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Editions MPALA
1
Ce livre a été publié avec
l’appui financier de
2
©EDITIONS MPALA,
Lubumbashi, 2021
Numéro Dépôt
Trimestre
EAN ISBN
978-2-37959-007-8 9782379590078
www.louis-mpala.com REMERCIEMENTS
3
Merci à ma famille, mes amis et collègues, mais aussi
à toute la communauté Lwanzo Lwa Mikuba -
mention spéciale au Président Mpande pour son
accompagnement- et la communauté sœur Sempya
pour votre aide, votre soutien et vos participations !
4
toujours le règne, la puissance et la gloire par Jésus
Christ notre Seigneur !
5
PREFACE
L’état poétique
6
voient en lui la renaissance de ce beau pays qu’est la
RD. Congo et que les jaloux, les méchants et les
vampires cherchent à tout prix à piller. Le poète sait
que trois ans d’exil est également un moment de
fourbir ses armes et non de verser ses larmes :
7
Elle portait le beau et la douceur
En elle s'altéraient éclairs et étincelles
Qui décorent les cathédrales de Bruxelles
Et des hirondelles et pigeons siffleurs !
10
L’ETAT POETIQUE se laisse séduire par des figures de
certains hommes politiques
dont Moïse KATUMBI Chapwe. A ce
propos, ce vers :
13
1. FILLE DE CŒUR, REINE DE LOYAUTÉ
Entre deux villages nocturnes
Et ses beaux paysages diurnes
Dans une lumière qui fascine
Par cette beauté qui taquine
15
2. TROIS ANS D’EXIL
S’est toujours ouvert, l’univers
A qui s’ouvre à lui par des vers !
Il n’y a pas longtemps que la poche pleine
Fût convoitée comme la peau de baleine
16
Qui s’éteignent toujours à l’instant
Puisque l’on est moins résistant
18
3. CETTE VIERGE…
Du haut de l’arbre, une vierge…
Cueillant de belles fleurs
Séduit de beaux cœurs !
Sans couteau, sans aucune verge
19
Son éclat fascine et frappe mon œil
La race princière de mon corps s’expose !
20
4. L’AFRIQUE A PARTAGER
Mon continent de pardon…
Comblé des vertus et de dons
Béni par ses terres et son sous-sol
Quelle beauté louable du tournesol !
22
5. SERMENT
Tout commence par nous
Nouvel Adam, nouvelle Eve…
L’amour qui naît des genoux
Dans l’espérance, dans le rêve !
24
6. LE CŒUR DE LA RUE
Il est le grand témoin
Il voit tout de loin
Ce que peuvent faire les êtres
Par amour, le fait disparaitre
25
Que l’on vive dans l’oubli tous les jours
On ne sera pas inconscient pour toujours
26
7. CE QUE CA FAIT
Quand on perd ses parents
Alors qu’on a le plus besoin d’eux
On pleure d’un cœur transparent
Ceux qui nous ont laissés malheureux
27
Réellement sans aucun moment consolateur
De longues nuits et sans sommeil !
28
8. MARÂTRE
La voûte du ciel s’est ouverte !
Sur le sol encore fertile
Une forêt calme et verte
Où vit ce qui est utile !
29
Pendant six nuit et six batailles
Et le ventre bien couvert !
30
9. NDELA BANA
Par qui nous sommes nés
Dans la plus grande nouée
De l’expérience de nos aînés
Vécue de partout et avouée…
31
Nous fûmes heureux et bien pris
Par la tendresse de ton cœur jour après jour !
32
Ton fouet pour ma discipline
Ta règle pour le soin de l’écriture
NDELA BANA, école ornée d’acines
Mukabe, village et sa belle nature !
33
10. MPEBA, LE CHAMP DU POTIER
Ce fut un devoir…
Les aînés font savoir
La préoccupation ancestrale
Travail et savoir-faire
Qui guident et font taire
La misère comme on fait au trial !
