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SYSTEME D’INFORMATION

Perception de la Vision Organisante de la Blockchain comptable

Florian DEVOYE, Juliette RELET, Sourour LANOUAR, Mehdy CHELABI


MASTER 1 CGAO GROUPE 1

Résumé :

Notre étude tend à appréhender la théorie de la Vision Organisante (SWANSON ET


RAMILLER, 1997) dans le cas d’une innovation de la Blockchain et de sa vision dans le monde
de la comptabilité et de l’audit. Afin de développer notre argumentation nous allons nous
appuyer sur différentes documentations académiques ainsi que sur le savoir accumulé sur la
Blockchain par le biais de nos lectures de revues toutes parues entre 2008 et aujourd’hui. Pour
nous soutenir dans l’élaboration de notre analyse nous nous appuierons sur la théorie de Vision
Organisante de E. SWANSON ET N. RAMILLER (1997) sur la méthodologie de la taxonomie
des stratégies appliquées par KAGANER et Al (2010) ainsi que sur les travaux de LYNN et Al
(2018).
Table des matières

INTRODUCTION .................................................................................................................... 3

Partie 1 : Description factuelle du cas .................................................................................... 5

1.1 Présentation de la Blockchain ....................................................................................... 5

1.2 Présentation des grandes notions comptables .............................................................. 6

1.3 Description de l’utilité de la Blockchain au domaine comptable ............................... 7

Partie 2 : Modèle conceptuel : La vision Organisante .......................................................... 8

2.1 Présentation de la théorie............................................................................................... 8

2.2 Présentation des 5 substrats de la Vision Organisante de E. SWANSON et N.


RAMILLER (1997)............................................................................................................... 8

2.2.1 La Communauté....................................................................................................... 9

2.2.2 Les praticiens .......................................................................................................... 10

2.2.3 Problématique Business......................................................................................... 10

2.2.4 L’invention et l’adaptation.................................................................................... 10

2.2.5 L’Adoption et la diffusion ..................................................................................... 10

2.3 Compréhension de la théorie ....................................................................................... 11

Partie 3 : Méthodologie de la recherche ............................................................................... 12

3.1 Contexte ......................................................................................................................... 12

3.2 La taxonomie de KAGANER et Al. (2010)................................................................. 12

3.3 Méthodologie du Codage de notre étude .................................................................... 14

3.4 Analyse des résultats .................................................................................................... 15

Conclusion et limites .............................................................................................................. 18

Bibliographie........................................................................................................................... 20

ANNEXE ................................................................................................................................. 21
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Florian DEVOYE, Juliette RELET, Sourour LANOUAR, Mehdy CHELABI


INTRODUCTION

L’histoire, à travers de nombreux travaux de recherche, nous apprend que l’invention de


l’écriture se situe en 3400 av J.C par les Sumériens. Cela a favorisé le développement de cette
communauté à travers de nombreux axes : agricole, politique, sociale ainsi qu’un essor croissant
de la population. L’adoption de ce système d’information a permis de résoudre des problèmes,
des échanges d’informations, structurels et administratifs d’une communauté. Finalement
l’identification de ces différents problèmes ont amené la « fabrication » logique d’une solution.
Cette décision linéaire a créé un modèle de prise de décision cartésienne. La recherche et le
développement de nouvelles technologies d’information sont depuis longtemps un domaine
d’étude et de compréhension. L’évolution incessante des technologies ont amené à
reconceptualiser notre manière d’aborder la mise en place décisionnelle des nouvelles
technologies. Ainsi, pour E. SWANSON et N. RAMILLER (1997) l’adoption d’une
technologie dans une organisation se construit, mobilise, mûrit et finalement occupe une place
parmi d’autres (DOMINGUEZ, 2008), cela constitue la théorie de la Vision Organisante.

Nous aborderons cette théorie avec le cas l’innovation de la Blockchain. C’est une technologie
qui a été mis en évidence grâce au Bitcoin en 2008. Elle commence à se développer de plus en
plus dans les secteurs financiers, bancaires et de nombreux domaines.
Ainsi, à l’aide de la théorie de la Vision Organisante (SWANSON ET RAMILLER, 1997),
nous étudierons la manière dont est perçue la Blockchain par les différents acteurs des métiers
de la comptabilité.

Le terme de Blockchain n’a pas de définition universelle et fait l’objet aujourd’hui de


divergence. Mais quelles qu’en soient les définitions ou la portée qu’on lui prête, la Blockchain
est perçue comme complexe, abstraite et très technique. La technologie de la transparence
souffre d’un paradoxe : dépeinte comme obscure alors qu’elle est censée éclaircir et fiabiliser
les processus. La Blockchain reste largement incomprise au-delà des débats d’experts. En effet,
elle reste pour beaucoup, assimilée à la bulle spéculative des crypto-monnaies (Bitcoin). La
Blockchain possède trois caractéristiques principales que sont : la transparence, la protection
des données et la décentralisation.
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La comptabilité a été développée en partie double. Elle analyse les flux entrants et les flux
sortants. “Il a toujours été facile de falsifier les opérations par cette méthode” selon le professeur
des universités et diplômé d’expertise comptable, J-G DEGOS (2019).

