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Poème : L'enfant !

- Si l'enfant vit dans la critique,

Il apprend à blâmer.

- Si l'enfant vit dans l'animosit,

Il apprend à agresser.

- Si l'enfant vit dans la moquerie,

Il apprend à se renfermer en soi-mme

- Si l'enfant vit dans la honte,

Il apprend à se sentir coupable.

- Si l'enfant vit dans la louange,

Il apprend à avoir confiance.

- Si l'enfant vit dans l'encouragement,

Il apprend à apprcier les gens.

- Si l'enfant vit la scurit,

Il apprend à avoir foi en l'avenir.

- Si l'enfant vit dans l'approbation,

Il apprend à s'aimer lui-mme.

- Si l'enfant vit dans l'acceptation, et l'amiti,

Il apprend à tre sensible à l'amour dans le monde.

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU


Poème : Afrique, mon épouse !
* J'aime l'Afrique !

Plus que l'argent

J'aime ses milles couleurs

Sa douceur, sa chaleur.

* J'aime l'Afrique !

Ses pays comme la RDC

Ses écrivains, ses rois,

ses eaux, ses forêts.

* J'aime l'Afrique !

Je l'aime comme mon stylo

Ses femmes prototypes de la beauté,

Sa jeunesse la relève et la nouvelle société.

* J'aime l'Afrique !

Ce monde aux histoires atypiques

Avec ses héros comme Lumumba,

Sankara, Mandela.

* J'aime cette belle et tendre Afrique !

Parce qu'elle réalise des prouesses,

Parce qu'elle sort de sa léthargie,

Parce qu'enfin pour son développement elle agit !!!

* J'aime cette sublime et douce Afrique !

Ce continent aux saveurs et aux grandeurs authentiques,

Ce monde rempli de richesses et de lumières.


* J'aime l'Afrique, l'Afrique nourricière.

Je t'aime Afrique, mon épouse !!!

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU


Poème : Fille de mon pays !
* Fille de mon pays !

Fille du soleil,

Ne m'aime pas comme l'eau du fleuve Congo,

qui coule sans laisser de traces sur son passage.

* Fille de mon pays !

Fille du soleil,

Ne m'aime pas comme la fumée,

Elle monte dans le ciel

Et disparaît en un clin d'œil.

* Fille de mon pays !

Fille du soleil,

Ne m'aime pas comme dans les romans,

L'amour ne s'apprend pas :

On le vit,

Il pousse dans le cœur comme

Une rose dans le jardin.

* Fille de mon pays !

Fille du soleil,

Ne m'aime pas comme l'image dans le miroir

Dès qu'on dépose le miroir, l'image s'efface.

* Fille de mon pays !

Fille du soleil,

Ne m'aime pas comme dans un rêve,


tout se passe vite.

Et au réveil, on se retrouve seul.

* Fille de mon pays !

Fille du soleil,

Aime-moi comme ton visage,

Aime-moi comme ton talisman...

"Elebe LISEMBE"

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU


Poème : A mon frère blanc !
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ?

"Léopold SEDAR SENGHOR"

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU


Poème : L'oiseau bleu !
Il est tout bleu
L'oiseau bleu
Il est bleu du bec
Bleu des plumes
Et bleu des yeux,

L'oiseau bleu
Il déploie ses ailes
Deux petits éventails bleus
puis
Comme un léger papillon bleu
Il voltige dans le bleu azuré
Du ciel de mon imagination.

"Toussaint Cossy GUENOU"


Professeur, Ange KAMANA MBAYABU
Poème : Que sais-tu de la paix?

Homme de partout

Homme de nulle part

Que sais-tu de tes droits?

Que sais-tu de la paix ?

Tu forces tes frères à rester muets

sur ce que tu fais,

Pourtant

Ils ont droit à la parole

Tu forces tes frères à suivre ta religion

Pourtant

Ils ont droit au choix de religion

Qu’as-tu donc fait de l’homme que tu étais ?

