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DIAGNOSTIC
PSYCHOLOGIQUE
_____________________________________________________
Université Pédagogique Nationale (UPN)
Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education
Département d’Orientation Scolaire et Professionnelle (OSP)
1
Présentation:
Pr Dr Florentin Azia
florentin.azia@upn.ac.cd
Mobile : + 243 81 452 48 34 ; +243 89 87 85 619
Centres d‘intérêt: Psychopathologie Sociale , Psychométrie
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Etudes :
Thèse de doctorat (2009)
En Sciences de l’Education , Université Marien–Ngouabi
Mention : Très honorable.
Titre : « Enfants de la rue, enfants d’avenir. Une étude psychologique du
phénomène à Kinshasa par une approche projective ».
DEA (2002)
en Sciences de l’Education, Université Marien–Ngouabi
Mention : Très bien.
Licence (1988)
en Orientation Scolaire et Professionnelle (OSP), UPN
Mention : Distinction.
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Emplois et postes occupés
1991 Conseiller du Premier Ministre
1992 – 1997 Conseiller du Ministre d’Etat
1993 – 1997 Conseiller du Gouverneur de la ville de Kinshasa
1999 – Promoteur et Coordonnateur de l’ONG « Aide aux Enfants en
Situation
Difficile » ( protection et encadrement des enfants de la rue)
2009 – Expert au Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et
Professionnel pour le compte du Test National de Fin d’Etudes
Primaires (TENAFEP)
2009 – Professeur visiteur à l’Université de Bandundu (UNIBAND)
2010 – Professeur associé à l’Université Pédagogique Nationale (UPN)
2010 – Chef de Département d’OSP jour
Société savante
Vice-président de l’Association Francophone Internationale
de Recherche Scientifique en Education (AFIRSE).
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Enseignements
• Etudes approfondies de quelques tests (1ère Licence en OSP, UPN)
• Diagnostic psychologique (2ème Licence en OSP, UPN et 3ème Graduat
Psychologie à l’UNIBAND)
• Techniques projectives (3ème Graduat Psychologie à l’UNIBAND)
• Questions approfondies de psychologie sociale (1ère Licence en OSP, UPN)
• Séminaire de Recherche en Sciences sociales (1ère Licence en OSP, UPN)
• Introduction à la Psychologie (1er Graduat en Sciences de l’Information et
de la Communication, UPN)
• Orientation Scolaire et Professionnelle (3ème Graduat OSP, UPN)
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Publications:
2016
Les Sciences de l’éducation, métissées et plurielles,
L’Harmattan, Paris (avec Pierre Fonkoua, Dir.)
Regard sur l’encadrement des enseignants du
secondaire par les inspecteurs dans la ville de
Bandundu, in Pierre Fonkoua et Florentin Azia, Les
Sciences de l’éducation, métissées et plurielles,
L’Harmattan, Paris :47-58
Prise en charge globale des maladies mentales chez les
Suku de Congo-Kinshasa, Empan 2016/1 (N° 101) :119-
126. DOI 10.3917/empan. 101.0119 (avec Valentin
Tumbwa).
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Statistics and Intellignce in Developing Countries : A
Note, Journal of biosocial science (avec Oasis Kodila et SA
Asongu).
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2007
Pour introduire dans la psychologie, Document de travail,
n°1 (avec Malanda Dem).
1997
Oedipe, le mythe, le théâtre, le complexe, Zethos, Kinshasa
(avec Malanda Dem).
1993
Etalonnage de l’échelle 3 A de RB Cattell appliquée aux
finalistes de l’enseignement normal de Kinshasa, Revue
de Pédagogie Appliquée, Vol. X, n°3 (avec Mabiala Seda).
Image du père chez les étudiants de l’IPN, Revue de
Pédagogie Appliquée, Vol. X, n° spécial (avec Malanda
Dem).
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Accepté
Enfants de la rue à Kinshasa : être, faire et avoir dans la
vie, Les Cahiers d’Afrique de l’Est
Articles soumis pour publication
The sensitive Nature of Social Trust to intelligence,
African Governance and Development Institute, WP/16/
005, 2016. (avec Oasis Kodila et SA Asongu)
Profil psychologique des enfants de la rue. Une analyse
par la Structure formelle de leurs dessins.
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Plan du cours:
0. Introduction
1. Tests psychologiques
1. Tests d‘intelligence
2. Tests d‘aptitudes
3. Tests de connaissances
4. Tests de personnalité
4.1 Tests analytiques
a. Tests objectifs de personnalité
b. Questionnaires de personnalité
4.2 Techniques projectives
2. Techniques projectives
3. Dessin enfantin
4. Médiagraphie
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0. Introduction
du grec « dia » = au moyen de
à travers de
au travers de
« gnôsis » = connaissance
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1. Tests Psychologiques
L‘inventaire de la personnalité peut se faire sous 4 registres
différents:
• cognitif
• affectif
• conatif
• somatique.
