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Audit des immobilisations FFC 6ème promotion

Introduction générale

L
e terme audit provient du latin « audire » qui signifie écouter, c'est une notion qui
est utilisée dans de multiples sens : écouter (audition d'un témoin), vérifier (audition
des comptes), conseiller (auditeur de nonciature) ou encore dans le sens
d'instruction judiciaire (auditeur de rote). Mais son sens original reste celui d'écouter du fait
que les romains l’employaient pour désigner un contrôle sur la gestion des provinces au nom
de l'empereur.

Cette notion fut introduite par les anglo-saxons au début du 20ème siècle pour la gestion.
Ainsi, le premier cabinet d'audit fut fondé au 19ème siècle à Londres. Il s'attache notamment à
détecter les anomalies, les fraudes et les risques au sein des organismes et les secteurs
d'activité qu'il examine. Actuellement, et avec le niveau de développement atteint, l’audit est
devenu indispensable pour tous types d’organisations.

En effet, L’audit consiste en la vérification des normes et des procédures prévues par
l’entité en question pour assurer un contrôle interne fiable, solide, efficace et efficient.
L’objectif ultime est en fait la garantie d’une information claire, pertinente, sincère et fiable.
Partant de là, le rôle joué par l’audit, spécialement comptable et financier, n’est plus à
expliciter et sonimportance n’est plus à débattre.

En outre, Lors d’un audit comptable et financier, toute l’activité de l’entité doit être
contrôlée et investiguée, Toutes les procédures et les opérations quel que soit leurs natures, et
les immobilisations constituent un élément très important.

Autrement dit, La plus bonne réponse à la question « pourquoi y intéresser ? », est tout
simplement que le cycle des immobilisations a plusieurs particularité, citons-nous en premier
lieu qu’elles représentent la plus grande et la plus importante partie du patrimoine de
l’organisation, ainsi qu’elles ont un caractère de « longévité ».

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Dans notre travail, nous allons traiter le cadre générale des système d’information et
des immobilisations et d e l’audit, aussi expliquer les différents risques de l’audit, et ceux
liées spécialement au cycle étudié, et aussi tenter de clarifier leurs principales causes, et par
conséquent proposer des solutions adéquates.

Dans ce contexte, la question principale qui se pose c’est savoir : Comment contribue
l’audit des immobilisations à la fiabilité de l’information comptable.

Nous allons décortiquer notre travail en deux principales parties, la première ou on a


commencé par éclaircir la notion d’immobilisation, et la distinction entre cette dernière et une
simple charge d’une part, et les stocks d’une autre, aussi les différents composants de l’actif
immobilisé, et on n’oublie pas les méthodes d’évaluations des immobilisations. Et Après
avoir donner une image soit disant claire de l’audit, on va passer au plus important, et ici on
parle de la procédure d’audit des immobilisations, qu’on a comme vous allez voir, laissé sous
forme de tableau pour toujours garder l’esprit pratique du thème. Et tout cela, constituera le
côté théorique de notre travail.

Nous allons décortiquer notre travail en trois principales parties, la première ou on a


commencé par éclaircir la notion de système d’information comptable, et la distinction entre
cette dernière et le système d’information financier , aussi Technologie de l'information et
systèmes d'information .et la deuxième partie ou on a commencé par éclaircir la notion
d’immobilisation, et la distinction entre cette dernière et une simple charge d’une part, et les
stocks d’une autre, aussi les différents composants de l’actif immobilisé, et on n’oublie pas les
méthodes d’évaluations des immobilisations. Et Après avoir donner une image soit disant
claire de l’audit, on va passer au plus important, et ici on parle de la procédure d’audit des
immobilisations, qu’on a comme vous allez voir, laissé sous forme de tableau pour toujours
garder l’esprit pratique du thème. Et tout cela, constituera le côté théorique de notre travail.
Et Après avoir donner une image soit disant claire de l’audit, on va passer au plus important,
et ici on parle de la procédure d’audit des immobilisations, qu’on a comme vous allez voir,
laissé sous forme de tableau pour toujours garder l’esprit pratique du thème. Et tout cela,
constituera le côté théorique de notre travail.

Dans une seconde partie, qui s’intéresse au côté pratique, nous allons présenter ce qu’on
a fait durant le stage. En fait, nous avons travaillé sur un dossier réel, et on a fait des tests qui
sont indispensables lors d’un audit des immobilisations.
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1. Introduction
Pour cette partie, on va se concentrer sur les notions immobilisation et audit, au but d’avoir
une image claire sur ces concepts, pour l’immobilisation on va commencer par des définitions
suivies par la typologie, aussi on va voire les éléments de l’actif immobilisé, et finalement les
méthodes d’évaluations. Et pour l’audit aussi on a procédé au même mode de traitement,
depuis la définition jusqu’à la démarche générale et celle spécifique aux immobilisations ainsi
que les risques liée à ce cycle.
Pour cette partie, on va se concentrer sur les notions immobilisation, les systèmes
d’information et audit, au but d’avoir une image claire sur ces concepts, pour les systèmes
d’information on va commencer par des définitions, Composition d'un système d'information
d'entreprise et Les fonctions du système d’information, suivies par Le système d'information
comptable et financier, et finalement L’importance de la bonne gestion des opérations
financière et comptable. Et pour l’immobilisation on va commencer par des définitions
suivies par la typologie, aussi on va voire les éléments de l’actif immobilisé, et finalement les
méthodes d’évaluations. Et pour l’audit aussi on a procédé au même mode de traitement,
depuis la définition jusqu’à la démarche générale et celle spécifique aux immobilisations ainsi
que les risques liée à ce cycle.

2. Les systèmes d’information :


1.1. Définition:
Selon Souhila Kheira Boukssessa (2017), Un système d’information constituera dans un
premier lieu l’ensemble des procédures qui permettent la gestion de l’information dans une
organisation. Pour remplir son rôle, le système d’information utilise plusieurs outils dont la
comptabilité.1
Le système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources qui permet de
collecter, stocker, traiter et distribuer de l'information, en général grâce à un réseau
d'ordinateurs. Il s'agit d'un système socio-technique composé de deux sous-systèmes, l'un
social et l'autre technique. Le sous-système social est composé de la structure
organisationnelle et des personnes liées au SI. Le sous-système technique est composé des
technologies (hardware, software et équipements de télécommunication) et des processus
d'affaires concernés par le SI.2

1
Souhila Kheira BOUKSSESSA, (2017), Université Mohamed Ben Ahmed Oran 2, Système d’information
comptable : Un aperçu sur le système comptable financier algérien, page 2 et 14.
2
http://barnoininformatique.ci/conception-des-systemes-dinformations/
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Selon R.Reix «Un système d’information est un ensemble organisé de ressources: matériel,
logiciel, personnel, données, procédures, permettant d’acquérir, traiter, stocker,
communiquer des informations (sous forme de données, textes, images, sons…) dans les
organisations. »3
1.2. Composition d'un système d'information d'entreprise:
a. Composition classique :
Dans les œuvres des années 1980-1990, la composition « classique » des systèmes de
l'information d'une entreprise était comme une pyramide des systèmes d'information qui
reflétait la hiérarchie de l'entreprise. 4
Les systèmes qui traitent les transactions fondamentales ( TPS) au fond de la pyramide, suivis
par les systèmes pour la gestion de l'information ( MIS), et après les systèmes de soutien des
décisions (DSS) et se terminant par les systèmes d'information utilisés par la direction la plus
supérieure (EIS), au sommet.5
Bien que le modèle pyramidal reste utile, un certain nombre de nouvelles technologies ont
été développées et certaines nouvelles catégories de systèmes d'information sont apparues et
ne correspondent plus aux différentes parties du modèle pyramidal. 6

https://www.academia.edu/19029294/M%C3%A9moire_sur_les_syst%C3%A8mes_dinformations_au_sein_de
s_PME
4
https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Systeme-d-information.html
5
https://www.memoireonline.com/06/12/5974/m_Le-Systeme-dInformation-Marketing-SIM-dans-une-
compagnie-aerienne-cas-de-Kenya-Airways3.html
6
http://www.alphatunisie-aa.com/page.php?id=50
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Figure1 : Pyramide des systèmes d'information qui reflétait la hiérarchie de l'entreprise


b. Composition actuelle :
Dans un système d'information d'une grande entreprise, on trouve :
 un ERP - Enterprise Resource planning (en français : PGI pour progiciel de gestion
intégré) - qui intègre théoriquement tous les systèmes informatisés transactionnels
dont les modalités de fonctionnement sont désormais bien connues des informaticiens
et des hommes de l'Art de chaque métier. Les ERP permettant de soutenir le
fonctionnement de l'entreprise ;
 des systèmes dits « intégrés métiers » ou « verticalisés », qui sont des progiciels
métiers, et qui couvrent aussi bien le front-office, que le middle, puis le back-office et
qui ne sont pas de conception maison, mais ont été bâtis par un éditeur spécialisé sur
un métier et dont les modes de fonctionnement logiciels correspondent aux meilleures
pratiques constatées à un moment donné chez les plus performant dans leur secteur
d'excellence ;7
 des systèmes restants appelés « spécifiques » (ou encore : non standards, de
conception « maison », développés sur mesure, introuvables sur le marché, etc.), où
sont rencontrées davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la
facturation, de l'aide à la production, ou de fonctions annexes. 8
1.3. Les fonctions du système d’information :
a. La collecte de l’information :
Pour toute organisation, l’information est précieuse et indispensable pour sa pérennité. On le
verra plus en détail, mais elle permet à l'organisation de prendre des décisions,
de surveiller et piloter son activité et même de créer de la valeur.
La collecte d’information du SI c’est donc recueillir l’information, puis la saisir, c’est-à-dire la faire
entrer dans le SI. On peut dire que la collecte d’information, c’est le fait d’enregistrer l’information
afin de procéder à son traitement. L’information ainsi recueillie va généralement être décomposée de
façon structurée afin d’en faciliter le stockage et le(s) traitement(s) ultérieur(s).9
Il n’en reste pas moins que l’information est coûteuse car sa saisie nécessite, en règle
générale, une intervention humaine donc coûteuse pour l’entreprise.

7
https://www.universitylib.com/introuduction-au-systeme-dinformation-decisionnel/
8
https://www.memoireonline.com/09/19/11038/m_Carnet-de-sante-electronique-aux-cliniques-universitaire-
de-Kinshasa6.html
9
https://openclassrooms.com/fr/courses/2100086-decouvrez-le-monde-des-systemes-dinformation/5195891-
identifiez-les-4-fonctions-du-systeme-d-information
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b. La mémorisation de l’information :
Une fois collectée et saisie, l'information doit être stockée de manière durable,
stable et sécurisée afin de pouvoir être ultérieurement utilisée ou tout simplement pour
répondre à des obligations légales.
C’est ce que fait votre opérateur téléphonique lorsque vous recevez ou passez des appels.
Chaque appel est horodaté et consigné dans une base de données. Cela permet d’établir vos
factures détaillées, mais aussi de transmettre vos relevés d’appels lorsque la justice l’exige.
Pour organiser le stockage de l’information, des moyens techniques et organisationnels sont
mis en œuvre comme les méthodes d’archivage, des techniques
de sauvegarde, de protection contre le piratage ou encore des méthodes pour prévenir
la destruction de données. Comme l’information est précieuse, il est impératif que les SI
sécurisent bien ces informations.
c. Traiter l’information :
Une fois que l’information a été collectée et stockée, elle est disponible pour traitement.
Le traitement de l’information consiste à produire de nouvelles informations à partir
d’informations existantes grâce à des programmes informatiques ou des opérations
manuelles.
Par exemple, il vous arrive d’appeler de temps à autre une hotline, lorsque vous avez un
problème avec votre accès Internet. Dans la plupart des cas, on vous demande d’interagir
avec le système avec des réponses basiques à des questions comme « OUI » ou « NON ».
C’est un exemple de traitement. On utilise la reconnaissance vocale pour récolter vos
réponses et produire ainsi de nouvelles informations.
d. Diffuser l’information :
Quel que soit son origine ou ce qu’elle représente, une information n’a de valeur que si elle
est communiquée aux bons destinataires, au bon moment et sous une forme directement
exploitable.
Prenons votre facture téléphonique. Tous les mois, vous recevez au format électronique ou
par courrier, un relevé de vos communications téléphoniques ainsi que le coût de chacun de
vos appels et le montant total que vous devez à votre opérateur. Cette facture est
un support de diffusion de l’information.10

10
https://fr.scribd.com/presentation/434177509/cours-intoduction-aux-systemes-d-information
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3. Le système d'information comptable et financier :


Selon Souhila Kheira BOUKSSESSA (2017), Le système comptable financier n’impose pas
un modèle standard et unique pour la présentation des états financiers, mais un minimum
d’informations à présenter dans ces états.11
Le système d’information comptable et financier d’une entreprise regroupe un ensemble
organisé des ressources permettant d’acquérir, de traiter de stocker et de communiquer des
informations financières sous différentes formes dans les organisations. Le système
comptable est devenu une pièce maîtresse du système d’information de l’entreprise, il assure
en effet un rôle fédérateur en garantissant la cohérence des informations de gestion à usage
interne et externe, son efficacité dépend aujourd’hui de la performance de ses applications
informatiques. Le système d’information comptable est un système central alimenté pour les
systèmes amont, collecteurs des données primaires de chaque cycle d’exploitation. En aval,
le système de pilotage communique avec le système d’information pour canaliser les
données entrant dans le processus de prise de décision. 12 Cette vision des systèmes est
particulièrement intéressante dans la mesure où elle est facilement transposable au domaine
de la gestion et de la comptabilité. 13
Dans tous les types d’entreprises, la nécessité de disposer de comptabilité fiable et
performante apparaît comme une évidence alors que sa mise en œuvre n’est pas une affaire
toujours très aisée.
3.1. La science de l'information dans le système de gestion :
Il faut noter que l'exigence principale qui précède tout système d'information est
d'apprécier dûment et précisément tous les facteurs de décision au sein d'une organisation, la
plupart des spécialistes acceptent l'activité de création de systèmes d'information en termes
d'utilisation de la technique informatique à deux fins :
 L'utilisation d'ordinateurs comme instruments de travail dans l'activité pour étayer les
décisions.
 L’utilisation d’équipements informatiques comme instruments de travail au sein des
composants des systèmes d’information.

11
https://www.scientific-society.com/journal/index.php/AF/article/download/70/121/500
12
https://www.mawarid.ma/document-1874.html
13
https://www.etudier.com/dissertations/Systeme-d-Information-Comptable/54960435.html

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La première position se caractérise par l'existence de produits logiciels spécialisés dans


l'analyse des alternatives de décision afin de trouver la décision la plus appropriée pour
l'organisation, lors de leur adoption.
Par contre, La seconde position vise à développer des applications commerciales de
traitement de données au niveau de l'activité ou du groupe d'activités au sein de l'entreprise.
La mise en œuvre de ces applications a conduit à l'entrée du terme « système d'information /
sous-système de gestion.
Le système d’information comptable et financière est conçu pour enregistrer et contrôler les
activités et les actifs de l’organisation, et il traite automatiquement les données manipulées
au sein de l’organisation.
a. La Fonction Comptable :
La fonction comptable gère la ressource d'information financière de l'entreprise. Cette
fonction joue deux rôles fondamentaux dans le traitement des transactions. Primo, la
comptabilité capture les effets financiers des transactions de l’entreprise.
A savoir, le mouvement des matières premières de l'entrepôt à la production, les expéditions
des produits finis aux clients, les flux de trésorerie vers l'entreprise, les dépôts à la banque,
l'acquisition de stocks et le règlement des obligations financières.
La fonction comptable distribue les informations de transaction au personnel des opérations.
Les activités comptables qui contribuent directement aux opérations commerciales
comprennent le contrôle des stocks, la comptabilité analytique, la paie, les comptes
fournisseurs, les comptes clients, la facturation, la comptabilité des immobilisations, et le
grand livre général.
En effet, Il faut conserver une vision large de la comptabilité pour comprendre son rôle
fonctionnel dans l'organisation.
b. La valeur de l'information :
La valeur de l'information pour un utilisateur est déterminée par sa fiabilité. Cependant les
informations doivent se caractériser par : la pertinence, l’exactitude, exhaustivité,
récapitulation et actualité. Lorsque ces attributs sont présents, les informations sont fiables et
fournissent une valeur à l'utilisateur. Si les informations sont peu fiables cela peut conduire à
des décisions dysfonctionnelles.
Donnant l’exemple d’un responsable marketing a signé un contrat avec un client pour
fournir une grande quantité de produit pour une date limite. Il a pris cette décision en se
basant sur les informations au niveau des stocks de produits finis. Cependant, si les
informations étaient incorrectes. Les niveaux d'inventaire réels du produit étaient
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insuffisants pour satisfaire la commande et les quantités nécessaires n'ont pas pu être
fabriquées dans les délais. Le non-respect des termes du contrat peut entraîner des litiges.
Cette mauvaise décision est le résultat d'informations erronées. Des décisions efficaces
nécessitent des informations avec un haut degré de fiabilité.
c. Indépendance comptable :
La fiabilité de l'information repose en grande partie sur le concept d'indépendance
comptable. En termes simples, les activités comptables doivent être séparées et
indépendantes des domaines fonctionnels qui assurent la garde des
La fonction finance gère les ressources financières de l'entreprise à travers les activités
bancaires et de trésorerie, gestion de portefeuille, évaluation du crédit, décaissements et
encaissements.
En raison de la nature cyclique des affaires, de nombreuses entreprises oscillent entre des
positions de fonds excédentaires et des déficits de trésorerie. En réponse à ces les modèles
de flux de trésorerie, les planificateurs financiers recherchent des investissements lucratifs
dans des actions et d'autres actifs et des lignes à faible coût de crédit auprès des banques. La
fonction financière gère également les flux quotidiens de liquidités entrant et sortant de
l'entreprise.
d. Comptables comme utilisateurs :
Dans la plupart des organisations, la fonction comptable est le plus grand utilisateur de
l'informatique. Tous les systèmes qui traitent les transactions financières ont un impact sur la
fonction comptable d'une manière ou d'une autre. En tant qu'utilisateurs finaux, les
comptables doivent fournir Une image claire de leurs besoins aux professionnels qui
conçoivent leurs systèmes. Par exemple, le comptable doit spécifier les règles et techniques
comptables à utiliser, les exigences de contrôle interne et les algorithmes spéciaux tels que
les modèles d'amortissement.
La participation du comptable au développement des systèmes doit être active plutôt que
passif. La principale cause d'erreurs de conception qui entraînent une défaillance du système
est l'absence d'implication des utilisateurs.
3.2. Technologie de l'information et systèmes d'information :
La technologie de l’information désigne au sens large est l'ensemble des systèmes
informatiques utilisés par une organisation. La technologie de l'information fait référence au
côté technologique d'un système d'information. Il comprend le matériel, les logiciels, les
bases de données, les réseaux et autres appareils électroniques. Il peut être considéré comme