Cette étude vise à donner les clés de compréhension de ce qu’est la technologie de la «


Blockchain », la technologie sous-jacente du Bitcoin. Quelle valeur lui accorder ? Simple mode
ou révolution dans un monde numérique en constante innovation ? Il s’agit d’une interrogation
de la Blockchain et, par ce biais, de l’impact sur les métiers aujourd’hui, et en particulier sur la
comptabilité et l’audit externe ? Par toutes ces questions nous allons donc nous intéresser à la
vision des différents acteurs concernés par la Blockchain : les comptables, les auditeurs et l’Etat.

Finalement, notre problématique est la suivante : Quelle est la vision des différents acteurs
de la Blockchain dans le domaine de la comptabilité ?

Afin de répondre à cette problématique, nous commencerons par la présentation de ce qu’est la


technologie de la Blockchain puis nous rappelons les grandes notions comptables, ainsi nous
ferons une description de l’utilisation possible de la Blockchain au domaine comptable. Dans
un second temps, nous allons nous concentrer sur l’étude des trois aspects importants du
processus d’innovation en effectuant la synthèse de la théorie de la Vision Organisante de E.
SWANSON et N. RAMILLER (1997). Pour finir nous ferons une étude d’un cas théorique,
nous appliquerons la taxonomie de KAGANER et Al (2010) afin de nous aider à déterminer la
perception de l’innovation dans la Vision Organisante (SWANSON et RAMILLER, 1997).

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Partie 1 : Description factuelle du cas

Dans cette partie, nous allons établir une description factuelle de notre sujet de recherche.
L’objectif de cette phase est de poser les bases nécessaires pour la compréhension de nos
résultats. Ainsi nous présenterons ce qu’est une Blockchain, puis de manière synthétique nous
rappellerons les grandes notions comptables, finalement nous essayerons de mettre en évidence
le lien qui existe entre eux.

1.1 Présentation de la Blockchain

Bien qu’aucune définition ne fasse consensus, plusieurs participants se sont prêtés au difficile
exercice de définir la blockchain, ainsi nous rappellerons quelles sont les définitions des
différents acteurs principaux qui participent au discours de la Vision Organisante (SWANSON
et RAMILLER, 1997). Premièrement, pour l’assemblée Nationale, la Blockchain “est un
registre, une grande base de données qui a la particularité d’être partagée simultanément avec
tous ses utilisateurs, tous également détenteurs de ce registre, et qui ont également tous la
capacité d’y inscrire des données, selon des règles spécifiques fixées par un protocole
informatique très bien sécurisé grâce à la cryptographie.” (ASSEMBLE NATIONALE, 2018).
Puis, selon l’article académique de O. DESPLEBIN et Al. (2019), “la technologie Blockchain
permet la tenue d’un registre public de transactions, organisées par ordre chronologique, et
s’appuie sur un réseau décentralisé d’utilisateurs, par exemple Internet.” Enfin pour SAP, la
Blockchain est définie de la manière suivante : “Imaginez une base de données avec des
informations stockées en blocs. Ces blocs peuvent être copiés et répliqués sur des ordinateurs
individuels. Tous sont identiques et synchronisés les uns avec les autres. Lorsque quelqu'un
ajoute ou soustrait des données, les informations sont modifiées dans chacun d'eux.” (SAP,
2022)

Pour notre étude, nous définirons la Blockchain comme une grande base de données où l’on
peut y enregistrer des informations, des transactions, des documents. Elle peut être partagée
avec tous les utilisateurs. Elle a de nombreux avantages comme la sécurisation, la transparence
des données, l’automatisation… Il existe aussi quatre types de réseaux de la Blockchain :
publiques, semi-privées, privées et consortium (SAP, 2022). Chaque transaction ne pourra pas
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être modifiée, il faut donc créer une nouvelle transaction. Cela permet de limiter les
manipulations de chiffres.

1.2 Présentation des grandes notions comptables

Le Plan Comptable Général est entré en vigueur en 1984 et a constitué le Plan Comptable
Général que l’on connaît aujourd’hui. Il existe dix principes comptables généraux fixés par le
Code de commerce et le PCG (Plan Général Comptable). Les principes comptables reposent
sur trois notions : la sincérité, la régularité et la fidélité de l’image. Ces postulats forment un
référentiel comptable et permettent d’installer un cadre strict applicable à toutes les entreprises.
Ils reflètent de façon fiable les états financiers et l’activité d’une entreprise grâce à une
application de bonne foi, conformément aux procédures. Le respect de ces principes comptables
en France est obligatoire sauf exception.

