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organisations
Sommaire :
Séance 1
Date : 30/01/13
Introduction :
Une entreprise c'est un groupe de personnes pour fournir des biens ou des services a des
clients. En principe pour monter une entreprise, il faut une idée, des moyens financiers, humain, et
matériels.
Quels sont les types d'entreprises ? Entreprise public et privée, des coopératives. Plus une entreprise
est grande plus il y a un découpage de la communication.
> Micro entreprise, TPE ; doivent avoir un chiffre d'affaire inférieur a 2Milions d'euros. 20 % de
salariés
> Petite entreprise, vont de 10 à 49 salariés. On commence a changer de cadre, représente 6 % des
entreprises. 22 % des salariés. CA moins de 10 millions d'euros
> Moyenne entreprise ; moins de 500 salariés, 1 % des entreprises, 25 % des salariés, CA inférieur a
500millions
> Grande entreprise ; 32,5% des salariés, 0,1 % des entreprises
> la direction ; gouvernance, décidé des orientations (La Nouvelle Communication de Yves
Winkin).
> ressources humaines ; organiser et gérer des compétences, rapport avec la communication pour
communication interne, de recrutement...
* L'étude du projet. Le service marketing va réaliser une étude de marché, permet de voir
qui sont les concurrent, quels sont les produits de même type qui sont déjà en place, qui sont les
clients potentiels, quels sont les prix. Le nom du produit est réfléchis, c'est une partie de la
composante de l'image. La formation a mettre en place pour la production, c'est de la
communication. Le côté financier, si besoin d'un emprunt, l'étude de marché doit être montré a la
banque.
* La définition du projet, la direction va aller dans le sens du projet ou pas, en fonction des
informations de l'étude de marché. Circulation d'informations entre les premières étapes.
* Mise en place du projet, service de recherche et de développement, pour le prototype, la question
du prix. Le service juridique intervient dans cette étape en déposant le brevet et la marque.
* Production et lancement. Le service des ressources humaines, pour la création de nouveaux
postes, le service va identifier les besoins et faire du recrutement > communication de recrutement,
si elle est interne c'est complètement différent qu'une externe. La logistique intervient pour le
stockage. A nouveau intervention du service marketing, qui met en place des actions de
communication.
* La vente et le développement, avec le service commercial. Le commercial va présenter le produit.
Le service financier va établir la facture.
- Dans les années 1830, naissance de la publicité au sens moderne, cela correspond à la révolution
industrielle et au développement des produits manufacturés. C'est à ce moment là que ce produit la
révolution industrielle et on commence a faire la promotion des produits manufacturé.
- 1836, Emile Girardin crée le journal La Presse (quotidien parisien) et imagine un financement à
partir d'insertions publicitaires et de petites annonces. Tous ce journal est pensé a partir d'un
financement qui est la publicité. C'est elle qui va financer le journal.
- 1841, apparition des premières agences de publicité (courtiers), les agences médias aujourd'hui, de
l'achat d'espace publicitaire : Volney, Palmer aux USA.
- 1912, lancement du 1er journal interne en France « Le chant du coq », édité par la compagnie
d'assurance vie La Populaire. Peugeot, de sont côté lancé « Le bulletin des usines ». A cette époque
on est dans la mise en place d'un nouveau mode de management dans les usines avec le taylorisme.
- Années 20, dévelopement du MKT moderne aux USA (années 50 en France). La publicité en est
l'outil principal, voir unique. Dans ce marketing développé la publicité est l'unique outil.
- 1926, Fondation de Publicis par M. Bleustein-Blanchet en 1935 il achète la station Radio cité et
met en place en France le 1er journal parlé.
- 1930, Création du premier service de pub intégré chez l'Oréal, dirigé par R. Guérin (Dircom).
- 1937, la SCNCF est la 1ère structure en France, à intégrer un service de presse, a penser les
relations avec les journalistes
- 1969, L'Offre Publique d'Echange menée en janvier 1969 par BSN sur Saint Gobain marque
l'Histoire de la communication institutionnelle.