Les psychologues ont monté des tests en fonction de ces 4
dimensions.
Cela renvoie à la répartition fonctionnelle des tests:
1. tests d’intelligence
2. tests d’aptitudes
3. tests de connaissances
4. tests de personnalité.
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1. Tests d’intelligence
mesurent les aspects cognitifs de la personnalité sous l‘angle
de la capacité générale d‘apprendre et de résoudre des
problèmes.
Exemple: D48, PM38 de Raven, Binet-Simon, Wisc, B53
2. Tests d‘aptitudes
mesurent les aspects cognitifs de la personnalité dans le but
de savoir ce que l‘individu est capable de faire, ce qui est
attendu de lui dans un milieu scolaire ou professionnel,
notamment.
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Les facteurs généralement mis en avant sont:
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3. Tests de connaissances
Explorent les aspects cognitifs de l‘individu dans l‘optique
du rendement et de l‘acquis.
Ces 3 groupes de tests sont des tests d‘efficience mentale
par opposition au test d‘efficience motrice (explore les
aspects somatiques ou physiques) et au test de
personnalité.
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a. Questionnaires de personnalité:
mesurent des trais de personnalité, lesquels peuvent être
d‘ordre psychologique, psychiatrique (MMPI), factoriel
(16 PF de Cattell).
Ici, l‘individu a la possibilité de faire le choix entre
plusieurs alternatives (vrai ou faux, oui ou non, certains
sont à choix multiples).
MMPI = Minnesota Multiphasic Personnality Inventory de
HATHAWAY et Mc KINLEY (1941)
C‘est le questionnaire le plus célèbre et le plus utilisé dans
le monde pour classer les malades mentaux en divers
catégories
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b. Tests objectives de personnalité
mettent l‘individu en situation de performance
Exemple: tests de barrage de R. Zazzo (on observe le
comportement du sujet pendant l‘épreuve).
NB: Les tests analytiques ont l‘avantage de fournir des données
facilement quantifiables, mais n‘explorent qu‘un secteur bien
défini de la personnalité. La sommation de tous ces traits ne
donne pas une vue d‘ensemble de la personnalité. D‘où nécessité
de recourir aux Techniques projectives ou tests globaux.
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4.2 Les techniques
projectives
reposent sur l‘idée que on peut appréhender les
caractéristiques de la personnalité à travers la manière dont
la personne donne un sens à un stimulus relativement peu
stucturé et vide de sens.
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1. Origine
Le terme « Techniques projectives » utilisé pour la 1ère fois en
1939, par l’américain Laurence K. FRANK, dans un article
qu‘il publia dans le „journal of psychology“ intitulé: „Les
méthodes projectives pour l‘étude de la personnalité“.
Pour lui, ces 3 épreuves:
1) le Test d‘Association de Mots de Jung (1904)
2) le Test des taches d‘encre du psychiatre suisse
Hermann Rorschach (1929)
3) TAT de H.A. Murray (1935)
sont parentes et constituent le prototype d‘une investigation
dynamique et holistique de la personnalité.
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FRANK définit ainsi les techniques projectives: « dans son essence, une
technique projective est une méthode d’étude da la personnalité qui
confronte le sujet avec une situation à laquelle il répondra suivant le sens
que cette situation a pour lui et suivant ce qu’il ressent au cours de cette
réponse ».
Les tests analytiques invitent à l‘auto-analyse, tandis que dans les
techniques projectives le sujet est généralement en face d‘un materiel
ambigus qu‘il essaie d‘interpreter en fonction de ce qu‘il ressent et
pressent.
Ici, il y a 2 choses: l‘ambiguité du matériel et la liberté de réponse
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2. Etymologie
Le terme « projection » utilisé pour la 1ère fois en
psychologie par Sigmund Freud, en 1894 pour
traduire 2 réalités:
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Projection tire son origine de 3 sens:
1. Le 1er sens découle d’une action physique
Cfr le jet de pierre - exemple du paranoïaque
2. Le second sens et mathématique et voit le jour avec l‘apparition
de la géométrie projective
Avec la neurologie, les techniques projectives amènent le sujet à
produire un protocole de réponses tel que la structure de ce
protocole corresponde à la structure de la personnalité.
3. Tire son origine de l‘optique.
Cfr projection d‘un film sur un écran
C‘est ce qui a inspiré notamment le test de Rorschach.
