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L’information Durant l’ère de La Désinformation

Mini Mémoire de fin de module

Filière : Journalisme et Communication


Département : Communication

Dirigé par : Mme Rajae Bensaoud


Présenté par : Wissal El Hachimi

Soutenu le, 17 juillet 2023

Membre du Jury :

- Pr. Rajae Bensaoud


Année Universitaire 2022/2023

Dédicace

Je dédicace ce travail à ma chère famille – et en particulier ma petite famille,


pour la seule et la simple raison que ce projet n’aura pas vu le jour sans leur
soutien et amour inconditionnel.

1
REMERCIMENTS

Je tiens à remercier ma Directrice de Mémoire Mme Rajae Bensaoud, je la


remercie de m’avoir encadré, orienté, aidé et conseillé.

J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants et


toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs
critiques ont guidé mes réflexions et ont accepté à me répondre et me venir en
aide en cours à l’égard de ma différence.

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SOMMAIRE

Introduction………………………………………………………………5

CHAPITRE 1 : L’information durant l’ère de la désinformation


1/La différence entre information et désinformation…………………….9
1- Type de l’information………………………………………………...11
2- Type de la désinformation……………………………………………12

CHAPITRE 2 : Les limites face à la désinformation


1/ Fact checking ………………………………………………………...14
2 / bonne communication …………………………………......................15
Conclusion générale……………………………………………………...18
Liste des figures ……………………………………………….................20
Références webographies…………………………………………………21

3
INTRODUCTION

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INTRODUCTION :

La communication comprend toutes les interactions avec d’autres individus,


qu’il soient humains ou animaux, à travers lesquelles une ou plusieurs
informations sont transmises. Chez les êtres humains on distingue la
communication interpersonnelle, la communication de groupe et la
communication en masse, qui englobe les moyens et les techniques utilisés pour
diffuser le message d’une organisation sociale à un large public.

Différentes disciplines utilisent le concept de communication sans parvenir à


une définition commune. Comme l’a souligné le philosophe français Daniel
Bougnou en 2001, « la communication n’existe nulle part et pour personne. Ce
terme englobe trop de pratiques, nécessairement disparates, ouvertes à l’infini et
non dénombrables. » Bien que tout le monde s’accorde pour la considérer
comme un processus psychologique et social, les opinions divergent lorsqu’il
s’agit de la caractériser précisément.

Les sciences de l’informations et de la communication proposent une approche


basée sur la théorie de l’information, éventuellement complétée par les apports
des sciences cognitives. La psychologie sociale se concentre principalement sur
la communication interpersonnelle.

Le métier de la communication désigne une activité professionnelle visant à


convaincre et persuader à travers les médias, le terme moderne de la rhétorique.

Parmi les différentes formes de communication, la communication non verbale


fait références aux échanges qui n’impliquent pas l’utilisation de la parole ou du
texte.
La pratique de la communication entre humains est indissociable de la vie en
société. L’étude de la communication englobe un domaine très vaste qui peut
être divisé en communication interpersonnelle, communication de groupe et
communication de masse.

L’information peut se définir comme suit, c’est un concept étudié dans le


domaine des sciences de l’information et de communication.
Étymologiquement, le terme « information » fait référence à ce qui donne forme

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à l’esprit. Il provient du verbe lation « informare » qui signifie donner forme où
se former une idée de .

Le terme information englobe à la fois le message à communiquer et les


symboles utilisés pour le transmettre. Elle repose sur un système de signes
porteur de sens, tels qu’un alphabet de lettre, une base de chiffres, des
idéogrammes ou des pictogrammes.

Dans un contexte spécifique, l’information représente le contenu des données,


comme cela est abordé dans la théorie de l’information. En dehors de ce
contexte , elle devient un élément d’organisation , permettant à chaque chose
d’être reliée aux autres par le biais des information échangées. Cela touche à un
sens fondamental où une accumulation d’informations devient un sujet en soi.
L’information peut être codée de différentes manières, que ça soit par des mots,
des chiffres, des gestes, un programme informatique, des couleurs ou tant
d’autre moyen de communication.
En étant à la fois le message ( facteur d’organisation ) et le messager (véhicule),
l’information peut être définie comme ce qui lie notre expérience du monde
avec le monde lui-même.

