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INTRODUCTION GENERALE

1. PRESENTATION DU SUJET
La santé économique d’un pays et la nature de ses transactions sont justifiées par le
comportement de la balance de paiement car elle retrace les flux issus des échanges existants
entre le pays et le reste du monde. Ainsi, les rééquilibrages de ladite balance est réalisé de part et
d'autre en ce sens que les exportations et les flux des capitaux investis contribuent favorablement
à l'amélioration de la balance de paiement. La balance de paiement enregistre les mouvements
d’entrés et de sortis de toute nature entre pays se traduisant en importation et exportation. Un
pays ayant une économie solide dégage naturellement un solde créditeur : des exportations qui se
doivent d’être supérieurs aux importations.

C’est ainsi que nos investigations ont été menées sur une étude cruciale et capitale
intitulée : « Flux des capitaux et équilibre de la balance de paiement de la République
Démocratique du Congo»

La RDC est potentiellement riche en ressources minières mais l'entreprise mère qui
est la Gécamines n'est pas dotée d'une technologie à jour et cela fait qu'il y a carence des
exportations due au vieillissement des machines de production contrairement à ses concurrents
dans le secteur minier.

Cependant, l'économie congolaise se voit instable et donc déficitaire. C’est-à-dire


que nous dépendons beaucoup plus de l'extérieur face à plusieurs besoins de première nécessité
de la population congolaise. Essayer de comprendre les valeurs représentatives de la balance de
paiement s’est révélé pour nous une manière adéquate de pouvoir prendre connaissance de la
plus proche réalité économique de la République Démocratique du Congo et donc possédant ces
connaissances, pouvoir étudier les voies d’échappement à cette situation calamitée ayant fait
cours le long des années. D’où le choix de cette investigation.
2. REVUE DE LA LITTERATURE
Des études cadrant dans un même ordre d’idée que le nôtre ont été menées par
différents chercheurs et se sont révélées toutes des conclusions assez révélatrices et importantes
dans la mesure où différents points de vue sont soulevés selon qu’il s’agissent d’un chercheur
(auteur) ou d’un autre.

Dans l’accomplissement de sa mission lui confiée par le législateur, en matière de


collecte, d’analyse et de publication des statistiques des relations économiques et
financières concernant les résidents congolais et les non-résidents. La Banque Centrale du
Congo a publié le rapport présentant les données définitives de la balance des paiements et
de la position extérieure globale de la RDC en 2019. Ce dernier porte sur la visualisation des
données économiques dressées en balance de paiement ainsi complétant le présent travail.

ROLLY KOLIMBO (2011) : dans son article qui parle de « l'impact des
investissements directs étrangers sur l'économie congolaise », il conclut que les investissements
directs étrangers sont très capital dans l'économie congolaise du fait qu'il contribue à la stabilité
de prix, de l'équilibre macroéconomique au niveau de l'économie congolaise .Son travail nous
sera bénéfique en ce sens que nous traitons un sujet sur flux de capitaux où il y'a les
investissements directs étrangers comme une des parties composante.

3. PROBLEMATIQUE
La problématique est l’ensemble des questions auxquelles l’étudiant va taché de
répondre pour lui donner une orientation sur son sujet.

Selon la méthode de recherche scientifique, la problématique désigne l’ensemble des


questions posées dans un domaine de la science en vue d’une recherche de solution.

Face à cette situation, une pertinente question faisant ainsi la problématique de notre
travail scientifique :

- les flux des capitaux permettent-ils la stabilité macroéconomique via l’équilibre de la


balance de paiement ?
4. HYPOTHESE
Une hypothèse est une réponse à la question posée. C’est une réponse provisoire sur
la question de la problématique que le chercheur réserve qui peut être affirmer ou infirmer à la
fin de la recherche.

Selon le dictionnaire LAROUSSE, on définit l’hypothèse comme une proposition


d’un ensemble des faits, et qui doit être soumis au contrôle de l’expérience ou vérifier
dans ses conséquences.1

L’hypothèse peut aussi être dite comme étant « une idée détectrice, une tentative
d’explication des faits formulés au début de la recherche destinée à guider l’investigation
et à être abondante ou maintenue après le résultat de l’observation »

Selon le ROBERT, une hypothèse est une proposition admise soit comme donnée
d’un problème, soit pour la démonstration d’un théorème.2

C’est à ce niveau que nous allons essayer de répondre de manière provisoire à


nos préoccupations, tout en tenant compte de la vraie réalité sur terrain qui ne concorde pas.

Ainsi la réponse provisoire à la question posée dans la problématique est que : oui,
les flux des capitaux permettent la stabilité macroéconomique via l’équilibre de la balance des
paiements.

5. OBJET DE LA RECHERCHE
Cette étude trouve ses motivations dans l’optique d’éveiller la conscience et
l’humanité qui sommeillent dans le chef des gouvernants en général et des gouvernés
particulièrement. Comprendre les chiffres issus des transactions inter-nations demeure le moyen
le moins sobre et le plus net de comprendre combien les choses doivent changer et combien nous
devons prendre soin de ce pays par des gros investissements locaux dans les exploitations et
production des biens de consommation et des soutiens d’initiations pour un développement
durable.

1
Dictionnaire LAROUSSE.
2
DICTIONNAIRE LE PETIT ROBERT
6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
A. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Selon DESCARTES, la méthode est un ensemble des règles certaines aux quelles
tous ceux qui y font recours et les observent rigoureusement ne supposeront jamais vraie ce qui
est faux. En outre, nous pensons que la méthode est la voix à suivre (emprunter) afin d’atteindre
le but assigné.

Les méthodes dont on parle ici, qui ne doivent être confondues à la méthode de
recherche qui n’est autre la voie de recherche, sont l’ensemble des moyens mis sur pieds pour
obtenir les données sur lesquelles s’étalera notre travail.

Dans le cadre de notre étude, les méthodes qui nous permettrons de réaliser notre
travail sont les suivantes :

- La méthode analytique :

Cette méthode vise la décomposition d’un ensemble afin de déterminer la nature de


ses constituants ainsi que de leurs propositions.

Le recours à cette méthode dans notre travail est de nous permettre de bien analyser
la structure économique de la RDC en des données de la balance de paiement.

- La méthode comparative

Elle consiste en l’application des faits permettant de déceler les liens de causalité ;
des différences et des ressemblances constatées entre divers phénomènes. Cette méthode est très
efficace dans l’analyse des données car elle nous permettra de mettre sous étude l’analyse de
l’évolution des différentes variables de notre travail.

- La méthode historique
C’est l’ensemble des réflexions qui portent sur les procédés, moyens, règles et les
contextes des théories des travaux historiques. Cette méthode se préoccupe à tracer les
origines des phénomènes, faits sociaux, et leurs évolution dans le temps.

B. TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES

La technique désigne un ensemble d’outils, d’instruments et des procédés mis en


œuvre par le chercheur dans la production des données sur terrain.

Nous définissons encore la technique comme étant un instrument qui permet de


découvrir ou d’observer les faits et de rechercher les différentes années sur les faits.

Concernant notre travail, nous avons recouru à la technique documentaire. Cette


technique consiste à l’exploitation des écrits ou des objets servant d’information, de témoignage
et des preuves.

La technique documentaire renvoie à toute source de renseignement déjà existante à


laquelle le chercheur peut avoir accès ; elle permet au chercheur de récolter les informations déjà
stockées quelque part dont nous citons : les documents écrits, technologiques,
iconographiques, phonétiques.

En effet, il est question de la récolte des données existantes dans une bibliothèque,
de consulter les différents ouvrages, TFC, mémoires, notes des cours, ceci dans le souci
d’enrichir notre étude sur le présent sujet.

7. CHOIX ET INTERET DU SUJET


Pour NESTOR NGOY KATAHWA, le choix d'un sujet est un exercice scientifique
qui consiste à savoir sur quoi le chercheur aura à travailler. Alors que bien choisir un sujet de
travail, chercheur doit tenir compte de sa propre situation et de l'opportunité du sujet à étudier.3

C'est pourquoi pendant notre cursus universitaire à la faculté des sciences


économiques et de gestion nous avons eu à faire des observations sur plusieurs faits
économiques importants.

3
NESTOR NGOY KATAWA : Pour mon travail de fin de cycle, éd. saint Paul, l’shi.p 11.2005
Ce faisant, nous avons porté notre choix sur l'incidence des flux de capitaux sur la
balance de paiement de la République Démocratique du Congo.

Il s'agit de présenter l'intérêt de notre sujet, ainsi notre sujet à un intérêt académique,
personnel, et social.

A. INTERET ACADEMIQUE

Chaque étudiant finaliste de premier cycle doit effectuer une recherche et en rédiger
un travail de fin de cycle qui contribue à faire comprendre un problème d'intérêt général.

B. INTERET PERSONNEL

Ce sujet nous intéresse dans le sens qu'il cadre avec notre formation en sciences
économiques et de gestion, il nous permettra d'enrichir notre connaissance sur les notions des
flux de capitaux, et celles de la balance de paiement. En outre, fiers serions-nous de pouvoir
apporter une pierre à l’édifice par des apports intellectuels à considérer comme solution possible.

