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Plan
1 Introduction générale
6 Sauvegarde et récupération
Introduction générale
Plan
1 Introduction générale
Notions de base
Les métiers autour des bases de données
La présentation d'Oracle
6 Sauvegarde et récupération
Introduction générale
Notions de base
Base de données
Une base de données (BD) est un ensemble struc-
turé de données persistantes, modélisant une partie
du monde réel, qui peut être partagé par plusieurs
applications, servant de support à une application
informatique et qui peut être interrogeable par le
contenu.
Une BD peut être :
locale : utilisable sur une machine par un
utilisateur
répartie : les informations sont stockées sur des
machines distantes et accessibles par réseau.
L'avantage majeur de l'utilisation de bases de don-
nées est la possibilité de pouvoir être accédées par
plusieurs utilisateurs simultanément.
Cours d'administration de Base de Données 4
Cours d'administration de Base de Données
Introduction générale
Notions de base
Introduction générale
Notions de base
Introduction générale
Notions de base
Architecture ANSI/SPARC
L'architecture ANSI/SPARC (Standard Planning and Require-
ment Comitee) date de 1975.
Introduction générale
Notions de base
Architecture ANSI/SPARC
Introduction générale
Notions de base
Introduction générale
Notions de base
Introduction générale
Les métiers autour des bases de données
Administrateur
Responsable de la sécurité
Administrateur réseaux
Développeurs d'application
Administrateurs d'application
Utilisateurs : modier les données, créer des rapports
Note
Dans des environnements de petite taille, l'administrateur peut
jouer quasiment tous les rôles
Introduction générale
Les métiers autour des bases de données
Introduction générale
La présentation d'Oracle
Présentation d'Oracle
Introduction générale
La présentation d'Oracle
Historique d'Oracle
1977 : Création de la société Software Development Laborato-
ries (SDL)
1979 : SDL change de nom en devenant Relational Software,
Inc. (RSI) et introduit son produit Oracle V2 comme base de
données relationnelle.
1983 : RSI devient Oracle Corporation pour être plus représen-
tative de son produit phare.
Introduction générale
La présentation d'Oracle
Introduction générale
La présentation d'Oracle
Introduction générale
La présentation d'Oracle
Plan
1 Introduction générale
6 Sauvegarde et récupération
Présentation générale
Présentation générale
De manière imagée :
La base de donnée : représente un document (par exemple un
document Microsoft Word)
L'instance : représente une application (par exemple Microsoft
Word)
Pour pouvoir accéder à la base de données (l'équivalent du docu-
ment Microsoft Word), Il faut l'ouvrir avec une instance Oracle
(l'équivalent de l'application Microsoft Word).
Une instance ne peut ouvrir qu'une seule base de données à la
fois.
Dans la grande majorité des cas, une base de donnée est ouverte
par une seule instance.
Architecture de l'instance
Les mémoires
Une mémoire PGA (Program Global Area) est une zone de mé-
moire contenant des données et des informations de contrôle
pour chaque processus serveur.
Un processus serveur Oracle traite les demandes d'un client.
Chaque processus serveur dispose de sa propre mémoire PGA
privée, qui est créée lors du démarrage du processus serveur.
L'accès à la mémoire PGA est exclusivement réservé à ce pro-
cessus serveur, qui peut lire le contenu de la mémoire et écrire
dans celle-ci par l'intermédiaire du code Oracle.
Les processus
Le chier de paramètres
Utilisé pour dénir la façon dont l'instance est congurée au
démarrage.
Il contient des paramètres d'initialisation. Ce chier est géré par
le DBA.
Les paramètres d'initialisation permettent notamment à l'ins-
tance :
D'allouer la mémoire souhaitée aux diérentes structures de la
SGA
De trouver le nom et l'emplacement des chiers de contrôle de
la base
Les tablespaces
Une base de données est composée d'un ensemble d'unités lo-
giques dites tablespaces.
Un tablespace permet de regrouper un ensemble d'objets lo-
giques (tables, index, etc.)
Il peut être utilisé pour regrouper des objets logiques d'une appli-
cation pour que les opérations de sauvegarde et de restauration
soient ecaces
Une base de données Oracle comprend 1 à N Tablespaces.
Les tablespaces
Chaque objet logique doit être associe a un et un seul tablespace.
Chaque tablespace est identié par un nom.
Un tablespace peut être supprime même s'il contient des don-
nées.