- Les années 70 ;
- Les années 80 et 90
- Une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond par à une définition unique : si tout le
monde s'accorde pour la définir comme un processus, les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de
définir ce processus. La communication contient plusieurs disciplines. Chaque modèle théorique a
une définition différente du précédent. La communication est un processus.
- Il y a communication chaque fois qu'un organisme vivant peut affecter un autre organisme en le
modifiant ou en modifiant son action à partir de la transmission d'une information.
- Le « tout communication » ; toute action est support de communication même si ce n'est pas sa
finalité.
Canal
↓
Source → Émetteur → Signal émis → Signal reçu → Récepteur → Destinataire
↓
Bruit
Le schéma de Shannon et Weaver il est trop linéaire, et il ne prend pas en compte les
interactions qui se noue entre la source et le destinataire. On oublie le contenue du message. On est
dans un schéma ou le récepteur est passif. La première constatation, c'est que la communication
humaine ne peut être réduit a un modèle mathématique. Les médias sont tous égaux ce qui n'est pas
le cas. Il va falloir réfléchir plus largement, la communication humaine c'est autre chose qu'un
émetteur, un canal et un récepteur.
La relation entre l'émetteur et le récepteur doit être pris en compte pour enrichir le modèle. Cela
rompt avec la linéarité du schéma.
L'apport de la cybernétique :
Schéma :
Norbert Wiener (1894-1964) est a la base un mathématicien. Son modèle est très mathématique.
Théoricien et chercheur en mathématique appliqué, on l'appel père fondateur de la science des
systèmes (cybernétique), car il est le premier a s'intéresser aux systèmes en tant que sciences, et
mettre ainsi en évidence le fonctionnement des systèmes. Il a écrit Cybernetics or control and
communication in the animal and the machine (1948).
Deux catégories, les éléments qui sont a l'origine de la communication et les systèmes
gouvernés, ceux qui mettent la communication en œuvre. Tout cela régis par des processus de
rétroaction (réponse). La cybernétique s'intéresse a la régulation.
Toute la société est constitué de systèmes en interaction constante. La notion de système est
vaste, une société est un système, une économie est un système, un réseau d'ordinateurs, une
entreprise ou organisation...
Tout ce qui est composé d'éléments en interaction est un système. Un système cybernétique
consiste en un ensemble d'éléments en interactions, celles-ci étant constituée d'échanges divers
(matière, énergie, informations...).
Ces échanges constituent la base de la communication. Des éléments sont impliqués, ils vont
réagir en changeant d'état ou en modifiant leur actions. Les quatre notions fondamental de la
cybernétique sont la communication, le système, l'information et la rétroaction.
L'action d'un élément sur un autre entraîne une réponse (rétroaction ou feedback) du second
élément vers le premier. On dit alors que ces deux éléments sont reliés par une boucle de feedback
(ou une boucle de rétroaction).
- Sans rétroaction pas de retour sur la communication lancée par l'organisation, donc pas de moyen
d'évaluation. Le feed back est un moyen d'évaluer l'impact communicationnel ;
- La rétroaction consiste simplement parfois à évaluer l'augmentation du volume des achats/à une
campagne de communication.
- Elle consiste aussi à l'interne à l'augmentation de la motivation des salariés ( ex : baisse du taux
d'absentéisme).
La communication en entreprise s'insère dans la vie quotidienne. Quelle est le rôle social et
la fonction social des médias ?
Classification des médias de J. Stoetzel :
- Les médias instruments de reliance sociale ; les médias vont permettre de relier les personnes
entre elles. Grâce a la fonction informative des médias, en agissant ainsi, les médias permettent
d'intégrer les personnes a des groupes sociaux. La marque est un signe de reconnaissance social.
Grâce a des marques on va pouvoir intégrer des groupes sociaux.
- Les médias instruments récréatifs ; consommer des médias comme un acte de loisir. Ils vont
permettre de consommer du loisir. Quand on va consommer des médias, on en attend de la détente.
