Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Présenté par
Professeurs
Renaud Bouchez
Claire Martinus
1
Table des matières
Introduction ............................................................................................................................. 3
Contextualisation ..................................................................................................................... 4
Méthodologie...............................................................................................................................
Méthodologie de Robin Monnom ...................................................................................... 5
Méthodologie d’Esteban Mauroy ...................................................................................... 6
Méthodologie de Loic Limpens ......................................................................................... 7
Compte rendu des entretiens .....................................................................................................
Entretien de Robin Monnom........................................................................................... 8-9
Entretien d’Esteban Mauroy ............................................................................................ 10
Entretien de Loic Limpens .......................................................................................... 11-12
Compte rendu des observations ................................................................................................
Observation de Robin Monnom .................................................................................. 13-14
Observation d’Esteban Mauroy ....................................................................................... 15
Observation de Loic Limpens .......................................................................................... 16
Analyse critique et réflexion collective ........................................................................... 17-20
Conclusion ......................................................................................................................... 21-22
Bibliographie.......................................................................................................................... 23
2
Introduction :
Dans un premier temps, nous avons chacun mené une interview de trois personnes
distinctes en lien avec la consommation : un caissier, un consommateur lambda et un gérant de
grande surface. Ensuite, nous avons opté pour des sources secondaires, comme des publicités
visuelles et audio-visuelles, plutôt que pour des observations participantes qui sembleraient
redondantes dans les résultats. A posteriori, sur base des interviews effectuées et de l’analyse
de nos sources secondaires, nous avons analysé des articles scientifiques afin d’apporter une
réflexion critique à nos observations.
3
Contextualisation :
En premier lieu, pour mettre en contexte ce travail, nous sommes trois étudiants belges
de l’université de Mons. Nous avons entre 19 et 20 ans. Nous étudions tous les trois les sciences
humaines et sociales et nous sommes également tous en première année de bachelier.
Dans le cadre du cours d’Initiation à la recherche en sciences sociales, nous avons choisi
comme question de recherche : Notre consommation est-elle influencée ? Ce choix fut une
évidence pour nous trois car, la consommation faisant partie intrinsèque de nos vies, nous
trouvions cela très intéressant de savoir si des choses ou personnes nous influençaient au
quotidien.
Après cela, au Moyen-âge, les marchands se sont mis à voyager à travers l’Europe toute
entière afin de vendre leurs marchandises, menant à l’émergence des villes commerçantes telles
que Gênes ou encore Venise. Au XIXe siècle, la révolution industrielle est apparue, entrainant
une augmentation de la production de biens et une baisse des coûts de production, permettant à
une plus grande partie de la population d’acheter des produits manufacturés.
4
Méthodologie :
Robin Monnom :
Tout d’abord, pour mener à bien ce travail sur ce qui nous influence à consommer, j’ai
choisi pour ma part d’interviewer un caissier, Fabrice Gahyde. Etant moi-même dans le milieu
de la vente depuis quatre ans en tant qu’étudiant, et ayant côtoyé de nombreux vendeurs,
j’estime que Fabrice est la personne idéale à interviewer. Il possède une grande expérience dans
la vente, avec plus de dix ans passés dans le milieu. Il a notamment travaillé pour plusieurs
grosses enseignes comme Carrefour, Delhaize, ou encore Night&Day.
Après l’interview, les consignes du travail nous demandaient de se pencher sur un article
scientifique en lien avec la problématique. J’ai donc choisi l’article de Pierre Kende s’intitulant
« A propos du mythe publicitaire ». Ce dernier nous explique le fonctionnement de la publicité
principalement d’un point de vue économique et de sa potentielle influence sur les
comportements de consommation de la population. Cet article m’a semblé une évidence car
nous sommes, au quotidien, entourés par les publicités. Que ce soit sur nos smartphones, sur la
télévision ou simplement dans la rue avec les panneaux publicitaires.
En outre, une fois l’article sélectionné, nous devions nous pencher sur une source
secondaire. Etant donné que mon article scientifique parlait de la publicité, j’ai décidé
d’observer les publicités présentes sur les différents réseaux sociaux. Durant plusieurs jours,
j’ai pris des notes concernant le sujet, la quantité et la récurrence des diverses publicités.
Enfin, une fois toutes ces tâches effectuées, nous avons mis en commun toutes nos notes
dans le but de réaliser une réflexion collective et d’apporter une touche critique sur nos travaux
respectifs.