34
On débute par la route, on finit par le sentier
Pour atteindre Mpeba, le champ du potier
Sa terre est tout noire et plus fertile
Fréquentée parfois par des singes
Volant des bananes et des linges
Qu’ils étaient drôles mais plus utiles !
35
11. SANS FEMME, SANS POÈTE
Quand une belle rose flétrit
Il faut attendre la saison prochaine
Elles viendront des centaines en chaîne
Même quand la bête sauvage pétrit… !
37
12. LES ESPRITS DE PROFONDEUR
Ils naissent de la mort
De leur vie pleine de torts
Dans les nuits les plus muettes
Où les autres traversent des murettes
39
13. LES LARMES D’UN PRÊTRE
Au milieu d’un grand village
Une guerre d’anciens et des sages
Voit son mauvais jour dans les savanes
Qui nourrissent des moutons et des ânes !
La terre pèche
Le ciel sèche
C’est la moins sûre
C’est l’histoire dure !
40
La pluie se promène toujours ailleurs
Et montre bien ses véritables couleurs !
Le peuple en consternation
Le prêtre dans sa prosternation
Des poèmes et prières de louange
Brisent des liens et honorent des anges !
42
14. SAISON DE CHASSE
De la générosité est dans la forêt
Les ancêtres ont trouvé intérêt…
La visitant de toutes parts
Avec toutes les merveilles
Engouffrées dans sa vieille
Nature, son point de départ !
44
15. LE KIPANGO
Un lieu choisi, un lieu sacré
Dans lequel est bien ancré
Celui qui tient la lance de paix
Le roi du sang qui porte le faix !
45
L’intérêt commun privilégié
Et des mauvais sorts abrogés
46
16. CHÈRE MÈRE !!!
Chère mère qui dors…
Je sais que la terre pèse
Quand j’imagine ton sort
Mon âme dans le mésaise
48
17. LES AILES DE KYUBO
La mère aux plumes de neige
Le lait doux et totalement beige
Grand froid de reine timide
Femme de l’ombre inconnue
Arbre que contemple un fou nu
Des mains vides, d’un cœur avide !
49
Lumière naturelle dans la voûte de la bouche
Sirène blanche dans cette eau qui la douche
Nageoire capricieuse qui se dit encore libre
De cacher ses mystères dans leurs entrailles
invisibles
Que des nuits ignorent dans leurs sommeils
impossibles
Le sang noir, le sang blanc, toujours en équilibre !
50
18. LA CLOCHE DE KASESO
Dans un désert de bois fumés
De sol noirs et aussi parfumés
L’odeur s’écroule sur les pieds du vent
Anciens pèlerins des champs marins
Ami d’étoiles de mer, ami des marlins
S’enivre de passion et se perd souvent !
51
Le paysage d’un village
Flambe dans l’œil du sage
Sambwe aux yeux pleins de larmes
Et Sampwe qui avale le son solennel
De la cloche de kaseso sous le minel
La paix n’est ni dans la lance ni dans l’arme !
52
19. LES RACINES D’UN POÈTE
Le malheur rend poète
La déception le complète
Nage dans le secret des douleurs
Parle au soleil tous les jours
Négocie sa fin ou son séjour
Contemple les amants et les leurs
53
Ô soleil et lune au moins
Eaux de rivière mes témoins
Consolation dans votre douceur
Contemplation est notre science
Dans l’amour qui vit de conscience
La constellation est mon âme-sœur !
54
20. LE BRUIT DU VINGT MAI
Ce fut une grande joie
De revoir le maître de gloie
Ami des fleuves, lacs et rivières
Couleur de paix, couleur de sable
De cœur aimable, sourire admirable
Homme de situation et d’ère !