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un sous-système d'un système d'information. Le terme technologie de l'information est


également utilisé de manière interchangeable avec le système d'information.
a. Systèmes et sous-systèmes :
Un système est un ensemble d'éléments interdépendants qui, ensemble, accomplissent des
objectifs spécifiques. Le système doit avoir une organisation, des interrelations, une
intégration et des objectifs centraux.
Le terme informatique dans son sens le plus large est utilisé pour décrire l'ensemble des
systèmes d'information d'une organisation, leurs utilisateurs et la direction qui les supervise.
Un rôle majeur de l'informatique est de faciliter les activités et les processus
organisationnels. Ce rôle deviendra plus important avec le temps. Par conséquent, il est
nécessaire que chaque gestionnaire et membre du personnel professionnel se familiarise
avec l'informatique non seulement dans son domaine de spécialisation, mais également dans
toute l'organisation et dans des contextes inter-organisationnels.
Le système d'information de comptabilité financière fournit aux gestionnaires les
informations de comptabilité financière sur lesquelles repose l'élaboration de plans
d'affaires, la formulation des politiques et le contrôle des activités au sein de l'organisation,
le système a pour but de répondre aux exigences juridiques externes et aux normes
comptables.
Pour bénéficier d'un système d'information comptable fiable, il est nécessaire de satisfaire
les conditions qui garanties l'équité et la viabilité de l’information à savoir la réalité, la
polyvalence, la concision, la capacité de synthèse, l’opportunité, l’opérabilité, la précision et
la sécurité l’efficacité et bien évidement élimine les déficiences majeures du système en
exploitation tel que la distorsion, le filtrage et la redondance des informations.
b. Fonctions d'un système d'information comptable :
Les systèmes d'information comptable disposent de trois fonctions basiques :
 La première fonction d’un SIC est la collecte et le stockage efficace et efficient des
données financières d’une organisation, à cet égard, l’obtention des données de
transaction à l’aide des documents sources ensuite vient l’enregistrement des
transactions dans des journaux puis l’enregistrement des données des journaux dans
les grands livres.
 La deuxième fonction d'un SIC est de fournir des informations utiles pour la prise de
décisions, à savoir la production de rapports de gestion et d'états financiers.
 La troisième fonction d'un SIC est de contrôler l’enregistrement afin traiter avec
précision les données.
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c. La fiabilité des systèmes d'information comptable :


Étant donné qu'un SIC stocke et fournit des informations commerciales fiables avec une
importance vitale. L'American Institute of CPA (AICPA) et l'Institut canadien des
comptables agréés (ICCA) ont identifié quatre principes de base importants pour la fiabilité
du système d’information comptable.

Sécurité Confidentialité

Intégrité du
Disponibilité
traitement

Figure 3: Les principes de la fiabilité d’un SIC


 Sécurité : L'accès au système et à ses données nécessite une autorisation
 Confidentialité : contrôler La collecte, l'utilisation la divulgation non autorisée.
 Intégrité du traitement : le traitement complet et opportun nécessite une autorisation
 Disponibilité : afin de répondre aux obligations opérationnelles et contractuelles.
Emplois du système d'information comptable :
Un système d'information comptable est généralement une méthode informatisée de suivi de
la comptabilité, il est responsable de la collecte, stockage et traitement des données
financières et comptables utilisées pour la prise de décision de gestion interne, y compris les
transactions non financières qui affectent directement le traitement des transactions
financières.
Typiquement Le Système d’information comptable est composé de trois sous-systèmes
principaux :
 Le Système de traitement des transactions qui prend en charge quotidiennement Les
Operations commerciales
 Le Système de grand livre général et système d'information financière
 Le Système de rapports de gestion est chargé de soutenir les opérations ou les
transactions commerciales quotidiennes. Ces transactions peuvent être regroupées en

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trois cycles de transaction : le cycle des recettes, le cycle des dépenses et le cycle de
conversion.
Le but des premiers systèmes d'information était d'automatiser les processus métiers, ce qui
montre que le domaine comptable a été l'un des tous premiers à utiliser des systèmes
d'information pour soutenir ses activités
Afin d'obtenir des performances remarquables, l'organisation doit avoir d'un système intégré
de gestion et d'information financière et comptable et qui dispose des fonctions suivantes :
 Informations réactives pour appuyer les décisions du gestionnaire
 Contrôle budgétaire et le suivi des coûts en temps réel
 Corrélation entre les coûts et les prix
 Planifier la production sur la base d'un prévisionnel, des contrats, planifier
l'approvisionnement en fonction d'une image globale des stocks existants
 Intégration des systèmes commerciaux, des systèmes de collecte de revenus, des
systèmes d’encaissement ou de paiement, de rémunération, etc. »
 Maîtriser les projets d'investissement en cours et les budgets regroupés en opérations
en temps réel, ainsi que suivre les dépenses des projets d’investissement.
 Une base centralisée qui comprend des informations sur les clients et les fournisseurs
et les coûts élevés de prestation de services.
 La possibilité d'éliminer les informations redondantes.
 Raccourcir le temps de prise de décision et accès direct à l'information à tous les
niveaux de décision.
 Canaliser les ressources financières dans une seule direction, éliminant ainsi les coûts
d’intégration.
 La possibilité de corréler les résultats et d'effectuer des analyses complexes concernant
les activités.
 Le système doit être conforme aux exigences d'utilisation dans l'environnement
commercial international, les systèmes de rapports multiples, les plans de comptes
multiples, les rapports conformément aux normes d'Europe occidentale.
 Une solution complète pour maintenir un inventaire précis des biens et équipements,
donnant la possibilité de choisir la meilleure stratégie comptable et fiscale.

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3.3. Système d'information comptable (SIC) et système d'information de


gestion (SIG) :
Vue conceptuelle ; les systèmes d'information physiques ne sont généralement pas organisés
en packages discrets. Le plus souvent, les fonctions SIG et SIC sont intégrées pour atteindre
une efficacité opérationnelle.
Le système d'information accepte des entrées, appelées transactions, qui sont converties par
divers processus dans les informations de sortie qui vont aux utilisateurs. Les transactions se
divisent en deux catégories :
 Transactions financières
 Transactions non financières.
Commençons par une définir largement une transaction en tant qu'événement qui affecte ou
présente un intérêt pour l'organisation et qui est traité par son système d'information comme
une unité de travail.
Cette définition englobe à la fois les événements financiers et non financiers. Car les
transactions financières sont particulièrement importantes pour la compréhension des
systèmes d’information par le comptable, nous avons besoin d’une définition précise de
cette classe d’opérations :
Une transaction financière est un événement économique qui affecte les actifs et les capitaux
propres de l'organisation, se reflète dans ses comptes et se mesure en termes monétaires.
Tel que les Ventes de produits aux clients, achats de stocks auprès des fournisseurs, et les
décaissements et les reçus. Toute organisation commerciale est légalement tenue à respecter
et à traiter ces types de transactions.
Les transactions non financières sont des événements qui ne répondent pas à la définition
étroite d'une transaction financière, l’ajout d'un nouveau fournisseur de matières premières à
la liste des fournisseurs valides est un événement qui peut être traitées par le système
d’information de l’entreprise en tant que transaction non financière.
Les transactions financières et les transactions non financières sont étroitement liées et sont
souvent traitées par le même système physique.
Considérons un système de gestion de portefeuille financier qui collecte et suit les cours des
actions non financières. Lorsque les stocks atteignent un prix seuil, le système place un
ordre d'achat ou de vente automatique : transaction financière. Acheter haut et vendre bas
n'est pas contraire à la loi, mais c'est mauvais pour les affaires. Néanmoins, aucune loi
n'oblige la direction de l'entreprise à concevoir des règles d'achat et de vente optimales dans

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son système. Une fois l'ordre d'achat ou de vente passé, cependant, le traitement de ces
transactions financières doit être conforme aux directives légales et professionnelles.
a. Le système d'information comptable :
Les sous-systèmes traitent les transactions financières et les transactions non financières qui
affectent directement le traitement des transactions financières à savoir les modifications des
noms et adresses des clients sont traitées par le SIC pour maintenir le dossier client à jour.
Bien que n'étant pas techniquement des transactions financières, ces changements
fournissent des informations vitales pour le traitement des ventes futures au client.
L’SIC est composé de trois sous-systèmes principaux :
 Le système de traitement des transactions (STT), qui prend en charge les opérations
commerciales quotidiennes avec de nombreux rapports, documents et messages pour
les utilisateurs tout au long l'organisation.
 Le grand livre général ou système d'information financière (GL / SIF), qui produit les
états financiers traditionnels, tels que le compte de résultat, le bilan, l'état des flux de
trésorerie, les impôts les retours et autres rapports requis par la loi.
 Le système de rapports de gestion (SRG), qui fournit à la direction interne des
rapports financiers à usage particulier et des informations nécessaires à la prise de
décision, faire des budgets, des rapports d'écart et des rapports de responsabilité.
b. Le système d'information de gestion :
La gestion nécessite souvent des informations qui vont au-delà de la capacité de l'SIC. À
mesure que les organisations se développent et les domaines fonctionnels spécialisés
émergent, nécessitant des informations supplémentaires pour la production, la planification
et bien évidement le contrôle, prévision des ventes, planification de l'entrepôt d'inventaire,
étude de marché, etc. Le système d'information de gestion (SIG) traite les transactions non
financières qui ne sont normalement pas traitées par SIC traditionnel.
La décision constitue l'axe principal de l'activité de gestion car elle se retrouve dans toutes
ses fonctions à savoir la prévision, l’organisation, l’entraînement, la coordination et
l’évaluation puis le contrôle, et plus encore, l'intégration de l'organisation au sein de
l'environnement dépend de la qualité de la décision. Dans le même temps, la qualité du
processus décisionnel influence la réduction des coûts, l'efficacité de l'utilisation des fonds,
ainsi que la croissance des bénéfices.
Comme il ressort à la fois de la littérature spécialisée et de la pratique et de l'expérience de
nombreuses organisations, la qualité de la décision dépend de nombreux facteurs tels que la

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qualité de l'information sous-jacente au fondement de la décision, le niveau de gestion


auquel il est pris en compte, l'urgence, la fiabilité et la précision.
La finances et la comptabilité représentent la fonction de gestion spécialisée chargée de la
collecte, de l'enregistrement et de l'analyse des données financières et de la présentation des
états et des informations financières de tous les types de gestionnaires et d'autres personnes
au sein de l'organisation ou à l’externe.
Il existe des informations comptables d’intérêt commun, mais aussi des informations qui
n’intéressent qu’une certaine catégorie d’utilisateurs, tout comme l’organe de
réglementation IASB admet que toutes les exigences d’information des utilisateurs ne
peuvent pas être satisfaites par les états financiers. Cependant, d'une manière implicite, les
investisseurs sont des utilisateurs privilégiés. Et donc satisfaire leurs besoins d'information
signifiera satisfaire la majorité des besoins des autres catégories d'utilisateurs.
c. Les avantages d'utilisation d’un SI de comptabilité :
L’Accès aux données comptables à tout moment et en tout lieu.Pour les entreprises de toute
taille, générer, afficher et télécharger des états financiers et des rapports en quelques clics.
Collaboration plus facile, l'un des principaux avantages est que tout le monde a accès à des
données comptables et financières en temps réel. Donc, tout ce que vos employés ont à faire
est de se connecter à la plateforme et de faire ce qu'ils doivent faire.
Gagnez du temps grâce à l'automatisation Une grande partie du travail qu'un comptable ou
un comptable doit effectuer quotidiennement est très manuelle et répétitive. Par exemple:
 Créer une facture pour chaque vente
 Suivi des transactions et création d'écritures de journal respectives
 Envoi de rappels de retard de paiement à vos clients
Vous pouvez également automatiser les rapports financiers (par exemple : créer un rapport
tous les X jours du mois). Ou vous pouvez même configurer des paiements automatisés des
fournisseurs.
La sécurité comptable cela signifie que vos données sont couvertes par des couches
d'algorithmes de cryptage haut de gamme, ce qui les rend beaucoup plus sûres que de les
conserver sur l'étagère du bureau.
Et la meilleure partie est que toutes vos données sont synchronisées à tout moment. Donc,
non seulement il est plus sûr, mais il est également frais.
Rapports en temps réel
Le suivi et les rapports en temps réel. A l’aide d’un tableau de bord dédié vous permet de
suivre tous les comptes et métriques que vous souhaitez suivre.
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Conformité fiscale simplifiée Regardons les choses en face, aucun propriétaire d’entreprise
n’aime gérer les taxes. C’est là qu’intervient les logiciels de comptabilité. En ayant des
registres comptables précis, des états financiers et des rapports à jour, il est extrêmement
simple de rassembler les documents et les informations nécessaires au dépôt des déclarations
de revenus.
L'un des plus grands avantages est peut-être que cela permettra à votre entreprise d'effectuer
des tâches comptables sans avoir à engager de comptables supplémentaires. Étant donné que
le SIC est accessible et peut être facilement utilisé par tout le monde, même les spécialistes
non comptables, vous pouvez alléger la charge de travail de votre équipe financière et éviter
d'avoir à employer de la main-d'œuvre supplémentaire pendant les périodes fiscales
chargées.
Comme déjà mentionné, l'utilisation d'un SIC peut augmenter le niveau de productivité de
l’entreprise. En tant que système tout-en-un, facilite également le travail de l’équipe
comptable car le logiciel est généralement doté de fonctionnalités de conformité fiscale, en
particulier dans celles qui sont dédiées à l’assistance à la paie.
Un bonus supplémentaire si, bien sûr, la satisfaction du client. Puisque les niveaux de
productivité augmentent, les clients sont plus susceptibles de se sentir satisfaits. Ils
apprécieront le fait que l’entreprise envoie rapidement et efficacement des factures, des
rapports de facturation et d'autres exigences liées aux finances.

L'équipe comptable n'améliore pas seulement sa productivité, elle devient également plus
crédible - et c'est ce que les clients recherchent et veulent vraiment.

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Intégrez les fonctionnalités


de facturation et de
facturation à la gestion des
stocks

Identifiez et prévenez les


Convivialité erreurs

Sécuriser les données


sensibles

Figure 4 : Les fonctionnalités d'une solution comptable


4. L’importance de la bonne gestion des opérations financière et comptable :

En juin 2010, une vaste enquête en ligne a été menée par le Chartered Institute of
Management Accountants (CIMA) et par l'Université de Bath au Royaume-Uni à 5426
professionnels seniors de la finance et non-financiers dans le monde.
Les répondants à cette étude étaient un large éventail de professionnels de la finance, de
toutes les régions du monde, avec des responsabilités réparties en six catégories : Les
opérations comptables, qui comprennent le traitement des transactions, les comptes
fournisseurs et débiteurs et les rapports financiers internes ; reporting externe, qui comprend
les rapports statutaires.
le financement des entreprises, les risques de trésorerie et financiers, et la réglementation, y
compris l’audits internes, respect des exigences réglementaires et taxes; préparation et
interprétation de la gestion les informations comptables, telles que les prévisions, la
budgétisation, les coûts et les rapports sur les écarts, ainsi que la trésorerie gestion des flux;
soutien à la gestion, qui comprend l'identification et l'analyse des options stratégiques, la
décision support, conception et suivi des indicateurs clés du personnel, benchmarking ,
comptabilité de gestion stratégique, et gestion des risques commerciaux; développer, mettre
en œuvre et maintenir les informations de gestion
L'étude CIMA a montré que la dernière tendance la plus importante chez les professionnels
de la comptabilité est le changement de responsabilités des comptables, des opérations

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comptables traditionnelles aux conseils de gestion stratégique et Support. Cette tendance,


conséquence de la crise financière de 2008, représente une augmentation de la valeur ajouté.
Les recherches menées par Bidan et al, en 2002 ont mis l'accent sur deux types d'impacts : la
flexibilité des outils ERP et la flexibilité de l'entreprise : opérations, structure et stratégie.
L’organisation et la contribution des comptables. De nos jours, les grandes entreprises du
monde entier ont besoin des professionnels qui comprennent la gestion des risques, les flux
de trésorerie, les instruments financiers et d'autres fonctions complexes qui peuvent offrir
une orientation stratégique aux cadres supérieurs. Les résultats ont également souligné la
nécessité des professionnels restent fidèles aux devoirs traditionnels des opérations
comptables.
Le reporting est probablement l'activité la plus fréquemment exercée par les comptables.
Juste comme une curiosité, le mot doit être en mesure de produire des rapports en temps réel
et de manière interactive (leur permettant de choisir ce qu'ils rapports, effectuer des analyses
et créer des scénarios) sans l’intervention de l’équipe des technologies de l’information.
En outre, avec la récente crise financière internationale, l'utilisation de l'SIC par des parties
prenantes externes (reporting) devient de plus en plus important et surtout, beaucoup plus
critique.
L'audit, généralement divisé en deux grands groupes, est une activité généralement exercée
par les comptables :
Audit interne et externe (ou indépendant). L'audit interne couvre un large éventail d'activités
pour le compte de l'organisation, y compris la réalisation d'audits d'états financiers, l'examen
de la conformité d'une opération avec les politiques de l’organisation, en examinant la
conformité de l’organisation aux obligations légales, en évaluant efficacité opérationnelle,
détection et poursuite de la fraude au sein de l'entreprise, entre autres .Les auditeurs internes
ont besoin pour soutenir leurs activités avec l'utilisation des technologies de l'information
comme les systèmes de gestion des flux de travail
Les activités des auditeurs externes sont similaires à celles exercées par les auditeurs
internes mais sont davantage axées sur les lois ou règles spécifiques sur les états financiers
d'une organisation et non sur les questions opérationnelles
Les auditeurs externes représentent des tiers externes, tandis que les auditeurs internes
servent le conseil d'administration de l'organisation
Les cabinets d'audit recherchent en permanence des moyens d'accroître leur efficacité en
effectuant des audits ciblés et s’appuient de plus en plus sur des services d’audit interne et
des contrôles efficaces. Engagement les équipes sont tenues de participer à des réunions de
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brainstorming pour identifier les risques résultant d'erreurs ou de fraudes, ainsi que des
moyens de faire face à ces risques. En conséquence, les cabinets d'audit se tournent de plus
en plus vers l'assistance informatique
Ainsi, l'horizontalité générée dans l'entreprise est le résultat du processus continu de mise en
place de l'informatique, qui favorise la bonne gestion des unités fonctionnelles (Alsène,
Gamache, 1997). Elle représente l'un des effets attendus de la mise en place d'un système de
gestion comptable intégré selon Al-Mashari, 2003.14
Concernant les questions relatives au sujet du présent document concernant l'importance
de l'information comptable financière pour l'acte de gestion, British Galutier et Underdown
ont apprécié la comptabilité et par défaut l'information comptable financière depuis 1991,
comme étant, l'élément le plus important du système d'information de l'organisation
 Le système d’information comptable permet aux gestionnaires et aux utilisateurs
externes des informations comptables afin d’obtenir un aperçu de l’ensemble de
l’organisation.
 Le système d’information comptable relie les systèmes d’information importants de
l’organisation et peut les présenter en termes monétaires et en valeur les données
enregistrées dans la comptabilité.
Le besoin d'information des managers est principalement couvert par des rapports basés sur
les informations issues de la comptabilité de gestion et de la comptabilité financière. Les
rapports sont établis en fonction des objectifs du manager, ceux-ci étant liés aux fonctions
managériales, on mentionne, la fonction administrative, la fonction de planification, la
fonction de contrôle, la fonction de décision.
4.1. Tendances et défis de la comptabilité :
a. Le système d'information de l'organisation -considérations générales :
Selon Christophe Rieder (2019), pour disposer d’une comptabilité régulièrement mise à
jour, il est important de faire appel à une fiduciaire moderne disposant d’une plateforme en
ligne, consultable en tout temps et en tout lieu afin d’accéder aux informations comptables
en cas de besoin. 15

14
Alsène, E., Gamache, M., (1997), “L’effet organisationnel des systems intégrateurs”, Deuxième
Congrès de Génie Industrielle, Albi.
15
CHRISTOPHE RIEDER, (11 Fév 2019), l’importance de la comptabilité pour une entreprise,
betterstudy, Suisse.

