tes. En fin, nous avons récolté plus de 80
entretiens aup rès des récepteu rs rencon trés sur le te rrain .
• L’étape suivan te porte sur la vé rifica tion e t la synch ronisation des
résultats de nos observations et de nos entre tiens ave c les phases
théoriques abordées précédemment.
• Pour finir, nous avons mené une enquête au niveau national ,
auprès des Français, sur le rôle de la publicité sociale e t sur son
impact dans la réalisation d’actes solidaires d’une manière
générale. Ceci, sans évoquer l’Unicef ou tout autre organisme non
lucrati f. En fin, nous avons présenté notre inte rpré tation des
résultats et nos réponses aux questions et au x h ypo thèses de
recherche .
Notre re cherche est une étude sur les comportements des personnes,
intéressées ou non par la publicité sociale de l’Unicef France, pour la journée
des droits de l’enfant de novembre 2011. Elle commence par une analyse
systémique et micro sémiotique du dispositif communicationnel mis en place
par cet o rganisme afin de sensibiliser le récepteur. Ce tra vail se poursuit par
une anal yse de l’action du « ré cepteur type » et de « ses habitudes action »
dans une perspective à la fois indi viduelle e t une dimension interpersonnelle
et sociale. Pour confé rer une certaine é tendue à notre étude monographique,
nous avons proposé une nou velle recherche macro-sémiotique sur le
comportement des récepteurs français vis-à-vis des publicités sociales, au
sens large, et des pratiques socioculturelles des individus. La recherche pour
cette thèse se focalise sur l’étude des comportements permettan t de
232
Pour pouvoir réaliser les deux différentes phases sur le même période, nous étions trois
personnes présentes sur le terrain.
147
distinguer les personnes en fonction de leur genre e t de leur généra tion. À
l’aide de nos observations, de notre pra tique en tant que récep teur/chercheu r
et par l’acti vi té des indi vidus, observés ou in terrogés, en tant que
communauté interpréta ti ve , dans le sens peircien233, nous a vons constaté
comment la publicité sociale (image et message) et ses récepteurs sont en
cohabitation continuelle a ve c la cul ture visuelle de notre société
contemporaine.
Les travau x d’Edgar Mo rin, Bernard Darras/Sarah Bel khamsa, Michel Callon ,
Bruno Latour et Madeleine Akrich permetten t de dépasser la dualité des
approches réductionnistes ou holistes. Le paradigme de la complexité e t
l’approche systémique nous ont offert « l’opportuni té de dépasser des
ambigüités essentielles à l’objet de recherche. La recherche d’une causalité
linéaire, quand il est question d’humanité, ne semble être qu’une voie de
garage stéréotypan t des individus dans des comportements »234. De plus, les
différen tes approches et théories retenues mènent à une problématique
transve rsale : la question des comportements.
233
L'aspect pragmatique de Peirce, C. S.(1839 – 1914, sémioticien, mathématicien, philosophe
américain, considéré comme le fondateur du courant pragmatiste) porte sur l'utilisation et la
fonction effective des signes, sur les relations entre les signes et leurs utilisateurs ou interprètes :
règles de l'utilisation par le sujet, motivations de l'i nterprète, réactions du public, efficacité de la
communication, contexte factuel, usages des signes (information, évaluation, stimulation,
sy stématisation), etc.
234
Bonjour, A. (2011). Usages et pratiques socio-(re)éducommunicationnels pour les personnes
handicapées mentales : outils informatiques et média Internet, Thèse de doctorat, Université
Lorraine, p.164
148
Comme l’explique Edgard Morin « au premier abord, la complexi té est un
tissu (complexus : ce qui est tissé ensemble) de constituants hétérogènes
inséparablement associés : elle pose le paradoxe de l’un et du multiple. Au
second abord, la complexité est effecti vement le tissu d’événements, actions,
interactions, ré troactions, dé terminations, aléas, qui consti tuent no tre monde
phénoménal. Mais alors, la complexité se présente ave c les traits inquiétants
du fouillis, de l’ine xtricable , du désordre, de l’ambiguïté , de l’incertitude …
D’où la nécessité, pou r la connaissance, de mettre de l’ordre dans les
phénomènes en refoulant le désordre, d’écarter l’in certain, c’est-à-dire de
sélectionner les éléments d’ordre et de ce rti tudes, de désambiguïser,
clarifier, distinguer, hiéra rchiser… » 235. Au trement di t, « le champ de la
théorie des systèmes est beaucoup plus large, quasi universel, puisque dans
un sens toute réalité connue, depuis l’atome jusqu’à la galaxie, en passant
par la molécule, la cellule, l’organisme et la société peut ê tre conçue comme
système, c’est-à-di re association combinatoire d’éléments différen ts »236 .
Nous nous sommes situés pleinement dans l’idée que l’approche systémique
est « “un tou t” qui ne se réduit pas à la “somme” de ses parties
constituti ves » 237 et surtout, qu’il se situe « à un ni veau transdisciplinaire ».
235
Morin, E. (1977). La méthode, la nature de la nature, Paris : Seuil, p. 21
236
Ibid., p. 28
237
Ibid., p. 29
238
Il s’agit d'une métaphore utilisée par Joël de Rosnay (1975), Le macroscope ; Vers une vision
globale. Paris : Seuil
239
Darras, B. (2008). Images et sémiologie: Sémiotique structurale et herméneutique, Paris :
Publications de la Sorbonne, p.146
240
Ibid.
241
Ibid.
242
Cité par Bernard Darras en 2007, dans Étude culturelle et Cultural Studies, Paris :
L’harmattan, p.62
149
comme pour penser globalement, il fau t sa voir aussi penser localement » 243.
Cette pensée fait apparaitre un mode d’existence entre global et local,
« glocal » , qui ré clame « une compréhension à focale va riable » 244. Comme
l’explique Bernard Darras sur les approches multidimensionnelles, « tout
agent est à des degrés divers agissant et subissant, incorporant e t incorporé ,
organisé et o rganisant, puissant et impuissant ». 245
243
Morin, E.(1999). La tète bien faite. Paris : Seuil, p.28
244
Darras, B. (2007). op. cit., p. 62
245
Bernard Darras op. cit., p. 63
246
Jouison-Laffitte, E. (2009). La recherche-action : oubliée de la recherche dans le domaine de
l’entrepreneuriat, Revue de l’entrepreneuriat, vol8, n1, p. 3
150
s’agit […] de véri fier sur le te rrain les hypo thèses préétablies sur les effets
de tel ou tel type d’e xe rcice » 247.
Dans cette pe rspecti ve , pour pou voir concré tiser et théo riser nos idées ainsi
que nos recherches expérimentales à tra vers les actions du récepteu r de
publicité sociale, nous avons cherché dans les travau x de Charles Sanders
Peirce, en sémiotique pragmatique, car l’obje t de ces études concerne
souvent les agents intégrés et incorporés dans un système, par l’action, sous
la forme d’expérience . Il nous montre « combien le monde de la pensée est
directement ou indirectement conne cté à celui de la réalité concrè te par les
actions et in teractions des agents » 249.
Lors de nos observations, nous avons constaté qu’il est important de prendre
en compte le niveau d’ habi tude des récepteu rs de publicités sociales. En
effe t, ce poin t peut a voir des impacts non seulement sur la mise en place de
la méthode de l’enquête, mais aussi dans la sélection de nos enquêtés. Nous
avons remarqué que dans une étude qui porte sur le comportement des
récepteurs de publici té sociale, nous n’avons pas le droit de mélanger, pa r
exemple, les actions et les comportements des personnes bénévoles ou des
donateurs réguliers, ave c celles des récepteurs irréguliers ou même des
primo récepteu rs.
247
Ibid., p. 24
248
Richard, V. (2008). « Des questionnements convergents sur l’éthique », pp. 223-227, in :
Bouzon A., Meyer V., dirs, Communication des organisations, entre recherche et action, Paris,
Éd. L’Harmattan, p. 223
249
Darras, B. (2007). Étude culturelle et Cultural Studies, Paris : L’h armattan, p. 64
151
C’est à partir des tra vau x de Pei rce , et de sa théorie sur la « pragmatique de
la signification » , que Bernard Darras et Sarah Belkhamsa ont mis en place
une modélisation sur « les synchronies e t as ynchronies des inte ractions
d’une communauté et de ses différents membres »250. Car, ils considèren t
que « tou t dispositif sémiotique humain consiste à traiter les interactions
ave c l’en vironnement afin de les intég rer dans les actions présentes et
futu res en fonction des actions passées »251. Étan t donné que nous
cohabitons ensemble dans la société, ces connaissances sont non
seulement gravées dans nos mémoires internes et individuelles, mais aussi
dans les mémoires externes et collecti ves. Pour Peirce , ce sont les
« cro yan ces » (Beli fs) et les « habi tudes » (Hab its) qui aiden t à la
consolidation des processus sémiotiques. En effet, la pensée est en lien
ave c l’action et c’est bien la pensée qui aide à « la généralisation de l’action
dans l’habitude d’action » 252 et la cro yan ce est « un guide d’action ». Selo n
Peirce « b elief consi st mainly in b eing delib erately prepa red to adop t the
253
formula b elieved in as a guide to action» et « a genuine b elief, or opinio n
is something on which a man is prepared to act and is there fore in a general
sense a hab it»254. Donc nous considérons que la croyance est à la source de
l’habitude.
Nous rejoignons l’idée que la croyance est « une p rédisposition d’agir » 255 e t
« les habitudes qui en découlent sont tendues vers l’action , mais elles ne se
concrétisent que dans les habitudes d’action » 256. Là encore , l’habitud e
d’action s’actualise en trois processus différents ave c une éven tuelle
capacité successive ; les mémoires internes ou externes programmés pour
une é ventuelle e xécu tion, les « bricolages » e xécu tifs dans des situations
dive rses et improvisées et enfin la programmation de ces « bricolages »
optimisés et répétés un grand nombre de fois avant d’être enregistrés dans
la mémoire procédurale.
250
Belkhamsa, S. et Darras, B. (2009). Objets et communication. Paris, France : L'Harmattan, p.
149
251
Ibid.
252
Ibid., p. 150
253
Peirce, C. (1931). Collected papers of Charles Sanders Peirce, Cambridge: MA, Vol 5, p. 27
254
Ibid. p.148
255
Ibid.
256
Ibid.
152
L’habitude que nous analysons dans cette recherche est en relation avec la
vie p ri vée e t sociale de la personne. Soi t, a vec l’identi té de la personne, son
style de vie , sa cul ture , sa classe sociale, e tc. qui constituen t, à no tre sens,
les enjeux principau x du comportement solidaire des récepteurs des
publicités sociales et humanitaires. En e ffe t, tou t au long de ce tte étude ,
plusieurs aspects sont observés chez le récepteu r, au tra vers de sa
motiva tion, de ses comportements et de son objectif d’action , toujours en
fonction de son genre e t de sa généra tion.
Dans une recherche située, toute action est nécessairement située dans un
conte xte social bien défini. De plus, comme nous l’avons expliqué , pour
donner plus de fiabilité au x résultats finau x de notre reche rche , nous avons
sélectionné plusieurs méthodes afin de récol ter une large varié té
d’informations. Pour cela , il est essentiel pour le chercheur de se positionner
dans la recherche. Pour nous, cette position rep résente la mise en service
des connaissances théoriques avec la réali té du terrain de re cherche , ce ci
de manière concrète . En multipliant les méthodes et les théo ries, le
chercheur se positionne dans une dimension multidisciplinaire ou
multidimensionnelle. Ce qui signifie que le chercheur n’explo re pas
seulement de multiples disciplines, mais aussi de multiples méthodes, de
multiples approches et de multiples théories. Les pratiques, les actions, les
expé riences, les pensées et les idées sont d’importance égale. Ce sont des
agents construisant les connaissances et les croyances sur le sujet étudié .
Dans ce sens, le chercheur n’a ni une position purement p ragmatique ni
purement constructi viste .
Dans le cas de notre re cherche , ce tte position est dé finie entre le monde de
l’expertise et celui de l’e xpérience , en tre la communauté du
producteur/con cepteur, celui qui p roduit inte rprète , l’obje t ou celui qui
manifeste en interp rétan t e t le récep teur, celui qui in terprè te le sujet. Cela
signifie qu’au cours des différentes étapes de la recherche , nous avons
déplacé notre cadre d’observa tion au ni veau des méthodes, des agents
153
étudiés et en prenan t en considération les éléments spatiaux et temporels.
Dans ce cas, comment cerner le cadre d’observation ?
154
Les comportements solidaires diffèrent d’une personne à une autre, en
fonction du regard257 sur la question de l’empathie ainsi que d’autres
intervenan ts influents, par e xemple : l’influen ce médiatique et publicitaire ,
l’attra ction des moments solidaires (par exemple : les fêtes de fin d’années)
ou encore l’influence d’un proche . Effe cti vement, la publici té sociale et
humanitaire peut touche r la sensibilité d’une personne qui peut alors passer
à l’action e t donner naissance à un comportement solidaire. Mais, pou r
passer à l’acte, elle a besoin d’une « délibération » . Le problème est que
dans le cas d’un achat commercial (achat d’un parfum, véhicule ,
ameublement, etc.), la personne se projette dans le temps et s’imagine après
son achat. Si l’image mentale du futur -proche- la satisfait, elle passe à
l’action. C’est ce qu’aupara vant nous avons présenté comme une sorte
égoïsme chez la personne. Mais dans le cas de la publicité sociale, la
personne n’arrive pas à avoi r la même démarche. Cela veut di re qu’au
moment de la délibération, elle a du mal à retrou ve r le résultat de son action
et de son comportement de manière instantanée . Exemple : elle n’a rri ve pas
à é valuer l’impact de son don ou de son achat solidaire dans la vie d’au trui .
155
Sous la forme de
Naissance du besoin psychologique Attirer par les actions La formation des
sentiment solidaires et
ou valeurs
d'humanité humanitaires
d'envie profonde
4.3.1. La réception
Ce schéma nous permet de remarquer que les re cherches sur les publicités
sociales et humanitaires dans le champ des études culturelles demandent
également que soit faite une étude sur la réception des publics. De cette
façon, nous nous sommes intéressés à la théorie de la récep tion , ou
Reception Theo ry 258, bien que celle-ci ait é té appliquée plu tôt à la li ttératu re ,
qui s’intéresse non seulement au contexte de production des produits
culturels, mais aussi au rôle du récepteur dans l’interpréta tion du message,
de l’image utilisée par la production, mais également à l’attribution de sens
che z le récepteur. En effe t, pour Hans Robert Jauss (1978) il s’agit des
« hori zons d’atten te » 259 du récepteur à parti r de son expérience préalabl e
sur le sujet.
258
Cette théorie a été mise en place par les travaux de Jauss, Hall, et Holub dans les années 60
et70
259
Voir à ce propos : Jauss, R. (1978). Pour une esthétique de la réception, Paris : Gallimard
260
Belkhamsa, S. et Darras, B. (2009). op. cit., p. 151
156
histoire et ses connaissances. Dans certains cas, ce programme
pragmatique ne suffit pas à faire agir l’individu, « il n’est qu’une formule
préparatoire à l’action . Pour ê tre mis en œuvre , il réclame une phase
d’interaction, d’ajustement et d’impro visation a ve c le terrain que nous a vons
appelé la phase de “bricolage e xécu tif” » 261. Tout cela dépend des capaci té s
d’adaptation de la personne et de ses habitudes.
En effe t, chaque jou r, l’indi vidu re çoit plusieurs images et messages, voulus
ou non voulus. À force d’être régulièrement mis à l’épreuve par ce type de
situation, « des automatismes de procédure viendron t se substituer au x
hésitations et constitueron t un programme d’action efficace et durable » 262.
Cette habitude , ainsi produite et stabilisée, s’actualise en trois processus
distincts qui peuvent être successifs ; les mémoires internes ou externes
programmés pour une éventuelle e xécu tion , les « bricolages » e xécu tifs pour
les situations diverses et improvisées et en fin la programmation de
« bricolages » op timisés. Une fois que l’automatisation de l’habitude
s’installe, l’apprentissage est accompli. L’habitude automatisée con tinue
jusqu’à l’arri vée du doute et de la crise de la cro yance .
261
Ibid., p. 152
262
Ibid., p. 164
157
263
Figure 21. Cycle des habitudes d’après C.S. Peirce.
263
Darras, B. (2011). Design and pragmatic semiotics. Collection # 3. P. 7-21
264
Darras, B., Belkhamsa, S. (2010). Modélisation sémiotique et systémique de l’objet design
comme signe-action complexe, URL : http://www.designresearchsociety.org/docs-
procs/DRS2010/PDF/009.pdf
158
4.4.1. Vérification de la synchronisation des résultats de l’observation
discrète avec les phases de cycle d’h abitudes :
Nous avons constaté que dès que la personne s’intéresse un minimum aux
images et aux messages solidaires, elle est en mesure de se familiariser
ave c le sujet à l’aide de sa capacité d’adapta tion. Or, « s’intéresser, c’est
être absorbé, en thousiasmé, entrainé par un objet. Prend re intérê t, c’est être
sur le qui-vi ve, vigilant, atten tif. Nous disons d’une personne intéressée, à la
fois qu’elle se prend dans une affaire et qu’elle s’y trou ve . Les deux termes
exp riment l’absorption du moi dans un objet »265. La notion de l’intérêt es t
interpré tée comme « ce qui est entre , ce qui unit deu x choses par ailleurs
éloignées l’une de l’autre »266. Dans ces premiers gestes, l’individu es t
prudent et méfiant. Dès fois, il demande des informations qui servent non
seulement à l’informer, mais aussi à le rassurer sur la transparence des
actions humanitaires de certains o rganismes.
Toutes ces étapes peuvent ralenti r la rapidité de son action, mais lui donne
également de l’assurance. Pour Beaunieu x (2007), Bel khamsa et Darras
(2010), ce type de procédure se déroule en trois étapes distinctes : « Une
étape cogniti ve, une é tape associative e t une étape qualifiée d’au tonome.
Lors de la première étape, le sujet découvre qu’il doit apprendre : il tâ tonne
et commet de nombreuses erreurs. Puis il passe à l’étape associative , phase
transitoire au cours de laquelle il commence à contrôler la tâche à effectuer,
sans pour autant l’avoi r automatisé. Enfin , pendant la troisième étape, les
gestes sont automatiques et atteignent un ni veau d’efficaci té maximale » 267.
C’est par ces démarches que le geste de la personne s’intègre et s’incorpore
dans ses actions quotidiennes pour devenir la « cro yance-habi tude
d’action » .
265
Dewey, J. (2011). op, cit., Paris : La découverte, p. 38
266
Dewey, J. (1975). Démocratie et éducation. Introduction à la philosophie de l’éducation, Paris :
Armand Colin, p. 160
267
Ibid., p. 156
159
lieu dans la plupart des cas à une automatisation suivie d’une satisfaction
morale. Ce que Bel khamsa et Darras appellent « un p rogramme exécu tif qui
est une sorte de scénario comple xe figé. » 268
268
Ibid.
269
Belkhamsa, S., Darras, B. (2009). op. cit., p. 155
270
Ibid., p. 159
160
la prochaine hésitation , indécision et jusqu’au prochain doute qui engagera
une nou velle recherche » 271 .
Pour les personnes non sensibles aux questions de solidarité, les publicités
sociales ne sont que des publicités parmi les autres. Elles passent devant les
publicités sociales sans les voir, elles ne remarquent pas la présence des
stands, des locaux mis en place par les organismes, et si elles viennent à les
aperce voir, elles ne s’intéressent pas à faire un geste solidaire. En ce qui
concerne le comportement de ces personnes, nous avons souvent consta té
la présence d’une sorte d’inhibition, de saturation par les médias, d’un
sentiment de surabondance de la présence des organismes humanitaires de
toutes sortes e t des ON G, etc.
271
Ibid., p. 157
161
Perturbation
automatisme doutes
habitude
Crise
d'action
Recherche
Expérience
satisfaction
Satisfaction
séduction
action
solidaire/ croyance
refus
Figure 22. Synchronisation des résultats de l’enquête avec le c ycle de fix ation des habitudes
Pertur bation (ou con fron té à la publici té sociale) : Pour les deu x groupes,
cette phase commence dès la présence d’image sociale dans l’espace
public. Les facteurs qui ont déclenché l’en vie de faire un geste solidaire sont
principalement nés à ce moment chez le récep teur. Être ré cepteu r de
messages et d’images publicitaires durant une longue pé riode crée non
seulement une routine , mais aussi un sentiment de saturation che z la
personne et c’est pour cela que nous a vons deux types bien distincts de
réaction . De plus, la manière de vie indi vidualiste peut donner naissance à
des gestes et à des comportements arrogants et égoïstes. Au cours de cette
phase, les personnes remarquent la présence de publicités sociales, la
regardent e t é ventuellement la mémorisent avan t de passer à l’étape
suivante .
162
prend une place essentielle dans la réflexion , car si l’action se présente
comme une action valorisante, elle de vien t « le principal instrument du
bien »272selon lequel elle met au jour « les possibilités entremêlées à la
te xture du réel » 273.
272
Dewey, J. (2005). op. cit., p. 397
273
Ibid.
163
sujet appartient au x sujets non valorisants dans son système de réflexion ,
soit, il est inin téressant pour l’indi vidu.
164
Ha bitude d’action : Il s’agit de la validation des croyances chez la
personne. Si la personne parvient à é tablir des habitudes d’usage274, ell e
peut accéder à un certain automatisme dans ses actions.
Au tra vers de cette re cherche théo rique, nous avons constaté que la
publicité sociale et humanitaire acquiert un nou veau sta tu t et de vient « le
moyen d’un trai tement intelligent des problèmes sociaux » 276 tout en é tan t
une sorte de connaissance partagée et socialement accessible. En
conséquence, cette connaissance partagée peut pré venir « la sujétion de
certaines personnes à l’opinion pe rsonnelle d’autres personnes ». 277
274
Nous avons utilisé le terme d’« usage » à la place de « réception » pour faciliter le terme de
notre propos.
275
Belkhamsa, S., Darras, B. (2009). op. cit., p. 153
276
Dewey, J. (2011). op. cit., p. 62
277
Dewey, J. (2010). Le public et ses problèmes, Paris : Gallimard, coll « Folio essais » (1927), p.
275
165
5. Présentation de l’échantillon et collecte des
données des observations discrètes
Le statut de chercheu r dans une recherche située, nous a procuré un
avan tage dans la collecte de données via différen tes pistes. Pour notre
observation sur le terrain , nous a vons opté pour l’é tude des personnes
passant devan t la boutique de vente solidaire et devan t les stands de l’Unicef
dans les grandes surfaces. À ce tte é tape de la recherche, nous avons pu
observer les gestes, les actions et les réactions des personnes intéressées,
mais aussi non intéressées. La période d’observation s’étale du 3 octobre
2011 au 23 no vembre 2011. Pour no tre observa tion discrè te sur le terrain ,
nous avons réalisé des grilles d’observations sous la forme suivan te :
Pr éo ccup és
par aut r e
N° d e cas Gen r e Gén érat ion cho se Intér essé act if
Fémi ni n Masc uli n A : (- 40) B: (+40)
1 1 1 1
2 1 1 1
3 1 1 1
Tableau 6. Grille d’observation discrète (hors fa mille)
Pr éo ccup és
par autr e
N° d e cas Fam ille Gén érat ion cho se Intér essé Actif
Pèr e Mère Enfant A : (- 40) C: (+ 40)
1 1 1 2 1
2 1 1 1 1 1
3 1 2 1 1
4 1 3 1 1
278
Tableau 7. Grille d’observation discrète (de s familles )
278
Voic Annexe A
166
5.1. Interprétation des démarches et des résultats de
l’observation discrète dans l’espace public
Cette première étape nous a donné un ape rçu général de l’a tten tion que les
passants portent au x publicités et au x images sociales et humanitaires
présentes dans la rue, dans les grandes surfaces et de vant les boutiques de
l’Unicef. Les résultats de nos observations discrètes dans le cadre de notre
monographie, nous aident à confirmer, infirmer e t redéfini r nos hypo thèses.
Cette observa tion nous donne également la possibilité de mieux maitriser
notre domaine de travail a fin de mieux préparer les étapes qui suivent ;
observations parti cipantes, entretiens a vec les bénévoles et les visiteurs de
l’Unicef Moselle, e t en fin une enquê te à l’échelle na tionale .
Comme nous l’avons expliqué aupara vant e t du fai t que nous avons choisi la
position d’un chercheur multiste, ce tte première méthode (les observations)
est insuffisante et incomplète pour répondre à l’intégralité de nos questions,
de nos hypothèses de départ et pour aboutir à des résultats définitifs. C’est
pour cela que nous complétons cette méthode par une enquête via des
« questionnaires » que nous présentons plus loin dans le te xte.
167
762 cas prend en compte également les 89 familles (87 femmes et 63
hommes, sans compter les enfants)279. Le résultat de nos observation s
discrètes en fonction du genre se visualise dans le diagramme suivant.
Hommes
Femmes 40%
60%
Les tableaux suivan ts permetten t de visualiser les chiffres acquis lors de nos
observations en fonction du genre et de la généra tion sous trois catégories :
préoccupés par au tre chose, inté ressés, et actifs. Nous a vons également
séparé les personnes seules et en couple (sans enfan t) et les familles 280.
279
Voir les tableaux des observations en détail en annexe A
280
Nous avons fait ce choix, car le magasin Ikea est partenaire de l’Unicef France pour la journée
des droits de l’enfant de l’année 2011. Ikea a mis en place une action marketing sous la forme
d’un jeu pour les enfants à l’occasion de cette journée. De ce fait, les enfants qui restent au jardin
d’enfants lorsque leurs parents font leurs achats ont le temps de chercher des boules blanches
cachées parmi des boules de couleurs. Une fois trouvées, il faut les présenter au stand de
l’Unicef pour gagner un cadeau. Nos observations nous ont montré que, dans la plupart des cas,
les familles présentent sur le stand, le sont pour récupérer le cadeau de leurs enfants, et qu’i ls ne
portent pas une attention particulière aux images, aux publicités et aux objets solidaires présents
au stand de l’Unicef. C’est pour cela que nous avons distingué les visiteurs en familles des
visiteurs seuls ou en couple sans enfant.
168
Catégories Génération Genre Préoccupés Intéressés Acti fs Attiré par le Total
par autre j eu281
chose
Féminin 192 18 3 - 213
Masculin 113 8 1 - 122
Personne s -40 ans
seule s ou Féminin 142 10 2 - 154
en couple
Masculin 120 3 - - 123
+40 ans
Féminin 46 4 - 11 61
Masculin 16 2 - 6 24
Familles -40 ans
Féminin 15 1 - 10 26
Masculin 31 2 - 6 39
+40 ans
c ompter les
enfan ts )
Concernant les genres, nos observa tions discrètes nous ont révélé que les
femmes de moins de 40 ans sont plus actives dans la réalisation de gestes
solidaires. Durant nos observations nous avons remarqué 5 gestes solidaires
sous la forme de don ou d’achat réalisés par des femmes, contre seulement
1 geste venu d’un homme accompagné par une femme de moins de 40 ans.
Sur un to tal de 762 personnes observées, 675 personnes, dont 280 hommes
et 395 femmes, n’ont absolument pas remarqué la présence du stand, des
publicités (affiches et obje ts solidaires) de l’Unicef pour la journée des droits
de l’enfant. Cela signifie que plus de 89 % des personnes observées n’ont
pas porté d’attention parti culière à ce type d’action et au x publici tés. Ce qui
peut se rep résenter de ce tte façon :
281
Action marketing que nous avons expliquée précédemment.
282
Ce chiffre est présenté à titre représentatif et en aucun cas il ne participe aux statistiques.
169
Graphique des comportements des récepteurs
observés
1% 4%
6%
89%
Diagramme 10. Comportement de s récepteurs observ és, acquis par l’observation discrète
283
Méthode de traitement de Wilson que nous expliquons dans le traitement des données de
l’enquête nationale, voir les pages 249-250 de la thèse
170
Diagramme des récepteurs de moins de 40 ans
250
Nombre de personnes
200
150
100
50
0
Préoccupés
Attiré par le
par autre Intéressés Actifs
jeu
chose
Hommes -40 ans 129 10 1 6
Femmes -40 ans 238 22 3 11
Diagramme 11. Attitudes de s récept eurs de moins de 40 ans via observa tion discrète
200
150
100
50
0
Préoccupés
Attiré par le
par autre Intéressés Actifs
jeu
chose
Hommes +40 ans 151 5 0 6
Femmes +40 ans 157 11 2 10
Diagramme 12. Attitudes de s récept eurs de plus de 40 ans via observation discrète
171
5.3. Synthèse de l’observation discrète ou passive
Les résultats des observations nous ont fourni des données qui concernent
le cas de l’Unicef et qui peu vent nous aider à répondre , dans une phase
initiale, à quelques questions de recherche e t à quelques h ypo thèses. Les
résultats de cette étape concernen t uniquement l’Unicef Fran ce et ne
peuven t ê tre u tilisés en d’autres ci rconstances.
Aussi, nous avons mis en œuvre plusieurs méthodes, dont la dernière qui est
fondée sur une enquête plus globale, qui couvre donc un échan tillon plus
étendu ave c des questions plus générales. À l’aide de cette dernière
méthode, nous avons pu traite r notre recherche d’une manière plus
universelle, a fin de nous permettre d’é tablir des comparaisons non
seulement entre les institu tions humanitaires et leurs publicités, mais aussi
entre les genres et les générations des individus inté ressés par ces
organismes, ceci pour acquérir des résultats plus « pertinents » et
« irrépro chables ».
172
acti fs. Nos résultats nous ont montré que le gen re féminin est plus intéressé
par les actions et les publici tés de l’Unicef France. Par contre, nous n’avons
comptabilisé que 15 hommes présentant de l’in térê t pour les acti vi tés de
l’Unicef-France .
Lors de nos recherches sur le terrain, nous a vons également repéré des
facteurs socioculturels comme :
Ide ntité s oc iale : ce con cept nous aide à mettre en lumière la fa çon dont la
personne se construit une image d’elle même en fonction des con te xtes et
des apprentissages sociaux liés à son vécu. Dans notre cas, il s’agit d'un
processus de représentation qui se manifeste par le sentiment d 'e xister en
tant qu'ê tre singulier et d'ê tre reconnu comme quelqu’un d’attentionné. De
plus, nous avons remarqué que les personnes actives cherchent à
développer leu r identi té sociale au tra vers de leurs actions. De ce fait, la
question de la valeur sociale et de la valorisation se matérialise dans le choix
de l’action . En effe t, elles essaient de justifier leu rs actes par le but d’une
amélioration de la vie d’autrui et, en même temps, elles cherchent à se
distinguer des autres membres de la société. Nous avons constaté que lors
des six acha ts effectués au cours de nos observations, l’ensemble des
clients/donateu rs a exprimé, au x béné voles présents, le fai t qu’ils sont
sensibles et qu’ils sont atten tifs au x a ctions menées par l’Unicef en fa veu r
des enfants.
Influence d’autr ui et im ita tion : nous a vons constaté qu’en aucun cas, un
homme seul n’a réalisé de geste solidaire et humanitaire. Les hommes actifs
étaient, soit accompagnés par des femmes, soit ils étaient a vec des enfan ts.
Ces expériences observées et analysées nous ont révélé que pour le genre
masculin, l’influence d’au trui et la question de l’imitation sont très présentes.
173
En ce qui concerne les facteurs esthétiques, nos observa tions nous ont
montré que, l’indi vidu peut être séduit par :
174
Intégration de la publicité da ns l’espace : lors de nos observations, nous
avons constaté que les stands et les boutiques sont souvent installés dans
des endroits très fréquentés. Pou r la journée des droits de l’enfant, notre
poste d’observation, comme nous l’avons expliqué auparavan t, é tait le
magasin Ikea de Metz, car la boutique de l’Unice f Fran ce étai t fermée ce
jour-là pour que les béné voles puissent être présents dans les magasins
partenaires de l’opération. Le stand de l’Unicef était stratégiquement situé à
un endroit où les personnes étaient obligées de passer. Même si seulement
6 % des passants ont remarqué la p résence du stand .
Cette é tape nous permet de découvrir l’en vironnement dans lequel notre
recherche se fonde . Mais cela ne suffi t pas pour répondre à l’ensemble de
nos questions de recherche. Dans l’étape sui vante , no tre e xpérien ce de
bénévola t nous aide à connaître de manière e xpérimentale ce t
envi ronnement.
175
6. Notre expérience de bénévolat et l’interprétation
des démarches et des résultats de l’observation
participante dans l’espace public
Nous étions trois personnes sur le terrain pour effectuer les deux phases
d’observation , nous sommes parvenus à obtenir des con ve rsations
constructi ves ave c trois bénévoles et cinq clien ts/donateurs pour les
interviewer, ceci sans prendre de retard sur l’observation discrète . Le
principal but de notre participa tion, en tan t que bénévole , dans une des
boutiques de l’Unicef France é tait de dé terminer s’il e xiste un « clien t type »
et/ou un « béné vole type » de ce genre de bou tique. De plus, é tant donné
que le siège de l’Unice f-France n’a pas accep té de collaboration a vec nous,
cette voie nous est apparue la solution la plus pertinente pour pouvoir
acquérir des in formations concrètes e t constructi ves pour notre recherche .
176
Génération Genre Nom bre
-40 ans Féminin 0
Masculin 0
Masculin 1
Total 9
Tableau 9. Clients/donateurs de l’Unicef Mos elle, réceptionnés par nous entre les 17 et 1 9
novembre 2011
Nous avons posé la question suivan te à ces clien ts/donateurs : « Ave z-vous
remarqué les affiches qui sont p résentes dans la vitrine ? » Les réponses
ont é té celles-ci :
284
Entretien disponible en annexe C
177
Génération Genre Avez-vou s remarqué les affiches
qui sont pré sente s dan s la
vitrine ?
Oui Non
Masculin 0 0
+40ans Féminin 5 3
Masculin 1 0
Total 9
Tableau 1 0. Réponses des clients/donateurs à la question : Avez- vous remarqué les af fiches
qui sont présentes dans la vitrine ?
Ces résultats nous révèlent que sur neuf personnes, cinq ont porté une
atten tion au x in formations et au x images présentes dans la vitrine. Ces
personnes sont sensibles aux images, mais ce ne sont pas les images ou les
publicités seules qui les font agir. Comme une des clientes nous l’explique,
« Les images sont là à ti tre in formati f. Si moi-même je ne veu x pas veni r ici ,
il n’y a rien qui m’y oblige . Pour moi c’est une question de volon té et d’en vie ,
les autres (les publici tés) ne sont que des gadge ts » 285.
Par ailleurs, nous avons constaté que dans l’antenne où s’est déroulée notre
acti vi té de béné volat (Unice f Moselle), nous étions 62286 béné voles (au mois
de novembre 2011). En ce qui con cerne la question du genre che z les
personnes bénévoles, la catégorie des femmes de plus de 40 ans est
largement majoritaire sur les autres ca tégories. En e ffet, il s’agit de 50
femmes et de 12 hommes. Deux hommes sont âgés de moins de 40 ans et
10 autres ont plus de 40 ans. En ce qui concerne les femmes bénévoles, 39
ont plus de 40 ans et 11 d’entre elles ont moins de 40 ans. Ces personnes
sont souvent sur le terrain, elles gèrent les bou tiques de ven te solidaire, les
stands. Elles sont celles qui expliquent au x clients les actions de l’Unicef
France . Il fau t ajoute r qu’elles ont souvent reçu une formation de
« plaido yer » sur les a ctions de l’Unicef dans le monde.
285
Entretien disponible en annexe C
286
Ces chiffres sont donnés par Marie-Claude Trapp, responsable du plaidoyer de l’Unicef
Moselle, entretien le 18 novembre 2011
178
Génération Genre Nom bre
-40 ans Féminin 11
Masculin 2
+40ans Féminin 39
Masculin 10
Total 62
Ces chiffres nous ré vèlen t que dans une association, non lu cra ti ve e t
internationale comme l’Unicef France , les activi tés de bénévolat sont
majoritairement accomplies par des femmes. Nous avons également
constaté que l’Unicef Moselle, essaie de mettre en avant le fai t que les
jeunes femmes sont de plus en plus intéressées pour agir, en tant que
bénévole au sein de la structu re mosellane.
179
clients/donateu rs, elle nous e xplique que « les clients sont va riables, il y a
des femmes et des hommes sympathiques et il y en a de moins
sympathiques, mais c’est vrai que la majorité de nos clients sont des
femmes ». Nous la questionnons alors sur ces réactions qu’elle juge « moins
agréables » lors de ses missions. Elle nous explique qu’« il y a des
personnes qui nous font des remarques négatives, ils nous traitent comme si
nous étions manipulés par les médias ou des tricheurs, dans ce cas, nous
leur e xpliquons notre action au tra vers de chi ffres, d’images et par nos
documentations, mais nous n’arrivons jamais totalement à les faire changer
d’avis… e t la crise économique ne nous facili te pas la tâ che » .
180
Pour finir, elle nous a expliqué que la journée internationale des droits de
l’enfant est une occasion pour l’Unicef Fran ce de réaliser son chiffre
d’affaires annuel : « nous réalisons pratiquement 96 % de notre chiffre
d’affaires annuel entre le premier novembre et le premier janvier de chaque
année. Pour nous, c’est une très bonne période, c’est pour cette raison que
nous sollicitons et nous recrutons des béné voles supplémentaires »287
287
Disponible en annexe C
181
6.3. Synthèse de notre expérience de bénévolat
Les résultats de notre e xpérience de béné vola t nous ont procuré une
perspecti ve supplémentaire dans l’aboutissement de cette recherche. En
effe t, nous avons pu, lo rs de cette phase, é tablir concrètement que les
femmes et les hommes bénévoles, ainsi que les clien ts de ce type de
magasin, présentent les ca racté ristiques suivan tes :
Genre e t gé nération : les béné voles et les clients de l’Unicef Fran ce sont le
plus souvent des femmes et le moins souvent des hommes. Cependant,
selon Marie-Claude Trapp, responsable plaidoyer de l’Unice f-Moselle, les
jeunes hommes et les jeunes femmes sont de plus en plus intéressés bien
que leur p résence reste pour le moment marginale et occasionnelle.
Ex périe nce vécue et ques tion de vale urs : l’une des caractéristiques clés
pour qu’une personne de vienne une adepte de l’humanitaire est en liaison
directe a ve c son passé. Les problèmes personnels, les mauvais souvenirs et
les difficultés tra ve rsées par la personne ont des impacts sur sa sensibilité.
Tous ces éléments font qu’elle porte une attention particulière au sujet de
l’humanitaire et de la solidarité. Par e xemple, nous a vons constaté que pou r
notre béné vole , Oumou Salamata Barry, sa vie d’a van t consti tue une vraie
source d’inspiration dans le fait de devenir béné vole, pour accéde r à un
équilibre inté rieur e t obtenir une satisfaction morale.
Dans ce type de cas, les publicités ont des impacts moindres sur certaines
personnes et plus importants sur d’autres. Car, encore une fois, ce sont les
expé riences vécues par la personne et ses habitudes qui déterminent son
action. Selon nos consta tations sur le terrain , les publici tés ne fon t pas agir,
mais inviten t les ré cepteurs à ré fléchir.
Clie nt/donate ur type : Nous avons remarqué que les donateurs types d’un
organisme comme l’Unicef sont des femmes, souvent grand-mères et
retrai tés. Elles se font plaisir en aidant les autres. Nous avons observé que
lorsque les individus réalisent des achats solidaires, ils recherchent a van t
tout une satisfaction personnelle, car ce geste est perçu comme valorisant e t
182
les aide à se sentir mieux. Dans le cas des femmes du troisième âge, se
sentir efficace en aidant les autres est très importan t, car leu rs actions les
aident à se sentir u tiles.
Envie, volonté et croya nce : En ce qui concerne les actes solidaires d’une
personne, les questions de l’envie et de la volon té sont des éléments
majeurs dans la réalisation d’une action. Ces personnes ont a ttein t la phase
de certi tude. Cela veut di re qu’elles sont convain cues que leurs actes
peuven t a voir des conséquences positives dans la vie des personnes plus
démunies. Cette moti va tion trou ve sa source dans leur croyan ce et procu re
une continuité dans leurs actions. La croyan ce de la personne, sur le fait que
son action est valorisante, est un élément que nous avons consta té de
manière plus fréquente che z les femmes de plus de 40 ans lors de notre
action de béné volat. Cette ca tégorie dispose d’une volonté et d’une
motiva tion importan te pour tou t ce qui conce rne les actions humanitaires.
Ém otion : dans les boutiques et les stands que nous avons observés lors de
notre é tude, nous a vons remarqué que tous les éléments sont réunis pour
que dès les premiers pas de la personne dans la boutique, elle ressente la
conséquence positive de son action dans l’amélioration de la vie des enfants.
Ce tra vail s’effectue à l’aide des agents plaido yers présents dans les
boutiques, qui présenten t des données statistiques à l’aide de prospectus e t
de dépliants qui utilisent des slogans comme « 1 euro = 2 sacs de lait… La
vie d’un en fan t n’a pas de pri x » .
Pouvoir d’acha t : Parmi les éléments qui inhibent la personne lors d’un
possible passage à l’action, il y a les facteu rs économiques. Lors de notre
183
bénévola t, nous avons constaté que les neuf ven tes représentent une recette
équivalen te à 170 euros, ce qui indique que les personnes passées dans la
boutique ont réalisé une dépense moyenne de 18 euros et n’e ffe ctue don c
pas de dépense importante .
Toute fois, cette e xpérience ne suffit pas pour répondre à l’ensemble de nos
hypo thèses et de nos questions de re cherche . C’est pour cela que nous
poursuivons notre étude à tra vers des enquêtes, sous la forme d’entretiens,
auprès des récepteurs de publicités sociales et humanitaires de l’Unicef
France , à l’occasion de la journée in terna tionale des droi ts de l’en fant.
La partie suivan te con cerne la présentation des résultats et des inte rviews,
réalisés avec les récepteurs des publicités de l’Unicef France, notamment à
la boutique et sur le stand de l’Unicef Moselle.
184
7. Recherche basée sur les interviews dans l’espace
public
Cette étape de notre é tude e xpérimentale est basée sur des interviews au
tra vers de questions évoluti ves (fermées et ouvertes), réalisées en parallèle
à nos observations discrètes. Une partie de l’observa tion concerne les
gestes, les actions et les in teractions, des acteurs présents sur le terrain , e t
l’autre partie, constituée de nos interviews, se focalise sur l’étude des
rapports d’interaction et de récep tion entre les récepteurs et les publicités
sociales et humanitaires.
Avant de commencer nos interviews, nous avons réalisé une enquête pilote
auprès de quinze personnes. Nous avons sélectionné ces personnes, le
dernier jour de no tre observa tion discrè te, de van t la boutique de l’Unice f
Moselle à Metz. Ce tte enquête pilote nous a permis de modifier et de
reformuler nos questions, afin d’en facilite r la compréhension pour nos
répondants.
- Une première partie dans laquelle nous avons appliqué une méthode
quantita ti ve . Elle débouche sur des données chi ffrées.
- Une deu xième partie dans laquelle nous a vons appliqué une méthode
qualitati ve . Elle se p résente sous la fo rme de données te xtuelles.
En ce qui concerne les données te xtuelles des interviews, elles sont éditées
288
par thème que nous avons classé préalablement , enfin elles sont
288
Le tableau de concepts clés de recherche présenté à la fin de l’état de la recherche, pp. 115-
116
185
présentées en annexe dans un document selon chaque sous-catégorie. Nous
nous en sommes aussi servis pour comparer les récepteurs selon le style de
vie , la ca tégorie sociopro fessionnelle, l’objectif et la moti va tion de la
personne et de son action.
Les invariables sont des critè res communs à l’ensemble des participants.
Dans notre cas, les invariables sont définis par : le pays et la ville auquel
appartiennent les interviewés. Nous avons donc choisi de focaliser notre
recherche sur les Français de métropole. Ce choi x se justifie par une
contrain te de temps, dans le but d’une meilleure faisabilité et pou r une
effi cacité op timale dans l’avancement. En raison de ces contrain tes, nous
avons é vi té les villages et les DOM-TOM.
Les variables sont des critères qui varient entre les participants. Dans notre
cas, elles distinguent les quatre sous-catégories au sein de l’échantillon.
Nous avons choisi un échantillon composé d’hommes et de femmes afin de
comparer les comportements des deux genres. Nous avons réalisé nos
grilles d’observations en fonction des éléments suivan ts :
186
3- Nous avons réalisé nos observa tions et nos entretiens en France ,
donc nous n’avons interrogé que des personnes francophones,
résidentes dans la région messine.
289
Notre enquête pilote été réalisé sur cinq personnes de chaque sous-catégorie
187
7.3. Le type de questions
Comme nous l’avons expliqué aupara van t, nos observa tions et nos
interviews ont é té réalisées dans des centres commerciaux, e t pour a voi r
plus de chance d’obtenir des réponses à nos questions, nous avons effectué
nos entretiens pour qu’il ne prenne pas plus de cinq minutes du temps des
participan ts. Pour cela, nous avons mis en place des questions fermées sous
la forme de choi x multiples, mais en donnant toujours la possibilité aux
personnes intéressées de s’exprimer. Nous a vons également choisi une
question ouverte pour finir la con versation. Ce tte question ou verte a pou r
objet de recueillir des réactions plus libres qu’une question fermée,
d’encourager l’e xpression d’une opinion, mais aussi d’ouvrir à de nou velles
perspecti ves au xquelles nous ne pensions pas auparavan t.
Masculin 20
+40ans Féminin 20
Masculin 20
Total 80
188
Pour débuter nos entretiens avec les personnes, nous les avons interrogé
sur leur profession. Le diagramme suivant permet d’a ffiche r le résulta t
acquis.
Autre 6
Coiffeur 3
Militaire 2
Ouvrier 10
Informatique 5
Congé parental 3
Retraité 2
Enseignant 12
Etudiant, éléve 11
Administration 13
Assistante maternelle, aide soignante 4
189
Pour poursuivre nos entretiens, nous avons interrogé les répondants avec
cette question : « avez-vous des enfants ? » Sur l’ensemble des personnes
interrogées, plus de 79 % ont déjà au moins un enfant (il s’agit de 30
hommes et 33 femmes) et 21 % n’ont pas d’enfant (ce qui représente 10
hommes et 7 femmes).
Diagramme 15. Résulta ts en pourcentage des données récolté es par l’entretien à la question :
Comment décririez-vous votre at titude vis-à -vis des ques tions humanitaires ?
290
Question identique pour toutes les méthodes de recherche utilisées dans cette thèse.
190
Génération Genre Sensible, mais Sensible, mais Quelqu’un Cela ne
manque de manque d’argent d’actif m’intéresse
temps pas
-40 ans Féminin 4 9 6 1
Masculin 8 7 2 3
Masculin 11 6 2 1
Total 26 29 20 5
Tableau 1 5. Autoév aluation des répondants à l’entretien
Pour la question sui vante : « D’où vien t vo tre in térê t pour les questions de
l’humanitaire et de la solidarité ? » 291, elle a été posée à 75 personnes292 e t
était une question à choi x multiple . Étan t donné que nous a vons proposé
plusieurs choix au x interviewés, le pourcen tage total est supérieur à 100 %.
En e ffe t, nous a vons ré colté 128 réponses à cette question.
Par ailleurs, six personnes (8 %) ont déclaré que leur sensibilité vien t de
leurs familles et de leurs amis, ce qui indique l’influence de l’autre sur une
personne. Enfin , plus de quatre personnes (5 %) nous ont parlé de leurs
291
Question identique pour toutes les méthodes de recherche utilisées dans cette thèse.
292
Étant donné que cinq personnes ont déclaré qu’e lles ne sont pas intéressées par le sujet de
l’humanitaire, nous ne leur avons pas posé cette question.
293
En posant une question complémentaire, nous avons remarqué que la profession de la totalité
de ces personnes se situait autour des métiers de l’e nseignement.
191
expé riences personnelles dans des pays en difficul té, de vo yages, et hui t
autres personnes (10 %) ont déclaré que cela a accompagné l’arrivée de leur
premier enfant, ils sont alors devenus plus sensibles envers les sujets
humanitaires, dans un sens large.
Expérience vécue 10
Devenu parent 5
Par ma famille, mes amis 8
De ma profession 14
Mes habitudes et mon caractère 76
De la pubicité et des médias 51
Diagramme 16. Résulta ts en pourcentage des données récolté es par l’entretien à la question :
D’où vient votre intérêt pour les questions de l’humanitaire et de la solidarité ?
Masculin 11 8 1 2 0 3
+40 Féminin 15 6 5 4 0 2
ans
Masculin 19 16 2 0 2 0
Total 59 40 11 6 4 8
Tableau 1 6. Réponses des récept eurs à la question : « D’où vient votre intérê t pour les
questions humanitaires et de solidarité ? ».
Les deux diagrammes suivants metten t en lumière les points de vue des
hommes et des femmes sur cette question.
192
Réponses de 40 femmes à la Réponses de 40 hommes à
question : la question :
D’où vient votre intérêt pour D’où vient votre intérêt pour
les questions humanitaire et les questions humanitaire et
solidaire ? solidaire ?
3% 3% 3% 5%
8% 5%
6%
45%
13% 47%
37%
25%
Habitude et caractère
Habitude et caractère
Publicité et médias
Publicité et médias
Profession Profession
Famille, amis Famille, amis
Expérience vécue Expérience vécue
Devenu parent Devenu parent
Diagramme 17. Réponses en fonction du genre des personnes interrogées à la question : D’où
vient votre intérêt pour les questions humanitaire et solidaire ?
À l’aide des deux graphiques, nous avons observé que l’écart, en tre les
réponses des femmes et des hommes, par rapport à l’importan ce du rôle de
l’habitude et du caractère de la pe rsonne, n’est pas très important. En
re vanche, 37 % des hommes pensent que les publicités et les médias ont un
rôle important contre 25 % de femmes, ce qui ré vèle que sur ce type de
sujet, les hommes sont plus influençables, notamment par les médias. Au
contraire , 13 % des femmes considèrent que la profession peut avoir des
conséquences positives sur la sensibilité, con tre 5 % des hommes.
Il faut préciser, que pour réaliser nos entretiens a ve c les récep teurs, nous
nous sommes294 installés à la sortie du magasin et que nous les avons
interviewés à propos de la présence du stand de l’Unice f qui se trou vai t
devan t les caisses.
294
Comme nous l’avons expliqué auparavant, nous étions un groupe de 3 personnes. Au stand,
une personne réalise l’observation discrète et les deux autres attendent les passants aux deux
sorties du magasin pour les interviewer.
193
En posant la question : « a ve z- vous remarqué le stand de l’Unicef ? » au x
personnes, nous avons constaté que 42 d’entre elles ont donné une réponse
positive et 38 une réponse négative . Ainsi, 38 personnes parmi les
interviewées, soit 48 % de nos répondan ts, on t déclaré qu’ils n’ont pas
remarqué le stand de l’Unice f. Ces 38 personnes concernent 15 femmes
(40 %) e t 23 hommes (60 %). Par ailleurs, ce résulta t montre que 21
répondants (26 %) ont moins de 40 ans, et que 17 répondants (21 %) on t
plus de 40 ans. Le tableau suivan t présente ce résultat en fon ction du genre
et de la géné ration .
Masculin 14
En couple ou -40 ans
Féminin 8
En famille
Masculin 9
+40 ans
Total 38
194
Génération Genre Nom bre de pers onnes qui ont
remarquées les pubs et le s tand
-40 ans Féminin 13
Masculin 6
Masculin 11
Total 42
Tableau 1 8. Les personnes qui ont remarqué les publicités et le stand de l’Unicef
Nous avons également consta té que les hommes de moins de 40 ans (14
hommes) ont porté moins d’atten tion au stand de l’Unice f que les hommes
de plus de 40 ans (11hommes). Les deux diag rammes suivants comparent
les résultats en fonction du genre et la géné ration de répondants.
21% 19%
29% 26%
29% 21%
31% 24%
195
se souvenaient pas des images et des publicités de manière pré cise, les 21
autres personnes (50 %) ont déclaré que ce sont les images et les affiches
qui ont atti ré leur atten tion . Nous avons également constaté que 8 personnes
(19 % du total ) les ont remarqués lors de leur passage au stand pour
récupérer les lots de leurs enfants. Ces chiffres sont présentés dans le
diagramme suivant :
19%
50%
31%
295
La journée internationale des droits de l’enfant
196
Image 8. Les images prés entes dans le s tand de l’Unicef en novembre 2011
197
• Et enfin l’image N°6 : il s’agit d’une campagne publicitaire de l’Unicef
France sur le programme des villes amies des enfants.
25%
60%
198
Catégories Génération Genre Image Image2 Image Image4 Image Image Total
1 3 5 6
Seul ou Féminin 3 0 7 0 1 0 11
Masculin 0 1 4 0 1 0 6
En couple -40 ans
ou Féminin 3 0 8 0 1 0 12
Masculin 4 0 5 0 2 0 11
En famille +40 ans
Total 10 1 24 0 5 0 40
Tableau 2 0. Réponses des récept eurs à la question : Quelle est l’image dont vous vous
souvenez le plus ?
Ces chiffres nous révèlen t que pour les deux genres, l’image la plus
exp ressive est la N° 3. Dans notre cas, au ni veau de génération , les femmes
de moins de 40 ans et les hommes de plus de 40 ans sont plus attenti fs au x
images publicitaires de l’Unicef présentes dans l’espace public. En revanche ,
les 40 autres personnes ont déclaré qu’elles n’ont pas vu , ni remarqué les
images présentes avan t que nous leur a yons montrées.
Pour finir nos interviews, nous avons posé une question ouverte : « À votre
avis, le rôle de la pub licité humanitaire e t so ciale de l ’Unice f Fran ce dans la
sensib ilisation du pub lic est-il plu tôt marginal ou cen tral ? Pou rquoi ? » Pou r
présenter les données textuelles de notre question ou ve rte , qui apparai t
indispensable pour répondre à nos questions de recherches, nous avons mis
en place une étude générale des réponses sous la forme de sémioses 296
positives, sémioses incertaines, sémioses négatives et les réponses hors
sujet. Dans notre cas, cette gradation des réponses correspond aux données
te xtuelles suivantes :
296
Le terme Sémiose correspond aux discours et/ou débats et/ou réponses établis par les
personnes interrogées.
199
• Sémioses négatives : commençant généralement par « très
marginal », « peu importan t » , « de l’argen t pe rdu » , « il y en a trop » ,
etc.
• Réponses hors sujet : conce rne les déclara tions qui ne répondent pas
à cette question, tou tefois cela permet d’obtenir le point de vue des
personnes sur les organismes et les associations 297.
6%
21%
10% 63%
Nous avons donc constaté que plus de 63 % de nos répondants pensent que
la publicité sociale et humanitaire a un rôle important dans la sensibilisation
des Français, contre 21 % qui pensent le contrai re. Pour eu x, la publici té est
de l’argent perdu , e t celui ou celle qui a en vie de faire un geste humanitaire ,
ou une action sociale, n’a pas besoin de la publicité .
297
L’ensemble de ces réponses sont disponibles en l’annexe B
200
7.6. Synthèse de l’interview
À l’aide de nos observations et des interviews, nous a vons pu ré véler une
partie des facteurs qui motiven t ou qui inhibent « le comportement solidaire »
du récepteu r des publicités sociales de l’Unicef France . Les fa cteurs
personnels peuvent s’interpré ter ainsi :
Ém otion et ex périe nces véc ues : dans certains cas, les individus ont
déclaré que les images représentants des enfants leur rappellent leurs
propres enfants. Des déclarations comme « cette fille su r l ’affiche a le même
âge que ma fille », « cela me rappelle ma petite » , ou « je suis une mère,
tout ce qui me fait pense r à mes en fants me touche » .
Ide ntité s oc iale : le fai t d’ê tre géné reu x o ffre à la pe rsonne la possibilité de
mettre en place une face tte valorisante de son caractère au sein de la
société. Cela peut consti tuer une sorte de moti vation pour la pe rsonne.
201
Les éléme nts esthétiques (e x. : couleur, typographie , fo rme) : les
personnes ne sont pas sensibles aux images qui proposent une sorte de
mélange des genres, entre le commercial et l’humanitaire. C’est le cas, dans
notre corpus, des images N° 2 et N° 4 présentées sur le terrain lors de
l’observation et des inte rviews. Nous a vons constaté que les personnes
ressentent une sorte d’« hypo crisie » dans ce type d’image et que l’effe t de
séduction ne fonctionne pas.
La question de la confia nce : Concernan t les acti fs, nous a vons constaté
que les femmes sont plus enclines à faire des gestes solidaires que les
hommes. De même, nous avons constaté que les femmes accordent plus de
confiance au x organismes humanitaires internationau x que les hommes. En
interrogean t 80 personnes, nous avons remarqué que , plus de 31 % des
hommes ont un point de vue négati f en vers les organismes comme l’Unicef,
contre 15 % des femmes. Voi ci le tableau représentan t les a vis des
personnes interviewées :
202
Catégories Génération Genre Av is Av is Sans av is Total
négati f sur positi f sur
l’Unice f l’Unice f
Seul ou Féminin 5 13 2 20
Masculin 10 10 0 20
En couple ou -40 ans
Féminin 7 12 1 20
En famille Masculin 15 3 2 20
+40 ans
Total 37 38 5 80
Tableau 2 1. Les avis des personnes interrogées à propos de l’Unicef France
Nous avons également constaté qu’il e xiste bien des facteurs qui inhibent la
personne dans la réalisation d’actions humanitaires et sociales. Et, que le
manque de confiance dans les associations humanitaires lié aux errances
dans la gestion des dons constitue l’un des p rincipau x fa cteurs inhiban ts.
203
8. Interprétation des démarches et des résultats sur
les réseaux sociaux
Les opérations de sensibilisation pour soutenir les causes humanitaires sur
Faceb ook sont-elles efficaces ? Qui sont les récep teurs de ce type
d’opérations en ligne ? Comment réagissent les hommes et les femmes de
différen tes généra tions à ce genre d’action « en ligne » ? Surtout, ces
opérations « en ligne » enrichissent-elles les relations humaines et sociales
entre les indi vidus dans leur vie « hors ligne » ?
Image 9. L’opération de sensibilisation nommée « Juste un peu d’eau pour faire des
ricochets », Unicef 201 1
© Unicef France
204
Au cours de notre recherche, nous a vons remarqué que la place des
publicités sociales et commerciales est de plus en plus importante dans le
monde occidental. Elles se sont installées dans notre vie quotidienne
contemporaine. Aussi, nous avons constaté que dans certains cas au niveau
de la réception , la fréquence de reje t est de plus en plus présente. Plus
particulièrement, les publicités sociales et humanitaires ont une durée de vie
de plus en plus courte e t sont ainsi peu remarquables dans l’esprit du
récepteur. Le geste solidaire et humanitaire souhaité par les organismes
humanitaires locaux, na tionau x et inte rnationau x, est de moins en moins
présent auprès du public ciblé par ces messages. Autrement dit, ce type de
campagne « en ligne » ne nécessite plus une attention pa rti culière de la part
du récep teur.
Nous sommes partis de l’hypo thèse que le but d’un organisme non lucrati f
est de sensibiliser, de motiver e t d’acti ve r les non-donateurs, cela représente
la génération des moins de 40 ans, présente acti vement sur les réseau x
sociaux comme Faceb ook. Partant du consta t que ces opérations ont
souvent pour finalité de rep résenter des intérêts générau x, une partie de la
problématique est basée sur le rôle de ces opérations et leur impact réel sur
les croyances, les actions et les habitudes d’action des internautes en
fonction de leurs genres e t de leurs généra tions.
De plus, nous avons bien conscience que les motiva tions et les inhibitions
dans la réalisation d’actes humanitaires « en ligne" sont aussi influencées
par les médias (campagne publicitaire), le marketing , e t par la question de
notre vie sociale e t de l’image de soi.
Étan t donné que nous ne pouvons pas véri fier les actions des personnes non
intéressées dans les réseaux sociaux, nous nous focalisons sur les
personnes qui ont déjà établi leur relation a ve c ce t organisme en l’ajoutant à
leur page pe rsonnelle, a van t ou au couran t de no tre recherche.
205
8.1. Méthode de travail
Dans le cadre d’une analyse expérimentale et pour a voir des résultats
producti fs, nous a vons adop té des méthodes complémentaires :
Pour mieux distinguer les « amis » de Faceb ook, nous avons défini deu x
catégories, les personnes qui ont choisi la page officielle de l’Unicef France
dans la liste des amis, qui sont considérées comme les personnes
« intéressées », et les personnes qui réalisent des gestes « en ligne », qui
ajoutent des commentaires sur les informations publiées, comme changer
leur photo de pro fil, sont considérées comme les personnes « acti ves » .
