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INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT

(I.R.D.)

RA PPORT DE MISSION EFFECTUEE AU SENEGAL DU 20 AU 30 JANVIER 2004


DANS LE CADRE DE L'UNITE DE RECHERCHE 106,« Nutrition, alimentation, sociétés »,
DIRIGEE PAR FRANCIS DELPEUCH

2004
Patrick PILLON
Socio-anthropologue à l'I.R.D.
Centre IRD, 911 Avenue Agropolis
B.P. 64 501
34 394 MONTPELLIER

Adresse électronique: pillon <Œ'mpl.irdJr

RAPPORT DE MISSION EFFECTUEE AU SENEGAL DU 20 AU 30 JANVIER 2004 DANS LE CADRE DE


L'UNITE DE RECHERCHE 106, « Nutrition, alimentation, sociétés », DIRIGEE PAR Francis
DELPEUCH "0

LES OBJECTIFS DE LA MISSION AU REGARD DE L'AXE DE RECHERCHE EN


SCIENCES HUMAINES DE L'UNITE 106

J'ai effectué cette mission au Sénégal du 20 au 31 janvier 2004 afin de prendre un premier
contact avec ce pays et de rencontrer des collègues, tant sénégalais que français, ainsi que des
membres de différentes institutions ou organismes. Ce bref séjour avait pour objectifs conjoints la
mise en place finale d'un programme de recherche (lequel pourrait s'appuyer dès lors sur des
perceptions autres que livresque du Sénégal et de sa société) et la recherche de possibilités de
collaboration et de coopération à mener dans le cadre d'une future affectation - ceci,
conformément aux objectifs de notre institut. L'affectation au Sénégal est prévue pour le mois
d'août 2005, c'est-à-dire qu'elle s'inscrirait dans le cadre des unités de recherche de la période
quadriennale 2005-2008, et non pas dans celui de la période 2001-2004 et des axes de recherche qui
demeurent à ce jour ceux de l'unité 106. Le programme qui lui correspondrait s'inscrirait dans le
cadre des axes de recherche qui se mettent actuellement en place pour la reconduite de l'unité 106,
toujours sous la direction de Francis DELPEUCH.
La perception des opérations de recherche à mener et la structuration de mon programme
pour la période 2005-2008, m'auront naturellement, été facilitées par cette mission: en effet, je suis
entré dans cette unité de recherche en janvier 2004, et jusqu'à ce séjour, je ne possédais aucune
expérience de l'Afrique. Le préalable d'un rapide tour d'horizon de l'unité de recherche durant
l'année 2004 (qui clôt une période quadriennale et qui sera suivie d'un autre état de la plate-forme
scientifique) paraît toutefois nécessaire à la compréhension du déroulement de la mission et à la
saisie des perspectives sur lesquelles elle ouvre.

En février 2004, l'unité de recherche «Nutrition, alimentation et sociétés» se compose de


treize chercheurs et de sept ingénieurs, techniciens et administratifs (LT.A.) de l'IRD, ainsi que
d'un enseignant chercheur d'un autre organisme français. Quatre de ces chercheurs de l'I.R.D.
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relèvent des disciplines des sciences humaines: la plate-fonne en préparation pour 2005-2008 les
regroupe au sein d'un même axe de recherche qui devrait s'intituler: «Politiques alimentaires.
Acteurs, normes et pratiques ». Mon programme de recherche sur le Sénégal (ou alternativement,
la partie du programme de recherche plus large dans lequel s'inscriront les travaux sur le Sénégal)
pourrait être dénommé :« Politiques publiques, Plans d'ajustement structurel, cadres normatifs de
l'action et confrontations des acteurs autour des questions alimentaires ». Ce programme
impliquera la prise en compte de trois niveaux d'acteurs et d'actions:
-Celui qui est formé de l'Etat sénégalais et de ses institutions, ainsi par ailleurs que des
institutions internationales qui tracent des cadres aux actions de l'Etat dans le contexte des
programmes d'ajustements structurels.
-Celui du commerce, de la transfonnation et du transport, appréhendé au regard des gros
commerçants, des importateurs et des industriels, ainsi qu'au travers des associations
professionnelles qui leur correspondent.
-Et enfin le niveau qui comprend les consommateurs, les associations de producteurs et de
consommateurs sénégalais ainsi que les institutions ou que les réseaux d'acteurs qui sont
partie prenant aux questions d'alimentation.