Quant à la désinformation, La désinformation est un ensemble de pratiques et


techniques de communication qui visent à influencer l'opinion publique en
diffusant intentionnellement des informations fausses, faussées ou biaisées1,2.
Le terme doit être distingué de la mésinformation, qui consiste à diffuser de
manière involontaire des informations fausses. La désinformation est synonyme
de propagande, de complotisme, de canular et de rumeur, de fausses
informations.

Professionnellement parlant,

Afin de décortiquer notre sujet nous allons répondre à trois questionnements :


 Quelle est la différence entre l’information et la désinformation?
 Qu’est ce qui crée l’information ?
 Quelles sont les limites pour faire face à la désinformation ?

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L’essentiel but de ce mémoire, c’est de savoir comment infliger la bonne
information dans la peau des récepteurs de l’information , débutant de
l’observation sur des points logiques ainsi qu’émotionnelles.
 Comment est la bonne information ?
Avec la considération de l’avis d’une panoplie d’auteurs nous allons considérer
trois majeures hypothèses que nous allons traiter attentivement et c’est :
 Il est possible que la bonne écriture, celle qui est précise et qui a recours
aux détails, aux cohérences vis à vis des paradoxes évoque une
distinction.
 Il est possible que la transmission d’une crédible information à l’aide des
d’un processus d’observation et d’investigation compte primordial.
 Nous supposons que les méthodes crédibles utilisées pour communiquer
avec la masse sont un élément nécessaire pour ficeler le lien interlocuteur
et masse.

Afin de répondre à la problématique et aux questions qui en résultent , et pour


affirmer les hypothèses ou les contredire, nous proposons dans un premier
chapitre une méthode qui constitue à savoir qu’est-ce que l’information et la
désinformation.

Dans un deuxième chapitre, nous allons ouvrir l’œil à propos des limites qu’on
peut faire face à la désinformation.

Pour aborder ce mémoire, nous allons nous intéresser à la découverte de


l’information parce qu’il est indéniablement utile pour un auteur, un journaliste
un communicant, de se glisser dans les influences culturelles, environnemental
ainsi qu’historique, et d’approcher la bonne maitrise de l’information. En
addition, nous terminerons avec les limites pour faire face à la désinformation ,

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afin d’expliquer les méthodes et techniques à utiliser pour mettre fin à ce fléau
néfaste.

CHAPITRE 1 : L’information et la désinformation

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1) La différence entre l’information et la désinformation :

Une information est caractérisée par la forme, le mode de présentation, ses


attributs ainsi que son cout et La définition du mot « information » est un
élément de connaissance, qui peut être collecté, traité, conservé, communiqué au
sein d’une organisation ou auprès de ses partenaires. Cette dernière est
constituée de deux éléments principaux : les données et un sens qui dépend de
chaque individu.

En effet , L'information est un élément primordial dans l'entreprise. En effet,


elle représente un outil de prise de décision.

Par exemple, lorsque le vendeur fait le constat, auprès de son manageur, qu'il ne
reste que peu de produits en stock, le manageur va déclencher le processus de
réapprovisionnement. Il va prendre la décision de commander de nouveaux
produits.

De plus, l'information est un outil de communication interne lorsqu'elle


intervient, par exemple, au cours d'une réunion d'équipe, mais aussi un outil de
communication externe lorsqu'elle est transmise entre l'entreprise et ses
partenaires.

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Enfin, l'information est un outil de travail collectif. Par exemple, lors d'une
réunion entre les représentants et le chef régional, les informations collectées et
diffusées par chaque représentant (exemple : arrivée de nouveaux concurrents,
ouverture de nouveaux points de vente) vont permettre d'améliorer les
performances de l'ensemble de l'équipe en ajustant les actions de chacun.

Quant à la désinformation, est un simple transfert d'information qui comporte en


lui-même une transformation de l'information initiale. Il ne s'agit pas ici de
discuter pour savoir si tout transfert d'information est une transformation de
cette information, mais de comprendre qu'il existe une certaine forme de
transfert qui nie l'information initiale (en la dénaturant) ou les informations (en
les regroupant de manière intempestive et non raisonnée).