Ainsi le test projectif est comme un rayon X qui, traversant
l‘intérieur de la personnalité, fixe l‘image du noyau secret de
celle-ci sur un révélateur.
Ainsi, ce qui est caché est mis en lumière;
le latent devient manifeste,
l‘intérieur est amené à la surface,
ce qu‘il y a de stable et aussi de noué en nous se trouve
dévoilé
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3. Sortes de projections
a. Projection spéculaire:
Le sujet livre l‘image de lui-même tel qu‘il est, tel qu‘il sait
être.
Ex: une obèse qui dessine une obèse
b. Projection optative ou du moi idéal
Le sujet livre l‘image de ce qu‘il voudrait être.
Ex: une obèse se dessine en longiligne
c. Projection cathartique
Le sujet renvoie une image de ce qu‘il refuse ou répudie.
d. Projection justificative
Le sujet donne à autrui un comportement qui explique ou
même excuse sa propre facon d‘être.
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4. Sortes de techniques de projection
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d. Techniques d‘association ou de complément
invitent le sujet à compléter des phrases inachevé ou associer des
mots.
Ex: test d‘association des mots de JUNG
e. Les techniques cathartiques
Cherchent à déclencher des décharges émotionnels.
Le dessin de bonhomme serait un bon exemple
f. Techniques réfractives ou de distorsions
tentent de révéler certains aspects de la personnalité en analysant
les distorsions qui le sujet fait subir à des codes de
communication (écriture, la parole, traçage de figures
géométriques, le dessin)
Ex: dessins enfantins (libre, de bonhomme, de famille, de l‘arbre,
etc)
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3. Dessin enfantin
Le jeu et le dessin constituent, pour l’enfant de moins de 12-13
ans, le moyen d’expression le plus favori.
Il ne sait pas encore que les sentiments peuvent s’exprimer par
les mots.
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Cela a inspiré l’école maternelle à retenir le dessin et le jeu
comme principales activités de son action:
• Le dessin, l’enfant assoit son intelligence;
• Le jeu, il apprend la vie en société (comment tisser les relations et les
entretenir, le partage, la tolérance, etc.)
Car l’enfant a 2 statuts:
D’élève: il est officiel et valorisé mais il le considère comme
une corvée;
De joueur: non reconnu, minorisé mais qui l’épanouit le mieux
D’où nécessité de disposer d’une bonne cours de recréation
Parce qu’il en a envie (dessin spontané) et aussi pour faire plaisir à l’adulte
qui le lui demande
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Pourquoi recourir au dessin dans
l’examen?
1°Moyen de projection de la personnalité, particulièrement pour le sujet
qui dessine. Il structure, organise, transforme l’espace selon ses désirs,
tendances.
2° Montre comment l’enfant voit son entourage et se voit, et pourquoi il le
voit et se voit ainsi;
3° Une stratégie pour mesurer l’intelligence en activité.
4° Un lieu de créativité (le fait de produire quelque chose à sa
manière).L’enfant qui dessine ne cherche pas le beau, bien qu’il exprime
ses sentiments avec une certaine esthétique. Il sacrifie l’harmonie
graphique au profit de la projection.
5° il veut signifier ce qu’il ne peut pas encore par d’autres moyens
d’expression et de communication .
6° Une thérapie.
7° Moyen indiqué pour nos pays: on en dispose facilement et favorise le
contact avec l’enfant, par ce que une tache plaisante pour lui
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Evolution du graphisme chez l’enfant
est fonction de sa maturation et de son entourage.
• Gribouillage ou griffonnage (0 à 2 ans) : Simples tracés à partir
de 7 mois et qui deviennent dessin si cela en était l’intention.
• Réalisme fortuit (2 à 3 ans) : Affinement de la motricité et
contrôle de plus en plus précis du trait. La reproduction d’un
objet réussit difficilement.
• Réalisme manqué (3 à 4 ans) : reproduction facile de l’objet;
• Réalisme intellectuel (4 à 10-12 ans) : il dessine l’objet non pas tel
qu’il est dans la réalité, mais tel il se le représente.
• Réalisme visuel (12 ans et plus) : l’objet est dessiné tel qu’il existe
réellement.
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Comment lire un dessin?
Interpréter = « expliquer un sens obscur ou caché et le traduire dans un
registre plus aisément compréhensible ». C’est dire quelque chose de
quelque chose.
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• Figuratif: renvoie à l’étude des thèmes développés. L’enfant
s’intéresse avant tout à lui-même (dessin de bonhomme)n à la
façon dont il se ressent, se situe, s’identifie aux autres; son
histoire, là où il vit (maison), ce qu’il voit et qui le frappe (fleur,
soleil, arbre, animaux), ses désirs et ses craintes exprimés dans
un langage symbolique très proche du rêve.