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Le système d'information est défini comme un ensemble intégré de méthodes, de procédures


et de moyens utilisés afin de colle ct, transmettre et traiter des données, analyser, stocker,
diffuser et capitaliser les informations et les connaissances.
Le système d'information en tant qu'élément intégré important dans le développement
continu des processus financiers et économiques de toute organisation est influencé par une
série de facteurs externes, compte tenu du fait que l'analyse ne peut pas être effectuée dans
son ensemble. Le savoir nécessite une analyse détaillée des composants tels que les
informations, la nature et l'origine de ceux-ci, la signification et l'utilité, le chemin qu'ils
traversent et la transformation qu'ils subissent dans le processus, leur but, la base matérielle
sur laquelle ils sont enregistrés, les moyens de collecte, de traitement et de stockage etc.
Un système d'information peut être défini d'un point de vue technique comme un ensemble
de composants interdépendants qui collectent, traitent, stockent et diffusent les informations
pour les organes de décision et de contrôle d'une organisation.
Une autre définition qui conduirait aux mêmes idées serait que le système d’information
représente un ensemble de ressources humaines, financières et matérielles pour la collecte et
le traitement des données dans le but d’obtenir puis transférer les informations nécessaires à
la planification et au contrôle de l’activité d’une organisation.

• Le sous-
• Le sous- système de • Le sous-
système de fourniture de système de
collecte services réglage et de
d'informations. d'information et contrôle.
d'information.

Figure 5 : Les trois sous-systèmes d'un SIC


Le contenu du système d’information soutient le fonctionnement de l’organisation et
comprend à son tour trois systèmes d’exploitation :
 Système d'exploitation dans lequel les activités d'exploitation sont développées.

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 Système de gestion qui contient tous les centres de décision et leur action sur le
système d'exploitation.
 Système d'information qui assure la connexion, dans les deux sens, d'une part entre le
système décisionnel et le système opérationnel, et d'autre part entre ceux-ci et
l'environnement extérieur.
Dans le système d’information, le développement des processus est assuré par une
composante de la structure organisationnelle dans laquelle sont impliqués des spécialistes,
une technique comptable des instruments scientifiques, et aussi un flux d’informations entre
les sources d’information, les composants du système et les niveaux de décision.

Le système • Le système
d'information d'information
pour la de l'activité
production; commerciale;

Le système
• • Le système d'information
d'information pour la gestion
comptable des ressources
financière; humaines

Figure 6 : Le classement des systèmes d'information au sein d'une organisation.


b. Le système d’information comptable et financière : jalon de l’activité de
l’organisation :
Considérant le fait que le système comptable d'un pays est influencé par une série de
facteurs tels que le système juridique, le mode dominant de financement des organisations,
le système fiscal, le niveau d'inflation, le système économique, politique, etc., générant des
différences entre les systèmes comptables des pays, et être plus précis.
Le système d'information comptable est influencé par la nature de l'activité et de ses
opérations, par sa taille, par le volume de données traitées et par les besoins d'information de
la direction et des utilisateurs externes.
L’Environnement comptable et socio-économique dans lequel cela fonctionne, interagit
mutuellement, étant ainsi dans une relation d'interdépendance, et s'influençant mutuellement.
Les professeurs B. Esnault et Ch. Hoarau (1994) 7 ont identifié les paradigmes de
comptabilité en :

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 Approche inductive : implique que l'élaboration de la théorie comptable se fasse à


travers la généralisation des observations fournies par les pratiques comptables ;
 Approche déductive : la définition préalable des objectifs dont sont issus les postulats,
conventions, méthodes et règles comptables ;
 Approche prédictive : le teste des méthodes et règles comptables, en fonction de leur
capacité de prédiction, facilitant ainsi le processus décisionnel ;
 Approche comportementale et psychologique : l’étude des réactions de l’utilisateur
individuel lors de la publication de l’information comptable et met l’accent sur la
pertinence de l’information comptable dans le processus décisionnel ;
 Approche économique de l'information : l'information comptable comme un actif
économique.
 Approche systématique de la comptabilité : la collecte, le traitement, le stockage et la
communication des informations afin de prendre des décisions.
Il est nécessaire de mentionner que La nature et la quantité d’informations publiées
dépendent de l’offre des fabricants d’informations comptables et de la demande de
l’utilisateur. Le libre marché de l'information implique une normalisation comptable dans la
mesure où ce marché devient efficace et disponible pour les utilisateurs potentiels.
La double représentation de la réalité de l'information comptable dans le système
d'information comptable interne et externe, rend l'image de l'organisation à l'extérieur à
travers la comptabilité financière ou générale, et d'autre part elle rend les processus internes
à travers la comptabilité de gestion.
Le système de comptabilité de gestion est conçu pour répondre aux besoins internes de
l'organisation, mais les deux systèmes doivent être combinés afin de garantir l'intégrité et
l'exactitude des informations produites.
La comptabilité financière a pour rôle fondamental d’enregistrer les transactions d’une
organisation avec son environnement externe, afin de déterminer périodiquement et
systématiquement la situation financière et les résultats des opérations effectuées
5. Généralité sur les immobilisations
5.1. Définition16
Une immobilisation est un actif d'utilisation durable pour une entité (entreprise,
administration, association).

16
Définition Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Immobilisation_(comptabilit%C3%A9)

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Une immobilisation est un élément identifiable du patrimoine (séparable des activités,


susceptible d'être transféré et évalué avec une fiabilité satisfaisante) ayant une valeur
économique positive pour l’entité et qui sert l'activité de façon durable et ne se consomme
pas par le premier usage. C’est un élément créant une ressource pour l’entité et elle en attend
des avantages économiques futurs. Ces avantages économiques futurs constituent le
potentiel à créer des FNT.
5.2.Les types des immobilisations17
Trois catégories d’immobilisations sont mises en valeur par le plan comptable général :

 Les immobilisations incorporelles : sont les biens immatériels,

qui n’ont pas de substance physique, détenus par l’entreprise sur


une durée supérieure à une année. Parmi ces immobilisations
figurent le fond commercial, les logiciels, le droit au bail, les
brevets, les licences…

 Les immobilisations corporelles : englobent les biens tangibles


destinés à être utilisés d’une manière durable durant le cycle
d’exploitation de l’entreprise. On distingue dans cette catégorie
les terrains, les constructions, le matériel industriel, les
agencements et les installations techniques, le matériel de
transport, les équipementsde bureau.

 Les immobilisations financières : comprennent les titres


financiers acquis par l’entreprise pour être détenus à long
terme (titres de participation) ainsi que les droits de créances à
plus d’un an (prêts, dépôts et cautionnements…).
5.3.Charge et immobilisation et stock: la différence
a. Charge et immobilisation18
Une charge est une dépense liée à l'activité de l'entreprise mais dont la durée de vie est limitée
à l'exercice comptable. Les produits et biens achetés seront directement utilisés ou
consommés et dont le prix d'acquisition est relativement faible : Factures d'électricité, Loyer,
Achat de fournitures de bureau, Achat de petit matériel, etc. Tous ces éléments peuvent

17
https://www.petite-entreprise.net/P-1554-84-G1-la-notion-d-immobilisation-definition-et-classification.html
18
https://forum.nse-ma.com/index.php?/Logiciels-de-gestion/Logiciel-de-comptabilite/Comptabilite-Marocaine-Comptabilisation-des-
immobilisations.html

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facilement être identifiables en tant que charges rattachées l'exercice et non des
immobilisations.
Une immobilisation est un bien qui va profiter à l'activité de l'entreprise sur plusieurs
exercices. C'est donc un bien constituant un investissement durable pour l'entreprise : Gros
matériel, Ordinateur, Photocopieur tous ses éléments constituent des immobilisations et non
des charges.
D'un autre côté, l'immobilisation est intégrée à l'actif de l'entreprise et lui apporte une
valorisation supérieure à l'entreprise.
b. Immobilisation et stock 19

Distinguer entre une immobilisation et un élément de stock se fait par référence à deuxcritères
de base :
Le critère de la destination
 un stock est destiné à être vendu (produits finis ou marchandises) ou à être

consommédans le processus de production (MP).


 Une immobilisation est destinée à être utilisée dans l’activité courante de l’entreprise.

Le critère de la durée d’utilisation

 Une immobilisation est un bien qui sert de façon durable l’activité de l’entreprise.

 Un stock représente un bien non durable.

 Un bien considéré comme étant une immobilisation pour une entreprise peut

représenter un stock

pour une autre entreprise.


5.4.l’actif immobilisé et ses composants20

a. Principe :

Comme on a déjà dit, Les immobilisations prennent une part importante dans l'actif
d'un bilan classique. Comme leur nom l'indique, les immobilisations (ou bien AI) concernent
tous les biens qui sont destinés à rester à long terme au sein de l'entreprise, au contraire des
biens qui ont vocation à être détruits (stocks de matières premières), ou être revendus à terme
(valeurs mobilières de placement).

19
https://www.petite-entreprise.net/P-1554-84-G1-la-notion-d-immobilisation-definition-et-classification.html
20
AMAR M. BENZINE S. OULAHCEN Z. RMIQI M.A. SBAI N. SESSOU W. Rapport de recherche encadrement Pr. BENNANI A. UIT FSJES
Kenitra

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A ce niveau le rôle de l’auditeur est principalement de se prononcer sur la régularité, la


sincérité et la fiabilité des méthodes qu’emploie d’une entreprise pour évaluer son patrimoine.
Il est donc nécessaire pour lui de se prémunir d’une base solide quant aux modes d’évaluation
et de comptabilisation, c’est pour cela qu’une première partie de notre rapport va porter sur
des définitions et des éclaircissements de ce domaine.

Le plan comptable marocain classe ces éléments au niveau de la masse 2 qui se présente
comme suit :
b. Comptes :

Le plan comptable marocain classe ces éléments au niveau de la masse 2 qui se présente
comme suit :
 21 IMMOBILISATION EN NON-VALEURS

Ces immobilisations sont des frais revêtant une importance significative et qui ne sont pas
directement comptabilisés dans les comptes de charges du fait qu’ils ne sont pas répétitifs,
qu’ils ne peuvent être rapportés à des productions déterminées ou qu’ils peuvent bénéficier à
plusieurs exercices et que l’entreprise décide d’étaler sur une durée fiscale ne dépassant pas
cinq ans.
 211 Frais préliminaires :

Inscrites en tête du bilan, les frais préliminaires comprennent les comptes principaux
suivants:
 2111 Frais de constitution
 2112 Frais préalables au démarrage

 2113 Frais d'augmentation du capital

 2114 Frais sur opérations de fusions, scissions et transformations

 2116 Frais de prospection

 2117 Frais de publicité

 2118 Autres frais préliminaires

Ces comptes sont normalement débités par des frais correspondants par le crédit du compte
de trésorerie concerné ou du tiers créditeur, lorsque la charge est nettement identifiée à
l’entrée.

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 212 Charges à repartir sur plusieurs exercices

Ces charges sont énumérées limitativement par le CGNC qui a prévu les comptes principaux
suivants :
 2121 Frais d'acquisition des immobilisations

 2125 Frais d'émission des emprunts

 2128 Autres charges à répartir

Les charges à répartir sont des charges qui ne se rattachent pas exclusivem 21ent à l’exercice
au cours duquel elles ont été engagées.

Elles revêtent, par conséquent, le caractère de charges susceptibles d’être étalées sur plusieurs
exercices, par l’importance de leurs montants eu égard du résultat de l’exercice. Elles peuvent
représenter les frais suivants :
 Dépenses engendrées par l’acquisition d’une immobilisation ;

 Commissions, services bancaires et frais d’impression de titres ;

 Frais d’essai, de mise en route ou préparation du


démarrage d’une installation (matériel, usine, chantier,
succursale, etc.…) ;
 Dépenses préparatoires pour lancement d’une nouvelle
ligne de produits ou deservices ;
 Travaux de réfection ou de grosses réparations à
caractère périodique nonprovisionnées auparavant.
 213 Primes de remboursement des obligations

Le compte 2130 reçoit, à son débit la différence entre la valeur de remboursement des
obligations et leur prix d’émission.

Les primes de remboursement des obligations sont amortissables sur la durée de l’emprunt
selon deux modalités :

 Au prorata des intérêts courus (mode dégressif) ou ;

 Par fractions égales au prorata de la durée de l’emprunt quelque


soit la cadence deremboursement.
 22 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les données de cette page sont tirées du PCGM et CGNC

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Il s'agit d'immobilisations qui n'ont pas d'existence corporelle, mais qui peuvent dépasser les
dizaines de milliards de Dirhams. Les immobilisations incorporelles comprennent ainsi les
frais de recherche et de développement, le montant des acquisitions des brevets ou bien
encore des licences. Ces immobilisations sont essentielles surtout dans une société de service
informatique, où les licences de certains logiciels peuvent rapidement afficher des montants
astronomiques.
 221 Immobilisation en Recherche et Développement

Les frais de recherche et développement correspondent à des dépenses consacrées par


l’entreprise à l’activité de recherche appliquée et à son développement , elles ne peuvent en
aucun cas contenir des frais inhérent à une commande spécifique reçue d’un tiers, ou
constituer des frais de recherche à fonds perdus (recherche fondamentale)

En vertu du principe de prudence, l’entreprise immobilise rarement les frais de recherche et


développement qu’elle a engagé. Toutefois lorsqu’elle le décide l’immobilisation de ces frais
ne peut se faire que si deux conditions sont simultanément réunies :
 Les projets de recherche et de développement en cause,
doivent être nettement individualisés et leur coûts
suffisamment évalués pour être répartis dans le temps ;
 Chaque projet, doit avoir, à l’arrêté des comptes, de sérieuse
chance de réussitetechnique et de rentabilité commerciale.
 222 Brevets, Marques, Droits et Valeurs similaires

Ils représentent l’ensemble des dépenses consenties par l’entreprise pour obtenir l’avantage
d’une protection en vue d’exercer, sous certaines conditions un droit d’exploitation d’un
brevet, d’une licence, d’une marque, ou d’une concession.

En ce qui concerne les brevets crées par l’entreprise suite à des activités de recherche et de
développement liées à la réalisation de projets, le PCGE préconise que la valeur à accorder à
ces brevets doit être, au plus, égale à la fraction non amortis des frais de correspondants
inscrits au compte 2210-« frais de recherche et développement ».

Les brevets acquis sont par contre à comptabiliser pour leur prix d’acquisition.
 223 Fonds Commercial

Les fonds de commerce peuvent être évalués comme la différence entre la valeur de
l’entreprise prise en globalité, et l’agrégation des valeurs estimées séparément de chaque
actif. Il représente la capacité de l’entreprise à réaliser des profits potentiels.
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Sont portés dans ce compte tous les éléments incorporels acquis (achalandage, clientèle, nom
commercial …) qui concurrent au maintien et au développement de l’activité de l’entreprise.
22

 288 Autres Immobilisations Incorporelles,

Ce sont des biens qui n’ont pas de consistance physique.


 23 IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Les immobilisations corporelles, par opposition aux éléments incorporels, représentent,


l’ensemble des biens qui ont une consistance physique et sur lesquels s’exerce un droit de
propriété propre et absolu.

A noter que les terrains ne peuvent être amortis. Il ne souffre pas de dégradation ou
d'obsolescence dans le temps.
 231 Terrains,

Les terrains inscrits à l’actif doivent être la propriété de l’entreprise. Le PCGE prévoit les
comptes principaux suivants, en fonction de la nature des terrains et des travaux qui y ont
effectués ;
 2311 Terrains nus

Ce compte est débité par du cout d’acquisition des terrains à l’état nu (destinés à recevoir
ultérieurement des équipements et constructions) en vue d’une utilisation en tant qu’un outil
d’exploitation. Peuvent être également inscrits à ce compte les terrains nus acquis dans un but
d’épargne, à condition que l’entreprise n’ait pas au moment de l’achat, l’intention de les
revendre dans un délai inférieur à 12 mois au plus (2).

Par ailleurs, les entreprises de promotion immobilière doivent porter leurs acquisitions de
terrains destinés à la construction et à la revente, en compte d’achat et non en compte
d’immobilisations.
 2312 Terrains aménagés ou viabilisés ;
Ce compte reçoit :

Les acquisitions de terrains déjà aménagés ou viabilisés, la valeur correspondant à leur


aménagement étant portée séparément au débit du compte 2316 « Agencements et
aménagements de terrains » en vue d’être amortie.
 2313 Terrains bâtis ;

Les données de cette page sont tirées du PCGM et CGNC

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Ce compte constate : Les acquisitions de terrains déjà bâtis ; la valeur correspondante à leur
construction étant portée séparément
 2314 Terrains de gisement;

Ce compte constate les acquisitions de terrains d'extraction de matières et substances utiles


destinées soit au besoin de l'entreprise, soit à la revente en l'état.

