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UMONS – Université de Mons – Ecole des Sciences Humaines et Sociales

Initiation à la recherche en sciences sociales

Notre consommation est-elle influencée ?

Présenté par

Robin Monnom, Esteban Mauroy et Loic Limpens

Professeurs
Renaud Bouchez
Claire Martinus

Année académique 2022-2023

1
Table des matières
Introduction ............................................................................................................................. 3
Contextualisation ..................................................................................................................... 4
Méthodologie...............................................................................................................................
Méthodologie de Robin Monnom ...................................................................................... 5
Méthodologie d’Esteban Mauroy ...................................................................................... 6
Méthodologie de Loic Limpens ......................................................................................... 7
Compte rendu des entretiens .....................................................................................................
Entretien de Robin Monnom........................................................................................... 8-9
Entretien d’Esteban Mauroy ............................................................................................ 10
Entretien de Loic Limpens .......................................................................................... 11-12
Compte rendu des observations ................................................................................................
Observation de Robin Monnom .................................................................................. 13-14
Observation d’Esteban Mauroy ....................................................................................... 15
Observation de Loic Limpens .......................................................................................... 16
Analyse critique et réflexion collective ........................................................................... 17-20
Conclusion ......................................................................................................................... 21-22
Bibliographie.......................................................................................................................... 23

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Introduction :

Aujourd’hui, la consommation prend une place plus qu’omniprésente dans la vie de


chaque individu. Que ce soit de manière volontaire ou involontaire, toute la population
consomme d’une manière ou d’une autre. En effet, tous consomment des services et des biens
dans le but de satisfaire des besoins et/ou des désirs. De plus, tous vont adopter un certain
comportement dans leur consommation. Mais ces comportements sont-ils influencés ?

Dans le cadre du cours d’Initiation à la recherche en sciences sociales, au cours du


premier quadrimestre, nous avons été amenés à choisir une thématique parmi dix imposées sur
laquelle a porté notre recherche. Pour notre travail, nous avions décidé d’aborder le sujet des
comportements de consommation. La suite de celui-ci, au cours du deuxième quadrimestre,
nous demande de choisir une question de recherche sur base de ce premier travail à savoir si la
consommation influence les comportements de consommation. Le but de cette question est
d’effectuer en groupes d’étudiants, ici en l’occurrence un groupe de trois étudiants, diverses
approches de la recherche en sciences humaines et sociales. Ce travail est aussi conçu pour nous
permettre d’apprendre à nous organiser pour réaliser une recherche en équipe, de comprendre
et analyser des textes scientifiques, d’effectuer des entretiens et de réaliser une enquête de
terrain participative ou non.

Dans un premier temps, nous avons chacun mené une interview de trois personnes
distinctes en lien avec la consommation : un caissier, un consommateur lambda et un gérant de
grande surface. Ensuite, nous avons opté pour des sources secondaires, comme des publicités
visuelles et audio-visuelles, plutôt que pour des observations participantes qui sembleraient
redondantes dans les résultats. A posteriori, sur base des interviews effectuées et de l’analyse
de nos sources secondaires, nous avons analysé des articles scientifiques afin d’apporter une
réflexion critique à nos observations.

Enfin, cela nous a permis de savoir si nos comportements de consommation étaient


influencés, et, si oui, comment ? Nous avons par ailleurs pu comprendre encore plus en
profondeur les rouages et les faces cachées de la consommation.

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Contextualisation :

En premier lieu, pour mettre en contexte ce travail, nous sommes trois étudiants belges
de l’université de Mons. Nous avons entre 19 et 20 ans. Nous étudions tous les trois les sciences
humaines et sociales et nous sommes également tous en première année de bachelier.

Dans le cadre du cours d’Initiation à la recherche en sciences sociales, nous avons choisi
comme question de recherche : Notre consommation est-elle influencée ? Ce choix fut une
évidence pour nous trois car, la consommation faisant partie intrinsèque de nos vies, nous
trouvions cela très intéressant de savoir si des choses ou personnes nous influençaient au
quotidien.

Tout d’abord, l’histoire de la consommation remonte à la naissance de l’humanité. En


premier lieu, les humains étaient des chasseurs-cueilleurs consommant essentiellement des
aliments trouvés dans la nature pour leur survie. Au fil des siècles, les humains ont appris à
domestiquer les animaux et à cultiver les plantes, permettant la sédentarisation des populations
et une production alimentaire plus régulière.

Ensuite, au cours de l’histoire, la consommation a évolué en fonction des différents


modes de vie, des technologies et des cultures. Les premières formes de commerce, appelées
troc, ont commencé à apparaître dans les civilisations anciennes, telles que les Sumériens et les
Egyptiens, qui échangeaient des biens et des services contre d’autres biens et services.

Après cela, au Moyen-âge, les marchands se sont mis à voyager à travers l’Europe toute
entière afin de vendre leurs marchandises, menant à l’émergence des villes commerçantes telles
que Gênes ou encore Venise. Au XIXe siècle, la révolution industrielle est apparue, entrainant
une augmentation de la production de biens et une baisse des coûts de production, permettant à
une plus grande partie de la population d’acheter des produits manufacturés.

Enfin, au XXe siècle, la consommation de masse, appelée surconsommation, est


devenue la norme dans les pays industrialisés comme le nôtre. Les avancées technologiques
telles que l'électricité, les automobiles et les médias ont facilité la production et la diffusion de
biens de consommation.