Une base de données doit avoir au moins un tablespace appelé
SYSTEM qui contient le dictionnaire de données.
Les tablespaces
Un Tablespace peut être TEMPORARY ou PERMANENT.
Un tablespace temporaire contient des données temporaires liés
au TRI par exemple
Il est possible de créer des tablespaces pour contenir les tables
temporaires
Un tablespace peut être active (OnLine) ou desactive (OLine)
Le tablespace SYSTEM ne peut jamais être desactive
Un tablespace peut être crée, modié et supprimé
Le bloc de données
Un bloc de données est la plus petite unité logique d'entrée/sortie
utilisée par Oracle
Appelé également Bloc logique ou Page
À distinguer du bloc physique utilise par les OS (bloc physique
= ensemble d'octets sur disque)
La taille d'un bloc de données est attribuée par défaut selon OS
(2 , 4 ou 8 Ko) ou modiable par DB_BLOCK_SIZE = n
Une extension(Extent)
Unité logique d'allocation d'espace
composée d'un ensemble contigües de blocs de données
alloués simultanément à un segment
Tout segment est initialement crée avec au moins une extension
appelée extension initial (INITIAL EXTENT).
Lorsque l'espace d'un segment est complètement utilisé, Oracle
attribue une nouvelle extension dite extension supplémentaire
(INCREMENTAL EXTENT).
Le nombre maximum d'extensions allouables à un segment dé-
pend de la taille du bloc.
Un segment
Composé d'un ou de plusieurs extensions contenant les données
d'une structure logique dans un tablespace.
Quatre types de segments :
segments de données : Stockage des données des tables et des
clusters utilisateurs et système.
segments d'index : Stockage des données d'index séparément
des données.
segments temporaires : Utilisés pour le traitement des com-
mandes SQL nécessitant un espace disque temporaire (order by,
group by, distinct, union, instersect ou minus).
segments de rollback : Stockage des données avant modication
par les transactions possibilité d'annulation de leur eet en cas
de besoin.
Cours d'administration de Base de Données 56
Cours d'administration de Base de Données
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1 Introduction générale
6 Sauvegarde et récupération
Syntaxe générale
CREATE DATABASE [nombase]
[CONTROLFILE REUSE]
[LOGFILE [GROUP entier] logFileSpec, . . . ]
[MAXLOGFILES entier]
[MAXLOGMEMBERS entier]
[MAXLOGHISTORY entier]
[MAXDATAFILES entier]
[MAXINSTANCES entier]
[NOARCHIVELOG | ARCHIVELOG]
[CHARACTER SET nomCaracterSet]
[NATIONAL CHARACTER SET nomCaracterSet]
[DATAFILE dataFileSpec [ClauseAutoExtend], . . . ]
[default_temp_tablespace]
[undo_tablespace_clause]
[SET STANDBY DATABASE PROTECTED/UNPROTECTED]
[set_time_zone_clause]
Exemples
1 Démarrer une instance à l'état MOUNT pour eectuer certaines
tâches d'administration
SQL> startup mount ;
2 Démarrer avec un chier de paramètre PFILE
SQL> startup ple='D :\CoursBD\initessai.ora' ;
3 Forcer la base à redémarrer
SQL> startup force ;
Le dictionnaire de données
Le dictionnaire de données
Notion de vue
Exemple de vue
Exemple de vue
Elles sont basées sur des tables créés réellement dans le diction-
naire de données.
Accessibles uniquement si la base est ouverte.
Elles Commencent par les préxes :
USER_ concernent les objets possédées par l'utilisateur.
ALL_ concernent les objets accessibles par l'utilisateur.
DBA_ concernent TOUS les objets de la base. Accessible par
l'administrateur.
Option Description
BIGFILE|SMALLFILE indique si le tablespace est un tablespace BIGFILE ou SMALLFILE
specication_chier [. . . ] :
'nom_chier' [SIZE valeur Nom_chier : chemin d'accès complet au chier de données
[K|M|G|T]] [REUSE]
[AUTOEXTEND OFF | AU- Size : taille initiale du chier qui peut être omise uniquement
TOEXTEND ON | [ NEXT valeur si l'option REUSE est utilisée et que le chier existe déjà.