Les thèmes habituels de l’enfant: personnage, maison, arbre, fleur,
et soleil (Wallon P, 2001).
Chez les EDR: personnage, maison, arbre, animaux, poissons (Azia
F, 2009)
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• Formel ou dynamique du geste graphique. Comment le champ
pictural est utilisé en termes des traits, de rature et gommage, de
taille, de couleur, de la localisation et de la position du dessin
par rapport aux autres objets sur le même champ.
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1. Rature et Gommage
Perpétuels:
- Changement d’intention
- Instabilité
- Estime de soi faible
- Méticulosité
NB: Ne pas lui changer de papier pour ces ratures et
surcharges.
2. Position par rapport aux objets voisins
Deux possibilités:
- Dessin tableau par ce que ce sont des structures (établit des
relations entre les objets d’un même champ graphique);
- Agglomérat : aucune relation entre les objets.
Cfr l’expérience de Malanda dans Le développement des
enfants sourds-muets à Bandundu.
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3. Traits
- Légers ou à peine perceptible ou en pointillé caractérisent des
sujets faibles, fatigués, inhibés, timides, indécis.
- Forts ou accentués ou fermes = assurance, énergie, audace,
violence, voire impulsivité.
- Lourds ou pâteux caractérisent des sujets de faible niveau
intellectuel et culturel
4. Taille
- Dessin minuscule niché à l’un des angles du papier est celui du
timide ou du déprimé;
- l’instable et l’impulsif ont tendance à remplir toute la surface
de façon stéréotypée, compulsive avec une certaine horreur du
vide et impossibilité d’achever l’œuvre entreprise.
La taille et le choix du format de la feuille est fonction de l’âge.
Les plus âgés ont tendance à faire des grands dessins et à utiliser
des papiers de grand format.
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5. Localisation
La feuille peut être divisée horizontalement, verticalement ou en
croix.
a) Horizontale :
- Tiers supérieur: c’est l’idéal, expansion, spiritualité,
imagination;
- Tiers moyen: intérêt le plus quotidien;
- Tiers inférieur: zone des intérêts primordiaux (Instincts,
besoins)
b) Verticale :
- Pôle maternel: symbolise le passé, la régression vers
l’enfance
- Pôle paternel: progrès, l’avenir
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c) Croix
En s’inspirant de Max PULVER, le papier peut être divisé en
croix:
Spiritualisme
Matérialisme
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1) Angle inférieur gauche: fixation à un stade primitif
2) Angle inférieur droit: déchéance, sujet aux abois, perdu.
3) Angle supérieur gauche: sujet passif, vivant dans le passé et
dont le psychisme ne progresse plus,
4) Angle supérieur droit: zone de progrès, de l’homme actif,
orienta l’avenir
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6. Couleur
Son choix est significatif = expression de la personnalité.
Naissance: choix des habits est fonction de sexe:
- Garçon: bleu
- Fille: Rose
- Le blanc est neutre
Dans l’industrie:
- La couleur améliore le confort des locaux
- Diminue la fatigue
- Augmente le rendement
- Crée un climat favorable au travail càd en plus de
l’Eclairement et de la ventilation.
Ainsi les machines sont en gris et les ouvriers préfèrent des
ateliers dont les murs sont verts et les plafonds bleu.
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Dans l’ensemble, on a:
1. les couleurs chaudes surtout rouges, jaune et l’orange (apanage
des extravertis) expriment la chaleur, la joie, l’excitation, signe
d’équilibre heureux.
2. Les couleurs froides ou sombres (pour les introvertis):
expriment une certaine inquiétude, la réflexion (le violet
foncé), la profondeur, la spiritualité, tristesse ou opposition.
3. Les couleurs sales: jaune, brun, différents marrons = signe de
régression ou de mauvaise adaptation avec immaturité
affective.
Rouge:
• 1e couleur que l’enfant apprend à distinguer.
• Couleur préféré par les enfants de moins de 6 ans. Au-delà,
il devient le signe d’agressivité, d’hostilité, de manque de
contrôle émotionnel. Cfr comportement du taureau.
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Jaune: véhicule la connaissance, la curiosité, bonne adaptation,
extraversion quelques fois signes d’ambition. Exprimerait un état
d’esprit heureux, détendu, calme, comportement chaleureux et
planificateur, exigeant pour lui-même et pour les autres. Parfois
une grande dépendance vis-à-vis de l’adulte.
Bleu = symbole de Paix et d’harmonie. Plus choisit par des sujets
normaux et par des enfants. Exclusif = signe d’un trop grand
conformisme, d’un tempérament trop contrôlé.