Nous avons également réalisé notre grille d’observa tion ainsi :
206
Nous avons noté, observé les commentaires, les réactions et les pages
Faceb ook des autres membres. Pour les observations en ligne, nous avons
eu la possibilité d’observer 178 profils 298 et enfin nous avons réalisé 61
entretiens parmi ces personnes. Nous a vons aussi participé à plusieurs
actions de cet organisme sur des réseaux sociaux comme Faceb ook pour
mieux connaître les membres de cette communauté avan t de fai re les
interviews. Nous a vons lancé un appel colle cti f à l’ensemble de ces
internautes, a fin de les interviewer.
Femmes
81%
Diagramme 22. Parti cipation des internautes à la ca mpagne Paris-Afric a sur Facebook
298
Au total, nous avons observé 187 profils, mais 10 profils concernaient les pages d’institutions
et de collaborateurs de l’Unicef France, donc nous ne les avons pas comptabilisés dans notre
bilan final.
207
Catégorie Génération Genre Cas observ és
-40 ans Féminin 74
Masculin 19
Page des
+40 ans Féminin 78
internautes su r
Masculin 7
Facebook
Total 178
Tableau 2 3. Profil des internautes observés lors de la ca mpagne Paris-Africa sur Facebook
Nous avons constaté une participa tion massive des internautes féminins
dans les deux générations, qui ont changé leurs photos de profil en faveur de
l’Unicef France , contrairement au x internautes masculins, surtout la
catégorie des plus de 40 ans.
Masculin 18
Masculin 5
Total 61
Tableau 2 4. Le nombre d’internautes lors de la campagne Paris-Africa sur Facebook
299
Vous pouvez consulter un exemplaire des questions dans l’annexe D
208
Nombre d'internautes en fonction de leur profession
Nombre de réponses collectées = 61
Autre 9
Chef d'entreprise 3
Artiste 2
Bénévole 3
Femme au foyer 2
Communication 3
Retraité 2
Enseignant 11
Etudiant, élève 15
Administration 6
Assistante maternelle, aide soignante 5
Diagramme 23. Réponses des internaut es en fonction de leur profession lors de la campagne
Paris-Africa sur Facebook
209
Comment décririez-vous votre attitude vis-à-vis des questions
humanitaires ?
Nombre de réponses collectées = 61
Réponses en %
Diagramme 24. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook à la
question : Comment décririez-vous votre atti tude vis-à -vis des questions humanitaire s ?
Masculin 4 3 5 6
Masculin 2 2 1 0
Total 19 15 19 8
Tableau 2 5. Autoév aluation des internautes lors de la campagne P aris-Africa sur Facebook
Ensuite, nous a vons posé cette question à nos internau tes : « D’où vien t
vo tre in térêt pou r les questions humanitaires ? » Le graphique suivant
montre le résulta t acquis pour ce tte question, mais étant donné que la
question était à choi x multiples, les internautes ont donné plusieurs
réponses, et le résulta t final est supérieur à 100 % .
210
D’où vient votre intérêt pour les questions humanitaires ?
Nombre de réponses collectées = 61
Réponses en %
Autre 3
Expérience vécue 16
De ma profession 21
Diagramme 25. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook :
D’où vient votre intérêt pour les questions humanitaires ?
Ces résultats nous ont révélé que pour 44 internautes, la sensibilité qu’ils ont
enve rs la question de l’humanitaire leur vien t de leurs habitudes et de leu r
caractè re. Pour 34 internau tes, de la publi cité e t des médias, pour 13 autres
de leur profession, pour 11 internau tes de l’influence de la famille et des
amis, pour 10 internautes de leurs expériences vé cues et deu x autres
sources incluant « être pa rent ».
Masculin 10 9 4 5 5 1
+40 Féminin 15 7 4 2 3 0
ans
Masculin 1 4 0 2 1 1
Total 44 34 13 11 10 2
Tableau 2 6. Réponses des internautes à la ques tion : D’où vient votre intérêt pour les
questions humanitaires ?
211
personne, en ce qui concerne la question humanitaire , surtou t auprès du
genre féminin. En re vanche , pour le genre masculin, en plus de la question
de l’habitude, il y a aussi les impacts de la famille et des amis sur la
personne qui ont un rôle importan t.
14% 26%
12% 45%
16%
9% 30% 29%
212
La cause des enfants est-elle une priorité dans votre vie
quotidienne ?
Nombre de réponses collectées = 61
Réponses en %
Non 21
Oui 79
Diagramme 27. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook : La
cause des enf ants e st-elle une priorité dans votre vie quotidienne ?
Masculin 13 5
Masculin 3 2
Total 61
Tableau 2 7. Réponses des internautes à la ques tion : La cause des enf ants es t-elle une
priorité dans votre vie quotidienne ?
À l’aide des résultats acquis, nous avons constaté que ces internautes sont
particulièrement attenti fs au x sujets touchan t à la vie de l’en fant, e t cela
constitue une raison valable de leur participa tion à ce tte campagne
publicitaire en fa veur des enfan ts. Ces résultats ré vèlent que pour les
femmes de plus de 40 ans, la cause des enfants est une priorité. Cela
signifie qu’elles sont prêtes à donner de leur temps et de leur énergie afin de
fa voriser la vie des enfan ts.
Pour la question suivan te, nous nous sommes focalisés sur la participation
de nos internautes dans les actions organisées par l’Unicef-Fran ce. À la
question « Soutene z-vous l’Unicef dans toutes ses actions ? », plus de 18
personnes ont répondu positivement e t 20 personnes négativement. De plus,
213
22 personnes ont répondu que leur participation dépendai t des actions
menées par l’Unice f-France .
Masculin 3 6 8
Masculin 1 2 2
Total 61
Tableau 2 8. Réponses des internautes à la ques tion : Soutenez-vous l’Unicef France dans
toutes se s actions ?
D’ailleurs, 46 % des internautes masculins ont déclaré que le geste qu’ils ont
réalisé est un acte occasionnel, contrairement à 31 % des in ternautes
féminins.
Dépend
Oui des
18% actions Oui
Dépend 45%
31%
des
actions
46%
Non
Non 24%
36%
Diagramme 28. Réponses des internaut es fé minins et mas culins à la question : Soutenez-vous
l’Unicef France dans toutes ses a ctions ?
214
De plus, 46 % des internau tes masculins et 31 % des internau tes féminins
ont déclaré que le soutien qu’ils apportent à l’Unice f dépend des actions
réalisées par cet organisme. Au tra vers de ces réponses, nous avons senti
une sorte d’hésitation plus élevée auprès du genre masculin que féminin,
dans le fait de soutenir l’Unicef dans toutes les actions menées. En
re vanche, nous avons constaté que les femmes accordent plus de con fiance
à cette organisation et hésitent moins à soutenir l’Unicef dans l’ensemble des
actions menées.
C: Les 2
D: Aucune
Réponses en %
Aucune 3
Les 2 51
Phrase B 33
Phrase A 13
Diagramme 29. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook :
Quelle phrase explique le mieux votre geste ?
215
9 % des hommes, mais qu’au contraire 43 % des hommes et 26 % des
femmes ont déclaré que leur geste était fai t pour soutenir l’Afrique et non pas
pour l’Unicef en tan t que tel . En re vanche , 39 % des hommes et 58 % des
femmes ont choisi les deux phrases pour pou voir e xpliquer leur geste . Pa r
contre , 9 % des hommes ont déclaré qu’aucune des deux phrases
n’expliquaien t leur geste. Ces résultats nous montrent que la question de la
cause est plus importante che z les hommes que chez les femmes. En
re vanche, la question du soutien à un organisme comme l’Unicef est plus
importante che z les femmes que che z les hommes de notre échantillon .
Phrase
Les 2 Les 2 B
Phrase
39% 58% 26%
B
43%
Diagramme 30. Réponses des internaut es fé minins et mas culins à la question : Quelle phrase
explique le mieux votre geste?
Masculin 2 8 7 1
Masculin 0 2 2 1
Total 61
Tableau 2 9. Réponses des internautes à la ques tion : Quelle phrase explique le mieux votre
geste ?
216
Pour la question suivante , nous nous sommes intéressés à la nature de ce
geste. Nous voulons savoir quelles sont les raisons qui ont poussé les
internautes à changer leu r pho to de p rofil afin de soutenir ce tte cause. Pou r
cela nous leur a vons proposé une p remière partie de phrase en leu r
demandant de la compléter, cette phrase était : « Ce que ce geste
m’apporte… »
Réponses en %
F: Autre 2
E: cela me permet de soutenir un … 30
D: cela permet de participer à un buzz … 8
C: cela me permet de sensibiliser les… 74
B: cela m’aide à me sentir efficace 49
A: c’est d’aider les enfants dans le monde 41
Diagramme 31. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook : Ce
que ce geste m 'apporte,...
Au to tal nous avons reçu 124 réponses des internautes. Étan t donné que les
internautes pou vaien t choisir plusieurs réponses, le résultat final est
supérieur à 100 %. Plus de 74 % ont répondu que « cela me permet de
sensibiliser les autres ». Pou r 49 % des internautes, cette action leur permet
de se sentir effi caces, 41 % ont dé claré que ce geste étai t e ffe ctué pou r
aider les enfants du monde. En revanche pour 30 % ce geste aide à soutenir
un organisme international .
Génération Genre A B C D E F
Masculin 11 6 14 3 4 0
Masculin 3 3 4 0 0 0
217
Pour connaître l’in fluence que chaque internau te peu t a voir sur son réseau
d’amis en ligne, nous les avons interrogés par cette question : « Avez-vous
proposé à des amis de vous suivre dans votre geste (en changeant leu r
photo de p rofil à leur tour) ? » Nous a vons reçu 75 % de réponses positives
et 25 % de réponses négatives. Les répondants ont décla ré massivement
qu’une fois leur photo de profil changée , ils ont proposé à leur réseau d’amis
de faire également ce geste .
Réponses en %
Non 25
Oui 75
Diagramme 32. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook :
Avez -vous proposé à des amis de vous suivre dans votre ges te ( en changeant leur photo de
profil à leur tour) ?
218
Génération Genre Av ez-v ous proposé à des amis
de v ous suiv re dans v otre
geste?
Oui Non
Afin de mieu x connaître les réactions des autres par rapport au changement
de photo de profil de nos internautes, nous avons décidé de savoir s’ils ont
ressenti le besoin d’expliquer leur geste à leur en tourage . Pour cela, nous
avons formulé la question suivan te : « Avez-vous e stimé nécessai re de
justifie r et d ’expliquer vo tre geste à vos proche s (soi t vos amis sur Faceb ook,
soit vo tre en tourage dans la vie réelle) ? » Nous avons reçu 54 % de
réponses positives et 46 % de réponses négatives. Ce qui signifie que ce
type de geste dans le domaine humanitaire n’est pas encore reconnu auprès
des internautes, car la majorité d’entre eu x on t déclaré qu’il fallait justi fier ce t
acte auprès de leur en tourage.
219
Avez-vous estimé nécessaire de justifier et d’expliquer votre
geste à vos proches (soit vos amis sur Facebook, soit votre
entourage dans la vie réelle) ?
Nombre de réponses collectées = 61
Réponses en %
Non 46
Oui 54
Diagramme 33. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook :
Avez -vous esti mé néce ssaire de justifier et d’expliquer votre gest e à vos proches (soit v os
amis sur Facebook, soit v otre entour age d ans la v ie réel le) ?
Nous avons également demandé à nos internautes s’ils sont d’accord ou non
ave c ce tte phrase : « Je pré fère les gestes solidaires "en ligne" (Ex. : mon
geste pour l’Afrique) au x actions de terrain , car ils ne prennent pas beaucoup
300
Voir annexe D
220
de temps »301. Nous a vons re çu 59 % de réponses positives con tre 42 % d e
réponses négatives. En re van che, nous avons remarqué qu’une majorité de
la génération la plus âgée n’est pas d’accord a vec ce tte phrase.
Réponses en %
Non 42
Oui 59
Diagramme 34. Réponses des internaut es lors de la campagne Paris -Africa sur Facebook à la
question : Je préfère les ges tes solidaires « en ligne » aux actions de terrain, car ils ne
prennent pas beaucoup de temps
En ce qui concerne les internau tes plus jeunes, nous avons constaté que les
actions solidaires effectuées de manière traditionnelle les intéressent de
moins en moins, mais qu’en revanche les actions « en ligne » sont très
fréquentes au sein de cette catégo rie. Or, pour les internautes plus âgées, ce
type de geste ne suffi t pas e t ne remplace pas une action sur le terrain. Les
diagrammes suivants nous permettent de visualiser les réponses de nos
internautes en fonction de leurs généra tions. Ainsi, plus de 72 % des
internautes de moins de 40 ans (28 personnes) préfèrent les actions
solidaires « en ligne » aux actions solidaires sur le terrain, contre 35 % des
internautes de plus de 40 ans (8 personnes). En re vanche , 65 % des
internautes de plus de 40 ans préfèrent toujours les actions sur le terrain aux
actions « en ligne » contre seulement 28 % des internautes de moins de 40
ans. Cela peut être en liaison directe a vec la situation financière des jeunes
internautes. Car les actions « en ligne » ne nécessitent pas de dépense
d’argent e t sont considérées comme un geste solidaire très facile à réaliser.
301
Voir annexe D
221
Je préfère les gestes solidaires "en Je préfère les gestes solidaires "en
ligne" (Ex : mon geste pour ligne" (Ex : mon geste pour
l’Afrique) aux actions de terrain, l’Afrique) aux actions de terrain,
car ils ne prennent pas beaucoup car ils ne prennent pas beaucoup
de temps. de temps.
Oui Non
35% 28%
Non Oui
65% 72%
Diagramme 35. Réponses des internaut es fé minins et mas culins à la question : Je préfère les
gestes solidaires « en ligne » (Ex : mon ges te pour l’Afrique) aux actions de terrain, car ils ne
prennent pas beaucoup de temps.
De plus, ces résultats nous confirment que les récep teurs plus jeunes vi ven t
ave c leurs temps. Cela signifie que les progrès technologiques de ces
dernières années et l’influence des réseaux sociaux ont un impact sur le
comportement des jeunes, et en conséquence, ils sont de moins en moins
acti fs dans les actions de terrain.
Nous avons remarqué qu’une majorité de la génération des plus âgées n’est
pas d’accord a vec cette phrase. Le tableau suivan t montre le résultat en
détail.
222
Ces résultats nous confirment que les récepteu rs de plus en plus jeunes
vi vent a ve c leur temps. Cela veut dire que les progrès technologies de ces
dernières années et l’influence des réseaux sociaux sur le comportement des
jeunes, font qu’ils sont de moins en moins actifs dans les actions concrè tes.
Aussi, pour faire des gestes sociaux et humanitaires, ils préfèren t utiliser des
moyens technologiques con temporains, tels que les réseau x sociau x.
Pour conclure nos entre tiens, nous leur avons posé une question ouverte
afin de connaître leurs avis sur l’importance et le rôle de la publicité sociale
et humanitaire . Cette question est identique dans toutes les méthodes que
nous avons utilisées pour cette thèse (interviews, observation , enquête). La
question est : « À votre avis, le rôle de la pub licité humanitaire dans la
sensib ilisation du pub lic est-il plu tôt marginal ou central ? Pourquoi ? »
10%
8% Sémioses positives
Sémioses négatives
Sémioses incertaines
Hors sujet
80%
Diagramme 36. Réponses t extuelles de s internautes en fonction des différen tes c atégories de
sémioses
De ce fai t, nous a vons constaté que 80 % des inte rnautes qualifient le rôle
de la publicité sociale et humanitaire comme très important, voi re même
central , con tre 10 % qui pensent que ce rôle reste encore très marginal et
302
Discours
303
Le terme Sémiose correspond aux discours et/ou débat et/ou réponses établis par les
personnes interrogées.
304
Ensemble des réponses disponibles dans l’Annexe D
223
peu important pour pousser les personnes à réaliser des actes solidaires
comme le don.
En comparant les résultats acquis sur cette question entre les personnes
interviewées sur place et les internautes, nous avons constaté que les
récepteurs de l’espace public « hors ligne » on t un a vis plus négatif (21 % )
que ceux de l’espace public « en ligne » (10 %). Ce qui peut également
signifier que les récepteurs dans l’espace public sont de plus en plus saturés
par la présence de la publici té sociale et humanitaire. Néanmoins, leur sur
les réseaux sociaux est une tendance qui se dé veloppe. De ce fai t, de notre
point de vue, les organismes non lucrati fs ont plus de chance , de nos jours,
de toucher la sensibilité d’une personne en mobilisant la technologie que par
les méthodes classiques. D’ailleurs, c’est pour cette raison que ces types
d’organismes se mobilisent massivement dans les réseaux sociau x.
224
8.3. Synthèse des observations et des analyses sur les
réseaux sociaux :
Les résultats des observations e t des entre tiens a vec les internau tes nous
ont fou rni des données intéressantes afin de répondre à nos questions qui
concernent le rôle des publicités sociales et humanitaires sur les réseaux
sociaux tels que Faceb ook.
Ces résultats ont révélé que les femmes soutiennent très massivement
l’Unicef France , comme dans le cas de l’action Paris-Africa 2011 où une
grande partie des participants étai t de genre féminin. Sur l’ensemble des 178
internautes soutenan t ce tte action, les hommes représentent seulement 26
internautes con tre 152 inte rnautes féminins. Nous avons également constaté
que le manque de temps est un argument essentiel poussant une personne à
soutenir l’Unicef-France par le mo yen des réseau x sociau x.
Les moins de 40 ans , la gé nération active s ur les résea ux soc iaux : Lors
de notre période de béné vola t et de nos observa tions nous avons constaté
que le passage à l’action, autrement dit l’acte de faire un achat humanitaire
et solidaire, est plus fréquent che z la généra tion des plus de 40 ans. En
re vanche, cette étape de notre recherche a bien montré que dans les actions
« en ligne » , la généra tion des moins de 40 ans est plus présente. Sur les
réseaux sociau x, les actions ne demandent pas de participa tion financière ,
aussi le but d’un organisme non lucratif est de sensibiliser, de motiver e t
d’acti ver les non-donateurs, surtou t les plus jeunes. Cela représente la
génération des moins de 40 ans, présente acti vement sur les réseaux
sociaux comme Faceb ook. La campagne Paris-Africa est l’une des premières
225
actions de ce genre pour l’Unice f-France e t le résulta t de la participation des
internautes n’est pas un chiffre important (178 cas). Pourtant, d’après notre
recherche , l’objecti f de sensibilisation a été attein t, car 52 % des participants
appartiennent à la généra tion des moins de 40 ans.
Image de soi : À tra vers ce tra vail , nous avons constaté que les réseaux
sociaux offren t la possibilité aux inte rnautes de se fabriquer une sorte
d’identité numérique humanitaire dans le but de sensibiliser les autres
individus. Ici la question de la « responsabilité envers autrui » est moins
trai tée, mais en re vanche la question du « faire agir les autres » est une
formulation mise en a van t par les in ternau tes.
Imitation : 75 % des internau tes ont proposé à tous leurs amis de changer
leurs photos de profil , selon 44 % d’entre eu x, une grande partie de ces
personnes ont accepté de faire ce geste et 10 % ont refusé de manière
catégorique . Nous avons constaté que l’influence de l’au tre est effica ce dans
la réalisation des gestes humanitaires et sociau x « en ligne » .
226
La différe nce entre les générations : plus de 72 % de la génération des
moins de 40 ans de notre échantillon sont pour les actions humanitaires « en
ligne », contre 35 % de la génération des plus de 40 ans. Pour ces derniers,
la préféren ce va au x actions concrè tes sur le te rrain. De plus, le manque de
connaissances de l’outil informatique chez ce rtains séniors, peut également
expliquer cette différence en tre les deux généra tions et leur manque d’intérêt
pour la solidarité qui se réalise « en ligne » .
L’ensemble de ces données nous a aidés à décryp ter e t à décou vrir les
comportements des internautes in terrogés. En e ffe t, nous a vons consta té
que les motivations et les inhibitions, du récepteur des publicités
humanitaires et sociales, varien t selon différen ts facteurs qui peuven t être
d’ordre : économique (classe sociale du récepteur, politique de production) ;
sociologique (image de soi dans la société) ; esthétique (la quali té artistique
et inno van te de la publici té) ; personnelle (e xpé rience vécue de chacun) ;
psychologique (la saturation par la publicité , le rejet). Selon nous, la question
du genre et de la géné ration des inte rnautes reste un poin t cen tral lors de la
prise décision pour un passage à l’acte en fa veu r d’au trui .
227
III. DECOMPOSER/RECOMPOSER
L’OBJET : ENQUÊTE
228
9. Recherche basée sur une enquête au niveau
national
Notre enquête nationale se base sur un questionnaire de type sondage 305.
Les questions de cette enquê te sont le fruit de nos observations et de nos
entretiens dans le cadre de notre monographie. Ce questionnaire intitulé
« La réception des publicités sociales et humanitaires » nous livre deu x types
de résultats di ffé rents :
- Une première partie dans laquelle nous avons appliqué une méthode
quantita ti ve . Elle débouche sur des données chi ffrées.
- Une seconde partie dans laquelle nous avons appliqué une méthode
qualitati ve . Elle débou che sur des données te xtuelles.
305
Il y a deux types d’enquête par questionnaire : 1. Exhaustive, où la population entière est
interrogée 2. Par sondage, où une partie de la population est interrogée.
229
Dans certaines questions, nous avons demandé aux répondants d’apporte r
des précisions au niveau de leu rs réponses, cela nous a aidés à obtenir des
données contextuelles. De plus, le questionnaire se conclut par une question
ouve rte dans laquelle nous in vi tons chaque pa rti cipant à répondre lib rement.
À ce tte étape, le choi x de notre échan tillon est décisif dans l’objectif d’obtenir
des résultats cohérents en fonction des besoins et de l’orien tation de
l’enquête. Pour cela , nous a vons fi xé des critè res, comme pour nos
entretiens, constitués de variables et d’in variables en accord a ve c notre
problématique. En effe t, l’avan tage de cette sélection est de pouvoir étudier
les questions de la recherche à une échelle réduite , de pou voir les comparer
ave c les résultats d’autres enquêtes ou encore de constituer une base pour
de fu tures enquê tes.
Les variables et les inva riables de notre enquête sont identiques à celles de
nos observations et de nos entretiens. Le choi x des invariables est fixé par le
pays : la France e t par les villes : les grandes villes. Les variables sont
basées sur le genre et la génération du récepteur, soit féminin et masculin et
moins de 40 et plus de 40 ans.
230
9.1.2. La t aille de l’échant illon
Selon François Colbert 306 dans le cas d’étude de marché « Peu importe l a
taille de la population étudiée , l 'échantillon doi t con tenir un minimum de 30
répondants. En effe t, d'aprè s les lois de la sta tistique , un échan tillon est
considéré comme sta tistiquement signifi cati f dans la mesure où il compte au
moins 30 répondants choisis de façon aléatoire ; c'e st le degré de précision
et de fiab ilité des résultats qui augmente à mesure qu'on accroît la taille de
l'échantillon . La même règle s'applique lorsque le chercheur désire tirer des
conclusions à parti r d'un sous-g roupe d'individus memb res de l'échantillon : il
doit alors s'a ssurer d 'ob tenir au moins 30 répondants dans chacune des
cellules con sti tuées. » 307
Pour la collecte des données, nous avons choisi d’utiliser une application
proposée par Google, in titulée Google Document, qui o ffre la possibilité de
mettre en ligne des questions sous différentes formes. Le questionnaire en
ligne confère également au x répondants une ce rtaine souplesse pour
répondre à leur aise et au moment qui leur con vient le mieux.
306
François Colbert : Professeur titulaire de marketing à HEC Montréal et titulaire de la Chaire de
gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux
307
Colbert, F. L’étude de marché. URL: http://www.gestiondesarts.com/index.php?id=1224.
Consulté le 05/04/2012
231
Cette enquête a été élaborée en janvier 2012 . Après quelques essais, nous
nous sommes attachés à l’amélioration de la présentation de certaines
questions, puis nous avons lancé notre enquête pilo te et l’a vons testée sur 5
personnes. À l’aide de cette é tude pilote , nous a vons recti fié e t réo rganisé
les réponses proposées à quatre questions308. En fin, nous avons démarré
l’enquête le 1er fé vrier 2012 pou r une durée de trois mois, car nous
supposions que cette période é tai t nécessaire dans le but de ré colter un
nombre conséquent de réponses.
308
Il s’agit des questions 8, 9, 10 et 11
232
9.2. Résultat de la participation après trois mois d’enquête :
Au cours des trois premiers mois, nous avons récolté 186 réponses (nombre
au 1er mai 2012), autrement dit nous a vons eu 93 répondants de –40 ans et
82 répondants de plus de 40 ans. Le tableau suivan t présente ce résulta t en
détail.
Masculin 46
Total 186
Nous avons consta té que pa rmi les femmes de moins de 40 ans, 22 % sont
des étudiantes, 22 % des agents administrati fs et 21 % des enseignantes.
233
Profession des femmes de -40 ans
3%
6%
21%
10%
22% 22%
11%
5%
Diagramme 37. Profe ssions des fem mes enquêt ées de moins de 40 ans
7% 10%
3% 7%
3% 13%
7%
6% 17%
10%
17%
234
Professions des femmes de +40 ans
5% 5%
2% 2%
34%
44%
5% 3%
Diagramme 39. Profe ssions des fem mes enquêt ées de plus de 40 ans
2% 5%
2%
12%
10%
22%
39%
3%
5%
235
important, car la situa tion socioprofessionnelle de la personne est l’un des
facteurs pou vant inhiber ou moti ver l’indi vidu dans la réalisation d’actions
humanitaires et sociales. Plus la personne à une certaine stabilité à ce
niveau , plus la probabilité de faire une action solidaire augmente. Ce poin t
est trai té à la cinquième question de notre enquê te.
Cette re cherche a yan t é té réalisée au niveau national , nous avons établi une
carte géog raphique de la France afin de mieux visualiser l’emplacement des
186 répondants. Nous a vons partagé la France en cinq pa rties : l 'Île-de -
France , le Sud -est, le No rd-est 309, le Sud-ouest et le No rd-ouest.
309
Le taux plus élevé de participations dans ces régions se justifie par le fait que le chercheur
réside dans cette région.
236
9.3. Traitement des données acquises par l’enquête nationale
310
Larmarange, J. (2008, mise à jour 18 avril 2011). Intervalle de confiance bilatéral d’une
proportion.: URL : http://joseph.larmarange.net/?Intervalle-de-confiance-bilateral. Consulté sur le
site de l’auteur le 11 juin 2012
311
Ibid.
312
L’institut national de la statistique et des études économique
313
INSEE (mis à jour le 17 mars 2011). Intervalle de confiance. Consulté sur le site :
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/intervalle-de-confiance.htm
314
Ce tableau est disponible sur : Larmarange, J. (2008, mise à jour 18 avril 2011). Intervalle de
confiance bilatéral d’une proportion. URL : http://joseph.larmarange.net/?Intervalle-de-confiance-
bilateral. Consulté le 11 juin 2012
237
longueur de l'intervalle de con fiance est délimité par une valeur moins
grande à la borne inférieure e t une valeur plus grande à la borne supérieure.
L’image suivante 315 permet de visualiser une estimation basée sur un taux d e
fiabilité de 90 %.
315
URL: http://www.aiaccess.net/French/Glossaires/GlosMod/f_gm_confiance.htm. Consulté le 12
juin 2012
238
situe entre 39 % e t 64 % de la population générale des femmes de moins de
40 ans.
Pour les questions qui suiven t, nous a vons réalisé deux anal yses distinctes,
la première est fai te en fonction de la généra tion des répondants e t la
seconde par rapport au gen re des enquê tés.
8%
34%
37%
17%
Je suis sensible aux questions de solidarité mais je n’ai pas l’argent pour cela
Je suis sensible aux questions de solidarité mais je n’ai pas le temps pour cela
Je suis actif, je fais des dons, des achats solidaires, etc.
Je suis bénévole au sein d’un organisme humanitaire
Cela ne m’intéresse pas
239
Génération Genre Sensible, mais Sensible, mais Quelqu’un Bénévole Cela ne
manque de manque d’argent d’actif m’intéresse
temps pas
Masculin 8 11 11 2 3
Masculin 6 11 23 3 3
Total 32 62 69 15 8
0%
Cela ne m’intéresse pas 7%
3%
9%
19%
Je suis bénévole au sein d’un organisme 6%
humanitaire 3%
6%
57%
Je suis actif, je fais des dons, des achats 50%
solidaires, etc. 18%
31%
7%
Je suis sensible aux questions de solidarité mais 13%
je n’ai pas le temps pour cela 24%
23%
17%
Je suis sensible aux questions de solidarité mais 24%
je n’ai pas l’argent pour cela 52%
31%
La figure qui suit présente les pourcentages des réponses des deux
générations à chaque proposition .
240
1) Comment décririez-vous votre attitude vis-à-vis des questions
humanitaires et de solidarité ?
Les résultats obtenus pour cette question nous ré vèlent que 50 % 316 des
hommes et 57 % 317 des femmes de plus de 40 ans se considèrent comme
des individus actifs, qui font des dons ou des achats solidaires. De même
pour 31 %318 des hommes et 18 %319 des femmes de moins 40 ans. En
re vanche, 52 % 320 des femmes de moins de 40 ans se considèrent comme
des femmes sensibles aux questions humanitaires et de solidarité, mais le
manque d’argent ne leur permet pas de passer à l’action. Pa r ailleurs, le
manque de temps représente un autre obstacle, ceci pour 24 %321 des
femmes et 23 % 322 des hommes de moins de 40 ans, contrairement à 7 % 323
de femmes et 13 %324 d’hommes de plus de 40 ans. Nous avons également
constaté que 9 % 325 des hommes de moins de 40 ans ne sont pas intéressés
par ces questions.
316
N=46, R=50%, TC=95%, IC=35%/64%.
317
N=42, R=57%, TC=95%, IC=40%/71%.
318
N=35, R=31%, TC=95%, IC=17%/49%.
319
N=63, R=18%, TC=95%, IC=9%/30%.
320
N=63, R=52%, TC=95%, IC=39%/46%.
321
N=63, R=24%, TC=95%, IC=14%/36%.
322
N=35, R=23%, TC=95%, IC=11%/41%.
323
N=42, R=7%, TC=95%, IC=1%/20%.
324
N=46, R=13%, TC=95%, IC=5%/26%.
325
N=35, R=9%, TC=95%, IC=2%/24%.
241
Les résultats en fonction de la généra tion nous ont ré vélé que 55 % 326 des
répondants de plus de 40 ans appartiennent au x personnes acti ves, et
45 % 327 de la génération des moins de 40 ans sont des individus sensibles,
mais n’ont pas l’argent pour réaliser des actes de solidarité. De plus, 24 % 328
de cette même génération ont dé claré que le manque de temps fait qu’ils ne
peuven t pas effectuer d’actions humanitaires et sociales, mais qu’ils sont
sensibles à ces questions.
Pour la deu xième question « D’où vient votre in térêt pour les questions
humanitaires ? », les résultats sont les suivan ts :
24%
44%
15%
6% 10%
Le tableau qui suit représente en nombre, la participa tion des femmes et des
hommes de diffé rentes généra tions.
326
N=88, R=55%, TC=95%, IC=44%/65%.
327
N=98, R=45%, TC=95%, IC=35%/55%.
328
N=98, R=24%, TC=95%, IC=16%/33%.
242
Gén érat ion Gen r e Habitude, Publ icité, Prof essio Famille, Cultur Autre
caractère médias n amis e
Idéolo gie/r eli gion Lecture
s
-40 Féminin 40 14 5 16 21 2 0
ans
Mascul i 20 6 4 10 10 0 1
n
+40 Féminin 36 2 5 9 18 0 0
ans
Mascul i 24 6 3 6 18 0 0
n
Total 120 28 17 41 67 2 1
Les résultats obtenus nous ont révélé que pour la majorité des répondants,
la question de l’habi tude reste un élément essentiel dans la sensibilité de la
personne envers les questions humanitaires. De même, la question de la
culture est également l’un des éléments majeurs dans la sensibilité de
l’individu . À l’in verse, nous a vons constaté que l’impact de la publici té et des
médias reste encore très marginal par rapport aux autres éléments tels que
la cultu re ou l’habitude de l’indi vidu.
Nous avons constaté que plus de 44 %329 des répondants estiment que leur
intérêt pour les questions humanitaires et sociales provient de leur habitude
et de leur cara ctère , 24 % 330 de leur cul ture , 15 % 331 de l’influence d’au tru i
(famille, amis) contre seulement 10 % 332 qui déclarent que leur intérê t pou r
ces sujets est lié à l’impact de la publicité .
329
N=186, R=43%, TC=95%, IC=36%/51%.
330
N=186, R=24%, TC=95%, IC=18%/30%.
331
N=186, R=15%, TC=95%, IC=10%/21%.
332
N=186, R=10%, TC=95%, IC=6%/15%.
243
2) D’où vient votre intérêt pour les questions humanitaires ? (deux choix
maximum)
0%
Autre 0%
2%
2%
26%32%
De ma culture 22%
20%
13%
Par ma famille, mes amis, etc. 11%16%
19%
7%
De ma profession 5%
3%8%
3% 10%
De l’impact de la publicité et des médias 14%
12%
51%
C’est dans mes habitudes et mon caractère 42%
41%
39%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=44 Femmes -40 ans, N=62 Hommes -40 ans, N=35
La figure suivan te a ffiche les pourcen tages par réponses des deux
générations à chaque proposition .
Autre 0%
2%
De ma culture 29%
21%
Par ma famille, mes amis, etc. 12%18%
De ma profession 6%
6%
De l’impact de la publicité et des médias 6%
13%
C’est dans mes habitudes et mon caractère 47%
40%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
244
Pour 47 % 333 de la génération des plus de 40 ans et 40 %334 de la générati o n
des moins de 40 ans de notre échantillon, l’habi tude et le ca ractère de
l’individu constituen t des facteurs déterminants dans l’intérêt que la personne
porte au x questions humanitaires e t sociales.
333
N=88, R=47%, TC=95%, IC=36%/57%.
334
N=98, R=40%, TC=95%, IC=30%/50%.
335
N=88, R=10%, TC=95%, IC=20%/39%.
336
N=98,R= 21%, TC=95%, IC= 14%/30%
337
N=98, R=18%, TC=95%, IC=11%/27%.
338
N=88, R=12%, TC=95%, IC=6%/21%.
339
N=98, R=13%, TC=95%, IC=7%/21%.
340
N=88, R=6%, TC=95%, IC=2%/13%.
341
N=186, R=20%, TC=95%, IC=14%/26%.
342
N=186, R=17%, TC=95%, IC=12%/23%.
245
3) Quelle est la fréquence de vos actions humanitaires et solidaires ?
Nombre de réponses collectées = 178
1% 6% 4%
Quotidiennement 9%
12%
Environ une fois par semaine 17%
17%
Presque chaque mois 14% 20%
Trois à quatre fois par an
Occasionnellement (en fonction des catastrophes naturelles, des accidents qui arrivent
dans le monde)
Très rarement
Jamais
2%
Autre 7%
12%
0%
2%
Jamais 0%
0%
0%
7%
Très rarement 7%
21%
6%
Occasionnellement (en fonction des catastrophes 5%
naturelles, des accidents qui arrivent dans le 19%
16%
monde) 25%
17%
Une ou deux fois par an 14%
17%
16%
24%
Trois à quatre fois par an 19%
15%
25%
19%
Presque chaque mois 23%
13%
16%
17%
Environ une fois par semaine 9%
3%
9%
7%
Quotidiennement 2%
3%
3%
Diagramme 48. Résulta ts à la troisième ques tion, en pourcentage pour chaque sous-catégorie
246
Contrairement à nos atten tes initiales, nous a vons consta té que 21 % 343 des
femmes de moins de 40 ans réalisent ce genre d’action « très rarement » . En
re vanche, 24 % 344 des hommes de moins de 40 ans indiquent qu’ils en
réalisent « trois à quatre fois par an » , tou t comme 24 %345 des femmes de
plus de 40 ans. En ce qui concerne les hommes de plus de 40 ans, nous
avons consta té que 23 % 346 d’entre eu x déclaren t réaliser des action s
humanitaires et solidaires « presque chaque mois ». Et, 17 % 347 des femmes
de plus de 40 ans ont déclaré que leur fréquen ta tion est d’« en vi ron une fois
pas semaine ».
Le tableau qui suit représente, en détail, la participa tion des femmes et des
hommes des différents gen res et générations.
Gén érat ion Gen r e Quotid i Env iro Presq 3 à 4 1ou 2 Occasionn Très Jamai Autre
enneme n 1 f ois ue f ois par f ois elleme nt rareme n s
nt par chaqu an par an t
semain e mois
e
-40 ans Fémini 2 2 8 9 10 10 13 0 7
n
Mascul i 1 3 5 8 5 8 2 0 0
n
+40 Fémini 3 7 8 10 7 2 3 1 1
ans n
Mascul i 1 4 10 8 6 8 3 0 3
n
Total 7 16 31 35 28 28 21 1 11
343
N=61, R=21%, TC=95%, IC=12%/33%.
344
N=32, R=24%, TC=95%, IC=11%/42%.
345
N=42, R=24%, TC=95%, IC=12%/40%.
346
N=43, R=23%, TC=95%, IC=12%/38%.
347
N=42, R=17%, TC=95%, IC=7%/32%.
247
3) Quelle est la fréquence de vos actions humanitaires et
solidaires ?
Autre 5%
8%
Jamais 1%
0%
Très rarement 7% 16%
Occasionnellement 12% 19%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Diagramme 49. Résulta ts à la troisième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
génération
Ces résultats, établis en fonction de la généra tion, nous ont ré vélé que
21 % 348 des répondants de plus de 40 ans réalisent des actions humanitaires
ave c une fréquen tation de type « mensuelle », et 21 % en viron « trois à
quatre fois par an ». En re van che, pour 19 %349 de la génération des moins
de 40 ans la fréquenta tion est de type « o ccasionnelle ».
348
N=85, R=21%, TC=95%, IC=13%/31%.
349
N=93, R=19%, TC=95%, IC=11%/28%.
248
4) Quel est le facteur personnel (le plus important) qui vous motive
pour réaliser un geste solidaire ?
N=178
7%
17%
33%
22%
9% 7%
4% 1%
Je m’identifie en aidant les autres, car cela me rappelle des expériences vécues
Je me sens responsable vis-à-vis des personnes en difficulté
Autre
Gén érat ion Gen r e Cela fai t Cela Cela me Cela me Je veu x Je m’identifie en Je me sens Autre
partie d e m’aide à perme t de perme t de faire aidant les responsable
mes me sentir sensibiliser me comme autres , car cela vis-à -vis des
habitudes efficace les autres distinguer mon me ra ppelle d es personn es
des aut res entou rage expé riences en difficulté
personn es vécues
Masc uli n 4 9 2 1 1 4 11 0
+40 Fémi ni n 7 7 5 0 1 3 16 3
ans
Mascu li 8 4 4 0 4 5 16 2
n
Total 30 40 13 1 7 17 58 12
249
4) Quel est le facteur personnel (le plus important) qui vous motive pour
réaliser un geste solidaire ?
7%
Autre 5%
11%
0%
Je me sens responsable vis-à-vis des personnes 38%
37%
en difficulté 25%
34%
Je m’identifie en aidant les autres, car cela me 7%
12%
rappelle des expériences vécues 8%
13%
Je veux faire comme mon entourage (ma 2%
9%
famille, mes amis, mes voisins…) 2%
3%
Cela me permet de me distinguer des autres 0%
0%
personnes 0%
3%
Cela me permet de sensibiliser les autres (mes 12%
9%
amis, ma famille) 3%
6%
17%
Cela m’aide à me sentir efficace 9%
33%
28%
17%
Cela fait partie de mes habitudes 19%
18%
13%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=43 Femmes -40 ans, N=61 Hommes -40 ans, N=32
Diagramme 51. Résulta ts à la quatrième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
sous-cat égorie
Les résultats montrent que pour 34 % 350 des hommes de moins de 40 ans,
38 % 351 des femmes de plus de 40 ans et 37 %352 des hommes de plus de 4 0
ans, la question d’une responsabilité vis-à-vis des personnes en difficul té
constitue une moti va tion majeure dans la réalisation de gestes solidaires, de
même pour 25 %353 des femmes de moins de 40 ans qui partagent le même
avis. En re van che, 33 % 354 des femmes de moins de 40 ans ont déclaré qu e
leur motiva tion principale est de se sentir effica ce, ce qui signifie la
recherche d’une sorte de satisfaction morale che z le genre féminin de –40
350
N=32, R=24%, TC=95%, IC=18%/52%.
351
N=42, R=38%, TC=95%, IC=23%/54%.
352
N=43, R=37%, TC=95%, IC=23%/53%.
353
N=61, R=25%, TC=95%, IC=15%/38%.
354
N=61, R=33%, TC=95%, IC=21%/46%.
250
ans, tout comme 28 % 355 des hommes de moins de 40 ans et 17 % 356 d e s
femmes de plus de 40 ans.
Nous avons constaté que la question de l’habi tude a plus ou moins la même
importance pour les quatre sous-catégories : 17 % 357 pour les femmes de
plus de 40 ans, 19 %358 pour les hommes de plus de 40 ans, 18 %359 pour le s
femmes de moins de 40 ans et 13 %360 pour les hommes de moins de 40
ans.
4) Quel est le facteur personnel (le plus important) qui vous motive pour
réaliser un geste solidaire ?
Autre 6%
8%
Je me sens responsable vis-à-vis des personnes en 38%
difficulté 28%
Je m’identifie en aidant les autres, car cela me 9%
rappelle des expériences vécues 10%
Je veux faire comme mon entourage (ma famille, 6%
mes amis, mes voisins…) 2%
Cela me permet de me distinguer des autres 0%
personnes 1%
Cela me permet de sensibiliser les autres (mes amis, 10%
ma famille) 4%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Diagramme 52. Résulta ts à la quatrième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
génération
355
N=32, R=28%, TC=95%, IC=14%/46%.
356
N=42, R=17%, TC=95%, IC=7%/32%.
357
N=42, R=17%, TC=95%, IC=7%/32%.
358
N=43, R=19%, TC=95%, IC=9%/34%.
359
N=61, R=18%, TC=95%, IC=9%/30%.
360
N=32, R=13%, TC=95%, IC=4%/30%.
251
En ce qui concerne le trai tement des données en fonction de chaque
génération, nous a vons constaté que pou r 38 % 361 des répondants de plus
de 40 ans et 30 %362 des répondants de moins de 40 ans, la question de la
responsabilité constitue l’une des motivations principales. Nous avons aussi
remarqué que pour 30 % 363 des répondants de moins de 40 ans, se senti r
utile et e ffi cace est aussi une motiva tion comme pour 12 %364 de l a
génération des plus de 40 ans.
Pour la question suivan te : « Quel est le facteur e xterne (le plus important)
qui vous moti ve pour la réalisation d’un geste ou d’une action solidaire ? »
Nous avons interrogé les personnes sur les facteurs externes qui les
motiven t e t le résulta t est le suivan t :
5) Quel est le facteur externe (le plus important) qui vous motive pour la
réalisation d’un geste ou d’une action solidaire ?
N=186
3% 8% 11%
23% 20%
9% 26%
Intérêt pour une marque ou un organisme en particulier (je préfère aider tel ou tel organisme et non pas un
autre)
Je fais ce type d’action en particulier avant les fêtes de fin d’année et dans les moments d’urgences (après une
catastrophe naturelle)
Les reportages à la télévision, les informations issues des différents médias de masse
Déduction fiscale
Nous avons constaté que pour 26 % 365 des répondants, l’un des facteurs
externes qui les motiven t dans la réalisation des gestes solidaires est un
361
N=85, R=38%, TC=95%, IC=27%/49%.
362
N=93, R=30%, TC=95%, IC=21%/40%.
363
N=93, R=30%, TC=95%, IC=21%/40%.
364
N=85, R=12%, TC=95%, IC=6%/21%.
365
N=178, R=26%, TC=95%, IC=19%/33%.
252
« intérê t pour une marque ou un organisme en particulier » . Pour 23% 366 des
répondants, il s’agit de repo rtages télé visés et des informations issues des
différen ts médias et pour 20 % 367 c’est la crise alimentaire et humanitaire
dans les pays pauvres qui est mise en avant. En re vanche , 11 % 368 on t
déclaré que le facteur e xterne qui les motive dans la réalisation des actions
solidaires est en liaison directe a vec l’impact de la publicité sociale et
humanitaire. En fin, pour 9 % 369, c’est le facteur spatio-temporel qui es t
l’élément motivan t, ce qui signifie par e xemple, après une ca tastrophe
naturelle ou d’ordre humanitaire .
Gén érat ion Gen r e Impac t de La cris e Intérêt pour Je fais c e Les La Autr e
la publici té ali mentaire une marq ue type d’acti on repor tag es à déduc ti o
et ou un en par tic uli er la tél évisi on, n fisc al e
humani tair e organis me avant les les
dans l es en partic uli er fêtes de fi n infor mati ons
pays d’ année et issues des
pauvres dans les différents
moments médias de
d’ urgenc es mass e
Mascu li 2 3 8 7 6 2 4
n
+40 Fém in in 5 7 18 2 8 0 2
ans
Mascu li 4 12 10 5 6 2 3
n
Total 19 37 45 16 40 6 14
Le diagramme qui suit permet de voir les résultats acquis pour cette question
en fonction de chaque sous-catégorie .
366
N=178, R=23%, TC=95%, IC=17%/30%.
367
N=178, R=20%, TC=95%, IC=14%/26%.
368
N=178, R=11%, TC=95%, IC=7%/16%.
369
N=178, R=9%, TC=95%, IC=5%/14%.
253
5) Quel est le facteur externe (le plus important) qui vous motive
pour la réalisation d’un geste ou d’une action solidaire ?
5%
Autre 7%
8%
13%
0%
Déduction fiscale 5%
3%
6%
Les reportages à la télévision, les informations 19%
14%
issues des différents médias de masse 33%
19%
Je fais ce type d’action en particulier avant les 5%
fêtes de fin d’année et dans les moments … 3% 14%22%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=43 Femmes -40 ans, N=61 Hommes -40 ans, N=32
Nous avons remarqué que pour 43 % 370 des femmes de plus de 40 ans,
l’intérêt pour une marque ou un organisme passent avant les autres facteurs,
tout comme pour 25 % 371 des hommes de moins de 40 ans. De plus, pou r
33 % 372 des femmes de moins de 40 ans les reportages télévisés et les
informations transmises par les médias forment l’un des facteurs e xternes
motivan t la réalisation de gestes solidaires. Mais, pour 25 % 373 des hommes
de plus de 40 ans, c’est le facteur temporel et spatial qui les motive , car ils
déclarent que « Je fais ce type d’action en parti culier a van t les fêtes de fin
d’année et dans les moments d’urgence ».
Le diagramme suivant fourni t les résultats acquis pour les deux générations
qui ont répondu à chaque proposition .
370
N=42, R=43%, TC=95%, IC=28%/59%.
371
N=32, R=25%, TC=95%, IC=12%/43%.
372
N=61, R=33%, TC=95%, IC=21%/46%.
373
N=43, R=25%, TC=95%, IC=13%/40%.
254
5) Quel est le facteur externe (le plus important) qui vous motive
pour la réalisation d’un geste ou d’une action solidaire ?
Autre 6%
10%
La déduction d’impôt 1%
4%
Les résultats en fonction de chaque généra tion nous ré vèlent que d’un cô té ,
pour 28 % 374 de la géné ration des moins de 40 ans, les reportages à l a
télé vision et les informations des différen ts médias forment des facteurs
motivan ts. Et d’un autre côté , pour 35 % 375 de la génération des plus de 40
ans, c’est l’inté rêt pour un organisme en particulier qui est le facteu r
motivan t. L’impact de la publici té sociale et humanitaire n’est un facteu r
motivan t que pour 11 % 376 des indi vidus dans chaque génération .
Pour la question suivante : « Quel est le fa cteur pe rsonnel (le plus important)
qui inhibe ou démotive la réalisation de vo tre geste solidaire ? » , nous avons
interrogé nos répondan ts sur les facteurs personnels inhibant la réalisation
des gestes humanitaire et solidaire.
374
N=93, R=28%, TC=95%, IC=19%/38%.
375
N=85, R=35%, TC=95%, IC=25%/46%.
376
N=85, R=11%, TC=95%, IC=5%/20% et N=93, R=11%, TC=95%, IC=5%/19%.
255
6) Quel est le facteur personnel (le plus important) qui inhibe ou
démotive la réalisation de votre geste solidaire ?
Nombre de réponses récolltées=186
5% 4% 6%
15%
3%
67%
Cela fait partie de mon caractère et mes habitudes Je ne suis pas responsable de la misère des autres
Le tableau sui van t a ffi che les réponses acquises pour cette question, en
fonction du genre e t de la généra tion des répondan ts.
Génér ation Genre Je ne peux pas Ma situati on Cela fait partie de Je ne suis pas Pas de facteur Autre
faire confianc e socioprofess mon caractère et respons abl e de d'inhibition
aux associati ons ionnelle et mes habitudes la misère des personnelle
financi ère autres
Masculin 8 24 1 2 0 0
+40 Féminin 6 26 0 2 4 4
ans
Masculin 9 23 4 5 1 4
Total 28 125 5 10 7 11
377
N=186, R=23%, TC=95%, IC=60%/74%.
378
N=186, R=15%, TC=95%, IC=10%/21%.
379
N=186, R=5%, TC=95%, IC=2%/9%.
256
6) Quel est le facteur personnel (le plus important) qui inhibe ou
démotive la réalisation de votre geste solidaire ?
10%
Autre 9%
5%
0%
9%
Pas de facteur d'inhibition personnelle 2%
3%
0%
Je ne suis pas responsable de la misère des 5%
11%
autres 2%
6%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
Les résultats des réponses par sous-catégories des répondants nous ont
montré que pour 82 %380 des femmes de moins de 40 ans, 68 %381 de s
hommes de moins de 40 ans, 62 % 382 des femmes de plus de 40 ans et
50 % 383 des hommes de plus de 40 ans, la situation socioprofessionnelle et
financière est la cause principale d’une inhibition envers les actions
humanitaires et sociales. De plus, pour 23 % 384 des hommes de moins de 40
ans, 19 % 385 des hommes de plus de 40 ans et 14 % 386 des femmes de plu s
de 40 ans, c’est un manque de con fiance dans les associations et les
organismes qui est la cause de leur démoti va tion. En re vanche , 11 % 387 des
hommes de plus de 40 ans ont mis l’accent sur le fait qu’ils ne sont pas
380
N=63, R=82%, TC=95%, IC=69%/90%.
381
N=35, R=68%, TC=95%, IC=50%/82%.
382
N=42, R=23%, TC=95%, IC=145%/76%.
383
N=46, R=50%, TC=95%, IC=35%/64%.
384
N=35, R=23%, TC=95%, IC=11%/40%.
385
N=46, R=19%, TC=95%, IC=9%/33%.
386
N=43, R=14%, TC=95%, IC=5%/28%.
387
N=46, R=11%, TC=95%, IC=4%/24%.
257
responsables des difficultés des autres et 9 % 388 de la même catégorie on t
déclaré que cette démoti va tion fai t partie de leur caractère et leurs
habitudes.
La figure suivan te p résente les résultats en pourcen tage pour les deu x
générations de répondants.
Autre 9%
3%
Les résultats collectés ré vèlent que pour l’ensemble de nos répondants, leur
situation socioprofessionnelle et financière joue un rôle essentiel dans la
réalisation de gestes solidaires. En effet, pour plus de 78 %389 de la
génération des moins de 40 ans, une situation financière et
socioprofessionnelle peu confortable est un vrai facteur d’inhibition de la
personne, contre 56 % 390 pour la génération des plus de 40 ans. De plus,
pour 17 %391 des répondants de plus de 40 ans et 13 %392 des répondants d e
moins de 40 ans, la question du manque de confiance dans les associations
reste un facteur inhibant.
388
N=46, R=9%, TC=95%, IC=3%/22%.
389
N=98, R=78%, TC=95%, IC=68%/85%.
390
N=88, R=56%, TC=95%, IC=45%/66%.
391
N=88, R=17%, TC=95%, IC=27%/41%.
392
N=98, R=13%, TC=95%, IC=7%/21%.
258
Dans la continuité de ce questionnaire, nous avons posé cette question à
nos répondants : « Quel est le fa cteur e xterne (le plus important) qui inhibe
ou démoti ve la réalisation de vo tre geste solidaire ? »
34% 21%
15%
Vivre dans une société individualiste me démotive
Saturation par les publicités répétitives diffusées par les différents médias
Je ne me sens pas du tout concerné, c’est aux Etats de prendre cela en charge
Il y a trop de demandes à l’aide, trop d’organismes humanitaires, trop d’associations, je ne sais plus
lesquels aider
Autre
Nous avons constaté que, pour 34 % 393 des répondants, les escroqueries et
le manque de transparence de certaines associations sont la cause d’une
inhibition, dans la réalisation de gestes solidaires et humanitaires. Pou r
21 % 394 de l’ensemble de notre échantillon, la saturation par les publicités est
à l’origine de cette démoti vation . Pour 18 % 395 des répondants, il s’agit d’une
démotiva tion issue du fai t de vi vre dans une société indi vidualiste, e t pou r
15 % 396 des répondants, la crise économique est l’un des facteurs inhiban t
dans l’adoption de comportements solidaires et humanitaires.
393
N=186, R=34%, TC=95%, IC=3%/22%.
394
N=186, R=21%, TC=95%, IC=15%/27%.
395
N=186, R=18%, TC=95%, IC=12%/24%.
396
N=186, R=15%, TC=95%, IC=10%/21%.
259
Le tableau suivan t montre les réponses collectées, en fonction du genre e t
de la généra tion des répondants.
Gén érat ion Gen r e Vivre dans Satura tion La crise Les Je ne me Je ne suis Il y a Autre
une société par les économiq escroque rie sens pas du pas trop de
individualiste publicités ue s dans tout conce rné, demoti vé(e) demand
me démo tive répéti tives actuelle certaines c’est aux , il n'y a pas es à
diffusées pa r associations Etats de de facteurs l’aide
les différe nts prend re cela qui me
médias en charge démoti vent
Ma scu li
12 4 2 12 2 0 2 1
n
+ 40 a ns Fém ini
6 10 7 12 1 2 2 2
n
Ma scu li
5 16 3 16 4 1 0 1
n
To tal
33 40 28 63 7 4 4 7
Les résultats nous ont rele vés que, pour 35 % 397 des hommes de plus de 40
ans, la satura tion par les publicités répé titi ves est un facteur inhiban t
important, tou t comme pour 24 % 398 des femmes de la même génération. En
re vanche, pour 34 % 399 des hommes de moins de 40 ans, 36 % 400 d e s
femmes de moins de 40 ans, 35 %401 des hommes de plus de 40 ans et
28 % 402 des femmes de plus de 40 ans, les escroqueries dans les
associations sont considérées comme étant des causes démotivan tes.
397
N=46, R=35%, TC=95%, IC=22%/50%.
398
N=43, R=24%, TC=95%, IC=12%/39%.
399
N=35, R=34%, TC=95%, IC=19%/52%.
400
N=63, R=36%, TC=95%, IC=24%/49%.
401
N=46, R=35%, TC=95%, IC=22%/50%.
402
N=43, R=28%, TC=95%, IC=15%/44%.
260
7) Quel est le facteur externe (le plus important) qui inhibe ou
démotive la réalisation de votre geste solidaire ?
5%
Autre 2%
5%
3%
Il y a trop de demandes à l’aide, trop 5%
d’organismes humanitaires, trop d’associations, 0%
0%
je ne sais plus lesquels aider 6%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
Diagramme 60. Résulta ts à la septi ème question de l’enquête, en pourcentage pour chaque
sous-cat égorie
De plus, pour 33 % 403 des hommes de moins de 40 ans, le fait le vi vre dan s
une société indi vidualiste est l’un des facteurs qui démoti ve la réalisation de
gestes humanitaires et sociaux, tout comme pour 16 %404 des femmes de
moins de 40 ans, 14 %405 des femmes de plus de 40 ans et 11 %406 de s
hommes de la même génération.
Aussi, pour 25 % 407 des femmes de moins de 40 ans et 17 % 408 des femmes
de plus de 40 ans, la crise économique est un obstacle dans la réalisation
403
N=35, R=33%, TC=95%, IC=18%/51%.
404
N=63, R=16%, TC=95%, IC=8%/27%.
405
N=43, R=14%, TC=95%, IC=5%/28%.
406
N=46, R=11%, TC=95%, IC=4%/24%.
407
N=63, R=25%, TC=95%, IC=16%/37%.
408
N=43, R=17%, TC=95%, IC=7%/32%.
261
d’actes humanitaires, comme pour 6 %409 des hommes de chaque
génération.
En re van che, nous a vons constaté que 9 % 410 des hommes de plus de 4 0
ans et 6 %411 des hommes de moins de 40 ans pensent que c’est aux États
de prendre en charge les di ffi cultés rencontrées par les gens.
Autre 3%
4%
Il y a trop de demandes à l’aide, trop 2%
d’organismes humanitaires, trop d’associations, … 2%
Je ne suis pas demotivé(e ), il n'y a pas de facteurs 3%
qui me démotivent 1%
Je ne me sens pas du tout concerné, c’est aux 6%
Etats de prendre cela en charge 2%
Diagramme 61. Résulta ts à la septi ème question, en pourcentage pour chaque génération
Nous avons constaté que 36 % 412 des personnes de la génération des moins
de 40 ans et 32 %413 de la génération des +40 % considèrent que les
escroqueries et le manque de transparence au niveau des dons sont parmi
409
N=46, R=6%, TC=95%, IC=1%/18% et N=35, R=6%, TC=95%, IC=1%/20%.
410
N=46, R=9%, TC=95%, IC=3%/22%.
411
N=35, R=6%, TC=95%, IC=1%/20%.
412
N=98, R=36%, TC=95%, IC=26%/46%.
413
N=88, R=32%, TC=95%, IC=22%/42%.
262
les facteurs externes qui les démotiven t. En re vanche , pour 30 % 414 de la
génération des plus de 40 ans, c’est la saturation par les publicités qui est la
cause de cette démoti vation , comme 14 %415 de la géné ration des moins de
40 ans. La crise économique représente un facteur inhiban t dans les actions
humanitaires et sociales de l’individu pour 18 % 416 de la jeune génératio n
comme 11 %417 de la généra tion plus âgée .
18%
31% 9%
19%
6%
4% 8%
Moins d’une semaine Il y a une semaine
Il y a un mois Il y a 6 mois
Il y a un an Plus d’un an
Je ne m’en souviens pas Ce type de message ne me fait pas agir
Sans réponse
414
N=88, R=30%, TC=95%, IC=20%/40%.
415
N=98, R=14%, TC=95%, IC=8%/22%.
416
N=98, R=18%, TC=95%, IC=11%/27%.
417
N=88, R=11%, TC=95%, IC=5%/19%.
418
N=98, R=23%, TC=95%, IC=15%/32%.
419
N=88, R=13%, TC=95%, IC=7%/22%.
420
N=186, R=31%, TC=95%, IC=24%/38%.
263
et sociale qu’ils aient vue. En re vanche , 19 % 421 de nos répondants ont
choisi la proposition « il y a un mois », et 18 % 422 la proposition « moins
d’une semaine » et pou r 9 % 423 « il y a une semaine ».
Fém ini
-40 10 7 11 3 5 10 17 0 3
ans n
Ma scu li
6 1 4 3 0 1 16 1 0
n
Fém ini
+40 9 2 12 3 2 0 11 3 0
ans n
Ma scu li
8 6 8 6 1 1 14 2 0
n
Total
33 16 35 15 8 12 58 6 3
Pour 29 % 427 des femmes de plus de 40 ans, la date des derniers messages
ou images de publicité sociale et humanitaire qu’elles ont remarqués est « il
y a un mois », comme pour 17 %428 des femmes de moins de 40 ans, 17 % 429
des hommes de plus de 40 ans et 13 %430 des hommes moins âgés. Nous
421
N=186, R=19%, TC=95%, IC=13%/25%.
422
N=186, R=18%, TC=95%, IC=12%/24%.
423
N=88, R=9%, TC=95%, IC=5%/14%.
424
N=35, R=50%, TC=95%, IC=33%/67%.
425
N=46, R=31%, TC=95%, IC=18%/46%.
426
N=42, R=26%, TC=95%, IC=17%/42% et N=63, R=26%, TC=95%, IC=16%/38%.
427
N=42, R=29%, TC=95%, IC=16%/45%.
428
N=63, R=17%, TC=95%, IC=9%/29%.
429
N=46, R=17%, TC=95%, IC=8%/31%.
430
N=35, R=13%, TC=95%, IC=4%/29%.
264
avons remarqué que les femmes plus âgées portent une attention plus
grande à ces publicités.