- Les médias instruments thérapeutiques ; une façon de laisser le quotidien de côté. Cette
fonction est recherché, on est dans le rêve.
L'influence des médias est donc mise en avant sur la perception des messages.
D'autres modèles ont été établi par là, pour notamment voir l'influence des médias sur le
comportement des destinataires.
> Le modèle de la seringue hypodermique. Il part du fait que les médias a une influence très forte
sur le destinataire. Si le médias nous propose quelque chose, le destinataire adhère immédiatement.
Il doit donc y avoir une influence immédiate et forte sur les individus et donc les consommateurs.
> Le modèle de Mc Combs & Shaw, l'agenda. Si un médias parle d'un événement quelconque on
va porter une attention particulière a cet événement. Les médias vont dire ce a quoi il faut penser et
quand il faut y penser, mais pas ce qu'il faut penser.
Typologie des fonctions remplies par les médias : leur utilité dans un plan de
communication par Bernard Cathelat.
> La fonction Antenne. Le média est une antenne relais, on va recevoir grâce aux médias des
informations de partout dans le monde. Capacité des médias à recevoir des informations de culture
différentes de celles de leurs récepteurs. Elle sert pour tous ce qui est reportage.
> La fonction Ampli : amplification de la prise de conscience d'un phénomène. Quand un message
est diffusé et répété, il est amplifié.
> La fonction Focus. Sélection des informations. Les médias vont sélectionner des informations en
fonction de la manière dont ils les jugent. Lors de lancement de nouveaux produits.
> La fonction Prisme. Prolongation de la fonction Focus. Elle propose un comportement alternatif,
elle ne focalise pas sur événement (Les campagnes de préventions jouent sur cette fonction).
> La fonction Écho. Le fait que les médias permettent de mettre en place un système de mode
pensée et de le garder. Impact des médias sur le public, permet de stabiliser des références.
Séance 4
Date : 20/02/13
Communication interpersonnelle
Le premier sens du mot communication est que l’on va entrer en communication avec une
personne. Deuxièmement, c’est une action et le résultat d’une action. Troisième sens, c’est la chose
que l’on communique, l’information en jeu. Et enfin, quatrième sens, c’est les moyens techniques
que l’on utilise pour entrer en communication.
La connaissance théorique de la communication interpersonnelle renforce la compréhension des
autres communications. Ce fut la première étudiée. Des spécialistes, psychologues, anthropologues,
etc (Bateson, Hall, Watzlawick, Birdwhistell) on fait des chercheurs. Leur courant et leur école
(Palo Alto) était en réaction contre une vision mécanique, linéaire et sur l’analyse verbale de la
communication. Leur but était de créer une théorie globale de la communication.
Premier principe de leur théorie : la communication peut se définir comme une interaction entre
deux locuteurs, et dans cette interaction, la relation est aussi importante que le contenu du message.
Second principe : on ne peut pas ne pas communiquer. Quelque soit le moment, on participe
toujours à une communication, et communiquer c’est entrer dans un orchestre. Tout est
communication ; gestes, paroles, mouvements et même le silence (ne pas parler dans notre société
c’est reconnaître implicitement qu’on est coupable).
Troisième principe : on ne peut pas dissocier un message verbal de son contexte. Il faut donc
analyser toutes les dimensions de la communication.
La stratégie ;
Définition ;
Dans une entreprise, quand une stratégie est mise en place, une politique générale
d'entreprise (ensemble d'orientation globale qui définis les principes, les règles et les décisions qui
vont orienter l'action) est mis en place également. Cette politique générale de l’entreprise précise les
objectifs qui doivent contribuer a deux choses ; la pérennité de l'entreprise et la coordination des
différentes fonctions.