Compte tenu de la nature de l'utilisation de ces terrains, ils ont par essence, vocation à perdre
progressivement leur substance et par conséquent à diminuer de valeur. C'est justement pour
cette raison que leur valeur d'entrée est soumise à amortissement.
 2316 Agencements et aménagements de terrains ;

Ce compte inscrit à son débit les dépenses de toute nature d'agencement et d'aménagement
effectuées sur des terrains appartenant à l'entreprise : clôtures, ornements, terrassement,
viabilisation, creusement, création d'aires spéciales pour le sport (tennis, golf, foot etc,..) ou la
promenade (cours, allées, bois, refuges etc,..).

Ces divers aménagements et agencements sont naturellement amortissables sur la durée


prévisible de leur utilisation normale.
 232 Constructions,

Elles sont constituées par les bâtiments, les installations, les agencements- aménagements et
les ouvrages d’infrastructure. Le PCGE prévoit à cet effet les comptes principaux suivants :

 2321 Bâtiments

Ce compte enregistre le coût de la construction qui représente la valeur des fondations et leurs
appuis, des murs, des planchers, et des toitures ainsi que des agencements fixés à ces
éléments.
 2323 Constructions sur terrains d’autrui

Le PCGE a prévu ce compte pour enregistrer dans la comptabilité d’un tiers la valeur des
constructions effectuées sur un sol qui n’est pas sa propriété.

En règle générale, le propriétaire acquiert la propriété de la construction à l'expiration du bail


par application du droit d'accession ; cependant il a le droit, soit de devenir propriétaire des
constructions qui ont été édifiées par un tiers, soit d’obliger celui-ci à les démolir à ses frais.
 2325 Ouvrages d’infrastructure

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Ce compte enregistre le coût des investissements consentis par l'entreprise pour se doter des
voies fixes de liaison, de communication ou d'exploitation terrestre, ferroviaire, ou cours
d'eau ainsi que des barrages pour la rete23nue des eaux .
 2327 Agencements et aménagements des constructions

Ce compte est débité du coût de tous les travaux destinés à mettre les bâtiments en état
d’utilisation optimale (peinture, décoration, climatisation,...).

Il regroupe également tous les coûts liés à la mise en service d'un bâtiment, tels que ceux
relatifs à la sécurité, au téléphone, aux cantines, aux espaces communs, etc..
 233 Installations techniques, Matériel et Outillage,

Ce poste regroupe les installations et matériels qui se rattachent directement à l’activité de


l’entreprise, qu'elle soit industrielle ou commerciale.

Il se décompose ainsi :
 2331 Installations techniques

Ce compte englobe :

les installations complexes spécialisées : unités fixes comprenant des constructions, matériels
et pièces qui, même distincts par nature, sont techniquement liés pour leur fonctionnement,
formant ensemble une unité homogène, et de ce fait présentant un caractère irréversible dans
leur utilisation ; ce qui amène à affecter un seul taux d'amortissement pour l'ensemble.
Exemple Barrage, turbine à gaz, unité de raffinage etc..

 les installations à caractère spécifique : affectées à un usage


particulier et "dont l’importance justifie une gestion comptable
distincte".
Exemple Centre de traitement informatique, observatoire, centre radiologique, etc.
 2332 Matériel et outillage

Ce compte inclut :
 Le matériel industriel qui représente tous les équipements fixes et
mobiles, installés par l'entreprise pour la production de biens et
services à destination des tiers;
 l’outillage qui regroupe l’ensemble des instruments,
nécessaires au bonfonctionnement des matériels de l'entreprise.

Les données de cette page sont tirées du PCGM et CGNC

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 2333 Emballages récupérables identifiables

Ce compte regroupe les emballages identifiables qui peuvent faire l'objet de prêts temporaires
à des tiers, et susceptibles d'être repris par l'entreprise sous certaines conditions préalablement
déterminées.
 2338 Autres installations techniques, matériel et outillage

Ce compte reçoit l'inscription des acquisitions ou productions à soi-même d'immobilisations


diverses n'entrant pas dans la nomenclature ci-dessus.

Il en est par exemple, des engins servant au déplacement de personnes ou de matières à


l'intérieur d’un chantier fermé et qui sont assimilés à un matériel et outillage.
 234 Matériel de Transport,

Ce poste regroupe tous les comptes qui enregistrent l'acquisition de tous les moyens
(véhicules, engins, trains, appareils cycles, etc...) servant pour le transport de personnes, de
marchandises, de matières et produits, et qui sont immatriculés auprès de l'administration en
tant que moyen de transport sur la voie publique.
 235 Mobilier, Matériel de bureau et Aménagements divers,

Ce poste regroupe les comptes principaux suivants :


 2351 Mobilier de Bureau

Il comprend les meubles et objets assimilés, destinés à être utilisés par les différents services
et bureaux de l’entreprise.
 2352 Matériel de Bureau

Il comprend tous les matériels destinés à faciliter les travaux administratifs et utilisés à cette
fin par les employés de l'entreprise (machines à écrire, machines à calculer, matériel de
consultation, appareils annexes, fax, photocopieur, etc...).
 2355 Matériel informatique

Ce compte comprend le matériel informatique tels que ordinateurs, imprimantes, terminaux ...
etc, accompagnés de leurs programmes d'exploitation non dissociés.
 2356 Agencements, installations et aménagements divers

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Ce compte enregistre la valeur des agencements, installations et aménagements divers


"incorporés dans les immobilisations dont l’entreprise n’est pas propriétaire ou sur lesquelles
elle ne dispose d’aucun droit réel".24
Exemple : Agencement d'un local loué, aménagement d'une aire de
stationnement sur une voie publique.
 2358 Autres mobilier, matériel de bureau et aménagements divers

Ce compte reçoit l'inscription des divers éléments d'immobilisation non prévus


spécifiquement ci-dessus.
 Autres immobilisations corporelles

Ce poste regroupe les immobilisations corporelles dont la spécificité ne permet pas leur
inscription dans les autres comptes d’immobilisations.
 Immobilisations corporelles en cours

Elles comprennent les immobilisations non achevées ou non mises en service à l’arrêté des
comptes, ainsi que les avances et acomptes versés sur des commandes d’immobilisations
corporelles.
 24/25 IMMOBILISATIONS FINANCIERES

Les immobilisations financières représentent l'ensemble des emplois de fonds durables (plus
d'un an), décidés par l'entreprise et affectés, soit à l'octroi de prêts à des tiers en relation avec
elle, soit à l'acquisition de titres conférant, selon le cas, des droits de créance ou des droits de
propriété.

La rubrique immobilisations financières comprend :

 Les créances immobilisées : qui représentent des créances ne se


rapportant pas au cycle d'exploitation, et dont le délai de
recouvrement est à l'origine supérieur à douze mois,
 les titres immobilisés : qui représentent des droits de propriété
acquis par l'entreprise, dans la perspective de les garder à son actif
plus de 12 mois.

La rubrique des immobilisations financières comprend les postes suivants :

 241 Prêts Immobilisés

Les données de cette page sont tirées du PCGM et CGNC

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Ce sont des fonds accordés par l'entreprise à des tiers, en vertu de dispositions contractuelles
ou conventionnelles, et ce pour une période, à l'origine, dépassant 12 mois. Leur entrée
demeure maintenue à ce poste jusqu'à l'expiration totale de ce délai.

Les prêts immobilisés se subdivisent ainsi :


2411 Prêts au personnel

2415 Prêts aux associés

2416 Billets de fonds

2418 Autres prêts

 248 Autres Créances Financières,

Ce poste englobe tous les autres titres de créance, dont le délai de recouvrement dépasse 12
mois. Ils s'agit des éléments suivants :
 2481 Titres immobilisés

Ce sont tous les titres représentatifs des droits de créance négociables, tels que les Bons du
Trésor, bons de fonds publics, nationaux ou régionaux de l'équipement, titres d'obligations
matérialisant des emprunts émis par l'Etat, les collectivités locales ou les établissements
publics, etc...
 2483 Créances rattachées à des participations
Ce sont tous les prêts accordés par l'entreprise à ses filiales, dans le cadre de leur
développement.

 2486 Dépôts et cautionnements versés


Il s'agit des versements de fonds réalisés, par l'entreprise, auprès de divers tiers à titre de
garantie ou d'engagements contractuels pris, et qui demeurent immobilisés jusqu'à une date
déterminée ou jusqu'à l'extinction de leurs engagements.
 251 Titres de Participation,
Sont réputés titres de participation, les parts des sociétés acquises avec l'intention de les
maintenir plus de douze mois au moins dans le portefeuille, et qui confèrent à l'entreprise
détentrice un pouvoir économique spécifique à son avantage, ou une influence dans la gestion
ou le contrôle de la société émettrice.

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 258 Autres Titres Imm25obilises (Droits de Propriété),


Ce sont les titres, autres que ceux pouvant rentrer dans l'une des catégories précédentes, et
dont l'entreprise n'a pas l'intention de procéder à la cession dans un avenir proche.
 27 ECARTS DE CONVERSION – ACTIF 26
L’écart ou bien la différence de conversion actif correspond à une perte latente. C’est la
diminution des créances et l’augmentation des dettes.
 28 AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
Selon la loi, "l'amortissement consiste à étaler le montant amortissable de l'immobilisation sur
sa durée prévisionnelle d'utilisation par l'entreprise selon un plan d'amortissement".
 281 Amortissements des non-valeurs,
Ce poste comprend limitativement les comptes suivants:

 2811 Amortissements des frais préliminaires

 2812 Amortissements des charges à répartir

 2813 Amortissements des primes de remboursement des obligations


Les frais préliminaires et les charges à répartir sont amortis le plus tôt possible et dans un
délai maximum de 5 ans

 282 Amortissements des Immobilisations Incorporelles,


Ce poste regroupe les comptes ci-après :
 2821 Amortissements des immobilisations en recherche et développement
Les frais de recherche et développement sont amortis dans un délai maximum de 5 exercices
par le débit du compte 61921 «DEA de l'immobilisation en recherche et développement» et le
crédit du compte 2821 " Amortissements de l'immobilisation en recherche et
Développement". En cas d’échec des projets en question, les dépenses y afférentes sont
amorties immédiatement en totalité.
NB : Puisque l'écriture de passation des montants de charges en frais de recherche et
développement s'opère en fin d'exercice , l'amortissement doit être calculé pour chaque
élément de charge en fonction de la date de son inscription en comptes de charges ou à
défaut , il pourra être retenu une durée moyenne d'amortissement pour le montant global .
 2822 Amortissements des brevets, marques, droits et valeurs similaires

26
https://www.compta-online.com/quest-ce-que-les-ecarts-de-conversion-ao2413 « Qu'est-cequelesécartsdeconversion?»

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Les brevets d’invention sont à amortir sur la durée du privilège, dont ils font bénéficier
l'entreprise, ou sur leur durée d’utilisation effective si elle est plus courte (11).
Les marques dont la protection n’est pas limitée dans le temps ne sont pas à amortir, sauf
événement exceptionnel le justifiant.
Les procédés industriels, modèles et dessins sont amortissables parce qu’ils sont susceptibles
de se déprécier par l’effet du progrès technique ou de l’évolution de la mode et des goûts.
La dotation normale aux amortissements est portée au débit du compte 61922 "DEA des
brevets, marques, droits et valeurs similaires" par le crédit du compte 2822.
 2823 Amortissements du fonds commercial
Ce compte enregistre la valeur d’amortissement des éléments du fonds commercial qui ne
bénéficient pas d’une protection juridique leur conférant une valeur certaine; ou dans le cas
ou le fonds subit un amortissement exceptionnel.
 2828 Amortissements des autres immobilisations incorporelles
Ce compte peut enregistrer l’amortissement des immobilisations en cours à la clôture de
l’exercice dont l'état se déprécie avec le temps, sans pour autant qu'elles soient déjà en
service.
 283 Amortissements des Immobilisations Corporelles 27
Ce poste regroupe les comptes ci-après :
 2831 Amortissements des terrains

 28311 Amortissements des terrains nus

 28312 Amortissements des terrains aménagés

 28313 Amortissements des terrains bâtis

 28314 Amortissements des terrains de gisement

 28136 Amortissements des agencements et aménagements de terrains

 28138 Amortissements des autres terrains

 2832 Amortissements des constructions

 28321 Amortissements des bâtiments

 28323 Amortissements des constructions sur terrains d'autrui

27
Selon le PCGM

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 28325 Amortissements des ouvrages d'infrastructure

 28327 Amortissements des installations, agencements et


aménagements28 des constructions
 28328 Amortissements des autres constructions

 2833 Amortissements des installations techniques, matériel et outillage

 28331 Amortissements des installations techniques

 28332 Amortissements du matériel et outillage

 28333 Amortissements des emballages récupérables identifiables

 28338 Amortissements des autres installations techniques,


matériel et outillage
 2834 Amortissements du matériel de transport

 2835 Amortissements du mobilier, matériel de bureau et aménagements


divers

 28351 Amortissements du mobilier de bureau

 28352 Amortissements du matériel de bureau

 28355 Amortissements du matériel informatique

 28356 Amortissements des agencements, installations et


aménagements divers

 28358 Amortissements des autres mobilier, matériel de bureau et


aménagements divers
 2838 Amortissements des autres immobilisations corporelles

 29 PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS

Une provision est la constatation comptable probable, soit de la diminution de la valeur d'un
élément d'actif (provision pour dépréciation), soit l'augmentation du passif exigible à plus ou
moins long terme (provision pour risques et charges).

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Cette estimation de perte que des événements survenus ou en cours de survenance rendent
probable à la date d'établissement des états de synthèse, doit être précise quant à sa nature et
son montant. Ainsi, la provision pour dépréciation d'une immobilisation est la constatation
comptable d'un amoindrissement probable de la valeur d'un élément d'actif immobilisé,
résultant de causes connues et précises mais dont les effets ne sont pas jugés irréversibles.
Ces provisions traduisent habituellement des moins-values potentielles constatées sur les
éléments d'actif non amortissables. Elles peuvent exceptionnellement concerner des
dépréciations probables et occasionnelles de certaines immobilisations amortissables.
Le poste 29 comprend les comptes suivants :

 292 Provisions pour Dépréciation des Immobilisations Incorporelles,

 293 Provisions pour Dépréciation des Immobilisations Corporelles,

 294/5 Provisions pour Dépréciation des Immobilisations Financières,


Les deux derniers postes sont inscrits en actif immobilisés puisqu’à travers leur biais il nous
est possible de constater la dépréciation ou la diminution de la valeur des quatre premiers
types d’immobilisation.
5.5.L’évaluation des immobilisations29
a. Evaluation des immobilisations achetées

Coût d’acquisition d’une immobilisation = prix d’achat + frais accessoires + coût de


démantèlement + frais financiers
Il s’agit de procéder à l’évaluation d’une immobilisation qui a été acquise à titre onéreux par
une entreprise. Dans ce cas, elle doit être estimée à son cout d’acquisition

 Evaluation du prix d’achat d’une immobilisation


Le prix d’achat tient compte, comme son nom l’indique, des sommes décaissées pour
acquérir le bien en question. A ces sommes s’ajoutent également le montant des taxes non
récupérables. Par ailleurs, doivent en être déduits, tous les rabais remises et ristournes obtenus
ainsi que les escomptes pour paiement anticipé et la TVA déductible récupérable.
 Evaluation des frais accessoires d’achat d’une immobilisation
Les frais accessoires correspondent aux coûts internes ou externes directement attribuables
engagés pour mettre l’immobilisation en place et en état de fonctionner selon l’utilisation qui
a été prévue initialement.

29
https://www.compta-facile.com/evaluation-immobilisation/ « L’évaluation des immobilisations »

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Voici des exemples de frais accessoires à inclure dans le coût d’acquisition d’une
immobilisation, s’ils ont été exposés pendant la période d’acquisition du bien :
 Les droits de douane ;

 Les frais de livraison, de transport et d’assurance-transport ;

 Les frais d’installation et de montage permettant la mise en état


(main d’œuvre pour installer l’immobilisation, frais de réglages) ;
 Les frais de réalisation de tests de fonctionnement ;

 Les honoraires (d’agence, de notaires…), les commissions, les frais


d’actes et les droits d’enregistrement appelés frais d’acquisition
d’immobilisation.
Les dépenses d’acquisition d’immobilisations peuvent, au choix de l’entreprise, être laissées
en charges ou être ajoutées au coût d’acquisition de l’immobilisation.
Sont en revanche, exclus du cout d’acquisition d’une immobilisation :

 Les frais d’étude préliminaires ;

 Les dépenses courantes d’entretien et de maintenance ;

 Les charges rattachables indirectement à l’acquisition


(frais généraux etadministratifs).
Remarque : Les frais accessoires engagés après la période d’acquisition sont comptabilises
en charges sauf s’ils répondent aux conditions fixées pour les immobiliser.
 Evaluation des frais financier d’achat d’une immobilisation
Les frais financiers d’entendent ici au sens coût d’emprunt. Il s’agit des intérêts financiers
rémunérant des capitaux prêtés à l’entreprise pour acquérir une immobilisation. Ces dépenses
s’assimilent à des charges mais elles peuvent, en pratique, être incorporées sur option au coût
d’acquisition de l’immobilisation concernée. Les conditions à réunir sont les suivantes :

 L’immobilisation doit exiger une longue période de préparation


ou de constructionavant de pouvoir être utilisée ;
 Les frais sont directement attribuables à l’acquisition et sont
exposes pendant lapériode d’acquisition du bien ;
 Les charges financières sont effectives c’est-à-dire qu’elles ont
réellement été supportées (les intérêts courus non échus sont donc
exclus).

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Attention : si une entreprise applique cette solution, elle doit pratiquer le même traitement
comptable pour toutes les autres immobilisations et également pour les stocks.
 Evaluation des couts de démantèlement d’une immobilisation
Sont concernés ici les frais de démantèlement, d’enlèvement et de remise en état. Des règles
spécifiques et complexes s’appliquent dans ce cas. Il convient d’avoir recours à une
documentation spécialisée et/ou de bénéficier de l’appui d’un expert-comptable pour les
évaluer.
 Cas particuliers d’immobilisations achetées
Des règles particulières différentes ou complémentaires peuvent, dans certains cas, être
imposées par les textes tel est notamment le cas pour l’évaluation des ensembles immobiliers,
des frais de recherche et de développement, des logiciels ou des sites internet par exemple.
b. Evaluation d’une immobilisation produite
Une immobilisation qui est produite par une entreprise pour ses besoins doit être évaluées a
son coût de production.