0%
Sans réponse 0%
4%
0%
7%
Ce type de message ne me fait pas agir 4%
0%
3%
26%
Je ne m’en souviens pas 31%
26%
50%
0%
Plus d’un an 2%
15%
3%
5%
Il y a un an 2%
8%
0%
7%
Il y a 6 mois 13%
4%
9%
29%
Il y a un mois 17%
17%
13%
5%
Il y a une semaine 13%
11%
3%
21%
Moins d’une semaine 18%
15%
19%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
431
N=42, R=21%, TC=95%, IC=10%/36%.
432
N=46, R=18%, TC=95%, IC=8%/32% et N=35, R=18%, TC=95%, IC=7%/35%.
433
N=63, R=15%, TC=95%, IC=7%/26%.
265
8) De quand date le dernier message ou la dernière image de
publicité sociale et humanitaire que vous avez remarqué et
qui vous a fait agir ?
Sans réponse 0%
3%
Ce type de message ne me fait pas agir 6%
1%
Je ne m’en souviens pas 29%
26%
Plus d’un an 1% 13%
Il y a un an 3%
6%
Il y a 6 mois 10%
7%
Il y a un mois 23%
17%
Il y a une semaine 9%
9%
Moins d’une semaine 19%
18%
434
N=88, R=29%, TC=95%, IC=20%/39%.
435
N=98, R=26%, TC=95%, IC=17%/36%.
436
N=88, R=23%, TC=95%, IC=15%/33%.
437
N=98, R=17%, TC=95%, IC=10%/26%.
438
N=88, R=19%, TC=95%, IC=11%/29%.
439
N=98, R=18%, TC=95%, IC=11%/37%.
266
de réponses en fonction des sujets mentionnés. Parmi les thèmes abordés
par les répondants, les cinq les plus cité sont 440 :
La question suivan te é tai t : « Vous sente z-vous con cerné pa r les messages
des publicités sociales et humanitaires que vous rece ve z tous les jours ? »
5% 15% 13%
9%
9% 45%
4%
Oui parfaitement
440
Le diagramme et le tableau détaillé sont disponibles dans l’Annexe E
267
Nous avons constaté que, 45 % 441 de l’ensemble des répondants ont déclaré
que c’est le sujet des publicités sociales et humanitaires, qui fait qu’ils se
sentent conce rné ou non . 15 % 442 des répondants ont e xprimé être
totalement saturés par ces publici tés, et 13 % 443 pensent que les publicités
sociales et humanitaires les concernent totalement. En re van che pour 9 % 444,
cela dépend de leur humeur de la journée. Enfin , 9 % ont décla ré qu’ils ne
prêtent aucune a tten tion à ce genre de publici tés.
Gén érat ion Genre Oui Cel a Cel a Cel a Je ne pr ête Non, cela Je s uis
par faitement dépend dépend dépend pas ne satur é
du s uj et des de mon d’ attention m’i ntér ess e par ce
de la images humeur par tic uli èr e pas genr e de
publi cité util is ées de la aux publi cité
journée publi cités et j e n’en
soci al es et veux pl us
humani tair es
Fém ini n
-40 ans 7 30 5 4 8 3 6
Ma scu lin
4 19 0 3 4 3 2
Fém ini n
+40 ans 7 14 2 5 2 2 10
Ma scu lin
6 21 1 5 3 1 9
Total
24 84 8 17 17 9 27
441
N=186, R=45%, TC=95%, IC=37%/52%.
442
N=186, R=15%, TC=95%, IC=10%/21%.
443
N=186, R=13%, TC=95%, IC=8%/18%.
444
N=186, R=9%, TC=95%, IC=5%/14%.
268
9) vous sentez-vous concerné par les messages des publicités sociales
et humanitaires que vous recevez tous les jours ?
24%
Je suis saturé par ce genre de publicité et je n'en 20%
veux plus 9%
6%
5%
Non, cela ne m’intéresse pas 2%
5%
9%
5%
Je ne prête pas d’attention particulière aux 6%
publicités sociales et humanitaires 13%
11%
12%
Cela dépend de mon humeur de la journée 11%
6%
9%
5%
Cela dépend des images utilisées 2%
8%
0%
33%
Cela dépend du sujet de la publicité 46%
48%
54%
16%
Oui parfaitement 13%
11%
11%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
445
N=35, R=54%, TC=95%, IC=36%/70%.
446
N=63, R=48%, TC=95%, IC=30%/60%.
447
N=46, R=46%, TC=95%, IC=31%/61%.
448
N=42, R=33%, TC=95%, IC=19%/49%.
449
N=42, R=24%, TC=95%, IC=12%/20%.
450
N=46, R=20%, TC=95%, IC=10%/34%.
451
N=42, R=16%, TC=95%, IC=7%/31%.
269
femmes de plus de 40 ans, 13 %452 des hommes de plus de 40 ans et
11 % 453 des femmes et des hommes de moins de 40 ans se senten t
parfaitement conce rnés par les messages et les publicités sociales qu’ils
reçoi vent tous les jours.
Pour 12 % 454 des femmes et 11%455des hommes de plus de 40 ans, c’est leu r
humeur de la journée qui est un élément décisif dans l’intérêt qu’ils portent
aux publici tés sociales et humanitaires. De plus, 13 %456 des femmes et
11%457des hommes de moins de 40 ans ont annoncé ne pas prête r
d’atten tion à ce genre de publici té .
3%
Non, cela ne m’intéresse pas
6%
11%
Cela dépend de mon humeur de la journée
7%
3%
Cela dépend des images utilisées
5%
40%
Cela dépend du sujet de la publicité
50%
15%
Oui parfaitement
11%
452
N=76, R=13%, TC=95%, IC=5%/26%.
453
N=63, R=11%, TC=95%, IC=4%/22% et N=35, R=11%, TC=95%, IC=3%/27%
454
N=42, R=12%, TC=95%, IC=4%/26%.
455
N=46, R=11%, TC=95%, IC=4%/24%.
456
N=63, R=13%, TC=95%, IC=6%/24%.
457
N=35, R=11%, TC=95%, IC=3%/27%.
270
Les résultats, en fonction de la génération, nous ont dévoilé que pour
50 % 458 des répondants de moins de 40 ans et 40 % 459 des répondants d e
plus de 40 ans, le sujet de ces publicités a des conséquences importantes
dans leur prise de décision et de passage à l’action. En effet, 15 % 460 de la
génération des plus de 40 ans, e t 11 % 461 de la génération des moins de 40
ans se sentent totalement concernés par ces publicités. À l’in verse, 22 % 462
de la génération de plus de 40 ans, se sentent totalement saturés par ce
type de publici tés de même que 8 %463 de la génération de moins de 40 ans.
Pour 11 % 464 de la génération de plus de 40 ans, l’atten tion portée à ce s
publicités est en liaison directe avec leur humeur de la journée. En re vanche ,
13 % 465 de la généra tion de moins de 40 ans ont déclaré qu’ils ne prê ten t
pas d’attention au x publici tés sociales et humanitaires comme 6 %466 de l a
génération plus de 40 ans.
« Êtes-vous d’accord a vec ce tte phrase ? Quand je vois des images qui me
touchent, je suis prê t à donne r mon temps e t mon argen t pour la cau se
qu’elles repré senten t » .
458
N=98, R=50%, TC=95%, IC=39%/60%.
459
N=88, R=40%, TC=95%, IC=29%/51%.
460
N=88, R=15%, TC=95%, IC=8%/24%.
461
N=98, R=11%, TC=95%, IC=5%/19%.
462
N=88, R=22%, TC=95%, IC=14%/32%.
463
N=98, R=8%, TC=95%, IC=3%/15%.
464
N=88, R=11%, TC=95%, IC=5%/19%.
465
N=98, R=13%, TC=95%, IC=7%/21%.
466
N=88, R=6%, TC=95%, IC=2%/13%.
271
10) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ?
« Quand je vois des images qui me touchent, je suis prêt à
donner mon temps et mon argent pour la cause qu’elles
représentent »
Nombre de réponses collectées = 186
3%
49%
48%
Masculin 21 14 0
Masculin 19 24 3
Total 90 90 6
Nous avons constaté que 48 %467 des répondants ont donné une réponse
positive con tre 49 % 468 de réponses négatives et 3 % n’ont pas souhaité
répondre.
467
N=186, R=48%, TC=95%, IC=40%/55%.
468
N=186, R=49%, TC=95%, IC=41%/56%.
272
10) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ?
« Quand je vois des images qui me touchent, je suis prêt à donner
mon temps et mon argent pour la cause qu’elles présentent »
2%
Sans avis 7%
3%
0%
55%
Non 52%
46%
40%
43%
Oui 41%
51%
60%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
Diagramme 69. Résulta ts à la dixième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
sous-cat égorie
En analysant les réponses, nous avons remarqué que 60 %469 des hommes
de moins de 40 ans ont choisi la réponse « oui » , comme 51 % 470 des
femmes de moins de 40 ans, 43 % 471 des femmes de plus de 40 ans e t
41 % 472 des hommes de plus de 40 ans. En re vanche, 55 % 473 des femmes
de plus de 40 ans, 52 %474 des hommes de plus de 40 ans, 46 %475 de s
femmes de moins de 40 ans et 40 %476 des hommes de moins de 40 ans ont
choisi la réponse « non » .
À l’aide de ces résultats, nous avons constaté que la majorité des femmes et
des hommes de moins de 40 ans, appartenant à notre échantillon , admetten t
qu’au tra vers d’images qui les touchent, ils sont prêts à accorder de leu r
temps et de leur argent au x causes présentées, ce qui peut ê tre in terpré té
comme le début d’un engagement. À l’in verse, pou r une majorité de femmes
et d’hommes de plus de 40 ans, la présence des images représentant une
cause humanitaire et sociale, ne dé clenche pas d’engagement.
469
N=35, R=60%, TC=95%, IC=42%/75%.
470
N=63, R=51%, TC=95%, IC=38%/63%.
471
N=42, R=43%, TC=95%, IC=28%/59%.
472
N=46, R=41%, TC=95%, IC=27%/56%.
473
N=42, R=55%, TC=95%, IC=39%/70%.
474
N=46, R=52%, TC=95%, IC=37%/66%.
475
N=63, R=46%, TC=95%, IC=33%/58%.
476
N=35, R=40%, TC=95%, IC=24%/57%.
273
En effet, lorsque nous nous sommes focalisés sur la génération des
répondants, nous a vons remarqué que pour les deux catégo ries, les avis
sont totalement opposés. Or, 54 % 477 de la génération des plus de 40 ans ont
répondu de manière positive , contre 53 % 478 de la génération des moins de
40 ans qui ont répondu de façon négati ve . La figure suivan te nous permet de
visualiser les données acquises en fonction de la géné ration des répondants.
Sans avis 5%
2%
53%
Non 44%
Oui 42%
54%
Diagramme 70. Résulta ts à la dixième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
génération
Pour la question 11, nous avons demandé à nos répondants s’ils étaient en
accord ou non a ve c ce tte proposition : « Quand je vois des images qui me
touchent, je suis prêt à donner mon argent et mon temps à l’organisme qui
les présentent » . Plus de 70 % 479 des répondants ont fourni une répons e
négati ve, 28 % 480 une réponse positive e t 2 % ne se sont pas exprimés. Ce
qui signifie que pour une importante majorité des répondants, être touché par
des images fortes et explicites, ne donne pas forcément naissance à un
engagement, qu’il soit financier ou personnel.
477
N=88, R=54%, TC=95%, IC=43%/64%.
478
N=98, R=53%, TC=95%, IC=42%/63%.
479
N=186, R=70%, TC=95%, IC=62%/74%.
480
N=186, R=28%, TC=95%, IC=21%/35%.
274
11) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ?
« Quand je vois des images qui me touchent, je suis prêt à
donner mon argent et mon temps à l’organisme qui les
présentent »
Nombre de réponses collectées = 186
2%
28%
70%
Mas culin 8 27 0
Mas culin 12 33 1
Total 53 130 3
En anal ysant les résultats, nous a vons remarqué que pour 77 % 481 des
hommes de moins de 40 ans, la réponse était néga ti ve , tout comme 71 % 482
des femmes de moins de 40 ans, 72 %483 des hommes de plus de 40 ans e t
59 % 484 des femmes de plus de 40 ans. À l’inve rse, 36 % 485 des femmes d e
plus de 40 ans, 29 %486 des hommes de plus de 40 ans, 29 %487 des femmes
de moins de 40 ans, et 23 % 488 des hommes de moins de 40 ans ont donn é
une réponse positive , au trement di t, ils sont d’accord a vec ce tte phrase :
481
N=35, R=77%, TC=95%, IC=59%/88%.
482
N=63, R=71%, TC=95%, IC=58%/81%.
483
N=46, R=72%, TC=95%, IC=56%/83%.
484
N=42, R=59%, TC=95%, IC=42%/73%.
485
N=42, R=36%, TC=95%, IC=22%/52%.
486
N=46, R=29%, TC=95%, IC=17%/44%.
487
N=63, R=29%, TC=95%, IC=18%/42%.
488
N=35, R=23%, TC=95%, IC=11%/40%.
275
« Quand je vois des images qui me touchent, je suis prêt à donner mon
argent e t mon temps à l’organisme qui les présentent » .
59%
Non 72%
71%
77%
36%
Oui 26%
29%
23%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
489
N=98, R=73%, TC=95%, IC=62%/81%.
490
N=88, R=66%, TC=95%, IC=55%/75%.
491
N=88, R=31%, TC=95%, IC=21%/41%.
492
N=98, R=27%, TC=95%, IC=18%/37%.
276
11) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ?
« Quand je vois des images qui me touchent, je suis prêt à donner
mon argent et mon temps à l’organisme qui les présentent »
Sans avis 3%
0%
66%
Non
73%
Oui 31%
27%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Répondants de +40 ans Répondants de -40 ans
Pour les questions 12 à 15, notre objectif é tait de distinguer non seulement
les répondants parents des répondants célibataires, mais aussi de savoir si
le fait de de venir parent a eu des impacts sur la sensibilité des personnes
enve rs les questions humanitaires et de solidarité, plus particulièrement
celles qui portent sur des images d’enfants dé fa vorisés ou en di fficul té.
49%
51%
Oui Non
Ainsi, nous avons constaté qu’un peu moins de la moitié des répondants,
49 % 493 sont paren ts et que 51 % 494 n’ont pas d’enfan t.
493
N=186, R=49%, TC=95%, IC=41%/56%.
494
N=186, R=23%, TC=95%, IC=43%/58%.
277
Génération Genre Oui Non
17%
Non 24%
87%
60%
83%
Oui 76%
13%
40%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Les résultats en fon ction de la géné ration des répondan ts ne sont pas
surprenants. Plus de 80 %499 des répondants de plus de 40 ans et 22 %500 d e
495
N=42, R=83%, TC=95%, IC=67%/92%.
496
N=46, R=78%, TC=95%, IC=63%/88%.
497
N=63, R=18%, TC=95%, IC=9%/30%.
498
N=35, R=40%, TC=95%, IC=24%/57%.
499
N=88, R=80%, TC=95%, IC=169%/87%.
500
N=98, R=22%, TC=95%, IC=14%/31%.
278
la génération des moins de 40 ans ont des enfants. En revan che, 78 % 501
des répondants de moins de 40 ans et 20 %502 des plus de 40 ans ne sont
pas parents.
Non 20%
78%
Oui 80%
22%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
La question 13 est une question ciblée pour les répondants parents. Nous
leur a vons demandé leur avis, affirmatif ou néga ti f, sur ce tte dé clara tion :
« Depuis que je suis père/mère, je suis plus sensible aux questions
humanitaires et sociales ». Sur un to tal de 86 répondants, nous avons
constaté que 34 % 503 ont donné une réponse positive contre 66 % 504 d e
réponses négatives.
34%
66%
Oui Non
501
N=98, R=78%, TC=95%, IC=68%/85%.
502
N=88, R=20%, TC=95%, IC=12%/30%.
503
N=86, R=34%, TC=95%, IC=24%/45%.
504
N=86, R=66%, TC=95%, IC=54%/75%.
279
Génération Genre Oui Non
Masculin 9 26
Total 31 61
Ces résultats nous montrent clairement que che z les femmes, cette
expé rience a eu des impacts considérables sur leur sensibilité enve rs toutes
les questions qui touche à l’intérêt pour au trui ou autrement dit, sociales et
humanitaires.
505
N=35, R=43%, TC=95%, IC=26%/60%.
506
N=35, R=26%, TC=95%, IC=13%/43%.
280
13) Si oui, etes-vous d’accord avec cette phrase ?
« Depuis que je suis père/mère, je suis plus sensible aux questions
humanitaires et sociales»
57%
Non 74%
38%
86%
43%
Oui 26%
62%
14%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=35 Hommes +40 ans, N=35 Femmes -40 ans, N=8 Hommes -40 ans, N=14
Diagramme 78. Résulta ts à la treizième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
sous-cat égorie
66%
Non
68%
34%
Oui
32%
Diagramme 79. Résulta ts à la treizième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
génération
507
N=70, R=66%, TC=95%, IC=153%/76%.
508
N=22, R=68%, TC=95%, IC=44%/85%.
281
À la question 14 , nous avons demandé à nos répondants-parents, s’ils se
sentaient en a ccord a vec cette ph rase ou non : « Depuis que je suis
père/mère, je suis plus sensible aux questions humanitaires et sociales
relati ves au x condi tions de vie des enfan ts » .
Le premier résultat nous a montré que 58 %509 des répondants ont donné
une réponse positi ve e t 42 % 510 une réponse négati ve .
42%
58%
Oui Non
Fém in in
-40 ans 7 1
Mascu lin 8 6
Fém in in
+40 ans 23 12
Mascu lin 15 20
Total
53 39
Ainsi, 66 % 511 des femmes de plus de 40 ans pensent que depuis qu’elles
sont devenues mères leur sensibilité aux questions qui touchen t à la vie des
509
N=86, R=58%, TC=95%, IC=46%/68%.
510
N=56, R=42%, TC=95%, IC=31%/53%.
511
N=35, R=66%, TC=95%, IC=48%/80%.
282
enfants a augmenté, tou t comme 43 %512 des hommes de plus de 40 ans. En
re vanche, pou r 57 % 513 des hommes de plus de 40 ans, cette e xpérience n’ a
pas engendré d’impact sur les questions qui tou chent la vie des en fants.
34%
Non 57%
13%
43%
66%
Oui 43%
87%
57%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=35 Hommes +40 ans, N=35 Femmes -40 ans, N=8 Hommes -40 ans, N=14
En ce qui con cerne les résultats par rappo rt à la génération des répondants,
nous avons remarqué que les avis sont proches et similaires, car 68 % 514 d e
la génération des moins de 40 ans et 54 %515 de la génération des plus de 40
ans, pense que l’expérience de de venir mère ou père à eu des impacts sur
leur sensibilité envers les questions humanitaires et sociales qui touchent les
enfants.
Non 46%
32%
Oui 54%
68%
512
N=35, R=43%, TC=95%, IC=26%/60%.
513
N=35, R=57%, TC=95%, IC=39%/73%.
514
N=22, R=68%, TC=95%, IC=44%/85%.
515
N=70, R=54%, TC=95%, IC=4&%/65%.
283
Pour la question 15 : « Pou r vous, l’amélioration des condi tions de vie des
enfants est-elle une priorité dans vo tre vie quotidienne ? » . Les résultats
nous ont montré que 62 % 516 des répondants ont fourni une réponse positive
à ce tte question con tre 38 %517 de réponses négati ves.
38%
62%
Oui Non
Fém in in
-40 ans 34 29
Mascu lin 22 13
Fém in in
+40 ans 29 13
Mascu lin 30 16
Total
115 71
En considérant les résultats, nous avons remarqué que les femmes de moins
de 40 ans sont la seule catégorie à donner moins de réponses positives,
54 % 518. Par contre , 65 % 519 des hommes de plus 40 ans, 63 %520 d e s
hommes de moins 40 ans et 69 %521 des femmes de plus 40 ans ont fourn i
une réponse positive . Nous a vons estimé que ce décalage pou vait être en
rapport a ve c le nombre trop éle vé, dans notre échan tillon, de jeunes femmes
sans enfants (55 cas) par rapport au x femmes déjà mères (8 cas).
516
N=186, R=62%, TC=95%, IC=54%/68%.
517
N=186, R=38%, TC=95%, IC=31%/45%.
518
N=63, R=54%, TC=95%, IC=41%/66%.
519
N=46, R=65%, TC=95%, IC=49%/78%
520
N=35, R=63%, TC=95%, IC=45%/78%.
521
N=42, R=69%, TC=95%, IC=52%/81%.
284
15) Pour vous, l’amélioration des conditions de vie des enfants est-
elle une priorité de votre vie quotidienne ?
31%
Non 35%
46%
37%
69%
Oui 65%
54%
63%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
33%
Non
43%
67%
Oui
57%
522
N=88, R=67%, TC=95%, IC=56%/76%.
523
N=98, R=75%, TC=95%, IC=46%/66%.
285
Nous avons constaté que 68 % 524 des répondants pensent que la présence
d’une image d’enfant, dans les publicités d’ordre sociales et humanitaires,
peut les sensibiliser, contrai rement à 32 % 525 des répondan ts.
32%
68%
Oui Non
Mas culin 25 10
Mas culin 26 15
Total
126 60
Nous avons constaté que parmi les répondants 76 % 526 des femmes de plus
de 40 ans, tout comme 71 %527 des hommes de moins de 40 ans et 63 % 528
des hommes de plus de 40 ans et des femmes de moins de 40 ans, pensent
que la présence d’une image d’enfant, dans une publicité humanitaire et
524
N=186, R=68%, TC=95%, IC=60%/74%.
525
N=186, R=32%, TC=95%, IC=25%/3%.
526
N=42, R=76%, TC=95%, IC=60%/87%.
527
N=35, R=71%, TC=95%, IC=53%/84%.
528
N=46, R=63%, TC=95%, IC=47%/76% et N=63, R=63%, TC=95%, IC=49%/74%.
286
sociale, peut a tteindre leur sensibilité. De ce fai t, selon ces résultats, les
femmes de plus de 40 ans forment la catégorie la plus sensible vis-à-vis de
la présence d’enfan ts dans les publicités évoquan t les problèmes sociaux e t
humanitaires.
24%
Non 37%
37%
33%
76%
Oui 63%
63%
67%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=41 Hommes +40 ans, N=41 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=30
Les réponses en fonction de la géné ration des répondan ts nous ont ré vélé
que, plus de 70 %529 de la génération des plus de 40 ans pensent que la
présence d’une image d’enfant, dans les publicités sociales et humanitaires,
peut avoi r des impacts sur leur sensibilité, tout comme 66 %530 des
répondants de moins de 40 ans. D’après ces résultats, nous a vons consta té
que les réponses des répondants de chaque génération sont très proches et
similaires, ce qui montre un comportement analogue pou r les deu x
générations.
529
N=88, R=70%, TC=95%, IC=59%/79%.
530
N=98, R=66%, TC=95%, IC=55%/75%.
287
16) Pensez-vous que la présence d’une image d’enfant dans une
publicité humanitaire et sociale peut vous sensibiliser ?
Non 30%
35%
Oui 70%
65%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Pour appro fondir les réponses de nos répondants, nous leur avons
demandé : « Pou ve z-vous briè vement e xpliquer vo tre choi x ? »
6% 3%
31%
60%
288
Nature de Genre/Génération Réponses
sém iose
F+40 ans 18
H+40 ans 15
H+40ans 1
Total 121
Tableau 5 3. Nombre de participants à la seizième question de l’enquête
Pour mieux anal yser les 121 réponses textuelles collectées, nous les avons
catégorisées en trois types de sémioses :
531
N=121, R=60%, TC=95%, IC=50%/68%.
289
enfants qui connaissent des difficul tés », « pa rce que je rê ve d’a voi r
un enfan t »
Pour les sémioses positives, les réponses sont catégorisées de la manière
suivante :
Sentiment personnel 1
Tableau 5 4. Détails tex tuels des s émioses positiv es à la seizièm e question de l’enquête
9%
9%
56%
20%
290
• 7 réponses sous la forme de sémioses incertaines, cela représente
6 % 532 des réponses récoltées : les personnes débutent leur phras e
sur un ton positif et la complète a ve c des termes comme « mais »,
« oui e t non » ou « peut ê tre » .
Pour les sémioses incertaines, les réponses sont catégorisées de la manière
suivante :
Tableau 5 5. Détails tex tuels des s émioses incert aines à la seizièm e question de l’enquête
29%
71%
532
N=121, R=6%, TC=95%, IC=2%/12%.
533
N=121, R=31%, TC=95%, IC=23%/40%.
291
Pour les sémioses négati ves, les réponses s’organisent ainsi :
8% 8%
13%
5% 29%
11%
16%
10%
292
Pour la question suivante, nous avons interrogé nos répondants sur le
dernier geste solidaire et humanitaire qu’ils ont réalisé, que cela soit un don ,
du béné volat ou un acha t solidaire.
2%
18% 18%
4%
7% 35%
16%
Fém in in
-40 ans 5 17 13 6 4 16 2
Mascu li 8 11 7 3 2 4 0
n
Fém in in
+40 ans 8 27 3 2 1 1 0
Mascu li 12 10 7 3 1 12 1
n
Total
33 65 30 14 8 33 3
Nous avons constaté que pour 35 %534 des répondants, le dernier geste a
été réalisé un mois a vant notre en tretien , pou r 18 % 535 cela fai t moins d’une
534
N=186, R=35%, TC=95%, IC=28%/42%.
535
N=186, R=18%, TC=95%, IC=12%/24%.
293
semaine, 16 %536 déclarent qu’il s’agit d’un geste réalisé il y a six mois et
18 % ne s’en souviennen t pas.
Les résultats acquis à cette question nous ont montré que pour plus de 66 %
des femmes de plus de 40 ans, leur dernier geste humanitaire et social da te
d’un mois avan t no tre rencon tre .
0%
Je n’en ai jamais fait 2%
3%
0%
2%
Je ne m’en souviens pas 24%
25%
13%
2%
Plus d’un an 3%
6%
3%
5%
Il y a un an 5%
10%
7%
5%
Il y a 6 mois 15%
21%
20%
66%
Il y a un mois 22%
27%
30%
20%
Moins d’une semaine 29%
8%
27%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
Diagramme 94. Résulta ts à la dix-s eptième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
sous-cat égorie
En analysant ces résultats, nous avons pu constater que plus l’on s’éloigne
de la date de réalisation de l’action , moins les individus s’en souviennent. Le
seul pic de ce diagramme concerne les résultats acquis pour les femmes de
plus de 40 ans, car pour 66 %537 d’entre elles, il s’agit d’une action qu’elles
ont réalisée « il y a un mois » avan t la tenue de l’enquête. De plus, pour
536
N=186, R=15%, TC=95%, IC=10%/21%.
537
N=42, R=66%, TC=95%, IC=49%/79%.
294
20 % 538 d’entre elles la date de leur dernier geste solidaire est « moins d’une
semaine » avant no tre entre tien. Pou r les femmes de moins de 40 ans, le
résultat est un peu di ffé rent, seulement 8 % 539 d’entre elles ont décla ré a voi r
réalisé une action humanitaire dans un passé très proche à la date de notre
enquête, 27 % 540 un mois avant l’enquête , pour 21 % 541 six mois avant e t
25 % 542 ne s’en souvenaient pas. Nous avons également constaté que les
réponses des répondants masculins de moins de 40 ans sont plus ou moins
similaires par rapport au x résulta ts des femmes de la même génération .
538
N=42, R=20%, TC=95%, IC=9%/35%.
539
N=63, R=8%, TC=95%, IC=3%/18%.
540
N=63, R=27%, TC=95%, IC=16%/39%.
541
N=63, R=21%, TC=95%, IC=12%/33%.
542
N=63, R=25%, TC=95%, IC=15%/37%.
543
N=88, R=44%, TC=95%, IC=33%/55%.
544
N=98, R=28%, TC=95%, IC=19%/38%.
545
N=88, R=24%, TC=95%, IC=15%/34%.
546
N=98, R=14%, TC=95%, IC=8%/22%.
547
N=98, R=22%, TC=95%, IC=14%/31%.
548
N=88, R=13%, TC=95%, IC=7%/22%.
295
17) De quand date le dernier geste, solidaire ou humanitaire, que
vous ayez réalisé ? (don, bénévolat, achats solidaires ou
humanitaires pour soutenir une cause ou un organisme, etc.)
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Diagramme 95. Résulta ts à la dix-s eptième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
génération
Pour déte rminer la nature e xacte de leu r geste humanitaire e t social, nous
avons demandé à nos répondants de bien vouloir nous expliquer à quelle
occasion ils avaient réalisé ce geste. Nous a vons observé que 23 % 549 des
répondants ont mis en liaison leur action a vec une association comme « Les
Restos du cœur » , 15 %550 ont pa rlé des aides aux associations
internationales comme Handicap inte rnational , l’Unice f, la C roi x Rouge ,
Amnesty Interna tional . De plus, 12 % 551 ont é voqué des soutiens en fa veu r
d’associations locales ou de quartier et 12 % nous ont parlé d’aides
apportées dans la rue de manière aléatoire .
549
N=123, R=23%, TC=95%, IC=16%/31%.
550
N=123, R=15%, TC=95%, IC=9%/22%.
551
N=123, R=12%, TC=95%, IC=7%/19%.
296
C’était à quelle occasion ?
Nombre de réponses collectée=123
5% 2% 1%
5%
4%
4% 23%
5%
6%
15%
6% 12% 12%
Don pour les fêtes de fin d'année Don pour les recherches médicales et don du sang
Don d’objets : meubles, livres, etc. Don pour les personnes âgées
Diagramme 96. Résulta ts détaillés pour le complément de la dix-s eptième ques tion de
l’enquête
297
C’était à quelle occasion ?
0%4%
Quête organisée par les pompiers 0%
0%
3%
Don pour les personnes âgées 0%
0%4%
7%11%
Don d’objets : meubles, livres, etc. 3%
0%
3%
Téléthon 4%8%
4%
7%
Prélèvements et dons mensuels 0%5%
4%
3%
Don pour les enfants, parrainage 0% 10%
0%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=30 Hommes +40 ans, N=26 Femmes -40 ans, N=40 Hommes -40 ans, N=27
298
Les résultats nous ont dévoilé que sur l’ensemble des 186 répondants, les
avis sont partagés de manière équilibrée, car 49 %552 ont répond u
positivement et 51 % 553 néga ti vement.
49%
51%
Oui Non
Fém in in
-40 ans 23 40
Mascu lin 18 17
Fém in in
+40 ans 24 18
Mascu lin 27 19
Total
92 94
Nous avons constaté que sur l’ensemble des quatre sous catégories, la
majorité des femmes de moins de 40 ans (63 %)554 ont donné une réponse
négati ve, mais pour les autres sous catégories, la majorité des réponses
sont des réponses positives. En e ffe t, 57 % 555 des femmes de plus de 40
552
N=186, R=49%, TC=95%, IC=41%/56%.
553
N=186, R=51%, TC=95%, IC=43%/58%.
554
N=63, R=63%, TC=95%, IC=49%/74%.
555
N=42, R=57%, TC=95%, IC=40%/71%.
299
ans, 59%556des hommes de plus de 40 ans, et 51 %557 des hommes d e
moins de 40 ans sont plutô t pou r des a ctions de ni veau lo cal.
43%
Non 41%
63%
49%
57%
Oui 59%
37%
51%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femme s-40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
Diagramme 99. Résulta ts à la dix-huitième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour chaque
sous-cat égorie
556
N=46, R=59%, TC=95%, IC=43%/72%.
557
N=35, R=51%, TC=95%, IC=33%/67%.
558
N=88, R=58%, TC=95%, IC=47%/68%.
559
N=98, R=58%, TC=95%, IC=47%/67%.
300
18) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ?
« Pour les actions humanitaires et sociales, je préfère donner mon
argent et mon temps à une association locale plutôt qu’à un
organisme international »
Non 42%
58%
Oui 58%
24%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Nous avons demandé à nos interviewés de bien vouloir e xpliquer leur choi x.
Suite à cette demande, nous avons collecté 140 explica tions (66
argumentations négatives et 74 argumentations positives) que nous avons
catégorisées en fonction des thèmes abordés pour les réponses négatives et
positives. Ainsi, au tra vers ce tte question, nous a vons essayé de conduire
les personnes à faire un choix entre les associations locales et
internationales.
301
18) Êtes-v ous d’accord avec cette phrase ? Expliquez v otre choix
« Pour les actions humanitaires et sociales, je préfère donner mon argent et mon temps à
une association locale plutôt qu’à un organisme international »
Les thèmes abordés par les Femmes Hommes
répondants (réponses -40 ans +40 ans -40 ans +40 ans
positives)
Détournement des fonds, 5 1 0 4
manque de transparence dans
les associations internationales
Proximité et contact direct dans 5 10 1 4
les associations locales
Efficacité, fiabilité et crédibilité 1 3 1 0
des associations locales
Manque de confiance envers les 5 0 1 0
associations internationales
Trop de misère en France, il faut 2 1 6 3
commencer avec cela
Visibilité au niveau des résultats 1 3 5 0
dans les associations locales
Les dépenses inutiles dans les 1 0 0 2
associations internationales
Je suis bénévole 0 1 0 0
Total 20 19 14 13
Les arguments des répondants qui ont donné une réponse négati ve se
présentent ainsi :
18) Êtes-v ous d’accord av ec cette phrase ? Expli quez v otre c hoix
« Pour les action s humanitaires et sociales, je préfère donner mon argent et mon
temps à une a ssociation locale plutôt qu’à un organisme international »
Les thèmes abordés par Fem mes Hom m es
les répondants (réponses -40 ans +40 ans -40 ans +40 ans
négatives)
De s besoin s plus important s 2 3 2 2
dans le s autre s pay s
Il n’y pas d’importance locale 20 12 11 11
ou internationale, l’important
c’e st la cau se
Préférence pour les O NG, ca r 1 1 1 2
c’e st un devoir de le s soutenir
Efficacité, fiabilité et crédibilité 0 2 0 2
des a sso ciations
internationales
Manque de confiance dans les 1 0 1 0
asso ciations locales
Total 24 18 15 17
À la question suivante, nous nous sommes focalisés sur les dons et les
achats humanitaires et solidaires via internet. Sur l’ensemble des 186
302
réponses, nous avons constaté que 74 %560 des répondants n’ont jamais
utilisé internet pour e ffectue r un don ou un achat solidaire à un organisme.
En re van che, 26 %561 des répondan ts ont déclaré user de ce tte possibilité.
26%
74%
Oui Non
Fém in in
-40 ans 18 45
Mascu lin 12 23
Fém in in
+40 ans 9 33
Mascu lin 10 36
Total
49 138
Les résultats nous ont montré qu’une part importante, des femmes et des
hommes de la catégorie des moins de 40 ans, ont déjà utilisé internet pour
réaliser une action solidaire et humanitaire, sous la forme de don ou d’achat,
soient 34 %562 des hommes de moins de 40 ans et 29 %563 des femmes d e
moins de 40 ans. Ainsi, nous avons consta té que che z les hommes et les
560
N=186, R=74%, TC=95%, IC=67%/80%.
561
N=186, R=26%, TC=95%, IC=20%/33%.
562
N=35, R=34%, TC=95%, IC=19%/52%.
563
N=35, R=29%, TC=95%, IC=18%/42%.
303
femmes de plus de 40 ans, la participation est moins importante, 22 % 564 des
hommes de plus de 40 ans ont déjà utilisé interne t pour effectuer un don ou
un achat solidaire, de même que 21 % 565 des femmes de plus de 40 ans.
79%
Non 78%
71%
66%
21%
Oui 22%
29%
34%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
Diagramme 102. Résult ats à la dix-neuvi ème question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-ca tégorie
Les résultats, en fonction de la géné ration des répondan ts, sont sans appel.
Ils nous ont montré qu’en effet, seulement 31 %566 de la génération des
moins de 40 ans et 22 %567 de la génération des plus de 40 ans on déjà
utilisé Interne t afin de réaliser des actions humanitaires, sociales et
solidaires. Ce qui signifie que l’usage d’Internet dans le domaine des actions
humanitaires et sociales reste, pour le moment, un dispositif peu utilisé,
surtout che z la généra tion des plus de 40 ans.
Non 78%
69%
Oui 22%
31%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Diagramme 103. Résult ats à la dix-neuvi ème question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération
564
N=46, R=22%, TC=95%, IC=11%/37%.
565
N=42, R=21%, TC=95%, IC=10%/36%.
566
N=98, R=31%, TC=95%, IC=22%/41%.
567
N=88, R=22%, TC=95%, IC=14%/32%.
304
Pour la question 20, nous avons demandé l’avis de nos répondants sur le
rôle d’Interne t dans la sensibilisation des individus. Ainsi, 76 % 568 des
répondants ont décla ré que sensibiliser les personnes sur les questions
humanitaires et sociales à l’aide d’Internet é tait possible et efficace , à
l’inverse de 24 %569 des répondan ts qui pensent le contrai re.
24%
76%
Oui Non
Fém in in
-40 ans 52 11
Mascu lin 30 5
Fém in in
+40 ans 30 12
Mascu lin 30 16
Total
142 44
568
N=186, R=76%, TC=95%, IC=69%/81%.
569
N=186, R=24%, TC=95%, IC=18%/30%.
570
N=35, R=86%, TC=95%, IC=69%/94%.
571
N=63, R=83%, TC=95%, IC=71%/90%.
572
N=42, R=71%, TC=95%, IC=54%/83%.
573
N=46, R=65%, TC=95%, IC=49%/78%.
305
plus de 40 ans, le rôle d’Internet est moins important que pour les autres
sous-catégories.
29%
Non 35%
17%
14%
71%
Oui 65%
83%
86%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=42 Hommes +40 ans, N=46 Femmes -40 ans, N=63 Hommes -40 ans, N=35
Diagramme 105. Résult ats à la vingtièm e question de l’enquête, en pourcentage pour chaque
sous-cat égorie
Les résultats en fonction de la généra tion des répondants nous ont confirmé
que pour 84 %574 de la jeune génération, Interne t peut a voir un rôle importan t
dans la sensibilisation des individus sur les questions humanitaires et
sociales, et 68 %575 de la génération des plus de 40 ans partagent cet avis .
Cela peut s’e xpliquer pa r le fai t que la généra tion la plus jeune éprou ve
moins de difficul té dans l’u tilisation d’ Inte rnet que la généra tion plus âgée .
Non 32%
16%
Oui 68%
84%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Diagramme 106. Résult ats à la vingtièm e question de l’enquête, en pourcentage pour chaque
génération
574
N=98, R=84%, TC=95%, IC=67%/90%.
575
N=88, R=68%, TC=95%, IC=57%/77%.
306
Nous avons demandé à 142 répondants d’argumenter leur choi x de réponse
positive . Pour 68 % 576 des répondants, In terne t est « un outil de
577
communication parmi d’autres » et pour 27 % , In terne t o ffre la liberté d e
réaliser des actions solidaires et humanitaires quand ils le souhaiten t.
Si oui, pourquoi ?
Nombre de réponses collectées = 142
5%
27%
68%
Féminin
-40 ans 32 18 2
Masculin 21 7 2
Féminin
+40 ans 22 7 1
Masculin 22 6 2
Total
97 38 7
Nous avons constaté que pour 73 %578 des hommes de plus de 40 ans et des
femmes de plus de 40 ans, Interne t est perçu comme un outil de
communication parmi d’autres, comme pour 70 %579 des hommes de moins
576
N=142, R=68%, TC=95%, IC=59%/75%.
577
N=142, R=27%, TC=95%, IC=20%/35%.
578
N=46, R=73%, TC=95%, IC=57%/84% et N=42, R=73%, TC=95%, IC=56%/85%.
579
N=35, R=70%, TC=95%, IC=52%/83%.
307
de 40 ans et 61 % 580 des femmes de moins de 40 ans. En re vanche , pou r
35 % 581 des femmes de moins de 40 ans le fait qu’Inte rnet leur donne l a
liberté de faire leu r a ction quand elles le souhaitent, est un facteur essentiel.
4%
Autre 7%
4%
7%
23%
Internet me donne la liberté de faire mon action 20%
solidaire et humanitaire quand je le souhaite 35%
23%
73%
C’est un outil de communication parmi d'autres 73%
61%
70%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=30 Hommes +40 ans, N=30 Femmes -40 ans, N=52 Hommes -40 ans, N=30
Diagramme 108. Résult ats au complé ment de la vingtième ques tion de l’enquête, en
pourcentage pour chaque sous-catégorie
580
N=63, R=61%, TC=95%, IC=47%/72%.
581
N=63, R=35%, TC=95%, IC=23%/48%.
582
N=98, R=31%, TC=95%, IC=22%/41%.
583
N=88, R=22%, TC=95%, IC=14%/32%.
308
20) À votre avis, à l’aide d’internet, peut-on sensibiliser les
personnes sur des questions humanitaires et sociales ? Si oui
Pourquoi ?
Autre 5%
5%
Internet me donne la liberté de faire mon 22%
action solidaire et humanitaire quand je le … 30%
Diagramme 109. Résult ats au complé ment de la vingtième ques tion de l’enquête, en
pourcentage pour chaque génération
Pour conclure notre questionnaire, nous a vons posé une question ouverte e t
identique à celle posée dans les autres étapes de la recherche : « À votre
avis, le rôle de la pub licité humanitaire dans la sen sib ilisation du pub lic est-il
plutôt marginal ou central ? Pourquoi ? »
Pour obtenir des données textuelles, nous avons à nouveau mis en place
une étude générale des réponses sous la forme de sémioses584 positives ,
sémioses incertaines, sémioses négati ves et réponses hors sujet.
Nous avons constaté que pour 55 % 585 des répondants le rôle de la publicité
humanitaire et sociale est central et importan t dans la sensibilisation du
public, pour 25 % 586 des répondants ce rôle est marginal et peu important e t
pour 14 % 587 le rôle est difficile à déte rminer, car tout dépend de la publicité
et de son sujet.
584
Le terme Sémiose correspond aux discours et/ou débat et/ou réponses établis par les
personnes interrogées.
585
N=137, R=55%, TC=95%, IC=46%/63%.
586
N=137, R=25%, TC=95%, IC=18%/33%.
587
N=137, R=14%, TC=95%, IC=8%/21%.
309
21) À votre avis, le rôle de la publicité humanitaire dans
la sensibilisation du public est-il plutôt marginal ou
central ?
Pouvez-vous brièvement expliquer votre choix ?
Nombre de réponses collectées = 137
3% 3%
14%
25% 55%
Nous avons constaté parmi les quatre sous catégories, que 67 % des
hommes de moins de 40 ans pensent que ce rôle est importan t, tou t comme
59 % des femmes de plus de 40 ans. De plus, 49 % des femmes de plus de
40 ans et 45 % des hommes de la même génération partagent ce t a vis.
Génération Genre Sémi oses Sémi oses Sémi oses Hors sujet Sans avis
positi ves négati ves incertaines
Féminin
-40 ans 26 4 10 2 2
Masculin 18 7 2 0 0
Féminin
+40 ans 14 11 3 1 2
Masculin 17 12 4 2 0
Total
75 34 19 5 4
588
N=35, R=34%, TC=95%, IC=19%/52%.
589
N=31, R=36%, TC=95%, IC=20%/55%.
590
N=44, R=9%, TC=95%, IC=2%/22%.
591
N=27, R=26%, TC=95%, IC=11%/46%.
310
592
pensent que ce rôle est marginal et peu importan t. Ainsi, pour 23 % des
femmes de moins de 40 ans, l’effe t de ce rôle est incertain e t di fficile à
déterminer, ca r tou t dépend de la ci rconstance , du con te xte des publicités et
des sujets traités.
Sans avis 0% 6%
0% 5%
3%
Hors sujet 6%
0%4%
10%
Sémioses incertaines 11% 23%
7%
36%
Sémioses négatives 34%
9% 26%
45%
Sémioses positives 49% 59% 67%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Femmes +40 ans, N=31 Hommes +40 ans, N=35 Femmes -40 ans, N=44 Hommes -40 ans, N=27
Diagramme 111. Résult ats à la vingt- et-unièm e question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-ca tégorie
Sans avis 3%
3%
Hors sujet 4%
3%
Sémioses incertaines 11%
17%
Sémioses négatives 35%
15%
Sémioses positives 47% 62%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Diagramme 112. Résult ats à la vingt- et-unièm e question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération
592
N=44, R=23%, TC=95%, IC=12%/38%.
311
En ce qui con cerne les réponses en fonction de la généra tion , nous avons
remarqué que pour 62 % 593 des répondants de la génération des moins de
40 ans, le rôle de la publicité sociale et humanitaire est central et important
et 47 % 594 de la génération des plus de 40 ans partagent le même avis. D e
plus, pour 35 % 595 de la génération des plus de 40 ans et 15 % 596 de s
répondants de moins de 40 ans, ce rôle est marginal et peu importan t. En
re vanche, 17 % 597 de la génération des moins de 40 ans ont déclaré que ce
rôle a des e ffets ince rtains sur la sensibilisation du public.
593
N=71, R=62%, TC=95%, IC=49%/73%.
594
N=67, R=47%, TC=95%, IC=34%/59%.
595
N=67, R=35%, TC=95%, IC=24%/47%.
596
N=71, R=15%, TC=95%, IC=8%/25%.
597
N=71, R=17%, TC=95%, IC=9%/28%.
312
9.5. Synthèse de l’enquête
Le manque de tra nspare nce dans les ass ocia tions : Pa rmi les éléments
inhibant les actions humanitaire et sociale de l’indi vidu , nous a vons constaté
313
que pour les jeunes générations, les escroqueries dans les associations
humanitaires sont décourageantes. En re vanche, pour une grande partie de
la génération plus âgée, c’est la saturation par les publicités de ces
associations ou organismes, qui est vécue comme un facteur démoti van t la
réalisation d’actions humanitaires e t sociales.
Le s ujet des ima ges : Nous a vons constaté que la présence d’une image
d’enfant dans les publici tés sociales et humanitaires peut con tribuer à
sensibiliser 68 % de notre échantillon. Cette sensibilité est en liaison avec
l’innocence de l’enfant pour une grande partie des répondants. Pour les
32 % restant, la question de la mise en scène d’image d’enfant, dans
l’objectif de toucher la sensibilité du récepteur, est vécue comme une sorte
de manipulation.
Une grande majorité de nos répondants les moins âgés (57 % des hommes
et 51 % des femmes de moins de 40 ans) ont déclaré qu’en regardant des
images fortes, et trai tant d’un problème humanitaire et social, ils se sentaient
prêts à donner de leur temps et de leur argent pour soutenir la cause, mais
pas forcément pour l’organisme qui le présente. En re vanche che z les
répondants de plus de 40 ans ce tte distinction en tre la cause e t l’organisme
est moins visible.
314
humanitaires et sociaux rela tifs au x enfan ts. De plus, 62 % des femmes de
moins de 40 ans ont déclaré que le fai t de de veni r mère leur a donné une
sensibilité supplémentaire envers les questions humanitaires et sociales,
ceci d’une manière générale.
La question géographique et la nature des dons ont attiré no tre atten tion dès
les premiers instants de notre observa tion. En effet, nous a vons constaté
que la génération la plus âgée participe plus favo rablement aux actions des
associations locales, alors que la génération la moins âgée ne fait pas de
distinction entre associations locales et interna tionales. De ce fai t, nous
avons constaté que les publicités sociales et humanitaires des associations
locales attirent plus l’atten tion de la génération plus âgée par rapport au x
publicités des grands organismes humanitaires internationau x, même si, en
réalité, dans la phase de passage à l’action, la généra tion plus âgée reste
toujours la plus acti ve .
En ce qui conce rne le rôle des publicités via inte rnet, nous a vons constaté
que les publicités sociales et humanitaires présentent dans l’espace public
en ligne, a tti rent l’attention de la génération la moins âgée, plus de 84 % de
notre é chantillon ont déclaré ê tre sensibilisés par ce type de publici tés.
Pour conclu re, nous avons pu é tablir que che z les femmes et les hommes
plus âgés, il existe une sorte de sentiment « an tipub » qui conce rne aussi la
publicité sociale et humanitaire, ils se sentent souven t saturés par les
publicités et ils pensent que les publicités sociales et humanitaires ont des
effe ts incertains, in verses, voire négati fs sur eu x. En re vanche une grande
partie (62 % ) des femmes et des hommes moins âgés ont des avis très
positifs sur l’influence des publicités sociales et humanitaires dans l’incitation
au passage à l’action .
315
10. Synthèse globale
Cinq hypo thèses ont organisé la base de notre recherche. Les deu x
premières portent sur les centres d’intérêt, les habitudes et les cro yances du
récepteur. La troisième hypo thèse était celle de la classe sociale et du
niveau finan cier de la personne. La quatrième interrogeait l’importance, selon
le genre et la génération du récepteur, dans le passage à l’action. Enfin , pour
la cinquième hypo thèse, nous nous sommes concentrés sur la surcharge
cogniti ve et la saturation de l’indi vidu causée par la pollution visuelle.
598
Williams, R. (2001). The Long Revolution, Broadview Press, p. 41
316
Figure 25. Le rôle de la publicité dans la réalisation d’une action sociale et humanitaire
La cro yance de l’indi vidu consti tue un support à l’action, mais permet
également de confirmer son identité ou ses pratiques collecti ves au tra vers
d’une action ache vée . Dès lors, l’uni versalisme des valeurs appara ît comme
une forme de mouvement discursif. Ce mou vement fonctionne comme un
procédé de conserva tion des cro yan ces et des habitudes, qui fai t également
référence au x cro yances préalablement fi xées che z la personne. De plus, les
actions humanitaires produisent des rapports sociaux entre les indi vidus et
les aident lors de la prise de conscience. En ce sens, le statut des publicités
sociales et humanitaires peut ê tre in terp rété comme un objet pa rtagé ,
comme un moyen dans le trai tement des problèmes sociaux, ou même
comme un catalyseur à l’autodétermination de l’individu . Ces trois différents
statuts de la publici té sociale et humanitaire peu ven t donner l’en vie et la
motiva tion d’aider l’au trui.
317
Figure 26. Le rôle de la publicité dans le rejet d’une action sociale et humanitaire
De ce fai t, nous pou vons déclarer que dans les comportements solidaires de
l’individu , il n’existe pas de vraie opposition entre l’égoïsme et l’altruisme,
mais plutôt une relation complexe et complémentaire ou même concurrente .
Constamment, en chaque indi vidu , il y une partie « pour soi » e t une autre
partie « pour nous ou autrui ». Selon Mo rin « Tout se passe comme s’il y
avai t en notre subjecti vi té un quasi-double logiciel , l’un qui commande le
" pour soi", l’au tre qui commande le " pour nous " ou le " pour autrui". Tantô t
nous obéissons à l’égoïsme, tantô t nous obéissons à l’altruisme. Tantô t nous
599
Fortin, R. (2008). Penser avec Edgar Morin, Lire La Méthode, Québec: PUL, p. 139
318
nous vouons strictement à nous-mêmes, tantô t nous nous vouons au x
nôtres ». 600
L’ensemble des résultats acquis sur le terrain a ré vélé les contradictions que
comporte le rapport des individus à leur auto surévaluation . Nous avons
constaté une sorte d’e xagéra tion de la pe rception qu’ont les indi vidus, en ce
qui concerne les actions humanitaires et sociales qu’ils réalisent. En
regardant une publicité , une affiche , une image sociale et humanitaire
préoccupé, l’indi vidu met d’abord l’accen t sur l’universalisme des valeurs
ave c ses cro yances. Cette situa tion est très valo risante pour l’indi vidu e t
c’est ainsi qu’il développe une tendance à se surévaluer, ceci par rapport à
la réalité de ses actions et de son comportement. La publicité sociale peut
toucher la sensibilité de la personne à condition que cette dernière soit prê te
à être in fluencée.
L’étude des réactions des récepteurs (acti fs, inté ressés ou préoccupés par
autre chose) des publicités sociales et humanitaires montre qu’un nombre
important de récepteu rs français ne font pas/plus atten tion à leurs
présences. Elles sont totalement intégrées dans le décor de notre société
contemporaine e t dans l’espace public.
La manière dont nous avons mis en place cette recherche nous a permis
d’observer e t d’anal yser l’acti vité des indi vidus lors de leur passage à
l’action, ainsi que le rôle des publicités humanitaires et sociales dans la prise
de décision. De plus, à l’aide de nos enquêtes complémentaires, nous avons
600
Morin, E. (2001). La méthode 5, L’humanité é de l’humanité, L’identité humaine, paris : Seuil,
p. 67
319
pu éclairer les comportements communs existant et se produisant lors de la
réalisation d’actions de solidarité .
Les données textuelles et verbales anal ysées dans cette étude sous la forme
de schématisations, de diagrammes et de tableau x nous ont donc permis de
mettre en é viden ce les cro yances et les habitudes d’action du récep teur e t
de mettre en lumière les différentes réactions des femmes et des hommes de
générations différen tes.
320
D’une part, nous a vons constaté que l'objet est un des médiateurs essentiels
entre les hommes et l'environnement social et d’autre part, notre démarche
théorique, nous a confirmé que le « monde commun social » est construit par
l’association des agents (Latour, 2005) dans lequel le social se modifie
constamment. Dans le cas des publicités sociales, nous avons remarqué que
l’association entre les agents humains et non humains s’est totalement
imbriquée. Ainsi, pour anal yser les actions des acteurs et la valeur des
actants, il fau t en trer dans le milieu (Uexküll) de ce tte association, ca r « tou t
objet qui entre dans l’orbite d’un milieu est modulé et transformé jusqu’à ce
qu’il devienne un porteur de significa tion utilisable ou bien reste to talement
négligé »601.
Par ailleurs, ce point nous a révélé que pour savoir comment le sujet
humanitaire et social d’un objet publicitaire est perçu che z les individus, il est
nécessaire d’étudier les relations et les associations avec/entre les objets
« qui se présentent à lui comme porteurs de significations »602. De plus, nous
avons observé que pour déclencher une action solidaire à l’aide de publicités
sociales, il faut que l’individu discerne certains « cara ctè res perceptifs » 603
dans ces publicités, sinon elles sont négligées. Car les images informent
l’individu , mais elles ne le transforment pas, sauf si elles présentent des
valeurs pe rsonnelles ou sociales préalablement définies che z l’indi vidu.
601
Uexküll, J. von. (1956). Mondes animaux et monde humain. Suivi de la théorie de la
signification, trad. P. Muller, Paris : Denöel , p. 99
602
Ibid.
603
Campan, R., Scapini, F. (2002). Ethologie: approche systémique du comportement, Bruxelles :
De Boeck, p. 152
321
Dans le cas des affiches publici taires de l’Unice f France , nous avons
constaté que si le concepteu r ne parvien t pas à cerner les attentes de son
client/dona teur type, il n’arri ve pas à présupposer les cro yances, les
habitudes et la représenta tion des récepteurs. Ca r ce n’est pas seulement la
question du genre et de la généra tion qui fai t la distinction en tre les
récepteurs, mais c’est aussi les interrogations sur les habitudes, les
cro yances, la culture , l’identi té et le style de vie de la personne qui rendent le
tra vail des concep teurs plus compliqué.
604
Morin, E. (1995). Les Idées, Paris : Le Seuil, Nouvelle édition, coll. Points, pp. 27-28
322
10.1. Confir mation
Faute de temps, nous n’avons, pour le moment, pas pu analyser les résultats
de manière approfondie, mais nous présentons dans le tableau suivant les
avis des 80 étudian ts inte rrogés.
605
Service et Réseaux de Communication
606
Les affiches sont celles de l’Unicef France, utilisées lors de notre enquête de terrain. Les
images sont disponibles à la page 197
323
Questions 15 Étudiantes 65 Étudiants
Moyenne d’âge : 18 ans Moyenne d’âge : 19 ans
Avez-v ous remarqué les 10 Non 5 Oui 51 Non 14 Oui
affiches dans les couloirs
de l’IUT ?
Quelle est l’image dont Image N°1 : 2 personnes Image N°1 : 3 personnes
v ous v ous souvenez le plus Image N° 3 : 3 personnes Image N°2 :3 personnes
? Image N°3 : 8 personnes
A v otre av is, ces images 12 Non 3 Oui 60 Non 5 Oui
ont-elles des impacts sur
v ous ? Au point de v ous
amener à réaliser une
action humanitaire ?
D’une manière générale, A : Je suis sensible mais je n’ai pas A : Je suis sensible mais je
comment décririez-v ous l’argent : 11 personnes n’ai pas l’argent : 55
v otre attitude v is-à-v is des B : Je ne suis pas sensible à ces personnes
questions de solidarité et questions : 1 personne B : Je ne suis pas sensible à
humanitaires ? C : Je suis sensible mais je n’ai pas ces questions : 9 personnes
le temps : 3 personnes C : Je suis sensible mais je
n’ai pas le temps : 1
personne
D’où v ient v otre intérêt ou Intérêt : Manque Intérêt : Manque
v otre manque d’intérêt pour La famille et mon d’intérêt : La famille et d’intérêt :
les questions de solidarité éducation : 12 La société : 10 mon La société
et humanitaires ? personnes personnes éducation : individualiste :
Mon caractère : La famille : 3 43 52 personnes
2 personnes personnes personnes La famille : 11
Mon caractère : Mon personnes
2 personnes caractère : Mon
10 caractère : 2
personnes personnes
Ma culture :
3
personnes
Tableau 6 5. Les résultat s des focus groups avec les é tudiants de l’IUT de Lens
Ce tra vail con firme encore une fois que le pou voir de « faire faire » dans
l’image reste très faible , e t que la jeune géné ration est moins attirée par les
images humanitaires et sociales. Ce n’est pas seulement la question du sujet
présenté dans ces affiches qui pose problème, mais c’est surtout la question
de la pollution visuelle présente dans les différen ts endroits fréquen tés par
les individus. Lors de no tre focus group a ve c ces étudian ts, nous a vons très
rapidement constaté qu’ils ne porten t pas d’atten tion au x images sociales
présentées dans leur milieu, car elles sont totalement intégrées dans le
décor. Nous avons également constaté que leur intérê t pour la réalisation
d’actions humanitaires et sociales est en liaison directe a ve c leur instruction
et a ve c leu r éduca tion au sein de la famille.
324
« La culture e st l’émergence majeure propre à la société
humaine. Chaque culture concentre en elle un double
capital : d’une part, un capital cognitif et technique (pratiques,
savoirs, savoir faire, règles) ; d’autre part, un capital
mythologique et rituel (croyance s, norme s, interdits, valeurs).
C’e st un capital de mémoire et d’organisation, comme l’est le
patrimoine génétique pour l’individu. La culture dispose,
comme le patrimoine génétique, d’un langage propre (mais
beaucoup plus diversifié), pe rmettant remémoration,
communication, transmission de ce capital d’individu à
individu et de génération en génération »607
Conclusion
608
A l’image d’Uri Bronfenb renner, qui pour rep résenter sa théorie (1979), a
utilisé le principe des poupées russes, qui s’emboite les unes dans les
autres, nous appliquons ce système à cette thèse. Ainsi, chaque chapitre
607
Morin, E. (2001). op.cit., p. 151
608
Urie Bronfenbrenner (1917-2005), est un psychologue russo-américaine. Il a travaillé dans les
domaines comme les sociologues de la famille, de la société anthropologues, économistes le
cadre économique et politologues de la structure. À la suite de l'extension Urie le concept de
l'écologie du développement humain, ces environnements - de la famille à des structures
économiques et politiques - sont considérées comme faisant partie du cours de la vie, à la fois sur
l'enfance et l'âge adulte. Bronfenbrenner, largement considéré comme l'u n des grands
spécialistes mondiaux de la psychologie du développement, l'é ducation des enfants, et l'écologie
humaine
325
englobe et s’emboite dans le suivant. Cet ul time élément de notre tra vail ,
répond à la question que nous nous sommes posée dès l’introduction : «
comment les publicités sociales et la communication autour des sujets
humanitaires peuvent-elles contribuer au dé veloppement d’un comportement
solidaire che z l’indi vidu ? » .
609
Goffman, E. (1988). Les moments et leurs hommes, traduction de Yves Winkin, Alain Kihm,
Manar Hamad et Françoise Reumaux, présentation et index de Yves Winkin, Paris : Éditions de
Minuit, p. 96
610
Joseph, I. (1998). Erving Goffman et la microsociologie, Paris : Presse s universitaire de
France, p. 42
611
Winkin, Y. (1996). 1996, Anthropologie de la communication. De la théorie au terrain. Paris:
Edition du Seuil, p. 14
612
Ibid.
326
performance de la cultu re » 613. Ce qui signifie qu’être performant suppose
l’acquisition de compéten ces communicatives.
613
Ibid.