55
Accueilli dans la joie de plusieurs centaines
Des femmes et leurs filles tout à fait certaines
Et des hommes tous unis par la même couleur
Couleur de chant, couleur d’accueil
Blanc de paix qui enchante l’œil
Vive ton retour dans ce temple de valeur !
56
21. PARMI LES BÊTES
Il y a toujours de bons
Parmi ceux qui font le mal
Mais aussi de nauséabonds
Dans notre monde normal
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22. LES CHAUVES-SOURIS DE TUENDELEE
L’arbre qui couvre l’orphelin
Ne tombe qu’après son départ…
Qu’il soit reniflé par des félins
L’innocence est bien son rempart !
60
23. UNE HEURE SUR KUNDELUNGU
Assis sur ce beau plateau
Des herbes vertes que l’on broute
Par une multitude des veaux
Venant de loin et des voûtes !
61
De Sampwe, couvertes des pagnes
En toute beauté et leur splendeur !
62
24. A LA QUÊTE DE MON ÂME-SŒUR
J’ai sillonné les mers
Plus claires et d’un bleu profond
Sur lesquelles flottent les ers
Mais rien de beau comme ton fond !
64
25. LA FÊTE DE BAYEKE
C’est la joie, c’est la grande fête
Avec des présents sur la tête
Les femmes au grand jour du roi
S’expliquent déjà ses alois
66
26. LA NUIT DES TERMITES AILÉS
Après les premières pluies
C’est le temps des termites…
Ils se posent partout comme des suies
Qu’ils sont beaux et vibrent sans limite !
Invisibles et surtout
Cette mère de famine
On les ramasse partout
Et l’on remplit des tines !
67
27. LES MERVEILLES DES
MONTAGNES
Où se ressourcent des peuples
Depuis la nuit de temps avec des amples
Histoires et plus brillantes selon
Des questions qu’on leur pose
Des mots qu’on leur adresse en prose
Par le son de la douce mélodie du violon !
68
Sursautant partout comme des pantins !
69
28. LES PAS DE DEUX FRÈRES
Par la même couleur des larmes
Des mains saines et sans armes
D’une seule mère et d’un seul père
Nous sommes pareils, nous sommes frères !
70
29. LE SON DU TAM-TAM
Tout commence par un ton !
Le roi invite le peuple du village
Pour interpréter la nature de son
Du tam-tam qui annonce son voyage !
71
Derrière la case comme il peut
Une tisane en l’honneur des hommes !
72
30. EN TOI
Dans ton cœur
L’on voit ce qui fait beau !
Un matin des fleurs
Et un soir des cerceaux
73
31. LONG VOYAGE
Par ses joies et ses pleurs, l’homme porte
Le dessin incolore de son âge
Un cheveu blanc chaque jour l’emporte
Qui s’ajoute sur ses orages !
75
32. CHEVAL BLANC
Belle reine, belle fumée
Tendre lumière et bien aimée !
Le jour nous attend encore
Au bord de l’océan incolore !
La satisfaction du cœur
Dans l’attention des valeurs
76
Peut unir au mieux deux âmes
Au-delà de toute force des femmes !
77
33. VIE SOLIDAIRE
Il s’élève des mots et des voix
Pour défendre une seule et noble cause
Tous sur une bonne voie
Comme une seule tribu et sans pause !
78
34. L’OREILLE DU SOIR
Autour d’un feu des bois
Tous pour une seule voix
Écoutant les vieilles plumes
Provenant de partout
Qui se rappellent de tout
Certaines souffrant de rhume…
79
Autour de cette flamme rouge
Des étincelles s’envolent quand bouge
La marmite sur les braises
Comme dans le ciel, les étoiles
Et le grand nuage qui les voile
Ce fut une grande famille d’aise !
80
35. LE SOIR EN FAMILLE
Ils sont bien faits de joie
Des jours et des nuits
Ils suivent la même voie
Le silence de minuit
81
36. DES MOTS NOIRS
Ils changent tout
Et pas de paix
Ils sont partout
Ces portefaix
82
Des cœurs innocents se brisent
Des prières blanches dans le noir
83
37. S’UNIR À TOI
Des nuits sont souvent
Ténèbres pour certains
Par nature, par le vent
Noircissent leurs entrains !