[K|M|G|T]] REUSE : Si l'option est présente et que le chier existe déjà,
[MAXSIZE ULIMITED | valeur Oracle le réutilise et l'écrase. Si elle est absente, dans la même
[K|M|G|T]] situation, un message d'erreur s'ache et la création du ta-
blespace est stoppée
AUTOEXTEND : indique si le chier peut ou non grossir si
tout l'espace initialement alloué est utilisé
NEXT : espace minimum alloué au chier lors de l'extension
MAXSIZE : taille maximale du chier, éventuellement non
limitée
clause_gestion_extension dénit le mode de gestion des extensions à l'intérieur du tablespace
clause_gestion_segment dénit le mode de gestion de l'espace libre des segments stockés dans
le tablespace
Option Description
MINIMUM EXTENT valeur [K|M] dénit la taille minimale des extensions dans le tablespace.
DEFAULT [COMPRESS | NO- dénit une clause de stockage par défaut pour les segments qui seront
COMPRESS ] crées dans le tablespace sans clause de stockage.
[clause_stockage] La clause_stockage n'est valide que pour un tablespace géré par le
dictionnaire.
BLOCKSIZE valeur [K] dénit la taille de bloc utilisée par le tablespace (2Ko, 4Ko, 8Ko, 16
Ko, 32 Ko).
La valeur par défaut est la taille de bloc standard dénie par le
paramètre DB_BLOCK_SIZE.
LOGGING | NOLOGGING dénit le mode de journalisation par défaut des segments
FORCE LOGGING permet de garantir que toutes les modications seront enregistrées
dans les chiers de journalisation même si l'opération concernée est
eectuée dans le mode NOLOGGING.
FLASHBACK [ON | OFF] indique si le tablespace participe ou non aux opérations de FLASH-
BACK DATABASE
ONLINE | OFFLINE indique si le tablespace est crée ONLINE ou OFFLINE
Syntaxe
ALTER DATABASE SET DEFAULT [SMALLFILE | BIGFILE] TABLESPACE ;
Le type par défaut actuel peut être consulté dans la vue DATABASE_PROPERTIES
pour la propriété DEFAULT_TBS_TYPE.
Syntaxe
SQL> select property_value from database_properties where property_name='DEFAULT_TB
Syntaxe
ALTER DATABASE DEFAULT TABLESPACE nom ;
Pour retrouver le nom du tablespace permanent par défaut, interroger la vue DA-
TABASE_PROPERTIES pour la propriété DEFAULT_PERMANENTS_TABLESPACE.
Syntaxe
SQL> select property_value from database_properties where property_name='DEFAULT_PER
Remarque
Les tablespaces SYSTEM , SYSAUX et les tablespaces OF-
FLINE ne peuvent pas être renommés.
2 Ajouter un chier de données à un tablespace
Syntaxe
ALTER TABLESPACE nom ADD DATAFILE specication_chier [..] ;
Remarques
Généralement utilisé pour allouer un nouveau chier de données
sur un autre disque.
Cette opération est interdite pour un tablespace BIGFILE.
Cours d'administration de Base de Données 93
Cours d'administration de Base de Données
Remarques
Modier la taille d'un chier de données permet :
Dans le cas d'une diminution, de récupérer de l'espace inutilisé
alloué au tablespace. La taille du chier de données ne peut
pas descendre en dessous de la position de la dernière extension
occupée par un segment dans le tablespace.
Dans le cas d'une augmentation, d'allouer de l'espace supplé-
mentaire à un tablespace
Syntaxe
ALTER TABLESPACE nom_tablespace ONLINE | OFFLINE ;
Remarque
Désactiver un tablespace peut être nécessaire pour eectuer cer-
taines opérations d'administration sur le tablespace (exemple :
déplacer un de ces chiers de données) ou tout simplement pour
rendre certaines données temporairement inaccessibles.
Syntaxe
ALTER DATABASE RENAME FILE 'ancien_nom_complet' TO 'nouveau_nom_complet' ;
ALTER TABLESPACE nom_tablespace RENAME DATAFILE 'ancien_nom_complet'
TO 'nouveau_nom_complet' ;
Remarques
En cas d'utilisation de l'ordre SQL ALTER TABLESPACE, la BD doit être ouverte
mais le tablespace concerné doit être OFFLINE.
En cas d'utilisation de l'ordre SQL ALTER DATABASE, le tablespace concerné
doit être OFFLINE ou la BD en état MOUNT.
Pour déplacer un chier de données du tablespace SYSTEM, la BD doit être
montée dans l'ordre ALTER DATABASE.
Ces deux ordres SQL ne manipulent pas physiquement le chier. Ils se contentent
de mettre à jour le chier de contrôle.