Tu ne cesses d’extrerminer tes frères

Toi qui étais censé

Proclammer la culture de la paix

Toi qui étais censé

Qu’es-tu devenu aujourd’hui

Homme de partout

Homme de nulle part


Reviens parmi les hommes

"ALIME ASSEN"

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU


Poème : Liberté !

Sur mes cahiers d'écolier

Sur mon pupitre et les arbres

Sur le sable sur la neige

J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues

Sur toutes les pages blanches

Pierre sang papier ou cendre

J'écris ton nom

Sur les images dorées

Sur les armes des guerriers

Sur la couronne des rois

J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert

Sur les nids sur les genêts

Sur l'écho de mon enfance

J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits

Sur le pain blanc des journées

Sur les saisons fiancées

J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur

Sur l'étang soleil moisi

Sur le lac lune vivante


J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon

Sur les ailes des oiseaux

Et sur le moulin des ombres

J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore

Sur la mer sur les bateaux

Sur la montagne démente

J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages

Sur les sueurs de l'orage

Sur la pluie épaisse et fade

J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes

Sur les cloches des couleurs

Sur la vérité physique

J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés

Sur les routes déployées

Sur les places qui débordent

J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume

Sur la lampe qui s'éteint


Sur mes maisons réunies

J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux

Du miroir et de ma chambre

Sur mon lit coquille vide

J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre

Sur ses oreilles dressées

Sur sa patte maladroite

J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte

Sur les objets familiers

Sur le flot du feu béni

J'écris ton nom

Sur toute chair accordée

Sur le front de mes amis

Sur chaque main qui se tend

J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises

Sur les lèvres attentives

Bien au-dessus du silence

J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits

Sur mes phares écroulés


Sur les murs de mon ennui

J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir

Sur la solitude nue

Sur les marches de la mort

J'écris ton nom

Sur la santé revenue

Sur le risque disparu

Sur l'espoir sans souvenir

J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot

Je recommence ma vie

Je suis né pour te connaître

Pour te nommer

"Paul eluard"

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU


Poème : Pour Tous !

Je suis

Tu es

En vie

Nous vivons

Dieu merci !

Nous aimons

Et Nous réfléchissons

Proche à l’arbre

de nos familles.

L’écorce est remplie

de mots et de lettres.

Aujourd’hui

L’eau salée-amère

éclabousse la feuille de colère

avant que l’encre sèche

Et sans alarme de l’arme

les crayons

sont brisés en lambeaux

Ne donnez pas d’hystérie

A l’assassin,

Il ne comprend pas le refrain.

Il ne reste que

larmes silencieuses
Droit d’écrire, droit de lire

Dieu Merci !

Qui aura le dernier rire ?

"Chloe Douglas"

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU


POEME : Congo !

Congo Leopoldville mon pays

Congo Kinshasa , ma nation

Congo Zaire de mes ancêtres

Voici ton Cinquantenaire

30 Juin 60, jour de joie

30 Juin 60, jour de l’indépendance

Indépendance du Congo

Un Congo malade

Congo des guerres

Cinquantenaire pour quelle independence?

Congo Kinshasa dans le k.o

30 Juin 2010

Congo de l’anarchie

Des guerres infinies

Souffrances illimitées

Cinquantenaire d’un peuple réduit

Un Congo fragilisé

Massacres sur massacres

Tueries sur tueries

Fonctionnaires ridiculisés,

Soldats mal payes,

Etudiants oubliés
Quel cinquantenaire pour un peuple assujeti?

Parents Tués;

Femmes violées,

Enfants abandonnés

Congo non démocratique

Congo des pleurs infinis

Congo des morts incroyables

Congo des deuils

Cinquantenaire Congo Kinshasa

Congo de Patrice Lumumba

L’hero National

Congo de Kasa Vubu

Le nationaliste

A quand la paix

A quand le pouvoir au peuple

A quand l’unite nationale

Ecoutes les pleurs de mon peuple

"Par Poète Robert Kabemba"

Professeur, Ange KAMANA MBAYABU

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