Vous êtes sur la page 1sur 44

1

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Notre travail est intitulé l’apport de l’émission parole aux


enfants dans l’éducation des enfants du quartier bon marché dans la
commune de Barumbu.

Chaque émission s’inscrit dans un domaine bien spécifié,


ciblant un public particulier. L’émission parole aux enfants de sa part
s’inscrit dans la communication éducationnelle à travers le média,
ciblant particulièrement les enfants, âgés de 4 ans à 18 ans. Cette
catégorie des personnes ayant souvent des difficultés de réception des
messages médiatiques, le média peut dire une chose et eux peuvent en
entendre une autre. C’est ainsi que le média peut rater son apport
positif prévu sur ces personnes.

Les enfants sont des êtres le plus fragile, parmi les faibles du
monde. Ils sont dépendants et l’aide des grandes personnes est
incontournable pour eux. Au-delà de leur faiblesse citée, ils sont
également les plus difficiles à gérer, avec beaucoup de caprices,
beaucoup d’exigence, une compréhension de fois lente ou retardé,
voulant faire de leur mieux et cela est un soucie éternel pour chaque
parent de savoir, comment gérer calmement et dans la paix la plus
absolue ces êtres si compliqués.

La charge de l’éducation des enfants revient aux adultes qui


le font au moyen de la communication interpersonnelle, des masses et
autres. Mais très souvent dans les médias, les grandes personnes ainsi
que les journalistes traitant sur les questions liées à l’enfant parlent
2

au nom de ces derniers et ne laissent pas souvent le concerné c’est-à-


dire les enfants parlé eux même à leur semblable. Or, en dehors des
grandes personnes, les enfants sont en grande partie influencés par
d’autres enfants comme eux. Une communication des enfants, par des
enfants et pour les enfants. Ce qui inclut les enfants parmi les agents
de leur propre éducation à travers les médias.

La convention internationale des droits de l’enfant (CIDE)


adopte par l’assemblée générale des nations unies à New York, le 20
novembre 1989 et entrée en vigueur en 1990, déclare dans son article
13 ce qui suit : « L’enfant a droit à la liberté d’expression.

Ces droits comporte la liberté de recherche, de recevoir et de


rependre les informations et des idées de tout espace, sans
considération des frontières… »1. La charte africaine des droits et du
bien-être de l’enfant souligne dans son article 7 : « Tout enfant qui est
capable de communiqué se verra garantir les droits d’exprimé ses
opinions librement dans tous les domaines et de faire connaitre ses
opinions sous réserve des restrictions prévus par ma loi 2».

Suivant ce qui est écrit ci-haut, les droits international et


africain de l’enfant, encouragent à une culture médiatique de
participation des enfants à la communication enfin d’entendre de façon
directe leur voix, cela influencera également les restes à s’exprimer
librement et non à recourir aux pratiques nuisibles ou antisociales.

Cependant, dans la plupart des programmes traitants sur les


questions liées à l’enfant, les grands publics entrent souvent en
contact avec les propos des grandes personnes réfléchissant à la place
1
Charte de Nations Unies sur l’enfance, 1997
2
UNICEF (CAPE), Ethique journalistique et de droit de l’enfant, guide pratique à l’intention des auteurs des médias,
UNICEF, Dakar, 2017
3

de l’enfant doit également. Or, cela est exprimé par des ouvrages,
l’enfant doit également participer à des sujets lui concernant et non
subir l’interprétation de grandes personnes.

Dans l’émission parole aux enfants par contre, l’enfant


participe à son propre éducation, ses démontres, influence
positivement ses semblables qui se cherche dans des voix non
convenables à la loi et leur propre bonne croissance.

Les journalistes sensés relayé la voix de l’enfant constitue lui-


même une barrière pour des personnes dont il est sensé d’aider. Le
message de l’enfant ne toujours pas atteint comme il se doit, le précise
l’ouvrage de l’Unesco intitulé « rassembler les générations par les biais
de la radio3 » par contre l’émission parole aux enfants fait parvenir la
voix de l’enfant aux grands publics dans le but d’influencé
positivement les maximum d’enfants possible, surtout ce qui se trouve
dans des quartiers a risque cas du quartier bon marché dans la
commune de Barumbu.

Le problème général de cette recherche réside dans


l’ignorance de la place qu’occupe les questions liées à l’enfant dans les
médias de Kinshasa ?

La lecture exploratoire des travaux scientifiques traitant sur


les sujets de l’enfant et de l’audience d’une émission à un coin donné,
ont conduit dans deux études.

La préoccupation de notre recherche porte sur « l’apport d’une


émission » a déjà intéressé d’autres chercheurs avant nous, sous

3
UNESCO, Rassembler les générations par le biais de la radio, guide à l’intention de professionnel de la radio, UNESCO,
Paris, 2014
4

d’autres angles. Sur les rayons de la bibliothèque de l’IFASIC, nous


avons repéré un.

Dans son travail portant sur l’apport de la Chaine de


Télévision « Lumière du Monde » dans l’évangélisation des
téléspectateurs pendant le confinement au quartier Kemi (Righini)
dans la Commune de Lemba, l’auteur a posé la question suivante :
quel est l’apport de la chaîne de télévision LM Tv dans l’évangélisation
des téléspectateurs pendant le confinement au quartier Kemi (Righini)
de la Commune de Lemba?.

Il a émit l’hypothèse selon laquelle l’apport d’une Chaîne de


télévision diffusant que des émissions religieuses s’apprécie en termes
d’impact que produisent ses émissions sur les téléspectateurs.

Après avoir recourut à la méthode sociologique appuyée par la


technique de l’interrogation systématique ainsi que celle de technique
d’analyse documentaire, son hypothèse a été validé.

Le problème spécifique de cette recherche réside dans


l’ignorance de l’apport de l’émission parole aux enfants de Voici
l’homme télévision auprès de la population du quartier bon marché
dans la commune de Barumbu. Au regard de ce qui précède, nous
formulons la question spécifique de recherche de manière suivante :
quel est l’apport de l’émission parole aux enfants de voici l’homme
télévision auprès de la population du quartier bon marché dans la
commune de Barumbu ?

0.2. Hypothèse
5

L’hypothèse se définit comme étant une série de réponses


provisoire, mais vraiment semblable au regard des questions soulevées
par la problématique4.

En réponse à la question de recherche, nous répondons


provisoirement qu’une émission qui cible une tranche d’âge donnée, et
qui est vue par les responsables peut avoir un apport positif ou négatif
suite au contenu qu’elle diffuse.

0.3. Méthodes et techniques

Pour vérifier notre hypothèse, nous allons recourir à la


méthode d’étude de cas. Elle sera appuyée par les techniques de
sondage.

0.4. Choix et intérêt du sujet

Ce travail revêt un intérêt à savoir : théorique et


professionnel.

- Sur le plan théorique : cette étude apportera des notions


journalistiques supplémentaires dans des questions liées aux
enfants. Elle renforcera également notre capacité des journalistes
à savoir traiter avec les enfants lors des émissions médiatiques.