C. INTERET SOCIAL

Ce sujet va représenter la situation de la balance de paiement de la RDC sur une


longue période. Tout en essayant de comprendre l’évolution de ces données, des pistes de
solutions et les réponses aux hypothèses permettront une mise à niveau et une prise de
conscience de part et d’autre de la population telle que chaque investissement aboutissant à une
production, aux postes de travail ou à l’indépendance à l’importation joue favorablement son
rôle sur l’économie du pays. Ainsi toute personne intéressée sur la situation économique du pays
peut y trouver les informations nécessaires.

8. DELIMITATIONS DU SUJET
L'élaboration de tout travail scientifique est orientée vers un objectif déterminé pour
échapper à toute généralité. Nous limitons notre travail dans le temps et dans l'espace.

A. DANS LE TEMPS
Ce travail s'étend sur une période allant des années 2016 aux années 2019 dans la
seule vision d’être plus proche des années révélatrices.

B. DANS L'ESPACE

Pour cette étude, nos investigations seront effectuées sur l’intégralité des opérations
et de la position extérieure de la RDC.

9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail est subdivisé en 3 chapitres précédés par une introduction générale
qui a présenté la question centrale de notre recherche, les objectifs poursuivis, les méthodes et
techniques utilisées pour mener notre recherche.

Et ces grands chapitres s’étalerons comme suit :

Chapitre 1 : Cadre conceptuel et présentation du champ empirique ;

Chapitre 2 : Cadre théorique de l’étude ;

Chapitre 3 : Présentation, traitement des données et discussion des résultats.


CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET PRÉSENTATION DU
CHAMP EMPIRIQUE
De prime abord, ce chapitre nous est impératif du moment qu’il permet d'avoir une
idée claire et précise sur les différents concepts clés que nous aurons à évoquer, ceux à aborder
et surtout ceux qui formulent notre fameux sujet et les différentes théories sur la balance de
paiements.

Cela dans l’intérêt que ça nous porte à rester sans écarter au vif du sujet.

I.1. DEFINITION DE CONCEPTS


I. 1. 1. LE FLUX

Le terme flux désigne en général un ensemble d’éléments évoluant dans un sens


commun. Il peut donc s’entendre comme un déplacement de quelque nature qu’il soit,
caractérisé par une origine, une destination et un trajet. Et dans un aperçu économique, il fait
rapport à un mouvement.

I. 1. 2. LES CAPITAUX

Dans un emploi courant en sciences économiques les capitaux sont une somme
d'investissements utilisée pour en tirer un profit, c'est-à-dire un stock de biens ou de richesses
nécessaires à une production.

Selon Irving Fisher, les capitaux ont été défini comme étant un ensemble des
ressources hétérogènes et reproductibles dont l’emploi permet, par un détour de production,
d’accroitre la productivité du travail humain.4

I. 1. 3. LE FLUX DE CAPITAUX

Les mouvements de capitaux prennent des formes diverses et sont généralement


analysés selon qu'ils soient à court terme, comme l'achat et la revente d'action ou de produits
financiers à but lucratif, ou bien à long terme, comme la prise de participation ou le capital d'une
entreprise en vue d'influer sur sa gestion. Les flux de capitaux à court terme sont généralement

4
Cours d’Economie Politique, Tome1, Paris PUF 1966
réalisés dans une optique de logique financière spéculative, alors que les flux à long terme
permettent de réaliser des placements, dans l'immobilier. Les flux de capitaux ont pris une
importance considérable et représente un part essentiel des échanges mondiaux

I. 1. 4. BALANCE DES PAIEMENTS

Dans un cadre général, la balance des paiements est un document statistique qui
recense l’ensemble des transactions économiques et financières d’un pays ou d’un groupe de
pays avec le reste du monde au cours d’une période donnée.

Pour GILLES KOLEDA la balance des paiements est l'ensemble des transactions
d'un pays avec le reste du monde. L’échange de biens et services et flux financiers, est
enregistré dans un document comptable.

Selon JELLADEAU et DORRAIRE la balance des paiements est un état statistique


qui enregistre sous forme comptable l'ensemble des flux.

La balance des paiements est un outil de diagnostic macroéconomique. Elle permet


d’identifier les principaux partenaires commerciaux et de comprendre, dans le cas d’un besoin de
financement, comment il est financé par l’étranger.

A. DIFFERENCE ENTRE LA BALANCE DES PAIEMENTS ET LES NOTIONS CONNEXE

a. Balance Commerciale

La balance commerciale est le compte qui retrace la valeur des biens exportés et la
valeur des biens importés.

b. B. Balance des Capitaux

Elle recense les achats et les ventes d'actif tels que les investissements direct (achats
de terrain ou usine) et les investissements de portefeuille entre les agents économiques non-
résidents d'un pays.
La balance des capitaux est constituée de deux strates avec les mouvements de
capitaux à court terme (ou marché monétaire), et les mouvements de capitaux à long terme
(investissements étrangers et sortie de capitaux).

B. INTERET DE LA BALANCE DES PAIEMENTS

L'intérêt de la balance des paiements est d'avoir une vision précise des relations
économiques internationales de ce pays. Au royaume unis, les premiers relevés de transactions
commerciales remontent au 13ème siècle et les séries régulières à 1696.des balance des
paiements sont établies depuis 1816, en effet, le mercantiliste pensait que l’information sur les
flux avec l'extérieur étaient primordiales. Dans la pensée mercantiliste, la richesse d'un pays est
basée sur la quantité d’or détenue. Or la balance des paiements va permettre de voir si le pays
dégage ou non un excédent commercial susceptible de générer une entrée d'or dans le pays.

De nos jours, cette conception mercantiliste de la richesse est devenue, semble-il,


dépassée du moins en apparence. Pourtant les comptables nationaux souhaitent connaître les flux
de devises qui entrent et qui sortent, et le solde. La situation est préoccupante si les sorties sont
supérieures aux entrées car il faudra puiser dans les réserves de la banque centrale. D'où la mise
en valeur des sources d'entrées et de devises. De plus, la balance des paiements présente un
intérêt pour la politique économique, c'est un indicateur dont disposent les responsables
économiques et monétaire d'un pays. La tenue de balance des paiements est donc liée à
l'augmentation du rôle de l'état.

C. PRESENTATION D’UNE BALANCE DES PAIEMENTS

La balance des paiements se présente sous la forme habituelle d'un document


comptable : pour chaque opération, on trouve un flux débiteur, un flux créditeur et un solde.

La partie double est un principe fondamental de toute comptabilité. Toute


transactions doit être comptabilisée deux fois : une fois suivant sa nature économique (biens,
services, capitaux), et une fois suivant le mode de règlement (devises, crédit, etc.) la première
correspond à l'enregistrement de l'opération elle-même, c'est l'opération autonome. La deuxième
correspond à son financement, c'est l'opération induite.
En effet, dans une économie monétaire, tout acte économique à une traduction
monétaire. La comptabilité enregistrée l'un et l'autre. Chaque transaction est donc inscrite deux
fois : une fois au crédit, une fois au débit. Cette règle de la partie double ne connaît aucune
exception, même en cas de dons ou d'annulation de dettes.

Nb : Il existe cependant deux différences avec la comptabilité d'entreprise :

La balance des paiements n'a pas pour mission de calculer un bénéfice ou une perte.

 L’ordre de présentation débit /crédit est inversé

Balance des paiements Comptabilité d’entreprise

Crédit /débit Débit /crédit


Tableau I. 1 Ordre de présentation d'une BP comparé à la comptabilité d'entreprise

La signification des termes crédit et débit :

De manière arbitraire, les montants enregistrés dans la colonne « crédit » sont


affectés d'un signe + et les montants enregistrés dans la colonne « débit » sont affectés d'un signe
-. Les termes crédit et débit n'ont pas de relations directes avec le sens qu’ils ont dans le langage
de tous les jours. L'enregistrement des opérations au crédit et au débit est une affaire de
convention.

Alors justement, qu’inscrit-on au crédit et au débit ?

Une note d'information de la banque centrale apporte l'explication suivante : « un


chiffre + (crédit) traduit une diminution des avoirs, qu’ils soient réels, financières ou
monétaires, tandis qu'un chiffre - (débit) traduit une augmentation, en conséquence, les
diminutions d'actifs sont retracées au crédit et les augmentations d'actifs au débit ; ces principes
sont applicables pour toutes les catégories d'actifs.

Principe : toute opération qui diminue le patrimoine des résidents s'inscrit au crédit (+)
A) CAS PRINCIPAUX :

 Une exportation = diminution des avoirs réels des résidents

 Une vente de titres à un non résident =diminution des avoirs financiers

 Un virement bancaire d'un résident à non résident =diminution des avoirs


monétaires

 Un dépôt d'un non résident dans une banque résidente =hausse des engagements
d'une banque résidente vis à vis d'un non résident.

A l'inverse, toute opération qui accroît le patrimoine des résidents s'inscrit au débit (-)

B) CAS PRINCIPAUX :

 Une importation = augmentation des avoirs réels

 Un investissement à l'étranger = augmentation des avoirs financiers

 Un achat de titres à un non résident = augmentation des avoirs financiers

 Un remboursement d'emprunt à un résident = diminution des engagements

 Une exportation de biens, services ou titres ; baisse des avoirs des résidents ; signe (+)

 Une importation de biens services ou titres, hausse des avoirs des résidents, signe (-)

Les flux résidents → non résident s'inscrivent au crédit (cessions d'actif par les
résidents) ; les flux non résident → résidents S'inscrivent au débit (cessions d'actif par les non-
résidents).