La désinformation est l’une des préoccupations majeures des pays


démocratiques. Derrière les fausses nouvelles, ou Fake news se cachent souvent
des stratégies visant à manipuler l’opinion publique et à affaiblir les États et
leurs institutions.
Les fausses rumeurs et la désinformation représentent depuis longtemps une
menace mondiale pour la liberté et la démocratie. Mais aujourd’hui, le péril est
d’autant plus grand que les plateformes numériques décuplent la vitesse de
propagation des campagnes de diffusion de fausses informations. Ces dernières
années nous avons pu assister à une accélération du flux d’information, mais
aussi de désinformation, comme le montre notamment « infodémie » qui s’est
propagée sur les réseaux sociaux à l’occasion de la pandémie de COVID-19.

En général, les campagnes de désinformation ne se limitent pas à la diffusion de


fausses nouvelles ; elles prétendent aussi construire un récit trompeur dans
l’intention de nuire, d’où le lien étroit entre la lutte contre la désinformation et la
communication stratégique, la diplomatie publique et la communication
numérique.

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2- Types d’information :

Information de connaissance : elle est issue du savoir, la science


ainsi que la technique.

Information d’opinion : issue d’une connaissance que ça soit


information journalistique ou publicitaire.

Information plaisir : qui est liée directement aux loisirs et cultures.

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Et elle est communiqué sous forme de :

Figure1 : Source google images.

3- Types de désinformation :

Les Fake news sont performatives, leur intention est de manipuler, de tromper.
Elles doivent paraître plausibles pour susciter l’adhésion, en ce sens elles imitent
le style journalistique et elle semble dans un premier lieu vraisemblables.

Les limites méthodologiques des sondages pourraient être utilisées à des


fins de désinformation : les biais d’échantillonnage et les effets de halo.

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Les rumeurs : dont l'origine et l'authenticité sont sujettes à caution, sont
souvent utilisées pour tromper l'opinion et l'amener à justifier des actions ou des
décisions politiques.

Et elle a pour but de :

Figure 2 : Source google images.

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CHAPITRE 2 :

2) Comment faire face à de la désinformation ?


Pour combattre la désinformation, il est essentiel d’utiliser :

1) Le Fact checking :

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Figure 3 : source google images

Le Fact-checking ou la vérification des faits est une notion apparue en


premier lieu aux États-Unis dans les années 1990 d’une part est une
technique qui vise à vérifier la véracité des faits et l’exactitude des
chiffres présentés dans les médias par des personnes publiques,
notamment des personnalités politiques et des experts, d’autre part à
évaluer le niveau d’objectivité des médias eux-mêmes dans leur
traitement d’information.

2) La bonne communication :

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Figure 4 : source google images.

Dans la relation (émetteur récepteur), la bonne communication effective est l’une des
choses les plus difficiles à bien cerner, pourquoi c’est le cas ?
En tant que réalisateur, vous savez certainement ce que vous voulez profondément,
chaque image est dessinée dans votre cervelle mais de pouvoir l’expliquer sainement
et correctement est très difficile. Nombreux sont les réalisateurs qui disent à un
comédien de jouer et faire sortir une certaine émotion sans se rendre compte qu’on ne
peut pas jouer une émotion, ce n’est pas aussi simple qu’il parait. À titre d’exemple, si
je vous demande de me montrer une scène purement mélancolique vous allez me
montrer peut-être une image qui évoque un visage qui pleure avec un regard morne
néanmoins c’est l’effet de la mélancholie mais pas la mélancholie elle-même. Le point
fort de la communication c’est de raconter en fonction d’images, de faire monter et de
divulguer les faits en parlant. Donc ne dirigez pas les émotions et ne soyez surtout pas
vagues, de demander à un journaliste de mettre en vie une scène qui est mélancolique
peut être interprété en milliers de façons, soyez directes et précis pour éviter cette
erreur courante qui est juste à côté à une autre quand vous demandiez moins d’énergie
ou beaucoup d’énergie. On entend parler que la seule instruction que Georges Lucas
offre aux comédiens est « plus vite, plus intense », mais quand on y pense vraiment
dans le domaine la communication cela ne veut absolument rien dire pour un
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communicant. Il est impossible d’essayer de faire en sorte qu’un communiquant
montre un sentiment ou une émotion interne, il ne peut vous donner qu’un effet de
cette émotion. N’oubliez jamais, et rappelez-vous que les gens ne peuvent pas choisir
une émotion mais ils peuvent certainement choisir la manière dont ils agissent à
l’égard d’une émotion.