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Méthodologie :

Robin Monnom :

Tout d’abord, pour mener à bien ce travail sur ce qui nous influence à consommer, j’ai
choisi pour ma part d’interviewer un caissier, Fabrice Gahyde. Etant moi-même dans le milieu
de la vente depuis quatre ans en tant qu’étudiant, et ayant côtoyé de nombreux vendeurs,
j’estime que Fabrice est la personne idéale à interviewer. Il possède une grande expérience dans
la vente, avec plus de dix ans passés dans le milieu. Il a notamment travaillé pour plusieurs
grosses enseignes comme Carrefour, Delhaize, ou encore Night&Day.

Ensuite, concernant l’interview, j’ai essayé au maximum de construire mes questions de


manière à éluder les réponses faussées. Pour ce faire, j’ai tout simplement écarté les mots
positifs et négatifs afin de rester le plus neutre possible dans mon questionnaire et de ne pas
influencer les réponses. De plus, avant l’interview, j’ai bien rappelé à monsieur Gahyde qu’il
était important de rester objectif dans ses réponses dans le but d’éviter les biais de confirmation.

Après l’interview, les consignes du travail nous demandaient de se pencher sur un article
scientifique en lien avec la problématique. J’ai donc choisi l’article de Pierre Kende s’intitulant
« A propos du mythe publicitaire ». Ce dernier nous explique le fonctionnement de la publicité
principalement d’un point de vue économique et de sa potentielle influence sur les
comportements de consommation de la population. Cet article m’a semblé une évidence car
nous sommes, au quotidien, entourés par les publicités. Que ce soit sur nos smartphones, sur la
télévision ou simplement dans la rue avec les panneaux publicitaires.

En outre, une fois l’article sélectionné, nous devions nous pencher sur une source
secondaire. Etant donné que mon article scientifique parlait de la publicité, j’ai décidé
d’observer les publicités présentes sur les différents réseaux sociaux. Durant plusieurs jours,
j’ai pris des notes concernant le sujet, la quantité et la récurrence des diverses publicités.

Enfin, une fois toutes ces tâches effectuées, nous avons mis en commun toutes nos notes
dans le but de réaliser une réflexion collective et d’apporter une touche critique sur nos travaux
respectifs.

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Esteban Mauroy :

Premièrement, le travail se basant sur le thème suivant « Notre consommation est-elle


influencée ? », j’ai décidé d’interviewer le co-gérant du Delhaize du nom de Mickael. Il est le
mieux placé pour parler de ce sujet car il est le plus haut placé dans cet établissement et gère
l’ensemble du magasin ainsi que ses employés. Il possède une grande expérience dans le
domaine car il y travaille depuis bientôt sept ans.

Deuxièmement, j’ai établi un lien entre l’interview et un article scientifique qui se base
sur le même thème que celui posé au co-gérant. C’est pour cela que j’ai choisi un article sur le
thème de la consommation qui porte comme titre « Le grand magasin comme forme
culturelle » par David Chaney. L’article nous parle principalement de la gestion des magasins,
de leur fonctionnement, comment les clients arrivent à se repérer… Tous ces sujets sont en lien
avec les questions posées au co-gérant, ce qui permet de faire de bonnes liaisons entre
l’interview et l’article.

Troisièmement, par la suite nous devions sélectionner une source secondaire pour
appuyer le thème de la consommation et de ce qui pousse le consommateur à acheter. C’est
pourquoi, j’ai décidé d’aborder le sujet des pubs sur les vidéos YouTube qui ne font que
s’accroitre au fil des années. Par la suite, j’ai analysé différentes vidéos de différents créateurs
de contenu, dans le but de compter le nombre de pubs par vidéos, les annoter et les regarder
afin de pourvoir bien comprendre comment le consommateur peut être attiré par celles-ci.

Finalement, une fois toutes ces étapes effectuées, nous avons réalisé une réflexion
collective afin de pouvoir mieux éclaircir notre travail et de mieux le comprendre. Chacun y a
mis ses réponses et ses recherches, afin de mieux comprendre notre sujet et de mieux le
discerner de manière groupée et objective.

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Loic Limpens :

Tout d’abord, concernant la problématique s’intitulant « Notre consommation est-elle


influencée ? », j’ai personnellement décidé d’interviewer une personne de mon entourage, plus
précisément ma maman. J’estime que c’est la bonne personne pour répondre aux questions car
elle a pour habitude d’effectuer des achats non seulement pour son ménage mais aussi pour son
métier. De plus, elle aime faire attention aux prix des différents produits.

Ensuite, dans le cadre de mon interview, j’ai essayé au maximum de poser des questions
neutres afin de ne pas influencer les réponses de mon interlocuteur. Évidemment, je lui ai
rappelé que ses réponses devaient être les plus sincères pour éviter que mon questionnaire ne
soit faussé.

Pour appuyer mon interview, je me suis servi d’un article scientifique, il s’intitule « La
consommation des ménages dans la crise » de Marie-Emmanuelle Faure, Hélène Soual et
Clovis Kerdain. Celui-ci est une analyse de la consommation des ménages français depuis la
crise en 2008 et explique l’évolution des priorités de consommation de la population. Cet article
m’est paru cohérent par rapport à mon interview. En effet, j’ai constaté que la priorité de
consommation était mise sur l’alimentation et que les dépenses de type loisir dépendaient du
coût de l’alimentation.