Le chier de données doit être renommé/copié/déplacé à l'aide d'une commande
du système d'exploitation, avant d'exécuter l'ordre SQL.
Cours d'administration de Base de Données 96
Cours d'administration de Base de Données
Syntaxe
ALTER TABLESPACE nom_tablespace DROP DATAFILE 'nom_complet' | numéro_chier ;
Remarques
Le chier de données
Doit être vide
Ne peut pas être le premier chier crée pour le tablespace
Ne doit pas appartenir à un tablespace en lecture seule
Doit être en ligne
Ne doit pas appartenir au tablespace SYSTEM
Colonne Description
STATUS Normalement toujours vide, INVALID si
le nom ne peut pas être déterminé
NAME Nom du chier de contrôle
IS_RECOVERY_FILE_DEST Le chier de contrôle est stocké dans la
zone de récupération rapide ou non
Colonne Description
CONTROLFILE_CREATED Date de création du chier de contrôle
CONTROLFILE_TIME Date/heure de dernier enregistrement
dans le chier de contrôle
Remarques
La duplication du chier de contrôle doit se faire sur un chier cohé-
rent.
Il ne faut pas dupliquer ce chier alors que la BD est ouverte ou
après un SHUTDOWN ABORT (le chier de contrôle n'a pas été
fermé proprement)
Si la copie du chier de contrôle n'est pas jugée cohérente par Oracle,
une erreur se produira au redémarrage.
Tous les membres d'un groupe ont la même taille dénie lors de la
création du groupe, le nombre de groupe est déterminé, il n'augmente
pas dynamiquement.
Ils sont écrits de manière circulaire ; les informations sauvegardées
sont donc, par défaut, périodiquement écrasées.
Lorsqu'un groupe est plein, l'instance Oracle passe au groupe suivant et
ainsi de suite jusqu'au dernier.
Lorsque le dernier groupe est plein, l'instance Oracle repasse au premier.
Le passage d'un groupe à un autre est appelé basculement (switch).
Lorsque l'instance Oracle revient dans le premier groupe, elle écrase les
informations qui y sont stockées ⇒ ces informations ne sont plus disponibles
en cas de besoin.
An de garantir la possibilité d'eectuer des restaurations complètes, il faut
d'activer le mécanisme d'archivage.
Colonne Description
GROUP# Numéro du groupe
SEQUENCE# Nom du chier de contrôle
BYTES Taille en octets
MEMBERS Nombre de membres
ARCHIVED Groupe archivé
STATUS Statut du groupe ( UNUSED | CURRENT | AC-
TIVE | INACTIVE)
FIRST_CHANGE# Plus petit numéro SCN écrit dans le groupe
FIRST_TIME Date et heure du plus petit numéro SCN
Plan
1 Introduction générale
6 Sauvegarde et récupération
Colonne Description
nom nom de l'utilisateur
IDENTIFIED l'utilisateur est identié par Oracle (mot de passe) ou
par le système d'exploitation (EXTERNALLY)
DEFAULT TABLESPACE le tablespace dans lequel est crée les segments de l'uti-
lisateur par défaut
TEMPORARY TABLESPACE le tablespace dans lequel est crée les segments tempo-
raires de l'utilisateur
QUOTA permet de limiter ou pas chaque espace alloué.
PROFILE aecte un prol (caractéristiques système relatives au
CPU et auxconnexions) à l'utilisateur.
PASSWORD EXPIRE obliger l'utilisateur à changer son mot de passe à la
première connexion
ACCOUNT verrouiller ou autoriser l'accès à la base
Pour pouvoir modier les caractéristiques d'un utilisateur, vous devez pos-
séder le privilège ALTER USER.
L'ordre SQL ALTER USER permet de modier un utilisateur.
Syntaxe : Création d'un utilisateur
ALTER USER nom IDENTIFIED { BY mot_de_passe | EXTERNALLY}
[DEFAULT TABLESPACE nom_tablespace]
[TEMPORARY TABLESPACE nom_tablespace]
[QUOTA {valeur [K|M] | UNLIMITED } ON nom_tablespace [,...]]
[PROFILE nom_prol]
[PASSWORD EXPIRE]
[ACCOUNT {LOCK|UNLOCK}] ;
Colonne Description
USERNAME Nom de l'utilisateur
USER_ID Identiant de l'utilisateur
PASSWORD Mot de passe (crypté) de l'utilisateur
ACCOUNT_STATUS Statut du compte (OPEN, LOCKED,UNLOCKED,
EXPIRED..)