614
Currie, G. (1995). Image and mind: film, philosophy and cognitive science, 1995, Cambridge
University Press, p. 243
“… While both perception and narrative interpretation are processe s by which we get more from
less, the first process gets its enrichment from biology, and the second from culture. The first
process i s relatively impervious to belief, the second richly informed by it. Perception builds up a
picture of the external world richer than the perceptual input, and it does so by applying to the
retinal stimulation rules which have been selected by evolution, given the sort of physical world in
which we live. Human beings, pretty much independently of their cultural background, will have
largely the same visual experience on the basis of the same retinal input. They will see edges,
volumes and depth relations in very much the same way. But what story they derive from a text
depends crucially on assumptions and expectations which are culturally determined.”
615
Dewey, J. (2011). op, cit., Paris : la découverte, p. 55
327
Cette foi ne dépend pas non plus, s’agissant de sa capacité à nous faire agir,
d’une quelconque assurance intellectuelle, ni d’une cro yance que les choses
pour lesquelles nous œuvrons ne manqueront pas de s’imposer et de
s’incarner dans notre e xistence» 616. Cet idéal e xe rce un pou voir e t un e
capacité dans l’action, ce que Dewey nomme « l’idéalisme de l’action », ca r
pour lui « la valeur des idéaux réside dans les expériences qu’ils rendent
possibles »617.
616
Dewey, J. (2011). Une fois commune, Paris : La découverte, coll. « les empêcheurs de penser
en rond », p. 109
617
Dewey, J. (2005). Art comme expérience, Œuvres philosophiques III, traduit de l’anglais (USA)
par Cometti J-P., al., Préface de Richard Shusterman et Postface de Stewart Buettner,
Publications de l’Université de Pau, Éditions Farrago, p. 370
328
comportements du récepteur face à l’obje t é tudié, soit i ci, la publi cité sociale
et humanitaire .
Nous avons constaté que c’est l’objet de recherche qui impose également le
cadre théori co-méthodologique a vec lequel le chercheur tra vaille . Dans notre
cas, afin de redonner une épaisseur sociale et communicationnelle à notre
analyse, c’est sur la mise en place, l’agencement e t la configu ration des
observations e t de l’enquête que s’est concen trée no tre a ttention . Précisons
aussi que la stratégie de validation des données a contribué à nuancer ou à
confirmer certains résultats. In fine, nous définissons donc aujourd’hui la
multi-dimensionnalité sur la base des théories que nous avons utilisées, sur
notre démarche et sur notre expe rtise. Cette manière de tra vailler sollicite
également une dimension méta-réfle xi ve , au trement dit un « sa voir sur » la
recherche et donc une méthodologie plurielle (ou mi xte ).
618
Notamment les travaux de Bernard Darras basés sur pragmatisme de Peirce
329
participan te. En e ffe t, dans notre tra vail , les deux types d’observa tions sont
complémentaires. Par la suite, l’expérience de béné volat a enrichi les
connaissances acquises lors des étapes précédentes. Le fait de pou voi r
parler ave c des bénévoles, et des agents « plaidoyers » , de l’Unicef Fran ce
nous a permis d’expertiser, e t d’e xpérimenter, nos idées sur le rôle de la
publicité sociale et humanitaire dans la naissance de comportement solidaire
che z les indi vidus.
Les facte urs motiva nts et inhiba nts le com por tement solida ire du
récepteur des public ités soc ia les e t huma nita ires
Lors de l’état de la reche rche de cette thèse, nous a vons présenté deu x
tableau x récapi tulati fs des facteurs personnels, socioculturels, économiques
et esthétiques qui sont susceptibles de motiver ou de démoti ver une
personne dans la réalisation d’actions solidaires619. Ainsi, dans cette
619
Voir les pages 107-108 de la thèse
330
conclusion, nous pou vons présenter les facteurs que nous a vons pu
observer, anal yser et é tudier.
Des facteurs personnels comme l’envie d’aider les autres, le plaisir de faire
des gestes solidaires, de se sentir effica ce et l’importance de l’empathie
che z l’indi vidu , sont parmi les nombreux fa cteurs moti van t la mise en œu vre
de ce type de comportements. La question de la confiance, de la cro yance e t
la manière de pensée de la personne, complète ce tte liste.
À p ropos des facteurs socioculturels, nous avons constaté que des éléments
comme la classe sociale, la culture, l’éduca tion et les expé riences vé cues de
l’individu , déte rminent la sensibilité envers les questions humanitaires et
sociales. La question de l’identité sociale sous la forme de l’image de soi et
ses valeurs sociales est aussi importante. En effet, les indi vidus ont une
tendance à se surestimer et à e xagé rer leurs actions pour donner d’eu x-
mêmes une image valorisante 620, notamment en ce qui concerne leu r
sensibilité en vers autrui e t les gestes de générosité. Aussi, la générosité est
reconnue comme une qualité dans la société e t donc valorise l’« image de
soi » de la personne vis-à-vis des au tres indi vidus.
620
Dans le cadre de cette thèse, lors d’une conversation sur Skype le 4 septembre 2012, Bernard
Darras nous a rappelé que les enquêtes montrent que les individus ont tendance à survaloriser
leurs actions dans trois domaines : la première est la sexualité, la deuxième porte sur leurs
pratiques culturelles et la troisième concerne les actions humanitaires et de solidarité.
331
une société individualiste. De plus, la saturation par la présence des
publicités peut être une source d’inhibi tion de l’empathie.
621
La base de la théorie de l’esprit.
332
surcharge des signes et des symboles utilisés dans les publicités,
notamment les publicités sociales et humanitaires, peut perturber la
réception .
Donc :
333
De plus, la combinaison des approches nous a procuré les moyens
nécessaires à la compréhension de la problématique des récepteurs de
publicités sociales (faire avec) e t de leurs pratiques comportementales (être
ave c). En effet, l’étude sur les ré cepteu rs des publicités humanitaires, que
nous avons débutée par l’utilisation des Visual Studies, s’est prolongée par
des tra vau x en SIC e t en sociologie.
1. Les tra vau x en Visual Studies sur la sociologie des pratiques culturelles et
sociales de la personne.
À la lectu re de notre tra vail , ces diverses approches peuvent paraître peu
développées par rapport à leur po tentiel théo rique, mais nous justifions cela
par le choi x personnel de réaliser une é tude globalisante de ces domaines.
334
Bien évidemment, la question des revenus et des contraintes financières de
la personne a, ici , une grande importance .
Cette reche rche s’achève a ve c l’espoir que les résultats présentés offriront la
possibilité au x dirigean ts d’institu tions non lucra ti ves de disposer de pistes
pour obtenir une é valua tion efficace de leu rs actions communicationnelles
auprès des récepteurs. Par ailleurs, elle concerne également la communauté
des concepteurs et des graphistes, dans l’objecti f de les inci ter à recherche r
une meilleure compréhension des attentes des récepteurs, afin de leur
permettre de dé veloppe r des supports de communication adaptés et
pertinents. D’une manière générale, elle s’adresse à toutes les structures
gouvernementales et non gou vernementales qui mettent en pla ce des
actions solidaires et qui communiquent sur ces actions.
Il ne faut pas perdre de vue que les designers et les graphistes sont des
médiateurs et qu’« on attend d’eux qu’ils créent du lien social »622. Aussi, la
médiation produite par ces médiateurs, au tra vers de leurs réalisations et de
leurs conceptions, a une double fonction, « d’une part, é tablir les liens entre
les hommes, dans le temps présent et à tra ve rs les générations ; d’autre
part, introduire la visée d’un sens qui dépasse la relation immédiate pour se
projeter vers l’aveni r » 623. C’est dans ce conte xte , que la publicité sociale et
humanitaire devien t, à son tour, un vrai médiateur, porteur de sens et de
significations concre ts, pour in vite r les indi vidus au x passages à l’action.
622
Ollivier, B. (2007). Sciences de la communication : théories et acquis », Communication [En
ligne], Vol. 28/2 | 2011, mis en ligne le 13 juillet 2011, URL :
http://communication.revues.org/index1941.html. Consulté le 19 février 2012
623
Caune, J. (1999). Pour une éthique de la médiation. Le sens des pratiques culturelles,
Grenoble : Les Presses universitaires de Grenoble, p. 12
335
Enfin, cette thèse peut également s’avérer u tile au x chercheurs des
différen ts domaines mobilisés dans cette recherche tels que : les études
culturelles, la communication, la sociologie et la psychologie. Mais aussi aux
chercheurs s’intéressant au domaine des publicités commerciales, qui
disposent, à présent d’un élément supplémentaire de comparaison entre ces
deux modes de marketing .
336
Table des tableaux
337
Tableau 30. Réponses des inter nautes à la question : Ce que c e geste m'apporte,...
..........................................................................................................................................217
Tableau 31. Réponses des inter nautes à la ques tion : Avez-vous pr opos é à des
amis de vous suivre dans votr e geste? ........................................................................219
Tableau 32. Réponses des inter nautes à la ques tion : Avez-vous pr opos é à des
amis de vous suivre dans votr e geste? Si oui, ont- ils accepté ?...............................219
Tableau 33. Réponses des internautes à la question: Avez-vous estimé néc essair e
de jus tifier et d’expliquer votre geste à vos proches? ................................................220
Tableau 34. Réponses des internautes à la question : Êtes-vous d’accord avec
cette phras e : « Je préfèr e les gestes solidaires « en ligne » aux actions de terrain,
car ils ne prennent pas beaucoup de temps ».............................................................222
Tableau 35. Nombr e de partic ipants à l’enquête ........................................................233
Tableau 36. Calcul de l’intervalle de confianc e...........................................................237
Tableau 37. Autoévaluation des partic ipants à l’enquête...........................................240
Tableau 38. Nombr e de partic ipants à la deuxième question de l’enquête ..............243
Tableau 39. Nombr e de partic ipants à la troisième question de l’enquête ...............247
Tableau 40. Nombr e de partic ipants à la quatr ième question de l’enquête.............249
Tableau 41. Nombr e de partic ipants à la cinquième ques tion de l’enquête .............253
Tableau 42. Nombr e de partic ipants à la six ième question de l’enquête .................256
Tableau 43. Nombr e de partic ipants à la septième ques tion de l’enquête ..............260
Tableau 44. Nombr e de partic ipants à la huitième question de l’enquête ...............264
Tableau 45. Nombr e de partic ipants à la neuv ième ques tion de l’enquête .............268
Tableau 46. Nombr e de partic ipants à la dixième question de l’enquête.................272
Tableau 47. Nombr e de partic ipants à la onzième question de l’enquête ...............275
Tableau 48. Nombr e de partic ipants à la douz ième ques tion de l’enquête .............278
Tableau 49. Nombr e de partic ipants à la treiz ième question de l’enquête ..............280
Tableau 50. Nombr e de partic ipants à la quatorzième question de l’enquête.........282
Tableau 51. Nombr e de partic ipants à la quinzième question de l’enquête ............284
Tableau 52. Nombr e de partic ipants à la seizième question de l’enquête...............286
Tableau 53. Nombr e de partic ipants à la seizième question de l’enquête...............289
Tableau 54. Détails textuels des sémioses positiv es à la seizième question de
l’enquête...........................................................................................................................290
Tableau 55. Détails textuels des sémioses incer taines à la seizième question de
l’enquête...........................................................................................................................291
Tableau 56. Détails textuels des sémioses négativ es à la seiz ième question de
l’enquête...........................................................................................................................292
Tableau 57. Nombr e de partic ipants à la dix-septième question de l’enquête ........293
Tableau 58. Nombr e de partic ipants à la dix-huitième question de l’enquête .........299
Tableau 59. Nombre de réponses pos itives à la dix-huitième ques tion de l’enquête
..........................................................................................................................................302
Tableau 60. Nombr e de réponses négatives à la dix- huitième question de l’enquête
..........................................................................................................................................302
Tableau 61. Nombr e de partic ipants à la dix-neuvième ques tion de l’enquête .......303
Tableau 62. Nombr e de partic ipants à la vingtième question de l’enquête .............305
Tableau 63. Nombr e de r éponses détaillées à la v ingtième question de l’enquête 307
338
Tableau 64. Nombre de réponses détaillées à la v ingt-et-unième question de
l’enquête...........................................................................................................................310
Tableau 65. Les résultats des focus groups avec les étudiants de l’IUT de Lens ..324
339
Table des images
340
Table des diagrammes
341
Diagramme 26. Répons es des internautes féminins et masculins à la question :
D’où v ient votre intérêt pour les questions humanitaires et de solidar ité ? .............212
Diagramme 27. Répons es des internautes lors de la campagne Paris-Africa sur
Facebook : La cause des enfants est- elle une priorité dans votr e vie quotidienne ?
..........................................................................................................................................213
Diagramme 28. Répons es des internautes féminins et masculins à la question :
Soutenez- vous l’Unicef Fr ance dans toutes s es actions ?.........................................214
Diagramme 29. Répons es des internautes lors de la campagne Paris-Africa sur
Facebook : Quelle phrase explique le mieux votre geste ? .......................................215
Diagramme 30. Répons es des internautes féminins et masculins à la question :
Quelle phrase explique l e mi eux votre geste?.............................................................216
Diagramme 31. Répons es des internautes lors de la campagne Paris-Africa sur
Facebook : Ce que c e geste m'appor te,... ...................................................................217
Diagramme 32. Répons es des internautes lors de la campagne Paris-Africa sur
Facebook : Avez-vous proposé à des amis de vous suivre dans votre geste (en
changeant leur photo de pr ofil à leur tour) ?................................................................218
Diagramme 33. Répons es des internautes lors de la campagne Paris-Africa sur
Facebook : Avez-vous estimé nécessaire de justifier et d’expliquer votre geste à
vos proches (soit vos amis sur Facebook, soit votr e entourage dans la vie réelle) ?
..........................................................................................................................................220
Diagramme 34. Répons es des internautes lors de la campagne Paris-Africa sur
Facebook à la question : Je préfèr e les gestes solidaires « en ligne » aux actions
de terrain, car ils ne prennent pas beauc oup de temps .............................................221
Diagramme 35. Réponses des inter nautes féminins et masculins à la question : J e
préfère l es gestes s olidaires « en ligne » ( Ex : mon geste pour l’Afrique) aux actions
de terrain, car ils ne prennent pas beauc oup de temps. ............................................222
Diagramme 36. Répons es textuelles des inter nautes en fonction des différentes
catégor ies de s émioses ..................................................................................................223
Diagramme 37. Profess ions des femmes enquêtées de moins de 40 ans ..............234
Diagramme 38. Profess ions des hommes enquêtés de moins de 40 ans................234
Diagramme 39. Profess ions des femmes enquêtées de plus de 40 ans ..................235
Diagramme 40. Profess ions des hommes enquêtés de plus de 40 ans ...................235
Diagramme 41. Résultats à la première question de l’enquête.................................239
Diagramme 42. Résultats à la pr emièr e question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................240
Diagramme 43. Résultats à la pr emièr e question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération ..........................................................................................................241
Diagramme 44. Résultats à la deuxième ques tion de l’enquête ...............................242
Diagramme 45. Résultats à la deuxième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................244
Diagramme 46. Résultats à la deux ième question, en pourcentage pour chaque
génération ........................................................................................................................244
Diagramme 47. Résultats à la trois ième question de l’enquête ................................246
Diagramme 48. Résultats à la troisième question, en pourcentage pour chaque
sous-catégor ie .................................................................................................................246
342
Diagramme 49. Rés ultats à la troisième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération ..........................................................................................................248
Diagramme 50. Résultats à la quatr ième question de l’enquête...............................249
Diagramme 51. Résultats à la quatr ième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................250
Diagramme 52. Résultats à la quatr ième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................251
Diagramme 53. Résultats à la cinquième question de l’enquête ..............................252
Diagramme 54. Résultats à la cinquième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................254
Diagramme 55. Résultats à la cinquième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................255
Diagramme 56. Résultats à la six ième question de l’enquête ...................................256
Diagramme 57. Résultats à la s ixième question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................257
Diagramme 58. Résultats à la s ixième question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération ..........................................................................................................258
Diagramme 59. Résultats à la septième question de l’enquête ................................259
Diagramme 60. Rés ultats à la septième question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................261
Diagramme 61. Résultats à la s eptième question, en pourcentage pour chaque
génération ........................................................................................................................262
Diagramme 62. Résultats à la huitième question de l’enquête .................................263
Diagramme 63. Résultats à la huitième question de l’enquête, en pourc entage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................265
Diagramme 64. Résultats à la huitième question, en pourcentage pour chaque
génération ........................................................................................................................266
Diagramme 65. Résultats à la neuvième ques tion de l’enquête ...............................267
Diagramme 66. Résultats à la neuvième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................269
Diagramme 67. Résultats à la neuvième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................270
Diagramme 68. Résultats à la dixième question de l’enquête...................................272
Diagramme 69. Résultats à la dixième question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................273
Diagramme 70. Résultats à la dixième question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération ..........................................................................................................274
Diagramme 71. Résultats à la onz ième question de l’enquête .................................275
Diagramme 72. Résultats à la onzième question de l’enquête, en pourc entage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................276
Diagramme 73. Résultats à la onzième question de l’enquête, en pourc entage pour
chaque génération ..........................................................................................................277
Diagramme 74. Résultats à la douzième ques tion de l’enquête ...............................277
Diagramme 75. Résultats à la douzième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................278
343
Diagramme 76. Résultats à la douzième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................279
Diagramme 77. Résultats à la treiz ième question de l’enquête ................................279
Diagramme 78. Rés ultats à la treizième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................281
Diagramme 79. Rés ultats à la treizième ques tion de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération ..........................................................................................................281
Diagramme 80. Résultats à la quatorzième question de l’enquête...........................282
Diagramme 81. Rés ultats à la quatorz ième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................283
Diagramme 82. Rés ultats à la quatorz ième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................283
Diagramme 83. Résultats à la quinzième question de l’enquête ..............................284
Diagramme 84. Résultats à la quinzième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................285
Diagramme 85. Résultats à la quinzième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................285
Diagramme 86. Résultats à la seizième question de l’enquête.................................286
Diagramme 87. Résultats à la seiz ième question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque sous-catégor ie ...................................................................................................287
Diagramme 88. Résultats à la seiz ième question de l’enquête, en pourcentage pour
chaque génération ..........................................................................................................288
Diagramme 89. Résultats c omplémentair es à la seiz ième question de l’enquête ..288
Diagramme 90. Résultats détaillés des sémioses positives de la seizième question
de l’enquête .....................................................................................................................290
Diagramme 91. Résultats détaillés des s émioses incertaines de la seizième
question de l’enquête .....................................................................................................291
Diagramme 92. Résultats détaillés des sémios es négatives de la seiz ième question
de l’enquête .....................................................................................................................292
Diagramme 93. Résultats à la dix-septième question de l’enquête ..........................293
Diagramme 94. Résultats à la dix-septième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................294
Diagramme 95. Résultats à la dix-septième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................296
Diagramme 96. Résultats détaillés pour le complément de la dix-septième question
de l’enquête .....................................................................................................................297
Diagramme 97. Résultats au complément de la dix-septième question de l’enquête,
en pourc entage pour chaque sous-catégor ie ..............................................................298
Diagramme 98. Résultats à la dix-huitième question de l’enquête ...........................299
Diagramme 99. Résultats à la dix-huitième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................300
Diagramme 100. Résultats à la dix-huitième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................301
Diagramme 101. Résultats à la dix-neuv ième question de l’enquête .......................303
Diagramme 102. Résultats à la dix-neuvième question de l’enquête, en
pourcentage pour c haque sous-catégor ie....................................................................304
344
Diagramme 103. Résultats à la dix-neuvième question de l’enquête, en
pourcentage pour c haque génér ation...........................................................................304
Diagramme 104. Résultats à la v ingtième ques tion de l’enquête .............................305
Diagramme 105. Rés ultats à la vingtième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque sous-catégor ie ..........................................................................................306
Diagramme 106. Rés ultats à la vingtième question de l’enquête, en pourc entage
pour chaque génér ation .................................................................................................306
Diagramme 107. Résultats textuels à la vingtième question de l’enquête...............307
Diagramme 108. Rés ultats au complément de la v ingtième question de l’enquête,
en pourc entage pour chaque sous-catégor ie ..............................................................308
Diagramme 109. Rés ultats au complément de la v ingtième question de l’enquête,
en pourc entage pour chaque génér ation .....................................................................309
Diagramme 110. Résultats à la v ingt-et-unième question de l’enquête ...................310
Diagramme 111. Résultats à la vingt- et-unième question de l’enquête, en
pourcentage pour c haque sous-catégor ie....................................................................311
Diagramme 112. Résultats à la vingt- et-unième question de l’enquête, en
pourcentage pour c haque génér ation...........................................................................311
345
Table des figures
346
Index des auteurs
A Berkowitz, 103
Aghababaie, 87, 114, 120, 121, 142, Berna ys, 71
154 Beyaert-Geslin, 79, 114
Akoun, 31, 50 Bidet, 122
Akrich, 54, 139, 148 Bilsky, 23
Albarello, 138 Blandin, 96
Albouy, 115 Boinet, 76
Alis, 72, 320 Bouchard, 26, 27, 320
Allport, 100 Boudon, 129
Amar, 33 Bourdieu, 77
And reasen, 27 Bourgeois, 33
Ansart, 31, 50 Bourricaud, 129
Arendt, 97 Bouveresse, 38
Arnaud, 102 Breton, 37
Arren, 90 Broadus Wa tson, 71
Atlani-Duaul t, 76 Bronfenbrenne r, 103, 325
Augé, 111 Brunel-Lafargue, 60
Burnett, 90
B
C
Baert, 69
Baetche, 75 Cadet, 91, 98, 100, 105
Bandura, 101 Cahill, 76
Bareille, 111 Callon, 54, 85, 139, 148
Barnier, 103 Campan, 321
Barrier, 65 Campion, 42
Barthes, 70, 85, 94 Capron, 97
Bassand, 98 Carré, 78
Bateson, 77 Carretero Pasín, 104
Baudrillard, 85, 92, 96 Cathelat, 41, 91, 98, 100, 105
Ba xandall, 66 Caune, 335
Beaud, 111 Cervuelle, 70
Béhague, 78 Chariter, 97
Belkhamsa, 37, 38, 39, 40, 54, 60, 66, Charlot, 33
91, 96, 148, 152, 156, 158, 159, 160, Chartier, 97
165, 335, 402 Chirade, 52
Benjamin, 70 Cometti, 37, 38, 43, 139, 328
Berkowin z, 103 Connie Malamed, 92
347
Copans, 49 Ehrenberg, 85
Cossette, 27, 28, 29, 47, 71, 86, 87, 88, Elkins, 66, 67
89, 90, 91, 93, 94, 99, 101, 104, 105, Esquenazi, 118
116 Everaert-Desmedt, 118
Coté, 106 Everett Hughes, 77
Currie, 327
F
D Feshbach, 90
Dagenais, 118 Fliser, 47
Daigle, 106 Fortin, 318, 354, 401
Daignault, 27, 28, 29, 47, 71, 86, 87, 88, Fournier, 110
90, 91, 93, 94, 99, 105, 320 Fresnault-Deruelle, 78
Daniels, 103 Freund, 70
Darras, 37, 38, 39, 40, 54, 59, 60, 66, Friedericks, 103
70, 91, 96, 148, 149, 150, 151, 152,
156, 158, 159, 160, 165, 329, 331, G
335, 369 Gallopel, 48
Dauvin, 45, 117, 357 Gattegno, 66
De Courson, 73 Gauthy-Sinéchal, 104
De Fornel, 91 Gay, 39
De Fo ville, 49 Gibson, 85, 91
Dekoninck, 69 Gilardi, 75
Descartes, 37 Goffman, 77, 106, 326
Descola, 70 Gosselin, 31, 32
Dewey, 24, 25, 26, 39, 42, 121, 122, Gough, 103
139, 159, 163, 165, 327, 328 Gourion, 75, 102, 104
Dhennequin, 61, 92 Groupe µ, 92
Di Lorenzo, 128 Guede z, 78
Dianoux, 75, 103 Guezais, 52
Dikovitskaya, 66, 68 Guichard, 75
Dolan, 31, 32 Guidère, 134
Dominicé, 66 Güller, 98
Du Guy, 95 Gumuchian, 127, 138
Dubois, 86 Gunthert, 69
Ducre y, 65
H
Dulac, 78
Dunbar, 52 Habermas, 36, 97
Dupuy, 91 Hall, 39, 54, 95, 156
Hammer, 35, 104
E Harris, 103
Eco, 104 Haschar-Noé, 97
348
Hastings, 27 Maigret, 92
Heath, 93 Ma rieke, 75
Hoas, 42 Ma rois, 127, 138
Holub, 54, 156 Marzouk, 52
Huong Phan, 78 Mc Closky, 103
Mc Guire, 87, 89
J McGuire, 87, 90
Janis, 90 Mead, 139
Jauss, 54, 156 Meehl, 103
Jeanneret, 50 Me yer, 38, 151
Joas, 42, 43 Mi chael, 66, 75, 77
Joseph, 93, 326 Midol, 78
Jouison-Laffitte, 150 Mischel, 103
Jo ye, 98 Mi tchell, 68, 69
Juan, 41, 42 Moles, 61, 85, 105
Julien, 94, 96 Montenegro, 101
Jurgen, 36 Mooij, 75
Moriarty, 90
K Morin, 32, 54, 91, 94, 148, 149, 150,
Kapfere, 47 318, 322
Kotler, 27, 71 Mu cch iell i , 369
Kouchner, 76
N
L Nietzsche, 96
Ladwein, 47
Lagache, 99 O
Lahire, 94 Ollivier, 335
Laidie, 33
Lamizet, 94 P
Lamoureux, 31, 32 Pailliart, 98
Latour, 54, 85, 139, 148, 321 Palda, 85
Leger, 110 Paquette, 48, 320
Lewin, 99, 100, 150 Peirce, 37, 40, 79, 80, 118, 148, 149,
Lipovetsky, 47 151, 152, 156, 158, 329
Lussault, 78 Pera ya, 81
Lutterman, 103 Petit, 37
Lutz, 89 Pétrof, 47
Lysard-Dias, 88 Piérot, 73
Premack, 54, 321
M
Ma c Guire, 87
349
Q Tsikounas, 116
Quéré, 122 Tyrode, 73
R U
T X
350
Bibliographies
351
C ampion , P. (2003 ). La ré ali té du réel : e ssai su r le s raison s de l a
l ittérature , Presses u ni versi ta ires d e Ren nes
Capron, G., et Haschar-Noé, N. (l’espace public urbain : de l’objet au processus
de construction, Presses universitaires du Miral : Toulouse
Carretero Pasín, A.-E. (2002). La Quotidinenté comme objet : Henri Lefebvre et
Michel Maffesoli : Deux lectures opposées. N° 78. Bruxelles : De Boeck. P.6.
disponible sur : http://www.cairn.info/revue-societes-2002-4-page-5.htm
C athel at, B. (196 8). Pub licité e t socié té , Paris : Pa yo t
C athel at, B. (1 985 ). Style de vie , tom 1 , Col lection C .C .A, Pa ris : les
é di tio ns d ’o rgan isation
Cathelat, B. et Cadet, A. (1968). Pub licité et société, Paris : Payot
Caune, J. (1999). Pour une éthique de la médiation. Le sens des pratiques
culturelles, Grenoble : Les Presses universitaires de Grenoble
Chariter, R. (1990). Les Origines culturelles de la Révolution française, Seuil :
Paris
C hirade , A., Gu e zais, C ., Ma rzo uk, S. (20 08 ). L ’e th no-ma rke tin g. MOI 1 ,
p. 5, D isponi ble s ur le si te i nterne t :
h ttp ://ch ristoph e .ben a ve n t.fre e .fr/IMG/pd f/MOI_200 8_ Ethnoma rke ting .pd f
consul té le 26 se ptembre 201 1
Cometti, J-P. (2010), Qu'est-ce que le pragmatisme. Paris: Édition Gallimard
Conein, B., Dodier, N., et Thévenot, L. (1993). Les ob jets dans l’action : de la
maison au laboratoire, Édition de l’école des hautes études en sciences
sociales : Paris
C opans , J. (196 6). « La monog rap hie e n ques tio n » , L 'Homme , tome 6 ,
n° 3
Cossette, C. (1982). La Segmentation des marchés et la comportementalité,
Québec: Éditions Riguil Internationales
Cossette, C. (2006). La pub licité de A à Z : dictionnaire technique français-
anglais. Québec : PUL
C ossette , C ., e t Dai gnau l t, P. (2 011 ). La pub li ci té sociale , d é fini tion s,
p arti cul ari té , u sage . Qu ébe c : Téléma gpoi n torg
352
Côté, L., Daigle, J-G. (1999). Pub licité de masse et masse publicitaire : le marché
québécois des années 1920 aux années 1960, Ottawa : Presses Universitaire
d’Ottawa
Currie, G. (1995). Image and mind: film, philosophy and cognitive science, 1995,
Cambridge University Press
Darras, B. (2007). Étude culturelle et Cultural Studies, Paris : L’harmattan,
D arras , B., Be lkhamsa, S. (20 10 ). Ob je t e t communica tion , MEI3 0-3 1 ,
Paris : L ’Ha rma ttan
Darras, B., Belkhamsa, S. (2010). Modélisation sémiotique et systémique de
l’objet design comme signe-action complexe, disponible en ligne :
http://www.designresearchsociety.org/docs-procs/DRS2010/PDF/009.pdf
D au vin , P. (20 10). L a communi ca ti on de s ON G huma ni tai re s, Pa ris :
L ’Ha rmattan .
D e Fo ville , M. (1 909 ). La mé th ode mono graphi que e t se s vari an te s,
Paris : imp rime rie d e Cha i x
Dewey, J. (1975). Démocratie et éducation. Introduction à la philosophie de
l’éducation, Paris : Armand Colin
Dewey, J. (2005). L’art comme expérience, Pau : Publications de l’Université de
Pau-Farrago
Dewey, J. (2010). Le public et ses prob lèmes, Paris : Gallimard, coll « Folio
essais » (1927)
Dewey, J. (2011). La formation des valeurs, Paris : la découverte
Dewey, J. (2011). Une fois commune, Paris : La découverte, coll. « les
empêcheurs de penser en rond »
D ewe y, J. (201 1).La fo rmation d es val eurs, Paris : L a dé cou ve rte
DeweyJ. (1929). The Quest for Certainty, New York: Milton, p.308, et Dewey,J.
La formation des valeurs traduit en 2011 par Bidet, A., Quéré, L., Trucn G. Paris :
La découverte
Di Lorenzo, G. (1991). Question de savoir, Paris : ESF éditeur
Dianoux, C. (1999). L’influence des pub licités comparatives sur le comportement
du consommateur (Thèse de doctorat). Institut d’administration des entreprises
(Nancy), Université de Nancy II
353
D olan , S. L., L amoureu x, G. e t Gosselin , E. (19 96). Psychol ogie d u
travail e t des organi sa ti on s. Québe c : Gäe tan Mori n
Dubois, B. (1990). Les facteurs explicatifs de l’achat. Dans B. Dubois,
Comprendre le consommateur. France : Dalloz
D unba r, G. (199 1). Mod ern geo graph y : an encyclop edi c surve y, Ne w
Yo rk: Ga rla nd
Ehrenberg A. S.C (1974). La publicité répétitive est-elle efficace ? in
Communication et langages. N° 23
Elkins, J. (2003). Visual Studies : a skeptical introduction. New York, NY :
Routledge
Fortin, R. (2008). Penser avec Edgar Morin, Lire La Méthode, Québec: PUL
Ga y, P. Ha ll , S. e t a l . (1997 ). Doin g cul tu ral stu die s. The sto ry o f th e
Son y walkman , L ondo n : Sa ge
Goffman, E. (1979). Gender Advertisements, Cambridge Mass : Harvard Univ.
Press
Gourion, A. (2004). L’interactivité entre la publicité et les attitudes et
comportements des consommateurs. (Mémoir de DEA). Université Panthéon-
Sorbonne
Groupe µ. (1992). Traité du signe visuel. Pour une rhétorique de l’image, Paris :
Seuil
Guidère, M. (2004). Méthodologie de la recherche, Paris : Ellipses
Güller, P. (2001). Vivre et créer l’espace public. Science, technique, société.
Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes
Gumuchian, H., Marois, C., Fèvre. V. (2000). Initiation à la recherche en
géographie. Aménagement, développement territorial, environnement. Montréal :
PUM
Habermas, J. (1978). L’espace pub lic, traduction de Strukturwandel der
Offentilchkeit, Paris : Payot
Hall, S. et Du Guy, P. (1996), Questions of cultural identity, Londres : Sage
H oas, J. (199 9). L a créa tivi té de l ’ag ir. Pa ris : Cerf. Éd ition ori gina le : Di e
Kre a ti vi tä t des H ande lns. Fran kfu rt, Suhrkamp Ve rlag
http://www.leger.ca/GRIS/Mthodeethnographique.html#Topic696 , consulté le 10,
08, 2011.
354
http://www.vadeker.net/corpus/entre_l-ethnomethodologie_de_Garfinkel_et_l-
ethnologie_de_Jaulin.html
Jean ne re t, Y. (20 04 ). « In trodu ctio n » , Étude s de communi ca tio n ,
2 7, 200 4, [e n lig ne ], mis en li gne le 3 no vembre 2011 . U RL :
h ttp ://e dc.re vues .o rg /in de x144 .h tml
Joas , S. (19 99). La créa tivité de l ’ag ir, Paris : Édi ti ons du C erf
Joseph, I. (1998). Erving Goffman et la microsociologie, Paris : Presses
universitaire de France
Jouison-Laffitte, E. (2009). La recherche-action : oubliée de la recherche dans le
domaine de l’entrepreneuriat, Revue de l’entrepreneuriat, vol8, n1
Juan , S. (19 91). Sociol ogie d es ge nre s de vie : morp holo gie cul tu rel le e t
d ynami que d es p osition s sociale s, Paris : PU F
Julien, M.-P., et Rosselin, C. (2005). La culture matérielle. Collection repère,
Paris : La découverte
Jurgen , H . (1978 ). L ’esp ace pub lic, tradu ctio n d e Strukturwand el de r
Offen tlichkei t. Paris : pu blié e ch e z Pa yo t
J-V, Ue xkü ll . (1 965 ). Th éo rie de la sign i fi ca tio n, 1 vol ., e t Mo nde s
a nimau x e t monde humain , Pa ris : Ed D enoë l e t de Boe ck
Lagache, D. (1955). La psychanalyse, Paris : PUF
Lahire, B. (1998). L’homme pluriel, les ressorts de l’action, Paris : Nathan
Larmarange, J. (2008, mise à jour 18 avril 2011). Intervalle de confiance bilatéral
d’une proportion. Consulté sur le site de l’auteur le 11 juin 2012 :
http://joseph.larmarange.net/?Intervalle-de-confiance-bilateral
Leger, M.-A. (2008). Recensement des écrits sur le risque. Disponible sur le site
internet :
Lutz, R-J. (1975). Changing Brand Attitudes Through Modification of Cognitive
Structure, in Journal of Consumer Research
Lysard-Dias, D. (2007). Publicité et stéréotypes visuels, in Boyern H. (dir)
Stéréotypage, stéréotypes : fonctionnement ordinaire et mises en scène, Paris :
Harmattan
Maigret, E. (2003). Sociologie de la communication et des médias, Paris :
Armand Colin
355
McGuire, W.-J. (1968). Personality and Attitude Change : An Information
Processing Theory, in Greenwald, A. G., Brock, T.-C., Ostrom, T. -M. (éds.).
Psychological Foundations of Attitudes, San Diego : Academic Press
Méadel, C. (2009). La réception, Paris : CNRS édiction
Me ye r, M., Bou ve resse , J. (1994 ). La p hilo so phie angl o-sa xonn e , Pa ris :
PU F
Moles, A. (1969). L’affiche dans la société urbaine, Paris : Dunod
Moles, A. (1969). La situation sociale de l’affiche, in Communication et langages.
Vol 4. N° 4.
Montenegro, M. (1997). Entre l’ethnométhodologie de H. Garfinkel et l’ethnologie
de R. Jaulin. Disponible sur :
Morin, E. (1990). Introduction à la pensée complexe, Paris : Le seuil
Morin, E. (1999). La tète b ien faite, Paris : Seuil
Mo ri n, E. (197 7). La méthode , la na tu re de la na tu re , Paris : Seuil
Oualid de Barnier, V. (1999). Les effets des émotions sur les attitudes vis-à-vis
des spots publicitaires et sur leur mémorisation (Thèse de doctorat)
OllivierB. (2007). Sciences de la communication : théories et acquis »,
Communication, Vol. 28/2 | 2011, mis en ligne le 13 juillet 2011, URL :
http://communication.revues.org/index1941.html
Pailliart, I. (dir). (1995). L’espace pub lic et l’emprise de la communication,
Grenoble : Ellug
Palda, K.-S. (1966). The Hypothesis of a Hierarchy of Effects: A partial
Evaluation, in Journal of Marketing Resarch, vol.3
Peirce, C-S. (1905). « What pragmatism is? », the Monist, in Deledalle, G.
(1993). La philosophie américaine
Pei rce , C-S. (190 7). Pra gma tism , C P 5 .48 0
Peirce, C-S. (2.148) cité et traduit par Beyaert-Geslin, A. (2006). L'image entre
sens et signification, Paris : Publication Sorbonne
Pe ti t, J.-C ., Bre to n, J.-C. (19 92). Seul o u avec le s au tre s, Qu ébe c :
Édi ti ons Fides
R aule t, N. (200 3). « La mé th ode e th nog rap hiqu e appl iqu ée au x
ressources humai nes » , in Al lou che , J. (ed ). L ’e ncyclop édie de s
resso urce s humai nes, Pa ris : Vu ibe rt
356
R a ymon d, P. (2005 ). Sol ida ri té terri to ri ale , in Beg uin , J.-C ., C harlo t, P.,
L aidi e , L . (2005 ).La sol ida ri té en d roi t p ub lic, Paris : L ’ha rma ttan
Richard V., 2008, « Des questionnements convergents sur l’éthique », pp. 223-
227, in : Bouzon A., Meyer V., dirs, Communication des organisations, entre
recherche et action, Paris, Éd. L’Harmattan
Richard, M. (2005). Culture populaire et enseignement des arts : jeux et reflets
d’identité. Interprété par en 2001 par Paul Duncum dans le livre : On Knowing :
Art and visual Culture
R obe rt-D emon trond , P. (2004 ). Mé thode s d ’ob se rva tio n
d ’expé rimen ta ti on , Re nnes : Édi tio ns Apog ée
Rokeach, M. (1973). The Nature of Human Values. New York: The Free Press
R oke ach, M.-J. (196 8). Beli e fs, a tti tude s and val ue s. San Fran cisco :
Josse y Bass
Sch wa rtz, S.-H ., Bi lsky, W. (1 987 ) Towa rd a Uni ve rsal Ps ycho log ica l
Stru ctu re o f h uman Values , jo urnal o f Pe rsonal i ty a nd social Psychol ogy
Scohier, C., et Steinbach, C. (2009). Pub et espace public : une cohabitation
contre nature disponible sur le site internet :
http://www.mondequibouge.be/index.php/2009/09/pub-et-espace-public/
Segovia, O., et Dascal G.(eds). (2000). Espacio pub lic y participation y
ciudadania, Ediciones SUR : Sandiago de Chili
Stoe tzel , J. (198 3). L es va leu rs du temp s p ré sen t : u ne en quê te , Pa ris :
PU F
Thiery Seror, P. (2000). Impact du marketing social sur le comportement du
consommateur : essai de conceptualisation de la consommation solidaire (Thèse
de doctorat), sous la direction de Marc Filser, Université de Dijon
Toussaint, J.-Y. et Zimmermann, M. (2001). User, ob server, programmer et
fab riquer l'espace public, Lausanne : Presses Polytechniques et universitaires
romandes
Tsikounas, M. (2010). La publicité, une histoire, des pratiques. in Société et
Représentation .n°30, décembre 2010
Vaccaro, A. (2009). Marketing social et fundraising, in Dauvin, P. (dir.),
Communication des ONG humanitaires, Paris : L’Harmattan
Van Rillaer, J. (1992). La gestion de soi, Liège : Mardaga
357
Vandercammen, M., et Gauthy-Sinéchal, M. (1999). Recherche marketing : outil
fondamental du marketing, Paris ; Bruxelles : De Boeck
Velasquez, P. (2010). L’image dans la ville, l’affichage mural et ses contextes à
Santiago du Chili. Institut d'urbanisme de Paris, disponible sur :
www.lecfc.fr/new/articles/204-article-9.pdf
Wach, M., et Hammer, B. (2003). La structure des valeurs est-elle universelle ? :
Genèse et validation du modèle compréhensif de Schwartz. Editions L’Harmattan
Warnier, J. P. (1999). Construire la culture matérielle: l'homme qui pensait avec
ses doigts, Paris : PUF
Warnier, J.-P. (1999). La mondialisation de la culture, Paris : La Découverte
Winkin, Y. (1996). 1996, Anthropologie de la communication. De la théorie au
terrain, Paris: Edition
Xiang Gai, L. (2007) page de présentation de la thèse de doctorat intitulée
« Publicité, culture, pratiques sociales : analyse comparative de la publicité en
Chine et en France », Sous la direction de Bernard Lamizet, Université Lyon 2
Zouaghi, S. (2011) Mobilier domestique, aménagement intérieur et société de
consommation : Étude comparative des phénomènes de lassitude, de désir de
changement et de leurs conséquences sur l’environnement, (mémoire de
master), Université paris 1
358
Bibliographie de l’Etat de la recherche
Adamec, R., Cabannes, N., & Landry, M. (2010). Le marketing en mode social:
Paroles de DRH. Editions Liaisons.
Alis, D. (1993). La théorie de l’engagement: un outil de changement adapté au
marketing social. Études et Documents, Série Recherche / Centre d’étude et de
recherche sur les organisations et la gestion. - Aix-en-Provence: Institut
d’administration des entreprises; 414. Aix-en-Provence: Institut d’administration
des entreprises.
Andreasen, A. R. (1995). Marketing social change: changing behavior to promote
health, social development, and the environment. Jossey-Bass.
Andreasen, A. R. (2001). Ethics in social marketing. Georgetown University
Press.
Andreasen, A. R. (2006). Social marketing in the 21st century. SAGE.
Annan, K. (2002). Nous les Enfants: Honorer les Promesses du Sommet Mondial
pour les Enfants. UNICEF.
Baptiste, R. (1986). Le social est à vendre!...: contribution à l’utilisation du
marketing dans les pratiques sociales. CREAI Rhônes-Alpes.
Bouchard, J. (1981). L’autre pub licité, la publicité sociétale. Héritage.
Brenkert, G. G. (2008). Marketing ethics. Blackwell Pub.
Brücker, G., Fassin, D., & Gentilini, M. (1989). Santé publique. Paris: Ellipses-
Marketing.
Cossette, C., & Daignault, P. (2011). La publicité sociale, définitions,
particularité, usage.Québéc : Télémagpointorg
Courson, A. de. (2004). La communication dans le mix marketing humanitaire.
Mémoire DESS: Marketing: Paris 1.
Dang, D. (1995). Communication institutionnelle: une finalité commerciale ou
sociale? Le cas Benetton. L’auteur.
Dauvin, P. (2010). La communication des ONG humanitaires. Communication,
politique & société, Paris: Éditions Pepper: L’Harmattan.
David, T. (1986). La pub licité comme mode de communication sociale.
359
Di Sciullo, J. (1988). Marketing et communication des associations. Les Guides
pratiques de Juris associations, Paris: les Ed. Juris-service.
Di Sciullo, J. (1993). Le marketisme: traité de marketing social. Lyon: Ed. Juris
service.
Dobiecki, B. (1992). Intelligence et pratique du marketing: économique, social et
personnel. Expériences / dir. par Yves Chirouze. - Noisiel: les Presses du
Management. Noisiel: les Presses du Management.
Ewing, M.-T. (2001). Social marketing. Routledge.
Falardeau, R. (1975). Marketing social, c’est quoi?: Une technique! Une
philosophie! Plus encore un mode de vie, une doctrine socio-économique.
Centre d’études en marketing social.
Fayol, A. (2002). Les impacts du marketing éthique et sociétal sur le
comportement du consommateur (Mémoire DEA: Economie et gestion : La
Réunion.).
Fine, S. H. (1992). Marketing the public sector: promoting the causes of public
and nonprofit agencies. Transaction Publishers.
Gaugiran, N. (2001). Le marketing social. Mémoire de DESS : Ressources
humaines : Paris 1
Goldberg, M. E., Fishbein, M., & Middlestadt, S. E. (1997). Social marketing:
theoretical and practical perspectives. Routledge.
Igalens, J. (1987). Le marketing social: une approche nouvelle de la gestion des
ressources humaines. Institut d’administration des entreprises.
Jeudy, H.-P. (1977). La publicité et son enjeu social. Le Sociologue (Paris); 43.
Paris: PUF.
Kotler, P, Zaltman, G. (1971) Social Marketing: An Approach to
Planned Social Change. Journal of Marketing 35:3-12.
Kotler, P. (1975). Marketing for nonprofit organizations. Englewood cliffs:
Prentice Hall.
Kotler, P., & Lee, N. (2005). Corporate social responsibility: doing the most good
for your company and your cause. Hoboken (N.J.): Wiley.
Kotler, P., & Lee, N. (2008). Social marketing: influencing b ehaviors for good.
Sage Publications.
Kotler, P., Roberto, E. L., & Roberto, N. (1989). Social marketing: strategies for
360
changing pub lic b ehavior. Free Press.
Kotler, P., Roberto, N., & Lee, N. (2002). Social marketing: improving the quality
of life. SAGE.
Latham, M.-C. (2001). La nutrition dans les pays en développement. Food &
Agriculture Org.
Lazer, W., & Henion, K. E. (1973). Social marketing: perspectives and
viewpoints. Homewood: R.D. Irwin.
Legros, P., & Legros, M. (2009). Études de marché: approche socio-marketing.
Gestion (Paris. 2005), Paris: Ellipses.
Ma yaux, F., & Revat, R. (1993). Marketing pour associations: l’efficacité au
service de vos valeurs. Marketing, nouveaux enjeux, nouveaux outils, Paris: Éd.
Liaisons.
Meuleman, F. (2010). Marketing non-marchand: Tome 3: Guide pratique de
recherche de fonds et de recrutement de membres et de bénévoles. Edipro.
Meunier, B. (1986). Marketing des services sociaux: apports à leur évaluation et
à leur management. Namur : Presses universitaires de Namur.
Molina, N. (1984). Marketing social. Chotard.
Pajot, N. (1996). Pub licité sociétale et efficacité d’une approche controversée:
l’appel à la crainte. École des hautes études commerciales (Montréal).
Pech, T., & Padis, M.-O. (2004). Les multinationales du cœur: les ONG, la
politique et le marché. La République des idées, Paris: Éd. du Seuil.
Pillet, A. (2006). Le marketing social et solidaire: comment les entreprises de
l’économie sociale et solidaire peuvent mettre en oeuvre, sans perdre leur âme,
des méthodes marketing originales. l’AMI.
Pitelet, D. (2005). La nouvelle parole de l’entreprise: essai sur le marketing
social. Médialivre.
Pringle, H., & Thompson, M. (2001). Brand spirit: how cause related marketing
builds b rands. Wiley.
Sécurité routière: comment communiquer?: Séminaire international - Varsovie, 2-
3 octobre 1997. (1999). OECD Publishing.
Singh, S., Becker, M., & Williams, R. (2009). Social Media Marketing for
Dummies. For Dummies.
Tocquer, G.- A., & Zins, M.- A. (1976). Une application du marketing social: la
361
campagne anti-tabac. Leer.
Tyrode, Y., & Bourcet, S. (1999). L’enfance maltraitée. Ellipses.
Vaillancourt, L. (1994). La standardisation d’une publicité sociale à caractère
préventif: est-il possible de ne pas segmenter dans certaines situations.
Université Laval.
Valette-Florence, P. (1989). Les styles de vie: fondements, méthodes et
applications. Economica.
Wackermann, G. (1995). De l’espace national à la mondialisation. Paris:
Ellipses-Marketing.
Walter, J. (1997). Le mécénat de solidarité: communication, frontières et mondes
professionnels (Habilitation à diriger des recherches: Sciences de l’information et
de la communication.). Université de Metz.
Warnier, J.-P. (1999). La mondialisation de la culture. Repères (Maspero), Paris:
la Découverte.
Wodon, Q. (1993). Marketing contre pauvreté. Editions de l’Atelier/Editions
ouvrières.
Zaltman, G., Kotler, P., & Kaufman, I. (1972). Creating social change. Holt
Rinehart and Winston marketing series. - New York [etc.]: Holt Rinehart and
Winston. New-York: Holt, Rinehart, and Winston.
362
Marketing Association.
Astolfi, J.-P. (2005). Savoirs en action et acteurs de la formation. Publications de
l’Université de Rouen et du Havre.
Bandura, A. (1969). Principles of behavior modification. Holt, Rinehart and
Winston.
Bloch, H. (2002). Grand dictionnaire de la psychologie. Larousse.
Boulbry, G. (2003). L’impact du vieillissement cognitif sur l’efficacité publicitaire:
le cas de la publicité à évocations nostalgiques (Thèse de doctorat). Université
de Rennes 1.
Boussienguet, J. (1984). Quotidienneté, conflit et pouvoir: étude de cas. s.n.
Boyle, R., Breul, J. D., & Dahler-Larsen, P. (2008). Open to the public: evaluation
in the public arena. Comparative policy evaluation; 13. New Brunswick, N.J.;
London: Transaction Publishers.
Brader, T. (2006). Campaigning for hearts and minds: how emotional appeals in
political ads work. Studies in communication, media, and public opinion.
Chicago: University of Chicago Press.
Britt, S. H. (1978). Psychological principles of marketing and consumer behavior.
Lexington Books.
Brodin, I. (1994). Les rumeurs sur les produits: une approche experimentale de
strategies de controle sur l’attitude et les intentions d’achat des consommateurs
sensibles.
Cafferata, P., Psychology, A. P. A. D. of C., Institute, M. S., & Worldwide, N. H.
(1989). Cognitive and affective responses to advertising. Lexington Books.
Capelli-Hillairet, S. (2004). L’usage de la peur en communication publicitaire: le
rôle modérateur de l’anxiété orientée (Thèse doctorat). Université Pierre Mendès
France (Grenoble).
Casseurs de pub (Lyon, R. (2004). Un pavé dans la gueule de la pub. Lyon:
Casseurs de pub.
Chevalier, C. (1955-), & Selhi, L. (2006). Communication et pub licité. Montréal
(Québec): Gaëtan Morin éditeur: Chenelière éducation.
Chevalier, C. (2000). Contribution à la modélisation du processus de persuasion
publicitaire: une application aux individus âgés de 60 ans et plus (Thèse de
doctorat). Université Paris 1.
363
Choura Abida, F. (2009). Efficacité publicitaire sur internet: étude de l’impact des
caractéristiques de l’animation des bannières sur les réponses cognitives,
affectives ou conatives des internautes (Thèse de doctorat). Institut d’Économie
et de Management de Nantes - IAE.
Clark, E. M., & Brock, T. C. (1994). Attention, attitude, and affect in response to
advertising. Routledge.
Conseil, C. de commerce international. (1959). L’affiche face au public:
L’audience de la publicité extérieure. Paris:(Chambre de commerce international
; Brochure n° 203)
Couturier, O., Morisset, B., & Couturier, I. (1994). Sub liminal: viol des
consciences. Ed. Morisset.
Cronin, A. M. (2000). Advertising and consumer citizenship: gender, images, and
rights. London ; New York : Routledge
Davis, H. L., & Silk, A. J. (1978). Behavioral and management science in
marketing. New York: J. Wiley.
Debat, M. (2005). Effet de la congruence entre les profils des messages
publicitaires et des consommateurs sur l’efficacité publicitaire (Mémoire de DEA).
Debbabi Daassi, S. (2008). Processus d’influence de la téléprésence dans une
publicité en ligne sur la formation de l’attitude à l’égard du produit : essai de
modélisation (Thèse de doctorat). Université Toulouse I - Sciences sociales.
Derbaix, C., & Grégory, P. (2004). Persuasion: la théorie de l’irrationalité
restreinte. Collection Gestion. Série Politique générale, finance et marketing,
Paris: Economica.
Dianoux, C. (1999). L’influence des publicités comparatives sur le comportement
du consommateur (Thèse de doctorat). Institut d’administration des entreprises
(Nancy), Université de Nancy II.
Dubois, B. (1994). Comprendre le consommateur. Dalloz.
Dupuy, J.-P., RIBios, G., & Hunyadi, M. (2004). Les usages de la précaution.
Librairie Droz.
Dussart, C. (1983). Comportement du consommateur et stratégie de marketing.
McGraw-Hill.
Ewen, S. (1976). Captains of consciousness: advertising and the social roots of
the consumer culture. New York; St Louis; San Francisco: McGraw-Hill book co.
364
Ewen, S. (1983). Consciences sous influence: publicité et genèse de la société
de consommation. (G. Lagneau, Trad.)RES Champ urbain, Paris: Aubier-
Montaigne.
Filser, M. (1996). Le Comportement du consommateur 1994. Dalloz.
Fournier, F. (1987). Attitudes et comportements face à un système de
communication à intentions persuasives: la publicité (Mémoire de maîtrise:
Psychol. sociale: Nantes.).
Frank, T. (1997). The conquest of cool: business culture, counterculture, and the
rise of hip consumerism. Chicago; London: University of Chicago Press.
Frega, R. (2006). Pensée, expérience, pratique: essai sur la théorie du jugement
de John Dewey. La Philosophie en commun (Paris), Paris; Budapest; Kinshasa
[etc.]: l’Harmattan.
Garibal, G. (1980). Psychanalyse de la pub licité (Thèse d’ Université :
Philosophie : Paris 8).
Georges, F. (2004). Sémiotique de la représentation de soi dans les dispositifs
interactifs: l’hexis numérique (Thèse de doctorat). Université Panthéon-Sorbonne
(Paris).
Gicquel, Y. (2007). Ta mère la pub: essai. Chambéry: Le Génie des glaciers.
Guichard, N., & Vanheems, R. (2004). Comportement du consommateur et de
l’acheteur. Editions Bréal.
Halimi, A. (1988). Promettez, promettez, il en restera toujours quelque chose.
Acropole.
Hansen, F., & Christensen, S. R. (2007). Emotions, Advertising and Consumer
Choice. Copenhagen: Copenhagen Business School Press.
Haon, C. (2000). Orientations et formation des attitudes: une application à la
persuasion publicitaire (Thèse de doctorat). Université Grenoble 2.
Hardy Euzeby, F. (2000). Comparaison des approches holistique et analytique
dans le traitement de l’affiche de cinéma: le rôle modérateur de caractéristiques
individuelles (Thèse de doctorat). Université Grenoble 2.
Hassan, S. S., & Ka ynak, E. (1994). Globalization of consumer markets:
structures and strategies. New-York: International Business Press.
Hébert, M. (1997). La publicité est-elle toujours l’arme absolue?: plaidoyer pour
une communication efficace. Collection Points de vente, Rueil-Malmaison: Éd.
365
Liaisons.
Hérault, S. (1999). Etude des processus de formation de l’attitude envers la
marque: un essai de modelisation integrant une variable psychologique, la
confiance en soi: une application en situation de pre-test publicitaire pour des
produits de grande consommation (Thèse de doctorat). Université Panthéon-
Sorbonne (Paris).
Hill, R. P. (1996). Marketing and consumer research in the public interest. Sage
Publications.
Johnson, G. (2005). De l’influence des représentations utilisées dans la pub licité
multiethnique sur le processus de persuasion. (Thèse de doctorat). Université
Panthéon-Sorbonne (Paris).
Jolibert, A., Peterson, R. A., Stra zzieri, A., International research seminar in
marketing (22th; La-Londe-Les-Maures, F.; 1995), & IAE d’Ai x-en-Provence.
(1995). Proceedings of the first international research seminar on marketing
communications and consumer behavior. Ai x-en-Provence: IAE.
Joulin, F. H. (1977). L’Impact psychologique de la publicité sur le comportement
du consommateur (Mémoire DEA: Economie et civilisation / Paris II.).
Kahle, L. R., & Chiagouris, L. (1997). Values, lifestyles, and psychographics.
Ad vertising and consumer psychology. Mahwah, N.J.: Lawrence Erlbaum.
Kapferer, J.-N. (1978). Les chemins de la persuasion: le mode d’influence des
media et de la publicité sur les comportements. Références (Gauthier-Villars),
Paris: Gauthier-Villars.
Kardes, F. R., &Herr, P. M., Nantel, J. (23rd; Montréal, Q.; 2004). (2005).
Applying social cognition to consumer-focused strategy. Ad vertising and
consumer psychology, Society for consumer psychology. Conference on
Ad vertising and Consumer Psychology. Mahwah (N.J.): L. Erlbaum
Laborit, H. (1986). L’inhibition de l’action: biologie comportementale et physio-
pathologie. Paris: Masson; Montréal: Presses de l’Université de Montréal.
Le Roux, A. (1998). La validité des instruments de mesure de la réaction à la
publicité par listes d’adjectifs: un essai de synthèse. Études et Documents, Série
Recherche / Centre d’étude et de recherche sur les organisations et la gestion. -
Ai x-en-Provence: Institut d’administration des entreprises; 535. Aix-en-Provence:
Institut d’administration des entreprises.
366
Le Roux, A. (1998). Projet de recherche l’attitude envers la publicité: facteurs
explicatifs et rôle dans le processus de persuasion. Études et Documents, Série
Recherche / Centre d’étude et de recherche sur les organisations et la gestion. -
Ai x-en-Provence: Institut d’administration des entreprises; 536. Aix-en-Provence:
Institut d’administration des entreprises.
Le Roux, A. (2000). Contribution à la mesure de l’attitude envers l’annonce:
apport des listes d’adjectifs à l’évaluation de l’exécution d’une annonce (Thèse
de doctorat).
Lee, W.-N. (1957-). (1988). Becoming an American consumer: a cross-cultural
study of consumer acculturation among Taiwanese, Taiwanese in the United
States and Americans (Thesis (Ph. D.)--University of Illinois at Urbana-
Champaign, 1988).
Makloul, Y. (2000). L’espace expérience - affect - cognition (EAC): un modèle
élaboré du processus de persuasion publicitaire (Mémoire de DEA: Sciences de
gestion.). Grenoble: Université Pierre Mendès France Grenoble 2.
Makloul, Y. (2005). L’espace MAC (Mémoire-affect-cognition): un modèle
élaboré du processus de persuasion publicitaire (Thèse doctorat). Université
Pierre Mendès France (Grenoble).
Micheaux, A. (2007). Perception et comportement du consommateur face à la
pression marketing direct: recherche empirique appliquée dans un contexte
d’envoi d’emailings publicitaires (Thèse de doctorat). Université Panthéon-
Sorbonne (Paris).
Mérigot, P. (1976-…; auteur d’une thèse de gestion). (2010). L’influence de
l’ordre des mots sur l’impact des messages publicitaires: une exploration des
effets de la loi du second lourd (Thèse de doctorat). Université de Paris-
Dauphine.
Miller, D. (1997). Capitalism: an ethnographic approach. Berg.
Mitchell, A. A. (1993). Advertising exposure, memory, and choice. L. Erlbaum.
Mooij, M. K. de, & Mooij, M. de. (2010). Consumer Behavior and Culture:
Consequences for Glob al Marketing and Advertising. SAGE.
Mooij, M. K. de. (2009). Global Marketing and Advertising: Understanding
Cultural Paradoxes. SAGE.
Moss, G. (2009). Gender, design and marketing: how gender drives our
367
perception of design and marketing. Farnham, Surrey: Burlington, VT: Gower.
Nefzi, L. (1997). L’utilisation des références artistiques dans la publicité et leur
influence sur le comportement du consommateur. Mémoire de DEA: Gestion
option marketing / Paris I.
Nicosia, F. M. (1971). Processus de décision du consommateur: incidences sur
le marketing et la publicité. (M. Pineau-Valencienne, Trad.)Collection
internationale d’organisation. - Paris: Dunod. Paris: Dunod.
Oualid-de Barnier, V. (1999). Les effets des émotions sur les attitudes vis-à-vis
des spots publicitaires et sur leur mémorisation (Thèse de doctorat).
Packard, V., & Bleustein-Blanchet, M. (1958). La persuasion clandestine. (H.
Claireau, Trad.)Liberté de l’esprit (Paris. 1947).
Perrissol, S. (1976-). (2004). Exposition sélective appliquée aux objets alcool et
tabac: influence de la structure et de la mesure de l’attitude (Thèse doctorat).
Laboratoire de psychologie sociale (Rennes).
Perrusson, C. (2003). Contribution à une meilleure compréhension des effets de
la nostalgie évoquée dans l’annonce publicitaire: une application aux messages
télévisés (Thèse doctorat). Université Panthéon-Sorbonne (Paris).
Petit, J.-C., & Breton, J.-C. (1992). Seul ou avec les autres?: le salut chrétien à
l’épreuve de la solidarité: actes du 28e Congrès de la Société canadienne de
théologie tenu à Montréal du 25 au 27 octobre 1991. Les Editions Fides.