5
Esteban Mauroy :
Deuxièmement, j’ai établi un lien entre l’interview et un article scientifique qui se base
sur le même thème que celui posé au co-gérant. C’est pour cela que j’ai choisi un article sur le
thème de la consommation qui porte comme titre « Le grand magasin comme forme
culturelle » par David Chaney. L’article nous parle principalement de la gestion des magasins,
de leur fonctionnement, comment les clients arrivent à se repérer… Tous ces sujets sont en lien
avec les questions posées au co-gérant, ce qui permet de faire de bonnes liaisons entre
l’interview et l’article.
Troisièmement, par la suite nous devions sélectionner une source secondaire pour
appuyer le thème de la consommation et de ce qui pousse le consommateur à acheter. C’est
pourquoi, j’ai décidé d’aborder le sujet des pubs sur les vidéos YouTube qui ne font que
s’accroitre au fil des années. Par la suite, j’ai analysé différentes vidéos de différents créateurs
de contenu, dans le but de compter le nombre de pubs par vidéos, les annoter et les regarder
afin de pourvoir bien comprendre comment le consommateur peut être attiré par celles-ci.
Finalement, une fois toutes ces étapes effectuées, nous avons réalisé une réflexion
collective afin de pouvoir mieux éclaircir notre travail et de mieux le comprendre. Chacun y a
mis ses réponses et ses recherches, afin de mieux comprendre notre sujet et de mieux le
discerner de manière groupée et objective.
6
Loic Limpens :
Ensuite, dans le cadre de mon interview, j’ai essayé au maximum de poser des questions
neutres afin de ne pas influencer les réponses de mon interlocuteur. Évidemment, je lui ai
rappelé que ses réponses devaient être les plus sincères pour éviter que mon questionnaire ne
soit faussé.
Pour appuyer mon interview, je me suis servi d’un article scientifique, il s’intitule « La
consommation des ménages dans la crise » de Marie-Emmanuelle Faure, Hélène Soual et
Clovis Kerdain. Celui-ci est une analyse de la consommation des ménages français depuis la
crise en 2008 et explique l’évolution des priorités de consommation de la population. Cet article
m’est paru cohérent par rapport à mon interview. En effet, j’ai constaté que la priorité de
consommation était mise sur l’alimentation et que les dépenses de type loisir dépendaient du
coût de l’alimentation.
Pendant une semaine, j’ai pris le temps de constater l’abondance des publicités ainsi que leur
localisation.
Après avoir accompli toutes nos tâches, nous avons regroupé nos notes afin de faire une
réflexion collective et d’apporter une critique constructive sur nos travaux individuels.
7
Compte rendu des entretiens :
Robin Monnom :
Tout d’abord, j’ai mené un entretien avec Fabrice Gahyde, 34 ans. D’un point de vue
scolaire, il a arrêté l’école en deuxième secondaire professionnelle et a continué avec un
apprentissage en vente. Son parcours professionnel est plutôt varié, il a travaillé deux ans au
SPAR, deux ans au Delhaize, deux ans chez Carrefour et est maintenant employé au Night&Day
61. Tous ces emplois ont été effectué dans la région de Charleroi. Au niveau personnel, il définit
sa situation familiale comme chaotique, ses parents se sont séparés à la naissance, sa mère l’a
donc élevé seule dans une situation plus que précaire.
En outre, afin de réaliser ses achats, il dit préférer les grandes surfaces aux petites. Ainsi,
il n’a pas besoin de parcourir différents magasins pour compléter ses emplettes, le fait d’avoir
de grandes quantités de marchandises concentrées en un seul endroit lui permet d’économiser
du temps.
De plus, étant dans le milieu de la vente depuis de nombreuses années, il explique que
les clients, en général d’allure modeste selon lui, font en sorte de remplir les conditions d’achat
afin de bénéficier de certaines réductions sous le prétexte d’une certaine rentabilité. Mais tous
les consommateurs ne sont pas sensibles aux mêmes publicités. En effet, les personnes âgées
auront tendance à privilégier les publicités au format papier, au contraire des jeunes qui
préfèreront utiliser les promotions vues sur internet ou code de réduction.
Ensuite, ayant travaillé tant en grande qu’en petite surface, il remarque que la clientèle
des deux types de magasins n’est pas la même. De fait, les petites surfaces sont plus chères que
les grandes et possèdent un choix d’articles restreint. Selon son expérience, les achats les plus
récurrents sont les boissons alcoolisées et les cigarettes en petite surface, alors que les aliments
priment en grande surface.