LOCK_DATE Date du verrouillage (si le compte est verrouillé)
EXPIRY_DATE Date d'expiration du mot de passe
PROFILE Prol
Colonne Description
TABLESPACE_NAME Nom du tablespace
USERNAME Nom de l'utilisateur
BYTES Espace, en octets, actuellement utilisé par l'utilisateur.
MAX_BYTES Quota, en octets, de l'utilisateur sur le tablespace
BLOCKS Espace, en blocs, actuellement utilisé par l'utilisateur
MAX_BLOCKS Quota, en blocs, de l'utilisateur sur le tablespace
Colonne Description
SESSIONS_PER_USER Nombre de sessions simultanés
CPU_PER_SESSION Temps CPU maximal pour une session en cen-
tièmes de secondes
CPU_PER_CALL Temps CPU autorisé pour un appel noyau en cen-
tièmes de secondes
CONNECT_TIME Temps total autorisé pour une session en minutes
IDLE_TIME Temps d'inactivité autorisé en minutes
LOGICAL_READS_PER_SESSION Nombre de lectures logiques par session
LOGICAL_READS_PER_CALL Nombre de lectures logiques par appel
PRIVATE_SGA Espace mémoire privé alloué dans la SGA
Colonne Description
FAILED_LOGIN_ATTEMPTS Nombre de tentatives de connexion avant de bloquer
l'utilisateur
PASSWORD_LOCK_TIME Nombre de jours d'interdiction d'accès à un compte après
quel nombre de tentatives de connexions a été atteint
PASSWORD_LIFE_TIME Nombre de jours de validité du mot de passe
PASSWORD_GRACE_TIME Nombre de jours d'une période de grâce qui prolonge
l'utilisation du mot de passe avant son changement
PASSWORD_REUSE_TIME Nombre de jours avant que le mot de passe puisse être
utilisé à nouveau. Si ce paramètre est initialisé à un en-
tier, le paramètre PASSWORD_REUSE_MAX doit être
passé à UNLIMITED.
PASSWORD_REUSE_MAX Nombre de modications de mot de passe avant de
pouvoir réutiliser le mot de passe courant. Si ce pa-
ramètre est initialisé à un entier, le paramètre PASS-
WORD_REUSE_TIME doit être passé à UNLIMITED.
Colonne Description
PROFILE Nom du prol
RESOURCE_NAME Nom de la ressource contrôlée
RESOURCE_TYPE Type de la ressource contrôlée
LIMIT Limite de la ressource
Colonne Description
privilègeSystème description du privilège système
ALL PRIVILEGES tous les privilèges système
PUBLIC pour attribuer le(s) privilège(s) à tous les utilisateurs.
IDENTIFIED BY désigne un utilisateur encore inexistant dans la base.
Cette option n'est pas valide si le bénéciaire est un
rôle ou est PUBLIC.
WITH ADMIN OPTION permet d'attribuer aux bénéciaires le droit de retrans-
mettre le(s) privilège(s) reçu(s) à une tierce personne
Exemple 1
GRANT CREATE TABLE TOUser1
WITH ADMIN OPTION ;
Exemple 2
GRANT CREATE SESSION,
CREATE ANY TABLE,DROP
ANY TABLE TO User2 ;
Colonne Description
ALL PRIVILEGES valable si l'utilisateur ou le rôle ont tous les privilèges
système
PUBLIC pour annuler le(s) privilège(s) à chaque utilisateur
ayant reçu ce(s) privilège(s) par l'option PUBLIC.
Le privilège est immédiatement révoqué et ne peut plus être exercé. Pour révoquer
un privilège système, il faut avoir reçu :
le privilège en question avec la clause WITH ADMIN OPTION
le privilège système GRANT ANY PRIVILEGE
Il n'y a pas de cascade dans la révocation d'un privilège système qui a été transmis
grâce à la clause WITH ADMIN OPTION.
REVOKE permet de révoquer uniquement les privilèges qu'un utilisateur a reçu
en direct (nom les privilèges qu'il a implicitement via PUBLIC).
Il en est de même pour PUBLIC : vous ne pouvez pas révoquer à PUBLIC un
privilège non attribué à PUBLIC en pensant l'enlever ainsi à tout le monde.