La notion de sincérité, en adéquation avec les principes comptables, consiste à appliquer des
règles et des procédures qui transcrivent la connaissance, la réalité des événements qui
constituent la vie d’une entreprise. Aujourd'hui, ce principe repose essentiellement sur la vision
globale des dirigeants ou des décideurs d’une entreprise afin de traduire la situation économique
la plus loyale possible. Pour aider à respecter l’intégrité des notions comptables et donc des
principes comptables, de nombreux dirigeants utilisent des logiciels de gestion. Ces outils
aident les gestionnaires dans la tenue de leur compte.

La notion de la régularité de la comptabilité consiste à rappeler que les comptes d’une entreprise
sont soumis à des règles et des principes comptables. La comptabilité doit donc être conforme
aux textes de lois. Cette notion de régularité peut être contrôlée en interne et en externe. Cela
permet de vérifier la bonne mise en place des règles comptables au sein de l’entreprise.

Enfin la notion de la fidélité de l’image a pour but de montrer une vision juste et objective des
comptes de l’entreprise. Cette notion est complémentaire avec la notion de sincérité. Le but
pour ces deux notions est de tenir les comptes de manière la plus loyale et transparente et d’avoir
une image fidèle du patrimoine. L’article 123-15 Code de Commerce prévoit notamment que
« Le bilan, le compte de résultat et l'annexe » doivent comprendre autant de rubriques et de
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postes qu'il est nécessaire pour donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
et du résultat de l'entreprise.

1.3 Description de l’utilité de la Blockchain au domaine comptable

L’innovation de la Blockchain présente de nombreux avantages notamment la transparence, la


sécurité et la présence de règles non modifiables définies par le réseau. En effet, pour s’inscrire
dans la Blockchain, une information doit être validé par un ensemble d’utilisateur commun au
réseau. Cette étape primordiale permet la sécurisation des données et donc du réseau. Les
avantages qu’apportent l’innovation pourrait répondre de manière intéressante au trois notions
citées ci-dessus. Son but serait d’apporter une sincérité, une régularité et une transparence des
comptes de l’entreprise. La Blockchain deviendrait alors la solution à ce manque de
transparence et à ces manipulations frauduleuses. La comptabilité s’exercera par la Blockchain
qui établira toutes les saisies comptables dans les règles. Dans le domaine de la comptabilité, la
Blockchain serait un atout. En effet, malgré sa complexité, elle permet de développer le métier,
de sécuriser les données et de limiter les fraudes comptables.

Entrée dans le
réseau Regroupement des
Inscription d'une informations dans
écriture comptable un "Bloc"

Validation du Inscription du
"Bloc" par le Bloc dans la
réseau Blockchain Blockchain

Reception de
l'écriture

Figure 1: Schéma représentatif de la Blockchain au domaine comptable, vulgarisé


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Partie 2 : Modèle conceptuel : La vision Organisante

Le lien entre la théorie de la Vision Organisante (SWANSON et RAMILLER, 1997) et la


Blockchain repose sur l’adoption et la démocratisation de cette nouvelle technologie
(DESPLEBIN et Al.,2018). Il est également prévu qu’à terme, elle facilite le travail des
comptables en sécurisant et fiabilisant les données. Cependant, elle est récente et il serait
intéressant de connaitre la perception de cette technologie au sein de la Vision Organisante.
Dans cette partie nous allons donc présenter la théorie.

2.1 Présentation de la théorie

Pour E. SWANSON et N. RAMILLER (1997), une Vision Organisante est la formulation de la


mise en pratique d’une interprétation des règles de manière équivoque. Cette consolidation par
l’intermédiaire de plusieurs acteurs de communautés hétérogènes impacte la Vision
Organisante, “ ce marché des idées ” (ABRAHAMSON, 1996) amènent une vitalité
indispensable. Finalement autour de cette interaction les différents protagonistes qui entre
accord et désaccord apportent une réponse à une problématique par la Vision Organisante.
L’émergence de technologie conditionne donc la réponse que l’on obtient d’une Vision
Organisante.

Ainsi selon E. SWANSON et N. RAMILLER (1997) la Vision Organisante n’existe qu’avec


l’apparition et le développement d’une nouvelle technologie afin de mettre en évidence les
fonctions de base de sa création et de sa promulgation. Les fonctions de la Vision Organisante
soulignent tout particulièrement les opportunités organisationnelles d’exploitation d’une
technologie. Elles rendent intelligible trois aspects importants du processus d'innovation des
systèmes d’information : l’interprétation (comprendre de quoi il s’agit), la légitimité (provoquer
un intérêt pour cette technologie) et la mobilisation (faire croître la communauté). (Swanson et
Ramiller, 1997).