Les deux manières de procéder aboutissent rigoureusement au même résultat car «


toute diminution du patrimoine des résidents (crédit) correspond à une cession d'actif par les
résidents aux non-résidents aux résidents.»

On peut rajouter une troisième manière d'enregistrement des flux. Les flux qui
génèrent une entrée de devises sont notés au crédit (les exportations), les flux qui génèrent une
sortie de devises au débit (les importations). Par exemple, une importation s'inscrit au débit car si
la marchandise entre, les devises sortent.

Le tableau ci-dessous résume les trois méthodes d'enregistrement, qui aboutissent


évidemment au même résultat. A vous de choisir celle que vous maîtrisez le mieux.

Crédit signe + Débit t signe -

Diminution du patrimoine des résidents Augmentation du patrimoine des résidents

Flux des résidents vers les non-résidents Flux des non-résidents vers les résidents

Flux générant une entrée de fonds Flux générant une sortie de fonds

Tableau I. 2 méthodes d’enregistrement des flux

D. L'ARCHITECTURE DE LA BALANCE DES PAIEMENTS

a. LES DIFFÉRENTS POSTES DE LA BALANCE DES PAIEMENTS


o Les transactions courantes

Poste 1 : biens

Les exportations correspondent à des ventes de marchandises à des non-résidents.


Les importations correspondent à des achats de marchandises à des non-résidents les transactions
sur marchandises sont évaluées sur une base de FAB tant à l’importation qu'à l'exportation
puisque les services liés au commerce extérieur (transport, assurance…) sont comptabilisés sous
d'autres rubriques. FAB =franco à bord =les prix des marchandises n'incluent ni les frais de
transport, ni ceux d'assurance. Par opposition. Un prix CAF (=coût assurance fret) inclut ces
éléments.

Poste 2 : Services

Les services comprennent les postes suivant : transport, assurance, services de


gestion, tourisme, services financiers, services juridiques, redevance et droit de licence, achat et
vente de brevets, négoce international, services de communication et d'information, services
culturels et récréatifs, services divers aux entreprises, locations.
Poste 3 : revenus de facteurs

Il s'agit des revenus du travail et des revenus du capital. Ces derniers s'appellent
aussi revenus d'investissement : revenus des IDE et revenus des investissements en portefeuille,
c'est à dire les intérêts et dividendes.

Poste 4 : transferts unilatéraux

Il s'agit des opérations sans contrepartie monétaire ou réelle, comme l'envoi gratuit
de médicaments dans un PED, l'envoi par les travailleurs immigrés de fonds dans leur pays
d'origine, l'aide versée par le gouvernement aux PED.

Ces dernier postes (services, revenus facteurs, transfert unilatéraux) constitue ce


qu'on appelait les invisibles dans l'ancienne présentation de la balance des paiements car ils ne se
matérialisent pas par des mouvements visibles de marchandises.

o Les mouvements de capitaux à moyen et long terme

Le long terme est en principe sur une durée supérieure à un an. L'idée de « long
terme » recouvre quelques types d'opérations :

Les crédits octroyés ou reçu dont l'échéance est à plus d’un an.

Tous les IDE car un IDE est un phénomène marqué par une certaine durée de vie, en
général supérieur à un an. L'idée n'est pas choquante même si elle n'a pas un caractère
systématique

Les investissements en portefeuille

Un achat d'action, même s'il porte un faible pourcentage du capital de l'entreprise, est
considéré comme un investissement à long terme car une action peut être de courte durée,
surtout depuis le mouvement de libéralisation financière des années 1980.

Poste 1 : Les crédits commerciaux

Il s'agit des crédits à l'exportation des résidents, des crédits à l’importation des non-
résidents
Exemple : exportations qui ne sera payée que dans 2ans =>crédit sur la ligne
exportations et débit sur la ligne crédit commerciaux

Poste 2 : Les investissements directs

Toute prise de participation de plus de 10% dans le capital d'une entreprise. Volonté
de contrôler l'entreprise. Les IDE correspondent à la création de succursales

La souscription d'action en nombre suffisant pour assurer le contrôle de la société


nouvellement constituée

- L'achat de biens immobiliers par des résidents

Le financement des déficits d'exploitation de filiales et des succursales

Les près à long terme entre maison mère et filiales

Poste 3 : Les prêts

Sont des opérations de crédit qui ne sont pas directement liées au financement du
commerce extérieur et qui ne revêtent pas la forme obligatoire. Prêts consentis en francs ou en
devises.

Prêt d'un résident => sortie de fonds (importation de titres de créances ou hausse des
titres de créances) => débit (-) Emprunt d'un résident =>entrée de fonds (exportation de titres de
créances ou baisse des avoirs en titres) =>crédit (+)

Poste 4 : les investissements de portefeuille

Il s'agit des émissions, achats et ventes de valeurs mobilières par les non résident par
résidents à l'étranger. Quand il s'agit de prise de participation, le montant du capital détenu ne
doit Pas excéder 10% du capital de la société, sinon cela est considéré comme un IDE. Le
principe d'enregistrement est le même que pour les IDE.
Les mouvements de capitaux à court

Poste 1 : Le secteur privé non bancaire

Crédit commerciaux, avance à la commande, prêt et placements à court terme.


Exemple : avance de 3 mois octroyée par une entreprise congolaise à une de ses filiales
étrangères.

Crédit d'un exportateur à un acheteur étranger => assimilable à une sortie de fonds
=>inscription au débit

Poste 2 : Le secteur bancaire

La plupart des opérations financières et monétaire internationale transitent par les


banques, d'où le rôle essentiel de ce poste. Lorsqu'une entreprise congolaise paie un fournisseur
étranger, elle doit effectuer son règlement en francs ou en devises par l'intermédiaire de sa
banque.

Celle-ci se mettra en relation avec son correspondant étranger (une banque


étrangère) qui débitera son compte pour créditer celui du fournisseur étranger. Les avoirs de la
banque résidente à l'étranger diminuent. Les banques peuvent aussi prendre l'initiative d'accorder
des crédits internationaux, en monnaie nationale ou en devises. Enfin, elles effectuent des
opérations de change pour le compte des résidents, et notamment des opérations à court terme
pour ceux qui veulent se protéger contre d'éventuelles variations du taux de change.

Poste 3 : Le secteur officiel

Le secteur officiel détient les réserves de change indispensable pour assurer la


défense de la monnaie nationale. Les avoirs correspondent aux réserves officielles en or, en
devises, aux créances vis à vis des organismes internationaux (FMI, FECOM).

Les engagements correspondent aux dettes du secteur officiel vis à vis des
organismes internationaux (FMI, FECOM). Matériellement, ces réserves se présentent sous la
forme d'avoir déposé sur des comptes de banque étrangère, de bons du trésor étrangers, d'or.
b. LA BALANCE COMMERCIALE

Exportations et importations de biens Sont contenu exprime la spécialisation d'un


pays et son solde est un indicateur de sa compétitivité.

Attention : ce qui est positif ou négatif d'un point de vue comptable ne l'est pas
forcément d'un point de vue économique. Un pays riche et en récession peut connaître un
excédent commercial.

c. LA BALANCE DES TRANSACTIONS COURANTES OU BALANCE COURANTE

Biens, services, rémunérations des salariés et revenus d'investissement. Elle exprime


le besoin (-) ou la capacité (+) de financement d'un pays. C'est souvent son solde qui est visé
improprement quand les journalistes parlent du déficit ou l'excédent de la balance des paiements.

d. LA BALANCE DE BASE

BTC + balance de capitaux à long terme. Il s'agit des opérations à caractère durable.
Son solde traduit le résultat des opérations les plus stables d'un pays, celles qui correspondent à
ses forces profondes et qui sont moins susceptible d'être influencées par les facteurs les plus
volatils (spéculation, politique monétaire).

B. LA BALANCE GLOBALE OU DES OPÉRATIONS NON MONETAIRES

Balance de base + balance des capitaux à court terme du secteur privé nom bancaire
l'idée est d'observer tous les mouvements indépendants de leurs règlements monétaires, et mettre
à part ces règlements. Cela permet de connaître l'origine des variations de la masse monétaire
induite par les échanges avec l'extérieur.

Excédent de la balance globale =>augmentation des créances sur l'étranger du


secteur public ou du secteur bancaire => expansion de la masse monétaire.

Les opérations qui entrent dans le calcul de la balance globale sont appelées
opérations autonomes, par opposition aux opérations induite qui sont des opérations monétaires.
Celles-ci sont considérées comme résultant des précédentes. Elles regroupent les mouvements de
capitaux à court terme du secteur bancaire et du secteur public (réserves, officielles, avoirs sur
les fonds européens de coopération monétaire, avoir sur le FMI, DTS...) ces mouvements
représentent la variation de la position monétaire extérieure laquelle compense le solde de la
balance globale. Par construction, le solde de la balance globale et la position monétaire
extérieur sont égaux mais de singe opposé. Si la balance globale dégage un solde positif, la
position monétaire est affectée d'un signe (-) : il y'a augmentation des avoirs (hausse des
créances sur l'étranger, augmentation du stock de devises) ou diminution des engagements des
résidents.