Coût de production = coût d’acquisition des matières utilisées + charges directes


deproduction + charges indirectes + coût de démantèlement + frais financiers

 Evaluation du cout d’acquisition des matières consommées


Le coût d’acquisition des matières consommées est identique à celui exposé pour les
immobilisations achetées. La seule différence réside dans le fait qu’il concerne les matières
consommées et non l’immobilisation elle-même puisqu’elle est en cours de confection. En
général, la formule suivante est appliquée :

Coût d’acquisition des matières consommées = prix d’achat des matières premières utilisées
+coût directement attribuables (Frais accessoires)

 Evaluation des charges directes de production


Une fois encore, les charges directes sont des dépenses engagées pendant la phase de
production uniquement et qui sont :
 Déterminables sans calcul intermédiaire ;

 Nécessaires à la mise en place du bien et sa mise en fonctionnement ;

 Directement attribuables à la production ou à la mise en place et


en l’état defonctionner.
 Evaluation des charges indirectes
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Les charges indirectes peuvent être incorporées au coût de production d’une immobilisation si
elles sont raisonnablement rattachées à la production du bien en question. Il est nécessaires,
dans ce cas, de se baser sur les clefs de répartition correctement définies ou sur tout autre
élément approprié (feuille de temps par exemple). Peuvent notamment être concernés :
La quote-part d’amortissement d’autre immobilisation (machines, frais de recherche et
développement immobilisés, logiciels, brevets)
Les coûts de stockage des matières premières consommées,
Les rémunérations de certains salariés (chef d’atelier) ou de certains tiers (maitre d’œuvre)…
Après avoir évaluer l’immobilisation, il convient de comptabiliser son entrée dans le
patrimoine de l’entreprisse puis de l’amortir.
6. Généralités sur l’audit
6.1.Définition
La plus simple définition est que : « l’audit est un examen effectué par un professionnel
indépendant au but de donner son opinion sur la concordance de l’objet audité avec le
référentiel applicable »30
En effet, l’audit est la procédure de contrôle de la conformité d’une tâche, d’une activité, d’un
processus, d’une entreprise. Si l’audit est souvent assimilé au fait de dresser un état des lieux,
il ne se limite pas à cet aspect d’inventaire. Il est l’étude d’un système dynamique. L’audit
étudie non seulement l’image du système à un instant donné (ce qui pour les états comptables
et financiers correspond au bilan), mais il étudie également l’évolution du système, les
entrées et les sorties de la période observée, les inputs et les outputs des processus.
Il est fréquent de considérer que l’audit permet de s’assurer de la conformité d’une situation,
d’un processus, d’une entreprise à l’image qui en est donnée. Un peu comme s’il était
nécessaire de vérifier qu’une image photo est conforme à la scène photographiée. Les normes
d’audit s’attachent aux conditions de représentation de l‘image. Celle-ci est normée, elle doit
obéir à des paramètres strictement définis.
Pour étudier un système, il faut comprendre son fonctionnement. Dans le cas contraire, on
peut en dresser un inventaire mais on omettra l’aspect le plus important : l’action coordonnée
des différents éléments du système. Un système, ou une entreprise, ne fonctionne
efficacement que s’il est pourvu de mécanismes de régulation, de contrôle et de correction.
L’ensemble de ces mécanismes, destinés à assurer le fonctionnement harmonieux et efficace

30
LAHYANI M. Audit comptable et financier, Edition cabinet Audit & analyse

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du système ou de l’entreprise, constitue le contrôle Interne. Il n’y a pas d’audit fiable et


utilisable sans une connaissance et une analyse des forces et faiblesses du contrôle interne. 31
6.2.L’importance de l’audit32
Analyser le fonctionnement de sa société sur le plus grand nombre de points possibles est très
important et peu s’avérer utile. En effet, le fait qu’un expert-comptable atteste de la véracité
des écritures comptables permet à la personne morale de prouver sa bonne tenue financière.
De plus, en matière d’efficience cela peut être utile de savoir si un management est efficace
ou s’il faut le faire évoluer afin de l’améliorer.
Le rôle premier de l’auditeur est d’apporter des solutions à son client s’il trouve des
déficiences afin que ce dernier ne reproduise pas les mêmes erreurs. Pour cela, l’auditeur va
suivre et aider son client dans la mise en place de ces nouveaux processus. Au-delà donc de la
mission de contrôle, c’est une véritable opportunité pour certaines sociétés qui ne réussissent
pas à résoudre certains problèmes récurrents dans leur fonctionnement interne.
6.3.Conformité aux normes
Donc d’après la définition, le but de l’audit se résume dans le fait de s’assurer que l’objet
audité est conforme au référentiel en application, et cela nous mène à définir deux éléments
principaux qui sont « l’objet de l’audit » et «Le référentiel » avant de passer à la notion
« Conformité aux normes ».

a. L’objet de l’audit :
Il s’agit du domaine étudié par l’audit. La considération de l’objet de l’audit nous permet de
distinguer différents types d’audit :
 Audit comptable et financier: il porte sur les comptes ou
états de synthèse de l’entreprise;
 Audit social: IL traite du fonctionnement des relations
sociales au sein de l'entreprise;
 Audit qualité: IL est relatif au système de gestion de la qualité;

 Audit du système d’information: il est relatif aux


opérations du système d’information et aux
technologies d’informations utilisées;
 Audit environnemental: il concerne la gestion
31
Benoît Pigé, Audit et contrôle interne : De la conformité au jugement, 4ème Edition, Edition EMS 2017
32
https://www.l-expert-comptable.com/a/531839-audit-comptable-et-financier-definition-role-dans-l-entreprise.html «
Audit comptable et financier : définition, rôle dans l'entreprise

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environnementale de l’entreprise et son impact;


 Audit stratégique: il porte sur la pertinence des « grands
choix » effectués par l’entreprise.
b. Le référentiel :
« Le référentiel est constitué de règles (normes ou critères) dont le respect conditionne les
qualités requises. »33
Donc cette définition nous mène à poser la question suivante : Quelle sont les types de
normes ?
On a trois types de normes à savoir : Normes internes, Normes règlementaires ou bien
légales, Normes contractuelles :

 Les normes internes sont fixées par l’entreprise en fonction des


objectifs stratégiques qu’elle s’est définie. En règle générale, une norme
sévère permet d’accroître la qualité mais, en contrepartie, les ressources
nécessaires pour mettre en œuvre la norme sont plus importantes et les
coûts plus élevés. Une entreprise n’a donc intérêt à renforcer une norme
que si cela crée une valeur marchande supplémentaire, en termes de
notoriété, d’image de marque...
La valeur créée par le renforcement d‘une norme interne peut aussi
entraîner une diminution des autres coûts de l’entreprise. Ainsi, de
nombreux groupes internationaux offrent une information sociale et
environnementale qui dépasse le cadre légal.

La production de cette information (sa collecte, son


traitement et sa diffusion) entraîne nécessairement des coûts
supplémentaires. En contrepartie, cette information permet à
l’entreprise de réduire ses coûts d’agence en montrant à ses
investisseurs qu’elle maîtrise ses risques sociaux et environnementaux
et en montrant à ses autres parties prenantes qu’elle leur accorde de
l’importance. Dans les groupes internationaux, des normes internes
sont fréquemment imposées par les sociétés holding pour disposer
de l’information qu’elles estiment pertinente et pour favoriser la

33
Burlaud, 2009

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diffusion de pratiques homogènes entre les différentes sociétés du


groupe.
 Les normes contractuelles découlent des conventions conclues entre
l’entreprise et ses partenaires. Pour postuler à certains marchés, les
entreprises peuvent être contraintes de fournir des informations techniques
ou comptables sur leurs processus internes.
 Les normes légales sont édictées par les organes législatifs des
régions, des pays ou des unions dont relève la société, ainsi que par
divers organismes internationaux (OMC Organisation Mondiale du
Commerce, BIT Bureau international du travail, IASB International
Accounting Standards Board…)34

c. La conformité aux normes :


La conformité du produit aux normes doit être appréciée individuellement pour chaque
anomalie, et globalement pour l’ensemble des anomalies relevées par rapport au résultat
souhaité. La conformité d’un produit à une norme est toujours relative. Si une norme indique
des modalités à respecter, elle se doit d’en préciser les frontières. La conformité du produit à
la norme dépend de la mesure de la déviation (l’écart à la norme) et de son importance
absolue et relative.
Certaines normes sont très contraignantes et imposent le rejet du produit ( l’objet audité) dès
que l’un des critères de la norme n’est pas atteint. D’autres normes sont plus indicatives, et
c’est à l’auditeur de déterminer l’impact du non-respect de la norme sur la qualité du produit
ou du processus. Pour justifier sa décision, l’auditeur peut s’appuyer sur sa connaissance
globale des anomalies relevées. Il peut chiffrer ou estimer cet impact sur le produit fini.
En termes comptables, il observera le cumul des anomalies relevées par rapport aux comptes
concernés (risque de présentation) puis par rapport au résultat de l’exercice ou aux capitaux
propres. Il pourra ainsi approuver les comptes, émettre des réserves ou refuser de certifier.
En grosso modo, Le plus souvent une norme spécifie les modalités à respecter tout en
précisant une marge pour les objectifs à atteindre ; on parle de « seuil de tolérance ». Il s’agit,
en quelque sorte, de l’erreur maximale acceptable.
6.4.Assurance, importance significative et certification

a. L’assurance :

34
Benoît Pigé, Audit et contrôle interne : De la conformité au jugement, 4ème Edition, Edition EMS 2017

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Dans le cas de l’audit comptable et financier, l'opinion de l'auditeur renforce la crédibilité des
états de synthèse ; elle fournit une assurance raisonnable, mais non absolue, relative à leur
qualité (satisfaction de l’auditeur).
De nombreux facteurs font que l’assurance absolue ne peut pas constituer un objectif de
l’auditeur. Parmi ces facteurs il y a :
 L’utilisation de la technique des sondages (échantillonnage) : les
tests et vérifications réalisées ne sont pas exhaustives (ne portent
pas sur la totalité des opérations, documents, etc);
 Les limites inhérentes à tout système comptable et de contrôle interne;

 Le recours au jugement: il appartient à l’auditeur de juger quels sont


les risques les plus significatifs, quelle est l’information pertinente
et suffisante pour fonder son opinion, etc.
b. L’importance significative :
En général, les anomalies, y compris les omissions, sont considérées comme étant
significatives si on pourrait raisonnablement s’attendre à ce qu’elles influent,
individuellement ou en cumul, sur les décisions économiques des utilisateurs prises sur la
base des états financiers.
c. La certification
La certification des comptes consiste à émettre un avis motivé par un professionnel
compétent et indépendant les concernant. Dans ce cas, dans son rapport de fin de mission,
l’auditeur donne son avis et prend une des trois décisions suivantes:
 Certification sans réserve ;

 Certification avec réserve ;

 Refus de certification.

6.5.Audit interne, externe, légal, contractuel et contrôle interne

a. l’audit interne et externe :


L’audit interne a pour principale fonction de fournir aux dirigeants de l’entreprise des
éléments d’information et des suggestions pour un meilleur contrôle de l’entreprise et pour
fiabiliser les procédures de gestion. Le service d’audit interne est composé de salariés de
l’entreprise rattachés hiérarchiquement à la Direction Générale.

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L’audit externe A généralement pour but d’assurer à des tiers (actionnaires, clients, etc.)
certification de l’objet audité. Les auditeurs doivent être membre d’un cabinet d’audit externe
à l’entreprise, ce qui favorise leur indépendance
b. Audit légal et Audit contractuel :
L’Audit légal s’agit d’un contrôle légal obligatoire pour certains types d’entreprises. Dans le
cas de l’audit comptable et financier, l’audit légal consiste à émettre une opinion sur la
régularité et la sincérité des comptes annuels d’une entité et à certifier qu'ils offrent une
image fidèle de l'entité, ainsi que la pertinence et la qualité de l’information financière. Au
Maroc l’audit légal est réalisé par les commissaires aux comptes.
L’audit contractuel a pour objectif émettre une opinion sur les comptes d’une entité en ayant
recours aux techniques utilisées généralement dans le cadre des missions d’audit légal.
L’audit contractuel est notamment mené dans le cadre d’opérations de fusion et
d’acquisitions.
c. L’Audit et contrôle interne
Le contrôle interne est « l’ensemble de[s] mesure[s] de contrôle comptable ou autre, que la
direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d’assurer la protection du
patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des renseignements comptables et des comptes
annuels qui en découle ». 35
Donc Le contrôle interne est mis en œuvre de façon continue Les mécanismes de contrôle
interne accompagnent les différentes activités pendant leur réalisation dans le but de réduire
certains types de risques.
Par contre l’audit consiste en interventions ponctuelles ou en missions Une composante
importante de l’audit est de vérifier l’existence et mise en œuvre du contrôle interne pour,
ensuite, s’assurer que le contrôle interne est adapté et efficace. L’auditeur doit vérifier
l’existence du contrôle interne, son application et son efficacité.
6.6.Les risques d’audit36
Le Risque d'Audit (un concept ensembliste) est une intersection entre 3 ensembles, ou
composantes. Ces composantes sont définies comme suit :
a Le risque inhérent :

35
LAHYANI M. , Audit et contrôle interne, E2011, Edition cabinet Audit & analyse

36
http://www.wiki-compta.com/risque_d_audit.php « Risques d’audit»

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C’est un risque lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états financiers (audités) d'une
entreprise, dues, ces erreurs, à l'environnement externe de l'entreprise (cela en supposant que
les procédures de contrôle interne ne soient pas opérationnelles).
b Le risque de non contrôle :
C’est un risque lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états financiers (audités) d'une
entreprise, dues, ces erreurs, à l'environnement interne de l'entreprise : cela dit ces erreurs
seraient dues aux procédures de contrôle interne inefficaces ou inexistantes.
c Le risque de non détection :
C’est un risque lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états financiers (audités) d'une
entreprise, dues à l'incapacité de l'auditeur à les détecter (cela en supposant que
l'environnement externe et l'environnement interne de l'entreprise aient fonctionné comme il
le faut pour empêcher l'insertion d'erreurs dans les états financiers).
DONC Le risque d'audit est la totalité des erreurs pouvant exister dans les états financiers et
pouvant émaner de ces trois composantes, de l'une ou de l'autre ou des trois en même temps.
6.7.Le seuil de signification37

a. Définition :
Le but d’un audit est de porter une appréciation sur les états financiers de l'entreprise, etc.
Pour y parvenir, le jugement de l’auditeur se base principalement sur le niveau des erreurs et
des anomalies. D’où la nécessité de disposer de repères que les professionnels nomment
« seuil de signification ».
Ce seuil de signification est constitué par la limite en deçà de laquelle une erreur commise de
bonne foi par l'entreprise est sans incidence sur l'image fidèle des comptes annuels.
Par défaut, le seuil de signification constitue donc la limite à partir de laquelle un élément
cesse d'être considéré comme fiable.
Le seuil est défini par la norme professionnelle NP 2400 relative à la mission d'examen
limité. Elle précise que préalablement à la mise en œuvre des procédures d’examen limité, le
professionnel de l’expertise comptable détermine le (ou les) seuil(s) de signification qui vont
lui permettre d’évaluer l’incidence des anomalies détectées sur sa conclusion.

37
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/599993/seuil-de-
signification#:~:text=Lors%20d'un%20audit%2C%20le,la%20sinc%C3%A9rit%C3%A9%20des%20%C3%A9tats%20financiers. « Le seuil de
signification»

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Pour la détermination de ces seuils, il applique les principes définis dans la norme
professionnelle relative aux anomalies significatives et au seuil de signification applicable à
la mission d’audit de comptes.
Les seuils suivants sont généralement considérés comme significatifs :

 1 à 5 % sur les capitaux propres ;

 5 à 10 % sur le résultat net courant ;

 1 à 3 % sur le chiffre d’affaires.


En pratique, l’audit portera sur les postes et les opérations qui sont les plus porteurs de
risques et à travers lesquels la fidélité des comptes se révèle le plus.

b. Utilité du seuil de signification :


Montants au-delà desquels les décisions économiques ou le jugement fondé sur les comptes
sont susceptibles d’être influencés, les seuils ne sont pas uniquement utilisés par les cabinets
d’audit, mais aussi par les cabinets d’expertise comptable.
Le seuil de signification permet notamment de cibler les éléments posant réellement problème
et donc d'orienter les travaux de révision.
C’est au professionnel de l’expertise comptable qu’il appartient de déterminer le (ou les)
seuil(s) de signification permettant d’éval uer l’incidence des anomalies détectées sur sa
conclusion

6.8.Les éléments probants


«Les éléments probants désignent les informations collectées par l'auditeur pour parvenir à
des conclusions sur lesquelles il fonde son opinion » Les éléments probants doivent être
suffisants et appropriés Le caractère «suffisant» concerne la quantité d’éléments probants. Le
caractère «approprié» est fonction de la qualité des éléments probants, c'est-à-dire leur
pertinence et leur fiabilité pour justifier, ou pour détecter des anomalies. La fiabilité des
éléments probants dépend de leur origine, de leur nature, et des circonstances spécifiques
dans lesquelles ils ont été collectés.
 Tout en reconnaissant que des exceptions peuvent exister, il peut
être utile de rappeler les règles générales suivantes concernant la
fiabilité des éléments probants:
 Les éléments probants de source externe indépendante de l'entité
sont plus fiables que ceux d'origine interne;
 Les éléments probants d’origine interne sont d'autant plus fiables
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que les contrôles internes concernés, imposés par l’entité, sont


efficaces;
 Les éléments probants recueillis directement par l'auditeur (p. ex.,
l’observation de la mise en œuvre d’un contrôle) sont plus fiables
que les éléments probants obtenus indirectement ou par déduction;
 Les éléments probants sont plus fiables lorsqu’ils existent sous
forme de documents, soit papier, soit électronique ou d’un autre
genre;
 Les éléments probants sous forme de documents originaux sont plus
fiables que les éléments probants sous forme de photocopies.
6.9.Les outils de l’audit 38

Les auditeurs disposent de différents outils pour mener à bien la


mission d’audit. Bien qu’il existe des méthodologies et de nombreux outils
à la disposition de l’auditeur c’est son jugement et son professionnalisme
qui vont déterminer, à tout moment, l’étendue des travaux à mettre en
œuvre et à superviser ainsi que les outils les plus adéquats à chaque phase et
pour chaque objectif.
On distingue diverses catégories d’outils comprenant chacune différents outils:

 Les outils de collecte de l’information ;

 Les outils descriptifs ;

 Les outils de diagnostic ;

 Les techniques de validation.