Pétrof, J. V. (1984). Comportement du consommateur et marketing. Presses de
l’Université Laval.
Phillips, M. J. (1997). Ethics and manipulation in advertising: answering a flawed
indictment. Greenwood Publishing Group.
Pratkanis, A. R., & Aronson, E. (1992). Age of propaganda: the everyda y use
and abuse of persuasion. New York: W.H. Freeman.
Riezebos, H. (1994). Brand-added value: theory and empirical research about
the value of brands to consumers. PhD series in general management; nr. 9.
Delft, The Netherlands: Eburon Publishers.
Riezebos, H. (1994). Brand-added value: theory and empirical research about
the value of brands to consumers. PhD series in general management; nr. 9.
Delft, The Netherlands: Eburon Publishers.
368
sur la formation des attitudes dans le processus de persuasion publicitaire
(Thèse de doctorat). Université de Caen.
Shrum, L. (2004). The psychology of entertainment media: blurring the lines
between entertainment and persuasion. Advertising and consumer psychology
[Texte imprimé] / Society for consumer psychology. - Mahwah (N.J.): L. Erlbaum,
1993-. Mahwah (N.J.): L. Erlbaum.
Tellis, G. J. (2004). Effective advertising: understanding when, how, and why
advertising works. SAGE.
Thevenot, G. (2009). La naturalité marchande perçue et la sensibilité au naturel:
apports à l’analyse de la communication persuasive: application au marché des
cosmétiques (Thèse de doctorat). Université de Bourgogne.
Thiery Seror, P. (2000). Impact du marketing sociétal sur le comportement du
consommateur: essai de conceptualisation de la consommation solidaire (Thèse
de doctorat).
Tiercelin, C. (2005). Le doute en question: parades pragmatistes au défi
sceptique. Tiré à part (Montpellier), Paris; Tel-Avi v: Ed. de l’éclat.
Truchot, D. (1999). Logiques consommateur et logiques du discours publicitaire.
(Les Références de l’IREP 1992-1998; 3). Paris: Ed. IREP. Institut de recherches
et d’études publicitaires (France).
Vanheems, R., & Guichard, N. (2004). Comportement du consommateur et de
l’acheteur. Bréal.
Vaninetti, L. (2000). La tarification forfaitaire optimale: essai théorique et analyse
empirique: une application au cas de l’opérateur SFR. École nationale
supérieure des télécommunications.
Va vra, T. G. (1995). Aftermarketing: how to keep customers for life through
relationship marketing. Irwin Professional Pub.
Villeneuve Anaudin, V. (2005). Dissonance du rêve et de la réalité: enjeux et
stratégies publicitaires (Thèse de doctorat). Université de la Réunion.
Walters, C. G. (1978). Consumer b ehavior: theory and practice. R. D. Irwin.
Weil, P., & Lévy, M. (1986). Et moi, émoi: la communication publicitaire face à
l’individualisme. Paris: Éd. d’Organisation.
369
Secteur « comm unication par l’im age »
370
médiation des cultures. Esthétiques.Paris; Budapest; Kinshasa (etc.):
l’Harmattan.
Bellour, R. (1999). L’entre-images 2: mots, images. Paris: P.O.L.
Bernas, S. (2006). La croyance dans l’image. Champs visuels (Paris), Paris;
Budapest; Kinshasa : L’harmattan.
Bertin, E. (2010). Pour une sémiotique du champ stratégique de la
communication (Thèse de doctorat). Ecole doctorale 491 « Langages, Idées,
Sociétés, Institutions, Territoires » (Dijon).
Beyaert-Geslin, A. (2006). L’image entre sens et signification. Paris :
Publications de la Sorbonne.
Bogdan, C. (2002). The semiotics of visual languages. East European
monographs. Boulder: East European Monographs; New York: distributed by
Columbia University press.
Boissier, J.-L. (1989). Faire image. Les Cahiers de Paris VIII, Saint-Denis:
Presses universitaires de Vincennes.
Bojin, J., & Dunand, M. (2010). Les outils de la communication écrite et
visuelle. Paris: Eyrolles-Éd. d’Organisation.
Bosshart, L., & Chuard, J.-P. (1988). Communication visuelle: l’image dans la
presse et la publicité. Communication sociale, Cahiers de travaux pratiques =
Öffentliche Soziale Kommunikation, Werkpapiere. - Fribourg: Éd. universitaires;
19. Fribourg Suisse: Ed. universitaires.
Boutaud, J.-J. (1997). Sémiotique et communication: Du signe au sens.
L’Harmattan.
Bruin, R. de. (1999). Communication financière: image & marketing de
l’entreprise. Entreprise & carrières. Rueil-Malmaison: Ed. Liaisons.
Brunet-Hunault, L. , & Houdebine-Gravaud, A.-M. (2010). Sémiologie des
indices et imaginaire linguistique. Deux théories pour sémiotiser l’objet social
alimentation à partir d’un corpus de magazines de cuisine. Lille: Atelier national
de Reproduction des Thèses.
Campion, B., & Verhaegen, P. (2008). La pensée iconique. Louvain-la-Neuve:
Université catholique de Louvain, département de communication.
Carisse, C. (1973). Communication par l’image: SOL 2150. Librairie de
l’Université de Montréal.
371
Carontini, E. (1984). L’Action du signe. (Questions de communication; 7).
Louvain-la-Neuve, (Belgique): Cabay.
Chauvin, A. (2009). L’évolution des techniques de communication publicitaire
dans le contexte de saturation médiatique et d’hostilité croissante à l’égard de
la publicité (Mémoire diplôme d’école de management.). Lyon.
Chène, A. (2005). Communication visuelle et pratiques perceptives: parcours
de l’urbain: danses, mouvements, images (Thèse doctorat: Sciences de
l’information et de la communication.). Université Bordeaux 3.
Cocula, B., & Peyroutet, C. (1986). Sémantique de l’image: pour une approche
méthodique des messages visuels. Delagrave.
Cormerais, F., & Milon, A. (1994). La communication ouverte. Communication-
innovation. Paris: Éd. Liaisons.
Cossette, C. (1983). Les images démaquillées: approche scientifique de la
communication par l’image. Québec: Éditions Riguil Internationales.
Cossette, C., & Simard, C. A. (1997). Les styles dans la communication
visuelle. Communication visuelle. Montréal: Éditions Transcontinental.
Costantini, M., & Klinkenberg, J.-M. (2010). La sémiotique visuelle: nouveaux
paradigmes. Paris: l’Harmattan.
Courtés, J. (1992). Du signifié au signifiant. PULIM.
Courtés, J. (1995). Du lisible au visible [Texte imprimé]: initiation à la
sémiotique du texte et de l’image. Culture & communication. Série medias.
Bruxelles: De Boeck université.
Darras, B. (1997). Icône - image. Paris: l’Harmattan.
Darras, B. (1997). Image & média. Médiation et information. Paris: L’Harmattan.
Darras, B. (2006). Images et sémiotique: sémiotique pragmatique et cognitive.
Collection Esthétique. Série Images analyses. Paris: Publications de la
Sorbonne.
Darras, B. (2008). Images et sémiologie: sémiotique structurale et
herméneutique. Collection Esthétique. Série Images analyses. Paris:
Publications de la Sorbonne.
Darras, B., & Belkhamsa, S. (2010). Objets & communication. Paris:
L’Harmattan.
Debray, R. (1994). Vie et mort de l’image: une histoire du regard en Occident.
372
Paris: Gallimard.
Dosse, F., & Frodon, J.-M. (2008). Gilles Deleuze et les images. Cahiers du
cinéma. Essais. Paris: Cahiers du cinéma: Institut national de l’audiovisuel.
Du Saussois, N. (1985). Images et codes. Pratique pédagogique, Paris: A.
Colin-Bourrelier.
Ducrey, V. (2010). Le guide de l’influence. Paris: Eyrolles.
Dumont, C., Leblanc, L. L., Lemay, L., & François-Charon, C. (1986).
Communication par l’image. Centre François-Charon.
Durchon, P. (1994). Communiquer par la couleur. Paris: Ed. 3C Conseil.
Duval, P. (1983). Imaginons les images: images de comportements,
comportement des images. Vernon: Graphitis édition.
Edeline, F., Klinkenberg, J.-M., Minguet, P. & Group µ, (1992). Traité du signe
visuel: pour une rhétorique de l’image. Seuil.
Elkins, J. (1999). The domain of images. Ithaca: Cornell University Press.
Esquenazi, J.-P., & Kellner, C. (1996). Réalités de l’image, images de la réalité.
Paris : L'Harmattan
Everaert-Desmedt, N. (1984). La communication publicitaire: étude sémio-
pragmatique. Cabay.
Floch, J.-M. (1978). Recherches en sémiotique visuelle. Paris: Ecole des
Hautes Etudes en Sciences Sociales: Centre National de la Recherche
Scientifique.
Floch, J.-M. (1990). Sémiotique, marketing et communication: sous les signes,
les stratégies. Formes sémiotiques. Paris: Presses universitaires de France.
Frenet, R. (2006). La communication comme outil marketing de base pour le
développement de l’image et des ventes d’une PME. Montpellier: Université de
Montpellier 2 Sciences et Techniques du Languedoc.
Frenette, M., & Vermette, M.-F. (2010). La recherche en communication: un
atout pour les campagnes sociales. Collection Communication (Sainte-Foy,
Québec). Québec: Presses de l’Université du Québec.
Fresnault-Deruelle, P. (1983). L’image manipulée. Edilig.
Fresnault-Deruelle, P. (1989). Les images prises au mot: rhétoriques de l’image
fixe. Collection Médiathèque (Paris). Paris: Edilig.
Fulchignoni, E. (1969). La civilisation de l’image. (G. Crescenzi,
373
Trad.)Bibliothèque scientifique. Paris: Payot.
Gauthier, A. (1993). L’impact de l’image. Editions L’Harmattan.
Gervereau, L. (1994). Voir, comprendre, analyser les images. Guides Repères .
Paris: Ed. La Découverte.
Gervereau, L. (2000). Un siècle de manipulations par l’image. Paris: Somogy.
Gervereau, L. (2003). Ces images qui changent le monde. Paris: Seuil.
Gervereau, L. (2008). Images, une histoire mondiale. Paris: CNDP: Nouveau
monde éd.
Gervereau, L., Cabu, & Tranlé, E. (2004). Le monde des images: comprendre
les images pour ne pas se faire manipuler. Paris: R. Laffont.
Gonseth, M.-O., Hainard, J., Kaehr, R., & Borel, F. (1998). Derrière les images.
Neuchâtel: MEN.
Gossin, C. (1999). L’image des personnes anonymes. Paris: l’auteur.
Graziano, M., Genelot, E., & Serrhini, K. (2009). Sémiologie Graphique
Expérimentale (SGE): pour une cartographie efficace du risque d’inondation.
Tours: Polytech’Tours, Aménagement.
Groupe de recherche sur les arts et la communication (Rennes). (1983).
L’Image par l’image. Rennes: C.R.D.P.
Groupe EIDOS (Tours), & Centre de recherche sur l’image (Paris). (1998).
L’image réfléchie: sémiotique et marketing. Paris; Montréal (Québec):
l’Harmattan.
Halary, M.-P. (1995). L’émotion dans le discours pictural. Limoges: Faculté des
Lettres et Sciences.
Heddi, E. H. (1993). Forme et sens de l’image dans l’oeuvre de Roland Barthes
(Thèse de doctorat). Université Bordeaux 3 .
Helbo, A. (1983). Sémiologie des messages sociaux: du texte à l’image. Edilig.
Héron, M. (2000). Les métiers de l’image. Paris: Ed. Carnot.
Huyghe, R. (1965). Les puissances de l’image: bilan d’une psychologie de l’art.
Paris: Flammarion.
Joannès, A. (2005). Communiquer par l’image: Utiliser la dimension visuelle
pour valoriser sa communication. Dunod.
Joly, M. (1994). L’image et les signes: approche sémiologique de l’image fixe.
Série Cinéma et image. Paris: Nathan.
374
Joo, H.-I. (2000). Les problèmes rencontrés dans la perception de l’image et la
réalité sociale (Thèse de doctorat.). Lille.
Labat, G.-V. (1968). Ces images qui nous gouvernent. Nouvelle librairie de
France.
Lambert, F.(dir). (2011). L’expérience des images. Les Entretiens de
MédiaMorphoses. Paris: INA Editions.
Lancien, T., & Darras, B. (2001). Recherche et communication. Paris;
Budapest: L’Harmattan.
Laulan, A.-M. (1971). Le langage de l’image: étude psycho-linguistique
d’images visuelles en séquence. Encyclopédie universitaire. Paris: Éditions
universitaires.
Laulan, A.-M. (1972). Image et communication. Encyclopédie universitaire,
Paris: Éd. universitaires.
Lechuga-Panella, M. C. (1991). Créatifs et publics à l’oeuvre: la communication
publicitaire, une co-construction: analyse comparative de la publicité par voie
d’affiche en France et au Brésil (Thèse de doctorat). École des hautes études
en sciences sociales (Paris).
Leconte, B. (2008). Images fixes: propositions pour la sémiologie des
messages visuels. Champs visuels. Paris: l’Harmattan.
Leduc, P. (1980). La communication par l’image. Québec : Université de
Montréal.
Lee, J. (1996). IMAGE, MESURE ET COMMUNICATION (Thèse de doctorat).
Université Panthéon-Sorbonne (Paris).
Légé, B., Collectif, & Magni, C. (2006). Dictionnaire mondial des images. Paris :
Nouveau Monde Editions.
Legrand, B. (1990). L’Image de soi ou la Communication réussie. Ellipses
Marketing.
Lemaire, P.-M., & Dumont, F. (1989). Communication et culture. Québec:
Presses de l’Université Laval.
Lengellé, R. (2002). Décision et reconnaissance des formes en signal. IC2,
Série Traitement du signal et de l’image. Paris: Lavoisier: Hermès science publ.
Lester, P. M. (2006). Visual communication: images with messages. Cengage
Learning.
375
Lohisse, J., Meunier, J.-P., & Peraya, D. (1998). Image(s) et cognition.
Recherches en communication. Louvain-la-Neuve: Université catholique de
Louvain, département de communication.
Lucas,Y., Cuny, X., & Se ve, G. (et.al) . (1978). Problèmes de la communication
par l’image: la communication visiophonique. Centre de sociologie de la main-
d’œuvre (Toulouse) et Laboratoire de psychologie du travail (Paris). Paris-
Toulouse: C.N.R.S.
Lugrin, G. (2006). Marianne Kugler, Des campagnes de communication
réussies : 43 études de cas primés. Communication, Vol. 25/1, 330-334.
Maggiori, C. (2004). Interview d’image. Paris: Seuil.
Malaval, P., Décaudin, J.-M., & Benaroya, C. (2005). Pentacom:
Communication: théorie et pratique. Pearson Education.
Mandiargues, A. P. de. (1971). L’image: ses pouvoirs, ses limites, son rôle.
Marion, P., & Polet, jacques. (1997). Image et narration. Louvain: Université
catholique de Louvain, département de communication.
Mathé, E., & Lantelme, S. (2006). Messages comme des images: ce que disent
les images. Arles: Museon arlaten; Marseille: Images en manoeuvres éd.
McLuhan, M. (1975). Théorie de l’image. Bibliothèque Laffont des grands
thèmes, Paris: R. Laffont; Lausanne: Grammont.
Metz, C. (1970). L’analyse des images. (Communications; 15). Paris: Seuil.
Meunier, J. P. (1980). Essai sur l’image et la communication / J.-P. Meunier.
Questions de communication; no 1. Louvain-la-Neuve: Cabay.
Meunier, J.-P. (2003). Approches systémiques de la communication:
systémisme, mimétisme, cognition. Bruxelles : De Boeck
Michaud, P.-A. (2002). Le peuple des images: essai d’anthropologie figurative.
Paris: Desclée De Brouwer.
Mitropoulou, E., & Ablali, D. (2007). Sémiotique et communication : de cette
relation, si elle existe. .Semen, Sémiotique et communication. Etat des lieux et
perspectives d’un dialogue, (23). Consulté de http://semen.revues.org/4901
Moles, A. A. (1969). Objet et communication. Communications, 13(1), 1-21.
Moles, A. A., & Rohmer-Moles, E. (1980). L’image: communication
fonctionnelle. Synthèses contemporaines. Paris: Casterman.
Mons, A. (1992). La métaphore sociale: image, territoire, communication.
376
Sociologie d’aujourd’hui,. Paris: Presses universitaires de France.
Montandon, A. (1990). Iconotextes. Centre de recherche en communication et
didactique . Clermont-Ferrand: C.R.C.D; Paris: OPHRYS.
Morgan, G. (1986). Images of organization. Beverly Hills (Calif.): Sage.
Mourier, M. (1989). Comment vivre avec l’image. Paris : Presses universitaires
de France.
Mucchielli, A. (1983). Rôles et communications dans les organisations. Paris:
ESF: Libr. techniques.
Mucchielli, A., & Balle, F. (1991). Les situations de communication: approche
formelle. Méthodes en sciences humaines. Paris: Eyrolles.
Mucchielli, C. (1998). Théorie des processus de la communication. Armand
Colin.
Mzannar, A. (1984). Le statut de l’image (Thèse 3e cycle). Université Paris 1.
Paquin, N. (2003). Faire comme si...: mouvance cognitive et jugement
signesthétique. Collection Documents. Montréal: XYZ éditeur.
Pellen-Benard, M. (1989). Etude de sociologie de la culture et de la
communication: De la mesure aux usages (Thèse 3e cycle). Université de Paris
VIII.
Péquignot, B. (2008). Recherches sociologiques sur les images. Collection
Logiques sociales. Série Sociologie des arts. Paris; Budapest; Torino :
L’Harmattan.
Polieri, J. (1981). Jeux de communication: Recherches, éléments théoriques.
Denoël-Gonthier.
Poynor, R. (2002). La loi du plus fort: la société de l’image. (M. Bijleveld, Trad.).
Paris: Pyramyd.
Rancière, J. (2008). Le spectateur émancipé. Paris: la Fabrique éd.
Robins, K. (1996). Into the image: culture and politics in the field of vision.
London: Routledge.
Ruesch, J., & Kees, W. (1956). Nonverbal communication: Notes on the visual
perception of human relations. Berkeley: University of California Press.
Sacriste, V. (2002). Communication publicitaire et consommation d’objet dans
la société moderne. Cahiers internationaux de sociologie. Université Paris 5,
Lab oratoire Communication et Politique (CNRS)
377
Saint-Hilaire, L. (1997). Comment faire des images qui parlent. (Collection
Communication visuelle; v. 4). Montréal: Éd. Transcontinental.
Saouter, C. (2003). Images et sociétés: le progrès, les médias, la guerre.
Paramètres. Montréal: Presses de l’Université de Montréal.
Sarfati, R., & Verdier, C. (1991). Les actions de communication: vecteurs
d’image et de développement pour une ville?: le cas de Glasgow. Ville et
communication. - Clermond-Ferrand: Ed. Ville de Clermont-Ferrand; 90.
Clermont-Ferrand: Ed. Ville de Clermont-Ferrand.
Schwebig, P., & Charvin, F. (1988). Les Communications de l’entreprise: au-
delà de l’image. Édiscience international.
Semprini, A. (2007). Analyser la communication: Tome 2, Regards
sociosémiotiques. L’Harmattan.
Semprini, A. (1996). Analyser la communication: comment analyser les images,
les médias, la publicité. Champs visuels. Paris; Montréal: L’Harmattan.
Serre-Floersheim, D. (1993). Quand les images vous prennent au mot ou
comment décrypter les images. Éditions d’Organisation.
Serres, M. (1995). Les messages à distance. (Les grandes conférences).
Montréal: Ed. Fides; Québec: Musée de la civilisation.
SERVANIN, P.(1996). Pour la création d'une communication autour d'un
produit inédit : le véhicule électrique, Actes du 1 Colloque International
Sémiologie en Entreprise.
Sontag, S. (2003). Devant la douleur des autres. Christian Bourgois Editeur.
Sorbo, M. (1996). Le traitement de l’information par l’image (Mémoire DEA.).
Sorlin, P. (1999). Les sciences humaines et l’image. Paris: Hermes science
publications.
Théron, M. (1993). Rhétorique de l’image: l’exemple de la photographie.
C.R.D.P.
Thibault-Laulan, A.-M. (1971). L’image dans la société contemporaine. Editions
Universitaires.
Thibault-Laulan, A.-M., Terrenoire, J.-P., & Silbermann, A. (1982). Sociologie
de l’image. Séminaires publics. Paris: Centre d’études sociologiques (Lisbonne)
Tisseron, S. (2003). Le bonheur dans l’image. Paris: Les empêcheurs de
penser en rond.
378
Tremblay, I. (1990). Culture organisationnelle, communication et image
pub lique. Québec : Université Laval.
Tufte, E. R. (1997). Visual explanations: images and quantities, evidence and
narrative. Cheshire: Graphics Press.
Vaccaro, A. (1987). Communication et collecte de fonds: guide pratique à
l’usage des associations et fondations. Ivry: Chopin.
Vettraino-Soulard, M.-C. (1975). Contribution à l’étude de l’image fixe:
considérations théoriques et données expérimentales sur une image fixe
(publicitaire): considérations générales (Thèse de 3e cycle). Université Paris
Diderot - Paris 7.
Vettraino-Soulard, M.-C., & Fougeyrollas, P. (1993). Lire une image: analyse de
contenu iconique. Collection Communication. Paris: A. Colin.
Vidal, D. (2002). Les images de l’identité. La Tour d’Aigues: Ed. de l’Aube;
Bondy: Institut de recherche pour le développement.
Wernick, A. (1991). Promotional Culture: Advertising, Ideology and Symb olic
Expression. SAGE Publications.
Wernick, A. (1991). Promotional culture: advertising, ideology, and symb olic
expression. Sage Publications.
Wolton, D. (2004). Communication, Mondialisation: « les mots aboient, la
caravane est dans l’impasse ». Paris: Les Ecrits de l’image.
Abedini, R., & Wolbers, H. (2005). New visual culture of modern Iran.
Amsterdam: BIS.
Adler, K., & Pointon, M. (1993). The Body Imaged: The Human Form and Visual
Culture since the Renaissance. Cambridge University Press.
Aki yama, A. (2010). Miraculous images in Christian and Buddhist culture:
« Death and life » and visual culture. 2. Bulletin of death and life studies; vol. 6.
Tokyo: Global COE Program DALS, Graduate School of Humanities and
Sociology, the University of Tokyo.
Arero, H., & Kingdon, Z. (2005). East african contours: Reviewing Creativity and
379
visual culture. Contributions in critical museology and material culture. London:
Horniman Museum.
Backe, T. (1968). (2006). One-to-one: the visual culture of international tickets.
Barcelona: Actar.
Barnard, M. (1998). Art, design and visual culture: an introduction. New York:
St. Martin’s Press.
Bass, L. R. (2008). The drama of the portrait: theater and visual culture in early
modern Spain. University Park (Pa.): Pennsylvania State University Press.
Baxandall, M. (1972). Painting and experience in fifteenth century Italy: a primer
in the social history of pictorial style. Oxford: Charendon press.
Berger, M. (2010). For all the world to see: visual culture and the struggle for
civil rights. International center of photography (New York). New Haven: Yale
University Press.
Berger, M. A. (2005). Sight unseen: whiteness and American visual culture.
Berkeley: University of California Press.
Bernstein, S. D., & Michie, E. B. (2009). Victorian vulgarity: taste in verbal and
visual culture. Farnham; Burlington: Ashgate.
Bloom, L. E. (1999). With other eyes: looking at race and gender in visual
culture. Minneapolis (Minn.): University of Minnesota Press.
Bohrer, F. N. (2003). Orientalism and visual culture: imagining Mesopotamia in
nineteenth century Europe. Cambridge: Cambridge University Press.
Bonehill, J., & Quilley, G. (2005). Conflicting visions: war and visual culture in
Britain and France, c. 1700-1830. Aldershot; Burlington (Vt.): Ashgate.
Bourget, S. (2006). Sex, death and sacrifice in Moche religion and visual
culture. Austin: University of Te xas press.
Brosch, R., & Pohl, R. (2008). Victorian visual culture. Anglistik &
Englischunterricht. Heidelberg: Winter.
Brown, K. E. (2008). Women’s contributions to visual culture, 1918-1939.
Aldershot; Burlington: Ashgate Pub.
Brown, S. T. (2010). Tokyo Cyberpunk: posthumanism in Japanese visual
culture. New York : Palgrave Macmillan.
Bryson, N., Holly, M. A., & Moxe y, K. P. (1994). Visual culture: images and
interpretations. Middletown (Conn.): Wesleyan University Press.
380
Burfoot, A., & Lord, S. (2006). Killing women: the visual culture of gender and
violence. Cultural studies series. Waterloo, Ont.: Wilfred Laurier University
Press.
Burgin, V. (1996). In/different spaces: place and memory in visual culture.
Berkeley: University of California Press.
Burns, P. M., Palmer, C., & Lester, J.-A. (2010). Tourism and visual culture.
Volume 1 &2, Theories and concepts. Wallingford: CABI.
Carson, F., & Pajaczkowska, C. (2000). Feminist visual culture. Edinburgh:
Edinburgh University Press.
Cartwright, L. (1995). Screening the body: tracing medicine’s visual culture.
Minneapolis (Minn.); London: University of Minnesota Press.
Chamarette, J., & Higgins, J. (2010). Guilt and shame : essays in french
literature, thought and visual culture. Modern French identities. Bern: P. Lang.
Chandler, D. (1996). Boxer: an anthology of writings on boxing and visual
culture. London: Institute of International Visual Arts; Cambridge, Mass.: MIT
Press.
Channa, S. (1951-). (1998). Religious beliefs and rituals: cross cultural studies.
New Delhi : Cosmo Publications.
Charnon-Deutsch, L. (2008). Hold that pose: visual culture in the late-
nineteenth-century Spanish periodical. University Park: Pennsylvania State
University Press.
381
Hants: Ashgate.
Cornell, D. (2002). American accents: Visual culture as history: masterworks
from the Fine Arts Museums of San Francisco. San Francisco: The Fine Arts
Museums of San Francisco.
Cullen, F., & Morrisson, J. (2005). A shared legacy: essays on irish and scottish
art and visual culture. British art and visual culture since 1750. new readings.
Aldershot, Hants, Eng; Burlington, VT: Ashgate.
D’Souza, A., & Mc Donough, T. (2006). The invisible flâneuse?: gender, public
space, and visual culture in nineteenth-century Paris. Critical perspectives in art
history. Manchester; New York, N Y: Manchester University Press.
Dadejík, O., & Stejskal, J. (2010). The aesthetic dimension of visual culture.
Newcastle upon Tyne: Cambridge Scholars.
Dallmann, A., Isensee, R., & Kneis, P. (2007). Picturing America: trauma,
realism, politics, and identity in American visual culture. Frankfurt am Main;
Berlin; Bern : P. Lang.
Davis, W. (2011). A general theory of visual culture. Princeton: Princeton
University Press.
Dikovitskaya, M. (2005). Visual culture: the study of the visual after the cultural
turn. Cambridge : MIT Press.
Doy, G. (1998). Women and visual culture in nineteenth-century France, 1800-
1852. London; New York: Leicester University Press.
Doy, G. (2000). Black visual culture: modernity and postmodernity. London;
New York: I.B. Tauris.
Doy, G. (2002). Drapery: classicism and barbarism in visual culture. London;
New York: I.B. Tauris.
Doy, G. (2005). Picturing the self: changing views of the subject in visual
culture. London; New York: I.B. Tauris.
Duncan of Jordanstone College. (1994). Transcript: a journal of visual culture.
Dundee, Scotland: School of Fine Art, Duncan of Jordanstone College.
Dwyer, R., & Patel, D. (2002). Cinema India: the visual culture of Hindi film.
London: Reaktion Books.
Eck, C. A. van, & Winters, E. (2005). Dealing with the visual: art history,
aesthetics, and visual culture. Histories of vision. Aldershot (GB); Burlington
382
(US): Ashgate.
Edinburgh College of Art. (2000). Two nine two: essays in visual culture.
Edinburgh: Edinburgh College of Art, Faculty of Art & Design.
Efimova, A., & Manovitch, L. (1993). Tekstura: Russian essays on visual
culture. Chicago: University of Chicago Press.
Elkins, J. (2003). Visual studies: a skeptical introduction. New York; London:
Routledge.
Erickson, P., & Hulse, C. (2000). Early modern visual culture: representation,
race, and empire in Renaissance England. New cultural studies series,
Philadelphia: University of Pennsylvania Press.
Evans, J., & Hall, S. (1999). Visual Culture: The Reader. Sage Publications Ltd.
Farago, C. J. (1995). Reframing the Renaissance: visual culture in Europe and
Latin America 1450-1650. New Haven (Conn.) : Yale University Press.
Faulkner, S., & Ramamurthy, A. (2006). Visual culture and decolonisation in
Britain. British art and visual culture since 1750. new readings. Aldershot, GB;
Burlington, VT: Ashgate.
Fenske, M. (2007). Tattoos in American visual culture. New York: Palgrave
Macmillan.
Finkelstein, J. (2007). The art of self invention: image and identity in popular
visual culture. London; New York: I. B. Tauris.
Finney, G. (2006). Visual culture in twentieth-century Germany: text as
spectacle. Bloomington, Ind. : Indiana University Press.
Flanagan, K. (1944-). (2004). Seen and unseen: visual culture, sociology and
theology. Basingstoke; New York: Palgrave Macmillan.
Flood, F. B. (2001). The Great Mosque of Damascus: studies on the makings of
an Umayad visual culture. Islamic history and civilization. Boston; Leiden: Brill.
Fryer Davidov, J. (1998). Women’s camera work: self/body/other in American
visual culture. New americanists. Durham: Duke University Press.
Gattegno, C. (1969). Towards a visual culture: educating through television.
New York: Outerbridge and Dienstfrey.
Gierstberg, F., & Oosterbaan, W. (2002). The image society: essays on visual
culture. Rotterdam: Nederlands Foto Institut: NAi Publishers.
Gifford, J. (2011). Buddhist practice and visual culture: the visual rhetoric of
383
Borobudur. Routledge critical studies in buddhism. London: Routledge.
Grabar, O. (2006). Constructing the study of islamic art. Volume III, Islamic art
and beyond. Collected studies series. Aldershot; Burlington : Ashgate:
Variorum.
Granqvist, R. (1940-). (2002). Sensuality and power in visual culture.. Umeå:
Institutionen för moderna språk, Univ.
Griffiths, A. (2002). Wondrous difference: cinema, anthropology, & turn-of-the-
century visual culture. Film and culture. New York; Chichester : Columbia
University Press.
Groebner, V. (2004). Defaced: the visual culture of violence in the late middle
ages. (P. E. (1958-. . . . Selwyn, Trad.). New-York: Zone Books.
Guerin, F., & Hallas, R. (2007). The Image and the witness: trauma, memory
and visual culture. Nonfictions. New York; London: Wallflower Press.
Hackforth-Jones, J., & Roberts, M. (2005). Edges of empire: orientalism and
visual culture. New interventions in art history. Malden; Oxford: Blackwell
publishing.
Hargrove, J. E., & McWilliam, N. (2005). Nationalism and French visual culture,
1870-1914: Studies in the history of art. Washington: National Gallery of Art;
New Haven; London: Yale University Press.
Heinrich, A., Newey, K., & Richards, J. (2009). Ruskin, the theatre and Victorian
visual culture. New York: Arts & Humanities Research Council.
Hemingway, A., Schneider, N., Buschhaus, M., & Lehmuskallio, A. (2008).
Bildwissenschaft und Visual Culture Studies in der Diskussion. Kunst und
Politik. Band 10/2008. Göttingen: V&R unipress.
Henderson, C. E. (2009). America and the black body: identity politics in print
and visual culture. Madison: Fairleigh Dickinson University Press.
HENDERSON, K. (1999). On line and on paper:: visual representations, visual
culture and computer graphics in design engineering. ("Inside technology).
Cambridge, Mass.: The MIT Press.
Hershfield, J. (2008). Imagining la chica moderna: women, nation, and visual
culture in Mexico, 1917-1936. Durham: Duke University Press.
Hinnov, E. M. (2009). Encountering choran community: literary modernism,
visual culture, and political aesthetics in the interwar years. Selinsgrove :
384
Susquehanna University Press.
Hooper-Greenhill, E. (2000). Museums and the Interpretation of Visual Culture
(1er éd.). Routledge.
Huneault, K. (2002). Difficult Sub jects: Working Women and Visual Culture,
Britain, 1880-1914. Ashgate Pub Ltd.
Hurley, A. (1947-). (2005). John Donne’s poetry and early modern visual
culture. The Apple-Zimmerman series in early modern culture. Selinsgrove, Pa:
Susquehanna University Press.
International Visual Sociology Association. (2002). Visual studies. London:
Taylor & Francis.
Jacobs, K. (2001). The eye’s mind: literary modernism and visual culture.
Ithaca; London: Cornell University Press.
James, P. (2009). Picture this: World War I posters and visual culture. Studies
in war, society, and the military. Lincoln: University of Nebraska Press.
Jenks, C. (1995). Visual culture. London; New York: Routledge.
Jenssen, T. (2009). Behind the eye: reflexi ve methods in culture studies,
ethnographic film, and visual media. Danemark: Intervention Press.
Johnston, P. A. (2006). Seeing high & low: representing social conflict in
American visual culture. Berkeley; Los Angeles; London: University of California
Press.
Jones, A. (2003). The feminism and visual culture reader. In sight: visual
culture. London; New York: Routledge.
Jones, A. B. (2007). Visual culture in Spain and Mexico. Manchester, UK; New
York: Manchester University Press; New York: Distributed in the USA by
Palgrave.
Journal of visual culture. (2002). London: Sage.
Kennedy, L. (2004). Remaking Birmingham: the visual culture of urban
regeneration. Oxon; London; New York: Routledge.
Kiel Bertelsen, L., Gade, R., Sandbye, M., Plesner, J., Cumbers, P., & Barr, A.
(1999). Symbolic imprints: essays on photography and visual culture. Aarhus:
Aarhus university press.
Kikuchi, Y. (2007). Refracted modernity: visual culture and identity in colonial
Taiwan. Honolulu: University of Hawaii Press.
385
King, E. (2006). c/id: visual identity and branding for the arts. London: Laurence
King.
King, L., & Sisson, E. (2011). Ireland, design and visual culture: negotiating
modernity, 1922-1992. Cork : Cork University Press
Kivelson, V., & Neuberger, J. (2008). Picturing Russia: explorations in visual
culture. New Haven; London: Yale University Press.
Koureas, G. (2007). Memory, masculinity and national identity in British visual
culture, 1914-1930: a study of « unconquerable manhood ». Aldershot;
Burlington : Ashgate.
Kromm, J. (2002). The Art of Frenzy: Public Madness in the Visual Culture of
Europe, 1500-1850. Continuum International Publishing Group Ltd.
L’Estrange, E. (2008). Holy motherhood: gender, dynasty and visual culture in
the later Middle Ages. Manchester medieval studies. Manchester; New York:
Manchester university press.
Laing, E. J. (2004). Selling happiness: calendar posters and visual culture in
early twentieth-century Shanghai. Honolulu: University of Hawai’i Press.
Lazzaro, C., & Crum, R. J. (2005). Donatello among the Blackshirts: history and
modernity in the visual culture of Fascist Italy. Ithaca; London: Cornell
University Press.
Lehmann, A. J. (2009). Exposures: visual culture, discourse and performance in
nineteenth-century America. Stauffenburg-Colloquium. Tübingen: Stauffenburg.
Levy, A. M. (2003). Widowhood and visual culture in early modern Europe.
Women and gender in the early modern world. Aldershot; Burlington (Vt.):
Ashgate.
Liang, S. Y. (2010). Mapping modernity in Shanghai: space, gender, and visual
culture in the sojourners’ city, 1853-98. Asia’s transformations. Oxon ; New
York, N Y: Routledge.
Llewellyn, N. (1991). The art of death: visual culture in the English death ritual,
c.1500-c.1800. London: Reaktion books: Victoria and Albert Museum.
Lord, P. (1998). The Visual culture of Wales. [1], Industrial society. Cardiff:
University of Wales Press.
Lord, P. (2000). The Visual culture of Wales 2. , Imaging the nation. Cardiff:
University of Wales Press.
386
Lord, P., & Morgan-Guy, J. (2003). The visual culture of Wales. [3], Medieval
vision. Cardiff: University of Wales Press.
Lübbren, N., & Crouch, D. (2003). Visual culture and tourism. Oxford: Berg.
Ma, S.-mei. (2011). Diaspora literature and visual culture: Asia in flight.
Routledge contemporary Asia series; 27. Abingdon, Oxon; New York:
Routledge.
Mankell, B., Reiff, A. (2010). Contemporary feminist studies and its relation to
art history and visual studies: proceedings from a conference in Gothenburg,
March 28-29, 2007. Göteborg: University of Gothenburg, Acta Universitatis
Gothoburgensis.
Marling, K. A. (1996). As Seen on TV: The Visual Culture of Everyday Life in the
1950s. Harvard University Press.
Mason, R. (2008). International dialogues about visual culture, education and
art. Bristol, UK; Chicago, IL.: Intellect.
McCarthy, A. (2001). Ambient Television: Visual Culture and Pub lic Space.
Duke University Press Books.
McTa vish, L., Bal, M., & Baskins, C. L. (1996). Complicating Categories:
Women, Gender and Sexuality in Seventeenth-Century French Visual Culture.
Ann Arbor (MI): U MI.
Merback, M. B. (2008). Beyond the yellow badge: anti-Judaism and
antisemitism in medieval and early modern visual culture. Brill’s series in Jewish
studies. Leiden; Boston: Brill.
Mirzoeff, N. (1995). Silent Poetry: Deafness, Sign and Visual Culture in Modern
France. Princeton University Press.
Mirzoeff, N. (1998). The visual culture reader. London; New York: Routledge.
Mirzoeff, N. (1999). An introduction to visual culture. London; New York:
Routledge.
Mirzoeff, N. (1999). Diaspora and Visual Culture: Representing Africans and
Jews (1er éd.). Routledge.
Mirzoeff, N. (2005). Watching Babylon: the war in Iraq and global visual culture.
New York; Londres: Routledge.
Montgomery, S. B. (2010). St. Ursula and the Eleven Thousand Virgins of
Cologne: relics, reliquaries and the visual culture of group sanctity in late
387
medieval Europe. Bern: P. Lang.
Moore, E. K., & Simpson, P. A. (2007). The enlightened eye: Goethe and visual
culture. Amsterdamer Beiträge zur neueren Germanistik. Amsterdam; New
York, N.Y.: Rodopi.
Morgan, D. (1999). Protestants & pictures: religion, visual culture and the age of
American mass production. New York: Oxford University Press.
Morgan, D. (2005). The sacred gaze: religious visual culture in theory and
practice. Berkeley; Los Angeles ; London: University of California Press.
Morra, J., & Smith, M. (2006). Visual culture. Critical concepts in media and
cultural studies. London: Routledge.
Naumov, G. (2009). Patterns and corporeality: Neolithic visual culture from the
Republic of Macedonia. BAR. International series. Oxford: Archaeopress.
Nicholson, H. N. (2003). Screening culture: constructing image and identity.
Lanham, Md.: Lexington Books.
Noordegraaf, J. (2004). Strategies of display: museum presentation in
nineteenth- and twentieth-century visual culture. Rotterdam: Museum Boijmans
Van Beuningen: NAi.
O’Mahony, M. (2006). Sport in the USSR: physical culture, visual culture.
Picturing history. London: Reaktion Books.
Osborne, P. (2000). Travelling light: photography, travel, and visual culture. The
critical image. Manchester; New York: Manchester University Press.
Pearse, H. (2006). From drawing to visual culture: a history of art education in
Canada. Montreal: McGill-Queen’s University Press.
Potter, R. (2007). Arctic spectacles: the frozen North in visual culture, 1818-
1875. Montreal: McGill-Queen’s University Press.
Poulter, G. (1952-…. ). (2009). Becoming native in a foreign land: sport, visual
culture and identity in Montreal, 1840-85. Vancouver: UBC Press.
Powel, K. H. (1997). Fables in frames: La Fontaine and visual culture in
nineteenth-century France. Literature and the visual arts. New York (N.Y.) : P.
Lang.
Poynor, R. (2006). Designing pornotopia: travels in visual culture. New York:
Princeton Architectural Press.
Protschky, S. (2011). Images of the tropics: environment and visual culture in
388
colonial Indonesia. Verhandelingen van het Koninklijk Instituut voor Taal-, Land-
en Volkenkunde. Leiden: KITLV Press.
Przyblyski, J. M., & Schwartz, V. R. (2004). The nineteenth-century visual
culture reader. In sight: visual culture. New York; London: Routledge.
Quilley, G., & Kriz, K. D. (2003). An economy of colour: visual culture and the
Atlantic world, 1660-1830. The Barber Institute ’s critical perspectives in art
history series. New York, NY, USA: Distributed exclusively in the USA by
Palgrave.
Ramadan, K. D. (2007). Peripheral Insider: Perspectives on Contemporary
Internationalism in Visual Culture. Museum Tusculanum Press.
Rampley, M. (2005). Exploring visual culture: definitions, concepts, contexts.
Edinburgh: Edinburgh University Press.
Rawlinson, M. (2009). American visual culture. Oxford ; New York : Berg, cop.
Rhodes, K. (2008). Ophelia and Victorian visual culture: representing body
politics in the nineteenth century. Aldershot; Burlington: Ashgate.
Robertson, G., Mash, M., Tickner, L., Bird, J., Curtis, B., Putnam, T., & Stafford,
S. (1996). The Block Reader in Visual Culture. Routledge.
Shakur, T., & D’Souza, K. (2003). Picturing south Asian culture in English:
textual and visual representations. Liverpool: Open House Press.
Shteir, A. B., & Lightman, B. V. (2006). Figuring it out: science, gender, and
visual culture. Hanover, N.H.: Dartmouth College Press: University Press of
New England.
Skeates, R. (2005). Visual culture and archaeology: art and social life in
prehistoric south-east Italy. London: Duckworth.
Smith, J. (2006). Charles Darwin and Victorian visual culture. Cambridge
studies in nineteenth-century literature and culture. Cambridge; New York:
Cambridge University Press.
Smith, M. (2008). Visual culture studies. Los Angeles; London; New Dehli :
SAGE.
Smith, S. M. (1999). American archives: gender, race, and class in visual
culture. Princeton: Princeton University Press.
Smith, S. M. (2004). Photography on the color line: W.E.B. Du Bois, race, and
visual culture. Durham; London: Duke University Press.
389
Spinks, J. (2009). Monstrous births and visual culture in sixteenth-century
Germany. Religious cultures in the early modern world. London: Pickering &
Chatto.
Springgay, S. (2008). Body knowledge and curriculum: pedagogies of touch in
youth and visual culture. New York: Peter Lang.
Starkey, K., & Wenzel, H. (2005). Visual culture and the German Middle Ages.
The New Middle Ages. New York: Palgrave Macmillan.
Thomson, R. (2004). The troubled republic: visual culture and social debate in
France, 1889-1900. New Haven, Conn.; London: Yale University Press.
Visual culture in Britain. (2000). Aldershot: Ashgate Pub lishing.
Walker, J. A., & Chaplin, S. (1997). Visual culture: an introduction. Manchester;
New York: Manchester university press; New York: Distributed exclusively in the
USA b y St. Martin’s Press.
Ward, J. (2001). Weimar surfaces: urban visual culture in 1920s Germany.
Weimar and now. Berkeley; Los Angeles; London: University of California
Press.
Wood, G. D. (2001). The Shock of the Real: Romanticism and Visual Culture,
1760-1860. Saint Martin’s Press Inc.
Zaidi, S. (2009). Ma zaar, Bazaar: design and visual culture in Pakistan. Karachi:
Oxford University Press, Prince Claus Fund Library.
Zelizer, B. (2000). Visual Culture and the Holocaust. London : Athlone
Zika, C. (2003). Exorcising our demons: magic, witchcraft and visual culture in
early modern Europe. Studies in medieval and reformation thought,
Shakur, T., & D’Souza, K. (2003). Picturing south Asian culture in English:
textual and visual representations. Liverpool: Open House Press.
Zika, C. (2007). The appearance of witchcraft: print and visual culture in
sixteenth-century Europe. London; New York: Routledge.
Albera, F., Braun, M., & Gaudreault, A. (2002). Arrêt sur image, fragmentation
du temps: aux sources de la culture visuelle moderne. Lausanne: Payot.
Albertini, F., Pélissier, N., & Miège, B. (2009). Les sciences de l’information et
390
de la communication à la rencontre des « Cultural studies ». Communication et
civilisation. Paris: L’Harmattan.
Barbe, N.-B. (2003). Iconologia. La Pensée de l’image. Mouzeuil-Saint-Martin:
Bès éd., cop.
Beyaert, A., Caliandro, S., Renoue M., & Shaïri H.-R . (2001). Dynamiques
visuelles.Nouveaux actes sémiotiques. Limoges: Presses Universitaires de
Limoges.
Beyaert-Geslin, A., & Novello Paglianti, N. (2005). L’hétérogénéité du visuel. 1,
La diversité sensible. Limoges: Presses universitaires de Limoges.
Boisseau, L. (2008). Initiation au langage des arts visuels. Québec: les Presses
de l’Université Laval.
Bonneville, F. (1988). Itinéraire d’un art décoratif populaire Alsace-Europe -
Penssylvanie U.S.A: dé veloppement de la culture visuelle des familles
alsaciennes protestantes et anabaptistes aux U.S.A au XIXe siècle et début du
XXe siècle. Strasbourg: Bonneville.
Boutella, S. (2000). Regard algérien: histoire d’une culture visuelle: approche
médiologique et sémiologique de la photo de presse (Thèse de doctorat).
Buck-Morss, S., Boidy, M., & Roth, S. (2010). Voir le capital: théorie critique et
culture visuelle. Penser/croiser. Paris: les Prairies ordinaires.
Castro, T. (2011). La pensée cartographique des images: cinéma et culture
visuelle. Aléas cinéma. Lyon: Aléas.
Cervulle, M. (2009). Le gaming postcolonial: géopolitique du jeu vidéo. Paris:
Poli éditions.
Charbonneau, C. (1998). Définitions de la culture visuelle. 3, Art et philosophie:
actes du colloque tenu au Musée d’art contemporain de Montréal les 16, 17 et
18 octobre 1997. Montréal: Musée d’art contemporain de Montréal.
Charbonneau, C. (2000). Définitions de la culture visuelle. IV, Mémoire et
archives: actes du colloque tenu au Musée d’art contemporain de Montréal les
23, 24 et 25 mars 2000. Montréal: Musée d’art contemporain de Montréal.
Charbonneau, C. (2002). Définitions de la culture visuelle. V, Mondialisation et
postcolonialisme: actes du colloque tenu au Musée d’art contemporain de
Montréal les5 et 6 octobre 2001. Montréal: Musée d’art contemporain de
Montréal.
391
Chassey, É. de. (2011). Europunk: la culture visuelle punk en Europe (1976-
1980): , Académie de France à Rome, Villa Médicis. Roma: Drago.
Darras, B. (2006). Images et sémiotique: sémiotique pragmatique et cognitive.
Collection Esthétique. Série Images analyses. Paris: Publications de la
Sorbonne.
Darras, B. (2007). Études culturelles & Cultural studies. Paris: L’Harmattan.
Darras, B. (2008). Images et études culturelles. Collection Esthétique. Série
Images analyses. Paris: Publications de la Sorbonne.
Garrigues, E. (2000). L’écriture photographique: essai de sociologie visuelle.
Champs visuels (Paris). Paris; Montréal : L’Harmattan.
Gattegno, C. (1970). Vers une culture visuelle: la télévision au service de
l’éducation. Neuchâtel; Paris: Delachaux et Niestlé.
Goux, J.-J. (2007). Accrochages: conflits du visuel. Essai. Paris: Des femmes:
A. Fouque.
Hamburger, J. F. (2000). Peindre au couvent: la culture visuelle d’un couvent
médiéval. (C. Bédard & D. Arasse, Trad.)Imago mundi. Paris: G. Monfort.
Hénault, A., & Be yaert-Geslin, A. (2004). Ateliers de sémiotique visuelle.
Formes sémiotiques Paris: Presses universitaires de France.
Jeudy, H.-P. (2006). La culture en trompe l’oeil. Collection Essais. Bruxelles: La
Lettre volée.
Malin, F. (1997). Propositions pour une modélisation en Sémiotique Visuelle. A
travers quelques exemples d’images fixes (Thèse de doctorat).
Mortier, R. (1999). Visualisation. Concepts et symboles du dix-huitième siècle
européen. Berlin: Berlin Verlag Arno Spitz.
Remechido, C., Hervy, E., Lamy, É., & Chanaud, M. (2009). Etapes: 15 ans de
culture visuelle. Paris: Pyramyd.
Saint-Martin, F. (2007). Le sens du langage visuel: essai de sémantique
visuelle psychanalytique. Québec: Presses de l’Université du Québec.
Santos Oliveira, D., & Dubois, P. (2006). Présence d’image et culture visuelle
dans trois essais filmiques de Julio Bressane (Mémoire de Master 2: Etudes
cinématographiques.). Université Paris 3.
Schmitt, J.-C. (2002). Le corps des images: essais sur la culture visuelle au
Mo yen Âge. Le Temps des images. Paris: Gallimard.
392
Thenard-Duvivier, F. (2007). Au seuil des « cathédrales »: Culture visuelle et
enjeux de pouvoir de Rouen à Avignon (XIII-XIVe siècles) (Thèse doctorat).
Université Pierre Mendès France (Grenoble).
Thomson, R. (2008). La république troublée: culture visuelle et débat social en
France, 1889-1900. (F. Jaouën, Trad.). Dijon: Presses du réel.
Véray, L., & Sorlin, P. (1995). Les actualités cinématographiques françaises de
1914 à 1918: pour une culture (visuelle) de guerre. Lille: Atelier national de
Reproduction des Thèses.
Secteur « habitude »
393
Bouaziz, V. (2006). Les représentations et attitudes des parents d’enfants ayant
une habitude de succion (Mémoire d’orthophonie.). Université Montpellier 1.
Brahami, F. (2008). Les affections sociales. Annales littéraires de l’Université de
Besançon. Besançon: Presses universitaires de Franche-Comté.
Briault, T. (2004). Les philosophies du sens commun: pragmatique et
déconstruction. Paris : Editions L’Harmattan.
Briault, T. (2004). Les philosophies du sens commun: pragmatique et
déconstruction. La Philosophie en commun (Paris). Paris; Budapest; Torino:
l’Harmattan.
Carnot, L. (1971). Le pouvoir de l’habitude. Arras: Académie des Sciences,
Lettres et Arts.
Caruana, F. (2009). Peirce et une introduction à la sémiotique de l’art.
L’Ouverture philosophique. Paris; Torino; Budapest: l’Harmattan.
Cestac, J. (2009). Habitude et principe de comptabilité dans le modèle du
comportement planifié: décisions pro-environnementales et automobile (Thèse
de doctorat). Université Paris Ouest Nanterre La Défense (Nanterre).
Chauviré, C. (1975). Peirce, le langage et l’action : sur la théorie peircéenne de
l’assertion , Les études philosophiques, vol. 1, p. 3-17.
394
communication, N° 29. Louvain-La- Neuve. Belgique. P125-145.
Darras, B. (2009). Habit et habit change semiotic modelization of change. Image
and imagination. Proceeding of the international forum for technology,
imagination and future.Yonsei Univercity Presse. P. 139-152 ( avec la
collaboration de Sarah Belkhamsa
Deledalle, G. (1983). La philosophie américaine. (Essais contemporains).
Lausanne: l’Age d’Homme.
Deledalle, G. (1990). Lire Peirce aujourd’hui. Le Point philosophique. Bruxelles:
De Boeck; Paris: diff. Éd. universitaires.
Deledalle, G., &. (1989). Semiotics and pragmatics: proceedings of the
Perpignan symposium. Foundations of semiotics. Colloque international de
sémiotique (1983; Perpignan). Amsterdam; Philadelphia: J. Benjamins.
Dutrochet, H. (2011). Nouvelle théorie de l’habitude et des sympathies.
(Scientifica). Paris: Bibliothèque des sciences et de l’industrie - Cité des sciences
et de l’industrie.
Everaert-Desmedt, N. (1990). Le processus interprétatif: introduction à la
sémiotique de Ch. S. Peirce. Editions Mardaga.
FAYE, A. (1983). Les infractions d’hab itude (Thèse de 3e cycle).
Flajoliet, A. (2004). L’habitude entre psychologie et phénoménologie. Alter. n°12,
Dijon : France
Goyard-Fabre, S. (1967). L’Habitude humaine. Éditions de l’École.
Hajji-Lahrimi, L. el-, & Fontanille, J. (1999). Sémiotique de la perception dans « À
la recherche du temps perdu » de Marcel Proust. Sémantiques. Paris; Montréal
(Québec): l’Harmattan.
Jacob, A. (1989). L’univers philosophique. Presses Universitaires de France.
James, W. (2010). Habitude et mémoire. (S. Nicolas & G. Plancher,
Trad.)Encyclopédie psychologique. Paris; Budapest; Kinshasa: L’Harmattan.
Jappy, T., & Réthoré-Daillier, J. (2002). Sémiotique peircienne: état des lieux:
actes du colloque international Canet-plage, 27-30. Collection Études.
Perpignan: Presses universitaires de Perpignan.
Kaufmann, J.-C. (2001). Ego: pour une sociologie de l’individu. Collection Essais
& recherches. Paris: Nathan.
Lacroix, P. F.. (1963). Ob servations sur les formes verb ales d’habitude" dans les
395
parlers peuls de l’adamawa. Colloque international de linguistique négro-
africaine, Dakar.
Le Lannou, J.-M. (1999). Etudes sur F. Ravaisson: « De l’habitude »: Collection
Philosophie, épistémologie. Paris: Ed. Kimé.
Fillon, C. (1986). Le maquillage : un rite, une habitude ou un fait sociale ?
Lefèvre, F. (1974). La première habitude. L’ Accès / collection dirigée par Jean-
Jacques Pauvert. Paris: J.-J. Pauvert.
Lessing, D. (1992). L’habitude d’aimer: nouvelles. (M. Véron, Trad.)Le Livre de
poche. Paris: Albin Michel.
Maine de Biran, & Romeyer-Dherbey, G. (1987). Mémoires sur l’influence de
l’habitude. Bibliothèque des textes philosophiques. Paris: J. Vrin.
Marin, C. (2003). L’« activité ob scure » dans la philosophie de Félix Ravaisson
(Thèse de doctorat). (2003). Université Paris-Sorbonne.
Marquet, J.-F. (1993). Ravaisson, l’intelligence de l’habitude. Paris: Presses
universitaires de France.
Miéville, D. (1994). Charles Sanders Peirce: apports récents et perspectives en
épistémologie, sémiologie, logique: actes du colloque, Neuchâtel 16-17 avril
1993. Travaux du Centre de recherches sémiologiques. Neuchâtel: CdRS:
Université de Neuchâtel.
Morand, B. (2004). Logique de la conception: figures de la sémiotique générale
d’après Charles S. Peirce. L’Ouverture philosophique. Paris; Budapest; Torino:
L’Harmattan.
Ndong, P. (2006). Émotions, habitudes et plans d’actions (Thèse de doctorat) :
Université de Provence.
Nicole Everaert-Desmedt, N. (2011), La sémiotique de Peirce,in Louis Hébert,
L. (dir.). Signo, http://www.signosemio.com
O’Connor, F., & Fitzgerald, S. (1984). L’Habitude d’être. (G. Rolin, Trad.)Du
monde entier. Paris: Gallimard.
Ostrowetsky, S. (2001). Lugares, d’un continent à l’autre: perception et
production des espaces publics. Géographies en liberté (La Garenne-Colombes).
Paris; Montréal (Québec); Budapest : l’Harmattan.
Page, M., & Faucompré, Q. (2010). La mauvaise habitude d’être soi. Paris: Éd.
de l’Olivier.
396
PARK HWANG HWANG, S.-Y. (1996). L’hab itude dans le spiritualisme francais
(maine de b iran, ravaisson, bergson) (Thèse de doctorat).
Paulhan, J., & Baillaud, B. (2006). Oeuvres complètes. I, Récits. Paris: Gallimard.
Paulhan, J., & Laurencin, M. (1943). Aytré qui perd l’habitude. L’Amour des
livres; 4. Bruxelles: Éd. de la Nouvelle revue.
Peirce, C. S., Houser,N., & Kloesel C. J. W. (1998). The Essential Peirce:
selected philosophical writings. Volume 2. Bloomington; Indianapolis: Indiana
University Press.
Peirce, C.-S.(1931-1935). Collected papers. Cambrige: Harvard University Press.
Ravaisson, F. (1999). De l’habitude: métaphysique et morale. Paris: Presses
Universitaires de France.
Saumont, A. (1999). Noir, comme d’habitude: Paris: Julliard.
Sciacca, M. F. (1964). Les grands courants de la pensée mondiale
contemporaine. Premier volume, Les tendances principales. Paris : Fishbacher &
Marzorati
Sergeant, P. (1997). De l’irresponsabilité: traité de théorie politique. Paris: EC éd.
Sergeant, P. (2001). Idées clandestines. Ostrowetsky, S. (2001). Lugares, d’un
continent à l’autre: perception et production des espaces publics. Géographies
en liberté. Paris; Montréal (Québec); Budapest : l’Harmattan.
Shirani, T. (2007). Deleuze et une philosophie de l’immanence. Paris :
L’Harmattan.
Thomas de Saint-Laurent, R. de. (1967). L’Habitude: Son importance, sa nature,
ses sources. Encyclopédie de sciences humaines et de psychologie pratique.
Avignon: E. Aubanel.
Vinciguerra, L. (2005). Spinoza et le signe: La Genèse de l’imagination. Librairie
Philosophique Vrin.
Yollin, A. (2004). L’habitude: une manière d’habiter son corps et d’être au monde
(Mémoire: Psychomotricité.). Bordeaux 2.
Zhang, X. (1994). La mort est une habitude. (M. An & M. Loi, Trad.). Paris:
Belfond.
397
Secteur « représentation »
398
Lausanne, Suisse : Delachaux & Niestlé.
Bruguière P-G.(1987). Art et représentation : neuf études. Paris : Ed. de la
Maison des Sciences de l'Homme.
Cuevas Ocampo, F. (1989 TARIKH). La dialectique entre
l'identité individuelle et la culture organisationnelle : la méthode des
contradictions. Gronoble: ANRT.
Touraine, A., (1988). Modernité et identité : un colloque : Culture, économie
et développement. Paris: Publisher, UNESCO.
Touati, D (dir)(1989). Cultures et personnalité. Marseille : Ed. Psychologie
et avenir.
Yahyaoui, A. (dir) (1989). Identité, culture et situation de crise.Gronoble:
Pensée sauvage
Jodelet, D. (1989). Les représentations sociales. Paris, France : Presses
Universitaires de France.
Colloque identité culture et développement (Saint-Denis, L. R. (1989).
(1989). Identité, culture et développement: actes du.
Lacharité,N., Meunier, J-G.(1991).Sémantisme et représentation. Québec :
Presses de l'Université du Québec
Goffman, E. (1991). Les cadres de l'expérience. traduction d'Isaac Joseph
avec Michel Dartevelle et Pascale Joseph
Lavallée, M., Ouellet, F., Larose, F., & Association pour la recherche
interculturelle. (1991). Identité, culture et changement social. Espaces
interculturels (Paris).
Colloque identité culture et développement (Saint-Denis, L. R. (1989).
(1989). Identité, culture et développement: actes du.
Abric, J.-C. (1994). Pratique sociales et représentations. Paris: Presses
Universitaires de France
Lambert, F. (1994). L’Identité visuelle: véhicule de l’image de masque ou
simple outil de marketing? Paris: Memoir de DESS, Université Paris 1.
Guimelli, C. (1994). Structures et transformations des représentations
sociales. Lausanne, Suisse : Delachaux & Niestlé.
Roche, J. (1994). Représentation intermédiaire objet: spécification,
modélisation et réalisation d’un atelier d’aide a la représentation de
399
connaissances issues de documents scientifiques et techniques (Mémoire
de maitrise.): Université Grenoble 1.
Pasquier, D. (1995). Médias, identité, culture des sentiments. Paris: CNRS.
Floch, J.-M. (1995). Identités visuelles. Formes sémiotiques, Paris: PUF.
Bayart, J.-F. (1996). L’illusion identitaire. L’Espace du politique, Paris:
Fayard.
De Tienne, A. (1996). L’analytique de la représentation chez Peirce: la
genèse de la théorie des catégories. Publications des facultés universitaires
Saint-Louis. Collection générale, Bruxelles: Facultés universitaires Saint-
Louis.