Le problème est de savoir où passe la ligne qui sépare les opérations autonomes des
opérations induites.

e. LA BALANCE DES RÈGLEMENTS OFFICIELS

Une partie de la balance des capitaux concerne l'achat ou la vente d'avoirs officiels
de réserves par les banques centrales. Les banques centrales achètent ou vendent souvent des
réserves internationales sur les marchés des changes afin d'influencer les conditions macro-
économiques de leurs économies.

La balance des règlements officiels met en relation d'un côté le compte courant, le
compte capital en dehors du secteur officiel et de l'autre officiel. Elle indique le déséquilibre de
paiement que les transactions sur les réserves officielles doivent couvrir.

Pour un pays, un chiffre positif dans les avoirs et engagements du secteur officiel
signifie que le déficit courant ou des capitaux hors réserve officielles a été couvert par les
autorités monétaires du pays. Cela indique que les réserves internationales détenues par la
banque centrale diminuent et/ou que les banques centrales étrangères (les non résident)
détiennent plus de monnaie nationale et /ou que le pays a emprunté à des banques centrales
étrangères. L'expression <<déficit de la balance des paiements >> utilisé souvent par les
économistes fait généralement référence à cette situation. Cela signifie que les réserves
officielles du pays diminuent symétriquement, un chiffre négatif dans les avoirs et engagements
du secteur officiel signifie que les réserves internationales détenues par la banque centrale
augmentent.
L’enregistrement des opérations dans la balance des paiements

Crédit + Débit -

Flux commerciaux Exportation de biens et Importation de biens et


services services

Flux financiers Importations de titres


Exportation de titres
Investissement estrangers Investissement à l’étranger
emprunts des résidents
Prêts de résidents
Flux monétaire Exportation de devises Exportation de devises

Baisse du stock de devises Hausse du stock de devises


Tableau I. 3 Enregistrement des opérations dans la balance des paiements

E. LA NOUVELLE PRESENTATION

A partir de 1993, conformément au 5ème manuel du FMI, la présentation de la


balance des paiements a changé. Trois innovations majeures ont été introduites :

La nouvelle approche des transactions courantes : les services, de plus importants,


ont été séparé des revenus. La notion d'invisibilité a disparu.

La création d'un compte de capital comprenant les transferts en capital (remise ou


réaménagements de dettes, conversion en actif, etc.)

La création d'un grand compte d'opérations financière regroupant aussi bien les
opérations à long et court terme. En effet, la multiplication des instruments financiers ayant fait
perdre de sa pertinence à la distinction long terme. La balance de base à de ce fait disparu.
La balance des paiements est désormais structurée de la manière suivante :

1. Compte de transactions 1.1 Balance des biens et services 1.1.1 Balance des biens
courantes
1.1.2 Balance des services

1.2 Balance des revenus 1.2.1Revenus du travail

1.2.2 Revenus du capital

1.3 Balance de transfert courant 1.3.1 Aide au


développement

1.3.2 Versement au budget


européen

1.3.3 Transfert du travail


immigré
2. Compte de capital
2.1 Remise de dette

2.2 Achat ou vente de brevet, droits d’auteur

3. Compte financier 3..1 Investissement direct

3.2 Investissement de portefeuille

3.3 Produit financiers dérivés

3.4 Prêts et crédits Avoirs de réserves

4. Erreurs et omissions
Tableau I. 4 Nouvelle structuration de la balance des paiements

A l'intérieur du compte financier il est intéressant de repérer les opérations ayant


affectés les avoirs de réserves. Le solde de ces opérations constitue la variation des "avoirs de
réserves ".

Cette dernière concerne les autres mouvements d’or monétaire, les droits de tirage
spéciaux, les positions de réserves au FMI pour la banque centrale, et les avoirs en devises
étrangères (en monnaie ou en titres).
Il est noté que ces modifications entraînent une nouvelle définition de la balance
globale. La ligne principale séparant la balance des opérations non monétaire (le haut de la
balance) de la variation de la position monétaire extérieure (le bas de la balance) n'est plus tracée
comme précédemment. Jusqu'en 1993, on séparait les opérations de la balance globale (ou des
flux non monétaire) des mouvements de capitaux à court terme du secteur bancaire et officiel.
C'est ce solde qui était égal. Au signe près, à la variation de la position monétaire extérieure.

L'inconvénient est qu'il ne pouvait que partiellement être rapproché de la création


monétaire résultant des opérations avec l’étranger, à court et long terme. On s'est orienté vers un
solde de la balance globale égal au solde du compte courant, du compte en capital et du compte
financiers hors les flux à court et long terme du secteur bancaire et de la banque centrale.

 Une variation des avoirs de réserves à des conséquences macro-économiques importante :

 Une augmentation des avoirs de réserves est une source de création monétaire pour les
banques.

Chaque fois qu'une banque porte des devises à la banque centrale, son compte à la
banque centrale est crédité en monnaie centrale. Elle dispose donc d'une capacité supplémentaire
de refinancement des crédits qu'elle accorde.

 Une augmentation des avoirs des réserves procure à la banque centrale des moyens
supplémentaires pour intervenir sur le marché des changes si elle souhaite.

NB : Un excédent de la balance globale se traduit par une augmentation des avoirs


de réserves qui est enregistrées avec un signe négatif (en débit)

L'équilibre de la balance des paiements :

1) Un équilibre comptable toujours vérifié

Par construction, la balance des paiements est toujours équilibrée. Si les achats de
biens et services des résidents aux non-résidents excédent des ventes, le déficit ainsi généré sera
compensé par des entrées nettes de capitaux ou par des prélèvements sur les réserves. Il est
intéressant de comprendre comment cet équilibre se réalise.
Il est parfois question dans la presse d'une balance des paiements déficitaire ou
excédentaire. Cette expression est adaptée car par définition la balance des paiements est
équilibrée.

En fait ce sont les sous balance ou balance intermédiaire qui peuvent être
excédentaires ou déficitaires. Mais l'usage du mot <<balance>> est malheureux car une balance
est une construction comptable équilibrée. Il devrait être question de solde, à la fois expression
et mode de règlement du déséquilibre, permettant l'équilibre comptable de la balance

Comme toutes les transactions internationales créent automatiquement deux entrées


équivalentes dans la balance des paiements, le totale du crédit est nécessairement égale au total
du débit c’est un équilibre comptable rien de plus, il nous indique qu’il n’y a pas d’erreur dans
l’enregistrement

Pour expliquer cet équilibre, prenons une version simplifiée de la balance des
paiements en prenant deux balances seulement, celle des transactions courantes et celle des
capitaux, en vertu de l’écriture en partie double, la balance des transactions courantes et celle
des capitaux s’équilibrent nécessairement
I.2. PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE

De 1960 à 1967, la RDC était parmi les trois pays les plus puissants
économiquement, en Afrique. Il est ici question de faire une présentation simplifiée de la
situation économique de la république démocratique du Congo et faire une analyse évolutive de
la production (PIB) en termes de taux de croissance pour comprendre les différentes phases
conjoncturelles du Congo.

La RDC est un pays potentiellement riche car elle est dotée d’une
base soutenue des ressources naturelle qui indiquent la force de l’économie.

Cependant certain facteurs expliquent la potentialité de la structure et


l’amélioration de la structure économique.
Dans l’agriculture, malgré l’amélioration de l’infrastructure routière au cours de
deux dernières années et des conditions climatique favorable, le secteur agricole demeure
tributaire de certaines d’ordre structurel qui continuent à freiner son décollage effectif.

La production minière est justifiée par quelques indices dont les cuivres, cobalt, zinc
diamant etc.

Ainsi, la formulation de différentes branches d’activités face aux taux de croissance


du produit intérieur brut se caractérise par les branches suivantes :
- Le commerce
- Electricité, gaz, vapeur, eau
- Bâtiment et travaux publics
- Industries manufacturières
- Extraction
- Taxes sur les produits
- Agriculture, foret, élevages, chasse, pêche

- Services d’administrations publiques


- Autres services hors administration publique
- Transports et télécommunications

La RDC, pays qui bénéficie d’un avantage très fort, dans les ressources naturelles, et
plis particulièrement dans les ressources minières est appelée à la diversification de son
économie pour que les effets de l’accroissement des activités économique impactent le niveau de
vie de la population par l’intermédiaire de la création d’emploi la diversification de l’économie
la rend performante.5

CONCLUSION PARTIELLE
De ce chapitre ont ressorti les points autours desquels s’articulera la présente étude.
Il nous a été impératif de faire la tour de l’horizon théorique afin d’avoir une idée claire et
précise des différents concepts clés. Depuis l’origine, la balance des paiements renvoie à la
notion de nation. Le dépassement de la nation, puis s’en est suivi une brève exposition du champ
empirique dans son cadre macroéconomique. Avec le développement des firmes transnationale
ou dans le cadre d’union commerciale ou monétaire, ces notions remettent en cause l’utilité et
l’importance du rapport consenti de la présente étude.

Partant de ceci, le cadre théorique de la recherche développé dans le chapitre suivant


s’étayera sur le positionnement théorique des analyses portées.

5
Rapport annuel bcc, 2015, page 11
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
Dans ce chapitre, il sera question de présenter différentes théories expliquant le flux
des capitaux et la balance des paiements au sein du pays. S’appuyant sur les différentes théories
expliquant les concepts, nous représenterons les ressources principales permettant ainsi les flux
des capitaux dans les échanges tant nationaux qu’internationaux.