- Sur le plan professionnel : notre travail est une expertise que


nous faisons sur la question médiatique liée à l’enfant envie
d’améliorer les pratiques au sein des plateformes médiatiques qui
traitent dudit sujet, l’émission parole aux enfants.
4
MBADU, Ch. ; Initiation à la recherche scientifique, deuxième graduat, lettres, UNIKIN, 2011, p.52
6

0.5. Délimitation de travail

Tout travail scientifique est toujours situé dans temps et dans


l’espace. Celui-ci également n’échappe pas à cette règle.

Dans le temps, nous couvrons la période allant des mois de


d’octobre en décembre 2022.Dans l’espace, nous parlons de l’émission
parole aux enfants, diffusé sur la chaine de télévision voici l’homme et
nos investigations seront menées dans la commune de Barumbu.

0.6. Division du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générales, notre travail


comporte trois chapitres. Le premier chapitre circonscrit notre cadre
conceptuel et théorique ; ici nous allons définir les concepts clés de
notre étude et nous recourons à des théories appropriées au sujet de
notre travail.

Le deuxième chapitre s’attarde sur la présentation du cadre


empirique. Le troisième est le dernier chapitre est celui où nous
tenterons d’interpréter et d’analyser des données.

CHAPITRE I: CONSIDERATIONS THEORIQUES

Ce chapitre sera composé de deux sections à savoir : le cadre


conceptuel et le cadre théorique. La première section définira les
7

différents concepts qui composent le sujet de notre étude et le


deuxième abordera la théorie de la communication qui servira de
modèle d’analyse à ce travail.

Section I: Clarification des concepts

Dans cette section nous définiront les concepts ci-après :


Apport, émission, télévision, éducation et enfant.

1.1. Apport
1.1.1. Définition :

Selon le dictionnaire Le Robert, Apport c’est action d'apporter,


de procurer quelque chose ; ce qui est apporté : L'apport de capitaux
dans une entreprise. C’est une part, contribution, participation à une
œuvre, à une action : L'apport de la civilisation grecque à l'art.

Les biens sont également que chaque époux possède au jour


du mariage ou qui leur sont échus depuis par succession ou libéralité 5.

Selon le dictionnaire sens agent, le mot apport prends le sens


de :

- Ce qui est apporté est d'ordre matériel et parfois mécanique


- L’action d'apporter
- Chose apportée, contribution
- L’aide apportée à la réalisation d'une œuvre commune 6.

1.2. Emission
1.2.1. Définition

Au sens littéraire le site de la langue française, le mot


émission est l’action d'émettre, de projeter au dehors. C’est également :

5
Dictionnaire Le Robert, édition 2021
6
https://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/apport/fr-fr/
8

- Le fait d'émettre (une humeur)


- Le fait d'émettre (une radiation, une substance, un
rayonnement)
- Le fait de transmettre au moyen d'ondes électromagnétiques
- Production d'un message selon un code spécifique
- L’action de prononcer, de formuler
- La partie d'un programme radiodiffusé ou télévisé
- L’action de mettre en circulation7

Selon, le mot émission signifie l’action d'émettre ou résultat


de cette action. Ça prend le sens du système dans lequel on suppose
que le soleil lance des corpuscules lumineux, par opposition au
système de l'ondulation qui attribue la lumière à des ondes dans un
milieu nommé éther.

L’émission est également l’action de livrer à la circulation (une


monnaie). L’action de faire entendre (sa voix) 8.

1.3. Programme de télévision

Selon le grand dictionnaire terminologique office québécoise


de la langue français un programme de télévision est une production
audiovisuelle d’une certaine durée diffusée sur une chaine de
télévision. Un programme peut être également une grille regroupant
plusieurs émissions. En ce cas on parle d’une grille de programme 9.

1.3.1. Eléments pour établir un projet d’émission :

Les éléments du cahier de charge d’une émission sont 10:

Avant la production proprement dite d’une émission, le


journaliste est obligé de présenter le cahier de charge de sa création.
Chaque maison a ses coutumes. Nous pouvons néanmoins retenir
quelques éléments de base qu’on peut retrouver dans le projet d’une
émission tableau ci-après :

7
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/emission#1
8
(Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
9
Grand dictionnaire terminologique, office québécoise de la langue français, 2021.
10
ELITE Ipondo Godefroid, Méthodologie de l’information II, Cours G2, IFASIC, 2016.
9

1. Titre : Il faut choisir un nom pour designer l’émission. Ce nom


doit pouvoir traduire des idées qui illustrent la thématique
générale de l’émission. Il y a des producteurs qui préfèrent des
noms au style variés : humoristique, provocateur, recherché…

2. Objectif et philosophie : Etant donné que tout programme doit


répondre aux attentes, le producteur doit préciser la motivation
pour laquelle il entend proposer cette émission. En effet, il faut
préciser quel manque le programme veut combler, quelles sont
les lignes de force de cette émission ?

3. Station de diffusion : Il est évident qu’il faut préciser la station


ou les stations de radio ou de télévision sur les ondes des quelles
le programme sera diffuser. Ce choix ne se fait de manière
fortuite. La connaissance du public de la station tout comme les
caractéristiques de ce programme, constitue un indicateur pour
fonder la nouvelle offre de programme.

4. Matière : Il s’agit du type de message utilisé pour construire un


programme. Cette notion n’est pas assimilable au sujet auquel
s’intéresse le programme et qui permet de distinguer les grands
genres radiophoniques ou télévisuels. Ainsi, les programmes de
sports (sujets) peuvent être constitués d’émissions des nouvelles,
soit d'émissions de documentation, soit d'émissions d' action,
etc. Qui sont autant de contenus spécifiques possibles.

5. Formules : La notion de formule désigne les modes de


présentation d'un message. Cette variable permet d'évaluer de
façon plus précise le degré de préparation et l'originalité d'un
programme. C'est la formule qui, bien souvent, permet de
différencier des séries ayant même sujet et même matière ; c'est
elle qui, parfois, sert à identifier une émission : on parle d'un
magazine, d'un talk-show, d'un reportage, etc. la formule par
contre, est parfois indissociable du type de message.

6. Emplacement horaire : Chacun reconnaît l'importance que


revêt pour un programme l'emplacement horaire qui lui est
dévolu. Il existe, en matière de programmation, des moments
privilégiés d'écoute. Ces moments privilégiés ne sont pas les
mêmes à la radio et à la télévision. Les conditions de vie de
10

chaque pays deviennent impossibles : l'établissement de


catégories - standard susceptibles d'être utilisé dans tous les
pays. Le jour et l'heure de diffusion font partie de cette variable

7. Périodicité : Les émissions peuvent avoir une multitude de


périodicité. Ainsi, a-t-on des émissions quotidiennes,
bihebdomadaires, hebdomadaires, bimensuelles, mensuelles, à
périodicité irrégulière et à périodicité spéciale.

8. Aire de diffusion : Elle est conforme à la zone de rayonnement


de la station de radio ou de télévision concernée. Cependant, on
peut enregistrer selon les circonstances, les programmes locaux,
régionaux, nationaux et internationaux. Cela est surtout vrai les
chaînes à réseaux ou qui possèdent plusieurs diffusions
simultanées.

9. Formater : Il s'agit de préciser la durée du programme. On


observe plusieurs types de durée : 5 , 10 , 15 , 30 , 45 , 60 , 90 ,
120 minutes , etc.