84
Ô courage, plume des anges !
Tu rends excellent comme vêtu de lin !
85
38. J’AI SOIF
J’ai soif quand il fait parfois
Froid du soleil qui s’élève en toi
Qui s’affaisse de tout son poids
Sous les océans qui rôdent autour de moi !
86
39. LE TEMPS DES ORAGES
Jour du mariage
Jour du pèlerinage
Chacun des mots nage
Dans la rivière de louange
87
40. LES ROUTES QUI PARLENT
Sur lesquelles des pigeons
Vivant dans de tendres régions
Deux à deux dans leurs promesses
Roucoulent et survolent surtout vers
Des cimes et loin des lions pervers
Goûtant les délices de leurs prouesses !
88
41. L’ÂNE QUI OBÉIT
Il entend toutes les langues
Par ses belles oreilles longues
Par sa bouche bien large
Sourit avec tous les barges
89
42. DEPUIS TON ENFANCE
Quand tu allais vers
De tendre pas et en patience
Je te regardais à travers
Le long chemin avec aisance
91
43. OÙ TU ES…
C’est là peut-être
Notre dernière chance
De pouvoir renaître
Du temps de patience
92
On ne s’est jamais blessé
Où tu es tu me verras !
93
44. TESTAMENT BLANC
Mes enfants, mon sang, ma famille
Mes frères, mes garçons, mes filles
Fleurs du beau et âmes innocentes
Témoins de l’histoire la plus récente… !
94
Et de cette occasion, j’en profite Pour
vous partager tout ce que j’ai reçu
De mon travail, et ne soyez pas déçus !
95
45. PECHE COMMUNAUTAIRE
Au milieu d’une infinité des roseaux
Enfonçant leurs racines dans les eaux
Le soleil envoie ses rayonnements
Comme les traces d’une pluie tombante
Restaurent la force d’abondantes
Et formidables espaces passionnément !
96
Ô jeunes filles sous le cocotier !
Que la fierté vous soit en entier
Rendue par les pas de vos traditions
Sur vieux et long chemin des latérites
C’est votre héritage, c’est votre mérite
L’oreille attentive aux belles narrations
97
46. JUSTE SEUL
C’est mieux de dire parfois
La lueur nous guide ensemble
Les yeux fermés, on vit la foi
Tous les jours, on se ressemble
99
47. LE MUR DU CŒUR
Il est toujours transparent
Comme un cristal dur
Formé du regard des parents
Et de tout ce qu’on endure
100
Dans lesquels vibre et résonne
Le respect, et la soumission en retour
101
48. A TON RÉVEIL
Retrouve ton souffle au réveil
Pense toujours à ton éveil
L’arme avec laquelle tu veilles
Dans les bruits de jeunes abeilles !
102
Douces comme le lit d’un bétail
Couleur d’oignon, couleur de l’ail !
103
49. DIX ANS D’APPARITION
Soleil levant, beau soleil couchant
Luisant sur des bons et des méchants
Témoins de nos malheurs
Rouge lumière qui éclaire
Nos contrées et nos aires
Restaure encore tes couleurs !
Inoffensives resteront
Mes apparitions qui feront
Terreur aux jours et peur aux nuits
La voix de justice dans les bois
Et les chasseurs mis aux abois
Par le mal qui les a séduits !
104
Qui comptera les doigts de mes enfants
Par amour et dans le secret des chants
On les appellera abusivement
Pauvres enfants errants
Faibles créatures sans parents
Orphelins pour le châtiment !