6.9.1. Les outils de collecte de l’information

Cette catégories d’outils est utilisée tout au long de la mission et comprend les outils suivants:

a. L’entretien d’audit

L’entretien d’audit comprend différentes étapes :

38
Gavanou, J.F. ,C. Guttmann et J. Le Vourc’h (2006): “Controlor & Auditor”, Editions Dunod.

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1ere étape : La préparation de l’entretien, qui a lieu, évidemment, avant la


rencontre avec la personne avec qui l’entretien sera réalisé. La préparation
consiste à :
 Prendre rendez-vous: ceci permet de s’assurer de la disponibilité de
l’interlocuteur. Il est préférable de prévoir une heure de début et de
fin ;
 « Connaître » son interlocuteur: collecter les informations
pertinentes sur cette personne dans le contexte professionnel, c’est
dire ses fonctions, sa position hiérarchique, l’information qu’il
pourrait détenir et fournir, etc.
 Préparer son sujet et ses outils: lire et comprendre l’ensemble des
éléments inclus dans le dossier permanent se rapportant au sujet de
l’entretien; fixer les objectifs à atteindre; prévoir un guide
d’entretien.
2ème étape : L’entretien à proprement parler, durant lequel il est recommandé de:

 Se présenter, si nécessaire (première rencontre avec


l’interlocuteur), préciser le but de l’entretien (ceci permettra à
votre interlocuteur de juger quelle information pourrait vous être
utile) et confirmer la durée prévue,
 Se concentrer sur le processus et sur le contenu,

 Ecouter attentivement, demander l’illustration des dires par des


exemples, s’assurer de comprendre ce que dit l’interlocuteur:
résumer ou reformuler, de temps en temps, les informations
recueillies,
 Recentrer la discussion si nécessaire (si elle s’éloigne du but de l’entretien),

 Rester neutre (même si l’interlocuteur sollicite l’avis de l’auditeur),

 Prendre des notes, ce qui permet de: (i) ralentir si nécessaire le flux
d’information

(ii) conserver une trace du déroulement de l’entretien et des points


essentiels évoqués,
 Varier la forme des questions : ouvertes ou fermées, alternatives,
suggestives, factuelles (qui ? quoi ? où ? comment ?). Ceci

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contribue à maintenir l’attention de l’interlocuteur et à lui éviter


l’ennui.
 Remercier l’interlocuteur en lui indiquant que l’équipe d’audit
pourrait, éventuellement, avoir des questions complémentaires par
la suite.
3ème étape : La suite de l’entretien, qui consiste à:

 Formaliser les notes prises (voir outils descriptifs ci-dessous) ;

 Exploiter ce qui peut l’être.

Attention : La formalisation des notes et l’exploitation de l’information obtenue doivent se


faire à chaud, c’est à dire immédiatement après l’entretien.

b. L’observation physique

Il s’agit de l’observation directe, sur le terrain de la réalisation d’une activité, le suivi d’un
processus, la constatation d’une réalité. Cet outil de collecte de données sert à mieux
comprendre les procédures étudiées; il permet de suivre sur le terrain le cheminement de
certaines procédures. Il permet aussi de constater si les procédures sont effectivement
appliquées ou, éventuellement, les différences entre ce qui doit se faire (conception) et ce qui
se fait (mise en œuvre).
 Avantages

Parmi les avantages de l’observation physique on trouve, qu’ils peuvent permettre à l’auditeur
ou auditrice de:
 S’apercevoir si dans les explications (recueillies pendant
l’entretien) une partiede la procédure a été omise,
 S’assurer de la bonne compréhension de l’ensemble des
procédures ou de l’environnement (fonction, ou système)
étudié,
 Constater des problèmes qui ne sont pas connus ou
impossible de déduire de l’information écrite,
 Bénéficier d’une source riche d’exemples spécifiques utiles
à l’illustration desconclusions générales.
 Limitations

Parmi les limitations de l’observation physique on trouve:

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 Elle n’est pas toujours possible (ceci dépend par exemple de


la nature de l’activité dont l’auditeur veut observer
l’exécution),
 Une observation physique ou directe ne permet pas de
généraliser; en plus l’observation requiert du temps et le
nombre d’observations doit alors être limité,
 Les personnes peuvent se comporter différemment de
l’habituel quand elles sont observées.
c. Les questionnaires

Il existe différents types de questionnaires, parmi lesquels on trouve:

 Questionnaires ouverts ou fermés ;

 Listes de vérifications (check-lists) ;

 Questionnaire de contrôle interne (voir modèle).

Parmi les bonnes pratiques pour l’utilisation de cet outil figurent:

 Adapter l’outil à l’entreprise et au secteur et garder le recul nécessaire ;

 Utiliser le questionnaire en tant que guide de l’entretien; le


questionnaire ne doit pas emprisonner l’auditeur et son interlocuteur
;
 Eviter que le questionnaire soit rempli par l’interlocuteur et qu’il
se substitue ainsi à l’entretien.
6.9.2. Les outils descriptifs

Cette catégorie d’outils sert à donner forme, à structurer et/ou à résumer les informations
collectées. Ces outils sont de quatre types qui, généralement, se complètent :
a. Les organigrammes ;

b. Le narratif ;

c. Les diagrammes ;

d. Les grilles de séparation des tâches.


a. Les organigrammes

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Selon le dictionnaire Larousse, un organigramme est un «Graphique de la structure d'une


organisation complexe (entreprise, groupement, etc.), représentant à la fois les divers
éléments du groupe et leurs rapports respectifs ».

Les organigrammes permettent donc de décrire et de comprendre les responsabilités


respectives des membres du personnel; leurs fonctions et leur autorité formelle.

Il est important de noter la possibilité d’existence de différences non négligeables entre


l’organigramme officiel et les responsabilités réelles. Par exemple, une personne peut
exécuter dans la réalité des tâches qui ne font pas partie de ses responsabilités formelles
indiquée dans l’organigramme.

L’auditeur est souvent ramené à mettre à jour les organigrammes (s’ils ne reprennent pas les
derniers changements) et/ou à rajouter ces propres commentaires (pour les ajuster à la
distribution réelle des responsabilités ou pour clarifier certains aspects qui requièrent des
précisions).
b. Le narratif

Il s’agit de décrire une réalité au moyen de texte écrit, d’une narration.

 Avantage:

Il est à la portée de tous.

 Inconvénient :

Présente le risque de lourdeur et de manque de rigueur; l’auditeur se retrouve face à la


question « jusqu’où aller dans les détails ? »

Pour compenser les limitations du narratif, il est judicieux d’y recourir en complément des
diagrammes.
c. Les diagrammes

Le diagramme est un descriptif normalisé (c’est-à-dire, réalisé selon des normes) d’un circuit
d’informations ou d’une procédure.

Il s’agit d’un outil de visualisation et de synthèse offrant la possibilité de haute précision; il


est utilisé pour faciliter et accroître la compréhension d’un processus.

Souvent les cabinets ont développé des symboles standardisés et une méthode spécifique
d’élaboration de ces diagrammes.

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En pratique, dans le cas de processus complexes, il est possible de faire un diagramme de


synthèse, qui montre l’ensemble du processus, puis de faire un diagramme de chaque service
et chaque partie du processus.

Parmi les règles à respecter pour la bonne lisibilité des diagrammes figurent celles relatives à:

Subdiviser les diagrammes si la procédure est complexe ;

Respecter la chronologie des opérations (c’est-à-dire leur


cheminement dans le temps) et ne pas hésiter à mettre en évidence
les « documents en attente » ;
Ne pas laisser les documents sans sources et sans destination ;

Utiliser une colonne commentaires qui permet de ne pas


surcharger le diagramme. Il convient aussi de confirmer l’ensemble du
diagramme avec l’interlocuteur.
d. Les grilles de séparation des tâches

Ces grilles complètent les autres outils descriptifs. Elles permettent de visualiser les
différentes tâches et fonctions réalisées pour chaque procédure par les différents intervenants.
Elles permettent, par exemple, de constater si les tâches d’exécution sont séparées des tâches
de contrôle; c’est-à-dire quelles sont réalisées par des personnes différentes.
Exemple de grille de séparation de tâche :
R .magasin R. Comptable Gestionnaire Directeur
achat
Réception X X
Contrôle qualité X
Rapprochement facture / BC/ BR X
Comptabilisation X
Ordonnancement X
Etablissements chèque X
Signature chèque X
Envoi chèque X

6.9.3. Les outils de diagnostic

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Les outils de diagnostic sont utilisés surtout, mais non exclusivement, pendant la phase de
prise de connaissance de l’entité auditée et celle de l’évaluation du contrôle interne. Ces outils
permettent de :
 Situer l’activité, son contexte et son évolution et donc comprendre
l’impact que peut avoir le contexte sur le mode d’exécution de
l’activité et comment ces aspects changent au cours du temps ;
 Evaluer les enjeux et les risques en procédant à :

 Apprécier les seuils de signification ;

 Etablir des comparaisons dans le temps et dans l’espace ;

 Repérer les tendances, les variations


anormales ou atypiques.

Les techniques utilisées sont :


 Décomposition de l’information (pour en réduire la complexité et
étudier séparément les diverses composantes),
 Recherche d’indice,

 Utilisation de ratio d’analyse financière (en considérant les tendances),

 Contrôle de vraisemblance (vérifier qu’une donnée n’est pas


improbable, par exemple à la lumière de données similaires
correspondant à des exercices antérieurs, d’un ordre de grandeur, ou
des données du secteur),
 Examen analytique.

L’examen analytique peut être défini comme étant « un ensemble de techniques visant à faire
des comparaisons entre les données figurant dans les états de synthèse et des données
antérieures et prévisionnelles de l’entreprise, faire des comparaisons entre les états de
synthèse de l’entité et des données d’entreprises similaires, analyser les fluctuations et
tendances, étudier et analyser les éléments ressortant de ces comparaisons » (Guide d’Audit) .

Ces techniques permettent d’évaluer le contrôle interne et les « risques de contrôle» à travers,
le plus souvent, le questionnaire de contrôle interne structuré par section des états financiers
ou par cycle d’activité. Il s’agit, alors, pour chaque objectif d’évaluation, de répondre à des
questions préétablies qui explicitent les principaux contrôles que devrait comporter la
procédure.

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Ces questions servent de guide à l’auditeur, mais ne sont jamais exhaustives. Elles permettent
à l’auditeur de :
 S’assurer de la qualité de l’évaluation du système (guide et document de
synthèse),

 Améliorer l’efficacité de la vérification ;

 Permettre facilement la revue de l’évaluation des procédures par le


responsable de mission ;
 Améliorer les services rendus par l’auditeur aux dirigeants de
l’entreprise, en mettant en évidence les faiblesses du contrôle
interne.
6.9.4. Les techniques de validation

Ces outils sont utilisés en phase finale mais aussi pour tester les forces apparentes du contrôle
interne; ils permettent d’obtenir une assurance raisonnable de la validité des informations
obtenues.

Parmi ces outils figurent:

a. Contrôles arithmétiques et évaluations ;

b. Contrôle de documents ;

c. Confirmation des tiers.

a Contrôles arithmétiques et évaluations

Cette technique consiste à :


- vérifier les additions, multiplication, etc ;

- Faire des estimations sur les calculs de coûts de revient, les


amortissements, la rotation des stocks.

Il est nécessaire de pratiquer des rapprochements. Un rapprochement est la comparaison entre


deux chiffres de sources indépendantes, ou de la comparaison entre un chiffre soit avec sa
source ou avec des normes préétablies.

Parfois, selon le jugement de l’auditeur, il est même nécessaire de faire des reconstitutions. Il
s’agit de recalculer certains chiffres après vérification des éléments qui permettent de les
obtenir
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b Contrôle de documents

L’auditeur doit essayer de rechercher les preuves afin de valider les soldes des comptes.

Classification des informations dans un ordre de force probante croissante :

 Information verbale ;

 Examen de documents internes ;

 Examen de documents émanant d’un tiers (c’est-à-dire


de source externeindépendante) ;
 Confirmation directe d’un tiers ;

 Observation physique, réalisée par l’auditeur.

c Confirmation des tiers

Appelée aussi « circularisation », elle consiste à demander la confirmation d’une donnée


relative à un chiffre (par exemple, une position) ou à une situation (par exemple, des litiges) à
des tiers, c’est à dire à des personnes ou à des entités autres que les dirigeants ou employés de
l’organisation auditée. Les principaux tiers concernés sont: les clients, les fournisseurs, les
banques, les avocats,…

Les demandes de confirmations peuvent être relatives, entre autres, à :

 Une position à une date donnée (le solde du compte à une date donnée);

 Les opérations d’une période (livraisons, factures, recouvrements


concernant unclient);
 Les litiges en cours;

 Les signatures autorisées.

Les demandes de confirmation peuvent être fermées (exemple: fournir un chiffre et demander
sa confirmation) ou ouvertes (exemple : demander quel est le chiffre…).

Généralement les demandes de confirmation adressées aux clients sont fermées, alors que
celles adressées aux fournisseurs et aux banques sont ouvertes. Ceci s’explique par le fait que

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le risque existant sur les comptes clients est généralement un risque de surévaluation, alors
que dans le cas des comptes fournisseurs il existe, généralement, un risque de sous-évaluation.
7. Le déroulement d’une mission d’audit

La fonction d’audit est une fonction de diagnostic et d’analyse par excellence, elle consiste à
s’interroger sur le fonctionnement et le dysfonctionnement des organismes dans

toutes leur globalité, par l’adoption d’une démarche originelle déductive/ inductive d’analyse.
Cette dite démarche est fondée sur l’analyse du risque et de l’évaluation du contrôle interne.

Cette connaissance détaillée d’environnement interne et externe des organismes permet à


l’auditeur d’établi un programme de mission qui comporte une combinaison de tests plus
efficace et mieux adaptés aux conditions spécifiques de chaque type d’audit (interne,
externe,…).
7.1.Les étapes d’une mission d’audit39

Il s’agit d’une démarche qui s’est développée grâce à son recours massif aux sciences sociales
(psychologie, économie, sociologie), aux techniques quantitative de gestion (probabilité) et à
l’informatique.

En effet, la démarche d’une mission d’audit est fondée sur l’analyse du risque et de
l’évaluation du contrôle interne.
7.1.1. La prise de connaissance de l’entreprise

Cette connaissance détaillée de l’environnement interne et externe des organismes audités


permet à l’auditeur d’établir un programme de mission qui comporte une combinaison de
teste plus efficace et mieux adaptés aux conditions spécifiques de chaque type d’entité.

Et c’est dans cette étape que l’auditeur doit intégrer chacune des trois approches, déjà citées,
pour pouvoir atteindre la totalité de ces objectifs.

Chaque approche nous mène à certain nombre d’étapes d’analyse et de vérification.

Cette prise de connaissance permet à l’auditeur de faire le lien entre les données comptables
et les réalités qu’elles traduisent ; elle évite d’avoir une vue parcellaire des faits et situations
et doit donc contribuer à une meilleur synthèse.

39
http://mca.ma/medias/AUDIT%20COMPTABLE.pdf IGA 2009/2010« Audit comptable et financier »

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Il faut préciser que la prise de connaissance de l’entreprise est indispensable pour permettre à
l’auditeur d’assimiler les principales caractéristiques de l’entreprise, son degré d’organisation,
le comportement de ces dirigeants et principaux collaborateurs, de définir, aussi précisément
que possible, la nature et l’entendue de la mission proposée.
7.1.2. L’évaluation du contrôle interne :

a. Description des procédures :

Chaque service, chaque fonction de l’entreprise peut utiliser des procédures qui lui sont
spécifiques, c’est pourquoi la description des procédures doit se faire au cours d’une ou
plusieurs entrevues avec les responsables de la fonction concernée par le biais de manuels ou
instructions écrites par l’entreprise.

Pour matérialiser cette description, l’auditeur peut avoir recours à deux techniques :

 La description narrative (appelé également : mémorandum) ;

 Le diagramme de circulation (ou flow chart).

b. Les tests de conformité :

L’auditeur doit s’assurer que la procédure qu’il a appréhendée est bien celle en vigueur dans
un entreprise. C’est l’objectif des tests de conformité (appelé également tests structurels) qui
permettent donc de vérifier que la description des procédures est bien assimilée et conforme à
la réalité.
c. L’évaluation préliminaire des procédures :

L’objectif de cette phase est de vérifier si les procédures sont bonnes. Il s’agit de la phase
capitale de l’analyse des procédures qui permet de :
 Dégager les points forts du système (sécurités du contrôle interne) ;

 Déceler les points faibles du système (défaillances du contrôle interne) ;

 Porter une appréciation sur les procédures. Cette appréciation


constitue la première évaluation du contrôle interne ou évaluation
préliminaire. elle porte sur la conception de l’organisation en place
mais ne présume pas de sa bonne application par les exécutants.

Pour l’évaluation préliminaire du contrôle interne l’auditeur se sert des questionnaires de


contrôle interne. Ces questionnaires sont souvent de type « fermé » c'est-à-dire qu’ils sont

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conçus de telle sorte que les réponses aux différentes questions se font par « oui » ou par «
non ».de plus, les réponses négatives ne traduisent généralement les faiblesses du contrôle
interne qu’il convient ensuite d’examiner précisément.
d. Test de performance :

Ces tests ne concernent que les points réputes forts de l’évaluation préliminaire. Ils ont pour
objet de vérifier que ces points forts sont réellement appliqués et ce d’une façon continue. La
vérification de l’application permanente de ces points nécessite généralement des contrôles
d’une certaine ampleur afin qu’ils couvrent l’ensemble de l’exercice. Ils doivent,

En effet, contrairement aux tests de conformité, apporter à l’auditeur des éléments de preuve
sur l’application des procédures en vigueur. Or dans l’impossibilité de contrôler toutes les
procédures au sein de l’entreprise l’auditeur est obligé de se limiter son contrôle, d’où le
recours à la technique des sondages.
e. L’évaluation du contrôle interne :

A l’issu de cette étape l’auditeur est amené à distingue entre :


 Les forces du système qui sont constamment applique (d’après
les tests depermanence) ;
 Les faiblesses du système qui sont de deux types :

 Des faiblesses de conception décelées lors de l’évaluation


préliminaire ducontrôle interne ;
 Des faiblesses d’application résultant du non-respect des
procédures mises en place l’entreprise (décelées lors des tests
de permanence).
 L’auditeur doit porter son attention sur l’analyse des faiblesses qui
peuvent engendrer des erreurs au niveau des états financiers de
l’entreprise.

L’analyse des faiblesses est faite en utilisant des feuilles de révélation et d’analyse de
problème (FRAP), il s’agit d’un papier de travail synthétique par lequel l’auditeur documente
chaque dysfonctionnement relevé lors de la phase de l’évaluation du contrôle interne.
L’analyse des faiblesses constatées va influencer certainement le jugement définitif qui doit
être porté sur le contrôle interne. Et c'est en fonction de ce jugement que l'auditeur prépare
son programme du contrôle des comptes dont l'importance et l'orientation sont déterminées
par les résultats de l'évaluation du contrôle interne.