Le secret du succès de la bonne communication entre émetteur récepteur c’est


l’utilisation des verbes qui décrivent le déroulement de la situation, ce que fait l’action
et qu’est ce qui passe au juste. Plus avantageux, ce sont des mots actifs qui sont
exécutable. Par exemple au lieu de demander à un acteur de jouer la colère de son
personnage, dites-lui que son personnage exige quelque chose d’un autre personnage.
Au lieu de demander à un personnage de se jouer la sexy, demandez-lui de séduire
l’autre personnage. Ce sont des mots actifs et jouables sur lesquels un émetteur de
message peut s’appuyer. Tous les verbes ne sont pas actionnables, comme ‘ croire’,
qui est plutôt un sentiment interne, alors faites attention à ce que vous prononcez.
Une autre tactique consiste à donner à un communiquant un ajustement au lieu d’un
verbe. Un ajustement, c’est quand vous demandez à un acteur de jouer une scène ‘
comme si’. Par exemple, si la scène est un diner de famille avec une famille
dysfonctionnelle dirigée par un père alcoolique, dites aux acteurs de jouer la scène
comme sile diner se déroulait à l’extrémité d’un peloton d’exécution.
Bien sûr, il n’y a pas qu’une seule façon de mettre en vie de la complexité de tout une
information.

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Conclusion générale

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Conclusion

Pour clore, communiquer d’une manière est un déroulement complexe mais


d’un fruit juteux si c’est bien fait. Au fil de ce processus il n’est pas rare de ne
pas faire face à des problèmes, de ne pas se sentir bloqué, seul, sans inspiration
cela arrive même aux plus grands scénaristes, communicants, réalisateurs et
auteurs et c’est tout à fait normal. Néanmoins, en essayant de s’intéresser à
chaque détail convenable à chaque point précis de la bonne manière, ce
processus aura un succès incomparable.
Ce mémoire a élargi ma propre appréhension et ma propre connaissance des
subtilités et du talent qu’il faut mettre en œuvre pour transmettre une
information crédible et de comment cerner le faux du vrai, m’a donné la force et
m’a permis de se baigner étape par étape dans ce sujet ce qui a augmenté le taux
d’information à l’égard des cohérences et paradoxes qui créé une information en
répondant à la problématique : « ai-je fait de mes informations des états
spécifiques ou très généraux ? ».
Afin de former une relation forte avec le récepteur le communicant on doit
certainement respecter le processus du développement de ce qu’est, parce que
l’information n’existent pas dans le néant. Ils sont le produit des influences
culturelles, de la période historique, l’environnement dit lieu ainsi que
l’influence de la profession, c’est donc très essentiel pour l’auteur de bien cerner
le message, d’investiguer comme première étape, d’observer et de rester attentif
à l’égard de ce qui l’entoure et c’est la raison pour laquelle un tas de questions à
propos du développement de l’information est nécessaire.
Serait-ce la méthode de Stéphan Fouks ou Anne homel qui est effective?

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Pour clore, le communicant passe par trois fondamentaux étapes qui consiste
tout d’abord à son écriture, sa création globale ensuite la façon et l’image dont le
communicant voit son information.

Liste des figures :

Figure 1 : Les canaux de la communication


Figure 2 : Le but de la désinformation
Figure 3 : Le fact Checking
Figure 4 : La communication

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Références Webographies:

https://wikinotions.apden.org/notions.php?p=consult&nom=Type%20d%27information

https://www.google.com/search?
rlz=1C5CHFA_enMA1059MA1059&sxsrf=APwXEdcSemwCuh3YSEatiUkAwvFMOcq
Lww:1686922277620&q=la+bonne+communication&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwi
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grc=W0-znm7SMNG30M

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rification_des_faits#:~:text=La%20v
%C3%A9rification%20des%20faits%20est,m%C3%A9dias%20eux%2Dm
%C3%AAmes%20dans%20leur

https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/news/articles/le-premier-classement-des-
communicants-de-gq/42016

livres : dictionnaire des auteurs et des thème de la philosophie.

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