105
50. LA DANSE D’UN POLITICIEN
Dans sa politique de proximité
Il jouit de sa grande légitimité…
Devant le peuple qui l’a soutenu et élu
Bouge ses hanches de tous côtés
Et rassure ceux qui, pour lui ont voté
Même ceux qui ne l’auraient pas voulu
106
Les institutions riment avec la géopolitique
Les articles et leurs alinéas en polémique
Le mouvement des mains enfonce le peuple
Et piétine la souveraineté
Et saute sur ses priorités
L’activité du citoyen se vide d’exemple !
107
51. LE DISCOURS DES CANDIDATS
Promesse, promesse, promesse
Devenue un culte, devenue une messe
Célébration sans communion
Offrandes dans la courtoisie
Générosité que le peuple a choisie
Rien de plus mieux que l’union !
108
Citoyennes et citoyens !
Tout dépend des moyens
Tout dépendra de vous-mêmes !
Je vous construirai des ponts et des routes
Des écoles, des ponts et tout ce qui envoûte
Votre loyauté est tout ce que j’aime !
109
52. LA NUIT DES CHÔMEURS
Il en faut combien
Pour que cela finisse bien…
Des nuits pour dormir
Sont des nuits pour des armes
Des jours inondés des larmes
Sont des jours à vomir…
110
Où seraient nos élus et leurs élus
Quels seront ces articles absolus
Pour bannir ce genre d’atrocités ?
Ces crimes que tout le monde déplore
Des inconnus que tout le monde ignore
Assoiffés de sang et d’insécurité…
111
53. LES ENNEMIS DE LWIZI
Voilà le plus grand jour
Jour qui bat son tambour
Quand parle à ses habitants
Par des sons révoltants !
112
Pour la protection de Mufunga Sampwe
Ils parleront en dictons au mulopwe
113
54. LE VERBE DE KATUMBI
Honneur, honneur, honneur
Ce fut de la joie, ce fut l’heure
L’heure où la blanche fumée
D’une cheminée et parfumée
114
Béni pour la bonne gouvernance
Et le Grand Katanga se relance !
116
Au peuple la voix
Au peuple le choix
De sa voix pour un temps
Un pouvoir au printemps !
Parfois on dort
Parfois il sort
Sous la belle et tendre lune
Pour sécuriser et sans aucune
Domaine de construction
Chaîne de grandes actions :
L’étonnant éclat des routes
Plus solides comme des voûtes
La voie de la modernisation
Liberté, fierté et organisation
Et de la noble scolarisation
Vit notre grande évolution !
L’insécurité grandissante
Contre la sécurité puissante
Katumbi pour la paix et la stabilité sociale
Cet homme fort et de nature impartiale !
Ennemis du tribalisme
Grand ami du patriotisme
Moïse n’est qu’un très bon modèle
Chapwe n’est que serviteur fidèle !
120
55. LA RUSE
Il se faisait déjà tard
Comme un fruit, une nouvelle
Tombant sur un placard
Imposant sa force matérielle
La rhétorique échappa
Des bouches locales et de vue
Il se n’approche pas à pas
Une créature sombre et dépourvue
121
Sol rougi sur le champ de bataille
Ruisseaux de sang d’innocents vers de grands fleuves
122
56. LE LABEUR
Il travaille tous les jours
123
57 L'OASIS
Matin, midi, même le soir
Une seule question me menace
Où vas-tu encore t’asseoir
Même au désert, il n’y a plus de place
124
Où allez-vous errants
Sans guide ni silhouette…
125
58. RIVIÈRE DES SONS NOIRS
Je longeais la route
Sablonneuse et courte
Qui menait à la rivière
Où s’apaise la colère…
127
59. GAMAËL
-Je veux vraiment être
En amour et sans paraître
De ce qui fait de moi un vrai homme
Plus grand comme nous les sommes
128
Je dois beaucoup réfléchir
Je ne peux pas du tout fléchir !
129
Vos phrases sont toutes belles !