10. Appui technique : Le programme peut se dérouler en


direct ou en différé. On peut envisager une programmation mixte
qui associe les deux types. Au cours d'une diffusion en direct, il
peut y avoir des illustrations enregistrées.

11. Origine de la production : Un certain nombre de possibilités


sont offertes. Il peut s'agir des productions internes, des
coproductions, des productions externes locales, nationales ou
étrangères.

1.4. Télévision

1.4.1. Définition

Selon le dictionnaire terminologique de la langue française, la


télévision est un ensemble de techniques destinées à émettre et
11

recevoir des séquences audiovisuelles, appelées programme télévisé


(émissions, films et séquences publicitaires). Le contenu de ces
programmes peut être décrit selon des procédés analogiques ou
numériques tandis que leur transmission peut se faire par ondes
radioélectriques ou par réseau câblé.

L'appareil permettant d'afficher des images d'un programme


est dénommé téléviseur, ou, par métonymie, télévision, ou par apocope
télé, ou par siglaison TV. La télévision est tributaire d'un réseau
économique, politique et culturel (langues nationales ou régionales,
genres et formats, réglementation et autorisation de diffusion). 11

1.5. Education
1.5.1. Etymologie

Le mot éducation vient du latin educatio. C’est le synonyme


de nourrir, d’élever, conduire hors de (l’ignorance pour amener vers la
connaissance).

1.5.2. Définition

L’éducation est l'apprentissage et le développement des


facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les
résultats de cette activité de développement. L'éducation inclut des
compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu
géographique et de la période historique, l'éducation a pour but de
faire progresser, améliorer et penser par soi-même d'un sujet et la
création de cultures12.

1.6. Enfant
1.6.1. Définition

Selon la Convention Internationale des Droits de l’Enfant


(CIDE), l’enfant est défini comme tout être humain de moins de 18 ans,
sauf si la législation nationale accorde la majorité plus tôt. En tant
qu’organisme de suivi de la Convention, le Comité des droits de
11
Jean-Jacques Ledos, Petit dictionnaire historique de la télévision, L’Harmattan, 2002.
12
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
12

l’enfant encourage les Etats à revoir l’âge de majorité s’il est fixé à
moins de 18 ans, et à augmenter le niveau de protection accordé à
tous les enfants de moins de 18 ans.

Aux termes du Charte Africain du Bien-être de l’Enfant, on


entend par "Enfant" tout être humain âgé de moins de 18 ans.

Selon l’ouvrage « L'Enfant et les hommes », écrit par Francis


Bossus, un enfant est un morceau d'amour égaré, un miroir, une
victime, un signe du temps en marche13.

L’enfant est défini entre autre par le résumé de l’article de la


Convention Internationale du Droit de l’Enfant de 2003 comme tout
être humain de moins de18 ans, sauf si la loi nationale accorde la
majorité plus tôt, mais en ce cas le sujet aura perdu tous les droits liés
à la personne de l’enfant14.

Dans les travaux de Laurenne Daniel, l’enfant est défini de


plusieurs façons :

- Un enfant est un être humain dont le développement se situe


entre la naissance et la puberté ;
- L’enfant est une personne en période de l’humanisation et
de l’apprentissage de la nature humaine ;
- Chaparde, médecin neurologue et psychologue rajoute que
l’enfant n’est pas enfant parce qu’il est petit, il est enfant
pour devenir adulte15.

1.6.2. Les étapes de l’enfance

Il est admis qu’aucun enfant ne ressemble à un autre, chacun


est singulier. Il n’en demeure pas moins que l’évolution de tous les
enfants se déroule par des étapes progressives dont on retracera ici les
principales, étant bien entendu que les variations individuelles sont
très fréquentes.
13
FAPEO, l’évolution de la place de l’enfant dans la société, Bruxelles, 2008.
14
Convention Internationale du Droit de l’Enfant : résumé de l’article, UNICEF, Paris, 2003.
15
DANIEL Laurenne, Enfant et publicité : Les conséquences des publicités télévisées sur les enfants, Université de Picardie
Jules Verry, Mémoire de licence, Amiens ,2009.
13

L’enfant est également défini comme un être en construction


qui évolue par étapes :

1.6.3. Avant 3 ans : les acquisitions de base

Dès sa naissance, l’enfant est plongé dans un jeu de relations avec son
entourage. Il est hypersensible à ces interactions, sur lesquelles il s’appuie pour
acquérir des compétences de base : la marche, le langage, la conscience de soi. Il reste
encore dans la pensée magique selon laquelle les objets sont doués de sentiments. Il
développe ses premières attitudes d’opposition.

1.6.4. De 3 ans à 6 ans : l’affirmation de soi

En plein développement de sa conscience de soi et de son


imaginaire, il multiplie les contacts avec ses pairs, revendique son
autonomie, se détache de la pensée magique, développe sa mémoire. Il
prend conscience des interdits que lui oppose son entourage et
qu’impose la vie dans une communauté.

1.6.5. De 6 ans à 12 ans : la multiplication des contacts sociaux

Il maîtrise la lecture, l’écriture et les calculs simples,


s’exprime par le dessin et le jeu, en particulier le jeu collectif régi par
des règles, intériorise l’existence du permis et de l’interdit. Il recherche
la compagnie de ses pairs, en particulier ceux du même sexe que lui,
pour élargir le cercle de ses relations en dehors du milieu familial.

1.6.6. De 12 à 18 ans : l’adolescence, difficile sortie de l’enfance :

L’adolescence est l’âge de profonds bouleversements


physiologiques et psychologiques. Âge d’une grande créativité, ce peut
aussi être un moment de prise de risques excessifs, d’entrée dans des
comportements auto-agressifs (anorexie, boulimie, fugues, tentatives
de suicide, etc.) ou hétéro-agressifs (entrée dans la délinquance). La
relation avec l’entourage immédiat peut se révéler difficile 16.

Section II: Cadre théorique

16
FAPEO, éthique journalistique et déontologie de l’enfant, Dakar, 2017.
14

Notre travail recourt à la théorie sur l’appropriation comme


cadre théorique. La théorie de l’appropriation est, parmi les notions les
plus utilisées en regard des problématiques sociales relatives.

Etymologiquement, le concept « appropriation » tire ses


origines du latin, appropriare, l’action de rendre sien, de s’approprier.

Cette notion prend en compte deux notions dont celle de


l’idée d’appropriation d’une chose à un usage défini d’une part, et
l’action visant à rendre propre (personnel, individuel) quelque chose
d’autre part. C’est-à-dire que l’individu jouit pleinement de l’objet

C’est-à-dire l’usager s’approprie des logiciels Adobe en


personnalisant à des buts outre que le fabricant destinait son sujet.
Dans cet ordre d’idées, Serge PROULX souligne qu’il s’agit de la
manière par laquelle un individu acquiert, maitrise, transforme ou
traduit les savoir-faire nécessaires pour transiger correctement avec
l’outil technique.17

Ainsi, l’appropriation peut être considérée comme


l’aboutissement d’un processus qui consiste à établir un rapport plus
au moins fixe entre un ou plusieurs sujets et un objet. Dans le champ
des médias ou des technologies, l’appropriation implique trois états
possibles qui se manifestent de façon multiple. Il s’agit de l’usage, de la
réception et de la consommation.