Dans la mesure où je souhaitais avant mon départ que mon affectation à venir au Sénégal ne
s'effectuât pas dans le cadre des implantations de l'I.R.D. à Dakar, mais dans celui d'une institution
sénégalaise (université ou institut de recherche), la mission visait également à identifier les
institutions qu'il serait possible de solliciter en vue d'un tel accueil. Elle pouvait viser de même à
préciser certains des aliments qui seIViraient de support aux recherches et « d'entrées analytiques ».
Il demeure à ce jour à arrêter avec mes collègues de sciences humaines certains des termes
de mon programme de recherche et de ma future présence au Sénégal et à arrêter les opérations ou
les programmes de recherche qui constitueront l'axe «Politiques alimentaires. Acteurs, normes et
pratiques ».

LE DEROULEMENT DE LA MISSION

Arrivé à Dakar et au Centre IRD de Hann au soir du 20 janvier, j'en suis parti le lendemain
pour la Région administrative de Saint-Louis. J'y suis resté du mercredi 21 au dimanche 25 janvier,
et trois journées ont été consacrées à des prises de contact avec des enseignants chercheurs de
l'Université Gaston Berger ainsi qu'au suivi d'une journée du« 7 ème Atelier sous-régional
Recherche- Valorisation-Organisations professionnelles» qui s'est tenu à Saint-Louis du 19 au 24
janvier 2004.

Je suis ensuite resté à Dakar du 26 au 30 janvier au soir, datS à laquelle j'ai pris l'avion sur
Paris. Durant ces cinq journées, j'ai contacté:
-Des collègues de sciences humaines de l'IRD.
-L'Institut sénégalais de recherches agronomiques (ISRA) et son Bureau d'analyses
macro-économiques (BAME) ou ISRA-BAME.
- Des chercheurs du ClRAD.
- Une collègue sénégalaise de l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN) qui est
spécialisée sur les questions alimentaires.
- Le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France.
-Le Groupe Agence française de développement (AFD)
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- La Banque mondiale (BM)


-Et la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)

Les objectifs de ces rencontres à Saint-Louis et à Dakar étaient globalement:

- L'identification d'une institution sénégalaise d'accueil.


-L'identification de possibilités effectives de collaboration par proximités de thèmes
de recherche ; plus globalement, l'objectif était de percevoir la nature des tâches, des
fonctions ou des travaux éventuels auxquels il me faudrait faire face afin de m'inscrire
dans les obligations de coopération de l'institut public de recherche qu'est l'IRD.
-Des prises de contact avec différents organismes français afin d'avoir des aperçus des
possibilités de financement.
- Des prises de contact avec différentes instances internationales sur des questions de
politiques alimentaires.

Je passe maintenant à ce qui peut être retiré de ces rencontres.

RECHERCHE, COLLABORATION ET COOPERATION

Les possibilités de collaboration ou d'insertion sont avant tout relatives à la nature de celui
qui les sollicite et de l'institution dont il relève. Une appartenance à une unité de recherche telle que
« Nutrition, alimentation et sociétés» (qui est largement axée sur des questions de nutrition), un
profil de sociologue et d'ethnologue, la participation à un axe de recherche sur les politiques
alimentaires et la détention d'un diplôme d'Habilitation à diriger des recherches (H.D.R.) ont
constitué mon profil.

Dans un pays comme la France, la période actuelle conjoint le questionnement des résultats
de la recherche au regard des besoins de « la société civile» et un certain retrait des financements
publics, lesquels auraient permis antérieurement l'identification de recherches centrées sur des
nécessités scientifiques. Cet état de la recherche a été remplacé tendanciellement par un état tout
autre où « les besoins de recherche» sont identifiés du dehors: s'ensuit la mise en avant de thèmes
qui sont favorisés par l'existence d'appels d'offre. Cette situation de la recherche dans les pays du
Nord peut prendre des formes plus contraignantes encore dans des pays du Sud (ou respectivement,
et de manière moins euphémique, dans les pays « développés» et « sous-développés ») puisque les
ressources financières tendent à y être en priorité dévolues par l'Etat à d'autres secteurs.
L'identification de « thèmes (financièrement) porteurs» et de sources extérieures de financement
peuvent dès lors être un aspect central des situations qui sont faites aux chercheurs - en
l'occurrence mais à des titres différents, tant sénégalais que français. Cette dimension économique
et politique des relations entre chercheurs nationaux, entre secteurs d'une même nation ou ensemble
politique, comme entre nations différentes et chercheurs respectifs de celles-ci, est donc à l'arrière-
plan de ma mission et de l'identification de possibilités de collaboration. Des domaines comme
l'enseignement, l'alimentation, la santé, la lutte contre la pauvreté et l'environnement, ont ainsi été
plus particulièrement promus dans les domaines des sciences sociales.
Dès lors, une proposition comme celle dont j'étais porteur d'une demande d'insertion et
d'une offre de collaboration inscrite dans les questionnements sur les accès à la nourriture et sur les
états de santé liés à l'alimentation (au travers de la dimension « nutritionnelle de l'unité de
recherche 106) relève-t-il de ces aspects dominants qu'il peut être de l'intérêt de chercheurs et
d'enseignants chercheurs de privilégier. Des questionnements sociologiques sur les accès à la
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nourriture impliquent aisément les domaines de l'agriculture et de la commercialisation, toutes