Introverti et fonctionnant à son propre rythme.
Vert = Reflète la curiosité, la connaissance et le bien-être.
Sociabilité. Preuve de maturité (comprend et expérimente). Il
n’est pas dupe
Gris: sujet méfiant, indécis, versatile et facilement influençable.
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Blanc: rarement choisi par l’enfant, Vide intérieur, tendance
antisociale;
Brun: besoin de salir, obstination, entêté. Fréquent chez des
sujets difficiles et opposants. Stabilité et minutie dans ses
entreprises. Patient et lent à la détente. Attaché au confort et à la
sécurité. Préfère l’acquis à la nouveauté: déteste que l’on touche
à ses affaires car tout est à sa place.
Violet/Mauve: peu choisi par des sujets normaux et les tout-
petits, sauf par des artistes, peintres, écrivains. Risque de
créativité. Ce genre d’enfant est autant extraverti qu’introverti,
il est périodique.
Orange: cet enfant a un faible pour la nouveauté et les choses
vite faites, les jeux de groupe, fait preuve d’esprit d’équipe et de
compétition
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Rose: douceur et tendresse. Un tel enfant est d’un abord,
attaché aux choses agréables et faciles. Mais peut être vulnérable
et difficile à assumer ses responsabilités
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Technique d’analyse des couleurs
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Une trop grande proportion des zones coloriées serait synonyme
d’un adhésion excessive au monde des objets ou un manque de
liberté d’esprit qui ne peut plus prendre le recul nécessaire au
jugement et à la réflexion.
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2. Evaluation du % des différentes couleurs
Ici on ne tiendra compte que de la seule surface colorée, le blanc
étant exclut.
Il est cependant difficile de mesurer avec précision chacune de
ses surfaces colorées dans une couleur donnée. D’où nécessité
d’être méticuleux et perspicace.
Il est recommandé de s’entraîner suffisamment là-dessus pour
arriver à une bonne approximation. Néanmoins, de plus en plus,
de nos jours, naissent des logiciels adaptés pour une telle
gymnastique.
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Comment procéder manuellement?
1. Construire un tableau à double entrée ;
2. Reporter le % obtenu pour chaque couleur ;
3. Dégager les moyennes par couleur ;
4. Identifier le (s) pic (s) ou clocher (s), c’est-à-dire couleur
dominante et la couleur récessive car l’interprétation part de ces
deux axes ;
5. Procéder à l’interprétation. Tenir compte des tendances
dominantes (pics) et de faiblesses significatives.
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Dessin n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9 n°10 Total Moyenne
Rouge 15 25 30 10 30 20 15 25 25 20 215 21,5
Jaune 10 5 5 15 5 10 10 5 10 15 90 9
Bleu 5 5 5 10 0 5 5 10 10 5 60 6
Marron 5 5 0 0 10 0 5 2 2 0 29 2,9
Vert 10 10 5 10 5 10 15 10 10 5 90 9
Orange 10 15 10 15 15 10 5 15 10 20 125 12,5
Violet 5 0 5 2 2 5 10 0 0 1 30 3
Rose 10 2 2 5 0 5 10 0 5 2 41 4,1
Brun 20 25 30 25 30 20 15 25 20 20 230 23
Noir 10 8 8 8 3 15 10 8 18 12 100 10
Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 1000 100
-Deux pic : le rouge et le brun ;
-Un pic secondaire dans l’orange?
-3 couleurs assez bien représentée: jaune, vert et noir;
-Marron, violet, rose et bleu sont sous représentées.
L’interprétation doit tenir compte des tendances dominantes et récessives.
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Il faudra à ce niveau tenir compte non seulement de la
signification de chaque couleur, mais aussi de la symbolique de
chaque tradition et du milieu social.
Exemple:
-Le noir: Couleur de deuil en RDC et de joie dans certaines tributs
de Mozambique
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Plus l’enfant grandit, plus les couleurs qu’il
utilise pour colorier ses dessins sont
nombreuses.
les 2-3 ans, rechignent (évitent) à utiliser
plusieurs crayons de couleurs.
L’usage de la couleur diminue à partir de 10 ans
chez les garçons alors qu’il reste stable chez les
filles.
Jusqu’à une douzaine d’années, les enfants
utilisent exclusivement les couleurs franches.
Le hasard ou l’usage accidentel joue de fois dans le choix
des couleurs.
Exemple avancé par René Baldy à P252, dans « Fais moi un
beau dessin » (2011).