De plus, comme seconde source d’influence de notre consommation, j’ai choisi de me


pencher sur la publicité. J’ai donc décidé d’observer les publicités présentes en milieu urbain.

Pendant une semaine, j’ai pris le temps de constater l’abondance des publicités ainsi que leur
localisation.

Après avoir accompli toutes nos tâches, nous avons regroupé nos notes afin de faire une
réflexion collective et d’apporter une critique constructive sur nos travaux individuels.

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Compte rendu des entretiens :
Robin Monnom :

Tout d’abord, j’ai mené un entretien avec Fabrice Gahyde, 34 ans. D’un point de vue
scolaire, il a arrêté l’école en deuxième secondaire professionnelle et a continué avec un
apprentissage en vente. Son parcours professionnel est plutôt varié, il a travaillé deux ans au
SPAR, deux ans au Delhaize, deux ans chez Carrefour et est maintenant employé au Night&Day
61. Tous ces emplois ont été effectué dans la région de Charleroi. Au niveau personnel, il définit
sa situation familiale comme chaotique, ses parents se sont séparés à la naissance, sa mère l’a
donc élevé seule dans une situation plus que précaire.

Ensuite, il se considère comme inscrit dans l’engrenage de la surconsommation, la


surconsommation se définissant comme une consommation excessive. Il explique qu’il préfère
manger aux différents fast-foods par paresse de cuisiner, bien qu’il ait de la nourriture dans son
réfrigérateur. Certaines fois, il lui arrive de jeter à la poubelle de la nourriture. Il se définit
comme Geek et raconte acheter de nombreux jeux vidéo chaque année. Sa collection
personnelle s’étend à un peu plus d’une centaine de jeux.

En outre, afin de réaliser ses achats, il dit préférer les grandes surfaces aux petites. Ainsi,
il n’a pas besoin de parcourir différents magasins pour compléter ses emplettes, le fait d’avoir
de grandes quantités de marchandises concentrées en un seul endroit lui permet d’économiser
du temps.

De plus, étant dans le milieu de la vente depuis de nombreuses années, il explique que
les clients, en général d’allure modeste selon lui, font en sorte de remplir les conditions d’achat
afin de bénéficier de certaines réductions sous le prétexte d’une certaine rentabilité. Mais tous
les consommateurs ne sont pas sensibles aux mêmes publicités. En effet, les personnes âgées
auront tendance à privilégier les publicités au format papier, au contraire des jeunes qui
préfèreront utiliser les promotions vues sur internet ou code de réduction.

Ensuite, ayant travaillé tant en grande qu’en petite surface, il remarque que la clientèle
des deux types de magasins n’est pas la même. De fait, les petites surfaces sont plus chères que
les grandes et possèdent un choix d’articles restreint. Selon son expérience, les achats les plus
récurrents sont les boissons alcoolisées et les cigarettes en petite surface, alors que les aliments
priment en grande surface.

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Depuis l’épidémie du Covid-19, l’inflation ne cesse de grandir, faisant exploser les prix
dans presque tous les secteurs de la consommation, et rendant même difficile l’accès à une
alimentation correcte pour l’ensemble de la population. Cependant, Fabrice Gahyde nous
explique qu’en tant que vendeur, il voit une nette différence dans les comportements de
consommation. Les clients se plaignent énormément des prix élevés et se limitent dans leurs
achats. Il raconte même que certains clients comptent sur des solutions miracles pour pallier
aux problèmes d’argent comme les jeux à gratter ou encore les paris sportifs. D’ailleurs, les
clients refusent en grande majorité l’achat d’un sac en papier, en raison du fait qu’il soit payant.
Face à ces problèmes d’argent, il remarque que de plus en plus de personnes se mettent à voler
dans les magasins. Il témoigne que pour le mois de mars, il a dû intervenir dans son magasin
pour pas moins de seize vols. Les voleurs en question étaient des personnes en situation
précaire, des sans-abris ainsi que des prostituées.

Par la suite, concernant les modes de payement, la carte bancaire est le moyen de
payement numéro un. C’est rapide, efficace, pratique et discret. En outre, de plus en plus de
magasins se défont des caisses physiques au profit des caisses automatiques afin que les
caissiers n’aient plus à toucher l’argent. Les cartes chèques repas sont également très utilisées,
toutes les personnes en possédant une n’hésitent pas une seconde pour s’en servir.

Enfin, étant dans la vente depuis des années, il a accepté de nous révéler les secrets des
grandes enseignes pour vendre autant de marchandises. Il explique que la disposition des rayons
dans le magasin est essentielle. En effet, un client voulant, par exemple, acheter une simple
bouteille d’eau devra passer devant des rayons de chips, bonbons, afin de l’inciter à consommer.
Les vendeurs également invitent à consommer plus. Effectivement, ils se doivent de rappeler
aux consommateurs les promotions actives dans le magasin.