dimensions qui sont susceptibles d'occasionner d'autres rapprochements. Les politiques publiques
et les interrogations sur les conséquences des dispositions institutionnelles, comme sur les
conséquences des dispositions législatives et des normes au filtre desquelles doivent se couler la
fourniture de nourritures avant d'être disponiblessur le marché - et pour certaines populations -,
constituent également des aspects qui sont désormais plus particulièrement explorés dans leurs
dimensions quantitatives et qualitatives.

LES RETOMBEES DE LA MISSION AU REGARD DE L'AXE DE RECHERCHE EN


SCIENCES HUMAINES DE L'UNITE 106
Outre les dimensions qui viennent d'être développées, la mission avait également pour but
de m'introduire à l'Afrique et au Sénégal et de faciliter une meilleure perception des aspects
concrets de mon programme de recherche et de ses articulations. Élaborées en France en l'absence
de connaissance vécue du Sénégal, les dimensions analytiques et pratiques de la construction d'un
programme sur les politiques alimentaires, de même que la localisation à partir de laquelle ce
dernier devraii être mené, nécessitaient d'être complétées par un certain nombre de points ou d'être
modifiées par ceux-ci. Etaient ainsi à vérifier ou à moduler:
-Le choix définitif des aliments qui pourraient être retenus comme entrée analytique.
- La localisation des recherches.
-Et la question qui est liée à cette dernière, de l'identification de l'institution
sénégalaise auprès de laquelle solliciter une demande d'accueil.

Des entrées alimentaires, le riz et les autres céréales étaient a priori retenus, le riz
constituant l'aliment principal dans toutes les zones urbaines. Le choix de l'alimentation en riz
pointe vers la Région administrative de Saint-Louis et la vallée du fleuve Sénégal qui est le lieu
principal de la production sénégalaise de riz, l'autre localisation étant la Casamance: la ville de
Saint-Louis désigne l'Université Gaston Berger et la participation à des formations et à des
encadrements d'étudiants à la recherche.
Le séjour sur Dakar montre toutefois que les décisions politiques, que les gros commerçants,
que l'arrivée d'aliments venus de l'extérieur et que les organismes ou que les institutions qui
peuvent intervenir sur les questions de nourriture en tant que composantes de « la société civile»
sont localisés à Dakar. Au regard d'une éventuelle institution sénégalaise d'accueil, Dakar
désignerait une association avec l'organisme public de recherche de l'ISRA-BAME et la
participation à l'un de ses programmes de recherche.
La masse démographique prépondérante qui est représentée par la capitale vis-à-vis du reste
du pays pourrait d'ailleurs offrir d'autres possibilités de participation, notamment avec l'un ou avec
l'autre chercheur du CIRAD. Il m'a été signalé de même, l'existence d'un séminaire de nutrition à
l'Université Cheikh Anta Diop, ce qui pourrait être rapproché du fait qu'une nutritionniste de
l'Unité de recherche 106 devrait être affectée à Dakar en 2005 sur des questions de maladies
chroniques non transmissibles.
Il devra être discuté de toutes ces questions avec mes collègues de sciences humaines de
l'unité 106, mais dans la mesure où Dakar et le riz seraient incontournables chacun pour sa part, et
dans la mesure également où le Sénégal est subdivisé en régions administratives qui sont dotées
d'une certaine autonomie, une articulation de Dakar et de Saint-Louis pourrait être envisagée. Il
pourrait s'agir dès lors d'une présence principale sur Dakar (à l'ISRA-BAME) qui serait alliée à
une présence secondaire sur Saint-Louis en liaison avec l'Université Gaston Berger: ces deux
institutions seraient dès lors à solliciter, un accord-cadre existant actuellement entre l'IRD et
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l'Université Gaston Berger. L'intérêt d'une approche de la Région de Saint-Louis serait d'explorer
de manière complémentaire la façon dont se présentent les dispositions alimentaires centrales et
régionales. La Région de Saint-Louis étant le seul lieu d'une production nationale de riz
commercialisée, il y serait fait montre d'un certain dynamisme face à la concurrence qui lui est
défavorable des importations de cette céréale. La Région de Saint-Louis dispose par ailleurs d'une
antenne de l'ISRA à partir de laquelle pourraient éventuellement se voir activées d'autres
complémentarités.