Si vous avez attribué un privilège avec l'option WITH ADMIN OPTION et que
vous souhaitez enlever cette possibilité de transmission, il faut révoquer le privilège
et l'attribuer de nouveau sans l'option.
Exemple 1
REVOKE CREATE SESSION
FROM User1, User2 ;
Exemple 2
REVOKE ALL PRIVILEGES FROM User2 ;
Colonne Description
privilègeObjet description du privilège objet
colonne précise la ou les colonnes sur lesquelles se porte le pri-
vilège INSERT, REFERENCES, ou UPDATE
ALL PRIVILEGES donne tous les privilèges avec l'option GRANT OP-
TION l'objet en question.
PUBLIC pour attribuer le(s) privilège(s) à tous les utilisateurs.
WITH ADMIN OPTION permet de donner aux bénéciaires le droit de retrans-
mettre les privilèges reçus à une tierce personne (utili-
sateur(s) ou rôle(s)).
Cours d'administration de Base de Données 164
Cours d'administration de Base de Données
Colonne Description
CASCADE CONSTRAINTS concerne les privilèges REFERENCES ou ALL PRI-
VILEGES. Cette option permet de supprimer la
contrainte référentielle entre deux tables de schémas
distincts
FORCE concerne les privilèges EXECUTE sur les types (exten-
sions SQL3). En ce cas, tous les objets dépendants
(types, tables ou vues) sont marqués INVALID et les
index sont notés UNUSABLE.
Cours d'administration de Base de Données 166
Cours d'administration de Base de Données
Exemple 1
REVOKE UPDATE, SELECT
ON Pilote FROM User1 ;
Exemple 2
REVOKE REFERENCES
ON Pilote FROM User1
;doit être utilisée.
Exemple 3
REVOKE REFERENCES
ON Pilote FROM User1
CASCADE CONSTRAINTS ;
Cours d'administration de Base de Données 168
Cours d'administration de Base de Données
Privilèges prédénis
Oracle propose des privilèges prédénis pour faciliter la gestion des droits.
Les privilèges système SYSDBA et SYSOPER sont nécessaires pour qu'un utili-
sateur puisse démarrer (startup) ou arrêter (shutdown) la base de données.
Pour une connexion avec le privilège SYSDBA, vous êtes dans le schéma de SYS.
Avec SYSOPER, vous êtes dans le schéma PUBLIC.
Les privilèges SYSOPER sont inclus dans ceux de SYSDBA.
Introduction au rôle
Un rôle est un ensemble nommé de privilèges (système ou objets). Ce
mécanisme facilite la gestion des privilèges.
Les principales caractéristiques des rôles sont :
Un rôle est accordé à un ou plusieurs utilisateurs, voire à tous
(utilisation de PUBLIC).
Un rôle peut être aussi attribué à un autre rôle pour transmettre
davantage de droits.
Un utilisateur peut avoir plusieurs rôles.
Un rôle n'appartient à personne.
La chronologie des actions à entreprendre pour travailler avec des
rôles est la suivante :
1 Création du rôle (CREATE ROLE)
2 Attribution des privilèges (système et objet) au rôle
3 Attribution du rôle aux utilisateurs
Introduction au rôle
Colonne Description
NOT IDENTIFIED indique que l'utilisation de ce rôle est autorisée sans mot
de passe
IDENTIFIED signale que l'utilisateur doit être autorisé par une mé-
thode (locale par un mot de passe, applicative par un
paquetage, externe à Oracle et globale par un service
d'annuaire) avant que le rôle soit activé par SET ROLE
Colonne Description
IDENTIFIED indique le mot de passe du rôle si besoin
ALL Tous les rôles attribués à l'utilisateur sont activés. La clause EX-
CEPT permet d'en enlever certains.
NONE désactive tous les rôles dans la session courante
Rôles prédénis
Oracle propose des rôles prédénis attribués aux utilisateurs SYSTEM et SYS.
Ils sont générés lors de la création de la base par des scripts accessibles.
Il est possible d'utiliser ces rôles en les aectant à des utilisateurs ou en enrichis-
sant d'autres rôles.
Colonne Description
ROLE Nom du rôle
PASSWORD_REQUIRED indique si un mot de passe est nécessaire pour activer
le rôle
Plan
1 Introduction générale
6 Sauvegarde et récupération
Sauvegarde et récupération
Plan
1 Introduction générale
6 Sauvegarde et récupération
Sauvegarde et récupération