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Esteban Mauroy :

Mes observations pour ce travail, ont été faite dans le nouveau Delhaize situé dans
l’avenue de l’Europe à Blaton. J’y ai interviewé Mickael, 36 ans, résidant à Peruwelz, et qui est
le co-gérant du magasin. Autrefois, cet emplacement était dédié à un Aldi, mais celui-ci a été
déplacé à Peruwelz. Cet endroit, qui possède beaucoup de commerces, était déjà assez convoité
par des clients avant la nouvelle enseigne. C’est pour cette raison que j’ai choisi ce magasin, et
également car il possède un personnel que j’ai trouvé accueillant.

Pour commencer, j’ai interviewé Mickael, le co-gérant du Delhaize de Blaton, afin de


lui poser quelques questions en rapport avec la consommation. Pour lui, le terme consommation
est un mot vaste car il touche à beaucoup d’horizons dans le domaine du commerce. Mickael
nous explique que la consommation dépendra du client, de ses revenus et de son milieu de vie.
Cependant, pour lui, la classe moyenne est compliquée à expliquer, car tout dépend de
l’individu et de son système de vie, au niveau de ses dépenses et de ses revenus qui peuvent
varier selon chaque personne. Pour ce qui est de la surconsommation, il avoue y participer. En
effet, il consomme activement, plus que la norme selon lui, mais affirme ne pas gaspiller,
contrairement à d’autres. Il consomme de temps en temps des fast-foods et explique y dépenser
une somme d’argent assez importante avoisinant en moyenne les cent euros mensuellement.

Ensuite, les achats sont souvent accompagnés de bons de réductions ou de promotions,


ce qui permet aux clients de les aider ou de les inciter à acheter l’article. Selon le gérant, les
personnes qui viennent avec des bons sont souvent des parents ou des personnes âgées.
D’ailleurs, celles-ci viennent souvent grâce aux journaux et publicités. Il nous explique que les
clients prenant ces bons de réductions font souvent partie de familles nombreuses, étant donné
le coût de la vie qui augmente de plus en plus dû à la croissance sans cesse de l’inflation des
prix de vente.

Enfin, la disposition des articles dans le magasin a une importance capitale. Cette tâche
est importante pour le co-gérant car il doit tout superviser en essayant de faire un maximum de
bénéfice pour son établissement. Cela consiste à mettre les marques en évidence au niveau des
yeux du consommateur. Pour ce qui est des autres étages, les étagères sont destinées aux sous-
marques qui, elles, feront moins de bénéfice en raison de leur plus faible prix de vente.

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Loic Limpens :

Tout d’abord, j’ai effectué mon interview auprès de Véronique Hodeige, 56 ans. Pour
parler de sa scolarité, elle obtenu un diplôme en hôtellerie restauration. Concernant son parcours
professionnel, elle a commencé à travailler en tant que cheffe de rang à l’hôtel de Lauzelle à
Louvain-la-Neuve, ensuite à le SodeHotel à Woluwe-Saint-Lambert avant d’ouvrir son propre
restaurant à la frontière française avec son mari. Après quelques années dans la restauration,
elle a décidé de se réorienter dans l’enseignement technique et professionnel, où elle donne
actuellement des cours de cuisine. Au niveau familial, elle a élevé ses deux enfants seule et elle
fait partie de la classe moyenne.

Ensuite, elle ne se situe plus dans l’engrenage de la surconsommation. Elle nous


explique qu’avant d’acheter un produit, elle se pose la question « En ai-je vraiment besoin ? ».
Elle fait très attention à ce qu’elle achète. Rajoutons, qu’elle se situe dans une démarche
alimentaire responsable : pas de gaspillage alimentaire, les déchets de légumes et restes
alimentaires sont donnés à ses poules pondeuses, et les autres déchets que celles-ci n’ingèrent
pas sont mis dans le composte du potager.

De plus, concernant la fréquentation de grandes surfaces ou des petites surfaces, elle


explique qu’elle préfère se rendre chez les petits producteurs de légumes et les producteurs de
viande qui pratiquent l’agriculture raisonnée afin de faire vivre le commerce local. Elle ne se
rend en grandes surfaces qu’afin d’acheter des papiers WC et mouchoirs.

Ensuite, lorsqu’elle se rend dans une épicerie locale, les premiers produits qu’elle achète
en arrivant sont les légumes car ceux-ci sont la base de ses plats. Viennent ensuite les protéines
animales ou végétales et, pour finir, les féculents. Cependant, elle préfère se rendre chez le petit
producteur afin d’avoir la récolte du jour.

Dans sa démarche de non-gaspillage, elle profite de quelques promotions présentes chez


le commerçant, tels que des paniers remplis de légumes abimés ou flétris, et des produits
alimentaires en fin de date de consommation. Bien sûr, elle profite des promotions uniquement
si elles contiennent des produits qui lui sont utiles afin d’éviter le gaspillage.

Elle nous explique qu’avant la crise de la Covid 19 en 2020, elle se rendait dans les
grandes surfaces afin de réaliser ses courses par facilité de tout retrouver dans un même endroit.
Mais, depuis la pandémie, elle a repensé son mode de consommation et a décidé d’acheter

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moins mais mieux. De ce fait, elle ne fréquente plus les grandes surfaces, donc elle n’a plus
l’occasion d’être influencée par des publicités en papier. De plus, elle travaille avec les produits
de saison.

De plus, elle n’utilise plus l’application Yuka car elle n’achète plus de produits
transformés. Elle réalise ses produits tels que : des biscuits, des pâtes, des yaourts, des
confitures, des produits ménagers et enfin des produits cosmétiques.