2.2 Présentation des 5 substrats de la Vision Organisante de E. SWANSON


et N. RAMILLER (1997)
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E. SWANSON et N. RAMILLER (1997) analysent la Vision Organisante sous forme d’un
schéma (voir figure 2), nous allons dans cette partie expliquer qu’elles sont les liens qui
alimentent le discours de la Vision Organisante. Pour cela, nous distinguons 5 parties : la
communauté (community), les praticiens (IS Pratitioner Culture), les problématiques business
(Business Problematic), les inventions et adaptation (Invention Adaptation of core Technology),
puis l’adaption et la diffusion (Adoption, Diffusion).

Figure 2 – Institutional Production of Organizing Visions

2.2.1 La Communauté

Les 1 et 2 représente la communauté. Il s’agit des acteurs qui ont un intérêt pour la technologie.
Il peut s’agir des enseignants chercheurs, des journalistes, des professionnels ou encore de l'État
(ABRAHAMSON, 1996). Ils créent un discours communautaire avec des expressions
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spécifiques à l’innovation (GIDDENS 1979,1984). Plus la communauté sera grande et plus le
discours devra s'adapter aux nouveaux acteurs. En effet, un nouvel acteur arrive avec des
arguments, des problématiques et fera évoluer la représentation qu’on a de cette technologie.

2.2.2 Les praticiens

Les 3 et 4 est la sous culture des praticiens. Le but est d’adapter le discours aux praticiens qui
sont les prescripteurs des technologies au sein des entreprises. Les praticiens permettent de
stabiliser le discours communautaire et d'apporter des discussions plus précises sur les
problèmes actuels de l’innovation. Il partage “une matrice culturelle commune importante”
(VAN DE BELT et RIP, 1987). Leur contribution consiste à contrôler et équilibrer le
développement de la Vision Organisante en arbitrant sur les différentes contributions.

2.2.3 Problématique Business

Le 5 est la problématique business. Les pratiques business sont des ressources décisives à la
construction du discours. Dès lors qu’un nouveau secteur d’activité va arriver, il vient avec une
problématique métier. La problématique business qui est commerciale est un des facteurs
principaux dans le processus de promotion et de légitimation de la Vision Organisante. Elle se
définit comme une variable nécessaire de la Vision Organisante.

2.2.4 L’invention et l’adaptation

Les 6 et 7 sont l'invention et l’adaptation. L’objectif est de faire évoluer le discours sans que la
technologie évolue. Cependant les besoins peuvent faire évoluer la technologie.

2.2.5 L’Adoption et la diffusion

Les 8 et 9 adoption et diffusion. Lorsque le discours est pertinent et convaincant il est plus facile
de le diffuser et de faire adopter l’innovation aux autres. La diffusion a des effets réciproques
sur le discours puisqu'elle apporte des preuves pragmatiques à la vision.
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2.3 Compréhension de la théorie

La théorie de la Vision Organisante (SWANSON et RAMILLER, 1997) nous montre que les
technologies de l’information sont un business. La communauté représente les personnes qui
ont intérêt commercial et économique. La Vision Organisante est un outil de promulgation
nécessaire (bien que non suffisante) d’une technologie nouvelle. Elle ne découle pas
simplement du “ fait que tout le monde le fait ” (TOLBERT et ZUCKER , 1993) pour qu'elle
puisse être adoptée. La Vision Organisante fournit et façonne la perception de cette innovation
qui implique de nouvelles technologies. L'hétérogénéité des participants est essentielle dans la
construction de l’interprétation comme base de la Vision Organisante. Plus il y aura de
personnes reconnues qui travaillent sur cette technologie, plus la communauté attirera le regard
sur elle. Cela permettra l’accroissement de la communauté et la valeur de l’innovation et donc
de la Vision Organisante. E. SWANSON et N. RAMILLER comparent cette théorie à une
montgolfière qui prend de la hauteur en fonction des interactions et des interprétations. Plus
elle prend de la hauteur, plus elle sera visible et plus la communauté sera grande.

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Partie 3 : Méthodologie de la recherche

Dans cette partie, nous allons nous appuyer sur la théorie de la Vision Organisante de E.
SWANSON et N. RAMILLER (1997) ainsi que sur la taxonomie de KAGANER et Al (2010)
cela nous permettra d’établir la perception du discours communautaire dans la Vision
Organisante. Premièrement, nous allons présenter le contexte de notre étude, puis dans une
seconde partie, nous allons synthétiser la méthode de codage développer par KAGANER et Al.
(2010) (taxonomie). Ensuite nous allons présenter notre méthodologie de codage. Enfin nous
allons analyser nos résultats via une comparaison avec les travaux de LYNN et Al. (2018).