Elles me rappellent des sauterelles
Du grand Pharaon, loin de Gamaël
Entre Égyptiens et hommes d’Israël !
-Vous êtes une constellation
Un bouclier de consolation
Je m’inspire de vos yeux de miel
Pour réconcilier les étoiles du ciel !
130
60. LA CROISETTE DE L’UNITÉ DE LWANZO
Par laquelle on se réalise
Que l’on est fils de l’église
Amour pour notre communauté
Union de toutes nos localités
La solidarité et la courtoisie
Telle une princesse déjà choisie
Prise un jour en plein jour
Que l’on s’unisse par amour… !
Jadis guerriers
Aujourd’hui ouvriers
131
Nous sommes les Shyombeka
Bâtisseurs de paix, disons Eurêka!
Nous avons trouvé la vraie voie
Cousue des soies de notre joie
Comme une toile d’araignée brillante
Longue vie à cette communauté vaillante !
Là où il y a tout le monde
L’unité règne et inonde
Et les problèmes se vantent
Des solutions qui enchantent !
133
Buvons de la tisane
Paissons nos ânes
Dans la verdure de nos montagnes
Vivons la joie de nos campagnes !
134
61. LA PAUVRE JEUNESSE…
Comme au jeu de dame
Et sans douceur d’âme
Les voilà chanter l’hymne
Avec des rires et de bine
135
Ils ne se reprochent de rien
Surtout, ils ignorent le bien…
136
62. LA BALLE PERDUE DE LOFOY
Lofoy, la rue que l’on visite
Par le bruit d’un tire insolite
Dans une nuit froide qui diffère
De celle qui se rayonne d’un père
137
S’est ouvert un grand jour…
Liberté de toutes libertés
Que la peur soit vanité !
138
Où sont les frères pour discuter autour
D’une même table et bâtir une tour
De fraternité et d’amour
Avec sourire en plein jour ?
139
63 LES AMOURS QUI TUENT
Vivent dans la naïveté
Au sommet des libertés
Dont le cœur chaque fois se sous-estime
Pour loger un jour dans des verdures et des cimes
140
Je l’ai pu et comment je l’ai supporté
Que l’homme fût un jour bien porté
141
64. MÈRE INSPIRATION
Pitié, Pitié, Pitié mère inspiration
Je suis prêt pour une vraie réparation
Avec toi et les nobles tendresses de airs
La première pluie, la plus populaire…
142
Pour parler franchement de justice
Ce temps n’est pas du tout propice
143
65. LA RAIE DE LUMUMBA
Sang, privation et grande souffrance
Pour la liberté et notre indépendance
Elle ne nous a pas été offerte
Il y a eu des morts, il y a eu des pertes
144
Où naîtront tous nos jours
Et notre paix pour toujours
Au-delà du patriotisme
On vit le panafricanisme
La liberté du centre de l’Afrique
Se vivra dans ses périphériques
146
66. LES LARMES DU LÉOPARD
J’ai vécu, j’ai bien régné
Et comme une araignée
J’ai imposé tout mon pouvoir
Un grand pouvoir sans devoir
147
Lumière de ma prémonition
Et la vérité sur ma situation !
148
67. SOLDAT DU PEUPLE
Il a vécu
Il a vaincu
De grandes ombres
Dans des lieux sombres
Trente-deux ans
Comme des faisans
Courbés dans la poussière
Et tous couverts de muselière !
149
Un pouvoir de la base au sommet
Il n’y a aucune erreur qu’on commet !
150
Se développer pour entrer dans la mondialisation
Avec fierté pour la bonne considération
Telle fût la plus grande vision réaliste
Et non une vague de rêves extrémistes…
151
Le Congo est libéré de tous ses liens
152
68. LA VILLE DE KASEBA
Entendus depuis les profondeurs
Les cris de tous les grands vendeurs
Et l’haleine qui dissipe son odeur
Par les hommes et les femmes d’ardeur
153
Pour une bonne photosynthèse
Reboiser est une belle thèse !