En outre, elle a l’impression que ses achats ne sont pas influencés par l’inflation car
depuis sa prise de conscience de consommer moins mais donc mieux, elle ne dépense pas
forcément plus de ce qu’elle dépensait en grande surface.

En ce qui concerne ses achats en fonction de ses finances, elle m’explique que non, ses
achats ne dépendent pas de ses finances. Elle préférera toujours dépenser plus d’argent pour des
produits de bonnes qualités que d’économiser de l’argent pour ceux de mauvaises qualités,
quitte à restreindre la variété de produit.

Depuis l’inflation des prix, de nombreuses personnes sont contraintes de voler pour
subvenir à leurs besoins. Cependant, ce n’est pas son cas, car le vol ne fait pas parti de ses
valeurs et elle a toujours fait en sorte de pouvoir se payer ce dont elle avait besoin, quitte à faire
des concessions.

Pour terminer, la carte de fidélité des magasins n’influence pas ses achats, mais elle en
possède plusieurs dans les différents magasins qu’elle côtoie car cela apporte toujours des
avantages.

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Compte rendu des observations :
Robin Monnom :

Afin d’élargir au mieux ma recherche sur ce qui influence notre consommation, je me


suis intéressé aux publicités que l’on peut rencontrer sur les différents réseaux sociaux comme
Facebook, Instagram et Twitter. De manière à être le plus pertinent possible, mes comptes sur
ces réseaux sociaux sont reliés à la même adresse électronique qui elle, est liée à mon compte
Google. Durant sept jours, je me suis baladé sur les réseaux en analysant toutes les publicités
que je pouvais observer.

Premièrement, en l’espace de sept jours, j’ai passé plus de seize heures sur les réseaux.
Sur ces seize heures, il y en trois sur Twitter, cinq sur Facebook et huit sur Instagram. J’ai
dénombré en tout pas moins de 240 publicités, soit une pub toutes les quatre minutes.
Cependant, c’est Instagram qui contient le plus de publicités. En effet, la plateforme montre en
moyenne une publicité toutes les trois minutes.

Ensuite, j’ai constaté que les publicités que je rencontrais étaient ciblées en fonction de
mes activités. Si dans la journée, il m’arrivait de parler d’un sujet comme le football, quelques
heures plus tard, je recevais des annonces pour acheter des crampons ou des ballons de foot.
Instagram était aussi très intelligent, car si jamais je mettais la mention « Like » sur une
publication, j’allais voir apparaitre des publicités en rapport avec celle-ci sur l’application. De
plus, lorsque j’effectuais des recherches sur moteur de recherche Google qui, rappelons-le, est
lié à mes réseaux sociaux, je voyais apparaitre peu après de nombreuses publicités en rapport
avec ma recherche sur ceux-ci.

En outre, j’ai constaté que de nombreuses publicités sur les réseaux sociaux sont conçues
pour s'intégrer de manière naturelle dans le flux de contenu. Elles adoptent souvent le même
format visuel que les publications standards, ce qui les rend moins intrusives et plus attrayantes
pour les utilisateurs. De plus, les publicités sur les réseaux sociaux utilisent divers formats, tels
que des images, des vidéos, des carrousels ou des stories. Cela permet aux annonceurs de
présenter leurs produits ou services de différentes manières.

En conclusion, mes observations sur les publicités présentes sur les réseaux sociaux
révèlent une présence très fréquente et ciblée. Les plateformes telles que Twitter, Facebook et
Instagram affichent un grand nombre de publicités, avec Instagram en tête en termes de
fréquence. Les annonces sont personnalisées en fonction de mes activités et de mes interactions
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sur les réseaux sociaux. Les publicités sur les réseaux sociaux sont également conçues pour
s'intégrer de manière naturelle dans le contenu, utilisant une variété de formats pour attirer
l'attention des utilisateurs.

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Esteban Mauroy :

Concernant mon analyse d’une base secondaire en rapport avec les choses influentes de
notre consommation, j’ai décidé de me pencher sur les publicités de l’application YouTube afin
d’y mener mon enquête, en analysant le nombre et le genre de réclames disponibles. Pour ce
faire, j’ai regardé une cinquantaine de vidéos, tout genre confondu, sur une période d’une
semaine. Le but de cette étude est de savoir comment celles-ci peuvent arriver à influencer notre
consommation.

Tout d’abord, YouTube est une plateforme gratuite de streaming de vidéos et tire ses
revenus grâce à la publicité. Chaque vidéo contient une ou plusieurs publicités en fonction de
la longueur de la vidéo. Aujourd’hui, on voit de plus en plus de youtubeurs faire des partenariats
avec des grosses marques afin de faire la promotion de ces dernières dans leurs vidéos. Durant
mon étude, j’ai pu noter que près d’un youtubeur sur trois incorpore des partenariats dans son
contenu. En général, ils proposent des bons de réduction sur les achats de la marque pour donner
envie à leurs abonnés d’acheter les produits. La promotion de la marque se fait également au
début de la vidéo afin d’obtenir un maximum de visibilité.