3.1 Contexte

Aujourd’hui, selon le site officiel d'Alphabet, Google est le moteur de recherche numérique
préféré et le plus utilisé par la société, puisqu’il représente, selon les chiffres officiels, 91% des
utilisateurs en France contre 89 % aux USA. Google en tant que G.A.F.A.M (Google, Amazon,
Facebook, Apple, Microsoft) offre une exposition idéale sur le marché de l'information quasi
dominante. Selon E. SWANSON et N. RAMILLER (1997) l'hétérogénéité des contributeurs
est essentielle, pour cette étude.
Nous avons donc choisi d'extraire les premiers articles que proposait le moteur de recherche
des quatre communautés sélectionnées. Cette sélection des communautés est importante dans
toutes études. Elle doit représenter les principaux acteurs en lien avec la Vision Organisante
(SWANSON et RAMILLER, 1997).
C’est pourquoi nous avons choisi la représentation médiatique de l’innovation (Média), la
vision du pouvoir légal (Etat), les revues scientifiques et académiques (Universitaire), ainsi que
des revues commerciales d’acteurs majeurs de la comptabilité, du contrôle et de l’audit
(Fournisseur).
Pour notre étude, nous avons sélectionné des articles entre 2018 et 2022, ce qui nous place après
l’analyse de LYNN et Al. (2018), qui traite la Vision Organisante de la Blockchain via Twitter.
Nous avons donc recensé treize articles de communauté hétérogène mais convergeant vers la
légitimité d’une Vision Organisante (SWANSON et RAMILLER, 1997).

3.2 La taxonomie de KAGANER et Al. (2010)


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Pour avoir une perception de la légitimité et même de l’interprétation de la vision Organisante
(SWANSON et RAMILLER, 1997) nous allons utiliser la taxonomie stratégique de
KAGANER et Al. (2010). Ainsi il est important de rappeler les différentes formes sur lesquels
son modèle est construit.

Premièrement la légitimité cognitive, elle permet de diffuser des connaissances sur la nouvelle
technologie au sein de la communauté. Cette légitimé prend en compte tout ce qui définit les
caractéristiques de l’innovation, ses points forts, ses avantages concurrentielles. Finalement elle
prend pied dans la validation des différents acteurs (KAGANER et Al., 2010). La légitimité
cognitive fonctionne par des mécanismes similaires à la fonction d’interprétation des Visions
Organisante. Cette phase a pour finalité de fournir des explications et un but à une innovation,
elle permet de la rendre plausible (KAGANER et Al., 2010).

Ensuite, KAGANER et Al. (2010) redéfinissent la légitimité pragmatique qui repose sur des
calculs rationnels. Leur but est de voir ce qui a été mis en place pour attirer l’intérêt personnel
et voir l’utilité de la technologie pour les parties prenantes. La légitimité pragmatique étudiera
la manière dont est développée la technologie dans différents secteurs (résultats financiers,
résultats opérationnels, résultats technologiques). Elle prend en compte aussi la manière dont
est promue la technologie via les publicités par des partenaires, des acteurs de l’innovation.

La légitimité normative repose sur de nombreux travaux dont SCOTT (2001) et SCHUMAN
(1995), et sur un accord conjoint entre entreprise et public communautaire sur les normes et les
valeurs morales d’une innovation. Cette légitimité normative est un apport nouveau de
KAGANER et Al. (2010) puisque dans la légitimité de la Vision Organisante de E. SWANSON
et N. RAMILLER (2003) celle-ci n’est pas prise en compte.

Puis pour terminer, la légitimité réglementaire concerne la conformité entre les nouvelles
technologies et les règles juridiques existantes, elle agit comme un régulateur de l’innovation.
Ces légitimités forment un tout et s’imbriquent les unes dans les autres.

Cependant les légitimités cognitives, pragmatiques et normatives sont regrouper dans ce


qu’appelle KAGANET ET AL. (2010) : la légitimité socio-politique. Cela représente un sujet
que nous ne traiterons pas car elle appartient à la théorie du néo-institutionnaliste.
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Légitimité Désirabilité
Réglementaire
Légitimité Légitimité Désirabilité
Socio-Politique Normative
Légitimité Désirabilité
Pragmatique
Légitimité Validité
Cognitive

Figure 3 - Forme de Légitimité de KAGANER et AL. (2010)

3.3 Méthodologie du Codage de notre étude

La taxonomie de KAGANER et Al. (2010) est fondée sur l’étude de ces quatre formes qui
interagissent de manière empirique. Ainsi elle permet d’avoir une perception de la Vision
Organisante (SWANSON et RAMILLER, 1997) de l’innovation de la Blockchain et de son
adaptation au domaine comptable. Nous avons repris le codage mis en place par KAGANER et
Al. (2010) lors de son étude.

Notre méthode reprendra la vision stratégique développé par KAGANER et Al. (2010) de
manière groupée, ainsi notre codage correspondra aux différents groupes stratégiques cognitif,
pragmatique, normatif et réglementaire. Notre grille comprendra donc dix codes en se basant
sur les travaux de KAGANER et Al. (2010) au lieu des trente proposées (voir le tableau 1 dans
l’annexe).
Nous avons choisi ce codage, car comme le dit DESPEBLIN et Al. (2018), l’interaction entre
les experts scientifiques et la communauté comptable experte n’est pas encore optimale. Cela
nous permettra donc de dégager une tendance sur la perception de la Vision Organisante
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(SWANSON et RAMILLER, 1997).