Concept ;
La stratégie c'est une suite de décision et d'actions au service d'une politique. Elle peut se
définit a un niveau global, mais aussi a un niveau plus précis ; fonctionnel (on peut appliquer une
stratégie commerciale ou financière). Une stratégie consiste également a rechercher et a obtenir une
compétence distinctive. Pour être compétitif, il faut observer l'environnement, c'est mieux le
comprendre, mieux le maîtriser et s'adapter. L'environnement c'est le marché, voir si le produit
existe, innover... La stratégie est déterminé par des objectifs a long termes. Déterminer une série
d'action a mettre en œuvre. Fixer la notation des ressources. Une stratégie englobe également la
conception et le pilotage d'actions dans le but de saisir des opportunités aussi bien en interne que en
externe. Un ensemble de règles directrices.
Décision stratégique ; qui relève de la rationalité limité : quand on applique une stratégie on ne
cherche pas la solution optimal mais une solution satisfaisante pour continuer a long terme. Une
décision stratégique est souvent irréversible.
* Le cycle de vie d'un produit, ou d'un domaine d'activité. Le cycle de vie a 5 étapes le tout étant
d'identifier la bonne phase du cycle dans laquelle se trouve le produit.
* Le modèle LCAG, modèle de Harvard ; ce modèle propose une démarche de diagnostique (Swot)
et de formulation de stratégie, après avoir observé et intégré les système de valeurs de l'entreprise.
Ce modèle n'intègre pas la dimension sociale.
* La courbe d'expérience
* PIMS ; profit impact of marketing strategie, ce modèle va s'appuyer sur une analyse causale du
succès, qu'est ce qui crée le succès, le profit. Le facteur clef de succès. Il y aurait neuf facteurs de
succès ;
la productivité – la croissance du marché – la position sur le marché – la qualité du produit –
innovation – la pression des coûts – l'intégration verticale – la face d'activité – l'intensité
capitalistique
* Les modèles matricielles ; les potentialités de l'entreprise sont combiné avec les caractéristiques
de l'environnement. On obtient une représentation en deux dimensions de l'entreprise.
- il y a la spécialisation d'un produit, cela consiste a approfondir ses activités autour des produits
déjà existants grâce a la maîtrise d'un savoir particulier mais il y a une ultra spécialisation et donc
problème de reconversion
- la diversification, consiste a border un domaine d'activité différents des activités habituelles ou
très proches, il y a plusieurs types de diversification :
> diversification verticale, ou intégration ; acquérir de nouvelles compétences, dans le
renforcement du potentiel face au concurrent de l'entreprise dans son activité d'origine. On intègre
de nouveaux éléments et on renforce notre potentiel déjà existent. Cette diversification résulte de
plusieurs phénomènes ;
° avantage concurrentiel basé sur la sécurité des approvisionnements ou des
débouchés
° différentiation peut se faire au niveau des coûts de production, des coûts de
distribution, mais aussi dans la qualité du service
° la maîtrise des technologies
L'avantage de cette diversification verticale c'est qu'on a une maîtrise des frais fixes, on se diversifie
mais on garde ses produits fixes. Une des limites c'est qu'il faut maîtriser plusieurs métiers.
> diversification horizontal, type de stratégie pour un produit, la plus connu, l'entreprise
aborde des domaines d'activités différent de son domaine principale. Ces nouvelles activités,
s’appuient sur des sites de synergie et des complémentarités. Il y a une synergie commerciale. Il
faut maîtriser différents métiers.
> diversification concentrique, tout est nouveaux, nouveau produit pour des nouveaux
clients sur un nouveau marché.
> diversification conglomérale, purement financier. Recherches d'avoir un maximum de
bénéfices par l'action.
> diversification géographique, cette forme de stratégie intervient dès qu'une entreprise sort
de son marché pertinent et s'attaque a une zone ou les facteurs de succès sont différent. Exemple ;
changement de réseaux de distributions.
- la différentiation, cette stratégie consiste a offrir un produit ressentie par le spectateur comme
différent ou unique. Une image de marque. On prend plus en compte l'avis du consommateur. Crée
un marché ciblé.
- Stratégie pénétration, un moyen pour l'entreprise de s'implanter dans le marché et pratiquer une
politique de prix bas.