En effet, « l’usage » correspond principalement à la dimension


technique des médias (ou technologies). L’appropriation, à ce niveau,
signifie notamment la connaissance des codes techniques d’un média

17
PROULX Serge., la culture technique dans l’appropriation cognitive des TIC. Une étude des usages du courrier
électronique, Acte du colloque international ICUST, 2001, Paris, p.408,
15

(ou technologie) donné et une certaine compétence dans la


manipulation de l’appareillage. La réception correspond principalement
à la dimension symbolique.18

Elle est essentiellement commandée par des besoins


fondamentaux de l’homme. La connaissance des codes revoie à des
cognitions qui font partie du noyau central de la représentation. La
consommation correspond à la dimension économique des médias,
c’est-à-dire en tant qu’étalage ou lieu de promotion des biens de
consommation. La logique marchande est le principal moteur de cette
forme d’appropriation, mais la logique sociale comme la logique
technique n’est pas tout à fait absentes. Ainsi l’approche de
l’appropriation semble se fonder sur le paradigme de l’interrelation de
la technique et du social. Il reste que l’appropriation est un processus
complexe qui donne lieu à une typologie variée.

2.1. Types d’appropriation

Selon la typologie de Valérie Prigent qui vise à mettre en


évidence le processus d’appropriation dans sa complexité, cette
complexité est liée au fait que l’appropriation ne doit pas seulement
être réalisée individuellement, mais aussi collectivement afin d’assurer
une insertion de nouvelle technique de communication.

C’est en ce sens que Prigent distingue deux principaux types


d’appropriation, à savoir : L’appropriation individuelle et
l’appropriation collective.19

18
PUNGI LINO, J., Du prisme à l’interface. Dialectique de l’appropriation du média télévisuel. Pistes pour l’éducation
aux médias dans un contexte africain, thèse de doctorat en Sciences sociales, information et communication, UCL,
Louvain-la- neuve, Décembre 2001 ;
19
PRIGENT V., L’appropriation d’une nouvelle technique de communication dans l’entreprise, Paris, Université de Paris
IV-Sorbonne ; 1994
16

2.1.1. L’appropriation individuelle

L’appropriation individuelle est celle qui se réalise au niveau


de l’individu seul au contact avec la technique. Plusieurs facteurs
déterminent ce type d’appropriation dont les principaux sont
l’acquisition de connaissances, l’apprentissage et la personnalisation.

- Acquisition de connaissances : la nouvelle technique induit


différents degrés de connaissances selon le degré de complexité
des modes opérationnels.
- Habitude et apprentissage : l’émergence d’une nouvelle
technique dans un contexte donné requiert un processus
d’apprentissage qui permettra à chaque individu de mieux
maîtriser le fonctionnement afin d’en faire un usage adéquat.
- Personnalisation : l’utilisateur d’une nouvelle technique ajoute
une marque personnelle affective à la technique.

De ces différents facteurs, Prigent définit plusieurs types


d’utilisateurs :

- Les réfractaires (représentation négative de la technique) : C’est


le groupe qui est le moins favorable à l’utilisation d’une nouvelle
technique. C’est aussi le groupe où la connaissance de la
technique, notamment ses fonctions possibles, se révèle la plus
faible.

- Les transfuges (représentation plus ou moins favorable de l’outil)


constituent le groupe pour qui l’outil est, dans la plupart du
temps, mal considéré. Il lui reproche de ne pas être convivial. Ce
groupe comprend, l’une part, les convertis qui, équipés par
17

nécessité, s’adaptent progressivement à l’outil. Et, d’autre part,


les déçus qui sont découragés par les contraintes de la technique
et de l’apprentissage.

- Les acquis (représentation très positive de l’outil) constituent un


groupe minoritaire au sein de la société et se considèrent comme
l’avant-garde des utilisateurs. Ils maitrisent le fonctionnement des
nouvelles techniques ? Ce qui leur confère un certain pouvoir ?
De cette appropriation individuelle découle de l’appropriation
collective.

2.1.2. Appropriation collective

L’appropriation collective se réalise dans un cercle plus large


d’un groupe, d’une communauté ou d’une société. Plusieurs facteurs
déterminent ce type d’appropriation, nous en retenons quatre parmi
les plus pertinents :

 La confiance : l’appropriation d’une technique de


communication exige la certitude de communiquer avec la
personne à qui s’adresse le message. Cette certitude repose,
d’une part, sur la confiance fondée sur les pratiques du
destinataire et, d’autre part, sur la technique de
communication ;

 La dynamique collective : il apparaît que l’appropriation ne


doit pas seulement être individuelle, mais elle doit aussi être
collective. Ainsi, seule une dynamique importante des acteurs
sociaux autour de la nouvelle technique peut garantir son
succès.
18

 Le réseau social : si un acteur social refuse de se servir de la


nouvelle technique de communication parce qu’il veut
préserver son territoire, son rôle et sa fonction antérieurement
acquis, tout le monde sera à un nœud de communication sans
lui. Ainsi, pour que la communication soit effective dans ce
contexte, chaque acteur (membre) du groupe doit se servir de
la nouvelle technique pour constituer un véritable réseau
social.

 La temporalité : le problème de temporalité se pose dans la


mesure où les différents utilisateurs ne s’approprient pas la
technique en même temps.

2.2. Les processus inhérents à l’approche de l’appropriation.

Il s’agit ici de la résistance face à une nouvelle technique (ou


technologie), la formation des usagers et le processus de médiation.

 Résistance face à une nouvelle technique

Face à une innovation technologique, la population oppose


une résistance quand elle voit dans le développement de cette
innovation une menace majeure à l’encontre de la culture, de son
identité, de sa diversité. En outre, « la technique impose sa rationalité
propre et son efficacité unidimensionnelle à un nombre croissant de
secteurs de la vie quotidienne. Elle fait ainsi éclater la cohérence des
modes de vie entre différents domaines.
19

La machine est alors perçue comme l’ennemi de l’homme et


de la société toute entière, le désarroi éprouvé devant le système et les
objets techniques est accentué par le manque de maîtrise de ces
outils ».20

L’arrivée des TIC repose le problème de la résistance avec plus


d’acuité. En effet, « ces technologies, dont la complexité limite
étroitement l’idée de leur maîtrise par l’utilisateur, s’attaquent
beaucoup plus frontalement à la culture que celles issues des vagues
précédentes. Les TIC s’inscrivent plus directement que les autres
technologies dans l’espace et dans le temps de la vie quotidienne,
privée, familiale, c’est-à-dire dans les pratiques et des représentations
qui, jusqu’alors, échappaient largement à l’emprise des logiciels
techniques ».21

Face à cette menace, la culture s’est constituée un système de


défense contre la technique. Autrement dit, la population affiche une
attitude de résistance vis-à-vis d’une innovation technique. Cependant
cette résistance conduit à ne concevoir que deux réactions possibles
face à l’introduction d’une nouvelle technique : l’adoption passive ou la
réticence face à une nouvelle technique. L’adoption passive ou la
réticence signifie le non utilisation.