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3.4 Analyse des résultats

Notre analyse de résultat est réalisée en fonction des codes établis lors de la méthodologie. La
figure 4 ci-dessous présente la fréquence d’apparition du codage stratégique établi pour l’étude
en fonction de celui proposé par KAGANER et Al. (2010) et en prenant en compte la
méthodologie de codage de notre étude (annexe 1). Les trois stratégies qui ressortent le plus
sont CI (stratégie cognitive lié au système : 30,77%), CII (stratégie cognitive lié à la mise en
œuvre : 27,47%), PI (stratégie pragmatique de justification « rationnel » :13,19%). Plus
précisément, nous constatons que la stratégie de légitimité cognitive lié au système et lié à la
mise en œuvre représente à elle deux 58,24% des sujets abordés dans les articles étudiés.

Figure 4 - Résultat sur la légitimité

Les résultats nous montrent à travers les articles, ce que le système de l’innovation peut faire et
surtout comment il le fait (CI). On voit aussi que les acteurs qui construisent la Vision
Organisante (SWANSON et RAMILLER, 1997) appliquent une stratégie de légitimité de
promulgation de l’innovation (CI). De plus, on constate que la stratégie de légitimité de mise
en œuvre (CII) qui vise à mettre en avant l’innovation obtient un score élevé. Nous allons
analyser les réponses que nous offre la taxonomie de KAGANER et Al. (2010), concernant la
légitimité pragmatique de justification (PI). Elle est liée à la crédibilité de l’innovation et à sa
connexion aux atttentes du monde réel.

En parrallèle, nous constatons que les résultats obtenus par LYNN et Al. (2018) sur l’analyse
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des Tweets de la Blockchain par la taxonomie de KAGANER et Al. (2010) obtiennent des

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résultat différents des nôtres. Les travaux de LYNN et Al mettent en évidence la présence du
code P13 de KAGANER et Al (légitimité pragmatique d’alliance selon notre proposition). La
légitimité stratégique d’alliance pragmatique ressort peu dans l’études que nous avons effectué.
LYNN justifie la présence de P13 par la forte présence sur le réseau étudié, d’acteur
commerciaux. Pour ce qui est de la Blockchain dans le domaine comptable, la phase de
commercialisation ressort peu dans les articles étudiés. Selon l’article de DAVID et Al (2019),
la présence forte de P13 s’expliquerai par la difficulté de faire une analyse cognitive d’une
technologie au travers d’un Tweet (limitation de caractère). Il faut également précisé que notre
étude ne prend pas en compte les même acteurs, ni les mêmes ressources. L’innovation de la
Blockchain, que nous avons étudié, est appliquée dans un domaine spécifique qui est la
comptabilité.

Nous constatons que la légimité pragmatique de réussite (PII) et de valeur technologique (PIII)
n’ont pas été soulignées dans nos articles. C’est-à-dire qu’aujourd’hui il manque des exemples
concrets sur les capacités d’amélioration de l’innovation dans le domaine comptable.

Les stratégies pragmatiques d’alliance (PIV) et de réputation (PV) n’obtiennent pas de résultats
probants pour que nous puissons les analyser.

Concernant les résultats obtenus sur la légitimité normative (NI) et réglementaire (RI), nous
pouvons observer une similitude forte avec les travaux de recherche de LYNN et Al. (2018).
C’est-à-dire que les résultats ne sont pas significatifs. Cela se traduit selon LYNN et Al. (2018)
et KAGANER et Al. (2010), par une logique de non adoption de légitimité normative en ce qui
concerne les innovations informatiques. Concernant les résultats de la stratégie de légitimité
réglementaire, LYNN et Al. (2018) avance qu’ils viennent du fait que la « technologie est dans
un stade précoce ».
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Répartition des articles par type d'acteur

46% Etat
23% Fournisseur
69% Média
Universitaire
8% 23%

Figure 5 - Répartition des articles par type d'acteur

Nous constatons qu’environ 70 % de nos articles sont couverts par seulement deux groupes
d’acteurs (média et universitaire). La proportion d’article provenant de l’Etat (représenté par un
rapport parlementaire) semble trop faible ce que peut expliquer la faible présence de la
légitimité règlementaire (RI).