II.1. PRESENTATION DE L’EVOLUTION DE L’ECONOMIE


CONGOLAISE
Après avoir été laminée en 2009 par la crise économique et financière internationale,
l’activité économique améliorer en 2010.

En effet, les résultats préliminaires de la production à fin décembre 2010 établissent


la croissance économique à 7,2% contre une prévision 6,1 % comparé à l’année 2009 ou le taux
de croissance s’est situé à 2,8%, l’activité économique s’est amélioré de 4,4 point de
pourcentage.

Ce résultat traduit la reprise de l’activé économique déjà perceptible au terme du


premier semestre 2010 et qui s’est accélérée à la seconde moitié de l’année. Le profit de
l’économie a été dominé principalement par le dynamisme affiché dans la branche d’activité
extractive ainsi que modérément dans le secteur de l’agriculture, du commerce et de
construction.

En terme du PIB, la situation économique de la RDC a été caractérisée par une


reprise.

Au cours de l’année 2010 comparativement à l’année 2009, atteste par la réalisation


d’un taux de croissance situé à 1,1 point au-dessus des prévisions du PEG 2 selon l’optique du
produit, cette croissance est soutenue essentiellement par le regain d’activité des « industries
minières » du commerce de gros et de détail, de l’agriculture ainsi que des bâtiments et travaux
publics suivant l’approche par la dépense , la croissance de la production a été tirée
essentiellement par la demande intérieur .
Pour l’évolution du PIB par branche d’activité, après avoir connu un ralentissement
en 2009, la croissance économique s’est nettement améliorer en 2010, se situant à 7,2% contre
2,8% selon l’approche par la valeur ajoutée ,cette accélération de la croissance a été rendue
possible grâce principalement au dynamisme affiché par les industries extractives ,
l’agriculture ,le commerce de gros et de détail ainsi que la construction comparativement à
l’année 2009 , les contributions de ces secteurs à la croissance se présente comme suit :
industries extractives (3,3 points de pourcentages contre 0,3 point en 2009) le pourcentage
contre 0,8 point en 2009 et construction (0,8 point de pourcentage contre 0,7).

Dans les années 2011, l’activité économique intérieure vigoureuse en 2011, bien
qu’en léger ralentissement, en effet le taux de croissance est estimé à 6,9% contre 7,1 % en
2010. Cette réalisation a été soutenue essentiellement par le dynamisme affichée dans les
secteurs de mines, de la construction de l’agriculture et du commerce de gros et détail.

Nonobstant de cette évolution favorable, l’économie congolaise demeure vulnérable


aux chocs à cause, notamment de la diversification limitée de ses activités économiques de sa
forte dépendance vis-à-vis des exportations des produits de base ainsi que des capitaux étrangers.

Dans son PIB, le profit de l’économie de la RDC reste dominé par le maintien à un
niveau satisfaisant de la croissance économique, soit 6,9 %, revenant de 7,1% une année plus tôt.
Cela s’est réalisé dans un contexte économique mondial instable marqué particulièrement par
l’envolée des prix des produits alimentaires et le ralentissement de l’activité dans sa globalité.

Selon l’approche par la production, cette croissance est soutenue principalement par
la vigueur de l’activité qui caractérise les industries extractives, le commerce de gros et détail, le
bâtiment et travaux publics ainsi que l’agriculture.

En dépit de la baisse de leur contribution à la croissance en 2011, les industries


extractives sont demeurées dynamiques avec 2,4 points de pourcentage contre 3,1 point en
2010 .la croissance a également bénéficié de l’apport non négligeable des branches du commerce
de gros et de détail qui ont contribué pour 1,1 point de pour en 2010 et de la construction pour
0,9 point revenant de 0,7 point une année auparavant.
En route il sied de signaler également la contribution positive de l’agriculture qui
s’est maintenue d’une année à l’autre à 1, 1 point de pourcentage.

En l’année 2012 l’activité économique en RDC s’est caractérisée par la poursuite de


son expansion, dans un contexte d’austérité et le reprise hésitante de l’économie mondiale. Le
taux de croissance du PIB initialement estimé à 6,7%, s’est confirmé à 7,2, venant de 6,9%
l’année précédente. Ce niveau de croissance, nettement supérieur à la moyenne africaine de 4, 8
traduit la vigueur de l’activité économique. Cette croissance a été impulsée par la performance
du secteur minier, du commerce de gros et détail, des bâtiments et travaux publics et
l’agriculture.

L’environnement économique de la RDC a été globalement caractérisé en 2012 par


la consolidation de la reprise de l’activité économique, en dépit d’un contexte international
difficile, en effet, le taux de croissance économique a été estimé à 7,2% en 2012 contre 6,9%
réalisé en 2011. Cette évolution de la croissance traduit la vigueur de l’activité économique.

Considérant l’approche par l’offre, l’activité économique est restée soutenue par le
dynamisme affiché dans le secteur de mines, du commerce, de l’agriculture ainsi que des
bâtiments et travaux publics.

Du point de vue de l’approche par la demande cette croissance est tirée


essentiellement par l’absorption.la croissance de l’activité économique en RDC amorcée en 2002
s’est poursuivie 2013, en dépit du contexte d’austérité de reprise hésitante de l’économie
mondiale. Le produit intérieur brut (PIB) de la RDC a enregistré en 2013 une croissance de 8,5
% venant de 7,2 % en

2012, un niveau jamais réalisé depuis quarante ans cette vigueur de l’activité
économique est input able essentiellement à la bonne performance des secteurs primaires et
tertiaire.

Ce pendant l’activité économique de la RDC s’est consolidé en 2013, en dépit du


développement économique mondial peu rassurant.
En effet, le taux de croissance économique, le taux de croissance économique s’est
chiffré à 8,5% contre 7,2 % en 2012.

La vigueur de l’activité économique, selon l’approche de l’offre, est consécutive


essentiellement au bon comportement affiché par le secteur primaire et tertiaire. Du point de vue
des emplois finals, la croissance est impulsée principalement par l’absorption.

Il importe d’indiquer que le processus de migration du SCN68 vers le SCN 93 étant


très avancé, les données sur les comptes nationaux présentées dans ce rapport se référant à ce
nouveau système selon cette approche l’analyse de la croissance révèle que la fermeté de
l’activité économique en RDC à été principalement acquise grâce à la robustesse des secteurs
primaire et tertiaire, lesquels ont contribué à hauteur de 3,4 point de pourcentage et 3,0 points
respectivement.

Le secteur secondaire a aussi contribué à la croissance, mais dans une moindre


mesure à raison de 1,7 point de pourcentage.6

En 2014, l’économie congolaise a été marqué par la consolidation de sac croissance


économique, dans un texte d’austérité et de reprise hésitante de l’économie mondiale.

Le PIB, exprimé en termes réels, a en effet enregistré une hausse de 9,5% après celle
de 8,5% en 2013 niveau largement supérieur à la moyenne de 4,9%notée au niveau de l’Afrique
subsaharienne.

Comme en 2013, la croissance économique est restée essentiellement soutenue par


bonne performance des secteurs primaire et tertiaire, au niveau de l’offre et par l’absorption à
travers la consommation privée, au niveau des emplois finals.

La consolidation de la croissance économique en RDC, s’est poursuivi en 2014, en


effet, les estimations de l’activité économique renseignent une progression de 9,5 % du produit
intérieur brut réel, après une réalisation de 8,5% en 2013. Cette vigueur soutenue par le secteur
primaire, selon l’approche par l’offre et principalement par l’absorption du point de vue de la
dépense.

6
Rapport annuel bcc, 2013, pages 25-26
Cette progression du PIB devrait se poursuivre eu regard aux politiques
conjoncturelles actives et aux réformes structurelles mises en place par le pouvoir publics. Ces
réformes qui ont connu en début de mise en œuvre devront s’accélérer à l’effet d’introduire une
réduction du chômage et des inégalités sociales.7

Le développement de l’activité économique en RDC a été principalement


caractérisé, en 2015, par le ralentissement de la croissance économique sur fond d’un
environnement économique internationale morose, toute fois marqué notamment par la baisse
des cours e matières premières et des produits de base ainsi que le durcissement des conditions
financières.

En effet, après un taux de croissance moyen de 8,4% observer au cours de trois


dernières années, le rythme de progression du produit intérieure brut (PIB) à chute de 6,9% en
2015 contre 9,5% une année plut tôt, toute fois, ce niveau de l’Afrique subsaharienne suivant les
perspectives de l’économie mondiale de mois d’avril 2016 publiées par le FMI. L’activité
économique en 2015 indique un ralentissement de la croissance par rapport à 2014. En effet, la
croissance du PIB réel a chuté à 6,9% venant de 9,5% nonobstant ce niveau, la croissance
économique reste tout de même supérieur de 3,9 point en rapprochement à la moyenne pour
l’Afrique subsaharienne.

Autre le facteur structurel interne, ce repli de l’activité économique serait lié aux
contrecoups de l’environnement international marqué par le ralentissement de la croissance dans
les pays émergents et la poursuite de la baisse des cours des matières premières sur le marché.8

La RDC a continué à subir les effets néfastes de l’environnement économique


extérieur, dans un contexte de la baisse des cours des produits de base.