8
Depuis l’épidémie du Covid-19, l’inflation ne cesse de grandir, faisant exploser les prix
dans presque tous les secteurs de la consommation, et rendant même difficile l’accès à une
alimentation correcte pour l’ensemble de la population. Cependant, Fabrice Gahyde nous
explique qu’en tant que vendeur, il voit une nette différence dans les comportements de
consommation. Les clients se plaignent énormément des prix élevés et se limitent dans leurs
achats. Il raconte même que certains clients comptent sur des solutions miracles pour pallier
aux problèmes d’argent comme les jeux à gratter ou encore les paris sportifs. D’ailleurs, les
clients refusent en grande majorité l’achat d’un sac en papier, en raison du fait qu’il soit payant.
Face à ces problèmes d’argent, il remarque que de plus en plus de personnes se mettent à voler
dans les magasins. Il témoigne que pour le mois de mars, il a dû intervenir dans son magasin
pour pas moins de seize vols. Les voleurs en question étaient des personnes en situation
précaire, des sans-abris ainsi que des prostituées.
Par la suite, concernant les modes de payement, la carte bancaire est le moyen de
payement numéro un. C’est rapide, efficace, pratique et discret. En outre, de plus en plus de
magasins se défont des caisses physiques au profit des caisses automatiques afin que les
caissiers n’aient plus à toucher l’argent. Les cartes chèques repas sont également très utilisées,
toutes les personnes en possédant une n’hésitent pas une seconde pour s’en servir.
Enfin, étant dans la vente depuis des années, il a accepté de nous révéler les secrets des
grandes enseignes pour vendre autant de marchandises. Il explique que la disposition des rayons
dans le magasin est essentielle. En effet, un client voulant, par exemple, acheter une simple
bouteille d’eau devra passer devant des rayons de chips, bonbons, afin de l’inciter à consommer.
Les vendeurs également invitent à consommer plus. Effectivement, ils se doivent de rappeler
aux consommateurs les promotions actives dans le magasin.
9
Esteban Mauroy :
Mes observations pour ce travail, ont été faite dans le nouveau Delhaize situé dans
l’avenue de l’Europe à Blaton. J’y ai interviewé Mickael, 36 ans, résidant à Peruwelz, et qui est
le co-gérant du magasin. Autrefois, cet emplacement était dédié à un Aldi, mais celui-ci a été
déplacé à Peruwelz. Cet endroit, qui possède beaucoup de commerces, était déjà assez convoité
par des clients avant la nouvelle enseigne. C’est pour cette raison que j’ai choisi ce magasin, et
également car il possède un personnel que j’ai trouvé accueillant.
Enfin, la disposition des articles dans le magasin a une importance capitale. Cette tâche
est importante pour le co-gérant car il doit tout superviser en essayant de faire un maximum de
bénéfice pour son établissement. Cela consiste à mettre les marques en évidence au niveau des
yeux du consommateur. Pour ce qui est des autres étages, les étagères sont destinées aux sous-
marques qui, elles, feront moins de bénéfice en raison de leur plus faible prix de vente.
10
Loic Limpens :
Tout d’abord, j’ai effectué mon interview auprès de Véronique Hodeige, 56 ans. Pour
parler de sa scolarité, elle obtenu un diplôme en hôtellerie restauration. Concernant son parcours
professionnel, elle a commencé à travailler en tant que cheffe de rang à l’hôtel de Lauzelle à
Louvain-la-Neuve, ensuite à le SodeHotel à Woluwe-Saint-Lambert avant d’ouvrir son propre
restaurant à la frontière française avec son mari. Après quelques années dans la restauration,
elle a décidé de se réorienter dans l’enseignement technique et professionnel, où elle donne
actuellement des cours de cuisine. Au niveau familial, elle a élevé ses deux enfants seule et elle
fait partie de la classe moyenne.
Ensuite, lorsqu’elle se rend dans une épicerie locale, les premiers produits qu’elle achète
en arrivant sont les légumes car ceux-ci sont la base de ses plats. Viennent ensuite les protéines
animales ou végétales et, pour finir, les féculents. Cependant, elle préfère se rendre chez le petit
producteur afin d’avoir la récolte du jour.
Elle nous explique qu’avant la crise de la Covid 19 en 2020, elle se rendait dans les
grandes surfaces afin de réaliser ses courses par facilité de tout retrouver dans un même endroit.