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Conclusion et limites

Dans cette étude, nous avons pu appréhender des nouvelles notions et nous familiariser avec la
théorie de la Vision Organisante de E. SWANSON et N. RAMILLER (1997) ainsi qu’avec la
taxonomie de KAGANER et AL. (2010). Plus précisément, nous avons appliqué le modèle
conceptuel des deux théories à l’innovation de la Blockchain dans le domaine comptable. Nous
avons procédé en trois parties : la présentation factuelle des différents éléments, la
synthétisation de la théorie et la construction de notre méthodologie. L’objectif de ce rapport
était de répondre à la question : Quelle est la vision des différents acteurs de la Blockchain
dans le milieu de la comptabilité ?

Notre analyse nous montre que la diffusion de connaissances de la Blockchain (légitimité


cognitive) est fortement représentée puisque presque 60% des articles expliquent ce qu’est la
Blockchain avec ses caractéristiques, ses avantages et ses limites. En revanche, rien n'a encore
été mis en place concernant la stratégie de légitimité pragmatique. De plus, nous observons une
absence de résultats sur les jugements des principes moraux (légitimité normative) concernant
la Blockchain.
Cela signifie que l’innovation Blockchain est en cours d’interprétation, elle commence à ancrer
dans les esprits des comptables, des auditeurs, de la presse, des chercheurs et de l’Etat mais n’a
pour l’instant été que très peu appliquée. En effet, aucune réglementation n’est clairement
définie sur la Blockchain pour le moment. L’Etat français souhaite se l’approprier dans les
années à venir en mettant en place diverses réglementations1

En comparant nos résultats avec l’article sur légitimité Vision Organisante et la Blockchain
écrit par LYNN et Al. (2018), nous remarquons que cette technologie n’est pas encore étudiée
au sens des légitimités normative et réglementaire dans le domaine comptable. En revanche,
LYNN et Al. (2018) ont constaté le rôle important de Twitter sur la légitimité pragmatique,
notamment sur la publicité des acteurs sur le terrain. De notre côté, nous avons constaté la faible
présence de cet argument s’expliquant avec les travaux de DAVID et Al (2019) par
l’impossibilité d’expliquer la technologie avec un nombre limité de caractère. Du côté, des
18

1
Pourquoi l'État doit reconnaître la Blockchain comme un secteur stratégique, La tribune,
2018
Florian DEVOYE, Juliette RELET, Sourour LANOUAR, Mehdy CHELABI
articles de presse, de fournisseur ou du gouvernement rien n’a encore été réellement mis en
place qui pourrait nous apporter des résultats concrets.

Nous constatons que la montgolfière de la Vision Organisante de E. SWANSON et N.


RAMILLER (1997) n’est pas encore arrivé à son point culminant. Cependant nous constatons
qu’avec le temps la technologie de la Blockchain prend de l’ampleur notamment avec certaines
adaptations chez les experts-comptables telle que le diplôme sécurisé par la Blockchain.
De plus, notre étude comporte des limites, les éléments récoltés dans nos articles ne sont pas
assez nombreux. Les acteurs malgré leur hétérogénéité ne sont pas assez représentés dans
certaines communautés. Il faudrait homogénéiser la répartition des sources d’informations afin
d’améliorer la qualité des résultats. La difficulté de ce projet de recherche est le contexte
français incluant des experts Blockchain, des experts en CCA (professionnels et académiques)
et finalement assez peu d’experts couvrant les deux champs (DESPEBLIN et Al., 2018).

Pour conclure, la Blockchain offre des possibilités incroyables dans le secteur comptable au vu
de ces caractéristiques et permet de décentraliser les transactions mais aussi les responsabilités.
Nous pouvons aussi noter les efforts des communautés de faire vivre la Vision Organisante de
la Blockchain dans le domaine comptable. Aussi nous pouvons que conseiller les organisations
à continuer d’investir dans la communauté pour faire s’élever cette montgolfière aussi haut que
possible.

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Florian DEVOYE, Juliette RELET, Sourour LANOUAR, Mehdy CHELABI


Bibliographie

Aubert, J. D. (2018). Rapport de la mission d’information commune sur la blockchain (chaîne de


blocs) et ses usages: un enjeu de souveraineté.

Brender, N. &. (2018). Impacts de la Blockchain sur le métier d’auditeur (No. ARTICLE).

David, M. G. (2019, June ). Stratégies de légitimation et vision organisante du CRM: l'analyse d'une
revue professionnelle. In 24ème conférence de l'Association Information et Management
(AIM): Management de la transformation numérique.

Desplebin, O. L. (2018). L’évolution de la comptabilité, du contrôle, de l’audit et de leurs métiers au


prisme de la Blockchain: une réflexion prospective. Management Avenir, (5), 137-157.

Desplebin, O. L. (2019). Comprendre la blockchain: quels impacts pour la comptabilité et ses


métiers?. ACCRA, 5(2), 5-23.

Kaganer, E. A.-P. (2010). Building legitimacy for IT innovations: the case of computerized physician
order entry systems. Journal of the Association for Information Systems, 11(1), 2.