- Stratégie écrémage, prendre ce qu'il y a de mieux. Au contraire, il y a une recherche d'image de
marque, prix élevé, produit de luxe, les cibles sont très restreintes.
- Stratégie locales, les artisans, AOC, appellation contrôlé.
- Stratégie nationale, s'adresser aux grandes distributions au niveau national.
- Stratégie internationale, les facteurs importants ; chaque marché nécessite de prendre en compte
les spécificités culturelles. Plusieurs étapes pour cette stratégie, conquête de marché étranger.
Étapes ; exportation – mise en place d'un distributeur locale – filiale commerciale – fabrication sur
place. Quand les filiales vont être créer a l'étranger, il faut prendre en compte le transfert de
technologie, de compétences.
- Stratégie d'impartition (contraire de intégration), pouvoir s'associer avec une autre entreprise mais
en restant indépendant.
- Stratégie d'alliance, on reste indépendant mais moi que dans la stratégie d'impartition, mais ça a un
poids plus important pour la concurrence.
- Stratégie de croissance externe, si une entreprise n'arrive pas a battre ses concurrent, elle va tenter
la négociation avec celles ci. C'est des transferts d'actifs, de parts de marché d'une entreprise a
l'autre. Il faut retenir trois termes; fusion (tout est confondu), absorption (une entreprise donne son
patrimoine a une autre entreprise et disparaît, il y a A et B, A et absorber par B), la scission (il y a
toujours A et B, A va disparaître et repartir ses transferts sur plusieurs sociétés).
Le processus de la communicationnel
La communication est un processus complexe d'interactions multiples entre des acteurs qui
vont construire une relation. Cela va aboutir a des processus.
2. La construction de référents
- Les codes et les rites (la communication comme un échange ritualisé). La communication
c'est un échange ritualisé entre des acteurs a partir de leur représentations sociale et de normes
relationnelles. Toutes relations obéit a des rites et des codes. Selon Goffman (travaille sur la
communication non verbale), quand on va communiquer on va avoir besoin de proposer une image
de soi qui soit conforme aux normes en vigueur. Cette image va permettre de définir son territoire.
Dans la vie quotidienne, ces rituels impose une distribution des rôles. Goffman définit la société
comme une scène de théâtre. Cette distribution de rôle se fait par des acteurs qui revendiquent une
identité propre a travers ces rôles, qui eux facilites les codes normatifs. Transgresser un rituel ou un
code, revient a une sorte d'agression.
- La proxémique mis en place par Hall, qui a écrit la Dimension caché. Il étudie la distance
séparant les individus, les uns des autres en fonction des circonstances. Il va déterminer 4 types de
distances :
* La distance intime, de 0 à 40 cm.
* La distance inter-personnel a personnel, de 40 cm à 1m20/25.
* La distance social, de 1m20/25 à 1m60. Situation professionnel de négociation.
* La distance public, au delà de 3m60.
Ces distances sont importantes car a partir de là, Hall a démontrer l'existence d'un code sur
le modèle de celui du langage mais qui s'applique dans les distances. Les distances deviennent
communicante. Les distances peuvent être différente selon les cultures.
- Les enjeux informatifs ; le fait que celui qui s'exprime veut transmettre ou communiquer une
information.
- Les enjeux d'expression de son identité ; celui qui va s'exprimer va révéler un besoin de s'intégrer a
un groupe, de considération, un besoin de valorisation personnel, et de reconnaissance personnel et
sociale.
- Les enjeux territoriaux ; lors d'une communication on détermine un territoire pour soit et pour
l'autre personne. Il y a un espace psychique.
- Les enjeux relationnels ; quand on communique on entre en contact avec quelqu'un, et on essaye
d'avoir un contact satisfaisant, il y a un enjeu de satisfaction.
- Les enjeux conatifs ; extrêmement important en publicité, dans la communication persuasive, ils
permettent d'influencer l'autre. Audience large.
D'autres enjeux :
- Les enjeux de pouvoir ; une personne qui communique, elle va communiquer pour assurer son
autorité sur une personne.