En effet, le faible dynamisme de la croissance dans le pays avancés et émergents,


particulièrement en chine a affecté négativement l’activité économique en RDC. Ainsi, la
croissance économique o ralenti en 2016 pour s’établir à 2,4% après 6,9 % en 2015 soit son plus
bas niveau depuis 2002.

7
Rapport annuel bcc, 2014, pages 28
8
Rapport annuel bcc, 2015, pages ,25_26
Toutefois, ce niveau de taux de croissance réalisé reste au-dessus de celui de
l’Afrique subsaharienne estimé, en décembre 2016 à 1,4% après six années de croissance
soutenue, l’activité économique à fortement ralenti en république démocratique du Congo en
2016, en effet le taux de croissance économique a été estimé à 2,4% contre 6,9% en 2015. Le
rythme de progression de l’activité économique a été affecté par la morosité de l’environnement
économique extérieur essentiellement sous l’effet du maintien à de niveau bas des cours de
principaux produits exportés par le pays, conjuguée à une psychose liée au contexte politique.

A. Développement récent et cycle conjoncturel

Après un ralentissement observé en 2020 de suite de la pandémie de la Covid-19,


l’activité économique a connu une reprise à partir de 2021, principalement grâce aux mesures
d’atténuation des effets négatifs de ladite pandémie prises par le Gouvernement, lesquelles ont
contribué au soutien de la stabilité macroéconomique et à la relance de l’économie.

D’une manière générale l’analyse du cycle conjoncturelle peut s’articuler autour de


quatre phases caractéristiques dont l’expansion, la récession, la dépression, tension.

L’expansion correspond à un mouvement généralisé hausse de l’activité économique


qui apparait tantôt en accroissement de quantités, tantôt en élévation des prix. Poussée à son
terme, elle se transforme en une phase de tension qui entraine l’indisponibilité croissante des
facteurs de production jusqu’au moment du retournement. La récession est marquée par la baisse
des prix et la réduction des quantités produites.

Enfin : lorsque sont épousées les pressions cumulatives qui s’exercent sur la
demande en récession, ce système économique se retrouve dans une situation d’apparente
disponibilité des facteurs qui caractérise la dépression.

BALANCE DES PAIEMENTS ET ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE

A. Présentation

Appelée aussi théorie de la croissance transmise par les mouvements des capitaux,
cette théorie développée par T.BOGGS (1922), CHARLES RIST (1933), et A.CAIRNCROSS
indique qu’il existerait une relation stable entre le niveau de développement d’un pays et sa
balance des paiements.

Le pays commence à recevoir des capitaux, qui permettent une croissance des
revenus, lesquels entrainent une croissance de l’épargne locale et le pays exporte à son tour des
capitaux.

On distingue traditionnellement 4 étapes :

- L’étape du pays jeune emprunteur

- L’étape du pays emprunteur adulte

- L’étape du pays jeune prêteur

- L’étape du pays prêteur adulte

B. Intérêt et limites de cette analyse

Cette théorie est optimiste car elle promet à tout pays jeune de devenir un jour entier
et se trouve compatible avec la conception du sous-développement comme simple retard
(Rostow). Tous les pays peuvent devenir riches à la double condition du libre-échange des
produits et des capitaux.

CONCLUSION PARTIELLE
De ce chapitre synoptique sont indiqués les différentes variables théoriques et les
résultats empiriques de l’étude développant une représentation de l’économie du pays sous le
cadre temporel en déterminant son évolution et ses spéculations. Seront ensuite, dans le chapitre
suivant, traités : les données ; et seront déterminés : les résultats issus des informations
financières.
CHAPITRE III : PRESENTATION, TRAITEMENT DES
DONNEES ET DISCUSSION DES RESULTATS
Le but d’une étude scientifique est de mettre en lumière de nouvelles informations
ou à en vérifier d’anciennes afin d’augmenter ou de vérifier les connaissances issues des
résultats afin de comprendre ou d’analyser un phénomène.

Toute notre énergie sera, dans ce chapitre, consacrée à la présentation, le traitement


ainsi que la discussion des résultats de notre étude ; ce chapitre nous permet de connaitre
l’étendu et l’évolution des données des balances de paiement cadrant avec la délimitation
temporelle de ladite étude.

III.1. CORRÉLATION THÉORIQUE ENTRE LES FLUX DES CAPITAUX


ET LA BALANCE DES PAIEMENTS
La situation économique d’un pays se détermine par la stabilité de la balance des
paiements au travers son solde, ainsi dans les pays en voie de développement et le pays
développés la faiblesse des exportations au niveau de la balance de transaction est compensée
par le flux des capitaux pour améliorer la suite économique de la balance des paiements.

Cependant, les flux de capitaux entrant pour investissement dans un pays jouent tout
de même un rôle majeur sur la balance des paiements. C’est ainsi que les mouvements des
capitaux représentés par les opérations financières auraient un impact positif au sein d’un pays.
D’où la suite du travail dans la partie traitant les données des balances des paiements afin de
pouvoir soit affirmer ou infirmer les hypothèses préalables.

Nous présenterons de manière homogène les différents facteurs contenus dans les
balances de paiement des années 2016, 2017, 2018 et 2019 et dégagerons ensuite une
compréhension évolutive de ces derniers.
III.2. PRESENTATION DE LA BALANCE DE PAIEMENT DE LA RDC
La situation des balances de paiement et des flux des capitaux est traduite en ce
contexte en amont par la création des richesses au sein de la nation et en aval par des
transactions et échanges entre nations.

La République Démocratique Congo (RDC), comme de nombreux pays dans le


monde, connaît structurellement un déficit du compte courant de sa balance des paiements,
ce qui suscite de nombreuses questions sur les causes potentielles de ce déséquilibre que nous
essayerons en effet de comprendre.

Des organisations telles que le Fonds monétaire international (FMI) accorde


une grande attention à la stabilité de la balance des paiements (Fleermuys, 2005). En
effet, l'approche monétaire de la balance des paiements considère la monnaie comme un
stock, et affirme que le stock de monnaie peut être modifié par les flux de réserves
internationales. Avec cette approche, les chercheurs considèrent alors que la fonction des
réserves de change internationales est expliquée par les facteurs principalement monétaires,
budgétaires et autres.9

Les transactions courantes et en capital de la République Démocratique du Congo se


sont soldées par une relative atténuation des besoins de financement, passant de 2,6 % du PIB
en 2018 à 2,4 % en 2019. Cette évolution est essentiellement expliquée par l’amélioration du
déficit courant. Ainsi, ce point arborera les comportements des comptes des biens, des
services, des revenus primaires et secondaires.

Des années de notre investigation, la balance des paiements s’est avérée comme suit :

9
Mansoorian, A. (2013) On the Monetary Approach to the Balance of Payments, Open
Economies Review, 25(4), 721–737. doi :10.1007/s11079-013-9293-5
LIBELLES Tableau2016 2017 de la RDC (en millions de
III. 1 Balance des paiements détaillée 2018
USD) 2019
C D S C D S C D S C D
I. CPTE/TRANS COURANTS 13 899,5 15 404,4 -1 504,1 13 596,4 14 837,8 -1 241,4 19 007,4 20 679,7 -1 672,3 16 105,0 17 725,3
1. Biens et Services
* Marchandises générales 10 666,1 12 148,8 -11 082,7 10 461,4 11 340,0 -878,6 14 865,9 14 972,7 -106,8 11 796,3 12 942,7
* Or non monétaire 1 219,5 _____
1 219,5 1 086,8 _____
1 086,8 1 100,9 _____
1 100,9 1 387,2 _____

* Transport 63,9 772,4 -708,5 34,6 874,2 -839,6 18,5 1 264,0 -1 245,5 58,8 1 117,4
* Voyages 4,3 59,8 55,5 6,0 67,5 -61,5 60,5 114,8 -54,3 71,1 434,7
* Services/bât. et travaux pub _____
19,4 -19,4 _____
18,1 -18,1 _____
73,3 -73,3 _____
16,1
* Service de pension et d’assu _____
311,2 -311,2 _____
373,1 -373,1 _____
482,6 -482,6 _____
300,1
* Services financiers 3,9 36,0 -32,1 4,4 24,7 -20,3 2,3 116,8 -114,5 1,4 45,0
* Services de télécom, d’infor 5,8 434,8 429,0 6,6 1,1 5,5 3,5 4,6 -1,1 2,1 1,2
* Autres services aux E ses
6,7 188,4 -181,7 7,6 183,4 -175,8 4,0 599,3 -595,3 2,4 232,4
* Services personnels, cultur. 0,1 2,6 -2,5 0,1 2,3 -2,2 0,1 9,6 -9,5 _____
2,5
* Biens/serv. pub. non inclus 43,1 264,7 -221,6 48,9 178,2 -129,3 25,9 136,6 -110,7 15,7 108,7
2. Revenus primaires
* Rémunérations des salariés 16,0 28,5 -12,5 12,0 11,8 0,2 58,4 65,8 -7,4 66,4 74,9
* Revenus des placements 0,8 601,7 -600,9 0,2 1 081,2 -1081,0 14,3 1 715,6 -1 701,3 16,5 1 261,0
3. Revenus secondaires
* Administrations publiques 1 292,6 114,1 1178,5 863,5 161,4 702,1 1 088,7 275,9 812,8 593,4 226,6
* Sociétés fina, sociétés non f 577,5 421,9 155,6 1 064,3 520,7 543,6 1 764,4 848,0 916,4 2 093,7 961,9
II. COMPTE DU CAPITAL 1 ,6 48,0 -46,3 498,5 33,1 465,3 675,0 237,9 437,1 639,8 234,3
* Acqui/cess° d’actifs non fin _____
0,7 -0,7 _____
20,3 -20,3 1,0 48,3 -47,3 1,9 24,3
* Transferts en capital 1,6 47,3 -45,7 498,5 12,8 485,7 673,9 189,6 484,3 637,9 210,0
CAPACITE(+)/BESOIN(-) DE -1 550,4 -776,1 -1 235,2
FINANCEMENT [(I) + (II)]
III. COMPTE FINANCIER -203,3 1121,8 -1 325,1 665,5 1592,1 -926,6 676,1 2 118,2 -1 442,1 1 713,7 3230,0
1. Investissements directs
* Actions/les fonds de plac. _____
1 204,7 -1 204,7 _____
1 340,2 -1 340,2 _____
1 616,8 -1 616,8 _____
1 488,1
* Instrument de dette _____
-272,3 272,3 _____
-292,2 292,2 _____
-209,2 209,2 _____
-133,9
2. Investissements de portef
* Actions/les fonds de plac. 13,2 _____
13,2 0,4 -10,2 10,6 30,9 -7,4 38,3 27,3 -18,8
3. Autres Investissements
* Numéraire et dépôts 386,5 _____
386,5 688,9 _____
688,9 588,8 _____
588,8 1 250,6 _____