Mais, depuis la pandémie, elle a repensé son mode de consommation et a décidé d’acheter
11
moins mais mieux. De ce fait, elle ne fréquente plus les grandes surfaces, donc elle n’a plus
l’occasion d’être influencée par des publicités en papier. De plus, elle travaille avec les produits
de saison.
De plus, elle n’utilise plus l’application Yuka car elle n’achète plus de produits
transformés. Elle réalise ses produits tels que : des biscuits, des pâtes, des yaourts, des
confitures, des produits ménagers et enfin des produits cosmétiques.
En outre, elle a l’impression que ses achats ne sont pas influencés par l’inflation car
depuis sa prise de conscience de consommer moins mais donc mieux, elle ne dépense pas
forcément plus de ce qu’elle dépensait en grande surface.
En ce qui concerne ses achats en fonction de ses finances, elle m’explique que non, ses
achats ne dépendent pas de ses finances. Elle préférera toujours dépenser plus d’argent pour des
produits de bonnes qualités que d’économiser de l’argent pour ceux de mauvaises qualités,
quitte à restreindre la variété de produit.
Depuis l’inflation des prix, de nombreuses personnes sont contraintes de voler pour
subvenir à leurs besoins. Cependant, ce n’est pas son cas, car le vol ne fait pas parti de ses
valeurs et elle a toujours fait en sorte de pouvoir se payer ce dont elle avait besoin, quitte à faire
des concessions.
Pour terminer, la carte de fidélité des magasins n’influence pas ses achats, mais elle en
possède plusieurs dans les différents magasins qu’elle côtoie car cela apporte toujours des
avantages.
12
Compte rendu des observations :
Robin Monnom :
Premièrement, en l’espace de sept jours, j’ai passé plus de seize heures sur les réseaux.
Sur ces seize heures, il y en trois sur Twitter, cinq sur Facebook et huit sur Instagram. J’ai
dénombré en tout pas moins de 240 publicités, soit une pub toutes les quatre minutes.
Cependant, c’est Instagram qui contient le plus de publicités. En effet, la plateforme montre en
moyenne une publicité toutes les trois minutes.
Ensuite, j’ai constaté que les publicités que je rencontrais étaient ciblées en fonction de
mes activités. Si dans la journée, il m’arrivait de parler d’un sujet comme le football, quelques
heures plus tard, je recevais des annonces pour acheter des crampons ou des ballons de foot.
Instagram était aussi très intelligent, car si jamais je mettais la mention « Like » sur une
publication, j’allais voir apparaitre des publicités en rapport avec celle-ci sur l’application. De
plus, lorsque j’effectuais des recherches sur moteur de recherche Google qui, rappelons-le, est
lié à mes réseaux sociaux, je voyais apparaitre peu après de nombreuses publicités en rapport
avec ma recherche sur ceux-ci.
En outre, j’ai constaté que de nombreuses publicités sur les réseaux sociaux sont conçues
pour s'intégrer de manière naturelle dans le flux de contenu. Elles adoptent souvent le même
format visuel que les publications standards, ce qui les rend moins intrusives et plus attrayantes
pour les utilisateurs. De plus, les publicités sur les réseaux sociaux utilisent divers formats, tels
que des images, des vidéos, des carrousels ou des stories. Cela permet aux annonceurs de
présenter leurs produits ou services de différentes manières.
En conclusion, mes observations sur les publicités présentes sur les réseaux sociaux
révèlent une présence très fréquente et ciblée. Les plateformes telles que Twitter, Facebook et
Instagram affichent un grand nombre de publicités, avec Instagram en tête en termes de
fréquence. Les annonces sont personnalisées en fonction de mes activités et de mes interactions
13
sur les réseaux sociaux. Les publicités sur les réseaux sociaux sont également conçues pour
s'intégrer de manière naturelle dans le contenu, utilisant une variété de formats pour attirer
l'attention des utilisateurs.
14
Esteban Mauroy :
Concernant mon analyse d’une base secondaire en rapport avec les choses influentes de
notre consommation, j’ai décidé de me pencher sur les publicités de l’application YouTube afin
d’y mener mon enquête, en analysant le nombre et le genre de réclames disponibles. Pour ce
faire, j’ai regardé une cinquantaine de vidéos, tout genre confondu, sur une période d’une
semaine. Le but de cette étude est de savoir comment celles-ci peuvent arriver à influencer notre
consommation.