- Les enjeux d'influence ; le locuteur s'exprime dans le but d'influencer, communication inter-
personnelle.
- Les enjeux de séduction ; un homme politique qui souhaite se faire apprécier, il va utiliser la
séduction.
1. Prendre en compte le contexte de réception. Pour qu'une information soit accessible, il faut
utiliser des processus de mise en valeur. Des procédés pour améliorer la lisibilité et donc la
réception. Au niveau des contenus on va sélectionner les informations, et structurer le message.
2. Présenter les messages selon un code connu du récepteur. Tout message doit être adapter a la fois
a la situation de communication mais aussi a la qualité du récepteur. Il existe un système de
références du récepteur qui doit être respecter. Tout cela établit un type de communication,
hiérarchique, conflictuel …
3. Décoder les dysfonctionnements dans les processus de communication. Les relations au sein de
l'entreprise constitue un enchaînement de processus de communication qui pose les problèmes de
l'accès de la circulation et du partage des informations. L'observation, l'écoute et l'attention, facilite
la compréhension des dysfonctionnements des situations de communications.
→ Quelles sont les questions a se poser dans l'analyse d'une situation de communication
dans une organisation ? (démarche en 4 étapes).
Deuxième étape :
Distinguer les trois registres de vocabulaire usuel :
- le langage familier, populaire, relâcher, etc.
- le langage courant, clair, compris par le plus grand nombre du public. Phrase courte, correcte qui
respecte les règles grammaticales.
- Le langage soutenu, vise à produire des effets au moyens d’un vocabulaire riche.
Troisième étape :
Repérer des indices sur le ton du message.
Indice de l’ordre de la nature du vocabulaire, ces intentions et ces effets. Exemple ; vocabulaire
injonctif, qui désigne un ordre ou une consigne. Vocabulaire neutre, qui rapport exactement les faits,
sans les interprétés. Vocabulaire affectif, qui traduit les émotions, les sensations, etc. Vocabulaire
évaluateur, qui indique un jugement de valeur, positif ou négatif. Vocabulaire évaluant le degré
d’adhésion, d’accord ou de désaccord. Tout le vocabulaire indiquant le présupposé, voulant faire
passer pour des faits établies ; contenu non discutable, évidence. Le vocabulaire du sous-entendu et
de l’implicite.
Quatrième étape :
Analyser les différentes contraintes propres à chaque situation. Le premier type est la contrainte
humaine ; chaque individu communique de façon personnelle, en fonction de son expérience et de
sa personnalité. Le deuxième type est la contrainte matérielle. L’existence dans l’entreprise de lieu
dédier à l’attente, il communique par eux même grâce à leur aménagement. La transmission
technique de l’information. Le troisième type de contrainte sont les contraintes financières. La
qualité de l’information a un coût, plus ou moins importante qui s’exprime au travers des budgets.
Le coût global de la communication est constitué de plusieurs éléments. Le cout du support utilisé,
le cout de la transmission, etc.
Dans L’Ecran publicitaire (1992), Jacques Guyot explique que le premier objet d’étude de la
sémiologie dans les années 60 est la publicité. En retour elle amène à la publicité des outils
théoriques nouveaux.
La publicité est consommatrice « d’outils théoriques lui permettant d’analyser, de comprendre
l’individu dans ses rapports avec ses propres désirs et motivations, dans ses interactions avec les
autres individus de la société, dans sa perception des médias et de leur modes de représentation ».
Les messages visuels sont composés de 3 types de signes : iconique, plastiques et linguistiques.
Les signes iconiques sont l’analogie du réel, les signes plastiques sont les couleurs, les formes, la
composition et enfin les signes linguistiques sont les légendes, titres, etc. L’interprétation de ces
divers signes joue sur le savoir culturel et socioculturel du spectateur, sollicitant chez ce dernier un
travail d’associations mentales.
Plus que toute image, celle de la pub entretient u rapport étroit avec le langage et utilise
l’ensemble des formes rhétoriques de ce dernier.