Ensuite, les youtubeurs, en fonction de la longueur de leur vidéo, ont la possibilité


d’incorporer un certain nombre de pubs afin de gagner de l’argent. Plus il y aura de pubs
visionnées, plus ils pourront percevoir de l’argent. Pour une vidéo durant au minimum dix
minutes, j’ai remarqué qu’il y avait au minimum deux publicités. Il y en a toujours une au début
de la vidéo et une autre au milieu. Le fait de mettre des publicités au début oblige le
consommateur à regarder la publicité dans son entièreté en vue d’accéder à la vidéo.

En outre, j’ai remarqué que les publicités présentes en fonction des différents contenus
n’étaient pas les mêmes. En effet, sur vidéos en rapport avec les jeux vidéo, les annonces sont
axées sur la publicité de jeux vidéo et d’application de livraison de nourriture, comme
Takeaway, tandis que sur des vidéos de mode, YouTube fera la promotion de l’application
Vinted, ou encore de magasins de parfums.

En conclusion, YouTube permet à la publicité de s’exprimer de différentes façons, que


ce soit via des partenariats rémunérés ou encore avec des annonces incluses dans les vidéos.
Les publicités, également, sont ciblées en fonction du public.

15
Loic Limpens :

Dans le but d’approfondir ma recherche sur les facteurs qui peuvent influencer notre
consommation, j’ai décidé de me rendre dans le centre-ville de Mons et d’observer les
différentes publicités présentent en ville. Afin d’être le plus pertinent possible, je me suis rendu
au bâtiment de notre faculté à pied sur une période de sept jours, tout en prenant des notes.

Ensuite, j’ai constaté que les publicités sont un élément omniprésent de notre
environnement urbain. Que ce soit en se baladant en ville, en attendant un bus à son arrêt ou
même en visitant différents magasins, j’ai pu constater que nous sommes constamment
confrontés à de nombreuses publicités.

De plus, les publicités sont de différentes formes et formats. Cela peut aller à de petites
affiches dans les arrêts de bus aux grands panneaux sur les murs extérieurs de maisons. Celles-
ci mettent en avant une variété de produits, de services et même d’événements tels que des
marques de vêtements, des produits cosmétiques, des restaurants, des fast-foods, des spectacles
et enfin des affiches pour la nouvelle exposition aux Beaux-Arts de Mons.

En centre-ville, les publicités sont souvent conçues afin d’attirer l’attention des
passants et de les inciter à entrer dans les boutiques, se rendre dans les restaurants et fast-foods
ou les évènements locaux. La plupart des publicités utilisent des visuels accrocheurs, ainsi que
des slogans percutants et des promotions afin de captiver le public et de susciter leur curiosité.

En conclusion, les publicités en centre-ville sont une partie intégrante de notre


environnement urbain. Elles façonnent nos désirs, renforcent les marques en utilisant des
méthodes et techniques pour nous inciter d’acheter. Elles jouent un rôle important dans notre
société et elles impactent nos comportements de consommation

16
Analyse critique et réflexion collective :
Afin d’articuler au mieux cette réflexion collective, nous avons d’abord décidé d’établir
une analyse critique de nos interviews, et ensuite une nouvelle analyse critique de nos
observations respectives. Après, nous avons essayé de voir comment nos textes scientifiques
mis en communs répondaient à notre question de recherche. Tous ces éléments, réunis, nous
ont permis de réaliser la conclusion de ce travail.

1. Analyse critique de nos interviews respectives

Tout d’abord, il existe des facteurs socio-économiques concernant la consommation. En


effet, l’entretien avec Fabrice Gahyde met en évidence l’importance de la situation familiale et
des revenus sur la consommation. Ses revenus et son éducation limitée influencent grandement
ses choix de consommation. Par exemple, il préfère les fast-foods, par paresse de cuisiner, et
opte pour les grandes surfaces afin d’économiser du temps. De plus, on observe une évolution
des comportements de consommation. Fabrice Gahyde et Véronique Hodeige mentionnent tous
les deux des changements concernant les habitudes en matière d’achats depuis l’épidémie de la
Covid-19. Fabrice observe que certains clients se limitent, en considération des prix trop élevés
pour leur budget, tandis que Véronique, elle, a retravaillé son monde de consommation en
achetant certes moins mais mieux. En outre, l’inflation joue un grand rôle dans cette
modification des habitudes de consommation. Fabrice explique que l’inflation étant croissante
émet un impact sur le pouvoir d’achat des clients, les incitant à rechercher des solutions
alternatives aux manques de budget, comme les jeux de hasard ou encore le vol.

Ensuite, il y a une influence des promotions et des bons de réduction. Les entretiens avec
Fabrice Gahyde et Mickael mettent en évidence l’influence des bons de réduction et des
promotions sur les choix de consommation. Les clients sont incités à acheter des articles grâce
à ces offres spéciales, et cela parait extrêmement attractif pour les personnes âgées et les
familles nombreuses.

En outre, des préoccupations environnementales et une certaine responsabilité concernant


l’environnement émergent de ces interviews. En effet, l’entretien avec Véronique Hodeige met
en avant l’impact environnemental de la consommation. Elle adopte une approche responsable
en achetant des produits locaux, en préférant les produits de saison, en évitant le gaspillage
alimentaire et en n’achetant pas de produits transformés. Néanmoins, Véronique affirme que
ses achats ne sont pas influencés par l'inflation, contrairement aux clients rencontrés par

17
Fabrice. On voit donc une prise de responsabilité environnementale, car elle préfère dépenser
plus pour des produits de qualité, même si cela signifie restreindre la variété.