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7.1.3. L’examen des états financiers :

Au terme de l’évaluation définitive du contrôle interne et de l’analyse de ces faiblesses,


l’auditeur peut définir plus précisément les champs de son intervention lors de l’examen final
des comptes. Il élabore à cet effet un programme de contrôle adapté comprenant des
vérifications dont la nature et l’ampleur dépendent notamment des résultats de l’analyse du
contrôle interne.

Pour le contrôle des comptes l’auditeur entreprend une démarche se composant de deux volets
:

a. La détermination des conséquences de l’évaluation du contrôle interne:

En fonction de ces forces et de ces faiblesses, l’auditeur allège ou renforce le programme de


vérification directe des comptes. Un très bon contrôle interne peut par exemple le dispenser à
l’extrême d’opérer un contrôle direct sur l’exhaustivité et la réalité des enregistrements par
exemple, alors qu’une grande concentration de points faibles dans la conception du système
du contrôle interne peut le conduire à ne tirer aucune conclusion de l’examen des comptes.
b. Les tests de cohérence et de validation :

L’objectif de ces tests est de permettre à l’auditeur de vérifier l’homogénéité des informations
comptables et des informations opérationnelles dont il dispose.
 Les tests de cohérence : Ils ont pour objectif de rechercher des
anomalies éventuelles au niveau des comptes de l’entreprise. Ces
tests se font à partir de la revue des informations comptables et
opérationnelles.
 Les tests de validation: Ces tests ont pour objectif de vérifier
les données de la comptabilité en les rapprochant de la réalité qu’ils
traduisent.
7.1.4. L’achèvement de l’audit :

L’ensemble des contrôles précédents doit en principe permettre à l’auditeur de formuler son
opinion sur la qualité de l’information financière et sur la sincérité des comptes de l’entreprise
et leur respect des lois et normes en vigueur.

Comme déjà cités, Trois types d’opinions peuvent alors être formulés dans le cadre d’un
rapport de certification.

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 Certification pure et simple (sans réserves) : L’auditeur estime dans


ce cas que les comptes sont réguliers et sincères et que les états
financiers donnent une image fidèle de l’activité de l'entreprise et de
sa situation patrimoniale ;
 Certification avec réserve(s) : Dans le cas où l’auditeur constate une
ou plusieurs irrégularités significatives mais dont l’importance n’est
pas suffisante pour rejeter l’ensemble des comptes ;

Refus de certifier: Dans ce cas les irrégularités constatées sont de nature à remettre en cause
tous les comptes de l’entreprise.
7.2.La matérialisation des travaux d’audit

Les dossiers de travail sont conçus et structurés pour chaque mission. Selon les circonstances
et els besoins. Le commissaire aux comptes est donc libre d’organiser comme il l’entend son
dossier de travail. La structure de dossier est néanmoins usuellement fondée sur la distinction
entre dossier annuel et dossier permanent. Dossier permanent : Le dossier permanent regroupe
l’ensemble des informations utilisables par l’auditeur sur toute la durée du mondât. Il est
d’une certaine manière la « mémoire » de l’équipe d’audit et il facilite la prise de
connaissance de l’entreprise auditée par les nouveaux intervenants. Il doit être :
 Tenu à jour de modifications intervenues dans l’entreprise ;

 Allégé des documents ne pressentant plus d’utilité pour les exercices futurs. ;

 Complété des nouveaux éléments collectés dans le cours de


missions sous lasupervision des responsables et directeurs de
mission.
7.2.1 Le dossier permanent:

Il comprend généralement des données de base sur la mission : fiche signalétique de


l’entreprise et du mondât, lettre d’acceptation de la mission, de déclaration de mondât à la
compagnie régionale des commissaires aux comptes ainsi que le cas échéant à AMF…etc.
Des données de base sur l’entreprise et sur son organisation générale : historique, son activité
des produits et marchés, des processus industriels..etc .

Les éléments essentiels du cadre juridique : statuts, extrait K bis délivrés par les greffes des
tribunaux de commerce, structure et évolution de la capitale sociale composition des organes
d’administration et de direction, résumé des procès-verbaux….etc.

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Audit des immobilisations FFC 6ème promotion

Les éléments relatifs au cadre fiscal : régimes fiscaux particuliers, options et agréments
fiscaux, liasses fiscales, convention d’intégration fiscale…etc.

Les éléments relatifs au cadre social : convention collective, accord internes d’entreprise..

Les rapports et documents émis par l’auditeur : rapports légaux, rapports contractuels, plan de
mission, note de synthèse de la mission, etc. Le dossier permanent des procédures pour les
cycles significatifs : description des opérations et des procédures, diagramme de circulation
de l’information, appréciation du contrôle interne…etc
7.2.2 Le dossier annuel

Le dossier annuel regroupe les documents de la mission, feuilles de travail et éléments


probants produits et recueillis pour la réalisation de l’audit financier d’un exercice donné.
Le dossier général ou de synthèse peut notamment comporter :

 Les informations relatives à la conception et à la planification de la


mission, la nature, le calendrier et l’étendu des procédures d’audit
financier mises en œuvre ;
 Les éléments relatifs à la finalisation : note de synthèse, tableau
d’impact, rapports, lettres ;
 Les états de synthèse et les notes de travail correspondant aux
procédures analytiquesd’ensemble ;
 Les éléments correspondant à la mise en œuvre des vérifications spécifiques.
8. La procédure d’audit des immobilisations

Ce chapitre est sous forme de tableaux, :


qui Sont tirée du manuel des procédures
d’audit du cabinet Tétouan ADVISORS.

8.1.L’audit des immobilisations incorporelles

RÉF Fait
RÉF Nature des travaux à faire
FT par/le
Etablir une feuille de tête (suivant annexe)
1

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Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux


effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer
2

l'étendue des travaux à effectuer et la date à la laquelle elles


devront l'être.
S'assurer qu'aucune variation anormale n'est intervenue sur les
comptes d'immobilisations incorporelles (à partir de la feuille de
tête annexée) pouvant influencer notre approche en matière de
3

contrôle des comptes et avoir une incidence sur les


conclusions tirées à l'issue de l'examen du contrôle interne..
Les acquisitions :

 Rapprocher les acquisitions, des pièces justificatives, en vérifiant,


les dates, le prix, l'objet, l'imputation comptable et droit
d'enregistrement, classer au dossier permanent les pièces
4

justificatives.
 S'assurer que les frais remplissent les conditions requises

pour être immobilisés.


Passer en revue les comptes de charges en vue de s'assurer
qu'aucun élément, à caractère d'immobilisation incorporelle, n'a
5

été passé en charges.


Les cessions :

 Rapprocher les cessions des pièces justificatives et vérifier les


calculs des plus ou moins values.
 Vérifier la détermination de la valeur comptable nette et la
6

reprise des amortissements ou provisions.


 Contrôler le traitement fiscal des plus et moins values de

cession.

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Audit des immobilisations FFC 6ème promotion

Amortissements :

 Vérifier par sondage les bases, taux et calculs des amortisse-


ments.
 Vérifier la permanence des méthodes comptables, et que lestaux
7

appliqués sont voisins des taux admis.


 Vérifier le respect et la bonne application des régles fiscales.
Vérifier que les comptes totalement amortis, ne
figurent plus au bilan de l'exercice qui suit.
Vérifier que toutes les redevances de brevets, licences ont été
comptabilisées en profit sur la bonne période.
8

Se reporter au programme de vérification des engagements horsbilan


et faire les travaux concernant les immobilisations.
9

8.2.Les immobilisations corporelles

RÉF Fait
RÉF Nature des travaux à faire
FT par/le
Etablir une feuille de tête (suivant annexe)
1

Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux


effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer
2

l'étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle elles


devront l'être.
S'assurer par examen du tableau des mouvements qu'aucune variation
anormale n'est intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle
3

interne qui pourrait remettre en cause les


conclusions.

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Contrôle de l'existence :

Si la société procède à un inventaire physique :

 Examiner les procédures suivies ;


4

 Assister à la prise d'inventaire ;

 Vérifier que le fichier et les comptes sont mis à jour ;

 Obtenir des explications pour tout écart important.


Si des immobilisations importantes sont détenues par des tiers,
appliquer la procédure de confirmation directe.
5

Vérifier l'existence physique des actifs importants


6

Contrôle de la propriété :

Vérifier les titres de propriété de la société en ce qui concerne les


7

terrains et les immeubles et s'assurer s'ils sont ou non


hypothéqués, ou s'ils ont subi une autre aliénation.
Pour les acquisitions et cessions de l'exercice voir ci-après.
8

Contrôle de la validité :

a. Général
9

Rapprocher les soldes d'ouverture (valeurs brutes et


amortissements) avec les soldes de comptes de l'exercice
précédent
S'assurer que les soldes au fichier des immobilisationscorrespondent
10

aux totaux inscrits sur le compte du grand-livre.

Tester l'exactitude des calculs arithmétiques du fichier des


11

immobilisations.

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12 Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements(bruts et


amortissements).

b. Acquisitions

Vérifier les principales acquisitions de l'exercice physiquement et


13

avec des contrats, procès-verbaux du Conseil d'Administration, des


budgets d'investissements et des
justificatifs (commandes, factures, paiements).
S'assurer à propos des acquisitions, que les frais de transport, droits
de douane, frais d'installation et de montage ainsi que la TVA non
14

récupérable ont été inclus dans le coût d'acquisition


de l'immobilisation.
Vérifier que l'entreprise n'a pas passé en charges des éléments
constitutifs du prix de revient des immobilisations (honoraires
15

d'architectes, coût d'installation et travaux d'aménagement d'un


terrain, taxe d'équipement, etc...).
Rechercher les dépenses dont l'importance et la nature leur confèrent
le caractère d'immobilisations (attacher une attention particulière en
16

ce qui concerne les "grosses réparations" susceptibles d'être rejetées


par le fisc des charges de l'exercice)
et inversement s'assurer qu'aucune charge n'a été immobilisée.
Au cas où il y a eu production d'immobilisations parl'entreprise,
17

s'assurer que les coûts imputés sont corrects.

c. Cessions :

Vérifier les principales cessions de l'exercice avec les


18

documents justificatifs (facture, autorisation, encaissement du


prix, certificat de destruction...).
Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortisdes
19

comptes et du fichier.

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20 Au cas où il y a eu des cessions d'immobilisations, s'assurer que


les plus ou moins-values dégagées sont comptabilisées
correctement, vérifier l'application des avantages fiscaux.
En cas de cession d'un bien immobilisé, vérifier le reversement de
21

TVA.

d. Amortissements :

Vérifier si la base d'évaluation et les taux utilisés pour


22

l'amortissement sont appropriés, compte tenu des durées de vie


probables des actifs et de leur mode d'utilisation.
Vérifier que les taux utilisés sont les mêmes que ceux de
23

l'exercice précédent. Sinon évaluer l'impact du changement destaux


sur le résultat.
Vérifier que la charge d'amortissement de l'exercice a été
correctement calculée et enregistrée. Vérifier notamment :
 L'application du prorata temporis sur les acquisitions et cessions
de l'exercice ;
24

 La dotation sur les immobilisations antérieures ;


 La concordance entre le montant passé en charge et les
amortissements portés au bilan.
S'assurer du respect de la limitation des amortissements des
25

véhicules de tourisme.

e. Soldes de fin d'exercice :

S'assurer que le compte "immobilisations en cours" ne contient pas


26

des actifs déjà en service. Comparer les coûts (y compris pour les en-
cours terminés pendant l'exercice) avec les budgets.
Expliquer les écarts importants.
Rapprocher les montants immobilisés aux ceux portés sur la
27

déclaration de la patente.

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28 Si certaines immobilisations ne sont plus utilisées, vérifier que leur


valeur nette n'excède pas la valeur probable de réalisation.

f. Autres produits et charges :


29

Si des immobilisations sont données en location, vérifier, avec les


contrats, que tous les loyers de l'exercice ont été enregistrés.
g. Informations complémentaires et hors bilan :
30

Se reporter au programme de vérification des engagements horsbilan


et faire les travaux concernant les immobilisations.
Vérifier que les informations qui figurent dans l'ETIC sontcomplètes
31

et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

8.3.Les titres de participation

RÉF Fait
RÉF Nature des travaux à faire
FT par/le
Obtenir le tableau des mouvements de titres (en nombre, valeur
brute et valeur nette) pour chacune des catégories
1

Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux


effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer
2

l'étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront


l'être.
S'assurer par l'examen du tableau des mouvements qu'aucune
variation anormale n'est intervenue depuis les travaux effectués sur
3

le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les


Conclusions

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Contrôle de l'existence et de la propriété :

 Vérifier l'existence physique des titres, ou procéder à une


demande de confirmation directe, si des titres importants sont
détenus par des tiers. Pour les participations qui ne sont pas
4

matérialisées par des titres, prendre connaissance des documents


sociaux et obtenir les extraits certifiés par les dirigeants.
 En faisant ce contrôle s'assurer que les titres sont au nom de

la société et ne portent aucune mention d'aliénation.

Pour les achats, vérifier le paiement et les écritures comptables


d'acquisition des titres.
5

Contrôle de la validité :

a. Général
6

Rapprocher les soldes d'ouverture (nombre de titres, valeur


brute, provision pour dépréciation) avec les comptes de clôturede
l'exercice précédent.
Rapprocher les soldes de fin d'exercice avec le grand-livre(titres et
comptes courants).
7

Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements de


titres, et des analyses de solde des comptes courants.
8

b. Comptes courants :

Obtenir le détail des opérations passées en comptes courantspar


nature et :
 Analyser les mouvements enregistrés et obtenir les
9

justificatifs appropriés ;
 Comparer les marges facturées avec celles relatives à des

opérations similaires effectuées auprès des tiers.

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S'assurer que tous les rapprochements de comptes ont été effectués


et que les écritures de rapprochement ont été correctement
comptabilisées. Vérifier en particulier :
 Les opérations diverses de fin d'exercice ;
10

 Les transferts de fonds entre l'entreprise et ses sociétés


apparentées à la fin de l'exercice et au début de l'exercice
suivant.
Analyser les soldes de façon à s'assurer qu'ils sont bien fondéset
11

correctement classés

Obtenir des confirmations directes de tous les soldes débiteurset


12

créditeurs.

Porter une attention particulière aux relations commercialesentre


13

société mère étrangère et filiale marocaine notamment en


matière fiscale (imputation du déficit fiscal inter groupe).
Contrôle de l'évaluation :

Vérifier la valeur d'origine d'achat ou d'apport des titres par


14

l'examen des pièces justificatives, s'assurer que les frais


accessoires ne sont pas compris dans cette valeur.
Se renseigner sur les critères retenus pour l'évaluation des titres à la
clôture de l'exercice, examiner les bilan certifiés et les documents
15

présentés aux dernières assemblées et estimer la


valeur mathématique des titres.
Apprécier la justification des provisions pour dépréciation
constituées :
Si la provision a été constituée par rapport à la valeur
16

mathématique des titres, s'assurer que cette valeur a été corrigée


- s'il y a lieu - pour tenir compte des sur ou sous évaluations des

actifs ou passifs de la société émettrice des titres.

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Si la valeur mathématique de fin d'exercice fait apparaître une


diminution de la valeur par rapport à la valeur d'origine, et si une
provision pour constater cette diminution n'est pas constituée en
17

raison d'une valeur estimée (valeur de négociation éventuelle ou


valeur d'usage), s'assurer qu'une explication est
donnée dans les notes aux états financiers
S'assurer que les plus-values basées sur la valeur probable de
18

négociation n'ont pas été constatées au bilan

Vérifier que les montants à payer ou à recevoir en monnaies


19

étrangères ont été convertis aux taux appropriés

Si des titres ont été vendus après la clôture de l'exercice,


20

comparer le prix de cession à la valeur nette dans les livres à la


clôture
Contrôle des revenus et des gains ou pertes sur les
transactions :
21

S'assurer que les revenus inscrits aux états financiers se


rattachent à l'exercice : rapprocher ces revenus des dividendes
déclarés par les sociétés émettrices des titres.
22

Vérifier l'encaissement des revenus.

Pour les cessions, vérifier l'encaissement du prix de vente, les


calculs des plus ou moins-values, la réintégration des provisions
23

antérieurement constituées, ainsi que les écritures


comptables de sortie
Rapprocher les montants figurant au compte de résultat avec :

 Le grand-livre ;
24

 Les montants figurant sur le tableau des mouvements de


titres.
Rapprocher les dotations et reprises de provisions pourdépréciation
25

des comptes courants avec les mouvements au


Bilan

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Relever les participations nouvelles dont il doit être fait mention


26
dans les rapports du conseil d'administration.

Vérifier le tableau des renseignements concernant les filiales et les


27

participations

Vérifier si les participations ont dépassé au cours de l'exercice10


28

% du capital d'une société et si un avis a été donné à la


société en cause.
29 S'assurer qu'il n'y a pas de participations croisées directes ou

indirectes (réciproques, triangulaires, etc...).

8.4.Les autres immobilisations financières

RÉF Fait
RÉF Nature des travaux à faire
FT par/le
I. Examen d'ensemble :
1

Obtenir les contrats des principaux prêts nouveaux.

Examiner les procès-verbaux du conseil d'administration


(décision, autorisations).
2

Etablir un tableau de variation des prêts durant l'exercice.


3

S'assurer que les écritures sont conformes aux tableaux


d'amortissements des prêts. Vérifier les mouvements detrésorerie
4

(encaissements ou paiements).
Examiner l'évolution des produits financiers sur plusieurs
exercices .
5

Valider le rapport existant entre les produits financiers et lesprêts


figurant au bilan.
6

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II. PRETS :
Procéder aux confirmations directes des prêts auprès des
7

principaux intéressés.
Se faire communiquer les contrats de prêts pour s'assurer de leur
concordance avec les soldes des comptes.
8

Vérifier que ces prêts sont enregistrés uniquement pour leprincipal.


9

Calculer théoriquement à partir des conditions de chaque prêt :

 Les intérêts courus au début de l'exercice (et nonencaissés).


 Les intérêts reçus durant l'exercice.
10

 Le montant des intérêts courus à la fin de l'exercice. Comparer


les montants obtenus à ceux de la comptabilité et justifier les
écarts.

Si certains prêts ne sont pas remboursés aux échéances prévues,


11

vérifier s'il y a nécessité de les provisionner.

Vérifier que les prêts en monnaies étrangères ont bien été


12

comptabilisés pour leur valeur au cours du jour (avis de crédit


bancaire).
S'assurer que les ajustements nécessaires pour tenir compte des
13

cours de clôture ont été faits et que les pertes latentes ont été
provisionnées.
Calculer les intérêts sur les comptes courants tels qu'ils
14

résultent des conventions et les comparer avec les chiffresportés en


comptabilité.
Contrôler la régularité des comptes courants des associés et des
15

administrateurs.