Au-delà de la ressemblance, ce que l’on désire retrouver, selon Barthes, c’est la reconnaissance,
qui correspond à la conformité avec une attente culturelle, psychiquement et historiquement
déterminée.
Séance 8
Date : 03/04/13
La communication doit utiliser les apports de la psychologie. Pour tout ce qui concerne la
perception des messages et le rôle de l'émetteur (multi-interprétation). Le fait que la marque soit
connu ça va avoir tendance a rassurer le consommateur. C'est l'univers des stimuli familiers. Une
marque connu et reconnu aura plus de chance d'avoir de l'impact puisqu'elle a une sécurisation plus
élevé qu'une marque distributeur ou inconnu.
Tout ce qui est sources attrayante ou luxueuses, souvent ont veut ressembler aux égéries.
Une imitation inconsciente en tant que récepteur, en intériorisant le modèle proposé. Un émetteur
(une star) va se révéler attrayant par le fait qu'il y a une certaine familiarité. Cela va engendrer une
reconnaissance de soit, cela va séduire le récepteur. La marque va alors être aimer et apprécier par
le récepteur. En utilisant une star, il y a juxtaposition de la marque et de la star ce qui donne un
gage. Avoir une source apparente c'est pour bénéficier des attraits de cette source, et séduire ainsi
inconsciemment. Mais utiliser une star ne garantit par le succès. Ces stars représente un risque pour
les marques, souvent lors de scandale les marques rompent leur contrats. Parfois des couples
marques et stars qui s'usent. Si une star représente trop de marques on ne sait plus quelle marque
elle représente. Dans certains cas, la personnalité prend le pas sur la marque. On doit se reconnaître
dans la personne qui propose le produit. Il faut un phénomène d'identification comme Johnny
Halliday pour les lunettes.
→ La crédibilité :
Le modèle de Shannon a été enrichi par Wiener avec l'introduction du feed back ou
rétroaction, ensuite par la sémiologie (signifiant et signifié = construction du sens, codage et
décodage des messages, connotation et dénotation), par l'école PALO ALTO (les communications
verbales et non verbales), puis par le modèle des 5W de Laswell ; who says what to whom through
which channel with what effect ? Qui dit quoi à qui, à travers quel cannal et avec quel effet ? Ce
modèle pose des questions fondamentales.
Schéma 4 : Synthèse sur le système de communication (pentacom)
→ Jakobson ;
Chaque message emis par l'organisation est codé de manière pertinente et intègre les 3
fonctions essentielles du langage de Jakobson : (voir cours premier semestre) Ce modèle est utile
dans la construction des messages volontaires.
- La fonction phatique
- La fonction conative
- La fonction expressive
Les sources de communication a savoir, la notion des messages visuels et polysémie des mots. Il y a
une difficulté lié a l'ambiguité des messages lié a ces notions. Le rôle de l'interprétant ; décodage du
message surtout pour la communication involontaire, on a des interprétations multiples car ce n'est
pas l'entreprise qui a codé le message. On s'aperçoit que dans la communication persuasive il y a
des enjeux ; mis en lumière par Mucchielli. Toutes ces communication d'organisations ont un but
persuasif. Quels sont les enjeux de la communication ?
- l'enjeu informatif ; omniprésent dans la communication des organisations
- l'enjeu de positionnement ou enjeu identitaire ; on voit un rapport dans la personne dans ce qu'on
va dire, l'émetteur va positionner de manière que le récepteur va pouvoir l'identifier
- l'enjeu de mobilisation ou enjeu d'influence ; il est au centre de toute les communications
d'entreprise. C'est la manière dont on établit un rapport de force en terme de persuasion. Le but c'est
de choisir la communication la plus efficace possible pour arriver a influencer ou mobiliser dans
l'organisation.
- l'enjeu relationnelles ; de l'ordre de la proximité physique. Quel type de relation s'établit entre le
locuteur et le destinataire. Il est très présent dans la communication interne, et dans la
communication personnel. Renvoi a la proxémique.