Tout d’abord, YouTube est une plateforme gratuite de streaming de vidéos et tire ses
revenus grâce à la publicité. Chaque vidéo contient une ou plusieurs publicités en fonction de
la longueur de la vidéo. Aujourd’hui, on voit de plus en plus de youtubeurs faire des partenariats
avec des grosses marques afin de faire la promotion de ces dernières dans leurs vidéos. Durant
mon étude, j’ai pu noter que près d’un youtubeur sur trois incorpore des partenariats dans son
contenu. En général, ils proposent des bons de réduction sur les achats de la marque pour donner
envie à leurs abonnés d’acheter les produits. La promotion de la marque se fait également au
début de la vidéo afin d’obtenir un maximum de visibilité.
En outre, j’ai remarqué que les publicités présentes en fonction des différents contenus
n’étaient pas les mêmes. En effet, sur vidéos en rapport avec les jeux vidéo, les annonces sont
axées sur la publicité de jeux vidéo et d’application de livraison de nourriture, comme
Takeaway, tandis que sur des vidéos de mode, YouTube fera la promotion de l’application
Vinted, ou encore de magasins de parfums.
15
Loic Limpens :
Dans le but d’approfondir ma recherche sur les facteurs qui peuvent influencer notre
consommation, j’ai décidé de me rendre dans le centre-ville de Mons et d’observer les
différentes publicités présentent en ville. Afin d’être le plus pertinent possible, je me suis rendu
au bâtiment de notre faculté à pied sur une période de sept jours, tout en prenant des notes.
Ensuite, j’ai constaté que les publicités sont un élément omniprésent de notre
environnement urbain. Que ce soit en se baladant en ville, en attendant un bus à son arrêt ou
même en visitant différents magasins, j’ai pu constater que nous sommes constamment
confrontés à de nombreuses publicités.
De plus, les publicités sont de différentes formes et formats. Cela peut aller à de petites
affiches dans les arrêts de bus aux grands panneaux sur les murs extérieurs de maisons. Celles-
ci mettent en avant une variété de produits, de services et même d’événements tels que des
marques de vêtements, des produits cosmétiques, des restaurants, des fast-foods, des spectacles
et enfin des affiches pour la nouvelle exposition aux Beaux-Arts de Mons.
En centre-ville, les publicités sont souvent conçues afin d’attirer l’attention des
passants et de les inciter à entrer dans les boutiques, se rendre dans les restaurants et fast-foods
ou les évènements locaux. La plupart des publicités utilisent des visuels accrocheurs, ainsi que
des slogans percutants et des promotions afin de captiver le public et de susciter leur curiosité.
16
Analyse critique et réflexion collective :
Afin d’articuler au mieux cette réflexion collective, nous avons d’abord décidé d’établir
une analyse critique de nos interviews, et ensuite une nouvelle analyse critique de nos
observations respectives. Après, nous avons essayé de voir comment nos textes scientifiques
mis en communs répondaient à notre question de recherche. Tous ces éléments, réunis, nous
ont permis de réaliser la conclusion de ce travail.
Ensuite, il y a une influence des promotions et des bons de réduction. Les entretiens avec
Fabrice Gahyde et Mickael mettent en évidence l’influence des bons de réduction et des
promotions sur les choix de consommation. Les clients sont incités à acheter des articles grâce
à ces offres spéciales, et cela parait extrêmement attractif pour les personnes âgées et les
familles nombreuses.
17
Fabrice. On voit donc une prise de responsabilité environnementale, car elle préfère dépenser
plus pour des produits de qualité, même si cela signifie restreindre la variété.
Premièrement, que ce soit sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter
ou encore sur les plateformes de divertissement comme YouTube, nous sommes inondés de
publicités. Sur YouTube, par exemple, ces dernières sont placées à des endroits stratégiques :
au début et au milieu en général. Cette méthode permet d’inciter les spectateurs à regarder
l’entièreté des publicités afin d’accéder au contenu de la vidéo. En effet, en nous exposant
régulièrement à des marques et de produits spécifiques, YouTube nous incite à acheter.
Cependant, l’emplacement réfléchi de ces publicités, celles-ci sont également ciblées. De fait,
les annonces sont paramétrées en fonction de nos interactions sociales et activités en ligne,
suggérant que les comportements que nous adoptons en ligne influencent directement les
publicités que nous voyons. Par conséquent, les réseaux sociaux et les plateformes de
divertissement constituent un espace où nos habitudes de consommation sont observées et
analysées pouvant donc influer celles-ci en nous exposant de la publicité ciblée.