Par ailleurs cette vision est réductrice dans la mesure où elle


ne me prend pas en compte la communication. Or, la question de
l’insertion des nouvelles techniques de communication ne se limite pas
à une question de changement de comportement ; leur insertion ne se

20
MERCIER P.A., Technicisation de la culture, acculturation de la technique (dictionnaire de la communication), tome 1 ;
Paris, PUF ; 2001, p.102
21
Idem
20

pose pas dans les mêmes termes que les autres techniques car elle
concerne une activité humaine primordiale : la communication.

De plus, outre son essence instrumentale, la technique est


aussi un produit culturel, elle fait partie des systèmes d’activités
rationnelles par rapport à une fin et est liée au contexte socioculturel.

La technique s’accompagne donc d’une culture technique et


d’une réappropriation sociale.22

Conclusion partielle

Dans ce chapitre, il était question de définir les concepts clés


de notre recherche. Nous avons également exploité notre cadre
théorique constitué de la théorie de l’appropriation.

22
WAWA G-J., la presse congolaise (RDC) et l’appropriation des nouvelles technologies, Paris, éd. Le harmattan, 2013,
226 pages
21

CHAPITRE II: CONTEXTE DE L’ETUDE

Dans ce chapitre nous présenterons les cadres empiriques de


notre travail. Il s’agit de la commune de Barumbu et de la télévision
Voici l’homme.

Section I: Présentation de la commune de Barumbu

1.1. Création

La commune de Barumbu, l’une des 11 premières entités


administratives de la capitale, qui a été créée par le décret-loi du 26
mars 1957 figure parmi les 12 premières communes de Léopoldville.
Ses limites actuelles sont celles fixées par l’arrêté ministériel N° 69.
0042 du 23 janvier 1969, déterminant le nombre, la dénomination et
les limites des communes de la ville province de Kinshasa. Son
fonctionnement actuel est réglementé par les dispositions de la loi
N°82-008 du 25 février 1982 portant statut de la ville de Kinshasa.

2. Carte Postale de la Commune de Barumbu

Cette carte est représentée comme suit :


1. Superficie : 4, 60Km2 les eaux y comprises
2. Population : 103. 947habitants
3. Nationaux : 92. 472habitants
4.  Etrangers : 10. 875habitants

NB : l’année 2011 a donnée 103.947 habitants


22

3. Limite Géographique

La commune de Barumbu est bornée ;


- Au nord, par la commune de la Gombe, de l’avenue télégraphié à
partir de l’avenue Luambo Makiadi, jusqu’à son croissement avec
l’avenue Tabora jusqu’à son intersection avec la rivière
Bitshakutshaku.
- Au sud, par les communes de KALAMU et Limete, par la rivière
Kalamu comprise entre l’avenue LUAMBO MAKIADI et de chemin
de fer Kinshasa Matadi.
- A l’ouest par la commune de Kinshasa, de l’avenue Luambo
Makiadi par sa partie comprise entre la rivière Kalamu et
l’avenue télégraphie.
- A l’est par la commune de Kalamu et Limete, par la rivière
- Bitshakutshaku.

4. Climat

Dans la commune de Barumbu, nous avons un climat


tropical humide.

5. Hydrographie

La commune de Barumbu est baignée par le collecteur


BITSHAKU TSHAKU et la rivière KALAMU.

6. Relief

Son relief est caractérisé par une cuvette du nord au sud et


de l’est à l’ouest.
23

SUBDIVISION ADMINISTRATIVE

La commune de Barumbu est subdivisée en 8 quartiers, à


savoir :

1 Quartier BITSHAKU TSHAKU


2 Quartier FUNA
3 Quartier FUNA II
4 Quartier KAPINGA DAPU
5 Quartier KASAI
6 Quartier LIBULU
7 Quartier NDOLO
8 Quartier TSHIMANGA

Il faut noter que la commune de Barumbu a deux Camps


militaires qui sont :

- Le camp NDOLO et le camp MBAKI.

POPULATION

1. Fonctionnement

Bâtiment civil

La commune de Barumbu compte 8 bâtiments civils qui


abritent les services municipaux à savoir :
- Bâtiment de la maison communale
- Bâtiment des quartiers mozindo, KASAI, FUNA I
- Bâtiment du quartier KAPINGA BAPU
- Bâtiment du quartier BITSHAKUTSHAKU
24

- Bâtiment du quartier TSHIMANGA


- Bâtiment du quartier FUNA II

En ce qui concerne la commune de Barumbu, le service de la


Population est dirigé par Monsieur HEMEKA WAY KEEL.

2. Terres

Le pouvoir de distribution des terres relève de la compétence


exclusive des services des affaires étrangères foncières et cette
compétence set représentée pour la ville province de Kinshasa par le
conservateur des titres immobiliers.

3. Charroi Automobile

La commune de Barumbu ne dispose pas d’un véhicule


propre pour les autorités municipales. A cela le gouvernement central
comme le gouvernement provincial peuvent pomper aux crédits des
véhicules, motos, bicyclette pour les agents et fonctionnaires de l’Etat
aux fins d’alléger les difficultés de transport.

ACTIVITES ADMINISTRATIVES

1. Service technique de l’urbanisme

Composé des Agents de la division urbaine de l’urbanisme.

2. Service de PMEA
Ce service a pour rôle d’encadrer les opérateurs économiques
en leur donnant les directives nécessaires qui donnent l’accès aux
activités commerciales dans une municipalité.
25

3. Service de L’ITPR

Concerne les infrastructures des travaux publics pour la


reconstruction.

4. Service de l’hygiène

Ce service assure les fonctions policières en matière d’hygiène


auprès de la population pour rendre salubre le milieu dans lequel vit
cette même population.

5. Service contentieux

Un service important qui traite tous les dossiers à caractère


juridique et commercial.

ECONOMIE

1. Commerce

Les activités commerciales de la commune de Barumbu se


trouvent concentrées dans les quartiers Bitshakutshaku, Ndolo et
FUNA II où on connait quelques industries Brassicoles, de PLASTICA
et de Fabrication des mèches pour les femmes, les compagnies
aériennes, les Nganda et bars.

La commune connait une forte concentration des vendeurs


des produits locaux tel que : le sucre de Kwilungongo, la farine de
froment de MIDEMA et aussi le riz et autres produits importés de l’Asie
et d’ailleurs.
26

2. Infrastructures et équipement sportifs

Signalons que la commune ne dispose pas des équipements


de football. Mais dispose que d’un seul terrain de football dénommé
Terrain OLSEN. Ce terrain se situe sur l’avenue Kabinda au quartier
KapingaBapu.

7. Subdivision administrative

La commune de Barumbu est subdivisée en 9 quartiers qui


sont :
 Bitshakutshaku ;
 Funa I ;
 Funa II ;
 Kapinga-Bapu,
 Kasai,
 Libulu,
 Mozindo ;
 Ndolo ;
 Tshimanga.
27

Section II: Présentation de la télévision Voici l’homme

2.1. Historique23

La chaine de télévision voici l’homme a été créé le 11 mars


2020, à la veille du confinement en République Démocratique du
Congo. L’idée sa création remonte des années précédentes par son
propriétaire le pasteur François Mutombo Shambuyi. Déjà propriétaire
de deux autres chaines de télévision et une de radio de diffusion.