En résumé, la consommation est influencée par des facteurs socio-économiques comme


l’inflation, les salaires et le statut social, des préoccupations environnementales ainsi que la
publicité. Ces entretiens mettent en avant les diverses motivations et influencent qui constituent
nos modes de consommation.

2. Analyse critique de nos observations respectives

Premièrement, que ce soit sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter
ou encore sur les plateformes de divertissement comme YouTube, nous sommes inondés de
publicités. Sur YouTube, par exemple, ces dernières sont placées à des endroits stratégiques :
au début et au milieu en général. Cette méthode permet d’inciter les spectateurs à regarder
l’entièreté des publicités afin d’accéder au contenu de la vidéo. En effet, en nous exposant
régulièrement à des marques et de produits spécifiques, YouTube nous incite à acheter.
Cependant, l’emplacement réfléchi de ces publicités, celles-ci sont également ciblées. De fait,
les annonces sont paramétrées en fonction de nos interactions sociales et activités en ligne,
suggérant que les comportements que nous adoptons en ligne influencent directement les
publicités que nous voyons. Par conséquent, les réseaux sociaux et les plateformes de
divertissement constituent un espace où nos habitudes de consommation sont observées et
analysées pouvant donc influer celles-ci en nous exposant de la publicité ciblée.

De plus, YouTube influence grandement notre consommation. Non seulement il


possède également le système de publicité ciblée, il permet, par l’intermédiaire des créateurs
de contenu de la plateforme, la mise en place de placements de produits via des partenariats
rémunérés. Le but de ceux-ci est de promouvoir un produit à l’ensemble des spectateurs de la
vidéo pouvant ainsi inciter ces derniers à acheter la marchandise. De surcroît, non seulement le
youtubeur va mettre en avant les avantages du produit mais il va également proposer des bons
de réduction rendant cette offre vraiment intéressante pour le spectateur.

En outre, la publicité présente dans les centres-villes possède, elle aussi, un impact
sur les comportements de consommation. Les publicités sont omniprésentes dans l’espace
urbain et font en sorte d’attirer en permanence notre attention. Elles façonnent également nos
désirs en mettant en lumière une large variété de services, promotions, évènements et produits.
Pour ce faire, elles utilisent des slogans percutants, des visuels accrocheurs ainsi que des

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promotions afin de capter notre attention et d’éveiller notre curiosité nous influençant à entrer
dans les magasins, restaurants et événements locaux. Ainsi, l’environnement urbain constitue
tout comme les réseaux sociaux un espace avec une constante et forte exposition à des messages
publicitaires incitatifs.

En résumé, ces observations mettent en évidence l’importance des stratégies


publicitaires dans les motivations d’achat et la création de désir. Les publicités sont conçues de
manière à être capable de cibler nos intérêts, d’influencer nos modes de consommation et de
façonner nos désirs. Celles sur les réseaux sociaux adoptent des techniques de ciblage précises
afin de toucher les publics cibles. Elles s’intègrent également de manière subtile dans le flux de
contenu rendant leur présence moins intrusive et plus attrayante. Concernant les placements de
produits via les partenariats sur YouTube, ils exploitent l’influence des youtubeurs sur leur
audience dans le but de faire la promotion de marques et produits. L’ensemble de ces stratégies
publicitaires aspirent à influencer nos comportements de consommation. Ainsi les stimuli
environnementaux et l’influence de la publicité sont des éléments clé dans la compréhension
de ce qui influence la consommation.

3. Analyse critique de nos textes scientifiques respectifs

Le lien commun entre ces trois textes est l’influence sur la consommation. Chaque
texte aborde ce sujet d’un point de vue différent, mais tous partagent l’idée que différents
facteurs influent sur nos habitudes de consommation.

Tout d’abord, le texte de Pierre Kende s’intitulant « A propos du mythe publictaire »


issu du recueil de documents se nommant « Revue française de sociologie » rédigé en 1969. Ce
document scientifique questionne l’efficacité de la publicité en tant que facteur d’influence sur
la consommation. Selon l’auteur, il n’existe pas de preuve scientifique qui nous prouve que la
publicité possède un impact sur l’économie. Il remet en cause l’idée que la publicité structure
et restructure la consommation, crée des besoins ou redonne vie à l’ensemble de l’économie.
L’auteur insiste sur le fait que les dépenses publicitaires ne sont qu’un aspect d l’action
publicitaire proprement dite, qui passe par les médias et le message lui-même. L’auteur critique
les études qui mesurent seulement le rendement de l’investissement publicitaire en oubliant de
prendre en compte des aspects importants comme la qualité du message publicitaire, la capacité
à communiquer de façon efficace avec le publique visé. De cette manière, ce texte nous soumet
l’idée que la publicité n’influence peut-être pas autant notre consommation que ce que nous

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croyons. La publicité n’est efficace que si les messages publicitaires sont ciblés correctement
ainsi qu’ en provoquant des envies et des besoins précis.