* Prêts _____
-252,0 252,0 _____
-202,1 202,1 _____
-287,6 287,6 _____
298,6
* Avances et crédits comm. _____
444,0 -444,0 _____
756,6 -756,6 _____
1 003,3 -1 003,3 _____
1 592,7
* Autres comptes à payer _____
-2,5 2,5 _____
-0,2 0,2 _____
2,3 -2,3 _____
3,3
4. Avoirs de réserves
* Droits de tirage spéciaux -225,5 _____
-225,5 -135,6 _____
-135,6 -72,0 _____
-72,0 35,4 _____

* Autres avoirs de réserve -377,5 _____


-377,5 111,6 _____
111,6 128,4 _____
128,4 400,4 _____

Erreurs nettes et omissions _____


225,3 -225,3 _____
-150,5 150,5 _____
206,9 -206,9 _____
-301,6
TOATAUX* 13 697,8 16 799,5 - 3 101,7 14 760,4 16 312,5 -1 552,2 20 358,5 23 242,7 -2 884,2 18 458,5 20 888

Source : Rapports Annuels de la Banque Centrale du Congo.

*Totaux intégrés pour référence.


Du tableau III.1 Ci-dessus ressortent les éléments constitutifs des balances de
paiements des années 2016, 2017, 2018 et 2019 dans leur entière nature et leur étalage. Sur base
de ce dernier, nous aurons à dégager une présentation globale des composantes de ces balances
de paiement (en leurs soldes) ainsi pourrions ensuite représenter ces données quantifiables en
pourcentage du PIB.
Tableau III. 2 Composantes de la Balance des paiements de la RDC (en millions de USD)

Source : Nous-même sur base des éléments du tableau III.1 et du tableau III.3.

De ce tableau III.2 se dégagent ne réalité dans une vision globale et une clarté des
informations telle que l’évolution des transactions courantes (biens et service) issue des
importations et des exportations ayant passée de -1 504,1M en 2016 à -1 241,4M en 2017 en
solde, soit une diminution des importations d’à peu près 262,7M. Autrement dit, les biens et
services que la RDC est sensée produire et vendre à l’extérieur diminuent aussi de quelques
millions. Ce qui implique en revanche une contrebalance redressant donc la supériorité des
importations lors du solde ou, en terme clair, la dépendance de l’international en terme de
production des biens et prestation des services.
Le changement déficitaire constant, qui s’est fait sentir depuis des lustres en
République d’ailleurs, n’a pas fait silence à en référer au années 2017-2018 s’ayant traduit
respectivement par un passage de -1 241,4M à -1 672,3M. soit 430,9M d’accrus ou 39,37% du
sous-total lié aux importations et 39,79% du sous-total des biens exportés et ces exportations
sont plus massivement les produits minier comme le décrirons dans le tableau III.4 et III.5 plus
loin. En vue d’apercevoir cette évolution, Le solde des transactions courantes était demeuré
déficitaire en 2019. Il s’était établi à 1.620,3 millions de USD contre 1.672,3 millions en 2018,
en raison des déficits infrastructurels importants que connait le pays et qui occasionnent
des fuites massives des capitaux vers l’étranger et près de 99,2 % des exportations de la
RDC ont été constituées des produits miniers et hydrocarbures. Les produits agricoles n’ont
représenté que 0,8%.. Le tableau III.3 ci-dessous regorge les grandes lignes des balances de
paiement sur bases desquelles une analyse graphique sera faite.

Tableau III. 3 Balance des paiements simplifiée (en % du PIB)


Source : Rapports annuels de la Banque Centrale du Congo.

De cette vision d’ensemble peut ressortir une représentation graphique ci-dessous


reflétant l’évolution des balances de paiement le long des années :

EVOLUTION DE LA BALANCE DE PAIEMENT

0
2016 2017 2018 2019
-1

-2

-3

-4

-5

Source : nous-même sur base des éléments des balances de paiement

Interprétation : ces étant restés dans la plupart des mesures négatifs, la réalité économique est
restée par conséquent biaisée en confrontant les exportations par les importations en solde. Un
solde négatif traduit la supériorité des importations face aux exportations. Et donc dans certaines
mesures : le besoin de financement présent ou ayant évolué le long de toutes ces années, et donc
l’incapacité à s’autofinancer ou à s’autoproduire pour répondre aux besoins présents. Toutefois,
le compte du capital, principalement les transferts en capital démontrent une certaine positivité
dans les exportations et donc fait qui a demeuré performant au cours de l’année 2017 mais a
commencé à redresser à petit feu les deux années qui s’en suivent en rapport avec les
importations dont a bénéficié l’économie nationale. C’est ainsi que nous étudierons chaque
branche séparément pour pouvoir dégager sont évolution.

LE COMPTE COURANT ET TRANSACTIONS COURANTES


o Les biens

À l’illustration des biens importés et ceux exportés, les tableaux III.4 et III.5 représentent, pour
chaque nature des biens, les valeurs liées à ses transactions durant la période d’étude :

Tableau III. 4 Importation des biens par catégorie des produits

Source : Rapports annuels de la Banque Centrale du Congo.


Clairement, le tableau III.4 ci-dessus explique la dépendance de la RDC dans le
besoin des biens de première nécessité (les vivres et les biens de consommation) à l’étranger.
L’on ne peut parler d’un peuple en voie de développement, au vrai sens du mot, si ce dernier n’a
encore outrepassé l’étape de l’aisance des biens de première nécessité. D’ici s’explique
ouvertement la tendance toujours négative des soldes des éléments constitutifs de la balance de
paiement. En 2019, environ 45,3 % des importations des biens de la RDC ont porté sur
les biens d’équipements, 23,5 % sur les biens de consommation, 22,4 % sur les matières
premières et semi-produits et 8,8 % sur l’Energie. Cette structure est quasiment la même
que celle observée en 2018. D’ici la représentation graphique de chaque part se présente comme
suit :

Composition des importations


des biens

7%

Biens d'équipement
21%
Biens de consommation
, 48% matières premières et semi-
produits
Energie

24%

Source : nous-même sur base des éléments des balances de paiement

Le tableau III.5 ci-dessous va présenter la contrebalance (exportation) de ces


importations :
Tableau III. 5 Exportation des biens par catégorie des produits

Source : Rapports annuels de la Banque Centrale du Congo.

Les exportations des biens, établies à 13 183,5 millions de USD, ont enregistré une diminution
de 17,4 % en 2019, après une hausse de 38,3 % observée en 2018. Cette évolution a été
influencée par la baisse des exportations des produits miniers et hydrocarbures, principale
composante des exportations congolaises.

o Les services

En 2019, ce compte a affiché un solde déficitaire de 2.106,6 millions de USD,


soit 4,1 % du PIB, découlant des exportations de 151,5 millions et des importations de
2.258,1 millions. Cette évolution a résulté des déficits observés au niveau de l’ensemble de
rubriques « Transports », « Voyages », « Service de pension et assurance » et « Autres services
aux entreprises ». Par rapport à l’année précédente, une atténuation du déficit de 21,6 % de
ce compte a été notée. Cela nous amène à une représention graphique telle qu’est :

Evolution du compte des


services
4000

3000

2000 EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
1000 SOLDE

0
2016 2017 2018 2019
-1000

-2000

-3000

Source : nous-même sur base des éléments des balances de paiement

o Les revenus primaires

En 2019, ce compte a affiché un


solde déficitaire de 1.253,0 millions de USD,
soit 2,4 % du PIB, contre celui de 1.708,7
millions, soit 3,6 % du PIB, en 2018 ; passant
des soldes déficitaires de 1,7 à 2,8 au cours des
années 2016 et 2017.