Pourquoi as-tu colorié le chien en rouge? 1000 réponses
sont possibles:
Je ne sais pas
Parce que le crayon marron n’avait plus de mine et que le crayon
rouge était à portée de ma main, bien affûté;
Parce que j’avais pris le crayon rouge pour colorier le toit de la
maison et j’ai continué en coloriant le chien;
J’ai constaté que j’en manquais, c’est pourquoi j’ai pris autre
chose
Pastoureau (2010: 130) « en France et en
Europe, de 1880 jusqu’à aujourd’hui, le
classement des couleurs préférées est
toujours resté le même… : Bleu, Vert,
Rouge, Blanc, Noir, Jaune, et ce, aussi bien
pour les hommes que pour les femmes et
quels que soient l’âge et la catégorie
professionnelle.
A la question directe: quelle est votre
couleur préférée?,
le bleu recueille entre 40 et 50% des réponses
Puis le vert, 15 à 20%;
Suivi par le rouge; 12 à 15%;
Loin derrière, le blanc et le noir, ex-æquo, 5 à
8%;
En queue de liste, le jaune.
Quant aux enfants, ils affichent une nette
préférence pour le rouge, couleur de la joie
et de l’enfance, le bleu et le jaune (Cfr leurs
jouets, fruits, Bonbons).
Résultat d’une expérience faite avec 70 enfants e 5-
10 ans et une Centaine d’adultes étudiants en
Licence Psychologie
Résultats % Résultats %
Bleu 31,7 Marron 0,8
Blanc 16,3 Mauve 0,8
Rouge 14,8 Chocolat 0,5
Noir 14,3 Indifférent 0,5
Vert 8,1 Violet 0,3
Jaune 5,4 Gris 0,3
Rose 4,6 Beige 0,3
Orange 1,3
66
Les résultats différentiels (Azia et al., 2019)
Garçons % Filles %
Bleu 33.3 Bleu 30.9
Blanc 23.3 Rose 20.7
Rouge 13.3 Rouge 14.8
Noir 13.3 Blanc 13.3
Vert 7.5 Noir 5.9
Jaune 6.7 Jaune 4.8
Rose 1.7 Vert 3.3
Orange 0.8 Orange 1.5
Marron 1.1
Mauve 1.1
Chocolat 0.7
Indifférent 0.7
Violet 0.4
Gris 0.4
Beige 0.4
67
Les résultats de la recherche menée sur les couleurs détestées par les
étudiants de l’Upn (premier graduat Sic). L’échantillon est constitué de
275 sujets, dont 184 sujets, soit 66,9% du genre féminin, et 91 soit
33,1% du genre masculin. L’âge de ces derniers oscille entre 18 et 27
ans. (Azia et al., 2019)
Résultats % Résultats %
Noir 40 Blanc 2,9
Rouge 15,3 Bleu 1,4
Mauve 9,1 Marron 1,1
Vert 8,4 Gris 0,3
Orange 8
Violet 5,5
Jaune 4,4
Rose 3,6
68
Les résultats différentiels (Azia et al., 2019)
Garçons % Filles %
Noir 38,4 Noir 40.8
Rouge 15,3 Rouge 15.2
Violet 7,7 Mauve 10.9
Blanc 6,6 Vert 9.8
Rose 6,6 Orange 9.2
Vert 5,5 Violet 4.3
Mauve 5,5 Jaune 4.3
Orange 5,5 Rose 2.2
Jaune 4,4 Bleu 1.6
Marron 2,2 Blanc 1.1
Bleu 1,1 Marron 0.5
Gris 1,1
69
Règles d’or
Tout papier doit porter au verso:
- Le nom du dessinateur, Son sexe, Lieu et date de naissance,
Date de l’épreuve, Titre du dessin;
- Noter de façon discrète les circonstances qui ont présidé à son
exécution, les commentaires spontanés ou non;
- Pour ne pas le bloquer, ne jamais se moquer ni du dessin, ni de
ses déclarations, ne jamais les critiquer;
- Voir dans toute anomalie ou bizarrerie notable l’indiction d’un
problème.
70
Par
Pr Dr Florentin Azia Dimbu
Evolution du bonhomme :
o 3-4 ans: apparition de la figure humaine: Bonhomme têtard;
o 5-6 ans: apparition d’un tronc puis les membres mono-
linéaires.
78
• 7-8 ans: détails de la face;
A 7 ans, les détails vestimentaires permettent d’identifier le
sexe du personnage dessiné.
79
NB: Quand l’enfant dessine un personnage, c’est généralement
lui-même qu’il dessine.
80
Echelle de Florence Goodnough ou
test dessin de bonhomme (1926)
Aptitude visée : développement mental, mais peut aussi
servir comme technique projective.
Passation : individuelle comme collective,
Age : enfants de 3-13 ½ ans.
Matériels : 1 support graphique(1 feuille de papier ) et 1 outil
traceur ( crayon).