155
Fût belle et calme, comme dans un musée
Mais là, comme la tête d’une folle accusée
Qui épuise sa colère sur des anges
On dirait c’est l’enfer qui se venge !
156
69. LA CALEBASSE GRISE
Vue de loin dans une brousse
Par un petit enfant qui tousse
Par sa gorge, au milieu des broussailles
Et couvert de la tendresse des pailles
159
Nous ne sommes que des héritiers
De nos ancêtres, les grands potiers
Qui comprirent qu’une grande nation
Ne se bâtit pas dans la discrimination !
162
Vous êtes des fils des terres arables
Vous n’êtes en aucun cas misérables
163
71. LES HIRONDELLES DE FAUX PALMIERS
Elles sont toujours là
Partout et dans des las
Fruits de toute notre sueur
Qui vomissent de la lueur
164
Des familles qui nient les leurs
Et servent plus leurs couleurs :
Accusations d’autres oiseaux
Et la rivière qui donne ses eaux
Pour imposer la Parole de celui qui pardonne
Et d’éternité en éternité qui la donne
165
72. LA FLEUR DU MAL
Comme une très belle demoiselle
Il est difficile de vivre sans elle
Parfois rouge, parfois verte
Sa tête des tresses est couverte !
166
Tous les jours, des oraisons
Douloureuses comme des trahisons !
Protégeons-nous
S’il le faut, même à genoux
Car, ce siècle est plein de violence
Tout le monde vit dans la méfiance
167
Des masques comme des muselières
Comme une nouvelle bête qui se libère
Dans une arène des sables rouges
Ce désert à misère où personne ne bouge !
168
IDÉES GÉNÉRALES
3. CETTE VIERGE
4. L’AFRIQUE À PARTAGER
169
L’auteur plaide aussi pour l’unité de l’Afrique
afin de demeurer fort et résistant face aux mépris de
certains occidentaux et le pillage de ses ressources
naturelles sans aucune amélioration des conditions
de vie de ses enfants.
5. SERMENT
6. LE CŒUR DE LA RUE
7. CE QUE CA FAIT…
170
ne pourrait l'être le plus noble de la terre, ses parents,
qu’il estime toujours heureux où ils sont après la
mort.
8. MARÂTRE
9. NDELA BANA
171
petit pour donner sens à une communauté peu
importe ses moyens.
Ce poème parle aussi de la contribution des
enfants à l’agriculture, car la faim ne choisit pas de
ventre.
172
C’est fut une habitude irrégulière que le
village n’eût jamais connue au travers des époques
qui l'occupaient.
La belle pluie avait été bloquée par des
personnes de mauvaise foi…
15. LE KIPANGO
173
sages et les visiteurs. C’est un lieu où se résolvent
tous les problèmes des habitants et leurs conflits.
C’est un lieu sacré, un lieu de paix.
16. CHERE MÈRE
174
fût installée et ils baissèrent les armes et rayonnèrent
de la paix.
175
conscience des hommes riches en leur demandant de
faire preuve de mansuétude à l’égard des pauvres.
176
24. A LA QUÊTE DE MON ÂME-SŒUR
177
27. LES MERVEILLES DES MONTAGNES
30. EN TOI
178
31. LONG VOYAGE
179
36. LES MOTS NOIRS
180
menacer ni s’approcher de nous. Il y a des animaux
qui nous parlent et nous montrent une bonne voie.
43. OÙ TU ES…
181
44. TESTAMENT
182
48. A TON RÉVEIL
183
mais par une insécurité sans précédent. La Province
du Haut Katanga se noie dans ses larmes et crie au
secours auprès de ses gouvernants.