En outre, la publicité présente dans les centres-villes possède, elle aussi, un impact
sur les comportements de consommation. Les publicités sont omniprésentes dans l’espace
urbain et font en sorte d’attirer en permanence notre attention. Elles façonnent également nos
désirs en mettant en lumière une large variété de services, promotions, évènements et produits.
Pour ce faire, elles utilisent des slogans percutants, des visuels accrocheurs ainsi que des
18
promotions afin de capter notre attention et d’éveiller notre curiosité nous influençant à entrer
dans les magasins, restaurants et événements locaux. Ainsi, l’environnement urbain constitue
tout comme les réseaux sociaux un espace avec une constante et forte exposition à des messages
publicitaires incitatifs.
Le lien commun entre ces trois textes est l’influence sur la consommation. Chaque
texte aborde ce sujet d’un point de vue différent, mais tous partagent l’idée que différents
facteurs influent sur nos habitudes de consommation.
19
croyons. La publicité n’est efficace que si les messages publicitaires sont ciblés correctement
ainsi qu’ en provoquant des envies et des besoins précis.
Le troisième et dernier texte écrit par Faure, M-E., Soual, H., Kerdrain, C. portant
pour titre “La consommation des ménages dans la crise” rédigé en 2012 issu de l’Institut
National de la Statistique et des Etudes Economiques, analyse la consommation des ménages
en tant que moteur de l’économie. Il met en évidence ce qui influence notre consommation
habituelle tel que le chômage, le pouvoir d’achat ou encore l’inflation qui sont des facteurs
économiques pouvant affecter nos choix de consommation. De plus, le texte souligne que nos
choix de consommation ont évolués avec le temps, avec les fluctuations économiques, telle que
la crise en 2008, la baisse du pouvoir d’achat ou encore la tendance de la population à constituer
une épargne de précaution. Par ces explications, le texte nous explique comment notre
consommation est influencée par de nombreuses facteurs économiques et comment notre
consommation évolue en fonction de ceux-ci.
En mettant en relation les trois textes, nous pouvons conclure que notre
consommation est influencée par une combinaison de plusieurs facteurs, dont la publicité, les
évolutions dans le commerce de détail, les dynamiques socio-économiques ou encore nous
conditions économiques individuelles. La publicité joue un rôle dans la création de besoin ou
dans l’incitation à la consommation. Les facteurs économiques énumérés dans le texte trois
exercent une influence significative sur nos décisions de consommation. Enfin, les innovations
dans le commerce de détail ont modifié nos habitudes de consommation en nous offrant une
expérience d’achat nouvelle. L’ensemble de ces facteurs interagissent pour influencer nos
habitudes.
20
Conclusion :
En conclusion, la consommation fait partie intrinsèque de nos quotidiens, elle oriente
nos choix, nos modes de vie et nos relations sociales. Néanmoins, elle ne se limite pas
uniquement à nos besoins et désirs individuels. En effet, elle est influencée par de nombreux
facteurs comme les aspects économiques, sociaux et dynamiques culturelles.
Ensuite, notre consommation est également régie en partie par le contexte social dans
lequel nous vivons et évoluons. Effectivement, les influences sociales comme la pression
sociale, les normes sociales, les attentes culturelles et les références sociales joue un rôle majeur
dans nos choix de consommation. Les plateformes de réseaux sociaux comme Facebook,
Instagram ou encore Twitter, les médias de masse et la publicité façonnent nos goûts, nos désirs,
nos préférences, en promouvant une multitude de produits. De plus, les différences d’éducation,
de classe sociale et statut social entrainent des modèles de consommation différents. En effet,
notre façon de consomme détermine notre identité et nos appartenances à des groupes.
En outre, la consommation est profondément enracinée dans les sociétés et les cultures.
Les croyances, les traditions, les valeurs culturelles et les pratiques sociales conditionnent nos
comportements de consommation. Assurément, les différences culturelles envers l’utilisation
de l’argent, des propriétés, du luxe et de la durabilité se traduisent par une multitude de modes
de consommation différents.
21
tenant compte des conséquences sociales et environnementales. En fin de compte, la
consommation peut être une force positive lorsqu’elle est conduite par une compréhension
approfondie des ses influences et de ses impacts.
22
Bibliographie :
Faure, M-E., Soual, H., Kerdrain, C. (2012). La consommation des ménages dans la crise.
Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1407972?sommaire=1407977
23