Lynn, T. R. (2018). Legitimizing# Blockchain: An Empirical Analysis of Firm-Level Social Media


Messaging on Twitter. In ECIS (p. 63).

Swanson, E. B. (1997). The organizing vision in information systems innovation. Organization


science, 8(5), 458-474.

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Florian DEVOYE, Juliette RELET, Sourour LANOUAR, Mehdy CHELABI


ANNEXE

Tableau 1 - Proposition de codage de notre étude


Taxonomie de Kaganer et al. 2010 Codage de l’étude
Code Stratégie de Description de la stratégie Code Descriptif du codage de
légitimation l’étude
C1 Fonctionnalités du Définit explicitement les caractéristiques clés, les attributs et les CI Stratégie liée au système :
système conditions d’usage de l’innovation vise à améliorer
C2 Configuration du Définit explicitement les caractéristiques du système l’intangibilité, à lier et
système d’information sous-jacent promouvoir une innovation
C3 Caractéristiques du Décrit les caractéristiques de l’innovation qui sont en ligne avec
système les meilleures pratiques technologiques actuelles
C4 Stratégies de mise en Décrit les stratégies de mise en œuvre et les facteurs de succès CII Stratégie de mise en
œuvre œuvre : est un lien entre la
C5 Succès de mise en Démontre les succès de la mise en œuvre (exemples) stratégie de système et la
œuvre stratégie de valeur. Détailler
C6 Les enjeux de la mise Discute des enjeux et des risques associés avec l’innovation les avantages de
en œuvre l’innovation.
C7 Diffusion Décrit la réponse du marché positive à l’innovation ; met CIII Stratégie de diffusion :
organisationnelle l’accent sur le développement en cours de l’innovation réponse positive du marché
C8 Diffusion-utilisateur Met l’accent sur l’acceptation de l’utilisation par les utilisateurs et acceptation de
final finaux l’utilisateur.
P1 Valeur-clinique- Explique comment l’innovation améliore la qualité du soin PI Stratégie de justification :
rationnel médical dans une organisation adoptante Justification rhétorique
P3 Valeur-financier- Explique comment l’innovation améliore la performance d’une innovation
rationnel financière dans une organisation adoptante
P5 Valeur-opérationnel- Explique comment l’innovation améliore la performance
rationnel opérationnelle dans une organisation adoptante
P7 Valeur-business- Expliquez comment l'innovation améliore les performances
rationnel générales dans une organisation adoptante
P2 Valeur-clinique Donne des exemples de comment l’innovation améliore la PII Stratégie de réussite :
histoire d’un succès qualité du soin médical dans une organisation adoptante exemple concret de
P4 Valeur-financier- Donne des exemples de comment l’innovation améliore la l’innovation
histoire d’un succès performance financière dans une organisation adoptante
P6 Valeur-opérationnel- Donne des exemples de comment l’innovation améliore la
histoire d’un succès performance opérationnelle dans une organisation adoptante
P8 Valeur-business- Donne des exemples de comment l’innovation améliore la
histoire d’un succès performance générale dans une organisation adoptante
P9 Valeur-technologie de Explique comment l’innovation améliore le management de la PIII Stratégie de
l’information-rationnel technologie de l’information dans une organisation adoptante valeur technologique :
P10 Valeur-technologie de Donne des exemples de comment l’innovation améliore le conforme et extensible ;
l’information-histoire management de la technologie de l’information dans une possibilité intégration
d’un succès organisation adoptante globale
P11 Alliance-adoptant Fais de la publicité sur les relations de collaboration de long- PIV Stratégie d’alliance :
terme avec les adoptants légitimité influence
P12 Alliance-vendeur Fais de la publicité sur les partenariats avec d’autres
entrepreneurs de l’innovation (vendeurs, consultants...)
P13 Alliance-secteur- Fais de la publicité sur l’affiliation avec des acteurs influents de
acteurs de niveau niveau
P14 Réputation-vendeur Met l’accent sur la forte réputation des entrepreneurs de PV Stratégie de réputation :
l’innovation dans le domaine de l’innovation et les domaines reforcement de la réputation
associés légitimité disposionelle
P15 Réputation-adoptant Décris-les caractéristiques/réputation de l’organisation adoptante SCHUMAN (1995, p578)
N1 Normatif-moral Met en évidence la congruence de l’innovation avec des normes NI Stratégie Normative :
morales dominantes, fournit des exemples logique pro sociale,
N2 Normatif- Met en évidence la transformation en cours de l’industrie des altruiste, justice et bien-
transformation adoptants, met l’accent sur le rôle habilitant de l’innovation être : base morale de
légitimité
R1 Réglementaire- Met en évidence la conformité avec les règles légales ou quasi- RI Stratégie de
conformité légales et les réglementations Réglementation : mise en
conformité, réponse à des
exigences
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Florian DEVOYE, Juliette RELET, Sourour LANOUAR, Mehdy CHELABI

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