Consigne : « Dessiner un bonhomme de face le mieux que
vous pouvez ». A toutes questions, dire « faites comme cela
vous semble le mieux ».
81
3 possibilités de réponses sont attendues :
- un bonhomme tel que demandé,
- débordement et
- refus.
Interprétation : il y a un système de cotation qui tient compte de
tous les détails que l’enfant fait figurer sur son dessin ; chaque
élément compte un point, soit un total de 52 points (parce qu’il y
a 52 détails différents).
82
Ce qui est intéressant dans cette épreuve, c’est l’aspect des
individus, les adjonctions, et surtout les omissions. L’absence
des mains, bras, bouche correspond à des désirs refoulés,
quelque fois à un trouble sérieux de la personnalité.
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Barème de cotation ou calcul du QI
On procède comme suit :
1. Additionner tous les points obtenus par le sujet: on a la NB;
2. Diviser la NB par 3 (exemple : si NB = 21 points : 21/3=7);
3. Ajouter 3 au quotient (7 + 3 = 10).
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Exemple : Calculer le QI d’un enfant de 9 ans et 3 mois qui obtient 22
points à l’issue du dessin de bonhomme.
22/3 = 7,3
7,3 + 3 = 10,3 càd 10 ans et 3 mois = AM
10 ans et 3 mois = 123 mois : (12 mois x 10) + 3 mois
QI= 123/111 avec 111 : 9 ans et 3 mois, soit (12 mois x 9) + 3 mois
QI = 110
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Valeur du Ql Analyse
D'intelligence très supérieure, les cas sont
140 et plus
surdoués ou d'une précocité exceptionnelle (0,4 à
0,8 % de la population)
Cas d'intelligence supérieure ou encore ‘’mieux
120 à 140
doués" (3,5 à 10 % de la population)
Cas d'intelligence légèrement supérieure ou
110 à 120
"bien doués" (lia 17 % de la population)
90 à 110 Intelligence normale ou moyenne (45 à 60 %)
80 à 90 Lenteur d'esprit, intelligence bornée (15,3 à 17 %)
75 à 80 Débile
25 à 75 Imbécile
0 à 25 Idiot
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Dessin de famille
Le dessin de famille « montre comment un enfant se situe dans
son milieu familial et comment il vit ses relations avec lui » (De
Gans ), c’est-à-dire le genre des relations qu’il entretient avec
autrui, surtout avec ses parents. Il nous permet de ce fait de
connaître le genre des conflits qu’il y a en famille. Il est très
important de connaitre tout ceci parce que la famille constitue
non seulement le premier agent de socialisation d’un enfant
(l’autorité du père et la tendresse de la mère), mais aussi comme
l’agent criminogène le plus important. West et Farrington ont
mis en évidence cinq facteurs prédicateurs de la délinquance,
dont trois touchent directement le vécu familial : une famille
nombreuse (4 enfants et plus), la criminalité des parents,
l’insuffisance des méthodes éducatives, le bas revenu familial et
le faible quotient intellectuel du jeune en question (Hanigan , ).
87
« Le dessin de la famille a un grand intérêt dans l’examen clinique
de l’enfant, surtout actuellement où beaucoup de cellules
familiales sont dissociées ou recomposées. Il permet de mesurer la
place de chacun des membres dans l’esprit de l’enfant » (P.
Wallon, 2001: 44)
88
L’enfant peut soit dessiner sa famille, soit une famille fictive, de
rêve. Le choix porte assez souvent sur la première alternative, à
savoir "dessine une famille". Dans cette approche, l’enfant est
convié à dessiner une famille idéale souhaitée. Cette façon de
faire "favorise la projection des fantasmes, permet plus à l’enfant de
s’affranchir des censures" (M.-C. Debienne, 1968).
89
Ce qu’il faut tenir compte :
• pendant l’épreuve, s’intéresser (noter) aux commentaires de
l’enfant, à l’ordre d’arrivée des personnages (est-ce un
gaucher ou un droitier ? Car les sens sont opposés), aux
ratures, aux hésitations, aux personnages secondairement
rayés, à la place dans la page, à la forme, à la taille.
• Tenir compte également de la composition de la famille : a-t-il
dessiné avec omission ou non une famille nucléaire ou
élargie ?
• Faire aussi attention aux amputations et à la place de l’égo par
rapport aux autres ?
90
Bien observer :
1. Les suppressions, celle d’un frère relève de la jalousie, par
contre celle d’un parent exprimerait souvent la crainte ou un
conflit mal résolu avec celui-ci.
2. La position de personnage :
o A côté de l’enfant ;
o La position des parents entre-eux et vis-à-vis des
enfants
o L’emplacement de chaque personnage représenté.