Le document scientifique écrit par David Chaney se nommant « Le grand magasin


comme forme culturelle » écrit en 1996 issu de la collection Réseaux. Communication -
Technologie – Société, nous parle de l’émergence de la société de consommation et des grands
magasins au XXe siècle. Il met en avant l’influence de ces innovations sur notre façon de
consommer. Les grands magasins ont créé de nouveaux rapports socio-économiques, et ont
transformé nos modes d’achats en mettant les produits en avant et en nous offrant une
expérience d’achat plus qualitative. Par ces explications, le texte nous démontre que notre façon
de consommer est influencée par les nombreux changements dans le commerce. En effet,
comme expliqué dans les interviews, la disposition des articles dans les magasins constitue un
atout pour les vendeurs.

Le troisième et dernier texte écrit par Faure, M-E., Soual, H., Kerdrain, C. portant
pour titre “La consommation des ménages dans la crise” rédigé en 2012 issu de l’Institut
National de la Statistique et des Etudes Economiques, analyse la consommation des ménages
en tant que moteur de l’économie. Il met en évidence ce qui influence notre consommation
habituelle tel que le chômage, le pouvoir d’achat ou encore l’inflation qui sont des facteurs
économiques pouvant affecter nos choix de consommation. De plus, le texte souligne que nos
choix de consommation ont évolués avec le temps, avec les fluctuations économiques, telle que
la crise en 2008, la baisse du pouvoir d’achat ou encore la tendance de la population à constituer
une épargne de précaution. Par ces explications, le texte nous explique comment notre
consommation est influencée par de nombreuses facteurs économiques et comment notre
consommation évolue en fonction de ceux-ci.

En mettant en relation les trois textes, nous pouvons conclure que notre
consommation est influencée par une combinaison de plusieurs facteurs, dont la publicité, les
évolutions dans le commerce de détail, les dynamiques socio-économiques ou encore nous
conditions économiques individuelles. La publicité joue un rôle dans la création de besoin ou
dans l’incitation à la consommation. Les facteurs économiques énumérés dans le texte trois
exercent une influence significative sur nos décisions de consommation. Enfin, les innovations
dans le commerce de détail ont modifié nos habitudes de consommation en nous offrant une
expérience d’achat nouvelle. L’ensemble de ces facteurs interagissent pour influencer nos
habitudes.

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Conclusion :
En conclusion, la consommation fait partie intrinsèque de nos quotidiens, elle oriente
nos choix, nos modes de vie et nos relations sociales. Néanmoins, elle ne se limite pas
uniquement à nos besoins et désirs individuels. En effet, elle est influencée par de nombreux
facteurs comme les aspects économiques, sociaux et dynamiques culturelles.

Tout d’abord, l’un des principaux moteurs de la consommation est l’environnement


économique. De fait, la stabilité financière, l’accès aux ressources matérielles et les niveaux de
revenu déterminent de façon conséquente notre aptitude à consommer. Les salaires, les
différents emplois, l’inflation et les taux d’intérêts influencent nos achats et notre propension à
dépenser. De plus, les cycles économiques, les crises financières ainsi que les politiques
économiques possèdent un impact considérable sur les différents modèles de consommation.

Ensuite, notre consommation est également régie en partie par le contexte social dans
lequel nous vivons et évoluons. Effectivement, les influences sociales comme la pression
sociale, les normes sociales, les attentes culturelles et les références sociales joue un rôle majeur
dans nos choix de consommation. Les plateformes de réseaux sociaux comme Facebook,
Instagram ou encore Twitter, les médias de masse et la publicité façonnent nos goûts, nos désirs,
nos préférences, en promouvant une multitude de produits. De plus, les différences d’éducation,
de classe sociale et statut social entrainent des modèles de consommation différents. En effet,
notre façon de consomme détermine notre identité et nos appartenances à des groupes.

En outre, la consommation est profondément enracinée dans les sociétés et les cultures.
Les croyances, les traditions, les valeurs culturelles et les pratiques sociales conditionnent nos
comportements de consommation. Assurément, les différences culturelles envers l’utilisation
de l’argent, des propriétés, du luxe et de la durabilité se traduisent par une multitude de modes
de consommation différents.

Enfin, la consommation est un phénomène complexe, résultant de l’interaction entre les


facteurs économiques, sociaux et culturels. Ces différents aspects sont interconnectés et se
complètent mutuellement, créant un système complexe et dynamique influençant nos
comportements de consommation. Comprendre cette complexité est essentiel dans le but
d’évaluer les implications de notre consommation sur le plan individuel, social et
environnemental. C’est en prenant conscience de l’ensemble des choses influençant notre
consommation que nous serons plus à même d’adopter des comportements responsables,
durables et éthiques. Nous trouvons nécessaire de promouvoir une consommation transparente

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tenant compte des conséquences sociales et environnementales. En fin de compte, la
consommation peut être une force positive lorsqu’elle est conduite par une compréhension
approfondie des ses influences et de ses impacts.

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Bibliographie :

Kende, P. (1969). A propos du mythe publicitaire. Revue française de sociologie, 312-317.


https://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-2969_1969_num_10_3_1544

Chaney, D. (1996). Le grand magasin comme forme Culturelle. Réseaux. Communication -


Technologie – Société, 81-96. https://www.persee.fr/doc/reso_0751-
7971_1996_num_14_80_3802

Faure, M-E., Soual, H., Kerdrain, C. (2012). La consommation des ménages dans la crise.
Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1407972?sommaire=1407977

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