Différemment de mercure télévision, une chaine a caractère


purement commercial et de la radiotélévision voici l’homme (RTVH),
une chaine confessionnelle chargé de diffusé les informations de
l’église communauté des assembles chrétiennes voici l’homme
(C.A.C.VH-Kalembelembe) ex. ACK-Kalembelembe, voici l’homme
télévision à son tour est venue faire la promotion de l’image du pasteur
François Mutombo Voici l’homme, le représentant légal de la C.A.C.VH
ainsi que de son ministère.

Le travail abattu par la chaine de télévision voici l’homme


depuis sa création est l’amplification de celui exerce autrefois par les
magazines de communication « Chez nous magazine » et « VH-Info ».

 Siege social : 72, Avenue : Kalembelembe, Q : Aketi, C : Kinshasa


 Type de chaine : Confessionnelle (Chrétienne)
 Mode de diffusion : 24h/24 et 7jours/7
 Vision de la chaine : La promotion de l’image et du ministère du
pasteur François voici l’homme, éducation, enseignement,
instruction, formation et divertissement.
23
: Gaël NgoyTshibangu, coordonateur de la chaine Voici-l’homme TV
28

2.2. Structuration

- Président du conseil d’administration : François Mutombo


Shambuyi
- Administration Général : Bosch Moka
- Coordonnateur : Gaël Ngoy Tshibangu
- Directeur de Programme : Jeanpy Musese
- Directrice des ressources humaines : Mathilde Kashala
- Directeur de technique : Richard Ndaya
- Rédactrice en chef : Perside Dibondo

2.3. Organigramme de Voici L’homme TV

Conseil
d’administration

Administration
générale

Coordination

Rédacteur en chef Direction des Direction de Direction des


programmes technique ressources
humaines
Émissions et Service des
Magazines reportages
29

CHAPITRE III. DONNÉES EMPIRIQUES

Ce troisième chapitre porte sur la présentation et


l’interprétation des résultats de notre recherche. Cette dernière partie
de notre travail a en soi trois sections : la première section met en
avant le protocole méthodologique, la deuxième section s’appuie sur
l’analyse du corpus, la troisième et dernière section a pour objet,
l’interprétation des résultats issus de notre enquête.

Section1. Protocole méthodologique

Notre travail a porté sur l’apport de l’émission parole aux


enfants dans l’éducation des enfants du quartier bon marché dans la
commune de Barumbu.

Nous avons posé la question spécifique suivante : quel est


l’apport de l’émission parole aux enfants de Voici l’homme Télévision
auprès de la population du quartier bon marché dans la commune de
Barumbu ?

En réponse à la question de recherche, nous avons postulé


qu’une émission qui cible une tranche d’âge donnée, et qui est vue par
les responsables peut avoir un apport positif ou négatif suite au
contenu qu’elle diffuse.

Afin de vérifier la validité de notre hypothèse, nous avons


recouru à la méthode d’étude de cas. Elle sera appuyée par les
techniques de sondage.
30

L’étude de cas24 est une méthode utilisée dans les études


qualitatives en sciences humaines et sociales, en psychologie ou en
psychanalyse, mais elle peut être utilisée dans les études pour se
pencher sur un cas en particulier. Elle vise l'étude approfondie d'un
cas spécifié, qu'il soit une personne, un groupe ou un sujet spécifique.

En effet, l’étude de cas compte parmi les rares démarches de


recherche qui conjugue l’observation directe (participante ou non) et
différentes sources documentaires relatives aux pratiques et aux
discours pertinents à l’objet d’étude.

La construction et l’analyse de ces données ont comme visées


de saisir l’objet à l’étude dans ses dimensions de temps et d’espace tels
qu’ils s’élaborent dans un milieu social donné. Par ses particularités,
l’étude de cas pose avec acuité les spécificités de la production de la
connaissance dans le domaine des sciences sociales en général et en
sociologie, en particulier.

Concernant les techniques de sondage, Pascal Ardilly les


présente comme « les développements sur les méthodes
d'échantillonnage, sur les techniques d'estimation et de redressement
et des éléments permettant de calculer la précision des résultats
obtenus ».25

Comme dans le domaine de la statistique, les sondages


forment une discipline encore jeune ayant connu un développement
important ces dernières années.

24
https://fr.wikipedia.org/wiki/Étude_de_cas
25
Pascal Ardilly, les techniques de sondage, ed. Technip, Parie, 2006, 676 pages
31

1.1. Population étudiée

La population qui a constitué le cadre de notre étude est


celle de la commune de Barumbu. C’est de cette population qu’il sera
question dans notre échantillon.

1.1. Technique d’échantillonnage

Un échantillon est une partie de la population auprès de


laquelle les informations seront recueillies. En science, il est présumé
qu’un échantillon de quelques dizaines, centaines ou milliers
d’éléments, provenant d’une population donnée, permettra de faire des
estimations généralisables à toute cette population. 26

L’échantillonnage consiste en un ensemble d’opérations qui


permettent de constituer un échantillon représentatif de la population
à l’étude. Il n’existe donc pas d’échantillonnage meilleur qu’un autre.
C’est celui qui répond le mieux aux exigences de la définition du
problème qui est le plus adéquat ou le meilleur dans les
circonstances.27

Il existe plusieurs techniques de tirage de l’échantillon


notamment celle de l’échantillonnage aléatoire simple,
l’échantillonnage par quotas, l’échantillonnage accidentelle,
l’échantillonnage en grappes.
De toutes ces techniques, notre choix est porté sur la
technique de l’échantillon aléatoire simple.

Le terme aléatoire signifie que c’est le hasard qui sert à


sélectionner les éléments, le hasard dont il est question ici étant un

26
ANGERS Maurice, initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines, les éditions CEC, Québec, 2005, p.99-100
27
Idem
32

hasard contrôlé. Le terme randomisation est aussi utilisé en science


pour signifier qu’une démarche scientifique est effectuée en recourant
au hasard et non en procédant « par hasard ». Et le terme simple
signifie que le tirage se fait directement sur la base de la population. 28

1.2. Description de l’échantillon

La description d’un échantillon se fait sur base de critères


ci-après : le sexe, l’âge et le statut professionnel. C’est en fonction de
ces critères que nous allons identifier notre échantillon. De ce fait,
nous avons opté pour un échantillon de 84 personnes (homme et
femme), tous de la commune de Barumbu.

Section 2. Présentation des résultats

A. Question identitaire

Tableau 1 : Sexe des enquêtés


Modalité Fréquence Pourcentage
Masculin 38 45
Féminin 46 55
Total 84 100
Source : Notre enquête

Ce tableau renseigne que sur un total de 100% de nos


enquêtés, 45% sont des hommes et 55% sont des femmes.

Tableau 2 : Tranche d’âge


Modalité Fréquence Pourcentage
25 à 35 ans 41 49
36 à 45 ans 20 24
46 à 55 ans 15 18
56 à 65 ans 8 9
66 ans ou plus - -
Total 84 100
Source : Notre enquête

28
Maurice Angers, Op. Cit., p.102
33

Ce tableau indique que 49% de nos enquêtés sont âgés de 25 à


35 ans, 24% sont de 36 à 45 ans, 18% de 46 à 55 ans, et 9% de 56 à 65
ans.