Source : nous-même sur base


des éléments des balances de
paiement
o Les revenus secondaires

Le compte des revenus


secondaires, en 2019, s'est soldé
par un excédent de 1.498,6 millions
de USD, représentant 2,9 % du PIB,
découlant des transferts reçus de
2.687,1 millions et des transferts
sortants de 1.188,6 millions. Cet
excédent, en recul par rapport au
montant de 1.729,2 millions observé
en 2018, résulte de la baisse de
l’excédent des donations d’origine
publique.
Source : nous-même sur base des éléments
des balances de paiement

Les transferts reçus ont été constitués à 22,1 % des transferts publics et à 77,9 % des
transferts privés. Les transferts publics composés uniquement des donations extérieures ont
connu un fléchissement de 45,5 % en 2019, se situant à 593,3 millions. Cependant, les
transferts privés reçus au profit des sociétés financières, sociétés non financières et ménages
ont connu un accroissement de 18,7 %, atteignant 2.093,7 millions, dont les transferts à
titre personnel, représentant 83,9 % du total.

o Acquisition ou cession d'actifs non financiers non produits

En 2019, la RDC n’a acquis des actifs non financiers et non produits que pour
1,9 million de USD contre 1,0 million en 2018. Par contre, les actifs cédés ont atteint 24,3
millions de USD après une cession de 48,3 millions en 2018.

o Transferts en capital
Les transferts en capital d’origine publique, reçus, se sont situés à 533,7
millions de USD en 2019, soit une hausse de 1,9 % par rapport à 2018. Ces transferts ont été
essentiellement constitués des dons projets. Par ailleurs, la RDC a bénéficié des transferts en
capital d’origine privée pour un import de 104,2 millions de USD, en recul par rapport au
montant de 150,3 millions enregistré en 2018.

Source : nous-même sur base des éléments des balances de paiement

De toutes ces 4 années, les valeurs des capitaux reçus ont demeuré exagérément
supérieures à celles émises. Fait s’allient à notre hypothèse de dépendance de l’international et
de manque de monopole face aux pays étrangers.

LE COMPTE FINANCIER
o Investissements directs

A notre dernière année d’étude, les entrées nettes au titre d’Investissements Directs
se sont chiffrées à 1.354,1 millions de USD après 1.407,6 millions en 2018. Rapprochés
au PIB, ces investissements ont représenté 2,6 % contre 3,0 % en 2018. Il sied d’indiquer que
les IDE entrants sont passés de 1.616,8 millions de USD en 2018 à 1.488,1 millions en 2019.
En 2019, les provinces de Kinshasa, Kongo-central, Haut-Katanga et du Nord-
Kivu ont été les principales zones d’orientation des Investissements Directs Etrangers. Ces
quatre provinces ont absorbé 73,5 % du total des entrées 10. L’évolution des investissement
se dégage donc comme suit :

Investissements directs nets


0
2016 2017 2018 2019
-200
-400
-600
-800
-1000 -932.4
-1048
-1200
-1400 -1354.13
-1407.6
-1600

Investissements directs nets


Source : nous-même sur base des éléments des balances de paiement
o Investissements de portefeuille

Investissement en portefeuille. 1
50 46.1
45
40 38.3
35
30
25
20
15 13.2
10.6
10
5
0
2016 2017 2018 2019

De ce graphique ressort l’évolution des investissements de portefeuille ayant


enregistré une variation positive, impulsée exclusivement par la baisse des engagements sur les
passifs financiers. En effet, il s’est observé une diminution de l’acquisition nette d’actifs
10
Site officiel de la banque centrale du congo
financiers à hauteur de 27,3 millions de USD et une diminution nette des passifs financiers de
l’ordre de 18,8 millions.

o Autres investissements

En 2019, les autres investissements se sont soldés par un déficit de 644,0


millions de USD contre celui de 129,2 millions enregistré en 2018, consécutif notamment à
l’accroissement des passifs financiers sous la forme d’avances et crédits commerciaux. Et ont
présenté des soldes positifs (créditeurs) de197,0 et 134,7 au cours des années 2016 et 2017. Cela
est représenté comme suit :

Autres investissements
2500

2000 Solde des autres in-


vestissements
1500 Acquisition nette d'actifs
financiers
1000 accroissement net de passif
financiers
500 Evolution des autres
investissements
0
2016 2017 2018 2019
-500

-1000

CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION


Le coefficient de corrélation des valeurs « x » et « y » que nous notons : ρ( x , y )est la
mesure spécifique qui quantifie la force de la relation entre deux variables. Nommons « x » les
valeurs des soldes de flux des capitaux (compte de capital et compte financier de la balance des
paiements), et « y » celles des soldes totaux de la balance de paiement. Le flux des capitaux
constituant ainsi l’ensemble des toutes ces transactions. On a :
Tableau III. 6 Calcul des différents déterminants

ANNEE FLUX DES SOLDE DE LA


x i−X y i−Y 2
( x i− X )
2
( y i−Y ) ( y i−Y )(x i− X)
CAPITAUX (x) BALANCE DES
PAIEMENTS (y)

2017 -1371,4 - 3 101,7 -2358,5 -5 593,60 5562522,25 31288360,96 13192505,6

2018 -461,3 -1 552,2 -1448,4 -4 044,10 2097862,56 16354744,81 5857474,44

2019 -1005 -2 884,2 -1992,1 -5 376,10 3968462,41 28902451,21 10709728,81

2020 -1110,7 -2 429,5 -2097,8 -4 921,40 4400764,84 24220177,96 10324112,92

∑ -3948,4 -9 967,60 -7896,8 -19 935,20 16029612,1 100765734,94 40083821,77


Où :

−1371,4+ (−461,3 )+ (−1005 ) +(−1110,7)


X= =−987,1 Et
4
−3 101,7−1552,2−2884,2−2 429,5
Y= =−2491,9
4

Le coefficient de corrélation se calcule :

∑ ( y i−Y ) ( x i− X ) 40083821,77
2 =
ρ( x , y )=
√∑ ( y i−Y ) . √∑ ( x i− X ) √100765734,94 . √ 16029612,1
2

40083821,77
ρ( x , y )= = 0,99
40189994,33
Commentaire : La valeur du coefficient de corrélation étant comprise entre -1 et 1, le résultat assez proche de 1 soit 0,99 que dégage
le coefficient de corrélation traduit que les flux des capitaux ont un impact miroir sur les soldes de la balance des paiements.
L’évolution de la dispersion des valeurs est interdépendante : Lorsque les flux des capitaux augmentent, le solde de la balance de
paiement augmente, et lorsqu’ils diminuent, la balance des paiements tend elle aussi à diminuer. Ainsi, nous confirmons notre
hypothèse.
CONCLUSION PARTIELLE
Du présent chapitre ont ressorti les données quantifiables et mesurables au biais
desquelles nous avons pu nous situer avec pleine exactitude sur la nature des transactions ainsi
que l’ensemble des flux des capitaux passés le long de la période d’investigation, soit les 4 ans
d’amplitude et ensuite avons analysé les différents éléments constituant la balance de paiement.

Il est sans farce que la balance de paiement de la RDC présente beaucoup


d’anormalités dans la mesure où le pays dépend pratiquement de l’étranger sur plusieurs plans.
Cela dit, les flux des capitaux auront le plus impacté le solde de la balance des paiements ainsi le
rendant les exportations déséquilibrées face aux importations.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail intitulé «Flux des capitaux et équilibre de
la balance de paiement de la République Démocratique du Congo». Pour réaliser cette étude,
nous nous sommes basé sur la problématique selon laquelle : les flux des capitaux permettent-ils
la stabilité macroéconomique via l’équilibre de la balance de paiement ?

Cela nous a alors conduit à la recherche de l’indicateur idéal des transactions :


Import-Export qui s’avère la balance de paiement d’où l’intitulé de la présente étude.

En définitive, c’est après analyse et traitement des données que nous pouvons dès à
présent donner un avis clair et concis sur la question. En effet, plusieurs facteurs constituent une
balance de paiement de par l’aspect des comptes courants et transactions courantes, les comptes
du capital ainsi que les comptes financiers. Ces deux derniers traduisent l’ensemble des
mouvements des capitaux enregistrés au sein du pays.

En ce qui concerne notre champ d’investigation, les deux volets : Importation et


Exportation pesant la balance de paiement se sont vus moins stable le long de la période d’étude
ainsi, ce que la RDC a à recevoir s’est constaté toujours supérieur à ce qu’elle aurait à donner.

De la considération générale et présentation du champ d’investigation par le cadre


théorique, la présente investigation a chuté par la présentation et l’analyse des données des
balances de paiement de la RDC, années 2016, 2017, 2018 et 2019. Ainsi que la détermination
du coefficient de corrélation entre les variables flux des capitaux et balance des paiements qui
s’est montré positif et donc bon de par l’évolution des deux variables au cours des années.

Dans le souci d’aller plus loin, il nous serait bénéfique dans nos prochaines
recherches de pouvoir investiguer et traiter sur l’impact des investissements rigides que puisse
financer la RDC dans le secteur d’exploitation (agriculture, élevage, bois…) sur l’économie
nationale.

Puisqu’aucune œuvre faite des mains humaines n’eut point manqué d’imperfection,
le présent travail reste ouvert et prêt à toute suggestion ou/et contribution pouvant l’amener à
une quasi-perfection.

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