Grosser, A. (1996). Les identités difficiles. La Bibliothèque du citoyen, Paris:
Presses de la Fondation nationale des sciences politiques
Pochet, B., (1997). Identité et représentation des éducateurs de jeunes
enfants (Thèse de doctorat sous la direction de Pariat, M.). Université
Paris-Est Créteil Val de Marne.
Costalat-Founeau, A.-M. (1997). Identité sociale et dynamique
représentationnelle. Collection Didact. Psychologie sociale, Rennes:
Presses universitaires de Rennes.
Frontisi-Ducroux, F., & Vernant, J.-P. (1997). Dans l’oeil du miroir. Paris:
Éd. O. Jacob.
Tapia, C. (1997). Dynamiques et transitions en Europe: approche
pluridisciplinaire. Euroclio. Études et documents, Berne: P. Lang.
Ihagé, W., Coordination pour l’Océanie des recherches sur les arts, les
idées et les littératures (10; N.; 1997), & Coordination pour l’Océanie des
recherches sur les arts, les idées et les littératures. (1998). Education,
culture et identité: actes. Papeete: Université française du Pacifique.
Ferret, S. (1998). L'identité. Paris, France : Flammarion
Baugnet, L. (1998). L’identité sociale. Paris: Dunod.
Vanbremeersch, M.-C. (1998). De l’autre côté du social: cultures,
représentations, identités. Les Cahiers du CEFRESS, Paris; Montréal:
l’Harmattan.
Laplantine, F. (1999). Je, nous et les autres. Manifestes (Paris. 1999),
Paris: le Pommier.
400
Ziamou, T. (1999). Le symbolisme social du genre: les représentations des
sexes dans les messages publicitaires. Lille: Atelier national de
Reproduction des Thèses.
Mineur, D. (1999). Identité et représentation: les structures conceptuelles du
gouvernement représentatif (Mémoire de DEA). Paris, Institut d’études
politiques.
Sécteur « représentation »
401
du sens. Logiques sociales, Paris; Montréal; Budapest: L’Harmattan.
Sabatier, C., Palacio, J., & Namane, H. (2001). Savoirs et enjeux de
l’interculturel: nouvelles approches, nouvelles perspectives. Espaces
interculturels (Paris), Paris; Budapest; Torino: l’Harmattan.
Benoist, J. (2001). Représentations sans objet aux origines de la
phénoménologie et de la philosophie analytique. Presses Universitaires de
France (PUF).
Lorenzi-Cioldi, F. (2002). Les représentations des groupes dominants et
dominés: collections et agrégats. Vies sociales.
Havelange, V., Lenay, C. et Stewart, J. (2002). Les représentations.
Mémoire externe et objets techniques. Intellectica, 35, pp.115-129.
Rasse, P., Midol, N. et Triki, F. (2002). Unité-Diversité. Les identités
culturelles dans le jeu de la mondialisation. Paris, France : L'Harmattan.
Corps culture identité. (2002). Montréal: Ed. de l’Hôpital Sainte-Justine.
Thomas, V., Tsala Effa, D., & Université de Limoges. (2002). Pierre
Clarence: analyse sémiotique d’une nouvelle identité visuelle (Mémoire
DESS sémiologie et stratégies.). Limoges.
Association de la Lysimaque (Paris). (2003). La représentation et l’objet:
actes du colloque... Bruxelles: la Part de l’oeil.
Archondoulis-Jaccard, N., Berthier, N., Beurier, J., Delporte, C., & Duprat,
A. (2003). L’événement: images, représentation, mémoire. Paris: Créaphis.
Akrich, M., Chabaud-Rychter, D., & Gardey, D. (2005). Politiques de la
représentation et de l’identité: recherches en gender, cultural, queer studies.
Paris: l’Harmattan.
Lipiansky, E. M. (2005). Psychologie de l'identité. Paris, France : Dunod.
Parfaite, M.-A. (2005). Identité et représentation sociale de la mère
célibataire: quand la faute se transforme en risque (Mémoire de Maîtrise ).
Université Paris 12.
Dulac, É., Robic-Diaz, D., Soulez, G., & Groupe de réflexion sur les
représentations de l’autre, de l’ailleurs et du lointain (Paris). (2005). L’autre
en images: idées reçues et stéréotypes. Champs visuels (Paris), Paris:
L’Harmattan.
Belkhamsa, S. (2006). Approche culturaliste de l’identité culturelle. Etude
402
socio sémiotique du nouvel objet artisanal tunisien (mémoire de master non
publié). Université de Carthage 7 novembre, Tunisie.
Bougnoux, D. (2006). La crise de la représentation. Paris: la Découverte.
Guillon, H. (2006). Constructions identitaires et représentations des
minorités: actes du colloque, EPHE, 25 mai 2005. Cahiers Alberto
Benveniste, Paris: Centre Alberto Benveniste.
Phan, T. L. H. (2007). Représentation de la famille dans la publicité: de
l’utilisation des valeurs familiales occidentales ou vietnamiennes dans la
publicité vietnamienne (Thèse de doctorat). Université Paris-Est Créteil Val
de Marne.
Georges, F. (2007). Sémiotique de la représentation de soi dans les
dispositifs interactifs: l’hexis numérique (Thèse de doctorat). Université
Panthéon-Sorbonne (Paris).
Kohler, F., & Centre interuniversitaire de recherche sur l’éducation dans le
monde ibérique et ibéro-américain. (2007). Stéréotypes culturels et
constructions identitaires. Série Études hispaniques, Tours: Presses
universitaires François-Rabelais.
Sanson, P., Groupe EIDOS (Tours), & Association InformUrba. (2007). Le
paysage urbain: représentations, significations, communication. Groupe
EIDOS, Paris: L’Harmattan.
Longavesne, N. (2008). Mascarades: L’identité noble en représentation à la
cour de Philippe II d’Espagne: Au travers de l’étude de deux textes du XVIe
siècle: « Le banquet des Gueux » de Pontus Payen (1566) et « Le
Passetemps » de Jehan Lhermite (1593) (Mémoire de deuxième année de
Master, Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance.). Université
François Rabelais.
Manale, M., & Villanova, R. de. (2008). Quêtes identitaires: ré-ancrage
territorial. Paris: L’Harmattan.
Réunion (Région). (2002). Maison des civilisations et de l’unité
réunionnaise: diversité culturelle et identité réunionnaise: manifestation de
préfiguration, colloque des 18 et 19 décembre 2001 à l’Hôtel de La Région.
Saint-Denis: Région Réunion.
403
pluridisciplinaire de la représentation culturelle: identité et altérité.
Interculturalité (Villeneuve d’Ascq), Villeneuve d’Ascq: Presses
universitaires du Septentrion.
Castan, V. (2009). Danse / identité / genre : la construction et la
représentation des modèles féminins à travers l’analyse du geste dansé
dans le paysage chorégraphique français des années 80/90. (Mémoire de
master recherche 2e année.). Université Paris 8.
Quelle culture dans un monde en mutation?Qu’est-ce que l’identité
nationale de la France? (2009).Les Idées contemporaines (Toulouse),
Toulouse: GREP Midi-Pyrénées.
Bégaudeau, F., & Sorman, J. (2010). Parce que ça nous plaît: l’invention de
la jeunesse. Essais et Documents. Paris: Larousse.
Diarra, N. F. (2010). Le regard du français sur l’autre: le cas des immigrés
d’Afrique noire. Mémoire de Master 2: Université de Franche-Comté
Schaffhauser, P. (2010). L’identité et ses méandres: critique et réhabilitation
des études identitaires autour du Mexique. Recherches & documents
Amérique latine, Paris: L’Harmattan.
Zrihen, P. (2010). Identité et culture: l’impossible concaténation (Thèse de
doctorat). Université de Corse.
Morisset, L.-K., & Breton, M.-È. (2011). La ville: phénomène de
représentation. Québec : Presses de l'Université du Québec
Abbé Pierre, Kouchner, B., & Burnier, M.-A. (1942-. (1994). Dieu et les
hommes. Paris: Pocket, c1993.
Abboud, N. (2009). La croix des années rouges: Beyrouth, 1985-1993 (Vol.
1-1). [Paris]: Tamyras.
Albarello, S., & Raffarin, J.-P. (2011). L’aide humanitaire d’Etat: (Vol. 1-1).
Paris: Société des écrivains.
Alessandri, S. d’. (2003). Aide humanitaire - émigration: deux faces d’une
même réalité (Vol. 1-1). Fribourg (Suisse): s.l.
404
Andlau, G. d’. (1998). L’action humanitaire. Que sais-je?, Paris: Presses
universitaires de France.
arakat, A., & Dockes-Lallement, N. (2004). L’évolution de l’assistance dans
l’Histoire, de la charité à l’humanitaire: de l’antiquité à nos jours. [S.l.]: [s.n.].
Association de recherche sur les philanthropies et les politiques sociales.
(1994). Philanthropies et politiques sociales en Europe: XVIIIe-XXe siècles:
Historiques (Paris. 1993), Paris: Anthropos: diff. Economica.
Atlani-Duault, L. (2009). Au bonheur des autres: anthropologie de l’aide
humanitaire (Vol. 1-1). Paris: A. Colin.
Atlani-Duault, L. (2011). Ethnographies de l’aide (Vol. 1-1). Paris: PUF.
Atlani-Duault, L., & Vidal, L. (2009). Anthropologie de l’aide humanitaire et du
développement: des pratiques aux savoirs, des savoirs aux pratiques. Paris :
Sociétales
Aubrée, C. (1995). Les métiers de l’humanitaire et de la solidarité. Les
Guides de L’Étudiant, Paris: "L’Étudiant.
Barbotin, F., & Buchet de Neuilly, Y. (2011). La coordination de l’action
collective humanitaire en Somalie (Vol. 1-1). [S.l.]: [S.n.].
Baubet, T., & Bradol, J.-H. (2003). Soigner malgré tout. Tome 1, Trauma,
cultures et soins. [Grenoble]: La pensée sauvage.
Begin, J. (2008). Insécurités: une interprétation environnementale de la
violence au Ouaddaï (Tchad oriental) (Thèse de doctorat). [s.n.], [S.l.].
Behague, H., & Spire, A. (2008). Étude des relations entre les associations
calaisiennes de défense des migrants et les pouvoirs pub lics (Vol. 1-1). [S.l.]:
[s.n.].
Benatia, F. (1997). Les actions humanitaires pendant la lutte de libération
(Vol. 1-1). Alger: Editions Dahlab.
Benez, K. (2000). Sens de l’engagement humanitaire chez des médecins
volontaires dans une ONG médicale (Thèse d’exercice). [s.n.], [S.l.].
Berger, J.-F., & Zoran, S. (2010). Eclats de mémoire(s): souvenirs
d’employés du CICR en ex-Yougoslavie (1991-2001) (Vol. 1-1). Veve y: Ed.
de l’Aire.
Bierens de Haan, B. (2005). Sauveteurs de l’impossible: un engagement à
haut risque. Paris: Belin.
405
Bohle, V. (2007). Ma vie de démineuse (Vol. 1-1). Embourg: Marco Pietteur.
Bonard, P. (1998). Les modes d’action des acteurs humanitaires: critères
d’une complémentarité opérationnelle. (Comité international de la Croix-
Rouge, Éd.). Genève: Comité international de la Croix-Rouge.
Bougon, J.-B. (2007). Les actions des ONG françaises dans les pays ex-
communistes d’Europe du Sud-Est de 1989 à 2000 (Thèse doctorat). [s.n.],
[S.l.].
Boustani, K., Dormoy, D., & Réseau Vitoria. (2002). Perspectives
humanitaires: entre conflits, droit(s) et action. Collection de droit international,
Bruxelles: Bruylant: Ed. de l’université de Bruxelles.
Boutry, M., & Ferrari, O. (2009). Des catastrophes naturelles au désastre
humain: conséquences et enjeux de l’aide humanitaire après le tsunami et le
cyclone Nargis en Thaïlande et Birmanie. (Institut de recherche sur l’Asie du
Sud-Est contemporaine, Éd.)Carnets de l’Irasec / Occasional Paper; n°10 -
2009 (Vol. 1-1). Bangkok: IRASEC.
Brauman, R. (1995). L’action humanitaire: un exposé pour comprendre, un
essai pour réfléchir. Dominos (Paris), Paris: Flammarion.
Brauman, R. (2006). Aider, sauver, pourquoi, comment?: petite conférence
sur l’humanitaire. Les Petites conférences, Paris: Bayard.
Brauman, R., & Todorov, T. (2009). Humanitaire, diplomatie et droits de
l’homme. Recto verso, Paris: Éd. du Cygne.
Butaud, E. (2002). La politique humanitaire de l’Union européenne. L’Europe
en bref (Genève), Genève: Centre européen de la culture; Arles: Actes sud.
Cabanes, F. (2010). Pratique de l’anesthésie réanimation en situation
précaire: analyse d’une mission humanitaire avec Médecins Sans Frontières
à Haïti lors du séisme du 12 Janvier 2010 (Thèse d’exercice). [s.n.], [S.l.].
Cahill, K. M. (2010). Témoigner: une vie au service de l’action humanitaire.
(Y. Mboumba, Trans.) (Vol. 1-1). Paris: Nil.
Cahill, K. M. (Éd.). (2006). Au fondement de l’action humanitaire. (D. Roche,
Trans.) (Vol. 1-1). Paris: Nil éd.
Cahill, K. M. (Éd.). (2006). Le secours humanitaire. (A. Muchnik, Trans.) (Vol.
1-1). Paris: Nil éditions.
Cahill, K. M., & Kouchner, B. (2005). Traditions, valeurs et action
406
humanitaire. (Y. Mboumba, Trans.) (Vol. 1-1). Paris: Nil éditions.
Caillebotte, A. (2004). Les tensions provoquées par la communication de
collecte au sein des associations humanitaires. Grenoble: IEP.
Cain, K., Postlewait, H., & Thomson, A. (2005). Il faut sauver la planète!: trois
idéalistes dans l’enfer humanitaire. (C. Marotte, Trans.) (Vol. 1-1). Paris: Éd.
Payot et Ri vages.
Cairo, A. (2007). Chroniques de Kaboul. (M. Raiola, Trans.) (Vol. 1-1). Paris:
Presses universitaires de France.
Calza, G. (2007). Voyageur, certes! Solidaire, vraiment?: boîtes à outils de
50 fiches utiles, avant, pendant, et après un voyage, un chantier, une mission
ou un long séjour: pour le préparer ou le décrire, réussir le(s) retour(s)... (Le
Groupe de Réalisations et d’Animations pour le développement, Réseau
d’information Tiers-monde des centres de documentation pour le
développement, & Service civil international. Branche française, Éd.) (Vol. 1-
1). Bonneville: GRAD.
Chalandon, M. (2005). Action humanitaire et préceptes catholiques: étude
sur les systèmes de croyance des acteurs de l’humanitaire (Vol. 1-1).
Grenoble: IEP.
Chapuisat, J., & Office national d’information sur les enseignements et les
professions. (2002). Les métiers de l’humanitaire. Parcours (Lognes), Marne-
la-Vallée: ONISEP: diff. Belin.
Charbon, C. (2008). Souvenir d’un tsunami humanitaire (Vol. 1-1). Paris:
l’Harmattan.
Chircu, K. (2003). L’autonomie des ONG humanitaires internationales
présentes en Palestine par rapport aux autorités israéliennes depuis le début
de l’Intifada Al Aqsa (Mémoire de DEA). [ s. n. ], [ S. l. ].
Clémens, R. (1937). Le Projet de Monaco: le droit et la guerre: villes
sanitaires et villes de sécurité, assistance sanitaire internationale.
(Publications du Groupe belge des auditeurs et anciens auditeurs de
l’Académie de droit international de La Haye). Paris: Librairie du Recueil
Sirey
Cock, E. (2005). Le dispositif humanitaire: géopolitique de la générosité.
Paris; Budapest; Torino: l’Harmattan.
407
Collinet Makosso, A., Mongo, M., & Conférence de la mission de paix des
premières dames d’Afrique. (2008). La diplomatie civile et humanitaire: la
dynamique Genre et Paix en Afrique: actes du colloque des experts à la
VIème conférence de la Mission de paix des premières dames d’Afrique,
Brazzaville, fé vrier 2008. Collection Comptes rendus (Harmattan), Paris:
l’Harmattan; Pointe Noire: Géo-Ecostrapol.
Comité national d’action sociale, & Conseil international de l’action sociale.
Conférence internationale. (2008). Le Conseil international de l’action sociale
(ICSW): quatre-vingts ans d’histoire, 1928-2008 (Vol. 1-1). Rennes: Presses
de l’École des hautes études en santé publique.
Corbet, A., & Agier, M. (2008). Nés dans les camps: changements
identitaires de la nouvelle génération de réfugiés sahraouis et transformation
des camps (Vol. 1-1). [S.l.]: [s.n.].
Corna, F. (2010). L’apport de la psychologie sociale à l’aide internationale au
développement (Thèse de doctorat). [s.n.], [S.l.].
Costenoble, A. (2010). Expérience vécue lors d’une mission médicale
humanitaire organisée à Madagascar en mai 2010 (Thèse d’exercice). [s.n.],
[S.l.].
Courau, H. (2007). Ethnologie de la forme-camp de Sangatte: de l’exception
à la régulation (Vol. 1-1). Paris: Éd. des archives contemporaines.
Crombé, X. (2007). L’Action humanitaire en situation d’occupation (Vol. 1-1).
Paris: Médecins Sans Frontières.
Dauvin, P., & Siméant, J. (2002). Le travail humanitaire: les acteurs des
ONG, du siège au terrain (Vol. 1-1). Paris: Presses de Sciences Po.
Debré, B. (1997). L’illusion humanitaire. Tribune libre (Paris. 1957), Paris:
Plon.
Decaux, E., Yotopoulos-Marangopoulos, A., Fondation Marangopoulos pour
les droits de l’homme, & Centre de recherche sur les droits de l’homme et le
droit humanitaire. (2009). La pauvreté, un défi pour les droits de l’homme. (D.
Sinou, Éd.)Publications de la Fondation Marangopoulos pour les droits de
l’homme, Paris: A. Pedone.
Deprost, M. (2003). Equilibre: une faillite humanitaire (Vol. 1-1). Villeurbanne:
Ed. Golias.
408
Dezalay, S. (2005). Des mises en récit de la crise ivoirienne: ce que « gérer »
un conflit veut dire: étude du cas d’Amnesty International (Vol. 1-1). [S.l.]:
[s.n.].
Dupuy, R.-J. (1996). Aide humanitaire internationale: un consensus
conflictuel? (M.-J. Domestici-Met, Éd.)Coopération et développement (Paris.
1979), Paris: Economica.
Escaravage, C., Rung, G., & Abbé Pierre. (2007). La force de l’engagement:
en(-)quête de héros (Vol. 1-1). Paris: Presses de la Renaissance.
Fassin, D. (2010). La raison humanitaire: une histoire morale du temps
présent. Hautes études, Paris: Gallimard: Seuil.
Fassin, D., Rechtman, R., Centre de recherche sur les enjeux contemporains
en santé publique, & Centre de recherche Psychotropes, santé mentale.
(2002). Traumatisme, victimologie et psychiatrie humanitaire: nouvelles
figures et nouvelles pratiques en santé mentale: rapport final (Vol. 1-1). Paris:
EHESS.
Faut-il normaliser l’aide humanitaire? (2000). (Vol. 1-1). Paris: Médecins du
monde: Institut de l’humanitaire.
Fauveau, A. (2005). l’intégration des inégalités de genre dans la politique des
ONG humanitaires et des organisations internationales: étude de cas de
deux ONG (Thèse de doctorat). [s.n.], [S.l.].
Fondation de France. (2005). Tsunami en Asie du Sud: Bilan des
interventions 5 mois plus tard: secourir, reconstruire, accompagner (Vol. 1-1).
Paris: Fondation de France.
Forum des organisations non gouvernementales. (1996). L’ éthique dans
l’aide humanitaire: forum des organisations non gouvernementales Dublin,
les 9 et 10 décembre 1996. (Office humanitaire de la Communauté
européenne, Voluntary Organisations in cooperation in emergencies, &
Comité de liaison des ONG pour le développement auprès de l’Union
européenne, Éd.) (Vol. 1-1). Bruxelles: Office humanitaire de la Communauté
Européenne:
Fournier, É. (1961). L’action médico-sociale dans les pays en voie de
développement. (Tiers-monde). Paris: Baillière.
France. Armée (Éd.). (2007). Mutations et invariants. Partie III, Humanitaire
409
et militaire, nouveaux mercenariats. Questions de défense, (Vol. 1-1). Paris:
Ministère de la Défense, Armée de terre: la Documentation française.
France. Commission Coopération-Développement, & Réseau d’information
Tiers-monde des centres de documentation pour le développement. (2007).
Solidarité internationale: Répertoire des acteurs 2007 (Vol. 1-1). Paris:
Ritimo.
Fresia, M. (2005). L’humanitaire en contexte: pratiques, discours et vécus
des mauritaniens réfugiés au Sénégal (Thèse doctorat). [s.n.], [S.l.].
Gaboriau, T., & Nay, O. (2008). Structuration et évolution des représentations
relatives au développement: le rapport à l’engagement dans une ONG
confessionnelle: l’exemple du comité diocésain lillois du CCFD (Vol. 1-1).
[S.l.]: [s.n.].
Gayet, D. (2006). L’ART (Atraumatic Restorative Treatment) et ses
applications possibles dans un pays développé comme la France (Thèse
d’exercice). [s.n.], [S.l.].
Gendre, G. (1996). Les stratégies de la générosité: développement des
ressources des associations, réflexions et méthodes (Vol. 1-1). Paris:
Economica.
Geoffroy, A. de. (2009). Au x marges de la ville, les populations déplacées par
la force: enjeux, acteurs et politiques: étude comparée des cas de Bogotá
(Colombie) et de Khartoum (Soudan) (Thèse de doctorat). [s.n.], [S.l.].
Gérard Lascols, N. (2010). Organiser et pérenniser une mission humanitaire
à partir d’une expérience de trois mois dans une école monastique
bouddhiste tibétaine à Katmandou (Thèse d’exercice). [s.n.], [S.l.].
Ghandour, A.-R., & Brauman, R. (2002). Jihad humanitaire: enquête sur les
ONG islamiques (Vol. 1-1). Paris: Flammarion.
Ghelim, N., Ingres, M.-E., & Moreau, J. (2009). Les métiers de l’humanitaire,
du développement et de la diplomatie. Parcours métiers, (Vol. 1-1). Paris:
Ellipses.
Grünewald, F. (2005). Bénéficiaires ou partenaires: quels rôles pour les
populations dans l’action humanitaire? (réhabilitation Groupe Urgence,
Éd.)Pratiques humanitaires, Paris: Karthala.
Guedj, N., & Diouf, A. (2009). Pour des casques rouges à l’ONU. Actu (Paris.
410
2007), Paris: le Cherche Midi.
Guibert, E., Lefèvre, D., & Lemercier, F. (2003). Le photographe. Première
partie. Aire libre (Bruxelles), Marcinelle: Dupuis.
Guidère, M. (Éd.). (2010). Traduction et médiation humanitaire. Parallèles
(Paris. 2008), Paris: Le Manuscrit.
Guinamard, L., & Neymon, V. (2008). A quoi sert le Secours catholique? En
mouvement (Paris), Paris: Bayard.
Harouel, V. (1999). Histoire de la Croix-Rouge. Que sais-je?, (Vol. 1-1).
Paris: Presses universitaires de France.
Heckenroth, A. (1951). Les puissances protectrices et les conventions de
Genève: contribution à l’étude de la neutralité active (Thèse de doctorat).
Hours, B. (1998). L’idéologie humanitaire ou le spectacle de l’altérité perdue.
Paris: l’Harmattan.
institut de droit international. Session. (2006). L’ assistance humanitaire:
résolution de Bruges 2003; Justitia and pace. Résolution (Paris), Paris: A.
Pedone.
Jacques, A. (2004). Trésors d’humanité: itinéraire d’un témoin solidaire.
Genève: Conseil oecuménique des églises; Paris: Ed. du cerf.
Julier, P. (2002). L’humanitaire sans frontières: l’opinion publique française
face au nouvel élan humanitaire à partir de l’analyse du Nouvel Observateur
(1967-1989). Saint-Martin-d’Hères: IEP.
Katchelewa, S.-K. (2011). L’humanitaire: un univers à réhabiliter. Collection
Nord-Sud (Laval, Québec) (Vol. 1-1). [Québec]: Presses de l’Université
Laval.
Kouchner, B. (1991). Le malheur des autres (Vol. 1-1). Paris: O. Jacob.
Krivine, J.-M., & Rousset, P. (2011). Carnets de missions dans les maquis
thaïlandais (1978). Paris: Les Indes savantes.
L’humanitaire est-il porteur de solidarité? (2009). (Vol. 1-1). Malakoff: Les
éditions des cahiers de la médecine utopique.
Lambert, M., & Bélanger, M. (2006). La protection juridique des personnels
humanitaires (Vol. 1-1). [S.l.]: [s.n.].
Laumonier, C.(2001). L’action humanitaire: historique et formation aux
métiers de la solidarité
411
Lefevre, M. (2001). Les faces cachées de l’humanitaire: la dilapidation de
votre argent par incompétence: enquêtes et témoignage. [Almenèches]: Éd.
Humusaire.
Leguay, F., & Sur, S. (2006). L’ instrumentalisation politique de la famine au
Niger, 2004-2005 (Vol. 1-1). [S.l.]: [s.n.].
Lequertier, J. (1966). Pour un plan d’organisation mondiale du marché des
céréales et de l’aide humanitaire. (Union nationale des coopératives
agricoles de céréales, Éd.) (Vol. 1-1).
Magone, C., Neuman, M., & Weissman, F. (Éd.). (2011). Agir à tout prix?:
négociations humanitaires: l’expérience de Médecins Sans Frontières.
Cahiers libres, Paris: La Découverte.
Maillard, D. (2007). L’ humanitaire: tragédie de la démocratie. RéGénération
(Paris. 2003), Paris: Editions Michalon.
Maqueda, F., & Kaës, R. (1998). Carnets d’un psy dans l’humanitaire:
paysages de l’autre. Des Travaux et des jours, Ramonville-Saint-Agne: Érès.
Maskrot El Idrissi, L., & Gonzalez, G. (2005). La protection des populations
civiles victimes de conflits armés ayant entraîné le prononcé d’un emb argo
international. Lille thèses, Villeneuve d’Ascq: A.N.R.T. Université de Lille III.
Mattei, J.-F., Moinet, J.-P., & Kremer, P. (2005). L’urgence humanitaire, et
après?: de l’urgence à l’action humanitaire durable (Vol. 1-1). [Paris]:
Hachette littératures.
Mbonda, E.-M., Harroff-Ta vel, M., & Ronconi, D. (2008). L’action humanitaire
en Afrique: lieux et enjeux. Collection de l’Agence universitaire de la
francophonie. Manuels, Paris: Ed. des archives contemporaines.
Médecins du monde (Éd.). (2002). Pauvreté(s) en France: dossier. Paris:
Médecins du monde: Institut de l’humanitaire.
Médecins du monde (Éd.). (2003). Guerre en Irak: au péril de l’ingérence
humanitaire?: (Vol. 1-1). Paris: Médecins du monde: Institut de l’humanitaire.
Médecins sans frontières. (1997). La responsabilité humanitaire: actes du
colloque tenu le jeudi 12 décembre 1996 à l’Auditorium de l’ENA. Paris:
Médecins sans frontières.
Mercier, M. (2004). Le Comité international de la Croix-Rouge: l’action
humanitaire dans le nouveau contexte mondial. Le savoir suisse, Lausanne:
412
Presses polytechniques et universitaires romandes.
Merian, P. (1975). Toute la nuit on danse: autour d’un puits au Sahel: les
micro-réalisations au service du développement (Vol. 1-1). Paris: éditions
S.O.S.
Mersch, P. A. (2009). Carnet de missions: la vie ordinaire et extraordinaire
d’un humanitaire (Vol. 1-1). Monein (Pyrénées-Atlantiques): Ed. Pyrémonde /
Princi Negue.
Mesnard, P., & Brauman, R. (2002). La victime écran: la représentation
humanitaire en question. La Discorde (Paris), Paris: Textuel.
Me yer, S. (2005). Mise en place et suivi d’une mission humanitaire, rôles et
responsab ilités du pharmacien (Thèse d’exercice).
Monts de Savasse, H. de, & Office national d’information sur les
enseignements et les professions. (2007). L’humanitaire. Parcours (Lognes),
Marne-la-Vallée: ONISEP: diff. Belin.
Muller, J.-M. (1997). Principes et méthodes de l’intervention civile. Culture de
paix, Paris: Desclée de Brouwer.
Najim, A., & Vedelago, F. (2001). L’ agent de développement local:
émergence et consolidation d’un profil professionnel. [Paris]: Chaire Unesco;
[Périgueux]: La Lauze.
Nguy, D.-A. (2006). Les Origines de l’action humanitaire (Thèse d’exercice).
[s.n.], [S.l.].
Nguyên-Legros, A. (2006). De l’île de la Réunion à l’île de Sumatra: servir et
témoigner après le tsunami: carnet de bord du 20 mai au 17 novembre 2005
(Vol. 1-1). Sainte-Clotilde (Réunion): Xio éd. Réunion.
Nkang Ntsama, V., & Nay, O. (2010). S’engager au sein d’une ONG
humanitaire: la F.A.F.R.A.D
Octavia, G. (2005). Travailler pour la bonne cause: bénévolat, militantisme,
associations, humanitaire. 100 conseils de pros. Paris: L’Express.
Orbinski, J. (2010). Le cauchemar humanitaire. (J. Gauna, Trans.) (Vol. 1-1).
Champs-sur-Marne: Music & entertainment books.
Pajot, C. (2006). Guide partenariat: Outils pratiques à l’usage des partenaires
du Nord et du Sud (Vol. 1-1). Montpellier: Louma productions.
Partir...soigner: dossier. (2008). (Vol. 1-1). Grenoble: La pensée sauvage.
413
Péguet, T. (2007). Choisir... son action humanitaire. Choisir... (Paris. 2006),
Paris: Éditions Déclics.
Perier, M., Durand, E., & Eberwein, W.-D. (2006). L’action humanitaire:
normes et pratiques: politique, prescriptions légales et obligations morales
(Vol. 1-1). Paris: l’Harmattan.
Petit, F. (2003). La part de l’autre: une aventure humaine en terre Diola: à
partir d’une expérience humanitaire entre 1994 et 1996, à l’embouchure de la
Casamance, Sénégal, sur l’île de Carabane (Thèse d’exercice).
Pictet, J. (1952). La Convention de Genève pour l’amélioration du sort des
blessés et des malades dans les forces armées en campagne. Genève:
Comité international de la Croix-Rouge.
Pictet, J. (1959). La Convention de Genève pour l’amélioration du sort des
blessés, des malades et des naufragés des forces armées sur mer. Genève:
Comité international de la Croix-Rouge
Pirotte, C., & Husson, B. (1997). Entre urgence et développement: pratiques
humanitaires en questions. Paris: Karthala.
Pirotte, G. (2006). L’épisode humanitaire roumain: construction d’une crise;
état des lieux et modalités de sortie. Questions contemporaines, Paris;
Budapest; Kinshasa [etc]: l’Harmattan.
Pradines, L. A. (2005). Mauritanie: la caravane humanitaire (Vol. 1-1). Lyon:
Bellier.
Ramazani Ghavamabadi, M. H. (2005). Le rôle des ONG dans le
développement du droit international (Thèse de doctorat). [s.n.], [S.l.].
Randin, W. (2009). En lutte pour une planète plus humaine. Nouvelle planète
[Texte imprimé]. - Lausanne: Favre, 1988 (Vol. 1-1). Lausanne: Favre.
Réseau d’information Tiers-monde des centres de documentation pour le
développement. (2002). Partir pour être solidaire. Paris: RITIMO.
Rieff, D. (2004). L’humanitaire en crise: essai. (S. Lamoine, Trans.) Paris: le
Serpent à plumes.
Ringel, S. (2008). Désirs et croyances dans l’aide humanitaire: actions dans
les camps de réfugiés du HCR à l’Est du Tchad (Thèse doctorat).
Rioust, J. (2007). Les périnatalités en développement: approche éthique de
la sage-femme humanitaire (Vol. 1-1). [S. l.]: [s. n.].
414
Roboam, M. (2007). La terre n’appartient à personne. Autre chose ailleurs,
Groslay: Éd. Ivoire-clair.
Rubio, F. (2004). Dictionnaire pratique des organisations non
gouvernementales (ONG) (Vol. 1-1). Paris: Ellipses.
Rueda Rodriguez, E., & Blanquer, J.-M. (2005). Une approche de l’action
collective pour la paix en Colombie: l’exemple des « Espaces humanitaires »
du Magdalena Medio: Mémoire de DEA (Vol. 1-1). Paris
Rufin, J.-C. (1986). Le Piège: quand l’aide humanitaire remplace la guerre.
[Paris]: J. C. Lattès
Ryfman, P. (1999). La question humanitaire: histoire, problématiques,
acteurs et enjeux de l’aide humanitaire internationale. Grands enjeux, Paris:
Ellipses.
Ryfman, P. (2008). Une histoire de l’humanitaire. Repères (Maspero),
Repères, Série Sciences politiques-Droit [Texte imprimé]. - Paris, [199?]-
(Vol. 1-1). Paris: la Découverte.
Sanllorente, J. (2009). Sourires de Bomb ay. (É. Jimenez, Trans.) (Vol. 1-1).
Paris: R. Laffont.
Schroeder, R., Varga, C., & Van Dok, G. (2005). Les défis humanitaires: les
dilemmes politiques de l’aide d’urgence. (Caritas & Caritas, Éd.)Position
paper (Caritas Switzerland), Suisse: Caritas Suisse; Luxembourg: Caritas
Luxembourg.
Senarclens, P. de. (1999). L’humanitaire en catastrophe. La Bibliothèque du
citoyen, Paris: Presses de Sciences Po.
Siméant, J., & Dauvin, P. (2004). ONG et humanitaire. Logiques politiques,
Paris; Budapest; Torino: l’ Harmattan.
Simonen, K., Almeida, M., Grier, S., & NATO Defense College. (2000). L’
Opération force alliée: un cas d’intervention humanitaire? Série de
monographies du Collège de défense de l’OTAN (Vol. 1-1). Rome: Collège
de défense de l’OTAN.
Société des Nations. Département économique, financier et du transit.
(1943). L’œuvre de secours, 1919-1923 : livraisons en nature et en
emprunts. Série de publications de la Société des Nations. II. Questions
économiques et financières, Genève: Société des Nations.
415
Société française pour le droit international. Colloque. (2008). La
responsabilité de protéger: colloque de Nanterre (Vol. 1-1). Paris: Ed.
Pédone.
Sommer-Houdeville, T., & Warschawski, M. (2011). La flottille: solidarité
internationale et piraterie d’Etat au large de Gaza, Paris: Zones.
Stambul, E., & Geisser, V. (2005). Participer et protester?: la mission
Médecins du Monde auprès des étrangers incarcérés au Liban
Tardif, F. (1997). Regard sur l’humanitaire: une analyse de l’expérience
haïtienne dans le secteur santé entre 1991 et 1994: trois ans de crise, trois
ans de sanctions, trois ans d’assistance humanitaire (Vol. 1-1). Paris;
Montréal: L’Harmattan.
Tavernier, T. (2011). Impact de l’arrêt de la redistribution des MNU sur le
circuit du médicament au Bénin (loi 2007-248 du 26 avril 2007) (Thèse
d’exercice). [s.n.], [S.l.].
Tison, B. (2008). Partir en mission humanitaire: expatriation? coopération?
don volontaire? Comprendre les personnes, Lyon: Chronique sociale.
Tomkiewicz, S. (2003). Comprendre et soigner le trauma en situation
humanitaire: définitions, méthodes, actions. Collection Psychothérapies,
Paris: Dunod.
Toutain, M., & Grojean, O. (2010). Les associations humanitaires et la
politique de mise à l’écart des migrants à Calais (Vol. 1-1). [S.l.]: [s.n.].
Trannin, S. (2005). Présence massive et ambivalente des organisations
humanitaires: bonne volonté et effets pervers (Vol. 1-1). Paris: Eglises d’Asie.
Trannin, S., & Ponchaud, F. (2005). Les ONG occidentales au Camb odge: la
réalité derrière le mythe. Collection Points sur l’Asie, Paris; Budapest; Torino:
L’Harmattan.
Vergier-Boimond, J. (1938). Villes sanitaires et cités d’asile: contribution à
l’étude des moyens de protection des formations sanitaires de l’arrière et des
populations civiles dans la guerre moderne (Thèse de doctorat). Les Éditions
internationales, Paris.
Verhelle, M., & Martinache, I. (2010). Étude de la configuration autour des
migrants du Calaisis: À travers l’étude des destructions de « jungles » de fin
2009 présentées comme la résolution du « problème » (Vol. 1-1). [S.l.]: [s.n.].
416
Viénot, D., & Fottorino, É. (2010). La justice dans la peau: géopolitique de
l’action humanitaire (Vol. 1-1). Paris: Desclée de Brouwer.
Violence et humanitaire. (2001). Paris: Médecins du monde: Institut de
l’humanitaire.
Vollaire, C. (2007). Humanitaire, le coeur de la guerre (Vol. 1-1). Paris:
l’Insulaire.
Vorms, C. (1993). Les ONG sont-elles un nouvel acteur dans les relations
internationales?: ONG, états et organisations internationales dans
l’intervention humanitaire au Kurdistan irakien. S.l: s.n.
Waal, A. de. (1999). Famine business: l’entreprise humanitaire en Afrique.
Essais - Bruxelles: Colophon, 19..- (Vol. 1-1). Bru xelles: Colophon.
Weber, O. (2003). Humanitaires. Collection Questions d’époque, Paris:
Kiron-Ed. du Félin.
Werly, R. (2005). Tsunami: la vérité humanitaire. Documents sans frontières,
Paris: Éd. du Jubilé.
Wood, A., Apthorpe, R., & Borton, J. (2002). Évaluer l’action humanitaire:
points de vue de praticiens. Pratiques humanitaires, Paris: Karthala.
Yala, A. (2004). Les inévitables amb iguïtés du volontariat: les volontaires des
organisations non gouvernementales françaises (1997-2002). Lille: Atelier
national de Reproduction des Thèses.
Yala, A. (2005). Volontaire en ONG: l’aventure ambiguë. Dossier pour un
débat, Paris: C. L. Ma yer.
Zeebroek, X. (2004). Les humanitaires en guerre: sécurité des travailleurs
humanitaires en mission en RDC et au Burundi. Les livres du GRIP,
Bruxelles: GRIP: Ed. Complexe.
Zimet, J., & Rouillé d’Orfeuil, H. (2006). Les ONG: de nouveaux acteurs pour
changer le monde. Monde d’aujourd’hui, Paris: Ed. Autrement.
417
Annexe
1
Annexe A
Tableau d es f amilles
préoccupés par autre Visite pour le jeu
1 1 1 2 2
2 1 F1 M1 2
3 1 1 1
4 1 1 1
5 1 2 2
6 1 F1 M1 2
7 1 2 2
8 1 1 1
9 1 F1 M1 2
10 1 1 1
11 1 2 1
12 1 1 1
13 1 1 1
14 1 2 2
15 1 F1 M1 2
16 1 2 2
17 1 2 2
18 1 1 1
19 1 F1 M1 2
20 1 H1 F1 2
21 1 1 1
22 1 1 1
23 1 F1 M1 2
24 1 1 1
25 1 1 1 2
26 1 1 1 2
27 1 1 1
28 1 1 1
29 1 F1 M1 2
2
30 1 F1 M1 2
31 1 2 2
32 1 2 2
33 1 2 2
34 1 F1 M1 2
35 1 2 2
36 1 M1 1 2
37 1 F1 M1 2
38 1 M1 F1 2
39 1 1 1
40 1 F1 M1 2
41 1 1 1
42 1 M1 F1 2
43 1 1 1
44 1 1 1
45 1 2 2
46 1 2 2
47 1 2 2
48 1 2 2
49 1 1 1
50 1 F1 M1 2
51 1 F1 M1 2
52 1 M1 F1 2
53 1 1 1
54 1 1 1
55 1 F1 M1 2
56 1 1 1
57 1 F1 M1 2
58 1 F1 M1 2
59 1 2 2
60 1 F1 M1 2
61 1 2 2
62 1 M1 F1 2
63 1 2 2
64 1 1
65 1 F1 M1 2
3
66 1 F1 M1 2
67 1 1 1
68 1 F1 M1 2
69 1 F1 M1 2
70 1 F1 M1 2
71 1 1 1
72 1 2 2
73 1 2 2
74 1 2 2
75 1 2 2
76 1 1 1
77 1 1 1
78 1 2 2
79 1 F1 M1 2
80 1 F1 MA 2
81 1 F1 M1 2
82 1 F1 M1 2
83 1 F1 M1 2
84 1 F1 M1 2
85 1 1 1
86 1 F1 M1 2
88 1 F1 M1 2
89 1 0 2 2 0
90 87 91 24 108 8 33
4
Tableau d es récepteurs (hors famille)
Préoccupés
par autre
N de cas Genre Génér ation chose Intéressés actifs
5
41 1 1 1
42 1 1 1
43 1 1 1
44 1 1 1
45 1 1 1
46 1 1 1
47 1 1 1
48 1 1 1
49 1 1 1
50 1 1 1
51 1 1 1
52 1 1 1
53 1 1 1
54 1 1 1
55 1 1 1
56 1 1 1
57 1 1 1
58 1 1 1
59 1 1 1
60 1 1 1
61 1 1 1
62 1 1 1
63 1 1 1
64 1 1 1
65 1 1 1
66 1 1 1
67 1 1 1
68 1 1 1
69 1 1 1
70 1 1 1
71 1 1 1
72 1 1 1
73 1 1 1
74 1 1 1
75 1 1 1
76 1 1 1
77 1 1 1
78 1 1 1
79 1 1 1
80 1 1 1
81 1 1 1
82 1 1 1
83 1 1 1
84 1 1 1
85 1 1 1
86 1 1 1
6
87 1 1 1
88 1 1 1
89 1 1 1
90 1 1 1
91 1 1 1
92 1 1 1
93 1 1 1
94 1 1 1
95 1 1 1
96 1 1 1
97 1 1 1
98 1 1 1
99 1 1 1
100 1 1 1
101 1 1 1
102 1 1 1
103 1 1 1
104 1 1 1
105 1 1 1
106 1 1 1
107 1 1 1
108 1 1 1
109 1 1 1
110 1 1 1
111 1 1 1
112 1 1 1
113 1 1 1
114 1 1 1
115 1 1 1
116 1 1 1
117 1 1 1
118 1 1 1
119 1 1 1
120 1 1 1
121 1 1 1
122 1 1 1
123 1 1 1
124 1 1 1
125 1 1 1
126 1 1 1
127 1 1 1
128 1 1 1
129 1 1 1
130 1 1 1
131 1 1 1
132 1 1 1
7
133 1 1 1
134 1 1 1
135 1 1 1
136 1 1 1
137 1 1 1
138 1 1 1
139 1 1 1
140 1 1 1
141 1 1 1
142 1 1 1
143 1 1 1
144 1 1 1
145 1 1 1
146 1 1 1
147 1 1 1
148 1 1 1
149 1 1 1
150 1 1 1
151 1 1 1
152 1 1 1
153 1 1 1
154 1 1 1
155 1 1 1
156 1 1 1
157 1 1 1
158 1 1 1
159 1 1 1
160 1 1 1
161 1 1 1
162 1 1 1
163 1 1 1
164 1 1 1
165 1 1 1
166 1 1 1
167 1 1 1
168 1 1 1
169 1 1 1
170 1 1 1
171 1 1 1
172 1 1 1
173 1 1 1
174 1 1 1
175 1 1 1
176 1 1 1
177 1 1 1
178 1 1 1
8
179 1 1 0 1
180 1 1 1
181 1 1 1
182 1 1 1
183 1 1 1
184 1 1 1
185 1 1 1
186 1 1 1
187 1 1 1
188 1 1 1
189 1 1 1
190 1 1 1
191 1 1 1
192 1 1 1
193 1 1 1
194 1 1 1
195 1 1 1
196 1 1 1
197 1 1 1
198 1 1 1
199 1 1 1
200 1 1 1
201 1 1 1
202 1 1 1
203 1 1 1
204 1 1 1
205 1 1 1
206 1 1 1
207 1 1 1
208 1 1 1
209 1 1 1
210 1 1 1
211 1 1 1
212 1 1 1
213 1 1 1
214 1 1 1
215 1 1 1
216 1 1 1
217 1 1 1
218 1 1 1
219 1 1 1
220 1 1 1
221 1 1 1
222 1 1 1
223 1 1 1
224 1 1 1
9
225 1 1 1
226 1 1 1
227 1 1 1
228 1 1 1
229 1 1 1
230 1 1 1
231 1 1 1
232 1 1 1
233 1 1 1
234 1 1 1
235 1 1 1
236 1 1 1
237 1 1 1
238 1 1 1
239 1 1 1
240 1 1 1
241 1 1 1
242 1 1 1
243 1 1 1
244 1 1 1
245 1 1 1
246 1 1 1
247 1 1 1
248 1 1 1
249 1 1 1
250 1 1 1
251 1 1 1
252 1 1 1
253 1 1 1
254 1 1 1
255 1 1 1
256 1 1 1
257 1 1 1
258 1 1 1
259 1 1 1
260 1 1 1
261 1 1 1
262 1 1 1
263 1 1 1
264 1 1 1
265 1 1 1
266 1 1 1
267 1 1 1
268 1 1 1
269 1 1 1
270 1 1 1
10
271 1 1 1
272 1 1 1
273 1 1 1
274 1 1 1
275 1 1 1
276 1 1 1
277 1 1 1
278 1 1 1
279 1 1 1
280 1 1 1
281 1 1 1
282 1 1 1
283 1 1 1
284 1 1 1
285 1 1 1
286 1 1 1
287 1 1 1
288 1 1 1
289 1 1 1
290 1 1 1
291 1 1 1
292 1 1 1
293 1 1 1
294 1 1 1
295 1 1 1
296 1 1 1
297 1 1 1
298 1 1 1
299 1 1 1
300 1 1 1
301 1 1 1
302 1 1 1
303 1 1 1
304 1 1 1
305 1 1 1
306 1 1 1
307 1 1 1
308 1 1 1
309 1 1 1
310 1 1 1
311 1 1 1
312 1 1 1
313 1 1 1
314 1 1 1
315 1 1 1
316 1 1 1
11
317 1 1 1
318 1 1 1
319 1 1 1
320 1 1 1
321 1 1 1
322 1 1 1
323 1 1 1
324 1 1 1
325 1 1 1
326 1 1 1
327 1 1 1
328 1 1 1
329 1 1 1
330 1 1 1
331 1 1 1
332 1 1 1
333 1 1 1
334 1 1 1
335 1 1 1
336 1 1 1
337 1 1 1
338 1 1 1
339 1 1 1
340 1 1 1
341 1 1 1
342 1 1 1
343 1 1 1
344 1 1 1
345 1 1 1
346 1 1 1
347 1 1 1
348 1 1 1
349 1 1 1
350 1 1 1
351 1 1 1
352 1 1 1
353 1 1 1
354 1 1 1
355 1 1 1
356 1 1 1
357 1 1 1
358 1 1 1
359 1 1 1
360 1 1 1
361 1 1 1
362 1 1 1
12
363 1 1 1
364 1 1 1
365 1 1 1
366 1 1 1
367 1 1 1
368 1 1 1
369 1 1 1
370 1 1 1
371 1 1 1
372 1 1 1
373 1 1 1
374 1 1 1
375 1 1 1
376 1 1 1
377 1 1 1
378 1 1 1
379 1 1 1
380 1 1 1
381 1 1 1
382 1 1 1
383 1 1 1
384 1 1 1
385 1 1 1
386 1 1 1
387 1 1 1
388 1 1 1
389 1 1 1
390 1 1 1
391 1 1 1
392 1 1 1
393 1 1 1
394 1 1 1
395 1 1 1
396 1 1 1
397 1 1 1
398 1 1 1
399 1 1 1
400 1 1 1
401 1 1 1
402 1 1 1
403 1 1 1
404 1 1 1
405 1 1 1
406 1 1 1
407 1 1 1
408 1 1 1
13
409 1 1 1
410 1 1 1
411 1 1 1
412 1 1 1
413 1 1 1
414 1 1 1
415 1 1 1
416 1 1 1
417 1 1 1
418 1 1 1
419 1 1 1
420 1 1 1
421 1 1 1
422 1 1 1
423 1 1 1
424 1 1 1
425 1 1 1
426 1 1 1
427 1 1 1
428 1 1 1
429 1 1 1
430 1 1 1
431 1 1 1
432 1 1 1
433 1 1 1
434 1 1 1
435 1 1 1
436 1 1 1
437 1 1 1
438 1 1 1
439 1 1 1
440 1 1 1
441 1 1 1
442 1 1 1
443 1 1 1
444 1 1 1
445 1 1 1
446 1 1 1
447 1 1 1
448 1 1 1
449 1
450 1 1 1
451 1 1 1
452 1 1 1
453 1 1 1
454 1 1 1
14
455 1 1 1
456 1 1 1
457 1 1 1
458 1 1 1
459 1 1 1
460 1 1 1
461 1 1 1
462 1 1 1
463 1 1 1
464 1 1 1
465 1 1 1
466 1 1 1
467 1 1 1
468 1 1 1
469 1 1 1
470 1 1 1
471 1 1 1
472 1 1 1
473 1 1 1
474 1 1 1
475 1 1 1
476 1 1 1
477 1 1 1
478 1 1 1
479 1 1 1
480 1 1 1
481 1 1 1
482 1 1 1
483 1 1 1
484 1 1 1
485 1 1 1
486 1 1 1
487 1 1 1
488 1 1 1
489 1 1 1
490 1 1 1
491 1 1 1
492 1 1 1
493 1 1 1
494 1 1 1
495 1 1 1
496 1 1 1
497 1 1 1
498 1 1 1
499 1 1 1
500 1 1 1
15
501 1 1 1
502 1 1 1
503 1 1 1
504 1 1 1
505 1 1 1
506 1 1 1
507 1 1 1
508 1 1 1
509 1 1 1
510 1 1 1
511 1 1 1
512 1 1 1
513 1 1 1
514 1 1 1
515 1 1 1
516 1 1 1
517 1 1 1
518 1 1 1
519 1 1 1
520 1 1 1
521 1 1 1
522 1 1 1
523 1 1 1
524 1 1 1
525 1 1 1
526 1 1 1
527 1 1 1
528 1 1 1
529 1 1 1
530 1 1 1
531 1 1 1
532 1 1 1
533 1 1 1
534 1 1 1
535 1 1 1
536 1 1 1
537 1 1 1
538 1 1 1
539 1 1 1
540 1 1 1
541 1 1 1
542 1 1 1
543 1 1 1
544 1 1 1
545 1 1 1
546 1 1 1
16
547 1 1 1
548 1 1 1
549 1 1 1
550 1 1 1
551 1 1 1
552 1 1 1
553 1 1 1
555 1 1 1
556 1 1 1
557 1 1 1
558 1 1 1
559 1 1 1
560 1 1 1
561 1 1 1
562 1 1 1
563 1 1 1
564 1 1 1
565 1 1 1
566 1 1 1
567 1 1 1
568 1 1 1
569 1 1 1
570 1 1 1
571 1 1 1
572 1 1 1
573 1 1 1
574 1 1 1
575 1 1 1
576 1 1 1
577 1 1 1
578 1 1 1
579 1 1 1
580 1 1 1
581 1 1 1
582 1 1 1
583 1 1 1
584 1 1 1
585 1 1 1
586 1 1 1
587 1 1 1
588 1 1 1
589 1 1 1
590 1 1 1
591 1 1 1
592 1 1 1
593 1 1 1
17
594 1 1 1
595 1 1 1
596 1 1 1
598 1 1 1
599 1 1 1
600 1 1 1
601 1 1 1
602 1 1 1
603 1 1 1
604 1 1 1
605 1 1 1
606 1 1 1
608 1 1 1
609 1 1 1
610 1 1 1
611 1 1 1
612 1 1 1
613 1 1 1
614 1 1 1
615 1 1 1
616 0 1 0 1 1 0 0
617 367 245 334 278 573 34 5
Stand de l’Unicef Moselle, installé chez Ikea, pour la journée des droits de l’enfant
© Mona Aghababaie
18
Annexe B
Exemple de q uestio nnai re lors de l’e ntre tien a ve c les récep teurs
Age sexe avez- Qu’avez- Comment D’où vient Quelle est À votre avis, le
vous vous décririez-vous votre intérêt l’imag e rôle de la
remarqué remarqué votre attitude pour les dont vous publicité
le stand sur le vis-à-vis des questions vous humanitaire et
de stand de questions humanitaire souvenez sociale de
l’Unicef ? l’Unicef ? humanitaires et de le plus ? l’Unicef Fran ce
? solidarit é ? dans la
sensib ilisation
du public est-il
plutôt marginal
ou central ?
Pourquoi ?
19
+40 F Oui Logo sensible, habitude, 5 c'est à l’Etat
temps publicité d'aider les
pauvres et non
pas aux gens
+40 F Oui Image et sensible s ans habitude 1 Il y a de la pub
affiche argent pour tout, tr op
c'est trop
20
-40 F Non sensible, profession 3 marginal
temps
-40 M Non sensible, habitude 3 Ce ne sont que
temps des apparenc es,
il faut travailler
concrètement, la
pub n'est qu'un
outil
21
+40 F Non actif publicité, ma 1 j'ai aimé l'image
famille, mes n1 c ar j'ai 1
amis enfant du même
âge, je pense
que le rôle de la
pub est i mportant
40 F Non sensible s ans habitude 1 important,
argent
-40 F Oui image et actif habitude, être 3 en Franc e c'est
affiche maman marginale, car
nous sommes
dans un pays
dével oppé
+40 F Oui Logo actif habitude, 1 Important
profession
22
+40 M Oui Image et sensible, habitude, 1 important
affiche temps publicité
23
Annexe C
Entre tie ns a vec les c lie nts et les bé né voles de l’Unic ef Mos elle
Entre tie n a vec Mme Tra pp, r es pons able de pla idoyer e t bé né vole de
l’Unicef Mose lle , 18 novem bre 2011 à 1 4h30
Quel es t ex actement v otr e rôle dans l’Unicef Moselle ? Vous êtes s ur le terr ain ?
R : Oui bien s ûr, je s uis s ur le terrain, mais auss i en tant que r es pons able
plaidoy er , je s uis engagée dans la f or mation de bénév oles. Lors de notr e
r éunion mensuelle av ec les bénévoles, mais auss i avant de les recr uter , je leur
donne les infor mations sur l’Unic ef, sur notr e but, notre action et notr e
engagement.
Q : donc pour v ous la ques tion d’êtr e en c ontact dir ect et per manent av ec les
enfants peut r év éler une c er taine s ens ibilité c hez les personnes ?
Quel est v otre av is sur l’attention que por te les c lients /donateurs s ur les
public ités, les images, les dépliants de l’Unicef ?
24
Q : Que pens ent les membres de votr e famille de votr e action de bénév olat ?
R : mon mar i me s outient totalement dans mon engagement pour les enfants ,
d’ailleurs mes enfants et mes petits enfants auss i m’enc our agent. Je me s ens
bien quand je s uis en ac tion pour l’Unic ef, je me s ens encor e pleine d’énergie et
ne r essens pas la fatigue.
Q : en tant que r esponsable/bénév ole de l’Unic ef, que r epr és ente pour v ous la
jour née internationale des dr oits de l’enfant ?
R : C’es t une occ as ion pour par ler des enf ants, mais auss i de nos ac tions et
pour sens ibilis er notr e public . Il ne faut pas oublier que nous r éalis ons
pratiquement 96 % de notr e c hiffre d’affair es annuel entr e le pr emier nov embr e
et le pr emier janv ier de c haque année. Pour nous , c ’es t une tr ès bonne pér iode,
c ’est pour c ette rais on que nous s ollic itons et nous recr utons des bénévoles
s upplémentaires .
Entre tie n a vec une béné vole de l’Unice f Fr ance , Oum ou Sa lama ta
Ba rr y, â gée de 30 a ns , daté du 19 novem bre 201 1
C’es t mon équilibr e de venir ic i et de par ler av ec les donateurs , les autr es
bénév oles, j’aime me sentir effic ace. Je s uis ass is tante télémar keting, c e qui me
per met d’av oir de l’ar gent pour v ivre et pour fair e mes études , mais ic i, c e que je
fais c ’es t av ant tout pour moi, ma foi et mes v aleurs .
25
R : Il y a des personnes qui nous font des remarques négativ es , ils nous traitent
c omme s i nous étions manipulés par les médias ou comme des menteurs , dans
c e cas , nous leur ex pliquons notr e ac tion au tr avers de chiffres , d’images et par
nos documentations , mais nous n’arr ivons jamais totalement à les f aire c hanger
d’av is . Des f ois, ce n’es t vr aiment pas év idant de c omprendre les gens , et la
cr is e éc onomique ne nous fac ilite pas la tâche.
Q : env is agez-v ous de continuer votr e action bénévolat pour quelle durée ?
R : je ne sais pas ex actement, je n’ai pas d’idée pr éc ise. Je v ais c ontinuer tant
que je me s ens efficac e et que j’ar r ive à assumer mes r esponsabilités.
R : Je pens e que oui, nous poss édons des images qui s ont mis es à dispos ition
des plaidoyers par le s iège de l’Unicef Fr ance, et nous dans les antennes, on
utilis e c es dis pos itifs. À mon s ens, les images par lent plus aux gens que les
c hiffres.
R : 58 ans
Q : Avez-v ous r emar qué les affiches qui s ont pr ésentes dans la v itr ine ?
26
Q : Pour quelle rais on ?
R : La dernièr e f ois que je s uis v enu, il y a un mois à peu près , les bénévoles
étaient en tr ain de c hanger la v itr ine, j’ai tout de suite remar qué c ette affic he
très par lante, à mon sens . Elle me touche parc e que c ’es t s imple et c ’es t
eff icac e.
Q : À v otr e av is , d’où v ient v otr e s ens ibilité pour les ac tions humanitaires ?
R : C’es t diffic ile à dir e, je suis c omme je s uis depuis toujours. Je dir ai que c ’es t
mon car ac tèr e et ma natur e. J’aime bien aider les autr es pour me s entir mieux
dans ma peau, c ’es t tout.
R : Bien s ûr, ils s ont tellement vr ais qu’il n’y a pas de mots pour l'expliquer .
J’aime les enfants, je n’ai pas env ie de les v oir tr is tes et sur cer taines photos
c ’est leurs sour ir es qui m’encour agent à les aider .
Q : Cela v eut dir e que ces images ont un impact important sur v otr e ac tion.
R : Év idemment.
Entre tie n a vec Mina , c lie nte de la boutique de l’Unicef Mose lle , le 17
novem bre 2 011
R : 63 ans .
27
R : Oui assez régulièr e je dir ais , peut être une f ois par mois , s ouvent pour
acheter des car tes pos tales , du papier c adeaux et c e genre de chose.
R : Cela m’arr ive auss i, mais pas très souv ent, je fais sur tout des achats
R : Pour faire c onnaître l’ac tion de l’Unicef aux autres , j’en par le s ouv ent dans
mes cours . D’ailleurs j’aide auss i d’autres ass oc iations , l’action en f aveur des
enfants est un sujet s acré pour ma part.
Q : En par lant des enf ants, av ez-vous r emar qué les affic hes qui s ont pr és entent
dans la vitr ine et dans la boutique ?
R : Oui je les ai v us , pour ma par t elles ne s ont là qu'à titre inf or matif, r ien de
plus .
R : Parc e qu’à la base, je s uis c ontr e les pubs, pour moi c ’est une sor te de
harc èlement. Sur ma boite aux lettr es , j’ai c ollé « public ité non merc i ». C’es t
vr ai que c es public ités ne s ont pas la même chos e. Elles me touchent quand
même parce que j’aime les enfants .
Q : À v otre av is , la prés enc e de ces affic hes et de ces images photogr aphiques
est importante ?
R : Comme je v ous l’ai dit, elles ne s ont là que pour infor mer les gens , mais si je
ne v eux pas venir ic i, il n’y a r ien qui m’y oblige. Pour moi c ’est une question de
v olonté et d’env ie, le r este n’est que gadget.
Q : À v otr e av is , d’où v ient v otr e s ens ibilité pour les ac tions humanitaires ?
28
Entre tie n a vec Anne, c lie nte de la boutique de l’Unice f Mose lle , le 17
novem bre 2 011
R : 61 ans
R : Pas très souv ent, j’habite loin et aujour d’hui je passais en v ille pour f air e
quelques cours es, je pass e ic i pour f aire un don et ac heter un cadeau pour mon
petit fils .
Q : Avez-v ous r emarqué les affic hes qui sont pr ésentes dans la v itr ine et dans la
boutique ?