- l'enjeu normatif ; comment on va nommer et structurer les normes de communications. Comment
faire de la communication pour qu'elle soit accepter.
Les voix a la radio, les couleurs dans le visuel, la musique jouent des rôles très important.
Mais surtout une communication persuasive, la première chose dont elle doit être capable c'est
d'attirer l'attention pour être perçu par les différents publics qui vont la recevoir et décrypter le
message. Il faut éviter de provoquer des confusions dans les messages. Et surtout il va falloir rendre
attractif un message d'une entreprise qui ne l'est pas a la base. Il y a une différence entre ce qui est
communiqué et ce qui est reçu.
* Supports personnels (one to one) → une personne en face d'une personne, une relation individuel
et un message personnalisé.
* Supports de masse (one to many) → une entreprise de sponsoring, une source qui diffuse a
plusieurs destinataires au même moment. Relation un vers plusieurs. Mais la communication est
contrôlé car c'est l'entreprise qui décide quand et où.
* Supports personnels (rumeur) → une personne qui parle a une autre qui parle a une autre... La
rumeur qui est la pire ennemie de la communication interne. La source ne contrôle plus la diffusion
du message.
* Supports de masse (un avis spontané dans un média) → un avis qui n'est pas contrôlé par la
source.
Beaucoup d'entreprises essaye de contrôler cette communication mais c'est très difficile. La
communication est diffusé dans des environnements très riches en messages. On a des échanges de
communications sociales, qui ne sont pas forcément attendues et souhaité par l'entreprise. Ce
constat de la multiplicité et de la difficulté a bien faire passé une communication, on doit prendre en
compte que la multiplicité de la diffusion des messages n'aide pas a la compréhension. De
nombreux message commerciaux sont créer par des concurrents. Cela entraîne une confusion chez
le récepteur. Il y a tellement de sollicitations que le spectateur ne retient plus.
On va sélectionner les messages qu'on voit en accord avec nos préférences. C'est donc
important pour le locuteur de savoir la perception. La personne qui crée les messages, va donc
essayer de créer une communication qui a de l'impact.
The ONGs use the new media and, more particulary, the social web and the social networks,
so as to conquer the public space, aiming at winning more visibility and attracting new targets.
Il faut arriver a gagner de nouveaux publics, des publics plus jeunes. En se centrant sur les
nouvelles technologies et internet on essaye d'intéresser les jeunes a ses associations a but non
lucratif. Pour les ONGs les pages internet, sont des moyens très rapides de collecter des dons. C'est
vraiment un nouveau moyen de communiquer, qui permet aux ONG de toucher un nouveau publics.
La plupart des ONG ont une page Facebook, un compte Twitter. Cependant l'uniformisation des
profils pose problème.
C'est intéressant pour les ONG de communiquer par les réseaux sociaux, car l'utilisateur est
au centre de la communication. Un mécanisme ou on est a la fois dans la médiation direct, et avec
un intermédiaire avec des effets négatif et positif. Un commentaire négatif, est un support de masse
non contrôlable.
La communication des ONG est celle des plaidoyer. Or là on est dans la propagande 2.0
La vidéo est qualifié de propagande car elle utilise le storytelling, une méthode utilisée en
communication basée sur une structure narrative du discours qui s'apparente à celle des contes, des
récits.
Séance 10
Date : 17/04/13
Le regard superficiel ne nous fait trouver que des similitudes. Il cache les caractères
distinctif de chaque chose, de chaque individus.
° Accélération du temps, avec le temps mesuré. L'horloge est une vrai révolution dans la conception
individuel et sociale du temps. L'horloge est répétitive et réglé. Si on perd notre temps aujourd'hui
on risque la ruine de la société. Il faut réduire le travail superflu. Nous sommes maintenu dans la
peur de n'être pas a la hauteur de cette machine. Dans horreur de ne pas être efficace de ne pas
devenir nous même des horloges.
Le mode et les styles de vie changent le rythme qui est en constante augmentation.
L’accélération sociale et dirigé par une augmentation de la vitesse et par la compression des durées.