AUTRES ASPECTS RESULTANT DE CETTE MISSION

Cette mission m'a permis de préciser deux autres aspects:

-Celui des organisations professionnelles, et je me réfère ici au fait qu'il m'ait été
possible d'assister à une journée du« 7 ème Atelier sous-régional Recherche-
Valorisation-Organisations professionnelles ».

-Celui du poisson, qui est tout à la fois une importante ressource du Sénégal et J'un
des aliments essentiels, avec le riz, du régime quotidien des populations urbaines.

L'appréhension des politiques alimentaires implique la prise en compte de la production de


nouniture appréhendée au travers d'une offre initiale, c'est-à-dire au travers de la production
agricole. Cette dimension qui a été plus particulièrement explorée par les chercheurs de sciences
humaines de l'unité 106 au Burkina Faso dans le cadre quadriennal qui s'achève, devrait demeurer
un élément des programmes ou des opérations de recherche de l'axe « Politiques publiques, Plans
d'ajustement structurel, cadres normatifs de l'action et confrontations des acteurs autour des
questions alimentaires» pour les années 2005-2008. A priori toutefois, il s'agirait moins de
travailler directement sur des questions de «production» que sur des problèmes auxquels la
production d'aliments et l'écoulement de cette production sur le marché ont à faire face: donc,
moins à s'intéresser directement aux producteurs qu'à leurs approches en tant que « groupes» ou
que « catégories ». En effet, si des connaissances minimales sur les conditions et sur les moyens de
la production s'imposent, le travail de recherche devrait avant tout nécessiter le contact des
organisations professionnelles et de leurs institutions de concertation ou de règlement des intérêts
respectifs. Le suivi d'une partie de ces journées des organisations professionnelles a donc constitué
l'un des apports imprévus de cette mission, cet apport pointant également vers l'association des
localisations de Dakar et de Saint-Louis.

Tout comme celle des organisations professionnelles, l'importance du poisson n'est pas une
découverte de la mission; il semblerait toutefois que l'intérêt qu'il pourrait y avoir à appréhender
l'espace de la commercialisation du poisson et des regroupements professionnels qui y œuvrent
n'ait pas été l'objet d'une attention préalable suffisante. Le poisson serait surtout pêché
professionnellement, commercialisé et consommé à Dakar ou à partir de Dakar; au-delà,
l'approvisionnement des marchés avec ce produit ne se ferait guère. Il pourrait donc s'agir là
encore, d'une alimentation « populaire» et d'une alimentation «urbaine» de la catégorie de celles
qui ne subissent pas la concurrence des importations. La commercialisation paraît être aux mains
d'un plus grand nombre d'individus que le riz, essentiellement de femmes: elle serait à la base
d'organisations de professionnels, sous fonne de groupements d'intérêt général (GIE) notamment.
L'existence des poissons au large des côtes sénégalaises aurait toutefois fait l'objet d'une pêche par
trop forte ou par trop non reconductible qui menacerait l'activité; ce d'autant plus que la pêche fait
l'objet d'accords commerciaux avec l'étranger. Il est donc là un autre aspect des questions
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alimentaire qu'il serait vraisemblablement utile d'aborder en complémentarité avec celles qui sont
constituées par le riz ou par les autres céréales.
Plusieurs interlocuteurs m'ont par ailleurs indiqué que la prise en compte du poisson
ouvrirait, mais sans doute au même titre que le riz ou que les céréales, à des comparaisons entre les
situations de pays voisins - et plus particulièrement dans le cadre régional « Sénégal, Gambie,
Mauritanie, Cap-Vert et Guinée Bissau» qui est actuellement coiffé pour ce qui concerne les
relations de notre institut par le Représentant IRD à Dakar.