Tableau 3 : Profession exercée


Modalité Fréquence Pourcentage
Employé(e) 11 13
Sans emploie 17 20
Ménagère 23 27
Commerçant(e) 33 39
Total 84 100
Source : Notre enquête

Dans ce tableau, 39% de nos enquêtés sont des commerçants,


27% sont des ménagères, 20% sont des sans emploies, et 13%
personnes qui sont employés.

Tableau 4 : Niveau d’étude


Modalité Fréquence Pourcentage
Primaire - -
Secondaire 32 38
Universitaire 52 62
Non scolarisé - -
Total 84 100
Source : Notre enquête

Selon ce tableau, 62% de nos enquêtés sont des universitaires,


et 38% ont un niveau de secondaire

Tableau 5 : Etat-civil


Modalité Fréquence Pourcentage
Marié(e) 25 30
Célibataire 51 61
Divorcé(e) - -
Autres 8 9
Total 84 100
Source : Notre enquête

Les données de ce tableau indiquent que 61% de nos enquêtés


sont des célibataires, 30% des mariés, et 9 sont dans catégorie autres.
34

B. Questions thématiques

Tableau 6 : Connaissance de la chaîne Voici l’homme


Modalité Fréquences Pourcentage
Oui 73 87
Non 11 13
Total 84 100
Source : Notre enquête

Dans ce tableau, 87% de nos enquêtés connaissent la chaîne


Voici l’homme, et 13% ne la connaissent pas.

Tableau 7 : Fréquence de l’intérêt accordé à cette chaîne


Modalité Fréquence Pourcentage
Chaque jour 29 40
Rarement 26 36
Occasionnellement 18 24
Total 73 100
Source : Notre enquête

Pour ce tableau, 40% de notre échantillon suivent la chaîne


Voici l‘homme chaque jour, 36% la suivent rarement, et 24%
occasionnellement.

Tableau 8 : Connaissance de l’émission « Parole aux enfants »


Modalité Fréquence Pourcentage
Oui 56 77
Non 17 23
Total 73 100
Source : Notre enquête

Sur un total de 100%, 77% de nos enquêtés connaissent


l’émission « Parole aux enfants », et 23% ne la connaissent pas.

Tableau 9 : Fréquence de l’intérêt accordé à cette émission


Modalité Fréquence Pourcentage
Chaque jour 16 28
Rarement 31 56
Occasionnellement 9 16
Total 56 100
Source : Notre enquête
35

A la lumière de ce tableau, 56% de nos enquêtés suivent


rarement l’émission « Parole aux enfants », 28% la suivent chaque jour,
et 16% la suivent occasionnellement.

Tableau 10 : Raison derrière l’intérêt accordé à cette émission


Modalité Fréquence Pourcentage
Les contenus 21 38
Les thèmes 15 27
La présentation 7 12
Le profil des présentateurs 9 16
Autres 4 7
Total 56 100
Source : Notre enquête

Sur 100% de nos enquêtés, ce tableau montre que 38% le


suivent pour son contenu, 27% pour ses thèmes, 12% pour la
présentation, 16% pour le profil des présentateurs et 7% pour autres
choses.

Tableau 11 : Appréciation de la qualité de cette émission


Modalité Fréquence Pourcentage
Bonne 37 66
Moyenne 11 20
Mauvaise 8 14
Total 56 100
Source : Notre enquête

Sur 100% de nos enquêtés, 66% jugent bonne la qualité de


cette émission, 20% la juge moyenne, et 14% la jugent mauvaise.

Tableau 12 : L’apport des contenus de cette émission dans la vie des
enfants
Modalité Fréquence Pourcentage
Positif 56 100
Négatif - -
Total 56 100
Source : Notre enquête

Ce tableau indique que 100% de nos enquêtés affirment


l’apport positif de cette émission chez les enfants.
36

Tableau 13 : L’émission « Parole aux enfants » comme moyen


d’éducation pour éduquer les enfants
Modalité Fréquence Pourcentage
Oui 56 100
Non - -
Total 56 100
Source : Notre enquête

Ce tableau indique que 100% de nos enquêtés approuvent le


fait que les parent peuvent se fier des contenus de cette émission pour
éduquer leurs enfants.

Tableau 14 : Diffusion de l’émission à long terme


Modalité Fréquence Pourcentage
Oui 56 100
Non - -
Total 56 100
Source : Notre enquête

Ce tableau indique que 100% de nos enquêtés souhaitent que


cette émission poursuit sa diffusion dans la durée.

Section3. Interprétation des résultats

Après l’analyse de nos résultats d’enquête, il ressort le constat


ci-après :
- 87% de nos enquêtés connaissent la chaîne Voici l’homme, et 13%
ne la connaissent pas ;
- 40% de notre échantillon suivent la chaîne Voici l‘homme chaque
jour, 36% la suivent rarement, et 24% occasionnellement ;
- Sur un total de 100%, 77% de nos enquêtés connaissent l’émission
« Parole aux enfants », et 23% ne la connaissent pas ;
- 56% de nos enquêtés suivent rarement l’émission « Parole aux
enfants », 28% la suivent chaque jour, et 16% la suivent
occasionnellement ;
37

- Sur 100% de nos enquêtés, 38% la suivent pour son contenu, 27%
pour ses thèmes, 12% pour la présentation, 16% pour le profil des
présentateurs, et 7% pour autres choses ;
- 66% de nos enquêtés jugent bonne la qualité de cette émission, 20%
la juge moyenne, et 14% la jugent mauvaise ;
- 100% de nos enquêtés affirment l’apport positif de cette émission
chez les enfants ;
- 100% de nos enquêtés approuvent le fait que les parent peuvent se
fier des contenus de cette émission pour éduquer leurs enfants ;
- 100% de nos enquêtés souhaitent que cette émission poursuit sa
diffusion dans la durée.

Ce constat qui relève de l’analyse de nos résultats d’enquête


nos amène à la conclusion selon laquelle, notre hypothèse de départ
est valide dans la mesure où, nos enquêtés approuvent que cette
émission a un apport positif dans la vie des enfants.

Conclusion partielle

Le présent chapitre a consisté à vérifier les résultats de notre


enquête sur l’apport de l’émission parole aux enfants dans l’éducation
des enfants du quartier bon marché dans la commune de Barumbu.

Dans ce dernier chapitre, nous avons d’abord rappelé le


protocole méthodologique, ensuite présenté les résultats de notre
enquête effectuée sur le terrain, et enfin, nous avons interprété ces
résultats qui ont validé notre hypothèse.
38

CONCLUSION GENERALE

Notre travail a porté sur l’apport de l’émission parole aux


enfants dans l’éducation des enfants du quartier bon marché dans la
commune de Barumbu.

Nous avons posé la question spécifique suivante : quel est


l’apport de l’émission parole aux enfants de Voici l’homme Télévision
auprès de la population du quartier bon marché dans la commune de
Barumbu ?

En réponse à la question de recherche, nous avons postulé


qu’une émission qui cible une tranche d’âge donnée, et qui est vue par
les responsables peut avoir un apport positif ou négatif suite au
contenu qu’elle diffuse.

Afin de vérifier la validité de notre hypothèse, nous avons


recouru à la méthode d’étude de cas, appuyée par les techniques de
sondage.