3. Les additions de personnage ne faisant pas partie de la
famille réelle sont à interpréter en fonction de cas
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4. Les couleurs attribuées à chaque sujet obéissent aux lois générales de
la symbolique de couleurs.
5. Les éléments surajoutés, c’est-à-dire qui ne sont pas logiquement
nécessaires au dessin.
6. Les anomalies de volume : l’enfant attribue le volume le plus
important à certaines personnes davantage en fonction de leur statut,
leur importance psychologique, plutôt qu’en fonction de leur
dimension réelle.
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L’Entretien
Une fois que le dessin de famille est réalisé, le sujet est soumis à
un entretien accès sur un questionnaire comme le suivant :
1. Racontez nous ce dessin
2. Où sont-ils là ?
3. Que font-ils là ?
4. Présentez-nous chaque personnage (sexe, âge, rôle,
adresse, etc.), en commençant par le 1er à être dessiné
5. Quel est le plus gentil de tous dans cette famille ?
Pourquoi ?
6. Quel est le moins gentil de tous ? Pourquoi ?
7. Quel est le plus heureux de tous ? Pourquoi ?
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8. Quel est le moins heureux de tous ? Pourquoi ?
9. Quel est le personnage que vous aimez le plus dans
cette famille ?
10. Quel est le personnage que vous aimez le moins dans
cette famille ?
11. Si jamais vous faisiez partie de cette famille , quel
personnage seriez-vous ? Pourquoi ?
C’est toujours intéressant d’aller au-delà de ce
questionnaire lorsque l’objectif de l’examen
psychologique et la situation de l’enfant le permettent
(Aubeline Vinay,2007:71)
94
Valorisation et dévalorisation des personnages
Dans beaucoup de dessin de famille, il y a un personnage
principal que le psychanalyste estime investi de la plus grande
charge affective sous forme d’amour ou d’admiration soit sous
forme d’envie ou de crainte.
Le sujet valorisé est celui qui joue le rôle le plus important dans le
monde affectif de l’enfant, celui qu’il admire, envie. C’est souvent
à lui qu’il s’identifie. Cela peut se manifester de plusieurs
manières :
• C’est le premier personnage dessiné ;
• C’est le personnage qui est à l’extrême gauche pour le
droitier, et vice-versa ;
• Remarquable par sa taille souvent il est en gras ;
• Exécuté avec plus de soin ;
• Très souvent riche en détails. Il a plus d’accessoires de
prestige comme le sac, la pipe, la cane, le collier, etc. ;
95
• Peut occuper la position centrale ou/et à la droite de l’égo ;
• Parfois répété dans le même dessin ;
• De profil ou en mouvement pendant que les autres sont de
face et statique.
Le personnage dévalorisé est :
• Souvent absent du dessin. L’auteur souhaite consciemment
ou inconsciemment l’éliminer dans la famille. Les frères et
sœurs en sont victime à cause de la jalousie ou du
ressentiment ;
• Chétif ;
• Dessiné en dernier lieu parce que c’est aussi le dernier à qui
l’auteur a pensé ;
• A l’écart du groupe ;
• En position statique ;
• Avec peu de détails ;
• Effacé après l’avoir dessiné. Effacement étant indice de conflit.
96
L’absence de l’auteur du dessin sur le champ graphique peut
signifier qu’il ne se sent pas à l’aise dans sa famille et voudrait
changer de sexe, d’âge ou d’autres choses encore.
106
Les mines de crayons (2)
107
Les mines de crayons (3)
Si les dessins sont définis, c’est-à-dire que les traits sont
faibles, superficiels avec peu de pression ou peut percevoir
un manque de confiance, il y a de l’hésitation dans le geste.
Un dessin fait sur une feuille de format moyenne dénote
que l’enfant semble être adapté et flexible.
Il sait faire sa place au sein d’un groupe en respectant les
autres.
Par contre, l’enfant ayant choisi le grand format se croit
capable de grandes choses socialement ;
Il ressent le besoin d’être entouré et n’aime pas l’isolement.
108
Les mines de crayons (4)
On peut déceler une grande confiance en lui, ou
incomplexe de sa priorité » p. 15
Feuille blanche, peut à elle, donner libre cours à
l’imagination, c’est certain……. Elle sert bien la
créativité de l’enfant, dans la vie; on n’a pas
toujours la possibilité de l’expérience libre et les
dessins sont un bon médium.
En toute objectivité, il serait favorable que l’enfant
puisse colorier dans un livre à colorier et avoir
d’autres feuilles blanches à sa disposition.
109
Les mines de crayons (5)
110
Le format du papier
111
Merci de votre attention
soutenue
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