Q : À v otr e av is , d’où v ient v otr e s ens ibilité pour les ac tions humanitaires ?
R : Il y a plus ieurs rais ons, peut- être de mon éduc ation, de ma r eligion, de ma
nature ou même de mes enfants, il y a tellement de chos es qui f ont que je s uis
moi, je ne peux pas v ous dir e laquelle es t la pus impor tante.
Q : À v otre av is , la prés enc e de ces affic hes et de ces images photogr aphiques
est- elle impor tante ?
R : Tr ès impor tante, parce qu’il f aut dir e les c hos es aux gens , il f aut les
prév enir, il f aut les infor mer des problèmes énor mes pour les enfants dans le
monde. Une fois j’ai c ompr is qu’av ec s eulement 1 eur o, l’Unic ef peut ac heter je
ne s ais plus combien de v acc ins pour les enfants en Afrique, et maintenant à
c haque fois que je fais un don je pens e à c ette his toire, donc c ’es t impor tant de
le dire.
Q : Cela v eut dir e que ces images ont un impact important sur v otr e ac tion ?
R : Bien s ûr , elles ont des impac ts sur moi, s ur vous , sur nous tous. Si on fer me
les y eux dès qu’il y a des obs tac les, ils ne s e rés olvent jamais . Comme il le dis e
dans c ette affic he « agiss ons maintenant ! »
29
Entre tie n a vec Monique , clie nte de la boutique de l’Unicef Mos elle , le
18 novem br e 2011 .
R : 56 ans .
R : Oui tr ès s ouv ent, 2 f ois par mois et des f ois peut êtr e un peu plus .
R : Oui bien sûr , et j’achète auss i des c hoses , j’offre quas iment que des
c adeaux humanitair es à mes amis de mon âge. Ils sont jolis, plus ou moins
or iginaux et s ur tout, cela me donne bonne consc ienc e à moi et mes amis en
s ont contents … le dernier c adeau que j’ai fait était un par apluie de l’Unicef à un
ami qui arr iv e à sa r etr aite.
Q : Avez-v ous r emarqué les affic hes qui sont pr ésentes dans la v itr ine et dans la
boutique ?
R : Cette fois s i non, j’étais en tr ain de c herc her quelque c hos e dans mon s ac
quand je suis entrée, je n’ai pas r egar dé la v itrine.
Q : À v otre av is , la prés enc e de ces affic hes et de ces images photogr aphiques
est- elle impor tante ?
R : Oui c ’es t très important, pour moi elles repr ésentent le rés ultat de mon don,
c ’est très impor tant, pour moi, en tant que donatr ic e, de s av oir ce que l’Unicef
fait avec mon ar gent, même s i c ’es t peu, je ne s uis pas la s eule à donner.
Q : À v otr e av is , d’où v ient v otr e s ens ibilité pour les ac tions humanitaires ?
R : De moi- même.
R : Oui bien sûr , ma s ens ibilité fait que je s uis ici, devant v ous .
30
Entre tie n a ve c Mar ie-Jo, c lie nte de la boutique de l’Unicef Mos elle , le
18 novem br e 2011 .
R : 48 ans .
R : Une f ois par mois , ou une fois tous les deux mois
Q : En par lant des enfants , avez -vous r emarqué les affic hes qui sont prés entes
dans la vitr ine et dans la boutique ?
R : Év idement, une des rais ons pour lesquelles j’aime venir ic i, c ’est pour c ette
ambianc e c haleureus e. Tous ces v isages s our iants me par lent et me donnent
une f orte env ie de leur rendre ce qu’ils me donnent.
Q : À v otre av is , la prés enc e de ces affic hes et de ces images photogr aphiques
est- elle impor tante ?
Q : Pour quoi ?
R : Parce que c ela nous montre la misèr e des autr es, le manque de nourr iture,
de pr opreté, et de moy ens médic aux . C’es t important pour nous de le montr er à
nos enfants , ic i en Eur ope.
Q : À v otr e av is , d’où v ient v otr e s ens ibilité pour les ac tions humanitaires ?
31
Annexe D
Ex em ple de que stionnaire pour les inte rnautes
1) Genre *
• Masculin
• Féminin
2) Âge : *
3) Profession : *
• Je suis sensible envers les questions de solidarité ( mais je n’ai pas le temps,
l’argent, etc.)
• Je suis actif, je fais des dons, des achats solidaires, etc.
• Je suis bénévole au sein d’Unicef France
• Cela ne m’intéresse pas (pas le temps, pas envie, il y a des choses plus
importantes pour moi, etc.)
6) D’où v ient v otre intérêt pour les ques tions humanitaires ? (deux choix maximum)
32
• B : C’est dans mes habitudes et mon caractère
• C : De ma profession
• D : Par ma famille, mes amis, etc.
• E : De mon expérience vécue
• Autre:
7) La cause des enfants est-elle une priorité dans votre vie quotidienne ?
• Oui
• Non
11) Avez- vous pr opos é à des amis de vous s ui vr e dans votr e ges te ( en
c hangeant l eur photo de pr ofil à l eur tour) ?
33
• Oui
• Non
• Oui
• Non
• Certains oui, d’autres non
13) Avez- vous esti mé nécess air e de j usti fier et d’ expli quer votr e ges te à vos
proc hes (s oit vos amis s ur F ac ebook , s oit votre entourage dans l a vi e
r éell e) ? Oui
• Non
14) Êtes-vous d’accord avec cette phrase : « Je préfère les gestes solidaires virtuels, car
ils ne prennent pas beaucoup de temps»
• Oui
• Non
15) À votre avis, le rôle de la publicité humanitaire dans la sensibilisation du public est-il
plutôt marginal ou central ? Pouvez-vous brièvement expliquer votre choix ?
34
G Â Professio 4) Lieu 5) Comment 6) D’où 7) La 8) 9) Quelle 10) Ce 11) Avez- 12) Si 13) Av ez-vous 14) Ête s- 15) À votre avis,
en ge n de décririez – vient cause Souten phrase que ce vous oui, estimé vous le rôle de la
re résiden vous votre votre des ez- explique geste proposé ont-ils nécess aire de d’accord publicité
ce attitude vis- intérêt enfants vous le mieux m’apport à des accept justifier et avec cett e humanitaire dans
(nom à-vis des pour est-elle l’Unice votre e, … amis de é? d’expliquer phrase : « la sensibilisation
de questions les une f dans geste ? vous votre gest e à Je préfèr e du public est-il
ville) humanitaire questio priorité toutes suivre vos proches les geste s plutôt marginal
s? ns dans ses dans (soit vos amis solidaires ou central ?
humani votre actions votre sur Facebook, virtuels, car Pouvez-vous
taires ? vie ? geste (en soit votre ils ne brièvement
quotidi changean entourage prennent expliquer votre
enne ? t leur dans la vie pas choix ?
photo de réelle) ? beaucoup
profil à de temps»
leur tour)
?
F 34 Unicef Paris Je suis actif, B : Oui Oui, C : les 2 C : cela Oui Certain Non Oui A mon avis c'est
je fais d es C’est pratiqu me s oui, très important
dons, d es dans ement permet de d’autres dans l es actio ns
achats mes dans sensib ilis e non plai doyers
solid aires, habitu d toutes r les
etc. es et ses autres
mon actions (mes
caractè amis, ma
re, C : famille), E
De ma : cela me
professi permet de
on soutenir
un
organ isme
internati on
al non
lucratif
F 35 prof Paris Je suis A : De Non Non, C : les 2 B : cela Non Non Oui Il faut la pub et l es
sensib le la mon m’aid e à médias po ur
envers l es publ icit soutien me sentir connaître l es
questio ns d e é, des est très efficace, C misères au
solid arité médias, occasio : cela me monde, l eur rôl e
mais j e n’a i C : De nnel permet de est plutôt
pas le temps ma sensib ilis e important
professi r les
on autres
(mes
amis, ma
famille)
F 41 vende use Besanç Je suis B : Oui Non, C : les 2 C : cela Oui Certain Oui Oui important
on sensib le C’est mon me s NON,
envers l es dans soutien permet de d’autres
questio ns d e mes est très sensib ilis e OUI
solid arité habitu d occasio r les
mais j e n’a i es et nnel autres
pas le temps mon (mes
caractè amis, ma
re, D : famille), E
Par ma : cela me
famille, permet de
mes soutenir
amis, un
etc. organ isme
internati on
al non
lucratif
F 40 assistante dom Je suis A : De Oui Non, B : 2 « J’ai A : c’est Non Non Oui la curi osité d e
maternel le germai sensib le la mon chang é d’ai der les l’autre suffit po ur
n envers l es publ icit soutien ma photo enfants que l a pers onn e
questio ns é, des est très de profi l, dans le se rense ign e à
human itaires médias occasio car cela monde, E son tour et
mais je n'a i , E : De nnel concern ait : cela me chang e sa ph oto
pas l’ar gent ma l’Afriqu e » permet de de profil
culture soutenir
un
organ isme
internati on
al non
lucratif
M 41 militair e Nîmes Je suis A : De Non Non, B : 2 « J’ai A : c’est Oui Non Non non central
sensib le la mon chang é d’ai der les
envers l es publ icit soutien ma photo enfants
questio ns é, des est très de profi l, dans le
human itaires médias, occasio car cela monde, C
mais je n'a i D : Par nnel concern ait : cela me
pas l’ar gent ma l’Afriqu e » permet de
famille, sensib ilis e
mes r les
amis, autres
etc. (mes
amis, ma
famille)
M 24 étudia nt Lyon Je suis A : De Non Non, B : 2 « J’ai B : cela Non Non Oui central
sensib le la mon chang é m’aid e à
envers l es publ icit soutien ma photo me sentir
questio ns d e é, des est très de profi l, efficace, C
solid arité médias, occasio car cela : cela me
mais j e n’a i E : De nnel concern ait permet de
pas le temps ma l’Afriqu e » sensib ilis e
culture r les
autres
(mes
amis, ma
35
famille)
F 38 femme au tours Je suis A : De Oui Cela C : les 2 A : c’est Oui Certain oui Oui central
foyer sensib le la dépe nd d’ai der les s oui,
envers l es publ icit de enfants d’autres
questio ns d e é, des l’actio n dans le non
solid arité médias, menée monde, C
mais j e n’a i B : : cela me
pas le temps C’est permet de
dans sensib ilis e
mes r les
habitu d autres
es et (mes
mon amis, ma
caractè famille)
re
F 41 chanteus e Saint- Je suis actif, A : De Oui Cela C : les 2 C : cela Oui Certain Non Oui important
Opéra Pol-sur- je fais d es la dépe nd me s NON,
Rock Ternois dons, d es publ icit de permet de d’autres
e achats é, des l’actio n sensib ilis e OUI
solid aires, médias, menée r les
etc. B : autres
C’est (mes
dans amis, ma
mes famille), D
habitu d : cela
es et permet de
mon particip er
caractè à un buzz
re internet
M 25 étudia nt Saint- Je suis actif, A : De Oui Oui, B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Oui Oui important
Ouen- je fais d es la pratiqu chang é m’aid e à s non,
l'Aumô dons, d es publ icit ement ma photo me sentir d’autres
ne achats é, des dans de profi l, efficace, C oui
solid aires, médias, toutes car cela : cela me
etc. B : ses concern ait permet de
C’est actions l’Afriqu e » sensib ilis e
dans r les
mes autres
habitu d (mes
es et amis, ma
mon famille)
caractè
re
F 38 femme au Oyonna Je suis A : De Oui Cela B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Non Oui central
foyer x sensib le la dépe nd chang é m’aid e à s oui,
envers l es publ icit de ma photo me sentir d’autres
questio ns é, des l’actio n de profi l, efficace, C non
human itaires médias, menée car cela : cela me
mais je n'a i E : De concern ait permet de
pas l’ar gent ma l’Afriqu e » sensib ilis e
culture r les
autres
(mes
amis, ma
famille)
M 33 respons ab Lill e Je suis A : De Non Non, b : 2 « J’a i C : cela Non Non Oui central
le sensib le la mon chang é me
marketing envers l es publ icit soutien ma photo permet de
questio ns é, des est très de profi l, sensib ilis e
human itaires médias, occasio car cela r les
mais je n'a i B : nnel concern ait autres
pas l’ar gent C’est l’Afriqu e » (mes
dans amis, ma
mes famille), E
habitu d : cela me
es et permet de
mon soutenir
caractè un
re organ isme
internati on
al non
lucratif
F 25 étudia nte Paris Je suis A : De Oui Non, B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Oui Oui important et
sensib le la mon chang é m’aid e à s oui, central
envers l es publ icit soutien ma photo me sentir d’autres
questio ns é, des est très de profi l, efficace, C non
human itaires médias, occasio car cela : cela me
mais je n'a i C : De nnel concern ait permet de
pas l’ar gent ma l’Afriqu e » sensib ilis e
professi r les
on autres
(mes
amis, ma
famille)
36
F 30 étudia nte Paris Je suis A : De Oui Oui, C : les 2 C : cela Oui Certain Oui Oui important
sensib le la pratiqu me s oui,
envers l es publ icit ement permet de d’autres
questio ns é, des dans sensib ilis e non
human itaires médias, toutes r les
mais je n'a i B : ses autres
pas l’ar gent C’est actions (mes
dans amis, ma
mes famille), E
habitu d : cela me
es et permet de
mon soutenir
caractè un
re organ isme
internati on
al non
lucratif
F 44 assistante Nancy Je suis actif, B : Oui Oui, C : les 2 B : cela Oui Certain Oui Oui important
social e je fais d es C’est pratiqu m’aid e à s oui,
dons, d es dans ement me sentir d’autres
achats mes dans efficace, C non
solid aires, habitu d toutes : cela me
etc. es et ses permet de
mon actions sensib ilis e
caractè r les
re, C : autres
De ma (mes
professi amis, ma
on famille)
M 23 étudia nt Vannes Je suis A : De Oui Non, B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Non Oui central
en sensib le la mon chang é m’aid e à s non,
psychol ogi envers l es publ icit soutien ma photo me sentir d’autres
e questio ns d e é, des est très de profi l, efficace, C oui
solid arité médias, occasio car cela : cela me
mais j e n’a i C : De nnel concern ait permet de
pas le temps ma l’Afriqu e » sensib ilis e
professi r les
on autres
(mes
amis, ma
famille)
F 42 fonctionn a Montéli Je suis A : De Oui Cela C : les 2 A : c’est Non Non Non ça dép end de l a
ire mar sensib le la dépe nd d’ai der les pub
envers l es publ icit de enfants
questio ns é, des l’actio n dans le
human itaires médias, menée monde, E
mais je n'a i B : : cela me
pas l’ar gent C’est permet de
dans soutenir
mes un
habitu d organ isme
es et internati on
mon al non
caractè lucratif
re
F 52 bénév ole Caen Je suis A : De Oui Oui, C : les 2 B : cela Oui Certain Oui Non je ne sais p as
bénév ole a u la pratiqu m’aid e à s oui,
sein d ’Un icef publ icit ement me sentir d’autres
France é, des dans efficace, E non
médias, toutes : cela me
B : ses permet de
C’est actions soutenir
dans un
mes organ isme
habitu d internati on
es et al non
mon lucratif
caractè
re
F 55 ensei gna n Nice Je suis actif, B : Oui Cela C : les 2 B : cela Non Oui Non important
t je fais d es C’est dépe nd m’aid e à
dons, d es dans de me sentir
achats mes l’actio n efficace, E
solid aires, habitu d menée : cela me
etc. es et permet de
mon soutenir
caractè un
re, C : organ isme
De ma internati on
professi al non
on lucratif
M 45 mécani qu Valla uri Je suis A : De Oui Non, D : A : c’est Non Oui Non important
e s sensib le la mon Aucune d’ai der les
envers l es publ icit soutien enfants
questio ns é, des est très dans le
human itaires médias occasio monde, B
mais je n'a i , je suis nnel : cela
pas l’ar gent papa m’aid e à
me sentir
efficace
37
F 43 aide paris Je suis actif, B : Oui Non, B : 2 « J’ai B : cela Non Non Oui important
soign ant je fais d es C’est mon chang é m’aid e à
dons, d es dans soutien ma photo me sentir
achats mes est très de profi l, efficace, C
solid aires, habitu d occasio car cela : cela me
etc. es et nnel concern ait permet de
mon l’Afriqu e » sensib ilis e
caractè r les
re, C : autres
De ma (mes
professi amis, ma
on famille)
M 26 étudia nt Le Je suis A : De Non Non, D : A : c’est Non Non Oui je ne sais p as
Lamenti sensib le la mon Aucune d’ai der les
n envers l es publ icit soutien enfants
questio ns d e é, des est très dans le
solid arité médias, occasio monde, C
mais j e n’a i D : Par nnel : cela me
pas le temps ma permet de
famille, sensib ilis e
mes r les
amis, autres
etc. (mes
amis, ma
famille)
F 56 retraité pont à Je suis B : Oui Oui, C : les 2 B : cela Oui Certain Oui Non c'est comme un
mousso bénév ole a u C’est pratiqu m’aid e à s oui, outil de trava il,
n sein d ’Un icef dans ement me sentir d’autres c'est nécessair e
France mes dans efficace, C non
habitu d toutes : cela me
es et ses permet de
mon actions sensib ilis e
caractè r les
re, E : autres
De ma (mes
culture amis, ma
famille)
M 19 Etudiant Mouy Je suis actif, B : Oui Cela C : les 2 A : c’est Oui Non Non Oui Central, j e pens e
an en (6025 0) je fais d es C’est dépe nd d’ai der les que c'est comm e
s formation dons, d es dans de enfants tout, il faut faire de
d'éduc ate achats mes l’actio n dans le la pub licité po ur
ur solid aires, habitu d menée monde, C faire co nnaître u n
spécia lisé etc. es et : cela me projet hum anita ire.
mon permet de
caractè sensib ilis e
re r les
autres
(mes
amis, ma
famille), D
: cela
permet de
particip er
à un buzz
internet
F 26 Respo nsa Paris Je suis actif, B : Oui Oui, B : 2 « J’ai B : cela Oui Non Oui Oui c'est important
ble je fais d es C’est pratiqu chang é m’aid e à
d'expl oitati dons, d es dans ement ma photo me sentir
on achats mes dans de profi l, efficace, C
solid aires, habitu d toutes car cela : cela me
etc. es et ses concern ait permet de
mon actions l’Afriqu e » sensib ilis e
caractè r les
re, D : autres
Par ma (mes
famille, amis, ma
mes famille)
amis,
etc.
F 60 admin istra Metz Je suis A : De Oui Oui, C : les 2 C : cela Non Oui Non important
tion, bénév ole a u la pratiqu me
bénév ole sein d ’Un icef publ icit ement permet de
France é, des dans sensib ilis e
médias, toutes r les
B : ses autres
C’est actions (mes
dans amis, ma
mes famille), E
habitu d : cela me
es et permet de
mon soutenir
caractè un
re organ isme
internati on
al non
lucratif
F 22 Stagiair e, Marseil l Je suis A : De Non Non, B : 2 « J’ai C : cela Oui Certain Non Oui important
à : Crédit e sensib le la mon chang é me s oui,
Agricol e envers l es publ icit soutien ma photo permet de d’autres
questio ns é, des est très de profi l, sensib ilis e non
human itaires médias occasio car cela r les
mais je n'a i , B : nnel concern ait autres
pas l’ar gent C’est l’Afriqu e » (mes
dans amis, ma
mes famille), D
habitu d : cela
es et permet de
mon particip er
caractè à un buzz
38
re internet
F 25 Bibli othéc METZ Je suis A : De Non Oui, A : 1 « J’ai A : c’est Non Non Non Je pens e q ue l a
aire sensib le la pratiqu chang é d’ai der les publ icité
envers l es publ icit ement ma photo enfants human itaire est
questio ns d e é, des dans de profi l, dans le centrale da ns l a
solid arité médias toutes pour monde, B sensib ilis ation d u
mais j e n’a i , B : ses soutenir : cela publ ic, car la
pas le temps C’est actions l’Un icef » m’aid e à publ icité nous fait
dans me sentir nous r endr e
mes efficace compte d e l a
habitu d misère q u'il y a
es et autour de n ous,
mon que n ous ne
caractè voyons p as
re forcément dans
notre vi e
quotid ien ne.
F 48 Educatio n : Je suis B : Non Non, B : 2 « J’ai B : cela Non Non Oui peu imp ortant
Nation ale Martina sensib le C’est mon chang é m’aid e à
s-Sur- envers l es dans soutien ma photo me sentir
Jales, questio ns mes est très de profi l, efficace, C
Aquitai human itaires habitu d occasio car cela : cela me
ne mais je n'a i es et nnel concern ait permet de
pas l’ar gent mon l’Afriqu e » sensib ilis e
caractè r les
re, D : autres
Par ma (mes
famille, amis, ma
mes famille)
amis,
etc.
M 28 Analyste Metz Je suis E : De Oui Non, B : 2 « J’ai A : c’est Oui Certain Non Non Pour mo i le rôl e
en sensib le ma mon chang é d’ai der les s oui, de l a pu blic ité
Informatiq envers l es culture soutien ma photo enfants d’autres human itaire da ns
ue questio ns d e est très de profi l, dans le non la sensi bil isatio n
solid arité occasio car cela monde du pub lic est
mais j e n’a i nnel concern ait plutôt ce ntral.
pas le temps l’Afriqu e » Comme u n artiste
fait la pr omotio n
de son œuvr e
pour se fair e
connaître et
pouvo ir la ven dre,
il est
fondame ntale d e
parler de cette
cause et la
publ icité est un
vecteur no n
négl ige abl e po ur
pouvo ir toucher l e
plus gran d
nombre de
person nes.
M 24 musicie n paris Je suis actif, A : De Oui Cela C : les 2 A : c’est Oui Oui Oui Non .
je fais d es la dépe nd d’ai der les
dons, d es publ icit de enfants
achats é, des l’actio n dans le
solid aires, médias menée monde, B
etc. , C : De : cela
ma m’aid e à
professi me sentir
on efficace, C
: cela me
permet de
sensib ilis e
r les
autres
(mes
amis, ma
famille), E
: cela me
permet de
soutenir
un
organ isme
internati on
al non
lucratif
39
F 35 institutrice Paris Je suis A : De Oui Cela B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Non Oui la pub a un rôl e
sensib le la dépe nd chang é m’aid e à s oui, très important
envers l es publ icit de ma photo me sentir d’autres
questio ns d e é, des l’actio n de profi l, efficace, C non
solid arité médias menée car cela : cela me
mais j e n’a i , B : concern ait permet de
pas le temps C’est l’Afriqu e » sensib ilis e
dans r les
mes autres
habitu d (mes
es et amis, ma
mon famille)
caractè
re
M 27 MACON VANNE Je suis actif, E : De Oui Cela A : 1 « J’ai A : c’est Oui Oui Non Oui Il y a to ujo urs d es
S je fais d es ma dépe nd chang é d’ai der les enfants sa ns
dons, d es culture de ma photo enfants nourritur e sa ns
achats l’actio n de profi l, dans le éducati on d ans l e
solid aires, menée pour monde, E monde et ch aqu e
etc. soutenir : cela me geste aid e
l’Un icef » permet de
soutenir
un
organ isme
internati on
al non
lucratif
F 21 Etudiante CHARL Je suis A : De Oui Cela C : les 2 A : c’est Oui Certain Non oui
an EVILLE sensib le la dépe nd d’ai der les s oui,
s - envers l es publ icit de enfants d’autres
MEZIE questio ns é, des l’actio n dans le non
RES human itaires médias, menée monde, C
mais je n'a i B : : cela me
pas l’ar gent C’est permet de
dans sensib ilis e
mes r les
habitu d autres
es et (mes
mon amis, ma
caractè famille)
re
F 18 étudia nte saint Je suis A : De Oui Oui, A : 1 « J’ai A : c’est Oui Non Non Oui Central,
germai sensib le la pratiqu chang é d’ai der les c'est très
n en envers l es publ icit ement ma photo enfants important de
laye questio ns d e é, des dans de profi l, dans le publ ier ce genr e
solid arité médias, toutes pour monde, B de chos es po ur
mais j e n’a i B : ses soutenir : cela que les ge ns
pas le temps C’est actions l’Un icef » m’aid e à soient au cour ant
dans me sentir de ce q ui s e
mes efficace, C passe d ans l e
habitu d : cela me monde, je
es et permet de consei ller ais pl us
mon sensib ilis e les mises e n plac e
caractè r les virtuels, ell es sont
re autres plus efficaces,
(mes elles pr enn ent
amis, ma moins d e temps et
famille), E quan d no us
: cela me parlo ns de mis es
permet de en pl ace virtue ls
soutenir c'est les j eun es
un qui so nt les pl us
organ isme touchées.
internati on Donc co ntinu ez
al non sans re lâch e ! =)
lucratif En tout cas merci
F 66 retraité Paris Je suis A : De Oui Oui, C : les 2 A : c’est Oui Certain Oui Non très important
bénév ole a u la pratiqu d’ai der les s oui,
sein d ’Un icef publ icit ement enfants d’autres
France é, des dans dans le non
médias, toutes monde, C
B : ses : cela me
C’est actions permet de
dans sensib ilis e
mes r les
habitu d autres
es et (mes
mon amis, ma
caractè famille)
re
F 38 institutrice La vi lle Je suis A : De Oui Cela C : les 2 B : cela Oui Certain Oui Non très important
de bénév ole a u la dépe nd m’aid e à s non,
Chartre sein d ’Un icef publ icit de me sentir d’autres
s France é, des l’actio n efficace, E oui
médias, menée : cela me
B : permet de
C’est soutenir
dans un
mes organ isme
habitu d internati on
es et al non
mon lucratif
caractè
re
40
F 40 institutrice Montpel Je suis B : Oui Oui, B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Oui, Je préfèr e Oui
lier sensib le C’est pratiqu chang é m’aid e à s non, les g estes
envers l es dans ement ma photo me sentir d’autres solid aires en
questio ns d e mes dans de profi l, efficace, C oui lign e a ux
solid arité habitu d toutes car cela : cela me actions de
mais j e n’a i es et ses concern ait permet de terrain, car i ls
pas le temps mon actions l’Afriqu e » sensib ilis e ne pr enn ent
caractè r les pas bea ucou p
re, C : autres de temps
De ma (mes
professi amis, ma
on famille)
Fé 25 étudia nte Toulous Je suis A : De Non Cela C : les 2 A : c’est Oui Certain Oui Non très important
mi e sensib le la dépe nd d’ai der les s non,
ni envers l es publ icit de enfants d’autres
n questio ns d e é, des l’actio n dans le oui
solid arité médias, menée monde, B
mais j e n’a i B : : cela
pas le temps C’est m’aid e à
dans me sentir
mes efficace
habitu d
es et
mon
caractè
re
F 23 étudia nte Metz Je suis actif, A : De Non Non, B : 2 « J’ai B : cela Oui grand Oui Oui
je fais d es la mon chang é m’aid e à parti
dons, d es publ icit soutien ma photo me sentir oui,
achats é, des est très de profi l, efficace, E d’autres
solid aires, médias, occasio car cela : cela me non
etc. B : nnel concern ait permet de
C’est l’Afriqu e » soutenir
dans un
mes organ isme
habitu d internati on
es et al non
mon lucratif
caractè
re
F 58 bénév ole Metz Je suis A : De Oui Oui, C : les 2 B : cela Oui Certain Oui Oui important
bénév ole a u la pratiqu m’aid e à s oui,
sein d ’Un icef publ icit ement me sentir d’autres
France é, des dans efficace, E non
médias toutes : cela me
, B : ses permet de
C’est actions soutenir
dans un
mes organ isme
habitu d internati on
es et al non
mon lucratif
caractè
re
F 47 directrice saint Je suis B : Oui Oui, C : les 2 C : cela Oui Certain Non Non
admin istra Raph ae bénév ole a u C’est pratiqu me s oui,
tif l sein d ’Un icef dans ement permet de d’autres
France mes dans sensib ilis e non
habitu d toutes r les
es et ses autres
mon actions (mes
caractè amis, ma
re famille)
F 20 agent de Yvetot Je suis actif, B : Oui Oui, A : 1 « J’ai A : c’est Oui Certain Non Non central, comm e
an soins je fais d es C’est pratiqu chang é d’ai der les s non, c'est une
s dons, d es dans ement ma photo enfants d’autres associati on no n
achats mes dans de profi l, dans le oui lucrative qu i n e
solid aires, habitu d toutes pour monde, C dépe nd donc qu e
etc. es et ses soutenir : cela me des d ons d e l a
mon actions l’Un icef » permet de popu latio n, si cell e
caractè sensib ilis e ci n'est pas
re r les sensib ilis ée à l a
autres cause des e nfants
(mes dans l e mon de,
amis, ma l'UNICEF aur a
famille) moins d' aid es
financi ères.
F 52 PROF LIBOU Je suis B : Oui Cela A : 1 « J’ai C : cela Oui Certain Oui Non plutôt central!!
ANIMATR RNE sensib le C’est dépe nd chang é me s oui, mais i l fa ut qu e l a
ICE envers l es dans de ma photo permet de d’autres cause s oit so lid e
questio ns d e mes l’actio n de profi l, sensib ilis e non en fait je suis
solid arité habitu d menée pour r les sensib le au
mais j e n’a i es et soutenir autres probl ème de l ea u
pas le temps mon l’Un icef » (mes et surtout de l
caractè amis, ma éducati on et j e
re , C : famille) trouve b ien l
De ma initiativ e d e l a
professi chanso n chanté e
on par la nouv ell e
génér ation de
chanteurs et
chanteus es mêm e
si certai n trouv e
ca ring ard je l es
aime be auco up !!
et mes fils sont
fans d oxm o
puccin o !!
41
M 24 Guichetier Saint Je suis B : Oui Oui, C : les 2 A : c’est Oui Certain Non Oui Central.
intérima ire Ouen bénév ole a u C’est pratiqu d’ai der les s oui, A notre é poq ue,
l'Aumô sein d ’Un icef dans ement enfants d’autres princi pal ement à
ne France mes dans dans le non cause de n otre
habitu d toutes monde, C quotid ien et de
es et ses : cela me tous les souc is qu i
mon actions permet de vont avec, l es
caractè sensib ilis e gens ne
re, E : r les s'intéresse nt pas
De ma autres aux actio ns
culture (mes human itaires c ar
amis, ma ils ont dé jà ass ez
famille) à faire pour lutter
contre l es
probl èmes li és à
la crise ma is auss i
parce qu e les
préoccu patio ns
sont autres.
Je pe nse q u'i l faut
aller ch ercher l es
gens dans le urs
centres d'i ntérêt
plutôt qu e
d'essayer de l es
atteindre avec l es
moyens
tradition nels.
En ce sens,
Internet est u n
bon moye n surtout
via les résea ux
sociaux c ar
presqu e tout le
monde passe so n
temps à s urfer
même a u trava il.
Si on p eut a lli er
l'utile à l'agr éab le,
la pub licité p eut
sensib ilis er pl us
de pers onn es et
rendre l'actio n
human itaire pl us
efficace.
M 31 ensei gna n Nice Je suis actif, B : Oui Cela C : les 2 A : c’est Oui Certain Oui Non très important
t je fais d es C’est dépe nd d’ai der les s oui,
dons, d es dans de enfants d’autres
achats mes l’actio n dans le non
solid aires, habitu d menée monde, B
etc. es et : cela
mon m’aid e à
caractè me sentir
re, C : efficace
De ma
professi
on
F 16 Lycéen ne Issy- Je suis actif, B : Oui Oui, C : les 2 cela me Oui grand Non Non
an les- je fais d es C’est pratiqu permet de parti
s Mouli ne dons, d es dans ement me sentir oui,
aux achats mes dans Utile et d’autres
solid aires, habitu d toutes d'aid er au non
etc. es et ses moins
mon actions quel qu' un
caractè
re
M 15 Lycéen Argente Je suis A : De Oui Oui, B : 2 « J’ai A : c’est Oui Certain Oui Non Margin al.
an uil sensib le la pratiqu chang é d’ai der les s non, Je trouve q u'il y a
s (9510 0) envers l es publ icit ement ma photo enfants d’autres des ge ns qui n'y
questio ns é, des dans de profi l, dans le oui prêtent p as
human itaires médias, toutes car cela monde, C attention.
mais je n'a i B : ses concern ait : cela me Il faudra it que tout
pas l’ar gent C’est actions l’Afriqu e » permet de le mon de y
dans sensib ilis e particip e! On doit
mes r les tous souten ir
habitu d autres l'Unic ef.
es et (mes J'espère qu' il y
mon amis, ma aura p lus de
caractè famille) person ne da ns l e
re, D : futur qui v ont
Par ma soutenir l' Unic ef!
famille,
mes
amis,
etc.
42
M 18 Lycéen Vergno l Je suis B : Oui Cela C : les 2 B : cela Non Non Non Je dirais centra l
le sensib le C’est dépe nd m’aid e à car les caus es
envers l es dans de me sentir human itaires ne
questio ns d e mes l’actio n efficace, C sont,
solid arité habitu d menée : cela me malhe ureus ement,
mais j e n’a i es et permet de pas d es q uestio ns
pas le temps mon sensib ilis e que l'o n év oqu e
caractè r les comme ça. La
re , E : autres publ icité p eut
De ma (mes amener à réfl exio n
culture , amis, ma des pers onn es qu i
Princip famille) n'aura ient jama is
es évoqu é ou pens é
moraux a ces causes.
(précisi
on)
F 27 ensei gna n Doua i Je suis actif, B : Oui Cela C : les 2 C : cela Oui Certain Non oui
te je fais d es C’est dépe nd me s non,
dons, d es dans de permet de d’autres
achats mes l’actio n sensib ilis e oui
solid aires, habitu d menée r les
etc. es et autres
mon (mes
caractè amis, ma
re, D : famille), E
Par ma : cela me
famille, permet de
mes soutenir
amis, un
etc. organ isme
internati on
al non
lucratif
M 45 chef Héni n- Je suis D : Par Oui Oui, C : les 2 A : c’est Oui Non Oui Oui Je trouve que l'o n
an d'entrepr is Beaum sensib le ma pratiqu d’ai der les vit dans un m ond e
s e ont envers l es famille, ement enfants où tell ement d e
questio ns d e mes dans dans le choix no us sont
solid arité amis, toutes monde, C propos és - pas
mais j e n’a i etc., E : ses : cela me forcément toujo urs
pas le temps De ma actions permet de des bons cho ix
culture sensib ilis e d'ail leurs - qu'i l est
r les important qu e
autres l'huma nitair e
(mes (donc, l a pu blic ité
amis, ma human itaire) ait
famille) aussi sa pl ace.
Mais, je pens e
que le rôl e d e l a
publ icité
human itaire est
encore mar gin al.
On veut nous
imposer bea ucou p
de chos es, on
nous e n cach e
beauc oup a ussi.
Le mon de d e
consommati on
dans le que l on vit
nous é loi gne d es
valeurs
human itaires.
F 43 Attachée PARIS Je suis actif, B : Oui Oui, A : 1 « J’ai C : cela Oui Certain Non Non C'est très
de presse je fais d es C’est pratiqu chang é me s oui, important po ur
dons, d es dans ement ma photo permet de d’autres faire p asser d es
achats mes dans de profi l, sensib ilis e non messages et
solid aires, habitu d toutes pour r les sensib ilis er à l a
etc. es et ses soutenir autres cause.
mon actions l’Un icef » (mes
caractè amis, ma
re famille)
43
M 32 Dirig eant saint Je suis A : De Oui Non, A : 1 « J’ai C : cela Oui Certain Oui Oui La pu blic ité
non Maur sensib le la mon chang é me s oui, human itaire da ns
salari é des envers l es publ icit soutien ma photo permet de d’autres la sensi bil isatio n
fossés questio ns é, des est très de profi l, sensib ilis e non est margi nal e et
d'huma nitair médias occasio pour r les doit d even ir
e mais je n'a i nnel soutenir autres centrale. Je
pas l’ar gent l’Un icef » (mes regrette le
amis, ma manqu e de
famille), D communic ation
: cela sur cette action d e
permet de l'UNICEF. Il y a eu
particip er un ma nqu e
à un buzz évide nt
internet d'orga nisati on et
de commun icatio n
entre l a sorti e d u
titre phar e " d es
ricochets"
réuniss ant p lus d e
60 artistes et
l'action Fac ebo ok
propos ée. e n effet
l'action pro posé e
sur Facebo ok
prena it fin al ors
que le titre phar e
n'était pas encor e
totalement c onn u
du gr and pub lic.
La curi osité d u
Public n’ a pas été
assez titillé e, pour
que l' action s oit
plus suiv ie. Mais
je pe nse qu e da ns
les ann ées à
venir, el le p eut
deven ir central e.
M 29 commerci Lyon Je suis A : De Non Cela B : 2 « J’ai C : cela Oui Certain Non Oui il faut la pu blic ité
al sensib le la dépe nd chang é me s oui, human itaire po ur
envers l es publ icit de ma photo permet de d’autres sensib ilis er l es
questio ns d e é, des l’actio n de profi l, sensib ilis e non français, mais j e
solid arité médias menée car cela r les pense q ue celu i
mais j e n’a i , D : concern ait autres ou cell e qu i veut
pas le temps Par ma l’Afriqu e » (mes aider un
famille, amis, ma organ isme no n
mes famille), E lucratif n' a p as
amis, : cela me besoi n forcem ent
etc. permet de des pubs.
soutenir
un
organ isme
internati on
al non
lucratif
M 30 Enseig nan Paris Je suis B : Oui Cela C : les 2 A : c’est Oui grand Non Oui Pour mo i le rôl e
t sensib le C’est dépe nd d’ai der les parti de l a pu blic ité
envers l es dans de enfants oui, human itaire n'est
questio ns mes l’actio n dans le d’autres pas enc ore centra l
human itaires habitu d menée monde, C non car il n’y en a p as
mais je n'a i es et : cela me assez p ar rap port
pas l’ar gent mon permet de aux pu blic ités
caractè sensib ilis e commercia les
re , C : r les
De ma autres
professi (mes
on amis, ma
famille)
M 58 chef de Lyon Je suis actif, A : De Non Cela B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Non Non Je pens e q ue l a
l'entrepr is je fais d es la dépe nd chang é m’aid e à s oui, publ icité peut fair e
e dons, d es publ icit de ma photo me sentir d’autres bcp plus qu e
achats é, des l’actio n de profi l, efficace, C non n'importe que l
solid aires, médias menée car cela : cela me dispos itif. toucher
etc. , B : concern ait permet de la sens ibi liser d es
C’est l’Afriqu e » sensib ilis e français à l’ heur e
dans r les actuell e et av ec l a
mes autres crise fina ncièr e
habitu d (mes n'est pas un e
es et amis, ma mince affaire. i l
mon famille) faut plus d e pu b
caractè pour faire agir l es
re gens.
M 43 Maitre de Metz Je suis A : De Oui Cela C : les 2 B : cela Oui Certain Non Non Pour mo i la pu b
conférenc sensib le la dépe nd m’aid e à s oui, reste la pub s oit
e envers l es publ icit de me sentir d’autres human itaire s oit
questio ns d e é, des l’actio n efficace, C non commercia le. tout
solid arité médias menée : cela me dépe nd de
mais j e n’a i permet de l'action, du prod uit
pas le temps sensib ilis e et du s ujet de c es
r les pubs.
autres
(mes
amis, ma
famille)
44
M 20 agent Nancy Je suis B : Non Cela B : 2 « J’ai B : cela Oui Certain Oui Oui la pub est très
intérim sensib le C’est dépe nd chang é m’aid e à s non, importante
envers l es dans de ma photo me sentir d’autres
questio ns d e mes l’actio n de profi l, efficace, D oui
solid arité habitu d menée car cela : cela
mais j e n’a i es et concern ait permet de
pas le temps mon l’Afriqu e » particip er
caractè à un buzz
re , D : internet
Par ma
famille,
mes
amis,
etc.
M 20 élèves Camero Je suis B : Oui Non, C : les 2 A : c’est Oui Certain Oui Oui Tout
an un/ sensib le C’est mon d’ai der les s non, d'abor d b onj our à
s Doua la envers l es dans soutien enfants d’autres vous, et merci d e
questio ns d e mes est très dans le oui votre attention.
solid arité habitu d occasio monde, C compte tenu d u
mais j e n’a i es et nnel : cela me fait que,
pas le temps mon permet de sensib ilis er le
caractè sensib ilis e publ ic sur d es
re , D : r les questio ns
Par ma autres human itaires,
famille, (mes c'est les am ener à
mes amis, ma compren dre q ue,
amis, famille) pend ant qu'i ls
etc. vivent bi en,
d'autres viv ent
l'opp osé. Et a ussi,
leur fair e
compren dre qu'i ls
sont en que lqu es
sortes les
coupa bles de to us
ces dram es. Tout
en sacha nt qu'i l
n’y a que ce p ubl ic
là, pour ch ang er
les ch oses, j e
dirais donc que, l e
rôle d e l a pu blic ité
human itaire da ns
la sensi bil isatio n
du pub lic est
plutôt central.
F 33 aide Vouil lé Je suis actif, B : Oui Cela A : 1 « J’ai A : c’est Oui Non Oui Non Il est central. Il est
soign ante les je fais d es C’est dépe nd chang é d’ai der les nécessa ire de
marais dons, d es dans de ma photo enfants montrer à d es
achats mes l’actio n de profi l, dans le pays comme l es
solid aires, habitu d menée pour monde, C nôtres la
etc. es et soutenir : cela me souffrance d es
mon l’Un icef » permet de popu latio ns du
caractè sensib ilis e tiers mon de; l es
re r les pubs chocs il faut
autres en fair e pl us
(mes même si ell es
amis, ma déran gent.
famille) J'espère que mo n
aide vo us aur a été
efficace. Bie n
cordia leme nt.
F 38 SECRETA UCEL Je suis A : De Oui Oui, C : les 2 A : c’est Non Oui Oui La commun icatio n
IRE (0720 0) sensib le la pratiqu d’ai der les est central e
envers l es publ icit ement enfants aujo urd'h ui.
questio ns é, des dans dans le L'utilis ation d es
human itaires médias toutes monde, B liens soc iaux est
mais je n'a i , B : ses : cela reconn ue po ur
pas l’ar gent C’est actions m’aid e à son efficacité,
dans me sentir même si tro p
mes efficace, C d'informati on tu e
habitu d : cela me l'informati on
es et permet de parfois...dans
mon sensib ilis e l'aid e huma nitair e
caractè r les elle est essenti ell e
re , C : autres car el le p ermet d e
De ma (mes sensib ilis er et d e
professi amis, ma communi quer d e
on famille), E façon
: cela me transversal e, ains i
permet de de fair e p articip er
soutenir les pers onn es qu i
un n'ont ni l e temps
organ isme ni l'ar gent po ur
internati on s'impli quer da ns
al non une action (ce qu i
lucratif est mon cas).
F 50 femme de Redo n Je suis actif, E : De Oui Non, C : les 2 A : c’est Non Non Non Central, mais j e
ménag e je fais d es ma mon d’ai der les ne pe ux
dons, d es culture soutien enfants l'expl iqu er
achats est très dans le
solid aires, occasio monde, B
etc. nnel : cela
m’aid e à
me sentir
efficace
45
Ca té gor ie s oc io-pr ofess ionlles des inter na utes
46
Annexe E
Exemple de q uestio nnai re pou r l’enqu ête
Pour pouvoir vous distinguer parmi les répondants, indiquez votre prénom ou un
pseudonyme : *
Sexe *
• Masculin
• Féminin
Âge *
• -40 ans
• +40 ans
Profession *
• Je suis sensible aux questions de solidarité mais je n’ai pas l’argent pour cela
• Je suis sensible aux questions de solidarité mais je n’ai pas le temps pour
cela
• Je suis actif, je fais des dons, des achats solidaires, etc.
• Je suis bénévole au sein d’un organis me humanitaire
• Cela ne m’intéresse pas (pas envie, il y a des choses plus importantes pour
moi, etc.) --> passer à la question 10
47
2) D’où vient votre intérêt pour les questions humanitaires ? (deux choix maximum)
• Quotidiennement
• Environ une fois par semaine
• Presque chaque mois
• Trois à quatre fois par an
• Une ou deux fois par an
• Occasionnellement (en fonction des catastrophes naturelles, des accidents
qui arrivent dans le monde)
• Très rarement
• Jamais
• Autre:
4) Quel est le facteur personnel (le plus important) qui vous motive pour réaliser un geste
solidaire ?
48
5) Quel est le facteur externe (le plus important) qui vous motive pour la réalisation d’un
geste ou d’une action solidaire ?
6) Quel est le facteur personnel (le plus important) qui inhibe ou démotive la réalisation
de votre geste solidaire ?
7) Quel est le facteur externe (le plus important) qui inhibe ou démotive la réalisation de
votre geste solidaire ?
49
• Moins d’une semaine
• Il y a une semaine
• Il y a un mois
• Il y a 6 mois
• Il y a un an
• Plus d’un an
• Je ne m’en souviens pas
• Je n’ai jamais remarqué ce type de publicité
9) vous sentez-vous concerné par les messages des publicités sociales et humanitaires
que vous recevez tous les jours ?
• Oui parfaitement
• Cela dépend du sujet de la publicité
• Je ne prête pas d’attention particulière aux publicités sociales et humanitaires
• Cela dépend de mon humeur de la journée
• Cela ne m’intéresse pas
• Je suis contre la publicité, qu’elle soit commerciale ou humanitaire et sociale
10) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ? «Êtes -vous d’acc or d av ec c ette
phrase ? Quand je vois des images qui me touchent, j e s uis prêt à donner mon
temps et mon ar gent pour l a caus e qu’ elles r epr és entent »
• Oui
• Non
11) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ? « Quand je vois des images qui me
touchent, je suis prêt à donner mon argent et mon temps à l’organis me qui les
présentent »
50
• Oui
• Non
• Oui
• Non => passer à la question 19
13) Si oui, etes-vous d’accord avec cette phrase ? « Depuis que je suis père/mère, je
suis plus sensible aux questions humanitaires et sociales»
• Oui
• Non
14) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ? « Depuis que je suis père/mère, je suis plus
sensible aux questions humanitaires et sociales relatives aux conditions de vie des
enfants »
• Oui
• Non
15) Pour vous, l’amélioration des conditions de vie des enfants est-elle une priorité de
votre vie quotidienne ?
• Oui
• Non
16) Pensez-vous que la présence d’une image d’enfant dans une publicité humanitaire et
sociale peut vous sensibiliser ?
• Oui
• Non
51
17) De quand date le dernier geste solidaire ou humanitaire que vous ayez réalisé ?
(don, bénévolat, achats solidaires ou humanitaires pour soutenir une cause ou un
organisme, etc.)
18) Êtes-vous d’accord avec cette phrase ? « Pour les actions humanitaires et sociales,
je préfère donner mon argent et mon temps à une association locale plutôt qu’à un
organisme international »
• Oui
• Non
19) Avez-vous déjà effectué un don à un organis me ou à une association via internet ?
• Oui
• Non
52
20) À votre avis, à l’aide d’internet, peut-on sensibiliser les personnes sur des questions
humanitaires et sociales ?
• Oui
• Non
Si oui Pourquoi ?
21) À votre avis, le rôle de la publicité humanitaire dans la sensibilisation du public est-il
plutôt marginal ou central ? Pouvez-vous brièvement expliquer votre choix ?
53
Les résul ta ts te xtuels acq uis via l’en quê te
A) Pour B C) E) Ville De q uan d d ate l e Pensez-vo us qu e De qua nd date le Êtes-vous d’ accord avec À votre avis, à l ’ai de
À votre avis, le
derni er messag e ou la prés ence d ’un e derni er geste sol ida ire cette phrase ? « Pour les d’inter net, pe ut-on
pouvoir ) Âg et image de pu blic ité image d’e nfant ou hum anita ire q ue actions h uman itaires et rôle de
sensib ilis er la les
vous S e départe social e et dans une pu blic ité vous ayez ré alis é ? social es, je préfère don ner publicité
person nes sur des
distingu e ment de human itaire qu e human itaire et (don, b énév olat, achats mon arge nt et mon temps à questio ns hum anita ires
humanitaire
vous avez rem arqu é social e p eut vo us solid aires ou une assoc iatio n local e plutôt et socia les ? Si oui,
er parm i x résid enc et qui vo us a fait ag ir sensib ilis er ? human itaires p our qu’à un or gan isme dans
pourquoi ? la
les e e ? C’était à quelle Pouvez-vous soutenir un e ca use ou internati ona l » sensib ilisation
réponda occasion ? brièvement un orga nisme, etc.) du public est-il
expliquer votre Expliquer votre choix
nts, choix ? C’était à quelle plutôt
indiquez occasion ? marginal ou
votre central ?
prénom Pouvez-vous
ou un brièvement
pseudon expliquer
yme : votre choix ?
guirau M -40 Nanc y 54 Trop Noël Plus de c hos es à C’est un outil de Non centr al... la
ans d'images changer à l'étranger communication publicité
tuent le sens que chez moi... parmi d'autres coûte... il s'agit
même de de ne pas trop
l'image... et investir dans la
un enfant sur com pour
une photo es t privilégier
largement l'aide. En
exploité... revanche, il ne
s'agit pas non
plus de ne pas
communiquer,
car c'est
aujourd'hui
nécess aire
dans nos
sociétés ...
maguy F +40 Metz l'innocenc e une pers onne une ass ociati on tout dépend de
ans de c es âgée dépendante locale est plus la qualité de
enfants et « visible » cette publicité
notre et de l a fiabilité
respons abilité de l'organisme
de les avoir
fait vi vre
Gayane F -40 Metz_Mo Ça touche croix rouge Si on est prêt à C’est un outil de
ans selle beaucoup donner s on temps communication
plus, en ou/et s on argent, peut parmi d'autres
particulier, importe que ça soit
ceux qui sont une ass ociati on
déjà parents. locale ou un
organisme
international.
laurel yse F +40 Bretagne téléthon je ne peux téléthon
ans pas vi vre
égoïstement,
quand je sais
qu'il y a des
personnes
qui n'ont
même pas
d'eau
potable, ou
qui meurent
de faim.
Marie- F +40 metz les femmes je pense que vente je trouve qu'au moins je n'ai pas
Pierre ans avec les n'importe exc eptionnelle on s ait ou va l'argent d'avis sur la
enfants qui qu'elle chez EMAÜ S ou l'aide apportée, question
vi vent dans la personne es t car on est en c ontact
rue sans plus attendri direct avec les
logement et par une personnes
même des image concernées
personnes avec d'enfant en
un emploi qui détress e,
n'arrivent pas à même une
joindre les deux personne qui
bouts n'a pas
d'enfant.
54
mariejolie F +40 57 Metz je n'aime pas proximité
ans l'utilisation
des enfants
dans la pub
pour apitoyer
le public
Andréa F +40 57 Je considère Je préfère donner Internet me Je pens e que la
ans que parfois mon argent à une donne la liberté publicité doit
les images ONG qui réalise des de faire mon être
d'enfants actions ponctuelles action s olidaire et accompagnée
servent pour pour l’environnement. humanitaire par des actions.
manipuler quand je le Je me méfie
l'opinion. souhaite toujours des
organismes ou
des
associati ons.
humanitaires.
Je voudrais
d'abord lire un
bilan de leurs
actions
ponc tuelles .
Dans c e sens
les ONG
écologistes
sont beauc oup
plus prés entes
et beauc oup
plus visibles.
Marie- F +40 Corny restos du cœur prélèvement Ayant voyagé, je sais C’est un outil de
Hélène ans Moselle mensuel que les bes oins communication
humanitaires sont parmi d'autres
plus importants dans
d'autres pays .
mado F +40 Nice au moment des il y a trop de fondation de la mauvaise C’est un outil deDans ce
michel ans fêtes , l'aide aux manipulation, France pour la organisation des communication domaine
restos du cœur. d'appel à recherche aides humanitaires parmi d'autres comme ailleurs,
notre émotion médicale mondiales , les être inondé de
afin de nous détournements de propositi ons ou
influencer fonds ? m'amènent à de sollicitations
tout rejeter en bloc. desser vira. J e
pens e que la
publicité doit
rester
marginale, mais
repens ée : plus
de photos-
choc, mais une
vraie
explication du
pourquoi et du
comment. On
n'a pas à s e
substituer aux
gouvernements
; lesquels s e
reposent sur
nous .
Jean- M +40 Nice courrier de si on es t don ali mentaire à internationale ou C’est un outil de la publicité
Louis ans Handicap sensible au une associ ation locale, peu importe, l communication humanitaire est
international sujet, l es faut donner à ceux en parmi d'autres indispensable,
images qui on a confianc e mais elle a
n'apportent tendanc e à être
pas grand- très répétiti ve,
chose, on s ait utilisant
lire les toujours les
images et on mêmes ficelles
ne se laiss e quand elle n'est
pas pas carrément
facilement intrusive (par
influencer. exemple le
Les images harcèlement
humanitaires téléphonique !)
sont
55
tellement
stéréotypées
qu'elles
passent à
côté
Cecile F +40 Lyon Parce que je Rituel de fin C'est égal C’est un outil de Je suis contre
ans ne d'année communication la publicité pour
m'intéress e parmi d'autres l'humanitaire
pas à c es plus d'une fois
publicités . par an.
Zoé F +40 Metz - restos du cœur La s ouffranc e Noël Je peux donner à Internet me Je pens e que
ans Moselle d'un enfant l'antenne loc ale d'un donne la liberté l'information et
est organisme de faire mon la
insupportable international puisque action s olidaire et sensibilisation
je connais les humanitaire du public sont
personnes qui font le quand je le importantes,
lien. souhaite nous sommes
envahis d'infos
en tous genres
aussi futiles
qu'utiles, il faut
donc que
l'humanitaire
fasse aussi
connaître les
situations
terribles qui
existent et s e
fasse entendre.
dagfix F +40 Bordeaux réticences C’est un outil de je suis opposée
ans devant c ette communication à ce que
utilisation parmi d'autres l'argent soit
dépens é en
publicités plutôt
qu'en actions
MASSY F -40 Bordeaux magazine des oui et non. Il Médecins sans un être humain en C’est un outil de
ans médecins sans ne faut pas frontières difficulté a bes oin communication
frontières abus er de d'être ai dé et c ela ne parmi d'autres
l'image des doit pas dépendre de
enfants pour sa race, sa couleur
sensibiliser de peau ou ses
les gens; ce origines.
qui est le c as
malheureuse
ment dans
certains
mess ages
publicitaires.
56
Ével yne F +40 Bordeaux Les images vers ement L'information
ans d'enfants sont régulier Les ass ociati ons est nécess aire,
trop locales sont peut-être la publicité non.
dramatisées, plus enc adrées et
angle de plus aidées, les
prise de vue, bénévoles semblent
cadrage nombreux et nous ne
veulent forcer sommes pas dans un
l'émotion et pays émergeant.
cela
décrédi bilise
le mess age,
car
l'authenticité
en es t
fauss ée.
Cette mise en
scène d'une
souffrance
fait douter de
la pertinenc e
du don : à qui
va l'argent, à
quels
commerciaux
?
Alain M +40 Bordeaux TÉLÉTHON Elle est
ans marginale et je
pens e que le
principal s ouci
de c e type
d'organisations
et de faire de
l'argent d'abord
pour
l'association et
pas pour les
humains
concernés.
Simone F +40 Lyon Tsunami Japon Je pense qu'il ateliers - Meilleure traç abilité - oui, mais risque Central pour le
ans ne faut pas bénévolat meilleure efficacité - de manipul ation grand public -
utiliser les moins de frais pas pour moi -
enfants pour exc essi ve - ( en je n'ai pas
déclencher l a principe) besoi n de
pitié. Cel a déclencheur
relève de l a pour penser
manipulation. aux autres - et
L'action doit agir.
venir du cœur
et de l'âme et
pas de
sollicitations
trop souvent
mercantiles.
Pavesi F +40 Lyon Je pens e Mon impression et C’est un outil de Trop" d'affaires"
Michell ans même que que le don local est communication mises en
les images plus facilement parmi d'autres évi dence par
qui mettent contrôlable ... les médias...
en sc ène des l'argent va-t-il
enfants toujours là où il
devraient être devrait aller...la
interdites ... question reste
posée???????
????????????
???????????
57
DIDI F +40 Lyon Personne ne associati on Chacun es t libre de
ans traite jamais Femmes de cœur ses choix
les
problèmes de
fond. Rien
n'empêchera
les enfants
de mourir de
faim s’il n'y a
pas de
choses faites
en amont.
Tous c es
hommes qui
entreti ennent
ces fléaux et
qui se jouent
du
senti mentalis
me ambiant.
En Éthiopi e
on meurt de
faim, au
Kenya pays
voisin on ne
mange pas
les vaches ,
car elles sont
sacrées.
Quelle
ambiguïté !!!!
Ce que l'on
peut faire à
notre niveau
c'est de faire
le plus de
bien possibl e
autour de soi
dans notre
famille
auprès de
nos amis. Si
nous
réussissons à
faire le moi ns
de mal
possible,
nous aurons
fait un grand
pas
humanitaire.
Anna F +40 Lyon financi er la Un don de proxi mité C’est un outil de Le rôl e de la
ans scolarisation a l'air moins communication publicité est
des enfants . anonyme. parmi d'autres central
notamment
parce que nous
manquons
d'informations
sur certains
drames très
éloignés de
nous .
Jean M +40 bordeaux
Marie ans
Martine F +40 METZ 57 restos du cœur La publicité Dons de li vres Même si peut C’est un outil de La publicité est
ans même si elle d'enfant à une sembler égoïs te ... communication sans doute
peut me collègue ayant de Si les résultats sont parmi d'autres centrale.
sensibiliser faibles revenus concrètement visibles Ce qui
ne et c onstatés la m'interpelle le
m'empêc he moti vation aussi plus ce sont les
pas de informations,
raisonner. documentaires,
Les enfants reportages ... :
sont la réalité des
innoc ents choses avec un
58
Tous les peu plus de
moyens sont détails du
bons pour contexte
attirer général
l'attenti on et
la fibre
sensible...
ce qu'il
faudrait c'est
changer le
cœur des
hommes et
dans c e cas
la nature
humaine ...
hosni M -40 Lyon L’enfant Activité pr esque les ONG qui agissent grâce à s es Il est marginal,
ans renvoie à l a régulière, visite en Europe on capacités car le plus
fragilité et à d'une pers onne suffisamment de techniques important est le
la précarité. âgée isolée moyens. Il faut multi médi as et témoignage,
Sa mis ère soutenir les ONG qui l'interactivité qu'il l'action directe,
génère en mènent des acti ons offre, internet la visibilité dans
moi un dans les pays peut être un outil les espac es
senti ment de pauvres ou sinistrés très efficace pour médiatiques ( et
pitié. Aussi, il touc her le public non pas les
n'est pas espac es de
respons abl e publicité).
de sa
conditi on. D e
plus il
représente
l'espoir de
l'avenir par
conséquent il
faut le
sauver.
Aurélie F -40 Lyon Les c ampagnes L'enfant don à l'UNICEF Il faut effecti vement Internet me Je pens e que le
ans de publicité de représente l a apporter son aide au donne la liberté rôle de la
l'UNICEF pour vul nérabilité. niveau loc al, mais on de faire mon publicité est
les populations Il est aux ne peut fermer les action s olidaire et central. Les
de la corne de prémisses de yeux sur ce qui se humanitaire images
l'Afrique. sa vie. Son passe dans le quand je le notamment
bien-êtr e monde. souhaite peuvent être le
dépend de la résultat d'un
situation et électrochoc et
des actions en ce qui me
de s es concerne, me
soutiens font r éagir ou
(famille). On provoquent
ne peut res ter certains affects.
insensibl e à
l'image d'une
enfant dans
le besoin ou
même en
danger.
Elly F -40 Metz 57 Un clip de Cela pourrait Le plus important est C’est un outil de Le rôl e de la
ans l'Unicef, pour me faire que l'action me communication publicité est
les enfants en pens er à mon sensibilise. parmi d'autres selon moi
Afrique. propre central, car c ela
enfant, et me permet au
touc her. public de s e
rendre compte
de la mis ère
qu'il y a autour
de nous .
59
Clara F -40 Limoges Campagne L'enfance es t Association Il y a à faire au Internet me Le rôl e de la
ans pour l'UNICEF une période culturelle qui niveau national ( de donne la liberté publicité est
sacrée et encourage la plus en plus de sans- de faire mon central (c hoi x
fragile, il faut créati vité de abris, de personnes action s olidaire et d'image
la protéger... jeunes en situation de humanitaire significative et
Voire la défavorisés, à marginalisation, et quand je le forte, qui ciblent
souffrance Paris_ Achat de persistanc e de la souhaite le problème et
d'un enfant carte postale maltraitanc e physique émeuvent).
est quelque dessiné par eux et ps ychologique des Cela va
chose enfants dans permettre de
d'insupportabl certaines familles), faire la
e... L'enfant mais aussi au ni veau différence au
est démuni, international, milieu d'une
dépendant, il particulièrement dans mass e de
a tout à les pays du Tiers- sollicitations
attendre de Monde. difficilement
l'autre.. Enfin, les enfants, appréhendable.
cause qui me touc he On est souvent
plus particulièrement, abordés dans
sont partout, j e suis la rue par des
donc plus sensible personnes qui
aux associati ons qui démarchent
agissent pour eux à pour les
grande échelle. associati ons, à
des moments
parfois
inopportuns
(stress, timing)
et sans s upport
fort, ces
personnes ont
du mal à
interpeller
rapidement.