Enfin et pour finir (mais il s'agit moins là de l'un des produits de la recherche que des
connaissances de nutritionnistes de l'unité «Nutrition, alimentation, Sociétés »), la consommation
d'huile fait partie au même titre que celle de riz et de poisson du plat par excellence du Sénégal et
de Dakar, un plat urbain, toutes catégories sociales confondues. La consommation d'huile se fait
également en fortes quantités puisqu'elle représenterait en moyenne un verre par personne et par
jour. De même que pour le riz, le Sénégal est tout à la fois producteur et importateur; producteur
avec l'arachide, importateur avec le colza et le tournesol. À la différence de ce qui se passe avec le
riz, les marchés ne seraient pas en concurrence, la production d'arachide ouvrant aux exportations.
Si ce dernier ancrage était à retenir, il pourrait apporter des éclairages complémentaires aux
recherches de nutrition sur l'extension des maladies chroniques non transmissibles qui seront
entamées dès 2005 à Dakar; la consommation excessive d'huile et de corps gras est en effet un
facteur du développement de telles maladies.

PERSONNES RENCONTREES ET DIFFUSION DU RAPPORT

Durant ces dix jours de mission, j'ai rencontré:

À Saint-Louis

-Monsieur Oumar BA, sociologue, ISRA-BAME (Dakar), dans le cadre du« 7 ème
Atelier sous-régional Recherche-Valorisation-Organisations professionnelles ».
-Monsieur le professeur DIA W, économiste, Directeur de l'UFR Sciences
économiques et Responsable de la Coopération internationale de l'Université Gaston
Berger.
-Monsieur le professeur Isiaka-Prosper LALEYE, philosophe, Université Gaston
Berger.
-Monsieur Géraud MAGRIN, Chercheur CIRAD, géographe, Université Gaston
Berger.
-Monsieur le professeur Gora MBODJ, sociologue, directeur de la faculté de lettres de
l'Université Gaston Berger.
- Monsieur le professeur Balla TRAORE, sociologue, chef de la section de sociologie,
Université Gaston Berger.

À Dakar

-Madame Solange CAMARA, sociologue, Institut fondamental d'Afrique nOIre


(lFAN).
- Monsieur Marcel DJAMA, sociologue, CIRAD.
- Monsieur Jean-René DURAND, Représentant régional IRD.
-Monsieur Guillaume DUTEURTRE, Ingénieur agronome du CIRAD, ISRA-BAME.
-Monsieur Sambagor GUEYE, Chargé d'infonnation, Banque mondiale.
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-Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Economiste à la Banque centrale des Etats


d'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
-Monsieur REMATET, Attaché culturel, Service de coopération et d'action culturelle
de l'Ambassade de France.
-Monsieur Philippe REMY, Conseiller régional, Service de coopération et d'action
culturelle de l'Ambassade de France.
-Monsieur Didier SIMON, Directeur adjoint, Groupe Agence française de
développement (AFD).

Diffusion du rapport

A) A UPRES D' INSTANCES DE L' IRD

- Délégation aux relations internationales (DRI), Paris.


-Représentant régional IRD, Dakar.
-Directeur de l'Unité de recherche 106, Montpellier.
-Commission scientifique sectorielle numéro 4 (CSS4), Paris.
-Axe de recherche sciences humaines de l'UR 106, Paris.
- Bibliothèques de l'IRD, Montpellier, Bondy.

B) AUPRES D'INDIVIDUS OU D'INSTANCES EXTERIEURES A L'IRD

-Directeur du Département de Sciences humaines de l'Université Gaston Berger


(Saint-Louis).
-Chef du département de sociologie de l'Université Gaston Berger (Saint-Louis).
-Chef du Bureau d'analyses macro-économiques de l'Institut sénégalais de recherche
agronomique (lSRA-BAME), Dakar.
-Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France, Dakar.

PATRICK PILLON
Montpellier, février 2004
Pillon Patrick (2004)
Rapport de mission effectuée au Sénégal du 20 au 30 janvier
2004 dans le cadre de l'unité de recherche 106, "Nutrition,
alimentation, sociétés" dirigée par Francis Delpeuch
Montpellier : IRD, 9 p. multigr.

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