184
55. LA RUSE
56. LE LABEUR
57. L’OASIS
185
l’humanisme semble être oublié. Même les vagues de
la plus petite goûte de son bonheur ne fera que
l’éloigner de lui ce qui est essentiel. S’il y a des larmes
pour les plus faibles, il y a aussi des grincements des
dents pour les plus forts. Mais le seul point commun
c’est le chagrin.
59. GAMAËL
186
ou de viol, doit toujours être accompagné d'un fond
noble du citoyen, la conscience nationale, pour éviter
tout dérapage comme nous le connaissons au siècle
de la politique actuelle, et qui inquiète bon nombre
d’observateurs avérés.
187
65. LA RAIE DE LUMUMBA
188
sur ses joues de léopard, les joues d’homme fort et
puissant.
189
Il ne fût qu’une des figures les plus
importantes que la RDC n’ait jamais connue surtout
quand il fallait mettre en valeur la culture de son pays.
190
Dieu en contribuant sensiblement au malheur des
beaucoup des personnes.
191
TABLE DES MATIERES
192
21. PARMI LES BÊTES ...................................................... 175
22. LES CHAUVE-SOURIS DE TUENDELEE ................ 176
23. UNE HEURE SUR KUNDELUNGU .......................... 176
24. A LA QUÊTE DE MON ÂME-SŒUR ...................... 177
25. LA FÊTE DES BAYEKE ................................................ 177
27. LES MERVEILLES DES MONTAGNES .................... 178
28. LES PAS DE DEUX FRÈRES ...................................... 178
29. LE SON DU TAM-TAM ............................................. 178
30. EN TOI .......................................................................... 178
31. LONG VOYAGE .......................................................... 179
32. CHEVAL BLANC ......................................................... 179
33. VIE SOLIDAIRE ............................................................ 179
34. L’OREILLE DU SOIR ................................................... 179
35. LE SOIR EN FAMILLE ................................................ 179
36. LES MOTS NOIRS ...................................................... 180
37. S’UNIR À TOI .............................................................. 180
38. J’AI SOIF ....................................................................... 180
39. LE TEMPS DES ORAGES ........................................... 180
40. LES ROUTES QUI PARLENT .................................... 180
41. L’ÂNE QUI OBÉIT ....................................................... 181
42. DEPUIS TON ENFANCE ........................................... 181
43. OÙ TU ES… .................................................................. 181
193
44. TESTAMENT ................................................................ 182
45. PECHE COMMUNAUTAIRE..................................... 182
46. JUSTE SEUL.................................................................. 182
48. A TON RÉVEIL ............................................................. 183
49. DIX ANS D’APPARITION.......................................... 183
50. LA DANSE D’UN POLITICIEN ................................. 183
51. LE DISCOURS DES CANDIDATS ............................ 183
52. LA NUIT DES CHÔMEURS....................................... 183
53. LES ENNEMIS DE LWIZI ........................................... 184
54. LE VERBE DE KATUMBI ............................................ 184
55. LA RUSE........................................................................ 185
56. LE LABEUR ................................................................... 185
57. L’OASIS ......................................................................... 185
58. RIVIÈRE DES SONS NOIRS ...................................... 185
59. GAMAËL ....................................................................... 186
60. LA CROISETTE DE L’UNITÉ LWANZO .................. 186
61. LA PAUVRE JEUNESSE ............................................. 186
62. LA BALLE PERDUE DE LOFOY ................................ 187
63. LES AMOURS QUI TUENT ....................................... 187
64. MERE INSPIRATION.................................................. 187
65. LA RAIE DE LUMUMBA ............................................ 188
66. LES LARMES DU LÉOPARD ..................................... 188
194
67. SOLDAT DU PEUPLE ................................................. 189
68. LA VILLE DE KASEBA ................................................ 189
69. LA CALEBASSE GRISE ............................................... 190
70. L’AIGLE DE MWAISENI............................................. 190
71. LES HIRONDELLES DE FAUX PALMIERS ............. 190
72. LA FLEUR DU MAL .................................................... 191
195