III. Dépôts et cautionnements :


16

Vérifier le solde du compte avec les pièces de base.

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Se faire justifier les cautionnements fournis et s'assurer qu'ils sont


17
conformes à l'objet social.

Pour les loyers payés d'avance, se référer aux stipulations des


18

baux

Contrôler que tous les dépôts et cautionnements sont réels et


justifiables (et que notamment il n'aurait pas été procédé à une
19

demande de remboursement de certains dépôts ou cautionnements


relatifs à des opérations qui auraient été depuis
lors abandonnées).

9. Les risques d’audit liés aux immobilisations


Les risques d’audit peuvent être analysés selon les principes essentiels auxquels doivent
répondre les comptes d’immobilisations à savoir :
 Les risques liés à la réalité ;

 Les risques liés à l’exhaustivité ;

 Les risques liés à la valorisation.


Ces risques généraux peuvent être détaillés de différentes manières. Nous proposons de les
analyser en deux grandes catégories de risques :
 Les risques inhérents, qui sont des risques induits
naturellement par chaque typed’activité économique quelque
soit l’entité économique qui les entreprend ;
 Les risques de procédure : en vue de faire face aux risques
inhérents ci-dessus l’entreprise met en place un dispositif «
de contrôle interne ».
 Les risques de procédures expriment ainsi les insuffisances de ce
dispositif à éviter ou à alerter sur la possibilité ou la survenance
effective d’un risque inhérent

9.1.Risques liés à la réalité des immobilisations

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Les risques généraux qui peuvent touché la réalité des immobilisations se résument comme
suit :
 La comptabilisation d’actifs fictifs ;

 La sortie ou la perte non comptabilisées d’actif.


Si ces risques surviennent, la réalité comptable des immobilisations se trouve surestimée par
rapport à leur réalité « physique » (en particulier pour les immobilisations corporelles). Pour
les immobilisations qui n’ont pas de matérialisation physique (certaines immobilisations
incorporelles telle que la recherche et développement …), la réalité est généralement établie
grâce à la justification, par des pièces et documents juridiques authentiques et probants
(factures, contrats, procès verbaux, décomptes…), qui concernent l’entreprise.
Basée sur la notion de patrimoine, la réalité « physique » d’une immobilisation est liée à une
réalité juridique. L’immobilisation corporelle est définie comme étant « une chose sur
laquelle s’exerce un droit de propriété ».
Cependant, à cette réalité juridique il y a deux exceptions :
 La première d’ordre particulier : en effet, certaines immobilisations
incorporelles telles que les brevets, les marques, les droits
similaires peuvent être inscrits à l’actif sans être nécessairement la
propriété de l’entreprise ;

 La seconde d’ordre général : en effet, l’entreprise peut, sous


certaines conditions, déroger au principe de la patrimonialité et
adopter le principe de la prééminence de la réalité sur l’apparence
juridique retenu par l’IASCF. La norme n° 9 de cette instance
internationale stipule que « les transactions et autres événements de
la vie de l’entreprise doivent être enregistrés et présentés
conformément à leur nature et à leur réalité financière sans s’en
tenir uniquement à leur apparence juridique ».
Ainsi, exception faite des cas ci-dessus la réalité physique des immobilisations inscrites en
comptabilité doit être appuyée par une réalité juridique. Les principales sources des risques
liés à la réalité des immobilisations se détaillent comme suit :
 Risques inhérents : ces sources se rapportent à des caractéristiques
relatives aux activités, aux structures et aux politiques de
l’entreprise telles que :

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 L’implantation géographique éparpillée ;

 L’évolution technologique trop rapide ;

 Des participations dans des secteurs en crise ;

 Des échecs fréquents des projets de recherche ;

 Des équipements acquis à l’étranger ;

 Des emballages consignés auprès des revendeurs, …

 Risques de procédure : ces facteurs concernent la qualité des


procédures en place dans l’entreprise et en particulier à leur capacité
à prévenir ou détecter ces risques. Aussi, quelque soit l’activité, la
structure et les politiques de l’entreprise, le dispositif de contrôle
interne doit intégrer des contrôles-clés dont l’objectif est de prévenir
ou détecter ces risques. Ces contrôles clés sont multiples et
comprennent principalement :
 une organisation basée sur la séparation des tâches
d’engagement, de réception, de conservation, de
comptabilisation et de contrôle des immobilisations ;
 des inventaires physiques des immobilisations et leur
rapprochement avec ce qui figure dans les comptes ;
 le suivi du budget d’investissement et le contrôle régulier
des réalisations/prévisions ;
 la confirmation et contrôle régulier des immobilisations
détenues par destiers…

9.2.Risques liés à l’exhaustivité des immobilisations


Le non exhaustivité des immobilisations se matérialise par les risques généraux suivants :
 Entrées d’actifs non comptabilisées ;

 Entrées d’actifs comptabilisées à tort en charges ;

 Sorties ou pertes fictives comptabilisées.


Le non exhaustivité se traduit souvent par une minoration de la réalité comptable des
immobilisations par rapport à leur réalité physique et juridique. Les sources de risques liés à
l’exhaustivité des immobilisations sont multiples et peuvent être classés en :

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 Risques inhérents :

 implantation géographique éparpillée des sites administratifs et


des sites de production ;
 importance et fréquence des dépenses d’entretien, de réparation et leur
diversité ;

 composition complexe de coûts des immobilisations (coûts des


matières, charges engagées par l’entreprise, frais d’approche
…).
 Risques de procédure : ces sources engendrées par l’incapacité des
procédures de contrôle à détecter ou prévenir le risque de non
exhaustivité. Ceci se matérialisesouvent par les failles suivantes :
 Absence d’une séparation des tâches liées à l’engagement, la réception,
la conservation, lacomptabilisation et au contrôle des immobilisations ;
 Absence de procédures permettant le respect d’une bonne séparation des
exercices ;

 Absence des règles claires et préalablement définies de distinction entre


charges et immobilisations ;
 Absence d’inventaires physiques et de raccordements avec la comptabilité …

9.3.Risques liés à l’évaluation des immobilisations


Les risques liés à l’évaluation des immobilisations sont appréhendés en égard au respect des
principes, méthodes et règles de présentation comptables. Ils se traduisent par des
mouvements ou situations d’immobilisations (entrées, sorties ou valeurs d’inventaire) :
 Mal évalués ;

 Comptabilisés dans la mauvaise période ;

 Comptabilisés dans le mauvais compte ;

 Mal totalisés ou centralisés.


Les sources de risques liés à l’évaluation des immobilisations peuvent se résumer comme suit
:
 Risques inhérents :

 équipements acquis à l’étranger ;

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 complexité et multiplicité de certains coûts d’immobilisations ;

 abandon d’activité ou de branches d’activité ;

 système comptable à prédominance manuelle.

 Risques de procédure, qui découlent souvent des situations suivantes :

 absence de règles claires et précises en matière de composition et


de suivi des coûtsd’immobilisations acquises ou produites ;
 inadéquation de la politique d’amortissement par rapport aux
durées de vieéconomique et aux taux d’usage dans le secteur
d’activité ;
 mauvaise application des règles comptables…
Signalons que si les risques ne peuvent être complètement éliminés, ils peuvent tout au moins
être considérablement réduits en maîtrisant les sources des risques de non maîtrise. En effet, si
les premiers risques sont indépendants de la volonté et de l’action de l’entreprise, les seconds
dépendent fortement de ces deux facteurs. Par ailleurs, à côté des risques liés à l’entreprise et
à son contrôle interne, il existe des risques liés à l’auditeur lui-même à savoir :
 Les risques liés à l’utilisation de procédures d’audit inadaptées ou
incomplètes ;

 Les risques liés à une mauvaise application des procédures d’audit ;

 Le risque d’échantillonnage.
La diversité de ces risques doit être connue. Elle ne manquera pas d’avoir un impact certain
sur l’opinion de l’auditeur.
10. Conclusion
L’immobilisation constitue l’élément les plus important et le plus durable dans l’entreprise,
on a plusieurs types, à savoir les immobilisations corporelles qui sont tous les biens matériels
de l’entité, et incorporelles qui sont généralement des biens immatériels, et financières ou on a
les titres financiers.
On a vu aussi que l’évaluation se fait selon le mode d’acquisition, si l’immobilisation est
achetée, elle doit être estimée à son cout d’acquisition, et si elle est produite à son cout de
production. L’audit est un examen général qui vise l’assurance de la bonne santé de
l’entreprise, et parce que l’immobilisation est un élément indispensable de cette dernière, elle
a un traitement spécifique lors d’une mission. Donc l’audit et très important pour que

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l’entreprise prouve sa bonne tenue financière, et aussi dans le cas d’existence d’anomalie
l’expert-comptable chargé va proposer des solutions adéquates. Mais travail de l’auditeur ne
se fait pas spontanément, mais sur la base d’une procédure préétablit, et s’appuyant sur un
ensemble de normes et ou bien d’un référentiel, visant donner une assurance raisonnable de
l’objet audité.

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1. Introduction
Pour donner une dimension pratique aux solutions apportées à l’auditeur pour mener à bien le
contrôle des immobilisations, nous proposons l’étude de cas suivante.
On va commencer par une présentation générale du cabinet, suivie par une présentation de la
société, il est à noter que pour des raisons de confidentialité, on a changé le non ainsi que
quelques détails concernant l’entreprise. Après on va passer aux tests, le premier test est le
test de cohérence des amortissements, on a essayé de mettre à quoi consiste et aussi résumer
le travail effectué lors de ce dernier en 4 étapes, afin de passer à l’application.
Le même traitement pour le test de réalité, on va voire les objectifs généraux et spécifiques,
avant de passer à l’application.
2. Présentation du cabinet

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3. Présentation de la société TARACHE


Avant de commencer, dans le cadre du respect du principe de confidentialité, on a changé le
nom de la société.
 Date de création : 1980 ;
 Capital : 100 000 000 MAD ;
 Forme juridique : Société anonyme.
La société « TARACHE » est spécialisée dans la fabrication et la vente des médicaments, et
des produits de laboratoires et produits parapharmaceutiques, aussi l’ingénierie biologique, et
la conception des logiciels informatiques pour les pharmacies. Cette activité est accompagnée
par un service après-vente.
La société « TARACHE » possède une série de bâtiment, le principal est constitué des lieux
de fabrication des produits, et du siège administratif qui regroupe tous les services.
4. Cas pratique société TARACHE
Dans une mission d’audit légal, l’auditeur procède au contrôle de tous les cycles de l’entité,
bien sûr le déroulement de ce contrôle dépends des résultats de l’évaluation du contrôle
interne, si ce dernier est fiable et solide, l’auditeur peux gérer son intervention avec un petit
peu de souplesse, et prendre qu’un échantillon, sur lequel il va se baser pour juger la totalité
du document, et si le contraire l’auditeur sera dans l’obligation de faire une vérification
exhaustive et éliminer le maximum possible le risque de non détection. Mais puisqu’on va se
focaliser seulement sur le cycle des immobilisations on vous propose les tests suivants :
4.1.Le test de cohérence des amortissements
On entend souvent dans chaque fin de période comptable, la phrase « dépôt du bilan », et on
croie que seulement ce dernier qui doit être déposé, alors que c’est totalement faux.
Le fameux « bilan », est un ensemble d’à-peu-près 20 documents, appelé La liasse fiscale.
La liasse fiscale (appelée aussi déclaration fiscale des entreprises) correspond à la déclaration
de résultat que l’entreprise doit produire et transmettre à son service des impôts. Elle
comporte une série de déclarations et de documents annexes pour permettre à l’administration
de déterminer le résultat imposable de l'entreprise et le montant de son impôt à payer (IS et
IR).
Parmi les documents de liasse fiscale, on trouve le tableau 16, qui est tout simplement un
tableau d’amortissement, Et pour L’état, une sorte de justificatif de toutes les charges
d’amortissement constatées.
Donc pour réaliser ce test, j’ai passé par 4 étapes :

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 La première est que le taux d’amortissement applique est légal,


selon la notecirculaire ;
 La deuxième est que le résultat du calcul arithmétique de la
dotation correspond autaux prescrit ;
 La troisième est de faire un rapprochement entre les données du
tableau 16 et lessoldes de la balance générale, pour détecter les
écarts ;
 La quatrième est de faire un rapprochement des amortissements
antérieures (bien sûrentre la BG et le T16) ;

a Application :
Donc on va prendre un seul tableau du document Excel en tant qu’exemple, et le reste du
document va être présentés lors de la présentation :
Ici, On a les taux admis fiscalement, c.-à-d. ceux de la note circulaire que j’ai essayé de les
mettre dans un seul tableau :

Étape 1 et 2 :
Donc on a pris le tableau 16 des bâtiments industriels, le taux admis et de 5%, puis on a
identifié les taux erronés qui sont en rouge, et on fait le calcul arithmétique des dotations, et
on elles sont toutes correctes :

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Étape 3 :
Apres refaire le même traitement pour tous les comptes, on passe au rapprochement entre les
soldes de la balance générale et ceux du T16 :

Étape 4 :
Rapprochement entre les amortissements antérieurs :

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4.2.Les tests de réalité


a Objectifs généraux :
 Exhaustivité : Pas d'éléments ou opérations non enregistrées ;
 Validité : Les opérations enregistrées sont valides ;
 Rattachement : Les opérations sont enregistrées dans la bonne période ;
 Évaluation : Les éléments sont correctement évalués ;
 Présentation : Poste décrit conformément au CGNC.

b Objectifs spécifiques :

 S'assurer que les montants inscrits aux postes d'immobilisations reflètent l'intégralité.
 des biens dont l'entreprise est propriétaire et qu'ils sont toujours en service
 des coûts encourus pour l'acquisition ou la création de ces biens.
 S'assurer que les montants figurant en dotations aux amortissements sont déterminéssur la
base de taux admis fiscalement et que les amortissements cumulés reflètent l'intégralité des
amortissements calculés conformément aux principes comptables généralement admis,
appliqués de façon constante.
 S'assurer que les immobilisations inutilisables ont été réformées et qu'un procès-verbal
en fait état.

c Application :
Donc on a pris le compte matériel informatique en tant qu’exemple, (pour voir tout ledocument veuillez
consulter l’annexe 2).

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4.3.Synthèse des résultats

Taux admis
Compte Libellé Taux appliqué par
ALPHA fiscalement

IMMOBILISATION RECHERCHE ET
22100000 10% 20%
DEVELOPPEMENT
BREVETS, MARQUES, DROITS ET
22200000 14,29%/10%/50% 20%
VALEURS SIMILAIRES

23214000 BATIMENTS INDUSTRIEL 10%/6,67% 5%

AGENCEMENTS, AMENAGEMENTSDES
23270000 20%/6,67% 10% à 15%
CONSTRUCTIONS

20%/6,67%/33,33%/
23321000 MATERIEL 10% à 15%
25%/50%

23400000 MATERIEL DE TRANSPORT 10% 20% à 25%

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23310000 INSTALLATIONS TECHNIQUES 6,67%/20% 10% à 15%

23510000 MOBILIER DE BUREAU 10% 20%

23520000 MATERIEL DE BUREAU 20%/33,33% 10% à 15%

23550000 MATERIEL INFORMATIQUE 33,33%/50%/1,89% 20% à 25%

AGENCEMENTS, INSTALLATIONS ET 6,67%/20%


23560000 10% à 15%
AMENAGEMENT DIVERS

 Date d’amortissement
La société n’établit pas des procès-verbaux de mise en service des immobilisationsamortissables, d’où un
risque d’erreur lié au calcul des amortissements.

 Cohérence entre balance générale et tableau des amortissements :


Le rapprochement entre les soldes figurants au niveau de la colonne « Dotations aux amortissements
(Tableau 16) » et ceux de la balance générale fait ressortir les écarts suivants :

Compte Libellé Solde BG Tableau 16 Ecart

61912800 DEA AUTRES CHARGES A REP 1 480 581,75 1 111 683,09 368 898,66

61932100 DEA CONSTRUCTIONS 235 965,94 221 226,44 14 739,50

61933100 DEA DES INSTAL.TECHNIQUES 674 312,36 670 987,34 3 325,02

61933210 DEA MATERIEL 6 517 400,31 6 498 477,03 18 923,28

61935100 DEA MOBILIER DE BUREAU 82 491,29 81 760,03 731,26

61935500 DEA MATERIEL INFORMATIQUE 145 077,04 143 326,04 1 751,00

61935600 DEA AGENCEMENT- AMENAGEM. 147 056,38 145 659,25 1 397,13

 Contrôle de calcul des dotations aux amortissements

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DATE D VALEUR Taux
COMPTE LIBELLE CALCUL CALCUL ECART
AQUISITION D’ORIGINE d’amortissement ALPHA ADVISORS

Bâtiments
23211 industriels 01/12/2013 99 925,00 5% 5 996,25 4996,25 1000,00

Bâtiments
23211
industriels
01/07/2014 687 189,55 5% 37 495,48 34359,48 3136,00

 Test de réalité matériel informatique :


La facture n°16110136, dont le montant est de 180 000 MAD, et qui appartient au fournisseur
ARKEOS, correspondante à l’achat d’un COLORWAVE 500 SN 497002040,

c’est à reclasser dans le compte 2352 matériels de bureau, Aussi le BL n’est pas signé et
cacheté par le fournisseur ;
La facture n° 2019-67, dont le montant est de 15 200 MAD, et qui appartient au fournisseur
SERVERWORK SOLUTIONS, correspondante à l’achat des RAM 8GB, la ram pour un
montant de 500 MAD à reclasser dans le compte 61335 maintenance, facture ne comprend
pas le montant du capital social ;
La facture n° 19-000000104, dont le montant est de 5 100 MAD, et qui appartient au
fournisseur DS DATA STORAGR MAROC, correspondante à l’achat d’un DISQUE DUR
4TB, à reclasser dans le compte 61331 entretien et réparation des biens mobiliers, facture ne
comprend pas le montant du capital, le BC n’est pas signé par le DG.
5. Conclusion
Pour conclure, on a pu détecter plusieurs anomalies, on commence par un ensemble de taux
qui ne sont pas admis fiscalement, aussi suite au contrôle arithmétique, on a repéré des erreurs
de calculs des dotations. Ainsi, les rapprochements effectués, ont révélé l’existence des écarts
significatifs entre les soldes des amortissements de la balance générale d’une part et les
montants de dotations du tableau 16 d’une autre.
Et toujours pour la BG et le T 16, un deuxième écart globale très significatif entre les cumuls
d’amortissements, qui sont le résultat d’un ensemble d’écarts, et concernant plusieurs
immobilisations.
Aussi, on a des achats qui ont été immobilisés, alors qu’ils ne sont pas des immobilisations
donc il faut les reclasser dans les comptes adéquats.

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Bibliographie et Webographie

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