En plus de l’introduction et de la conclusion générales, ce


travail s’est articulé en trois chapitres. Le premier chapitre a
circonscrit notre cadre conceptuel et théorique de l’étude, le deuxième
chapitre a consisté présenté nos cadres contextuels à savoir la
commune de Barumbu et la chaîne e télévision Voici l’homme et enfin,
le troisième et dernier chapitre a analysé les résultats empiriques.

L’examen des données de ce dernier chapitre nous ont permis


de vérifier et de valider notre hypothèse de départ.
39

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. ANGERS Maurice, initiation pratique à la méthodologie des


sciences humaines, les éditions CEC, Québec, 2005.
2. FAPEO, éthique journalistique et déontologie de l’enfant, Dakar,
2017.
3. FAPEO, l’évolution de la place de l’enfant dans la société,
Bruxelles, 2008.
4. Jean-Jacques Ledos, Petit dictionnaire historique de la
télévision, L’Harmattan, 2002.
5. MERCIER P.A., Technicisation de la culture, acculturation de la
technique (dictionnaire de la communication), tome 1 ; Paris, PUF ;
2001.
6. PASCAL Ardilly, les techniques de sondage, ed. Technip, Parie,
2006.
7. PRIGENT V., L’appropriation d’une nouvelle technique de
communication dans l’entreprise, Paris, Université de Paris IV-
Sorbonne, 1994.
8. PROULX Serge., la culture technique dans l’appropriation cognitive
des TIC. Une étude des usages du courrier électronique, Paris,
Acte du colloque international ICUST, 2001.
9. PUNGI LINO, J., Du prisme à l’interface. Dialectique de
l’appropriation du média télévisuel. Pistes pour l’éducation aux
médias dans un contexte africain, thèse de doctorat en Sciences
sociales, information et communication, UCL, Louvain-la- neuve,
2001.

II. DICTIONNAIRES

1. Dictionnaire Le Robert, édition 2021


2. Grand dictionnaire terminologique, office québécoise de la langue
français, 2021
3. Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-
1935)

III. NOTES DES COURS

1. ELITE Ipondo Godefroid, Méthodologie de l’information II, Cours


G2, IFASIC, 2016.
2. MBADU, Ch. ; Initiation à la recherche scientifique, deuxième
graduat, lettres, UNIKIN, 2011.
40

IV. TFC ET MEMOIRES

1. DANIEL Laurenne, Enfant et publicité : Les conséquences des


publicités télévisées sur les enfants, Université de Picardie Jules
Verry, Mémoire de licence, Amiens, 2009.

V. AUTRES DOCUMENTS

1. Charte de Nations Unies sur l’enfance, 1997


2. Convention Internationale du Droit de l’Enfant : résumé de
l’article, UNICEF, Paris, 2003.
3. Interview Gaël Ngoy Tshibangu, coordonnateur de la chaine
Voici-l’homme TV
4. UNESCO, Rassembler les générations par le biais de la radio,
guide à l’intention de professionnel de la radio, UNESCO, Paris,
2014
5. UNICEF (CAPE), Ethique journalistique et de droit de l’enfant,
guide pratique à l’intention des auteurs des médias, UNICEF,
Dakar, 2017

VI. WEBOGRAPHIE

1. https://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/apport/fr
2. https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/emission
3. Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-
1935)
41

ANNEXE
42

Présentation du questionnaire d’enquête

I. Identité de l’enquête(é)

1. Sexe 
a. Masculin
b. Féminin

2. Tranche d’âge
a. 25 à 35 ans
b. 36 à 45 ans
c. 46 à 55 ans
d. 56 à 65 ans
e. 66 ans ou plus

3. Profession exercée
a. Employé (e)
b. Sans emploie
c. Ménagère
d. Commerçant (e)

4. Niveau d’étude
a. Primaire
b. Secondaire
c. Universitaire
d. Non scolarisé

5. État civil
a. Marié (e)
b. Célibataire
c. Divorcé (e)
d. Autres

II. Object d’enquête

6. Connaissez-vous la chaîne Voici l’homme ?


a. Oui
b. Non

7. A quelle fréquence suivez-vous cette chaîne ?


a. Chaque jour
b. Rarement
c. Occasionnellement

8. Connaissez-vous l’émission « Parole aux enfants » ?


a. Oui
b. Non
43

9. A quelle fréquence la suivez-vous ?


a. Chaque jour
b. Rarement
c. Occasionnellement

10.Qu’est-ce qui vous intéresse dans l’émission « Parole aux enfants » ?


a. Les contenus
b. Les thèmes
c. La présentation
d. Le profil des présentateurs
e. Autres

11.Comment jugez-vous la qualité de cette émission ?


a. Bonne
b. Moyenne
c. Mauvaise

12.Quel est l’apport des contenus de cette émission dans la vie des enfants ?
a. Positive
b. Négative

13.Les parents peuvent-ils se fier aux contenus de l’émission « Parole aux


enfants » pour éduquer leurs enfants ?
a. Oui
b. Non

14.L’émission doit-elle continuer à être diffusée ?


a. Oui
b. Non
44

TABLE DES MATIERES

Dédicace…………………….…………………………………………………………………………i
Remerciements………………………………………………………………………………………ii

0. INTRODUCTION GENERALE.............................................................................1
0.1. Problématique...............................................................................................1
0.2. Hypothèse.....................................................................................................5
0.3. Méthodes et techniques.................................................................................5
0.4. Choix et intérêt du sujet................................................................................5
0.5. Délimitation de travail...................................................................................6
0.6. Division du travail.........................................................................................6

CHAPITRE I: CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE...........................................7


Section I: Clarification des concepts.....................................................................7
1.1. Apport.......................................................................................................7
1.2. Emission...................................................................................................8
1.3. Programme de télévision..........................................................................8
1.4. Télévision................................................................................................11
1.5. Education................................................................................................11
1.6. Enfant.....................................................................................................12
1.6.2. Les étapes de l’enfance.......................................................................13
Section II: Cadre théorique.................................................................................14
2.1. Types d’appropriation..................................................................................15
2.1.1. L’appropriation individuelle......................................................................16
2.1.2. Appropriation collective............................................................................17
2.2. Les processus inhérents à l’approche de l’appropriation..............................18
 Résistance face à une nouvelle technique.................................................19
CHAPITRE II: ELEMENTS EMPIRIQUES.............................................................21
Section I: Présentation de la commune de Barumbu..........................................21
1.1. Création...................................................................................................21
2. Carte Postale de la Commune de Barumbu....................................................21
3. Limite Géographique.......................................................................................22
4. Climat.............................................................................................................22
5. Hydrographie...................................................................................................22
6. Relief...............................................................................................................22
Section II: Présentation de la télévision Voici l’homme........................................27
2.1. Historique............................................................................................27
2.2. Structuration.......................................................................................28
2.3. Organigramme de Voici L’homme TV.................................................28
CHAPITRE III. RESULTATS EMPIRIQUES..........................................................29
Section1. Protocole méthodologique...................................................................29
1.1. Population étudiée..............................................................................31
1.1. Technique d’échantillonnage..............................................................31
1.2. Description de l’échantillon................................................................32
Section 2. Présentation des résultats..................................................................32
CONCLUSION GENERALE....................................................................................38
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................39
ANNEXE...............................................................................................................41
TABLE DES MATIERES.......................................................................................44

Vous aimerez peut-être aussi