Dans les
médias, il en
est de même, il
faut s ensibiliser
rapidement, de
manière forte.
Bien s ûr, il est
essentiel de s e
faire connaître
pour pouvoir
rallier des gens
à sa cause, et
cette diffusion
passe tôt ou
tard par la
publicité.
lyne27 F +40 57300 pubs de fin je préfère Je suis bénévole plutôt central,
ans d'année pour aider la dans une asso et suis car la plupart
les fêtes recherche acteur ! des personnes
médicale .... :
et le cas des -sont sensi bles
enfants si à toute forme
inquiétant soit de publicité
il, se trouve -aiment les
dans des images
pays d'une « CHOC »
autre culture
où les
gouvernemen
ts, pour la
plupart, ne s e
respons abilis
ent pas ass ez
à ce s ujet
Zou..z ou F -40 Sarregue Internet me
ans mines donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
60
domi M +40 MORNE TÉLÉTHON C’est un outil de
ans A L'EAU communication
97111 parmi d'autres
ghaouti M +40 Metz Les enfants don du sang Je préfère un Central, car
ans victimes de organisme actuellement on
guerres et international pour remarque que
ceux de aider l'humanité au l'humanité a
pédophilie niveau du monde besoi n plus
entier d'aide vu les
crises, et les
guerres qui
dévorent le
monde
baga F -40 Maubeug La Palesti ne Voir enfant Parrainage d'une Je peux au moins me La publicité est
ans e 59 derrière les fille dépl acer ou c ontacter actuellement
Nord- barreaux, les respons ables . Les centrale dans la
Pas-de- exploité organismes mes ure où les
Calais affamé, etc . internationaux font gens
me touc he parfois objet de deviennent de
fraudes et scandales plus en plus
(Tsunami 2004) indivi dualistes.
Encourager et
les engager à
travers des
publicités ,
pourquoi pas !!
MA F -40 paris téléthon téléthon C’est un outil de très important
ans communication et central
parmi d'autres
hm F +40 paris la publicité sur parce que l es aider une famille parce que je vois ce je pens e que
ans une mère de enfants sont en difficulté qui se passe avec cela dépend
famille malade innoc ents et mon argent du carac tère de
et sans marie incapables de chaque
qui travaille réclamer personne, la
dure pour leurs droits publicité n'est
donner à pq décisi ve
manger à s es
enfants
joy F -40 Metz situation des cela me école des devoirs je ne sais pas C’est un outil de Le mot publicité
ans Moselle Roms de touc he, car quartier répondre. ça dépend communication m'interpelle. J e
Roumanie l'enfanc e défavorisé de la caus e. parmi d'autres pens e que c ela
c'est la vie aurait plus
future, mais d'impac t
si cela es t associé à un
organisé pour reportage
provoquer de « neutre » et
l'apitoiement efficac e.
je suis
sceptique. J e
préfère l es
explications
scientifiques
et théoriques.
Les images
ont le sait on
un i mpac t
très fort et
peuvent nous
faire changer
d'avis
Leo F -40 paris restos du cœur L’innoc enc e Cela dépend de Internet me Central
ans et la fragilité l’organisme donne la liberté
d’un enfant international ai nsi que de faire mon
fait que nous la caus e. S’il s’agit action s olidaire et
avons d’un organisme très humanitaire
toujours plus connu, je ferai quand je le
de sensi bilité confiance si non, non. souhaite
pour eux.
61
Christine F +40 28000 les images qui C'est aussi En tant que Quelle s oit loc ale ou C’est un outil de à mon avis,
SIMO- ans Chartres sont trans mises une mani ère présidente d'une internationale, une communication central, et
CAPOBI actuellement de faire associati on associati on r este une parmi d'autres donne acc ès à
ANCO dans les connaître au internationale, associati on ! peu d'autres
médias à monde la c'est tous les importe, le principal ouvertures sur
propos des maltraitanc e jours que je me est d' y adhérer le monde.
enfants martyrs des enfants bats pour
en Syrie, que je améliorer les
supporte conditi ons de vie
difficilement de milliers
d'enfants dans le
monde
bluemilk M +40 Vionville Bien Pas de distinction. Plutôt central,
ans 57130 conscient que parce que nous
l'utilisation foncti onnons à
d'enfants l'affect et avons
dans la tendanc e à
publicité es t oublier, à ne
discutable sur pas prendre en
le fond, l'effet compte ce qui
n'en reste ne nous es t pas
pas moi ns mis sous les
efficac e. yeux.
LindaS F -40 Grenoble Le 1er février à Oui et non. Suite à la En termes de C’est un outil de C'est important.
ans Luxembourg. Par exemple, conférenc e traçabilité, on sait où communication Sensibiliser est
Après avoir l image du discutée va notre argent. parmi d'autres toujours
assisté à une petit noir au précédemment, important.
conférenc e qui ventre r ond, aide à une
m’a c’est du trop personne en
personnelleme vu, du déj à difficulté
nt semblé vu.
« fasciste », j’ai
décidé de
rejoindre un
mouvement
solidaire d’une
cause qui me
tient à cœur
« Des enfants
malades »
Alain M +40 54580 le froid parce que j e téléthon certains organis mes C’est un outil de Primordiale
ans n'ai pas sont très fiables ( communication
d'enfant Unicef) parmi d'autres
mahila F -40 paris enfant malade Je suis très Association NON, Internet me central, car
ans sensible par Fibrose Kystique Pour moi il n' y a pas donne la liberté sans publicité
des enfants Québec différent entre une de faire mon on n'aura pas
et je ne peux associati on loc ale ou action s olidaire et une image qui
pas supporter internationale. humanitaire soit
voir une quand je le remarquable
enfant qui souhaite dans notre
n’est pas mémoire,
content. enfance de
notre regard
dans la vie de
tous l es jours.
m F -40 Strasbour je ne les Je donne dans la les deux pour vu C’est un outil de
ans g regarde pl us. rue qu'elles soient communication
Ces images sérieuses. parmi d'autres
parfois sont
trop agressives
et nous obligent
à donner. En
vrai je ne crois
pas trop en c es
pubs . Je donne
aux clochards
que je croise
quand je peux
de main à
main, mais
jamais je
n'envoi e
d'argent.
62
Clochart M +40 Metz Secours L'image d'un secours populaire C'est l'importance de C’est un outil de J'ignore la
ans Moselle populaire enfant la cause qui moti ve communication répons e, mais
57 malheureux mon choix. parmi d'autres je dirais plutôt
est touj ours central:
plus comment
touc hante de participer si on
même que ne c onnaît pas
les romans l'événement ou
sur l'enfanc e le problème.
malheureuse. Par ailleurs, la
publicité peut
faciliter la
démarche.
CARINE F +40 PARIS restos du c oeur C’est un outil de central
ans communication
parmi d'autres
Alain M +40 paris fin d'année mettre les journée des dons trop de frais de marginal, les
ans pour déduction enfants à alimentaires représentati on pour dons doi vent
d'impôt toutes les les associati ons être volontaires
sauces pour nationales suivant chac un
racoler des
fonds
Christian M +40 Nanc y 54 le téléthon mettre quête organisée on découvre tr op marginale
ans l'enfanc e en par les pompiers souvent que les suivant les
avant fait pl us grands organis mes périodes de
geste de sont de vrais bateaux l'année, les
mendicité administratifs, problèmes
que budgéti vores à gogo rencontrés au
l'exposition des dons pour leur sein du pays,
d'un propre de la situation
problème foncti onnement et économique,
global et de que la finalité des tant de facteurs
son sommes données se qui jouent ainsi
importanc e perdent de leur que les
en tous ses objectif premier. scandales liés
points . à tous c es
En loc al, un s uivi, une grands
l'enfant es t connaissanc e du organismes par
l'avenir de terrain sont plus les frais alloués
toute s ociété, directs et concr ets. à leurs
mais en faire représentants
un bouclier l'organisme connus et en
ne résout en international se mêle tête d'affiche
rien le aussi trop souvent
problème avec les politiques central pour
humanitaire d'où une grande faire connaître
peut cac her méfi ance le probl ème
bien d'autres humanitaire en
choses et un temps précis
transfor me puis il redevient
alors ledit simple c aus e
problème comme les
plus en une autres
collecte
d'argent
quelconque
quand la
propositi on
de rés olution
du probl ème
humanitaire
présent
Mehra F -40 Grenoble C’était une les enfants qui Parce que dans mon C’est un outil de je ne sais pas
ans affiche sur le ont l e cancer pays l es gens n’ont communication
Facebook, à pas ass es confi dence parmi d'autres
propos des sur les grands
enfants qui ont organismes , ils
le canc er préfèrent de faire
cette action leurs
même ou avec les
groups qu’ils le déjà
consentent.
63
Anne- F +40 Metz Fondation Abbé Secours mais dans mes C’est un outil de cela devient
Marie ans Moselle Pierre Populaire, actions j'ai aussi communication habituel en tous
(57) quelques parmi d'autres les cas. Je
associati ons loc ales regrette
cependant les
envois trop
répétés pour
des caus es que
j'essaie d'aider,
mais que je ne
peux ai der à
chaque
sollicitation
BA M +40 67000 cela dépend Les grands C’est un outil de central
ans de l’image organismes ne communication
pens ent qu'à leurs parmi d'autres
intérêts financiers
avant tt.
Andrea F -40 Bretagne Je ne donne Oui, même que je ne C’est un outil de Il faudrait plutôt
ans pas tant me retrouve pas dans communication demander aux
d'importanc e cette différenti ation. parmi d'autres associati ons
à l'image qui utilisent ou
pour passer à pas, la publicité
l'action humanitaire .
Adeline F -40 Bretagne Secours Je suis pl us Un incendie a On ne sait pas C’est un outil de Je pens e
ans populaire sensibilisée ravagé une toujours où part notre communication qu'elle est
quand il s'agit maison dans mon argent quand on parmi d'autres centrale, car,
de personnes village natal . Une donne pour une après tout, je
innoc entes et collecte de cause internati onale. ne vois pas
vul nérables vêtements et de C'est plus facile de comment nous
comme le nourriture a été voir les effets de pourrions faire
sont l es mise en plac e par notre don en loc al. autrement pour
enfants par la mairie. sensibiliser les
exemple. gens.
Mais, d'un
autre c ôté, je
trouve ça
honteux
d'exploiter
l'image et la
détress e des
enfants à des
fins
publicitaires,
aussi
humanitaires
et social es
soient-elles .
yaoul M -40 Angers Ça me prélèvement les pays occidentaux C’est un outil de il est central,
ans 49 touc he, c'est mensuel sont en grande partie communication car les médias
un senti ment respons abl e des parmi d'autres ne parlent des
personnel inégalités dans le situations de
monde. C’est donc besoi n qu'au
leur devoir que de compte-goutte,
« limiter les dégâts » lors de
et permettre le retour situations
à une situati on exc eptionnelles
internationale plus , qui tombent
équitable. Les états dans l'oubli
ne jouant pas aussi vite
pleinement leur rôle à qu'elles sont
ce ni veau, nous nous venues à la une
devons en tant que des infos. Le
citoyens d' y apporter sensationnel
notre participation, momentané ne
sans attendre que suffira jamais à
quelqu'un d'autre le résoudr e les
fasse pour nous. problèmes de
fond qu’est
l'accès à la
nourriture et
aux s oins de
premièr e
urgence pour
tous.
64
Audrey F -40 Bordeaux On se don pour une L'impression que l'on C’est un outil de La publicité
ans souvient école qui peut agir à une communication humanitaire et
davantage de soutenait une échelle parmi d'autres sociale sert à
ce genre de associati on « raisonnable », peut- faire connaître
publicité : être davantage un organisme,
exemple, maitrisabl e avec mais ne fait pas
enfance moins agir. Les
maltraitée d'intermédiaires, mais promoteurs de
plus « rassurants ». l'action me
paraissent être
davantage des
représentants
(individuels ou
collectifs)
proches des
citoyens .
Céline de F -40 Côte la situation c'est enc ore collecte restau du les 2 s ont i mportants C’est un outil de central car elle
Sollies ans d'Azur humanitaire en + difficile de coeur communication permet de
pont Syrie voir un enfant parmi d'autres mettre en
en s ouffr ance lumière des
situations
humanitaires
dont nous
n'avons pas
forcément
connaissanc e
Pauline F -40 Bretagne Fondation Abbé Aider les Par hasard Les deux sont C’est un outil de À mon s ens la
ans Pierre adultes importants . Je ne communication publicité
devrait aussi hiérarchise pas. parmi d'autres humanitaire ne
être une sensibilise pas,
priorité. Il y a elle prés ente
beaucoup des moyens
d'actions pour d'agir.
aider les
enfants ce
qui est une
bonne c hose,
mais les
adultes ne
devraient pas
pour autant
être oubliés
et c'est à mon
sens ce qui
se pass e trop
souvent.
Jocel yne F +40 Bretagne Fondation Abbé Parce qu'un Handicap Ce n'est pas le lieu C’est un outil de Central, il est
ans Pierre pour les enfant es t International qui compte, mais la communication absol ument
mal-logés. total ement nécessité et l'urgence parmi d'autres nécess aire que
démuni et de l'action. le public prenne
sans défens e conscience de
face aux certaines
évènements situations
de l a vie, il ne d'abus , de
peut pas dénuement ou
survi vre sans d'excl usion qui
la protection sont très
des adultes. graves. Il est
essentiel de
dével opper la
prise de
conscience
sociale, l'entre-
aide et la
fraternité.
65
Thomas M -40 Préaux, enfant de Trop souvent Remise de Je ne fais plus C’est un outil de Les deux,
B Lux ans Indre quartier non les médi as nourriture à des confiance dans les communication dépendant s'il
loin de chez manipulent personnes en organisations parmi d'autres s'agit d'une
nous une image besoi n internationales s oi- organisation
pour en disant bénévoles ou internationale
changer finalement « la tête » ou « loc ale ».
l'ensemble et consomme la plus Quant à
le contexte ... grande parti e pour la l'international,
je ne fais pl us gestion, les s alaires, pour moi elle
trop l'organisation, la reste marginale
confiance aux corruption et que comme je ne
médias sur seulement une partie leur fais plus
ce sujet mineure arri ve confiance et fait
particulier, ni finalement aux gens de pl us une
aux qui en ont bes oin et à source
organismes qui le don, le geste a suppl émentaire
qui jouent été prévu. pour toute sorte
trop sur c e de
genre de Une action loc ale est « détournement
sensibilisatio directe: sans frais, » d'argent.
n sans perte et souvent
aussi néc essaire bi en Ceci bien
que peut-être moins différent au
publicitaire local.
Julie F -40 Paris C’est un outil de
ans communication
parmi d'autres
Nico M +40 Lille enfant malade les enfants la petite fille on a trop tendance à C’est un outil de central, sans
ans c'est notre attei nte d'une oublier les misères communication cette publicité
bien le pl us tumeur qui se trouvent jus te parmi d'autres les gens ne
cher à côté de nous ! sauraient pas
grand-chose !
Salma F -40 Paris C'était à Oui, à tr avers C'était une Les ass ociati ons Internet me Le rôl e de la
ans 75014 l'occasion des l'image d'un personne pauvre. locales et les donne la liberté publicité
journées de enfant, on organismes de faire mon humanitaire
l'enfant peut voir son internationaux sont action s olidaire et dans la
organisées par regard et ses tous deux efficac es. humanitaire sensibilisation
UNICEF. expressions. Mais, je préférerai quand je le du public est
Cela véhicul e agir dans le l ocal. souhaite central. À mon
une partie de Parce que c'est plus avis, la publicité
sa accessible pour moi. offre un réseau
souffrance. de transmission
Cela me d'information
touc he, et me rapide et fiabl e.
donne envi e On ne peut pas
d'agir nous passer
concrètement d'elle.
.
jamal M -40 Strasbour Syrie Internet me
ans g donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
LION M -40 Lyon Pièces jaunes c'est plus proc he et je C’est un outil de c'est plutôt
ans peux voir les acti ons communication central
qui se réalisent parmi d'autres
Maryam F -40 Bordeaux Téléthon un enfant es t Téléthon tout dépend du s ujet C’est un outil de central. c'est un
peykani ans innoc ent et de l'importanc e de communication moyen pour
celui-ci parmi d'autres faire passer le
mess age
Élise F -40 Sarrebou Je me méfi e Prélèvement l'un n'empêc he C’est un outil de Il est central,
ans rg quand on mensuel l'autre... communication car face à un
Moselle essaye de parmi d'autres nombre
me faire important
pleurer, si j e d’organisations
vais faire un humanitaires,
don, c'est d'aide au
pour une dével oppement
assoc que je , etc . les ONG
connais bien doi vent s e faire
et je fais un une pl ace dans
don régulier. l'espace public,
dans les esprits
66
des potentiels
donateurs qui,
bien
évi demment,
ne peuvent pas
donner à tout le
monde s urtout
en c ontexte de
crise. De ce
point de vue,
les ONG
foncti onnent
presque dans
un marché
concurrentiel
(mais pas tout
à fait, dû aux
importantes
questions
éthiques qui se
posent).
Rose F -40 78100 Dans le métro Cela suscite Les organis mes C’est un outil de Il est plutôt
ans de Paris. la internationaux sont communication central, car les
Publicité sur compassion, pour la plupart parmi d'autres gens sont
l'inégalité des car l'enfanc e devenus non beaucoup plus
droits des est synonyme seulement des susceptibles
femmes dans le d'innoc ence. mac hines d'écouter et de
milieu bureaucratiques , croire un
professionnel. mais d'après mes mess age si
expériences et celui-ci vient
lectures, s ont un d'un organisme
moyen pour les pays non lucratif.
du Nord d'infiltrer les
pays du Sud. Les
salaires des
respons abl es de ces
organismes sont des
fois choquants et il a
été prouvé que
certains problèmes
(e.g. la fami ne) dans
certaines régions du
monde pouvaient être
abolis si les salaires
des hautes
foncti onnaires de ces
organismes n'étaient
pas si élevés.
Camille F -40 Paris Je travaille une pers onne en dans une asso loc ale C’est un outil de centrale car les
ans avec des détress e dans la on peut agir, faire communication gens sont
enfants, je rue quelque chose parmi d'autres touc hés par les
n'ai pas concrètement, en images, mais
besoi n suivre l'évolution. personnelleme
d'images Donner de l'argent ne nt j'ai trop
d'enfants m'intéress e pas étudié les
pour penser à images pour
cette caus e me laisser
convai ncre de
cette faç on.
timstill M +40 Hénin- Dans le métro On n'est pas don de c harité en Je ne privilégie pas la C’est un outil de Il faut touj ours
ans Beaumon de Paris. à l'abri du ville proximité. communication sensibiliser le
t, Pas-de- Publicité sur malheur et parmi d'autres public afin de
Calais l'inégalité des par faire
droits des conséquent comprendre
femmes dans le nos enfants que des gens
milieu non plus . On souffrent tous
professionnel. aide donc les jours, que la
plus terre et la
facilement l es nature sont
enfants (pl us détruites au
fragile et pl us quotidien ; la
dépendant) publicité
de la même humanitaire
manière tient un rôle
qu'on important, déjà
67
aimerait que pour
d'autres l'information
personnes qu'elle apporte.
aident les
nôtres en c as
de c oup dur.
ouioui F +40 Bretagne Aide et oui elle va me Je ne peux être C’est un outil de devant le
ans financ ement sensibiliser. tranchante sur cette communication nombre de
pour le chien Je ne s uis propositi on parmi d'autres sollicitations (je
guide pour pas non trop difficile de faire prends mon
personnes non récepti ve aux un c hoi x ! exemple)
voyantes mess ages, courriers,
mais devant téléphone,
le nombre de maintenant
sollicitations mails pour moi
d'associati on la question de
s, j’ai fait le la
choi x d'ai der sensibilisation
deux assocs . ne se pos e
par prelev. plus.
mensuel. Je suis
donc pas de récepti ve, mais
questions à je suis
se poser du relativement
genre : c e prudente sur la
mois je l e sensibilisation
fais ? Ou je du public en
ne peux pas général.
ce mois ? ATTENTION
JE PARLE DE
Les autres SENSIBILISATI
dons se ON PAR LA
feront par PUB
rapport à la
cause
défendue.
J’aide selon
leurs besoi ns
et s elon mes
possibilités
un jeune
coupl e qui fait
la manche
prés de chez
moi depuis
plus d’une
année.
Hasard d'une
belle
rencontre.
ramois M +40 Bretagne Dans les On commence Internet me le rôle est
ans crises toujours par le plus donne la liberté central pour
humaines, proche et après on de faire mon que le public
l'enfant regarde ce qui est action s olidaire et soit au c ourant
représente loin et sel on les humanitaire des
l'élément le crises quand je le informations à
plus expos é souhaite chaque
au danger qui moment
est incapabl e
de se s auver.
Il a besoi n
d'assistanc e
Anthony5 M -40 Bretagne Cela nous Don du sang Tout c ommence à C’est un outil de Central. La
7 ans touc he plus. l'échelle loc ale. communication sensibilisation
parmi d'autres est plus forte
par l'image.
68
Marie- F +40 Le Ban St La diffusi on à la En tant que pour l'UNICEF Les deux sont Internet me Plutôt
Claude ans Martin télévision mère et val ables et je fais des donne la liberté marginale,
d'images enseignante, dons aux deux de faire mon étant noyée
d'enfants je me sens catégories même si je action s olidaire et parmi toutes les
mourants de doublement suis bénévol e dans humanitaire autres
malnutrition en concernée un organis me quand je le publicités . Des
Afrique. par le international souhaite films, des
sort des plaidoyers, des
enfants. spectacles, des
Nous, actions
adultes, montrant la
sommes tous situation des
respons abl es personnes qui
de leur avenir sont dans la
et devons misère s eraient
tout faire pour à mon avis plus
leur assurer efficac es.
santé,
éduc ation et
protecti on
Claudine F +40 Bretagne Haïti on peut mesur er plus C’est un outil de
ans la Corne de Cela permet vite et plus sûrement communication il me semble
l'Afrique de voir dans l'action parmi d'autres qu'il doit être
quel état c'est moins dilué marginal
vi vent
certains
enfants et l es
dégâts
causés par la
faim, etc.
Jacquelin F +40 Lyon don pour des l'enfant es t Noël l'humanité n'a pas de Internet me central, c ar il
e ans vacci nati ons l'avenir de frontière l'un donne la liberté faut faire
enfant l'humanité on n'empêche pas l'autre de faire mon connaître
doit lui action s olidaire et difficultés et
donner toutes humanitaire besoi ns
les chances quand je le
souhaite
Narcisse F -40 Lille Parce que les On peut obs erver les C’est un outil de
À mon avis la
ans enfants sont activités de communication
publicité peut
innoc ents. l’association et s entir parmi d'autres
jouer un r ôle
les vr ais bes oins. essentiel, car
c’est une forme
de
communication
et son but est
de capter
l’attention.
Omar M -40 Metz (57) Téléthon ça dépend du Téléthon ça dépend de la C’est un outil de Je pens e que la
ans contexte. réputation de communication publicité est
l'organisme. parmi d'autres centrale, car
elle permet de
touc her un
maxi mum de
personnes avec
cet outil de
mass e.
Annic k F +40 Bordeaux De la piti é je vois mieux où va je trouve qu'il y
ans mon argent en a de trop
Élisabeth F +40 Bordeaux Don d'argent a un
ans proche en
difficulté (famille)
Blanche F -40 Bordeaux je ne réagis pas Oui, elle peut dons mens uels j'ai plus confiance Internet me je pens e que
ans spécialement me dans des organis mes donne la liberté cela dépend du
en fonc tion des sensibiliser, internationaux bi en de faire mon niveau
publicités mais l'image connus et bi en action s olidaire et d'information du
sociale ou d'un adulte organisés humanitaire public vis é : un
humanitaire, torturé, d'une quand je le public bien
même si j'y suis personne souhaite informé s ur la
attenti ve. Je âgée en situation
planifie plutôt souffrance, mondiale (c'est
mes acti ons de etc. me plutôt mon cas)
dons sur sensibilise n'a pas
l'année et je les également. nécess airement
fais auprès de besoi n d'être
divers sensibilisé ; un
69
organismes public moins
dans l esquels attentif à
j'ai confiance. l'actualité s era
peut-être plus
facilement
sensibilisé par
ce type de
démarche.
Spac e M -40 Bordeaux les enfants
ans malades
Kana F -40 Bordeaux Internet me
ans donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
blk M +40 Bordeaux précision : je ne La publicité dans la rue Les organis mes C'est un outil
ans réponds jamais fait us age internationaux ne de rac olage qui
au d'images- délivr ent aucune incite les gens
démarchage- chocs pour garantie sur à faire un don
racolage, car il rapporter de l'utilisation de dans l'instant.
n'y a, hél as, l'argent ; c'est l'argent. Le risque étant
aucune très facile à Je m'occuperai de que les gens
garantie que faire. Par l'international lorsqu'il oublient vite le
l'argent soit contre, rien n'y aura pl us de don ou bien
bien utilisé n'indique que misère dans mon qu'ils
l'argent soit quartier. réagissent ainsi
bien utilisé. pour se donner
J'ai touj ours bonne
préféré ai der conscience : on
les lutte contre la
personnes misère sans la
qui n'ont pas regarder dans
les moyens les yeux, ce qui
de faire de l a reste ass ez
publicité. hypocrite au
fond. Quid de la
charité ???
Jean- M +40 Marly — J'ai refusé de Toutes l es Nous avons choisi un Internet me Je n'aime pas
Claude ans 57 répondre à une causes sont organisme donne la liberté le fait que les
soi-disant équivalentes international, à qui de faire mon humanitaires
enquête et je s uis très nous faisons un action s olidaire et utilisent les
téléphonique sceptique virement per manent. humanitaire mêmes canaux
pour une c aus e quant à Cela me permet de quand je le de
humanitaire. En l'utilisation ne plus avoir à faire souhaite communication
effet, je des enfants de c hoi x devant les que les
n'accepte pas ou de l eur trop nombreuses entreprises à
que ces image, voire incitations aux dons. but lucratif.
organismes s e même cel a D'autre part, j e milite En même
transfor ment en peut avoir tous les jours pour temps, je ne
entreprise de l'effet inverse que nous payi ons sais pas trop
merchandising sur moi ! plus d'impôts de comment ils
et utilise les façon à ce que l'état doi vent faire.
mêmes joue s on rôl e et que Les reportages
méthodes que les humanitaires ne télé ou les liens
les vendeurs de soient pl us obligés de internet sur des
cuisines et passer par la charité sites choisis
autres. publique. sont peut-être
une sol ution.
D'autre part, je
milite tous les
jours pour que
nous payions
plus d'impôts
de façon à c e
que l'état joue
son rôle et que
les
humanitaires
ne soi ent plus
obligés de
passer par la
charité
publique.
70
Zouzou F -40 Bordeaux Haïti C’est un outil de
ans communication
parmi d'autres
femme X F -40 Metz/Mos les pièc es Sidaction on peut faire de Internet me
ans elle jaunes bonnes chos es à tous donne la liberté
les ni veaux de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
Gilles M +40 Nice resto du cœur
ans
Catherine F +40 Nice Aide aux Journée c ontre la C’est un outil de
ans lépreux, à lèpre communication
l'occasion de la parmi d'autres
journée, qui
leur est
consacrée
Frth F +40 Nice les pièc es Tout enfant a dans le c adre du Je donne du temps et C’est un outil de Central
ans jaunes besoi n d'une bénévolat de l'argent à toute communication
protecti on associati on loc ale ou parmi d'autres
particulière internationale
de par s a
vul nérabilité
et son futur
d'adulte
hérisson M +40 Pont- à- Je pens e que
ans Mousson c'est une
Meurthe- mauvaise
et- chose ; je suis
Moselle contre la
récupér ation de
l'humanitaire à
des fins
commerciales
et de
promotions
indivi duelles
Joseph M +40 Nice restos du cœur les aider à prélèvement je parie sur le sérieux C’est un outil de La publicité
ans remonter l eur automatique des organismes communication humanitaire a
handicap UNICEF parmi d'autres un rôle central,
mais
IN MEDIO
STAT VIRTUS
Roshi F -40 Strasbour manifestation la pauvreté Ça peut être
ans g pour l'Afrique, très important,
Congo mais, c ela
dépend de la
manière de
présenter la
publicité.
Armin M -40 Strasbour Je suis c ontre Une aide urgenc e Je ne peux pas faire Internet me
ans g la publication pour les enfants confiance aux donne la liberté
des enfants africains associati ons loc ales. de faire mon
en misère. action s olidaire et
Cela atteint humanitaire
selon moi quand je le
l'intérêt souhaite
supérieur de
ceux-ci. Il faut
trouver un
autre moyen
que montrer
tout le temps
les enfants
qui pleurent.
Laurent M +40 ROMBAS lettre adressée les organis mes les recours à
ans 57 pour les mines internationaux des formes
anti doi vent traiter plus de d'apitoi ement
personnelles frais de publicité et sur les
une partie des dons problèmes
vouée à la publicité sociaux est
est donc plus malheureusem
importante ent ce qui peut
71
le plus inciter à
se mobiliser
NA F -40 Nice contre SIDA en associati on, Oui parce que dans Internet me c'est central,
ans Afrique violence contre les organis mes donne la liberté car la publicité
des femmes en internationaux, il y a de faire mon peut faire
France trop de manque de action s olidaire et réfléchir des
transparenc e humanitaire gens
quand je le
souhaite
BENSAL F -40 75018 Une chanson Pour touc her associati on Je pense que c e qui C’est un outil de
EM ans réalisée par une pl us APPAJH pour les moti ve mon don est communication
SONIA différent grande enfants le sérieux des parmi d'autres
chanteur pour majorité de l a handicapés associati ons, mais
la conne population, cela n'est pas
d'Afrique avec mettre en forcement justifié par
le clip diffusé à scène des les grandes
la télévision enfants es t associati ons. Local
plus ou inter national le
accrocheur et plus i mportant es t de
touc he la savoir ce que les
majorité de l a associati ons vont
population. faire réellement avec
l'argent
Sonia F -40 Nice SDF et le froid je trouve que après l a vague de locale ou i nternational C’est un outil de ni l'un ni l'autre
ans les enfants froid aide des ce n'est pas le plus communication c'est une
souffre personnes à la important c'es t le parmi d'autres composante
suffisamment rue degré de confiance parmi d'autre
pour enc ore qu'on fait aux
les médi atiser personnes qui
dans une représentent c et
campagne de organisme
sensibilisatio
n
je me
souviens
encore d'une
campagne
qui par un
écran noir et
une voi x off
dit « on n’a
pas besoi n
de montrer
des images
d'enfants
souffrant pour
que vous
compreniez
leur
souffrance »
et ils n’ont
pas tord
Omid M -40 Metz
ans
Seyed M +40 Nice
rabi ans
Marc M +40 Thionville Une affiche Parce que aide à personne Par ce que je trouve C’est un outil de C'est marginal
ans 57 représentant c'est que cela me communication parce que tout
des SDF dans l'innocenc e, concerne directement parmi d'autres le monde ne s e
le froid on a envie de sent pas
les protéger concerné.
Marcelle F +40 Béchy 57 « Enfants Un enfant permettre la C'est le choix de C’est un outil de Elle est
ans d'Asie » devrait être scolarité l'action Humanitaire communication coûteuse.
(parrainage en séc urité d'enfants l épreux qui prime pour moi. parmi d'autres Pourrait-on s'en
d'enfants). affec tive. Je participe aux 2 passer.
Il a droit à genres. Cela semble
l'hygiène, la possible pour
nourriture, l es les petites
soins, associati ons
l'éducati on et locales...ou les
72
l'école. rencontres et le
Il a droit au bouc he à oreille
jeu et au peut
rêve. foncti onner.
Titof M -40 METZ 57 Je suis aussi L'hiver et les La vérificati on du C’est un outil de Central, s’il n'y
ans sensible aux personnes à la résultat i mmédi ate. communication avait pas de
problèmes rue parmi d'autres publicité pour
d'adultes que ces sujets,
d'enfant nous ne
saurions
certainement
pas que la
plupart existent.
Stef M -40 Marange- L'enfant Don aux Restos J'aurais tendanc e à C’est un outil de Nous vi vons
ans Silvange représente du Cœur vouloir répondre « oui communication dans une
(Moselle) l'innocenc e ET non" car si la parmi d'autres société basée
donc si l'on misère est sur la
montre des internationale, elle est communication,
enfants dans plus perc eptibl e à les différentes
ces publicités l'échelle locale. Si associati ons le
je pense que mes dons vont vers comprennent
l'impact doit les associati ons parfaitement et
être pl us locales le plus jouent leurs
grand. Les souvent il m'arrive cartes à fond. Il
enfants d'en faire à l'échelle est important
subissent c e mondiale. de noter que
que les l'individualisme
adultes font est plus
ou ont fait. important de
nos jours que
par le pass é,
aussi, c es
publicités sont
nécess aires
pour
sensibiliser plus
de monde.
AL24 M +40 Moselle printemps Je ne s uis printemps arabe je donne à l'Unicef Internet me Quand je fais
ans arabe pas pour les qui me semble la plus donne la liberté un don en
publicités , je honnête de faire mon retour, j e veux
préfère action s olidaire et des
donner sur humanitaire informations
place lors de quand je le sur les acti ons
voyage pour souhaite
éviter les
intermédiaire
s
Caro F -40 75 paris Don au resto du Les bes oins ne sont C’est un outil de
ans cœur pas que locaux alors communication
pourquoi s e limiter ? parmi d'autres
73
emna F -40 Bretagne Action pour je suis très Afrique c'est plus pour des C’est un outil de elle a un rôle
ans l'Afrique sensible à la actions l ocales peut communication central elle
misère des importe l’origine de parmi d'autres permet de
enfants je l'organisation sensibiliser les
trouve qu'ils gens et
doi vent vi vre d'attei ndre une
dans des plus grande
conditi ons cible
humaines
chiraz F -40 Bretagne sur Facebook, pour l a Aléatoire je pourrai en être plus C’est un outil de il est central, c
ans à l'occasion du priorité est sûr !! communication le moyen le
froid intens e c et pour l es parmi d'autres plus rapide
hiver, de la fai m jeunes êtres accessible, car
et pauvreté qui sont les généralement
enfants, ils on n'a pas le
sont temps, et on
primordiaux, est touj ours
car ils sont débordés !
fragiles
dépendants
d'autres, et
non capabl es
de se
débrouiller
seuls !!
Stel y F -40 Arcachon Internet me
ans donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
Le M +40 NOISSE collecte de Je suis plutôt collecte des Mon engagement les jeunes Son rôle est
Noissevill ans VILLE 57 produits par les sensible à la restos du cœur + local est tout notamment sont central. Les
ois restaurants du misère mon engagement simplement à ma très besoi ns
cœur persistante au sein d'une mes ure. consommateurs solidaires et
de notre associati on loc ale Un engagement à de c e médi a humanitaires
société et du d'hébergement l'international a été ne sont pas
monde d'urgence réalisé assez voyants
notamment ponc tuellement à un sans c ela.
les enfants moment de ma vie
innoc ents. professionnelle. Un
Depuis pl us prolongement
de vi ngt ans , m'aurait i ntéress é lors
je la trouve de ma retraite, mais
particulièrem n'a pas pu se réaliser.
ent
insupportable
. Cependant,
compte tenu
d'une
sensibilité
plutôt forte,
j'ai été amené
à me
« blinder »
quelque peu
par rapport à
ces sujets qui
nous sont
ressassés en
permanence
et dont les
solutions
nous
dépassent.
Ceci en
quelque sorte
pour me
préser ver.
Ceci se
traduit par
une c ertaine
froideur
apparente,
74
l'absenc e
d'engagemen
ts financiers
personnels,
mais un
engagement
précis dans
un bénévolat
ciblé ; en
quelque sorte
un don en
travail à ma
mes ure.
Guy M +40 57640 Il s'agit d'une L'enfant étant Resto du cœur Mener une acti on Si une Je pens e qu'il
ans incitation à un l'avenir de locale est bien en sensibilisation par est marginal.
don r eçu par l'humanité, il soit, mais sa portée Internet demeure L'indivi dualité et
poste. Le est demeur e loc ale. Par une bonne c hos e, l'égoïsme
caractère l aïc indispensable contre, une acti on je pens e qu'il est priment dans
m'a fortement que son internationale aur a un aussi facile de nos actions
intéressé. De existenc e s oit impac t plus puissant l'oublier très vite dans c e sens.
surcroit, il était privilégiée et en faveur des et ne pas agir Évi demment la
orienté vers la que l'enfant besoi ns humanitaires contrairement à période de
prise en c harge soit éduqué la récepti on d'un crise ne
de l'éduc ation afin qu'il courrier. favorise pas les
dans enfants puisse dons ; par
de pays prendr e son contre,
déshérités. avenir en l'avantage fiscal
charge. C'est est détermi nant
grâce à nos sur le montant
attitudes et du don.
nos
encourageme
nts qu'il
pourra y
par venir.
isa F +40 Seréman reportage sur
ans ge 57 chien d'aveugle
ENIOTN M +40 FALCK RESTOS DU C’est un outil de
A ans 57 COEUR communication
parmi d'autres
Claude M +40 57280 La pénurie de L'enfant n'est récupér ation de Pour l'argent : pas de C’est un outil de Le rôl e de la
ans nourriture en respons abl e vél os pour l'envoi préférence communication publicité est
Afrique de de rien. en Afrique Pour mon temps parmi d'autres certainement
l'Ouest préférence à une très important,
action locale mais la
multiplication
des
sollicitations en
réduit
singulièrement
son efficacité
Rosa F -40 Arcachon C’est un outil de
ans communication
parmi d'autres
leonard M +40 anc y sur Un envoi n’est pas Un envoi postal Je donne aux deux En ce qui me
ans mos elle d'Amnesty efficac e concerne je
57 International trouve qu'il y a
beaucoup trop
de c ourrier J'en
reçois au moins
cinq par
semaine et au
moins autant
d'une même
associati on par
an
75
nomade F +40 57 ramass age restos du cœur C’est un outil de
ans restos du cœur communication
parmi d'autres
yoyo57 M +40 57 Noël
ans mac here
n
jiper M +40 THIONVI Sensibilisati on Je trouve que participati on à un La pauvreté et la C’est un outil de Le rôl e de la
ans LLE des élèves certains repas s olidaire misère existent dans communication publicité
d'une éc ole à la organismes nos régions, mais parmi d'autres humanitaire
solidarité utilisent des aussi dans d'autres dans la
internationale photos pays. sensibilisation
d'enfants à du public est
des fins pas important, mais
toujours très je crois plus
nettes pour aux contacts
recevoir le directs et aux
plus d'argent échanges pour
possible et sensibiliser le
cela me public à la
gêne ! solidarité.
Herbert M -40 Paris Amnesty C’est un outil de
ans International communication
parmi d'autres
Pierre M +40 Bordeaux C’est un outil de
ans communication
parmi d'autres
Éric M +40 Paris Resto du cœur Enseignant Tout dépend de C’est un outil de Moi je ne
ans en l'organisation... communication parlerais pas
maternelle, parmi d'autres de publicité,
l'enfant es t de mais
fait pour moi d'information.
une priorité Le terme de
publicité me
gêne. Je ne
refuse pas d' y
être s ensibl e,
mais le but est
différent à mon
sens.
La publicité est
pour moi un
moyen de créer
des bes oins, de
vous faire
acheter des
choses inutiles
...
L'information
donne une
conscience,
une
connaissanc e,
un s avoir.
L'humanitaire
ne relève pas
du futile, de
l'accessoire,
mais du
nécess aire.
C'est aussi
pourquoi je
pens e que
seule l'action
politique peut
faire avancer
les chos es.
Les pays
(personnes)
riches sont plus
riches chaque
année, même
en temps de
crise (PIB en
hauss e) et les
plus pauvres
76
(pays,
personnes),
plus pauvr es,
même en
temps de non-
crise.
Les gens
meurent plus
de trop manger
que de
malnutrition (en
nombre) malgré
les millions de
mal nourris.
mediation M +40 Nice Resto du cœur ... ..... omission, C’est un outil de marginal.
7 ans communication
parmi d'autres
Luc M +40 Paris ASF : aviation L'enfant ne Je ne fais pas du Internet me Il est central,
ans sans fronti ères doit pas être régionalisme une donne la liberté car on ne peut
(sollicitation) utilisé comme règle pour répondre à de faire mon être sans cess e
levier. La un bes oin action s olidaire et obnubilé par
misère es t humanitaire, mais humanitaire l'aide
globale, la une sollicitation loc ale quand je le humanitaire.
solution ne a plus de chance de souhaite Cet aiguillon
peut être que m'atteindre permanent
trans nous rappelle
générationnel notre « voie »
s quand nous
sommes par
trop distraits
par notre
quotidien. Pour
autant, les
sollicitations
sont tellement
nombreuses
qu'une certaine
lassitude risque
de s'installer
ba M +40 paris reportage L'enfant a besoi n de sang Pour plus de visibilité C’est un outil de Central,
ans diffus é à la tv encore à s e dans l es hôpitaux de l'utilisation qui en communication notamment
sur certains construire et et de denrées est faite (scandales parmi d'autres avec les
pays d'Afrique les difficultés alimentaires pour notamment s ur Haïti, médias actuels
qu'il peut le secours avec de l'aide qui ne et la rapidité
avoir à catholique par vient j amais à
affronter sont ceux qui en ont
autant de besoi n. Tsunami en
souffrances Asie. La centrale au
bien souvent Japon tec.
indélébiles
qui le
marqueront
toute sa vi e
durant.
emna F -40 75013 Les images Le malheur est Je ne s aurais la
ans restent des partout péni ble. placer dans
images qui aucun des deux
nous arri vent adjectifs du
de sources moment où
jamais très c’est de la
sûres. publicité. C’est
un conc ept qui
me dér ange par
rapport à
l’honnêteté de
l’informati on.
Jacques M -40 Paris, 75 L'amélioration Souti en à un Je réponds oui, c ar le C’est un outil de En ce qui me
ans générale des groupe questionnaire oblige communication concerne rôle
conditi ons de palesti nien à un choi x binaire. parmi d'autres marginal. Les
vie des Mais je ne suis ni en effets de
indivi dus accord ni en recommandatio
m'importe, désacc ord avec n par les pairs
peu importe l'énonc é. Je peux sont plus
leur âge. m'investir importants ,
indifféremment au ainsi que la
77
niveau local ou dimension
international. politique de
l'engagement.
78
joue pas avec
les senti ments
d'apitoi ement,
mais qui donne
une image
dynamique et
positi ve de
l'entraide entre
tous
(intergénérati on
nel…)
Laeti F -40 Paris
ans
Aurélie F -40 Paris SIDA Les enfants rencontre dans
ans n'ont pas un s uper marché
demandé à
subir des
situations
difficiles.
rosa F -40 Nice Le téléthon Un enfant Resto du cœur Pour moi qu'il La publicité
ans représente s'agisse d'une humanitaire a
une personne associati on loc ale pour rôl e de
beaucoup plutôt qu'un sensibiliser le
plus fragile organisme public afin de
par rapport à international est récolter un
un adulte pareil pour moi. Mais maxi mum de
donc c'est vrai que le fait dons , d'ailleurs
forcément je que ce s oit une il base l eur
suis plus associati on loc ale stratégie sur
sensibilisée donne davantage cet as pect l à.
lorsque je confiance s ur les Donc je pens e
vois un moyens financiers que c'est un
enfant dans plutôt qu'un grand élément très
une publicité organisme où nous important pour
humanitaire. ne s avons pas une publicité
réellement où va humanitaire de
l'argent. sensibiliser le
public.
Sara F -40 Paris 75 Internet me
ans donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
Alex M -40 bordeaux tsunami J apon Internet me
ans 33 donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
Ting F -40 33000 pubs de fin Bénévolat : Internet me marginal. Il y a
ans d'année pour accompagnement donne la liberté trop de
les fêtes scolaire de faire mon publicité.
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
Jean M +40 Nanc y — Un affichage On se sent un achat Tout dépend du C’est un outil de Il est central,
ans 54 sur les forcément thème d'ac tion de communication car il permet de
évènements en très touché, l'organisme, je peux parmi d'autres communiquer
Syrie car l'enfant me s entir aussi sur les
n'a pas proche d'une acti on situations
toujours les locale d'urgence.
capacités de qu'internationale. Les
défense besoi ns ne sont pas
nécess aires partout les mêmes.
pour faire
face à
certaines
situations de
la vi e.
79
Marie- F -40 Reims, La journée La prés enc e le téléthon La loc alité n'a rien à Parce qu'Internet Je pens e que
Thérèse ans Marne mondiale d'un enfant voir avec le fait de est devenu le cela dépend de
contre l e Sida. touc he donner ou non de premier média la taille de
toujours l'argent ou du temps. français et que si l'organisme et
beaucoup Je pense qu'un don l'on veut touc her de l'instant. En
plus aussi bien financier un maximum de ce qui concerne
profondément que personnel est, à personnes il faut la taille de
l'affectif, car mon sens, lié à y être visible. l'organisme, je
en plus de la l'histoire intime de pens e que
situation dans chacun. Si une l'impact de la
laquelle il est personne à été pub est central
représenté confrontée à la s'il s'agit d'une
s'ajoute une maladie, elle sera petite
notion plus encline à donner associati on.
d'injustice. U n à un organis me de Cela lui
enfant ne recherche, si elle a donnera une
peut être connu des diffic ultés lisibilité dans
respons abl e financi ères à des l'espace s ocial.
du drame qui centres d'ai des Je ne pens e
l'entoure. sociales.... pas que des
Toutefois, s a grandes
présenc e associati ons
n'est pas telles que MSF
nécess aire ou Aides aient
pour mettre véritablement
en avant la besoi n de pub.
difficulté Sauf, si l’on
d'une prend en
situation. Il ne compte
doit pas l'« instant ».
devenir un C'est-à-dire
prétexte à l a communiquer
pitié pour au bon
augmenter le moment. Ex. :
nombre de Journée
dons . mondiale, etc.
LAURA F -40 Paris Resto du cœur car ils n'ont crédibilité
ans pas choisi de
vi vre dans la
misère
manu F -40 Paris les restos du Je sais où va l'argent Plutôt marginal,
ans cœur car les
publicités sont
souvent j etées
sans être lues
Jérémy M -40 Orléans Un impac t plus Internet me Plutôt marginal.
ans visible. donne la liberté Les personnes
de faire mon sont
action s olidaire et potentiellement
humanitaire plus
quand je le sensibilisées
souhaite par l'actualité et
le cercle soci al.
Chazerty F -40 Paris Tous les Restos du Cœur Manque de confiance C’est un outil de Central, car
ans êtres vi vants dans l'usage. communication c'est par c e
ont droit à parmi d'autres moyen que l'on
notre aide. fait entendre s a
C'est en voi x, marginal
aidant les en terme de
adultes qu'on réussite à mon
aide l es avis, grand
enfants. manque
d'originalité
dans l'utilisation
des outils
publicitaires
face à un public
saturé
d'images.
Le petit
Somalien
mourant de
faim, on me le
passait aux
20 h quand
80
j'avais 15 ans,
15 ans plus
tard, c ette
image ne me
fait plus grand
effet, elle m'a
plus rendue
insensibl e que
mobilisée à s a
cause.
Nadine F +40 bordeaux restos du cœur restos du cœur Internet me
ans donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
Sandrine F -40 Paris On es t Pas d'occasion Les ass ociati ons C’est un outil de Plutôt central.
ans toujours plus particulière. locales s ont tout communication Elle joue un
sensible Achat chez aussi importantes parmi d'autres rôle primordial
lorsque l'on Emmaüs que les organismes dans la
voit des internationaux... sensibilisation.
enfants dans Le public se
une publicité. manifeste plus
Peut- être est- largement
ce dû à leur lorsqu'il perçoit
âge, à l eur une publicité
fragilité, leur qu'en temps
innoc ence. normal où il ne
se « passe »
rien (dans le
sens où on n'en
parle pas). La
preuve avec le
Téléthon, le
Sidaction, etc.
Danielle F +40 Paris Resto du cœur resto du cœur Internet me
ans donne la liberté
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
Arturo M -40 Lyon resto du cœur À force de resto du cœur Il y a assez de misère C’est un outil de La
ans tenter de en France avant de communication sensibilisation
nous faire s'occuper des autres parmi d'autres du public
agir nos pays m'apparait
senti ments, la comme étant
pitié même à l'élément
l'égard principal de la
d'enfant, fini publicité
par ne pl us humanitaire.
agir
On tente tout le
temps de nous
sensibiliser à
telle ou telle
misère. L'état
ne fait rien,
mais nous
avons la
sensation que
nous devons
aider tout le
monde.
Elo F -40 Nice C'est sans doute plus Ni central ni
ans concret de par la marginal en
proximité fait. C'est un
géographique. Ça moyen de
donne plus confiance sensibilisation
de pouvoir voir sur le nécess aire.
terrain les effets.
Fabienne F +40 Nice Resto du cœur on n’a pas bes oin de C’est un outil de
ans regarder loin pour communication
voir la mis ère, il y en parmi d'autres
81
a à c ôté de chez soi !
82
qu'elles
s'occupent de
communiquer
sur leurs
actions .
Florine F -40 Valenci en les restos du la mis ère les restos du il y a des organis mes C’est un outil de je trouve que
ans ne cœur peut touc her cœur internationaux qui ont communication les deux sont
toutes les également bes oin parmi d'autres justes.
personnes , d'aide pour combattre choquer=sensi b
mais ma les maladies dans les iliser
sensibilité ne autres pays , la
vient pas de fami ne, les
l'image catastrophes
naturelles.... il est
donc normal de les
aider
bani ve M +40 Paris médecins du C’est un outil de
ans monde communication
parmi d'autres
Claire F -40 Paris La ligue et les J'ai La ligue et les Il y a déjà beaucoup Pas d'avis
ans restos l'impression restos de gens qui on
qu'elles ont besoi n d'aide près de
juste la pour chez nous ! Ce serait
qu'on ait pitié bien de c ommencer
et qu'on par eux avant d'aller
donne plus et dans l es autres
plus pays !!
facilement!!!
Bruno M -40 Tarbes — Une affiche sur Je suis en un don dans la Tout dépend de la Internet me
La publicité a
ans Midi- l'illettrisme contact avec rue cause, je peux me donne la liberté
un rôl e central
Pyrénées des enfants sentir touché par une de faire mon
dans s on sens
tous les jours, cause local e, mais action s olidaire et
large, c'est à
je me sens aussi par une cause humanitairedire quand elle
forcément internationale quand je
est le
concerné par souhaite accompagnée
les affiches par des
qui en parlent témoignages,
des
manifestations..
. La publicité en
tant que telle,
sous forme
d'affiches ou de
pubs tv
n'apportent,
selon moi, que
peu de chos es
aux caus es
qu'elles
défendent,
même si elles
permettent de
continuer de
parler de
certaines
choses que l'on
pourrait oublier
dans le temps.
Dylan M -40 Ars-sur- Une pub télé Ils sont pl us j'ai payé un café Il y a assez de C’est un outil de C'est marginal,
ans Moselle sur le fragiles à un sans problèmes autour de communication car il n'y a que
— 57 tabagisme domicile nous pour ne pas parmi d'autres l'expérience du
aller s'occuper de terrain qui peut
choses à des milliers vrai ment
de km sensibiliser.
Les gens
donnent pour
se donner
bonne
conscience,
mais se
moquent de
tout tant qu'ils
ne sont pas
directement
concernés.
83
Dagobert M -40 94
ans
Seb M -40 68000 publicités de fin les enfants Pour le N oel c'est la question de C’est un outil de c'est important,
ans d'année pour sont 2011, confiance communication mais pas
les fêtes innoc ents, il parmi d'autres primordial e
faut l es
protéger
Guillaum M -40 Metz — On a envi e vers N oel Je peux mi eux voir C’est un outil de Elle aide à
e ans 57 de défendre les conséquences de communication communiquer
les plus mon geste parmi d'autres sur les
fragiles évènements,
elle est
importante pour
la prise de
conscience
NT M -40 Thionville Une affiche sur Ayant des Une ac tion d'une Commenç ons par Internet me Elle est
ans — 57 les vi olenc es enfants j e me associati on loc ale faire le ménage donne la liberté centrale dans la
conjugales sens touché devant notre porte et de faire mon médiatisati on
quand je vois suivant mes moyens action s olidaire et des actions, car
certains je sais que je ne humanitaire elles sont
enfants et pourrai pas c hanger quand je le nombreuses et
leurs la condition des souhaite on ne peut faire
conditi ons de enfants du monde la différenc e
vie difficiles entier, entre elles sans
malheureusement. les supports
d'informations
Bob M -40 Strasbour On se sent Il y assez de misère C’est un outil de Je ne suis pas
ans g — 67 touc hé par autour de moi, si je communication touc hé par les
leur dois faire quelque parmi d'autres pubs , mais je
vul nérabilité chose je préfèr e le comprends leur
faire pour c eux qui utilité, cela peut
vi vent à côté de moi aider certaines
personnes à
prendr e
conscience de
certaines
situations.
Personnelleme
nt, je n'ai pas
besoi n de pub
pour s avoir que
le monde n'est
pas tout rose.
JFT M -40 Montpelli Ce qui Si je dois faire une Certaines Je n' y prête pas
ans er compte action de type personnes une grande
vrai ment pour humanitaire, je l e fais peuvent s e sentir attention, on
moi ce sont à titre personnel, concernées par est gavé de
mes enfants , sans cause certaines publicité partout
leur offrir ce particulière ou pour situations et tout le
qu'il y a de quelconque temps. Pour
mieux est le associati on. J e ne moi l'impact de
plus suis pas partisan de ces pubs est
important. Je la solidarité à tout va, donc marginal.
ne suis pas cela pr ofite toujours De plus, je
respons abl e aux mêmes . trouve qu'il
des difficultés existe une
des autres . tendanc e à la
compétition
entre les
victimes que je
trouve
malsai ne.
Henri M -40 Paris — Cela me On peut voir les C’est un outil de C'est important
ans 75 touc he pl us résultats plus communication pour parler de
facilement facilement parmi d'autres certains sujets,
mais c e sont
souvent les
mêmes
organismes
que l'on voit,
car il ne suffit
pas de faire
une publicité,
encore faut-il
qu'elle soit
84
largement
diffus ée. Et de
ce point de vue,
toutes les
associati ons et
organisations
n'ont pas les
mêmes
moyens.
Budo M -40 Metz — Une affiche Ayant deux Un don pour Pas spécialement, C’est un outil de Elle est
ans 57 pour la journée enfants, je associati on de cela dépend du suj et, communication essentielle pour
de la Terre suis inquiet notre quartier je peux aussi bi en parmi d'autres certaines
pour l eur être sensi ble à une causes et aide
avenir et je cause éloignée qu'à à ne pas en
suis très une plus proc he. Cela oublier d'autres
sensible aux dépend des qui ne sont pas
enfants qui personnes qui y épisodiques
connaissent participent et de mon comme c elles
des difficultés temps. liées à
sachant que certaines
je fais mon maladies
possible pour comme le
que les miens cancer ou le
aient tout c e SIDA.
dont ils ont
besoi n.
AR H +40 57 Pas Je ne sais pas.
ans forcément. J e
pens e que l a
situation
actuelle dans
certains pays
est la
conséquenc e
des actions
politiques,
économiques
et social es
des XIXe et
XXe siècl es
et de cel a
personne
n'en parle.
Un don ne
sert à rien si
on ne pens e
pas aux
contextes de
vie des gens.
Il faut penser
à leur
mentalité et
nous
pens ons à
partir de
notre
modernité et
de nos
institutions.
La
colonisation
n'est pas
encore finie.
SAM M +40 Nanc y Publicité de Le don pour La trans parence sur C’est un outil deC'est très
ans l'Unicef pour les l'Unicef les dons est un communication important, on
fêtes de fin élément important parmi d'autres
peut changer
d'année sur les pour moi, sinon local des choses et
enfants en ou inter national c'est sensibiliser les
Afrique un c hoi x sec ondaire gens grâce aux
pubs .
Philo M +40 Nanc y Les enfants Pour les Oui, je préfère les C’est un outil de C'est important
ans sont des pompiers associati ons loc ales, communication
êtres car ils sont à ma parmi d'autres
innoc ents proximité
85
maman F +40 68000 publicité pour le Les enfants Ma répons e est oui et
Internet me Elle a un rôle
ans resto du cœur sont non. Tout dépend du donne la liberté important, ça
innoc ents, type d'acti ons
de faire mon peut changer le
vul nérables menées action s olidaire et point de vue
et humanitaire d'une personne
dépendants. quand je le sur le monde
souhaite humanitaire.
nino M -40 Metz — les fêtes de la les cartes de il n'y a pas de li mites C’est un outil de c'est important,
ans 57 fin d'année vœux de l'Unicef géographiques et de communication mais pas
frontières pour aider parmi d'autres beaucoup, je
les autres pens e
manu M -40 Metz — j'ai aidé qq dans Internet me c'est important,
ans 57 la rue donne la liberté mais c e n'est
de faire mon pas pour autant
action s olidaire et qu'il faut en
humanitaire mettre partout
quand je le
souhaite
SOS M -40 Lille une affiche pour les restos chaque c ause a sa C’est un outil de très important
ans pour Emmaüs place communication pour moi
parmi d'autres
ss M +40 Montpelli Don pour les Internet me important, mais
ans er restos donne la liberté pas pour moi
de faire mon
action s olidaire et
humanitaire
quand je le
souhaite
monaliza F -40 paris la journée donner de il faut aider tout le C’est un outil de important
ans mondiale des l'argent dans la monde communication
donneurs de rue à qqn parmi d'autres
sang
101 M -40 paris l'affiche du Don pour les oui et non, c'est l'aide je ne pens e pas
ans secours restos qui compte, mais non que c'est trop
catholique dans pas la région important
la gare
MM M +40 57000 Je suis c ontre même si je les aide pas du tt
ans la pub pas bc p, j e préfère important à
quand même les mon sens
aides l ocales
86
8) De quand date le dernier message ou la dernière image de publicité
sociale et humanitaire que vous avez remarqué et qui vous a fait agir ?
C’était à quelle occasion ? quel sujet?
Nombre de réponses collectées= 109
1% 1%
1% 1%
1% 1%
1% 1% 1%
1%
4%
1%
1% 17%
1%
2%
2% 3%
2%
2%
3% 18%
3%
4%
5%
8%
5%
Enfant, Unicef 5% 7%
Restos du coeur
Afrique
Téléthon
Froid et les SDF
La situation humanitaire en Syrie (printemps arabe)
Les publicités sociales et humanitaires pour les fêtes de fin d’année
Abbé pierre
Handicapé
Contre le SIDA
Les pièces jaunes
Tsunami
Droits des femmes
Secours populaire
Médecins sans frontières
Aide aux lépreux
La journée de la Terre
Situation des roms de Roumanie
Violences conjugales
Une affiche sur l'illettrisme
Mines antipersonnelles
Amnesty international
Contre tabagisme
Déduction fiscal
La Palestine
Service civique
Don du sang
Je ne réagis pas spécialement en fonction des publicités sociale ou humanitaire, même si j'y suis attentif
Hors sujet
87
Ré ponse à la prem ièr e pa rtie de la que stion 17 de l’e nquête en
fonc tion du genre et de la gé néra tion des ré ponda nts
Bénévolat 2 4 0 0
Téléthon 3 1 1 1
Total 40 30 27 26
88
Ré ponse à la de ux ième par tie de la ques tion 17 de l’e nquête e n
fonc tion du genre et de la gé néra tion des ré ponda nts
De quand date le dernier geste solidaire ou humanitaire que vous Femmes Hommes
ay ez réalisé ? (don, bénév olat, achats solidaires ou humanitaires
pour soutenir une cause ou un organisme, etc.) -40 ans +40 ans -40 ans +40 ans
C’était à quelle occasion ?
Les actions des Restos du cœur 5 10 1 4
La situation en Af rique 4 2 0 3
Le Téléthon 3 1 1 3
Froid et les SDF 2 1 0 2
La situation humanitaire en Syrie (printemps arabe) 2 1 0 2
Publicités de fin d'année pour les f êtes 1 2 2 0
Amnesty international 0 0 0 1
La Palestine 1 0 0 0
Je ne réagis pas spécialement en f onction des publicités sociale 1 0 0 0
ou humanitaire, même si j'y suis attentif
Hors sujet 2 0 0 2
Total 37 31 14 27
89