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ADMINISTRATION

D’UNE BD
INTRODUCTION

2022-2023 Enis BELHASSEN (enis.belhassen@gmail.com)


Données
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 C’est une description élémentaire ou une


représentation d’une information brute souvent codée

 Les données peuvent être conservées et classées sous


différentes formes : données numériques, textuelles,
tableaux, graphiques, images, sons, …

 Les données doivent être répertoriées et organisées


de manière à être aisément retrouvées et manipulées
par tous les utilisateurs potentiels
Bases de données
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 Ensemble structuré de données enregistrées sur des


supports accessibles par l’ordinateur pour satisfaire
simultanément plusieurs utilisateurs de façon
sélective et en un temps opportun
 Ensemble de données non redondantes, logiquement
liées qui permettent d’être utilisées par des
applications différentes
 Ensemble des données informatiques structurées
suivant un schéma de données directement
accessibles par des utilisateurs différents,
concurrents et compétiteurs
Apport d’une approche BD
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 Intégration
➢ Description unique et globale des données
➢ Eviter les redondances et les incohérences : contraintes
d’intégrités
 Indépendance entre données et traitements
 Séparation entre les descriptions logiques et physiques des
données
 Accès sécurisé et efficaces aux données
➢ Contrôle centralisé
➢ Protection contre les accès non autorisés
➢ Différents niveaux d’autorisation sont accordés pour différentes
opérations à des utilisateurs différents
➢ Protection contre les pannes
 Partage des données entre différents utilisateurs
Description des Données
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3 Niveaux Abstraction
Système de Gestion de BD
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 Un SGBD est un logiciel système destiné à stocker et


à partager des informations dans une BD, en
garantissant la qualité, la pérennité et la
confidentialité des informations

 Un SGBD (DBMS : Data base Management System)


permet d'inscrire, de retrouver, de modifier, de
trier, de transformer ou d'imprimer les informations
de la base de données
Système de Gestion de BD
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 SGBD est un ensemble de programmes qui


permettent la gestion et l'accès à une base de
données
 Possède son propre système de fichier
 Assure la reprise en cas de panne

 Permet la sauvegarde et la restauration d’une BD

 Gère les rôles et les droits d’accès

 Gère les opérations simultanées (concurrentes) sur des


données partagées en mettant en place un protocole
de contrôle de simultanéité (ou de concurrence) qui
empêche les accès à la BD d’interférer
Tâches de l’administrateur de la BD
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Tâches de l’administrateur de la BD
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 Dans la phase de « conception » de la BD


 définitiondu schéma conceptuel de la base
 règles de gestion, cohérence des informations

 volumétrie

 Dans la phase de « maintenance »


 Planification
et création des BD
 Gestion des structures physiques et logiques

 Gestion de la sécurité, des utilisateurs

 Sauvegarde et restauration

 Optimisation de la base de données

 Optimisation de requêtes
Tâches de l’administrateur de la BD
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 Installer le SGBD et les applications clientes


 Créer la base de données en faisant des choix au
niveau physique
 Gérer les utilisateurs
 Assurer la cohérence et la sécurité des données
 Echanger des données avec l'extérieur
 Améliorer les performances (temps de réponses)
Historique du Langage SQL
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 E. F. CODD : premiers articles dans les années 70

 IBM crée le langage SEQUEL (Structured English


Query Language) ancêtre du langage SQL.
Ce langage es devenu SQL (Structured Query
Language)

 En 1979, Relational Software Inc. (devenu depuis


Oracle) a mis en place la première version
commerciale de SQL
Les sous-langages de SQL
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 LDD : Langage de Définition des Données


 Création, Modification et Suppression des objets
 Objets : tables, index, cluster, privilèges, ….

 LMD : Langage de Manipulation des Données


 Ajout, Modification et Suppression des données
 Notion de Transaction

 LID : Langage d’Interrogation des Données


 Sélection (recherche) de l’information

 LCD : langage de Contrôle des Données


 Notion de sous-schéma ou schéma externe
 Notion de rôles et de privilèges
Transactions
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 Une transaction est un ensemble de modifications de


la base qui forme un tout indivisible
 Modèle ACID de transactions
 Action Atomique : entièrement ou pas du tout
 Préservant la Consistance de la BD

 Comme si l'usager était Isolé sur la BD

 A effet Durable sur la BD, une fois terminées comme


prévu
 Les effets d’une transaction globalement terminée
ne peuvent pas être détruits ultérieurement par une
quelconque défaillance
Oracle
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 Oracle Corporation est le leader du marché des


SGBD Relationnelles
 Le produit fondamental commercialisé par Oracle
est « Oracle Database »
 La firme américaine commercialise d’autres types
de produits intégrés :
 Oracle Developer Suite
 Oracle Application Server

 Oracle Applications

 Oracle Collaboration Suite …


Produits Oracle
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 Oracle Database est le SGBD qui permet de


stocker, gérer, administrer et manipuler des données
d’un grand volume tout en assurant performance,
sécurité et accès concurrentiel
 Oracle Developer Suite est un ensemble d’outils de
conception (Developer Designer), développement
(Developer Forms, JDeveloper), édition d’états
(Developer Reports, Discoverer), implémentation de
Data Warehouse (Warehouse Builder) et de
déploiement d’applications basés Web
Produits Oracle
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 Oracle Application Server est utilisé pour le


déploiement d’applications Web développés entre
autres par Oracle Developer Suite. Ce produit
assure la fiabilité et l’efficacité d’utilisation des
applications pour des utilisateurs distants
 Oracle Applications est un ensemble de modules
standard prédéveloppés et paramétrables qui
gèrent le personnel, la finance, la production, la
vente, les achats, et autres fonctions d’entreprises
de différents secteurs. Ces modules utilisent Oracle
Database, Developer Suite et Application Server.
Produits Oracle
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 Oracle Collaboration Suite est un système qui


intègre des outils de collaboration et de
communication allant de la messagerie électronique
jusqu’aux systèmes de conférences Web en passant
par la télécopie, la messagerie instantanée, le
calendrier partagé ainsi que la gestion de
documents. Oracle Collaboration Suite utilise Oracle
Database, Oracle Developer Suite et Oracle
Application Server.
Historique Oracle
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 Software Development Laboratories (SDL) a été


créé en 1977
 En 1979, SDL change de nom en devenant
Relational Software, Inc. (RSI) et introduit son
produit Oracle V2 comme base de données
relationnelle
 En 1983, RSI devient Oracle Corporation
 En 1988, Oracle met sur le marché Oracle version 6
qui supporte le PL/SQL, le verrouillage de lignes
(row-levellocking) et les sauvegardes à chaud
(lorsque la base de données est ouverte)
Historique Oracle
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 En 1992, commercialisation de la version 7


d'Oracle qui supporte les contraintes d'intégrité, les
procédures stockées et les déclencheurs (triggers)
 En 1997, la version 8i introduit le développement
orienté objet et les applications multimédia
 En 2001, la version 9i ajoute 400 nouvelles
fonctionnalités et permet de lire et d'écrire des
documents XML
 En 2005, une version complètement gratuite est
publiée : « Oracle Database10g Express Edition »
Historique Oracle
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 En 2003, la version 10g (Grid Computing)


 En novembre 2005, la version 10g Express Edition,
complètement gratuite, est publiée
 En juillet 2007, la version 11g Linux et Windows.
 En juillet 2013, la version 12c est publiée
 En 2018, la version 18c est publiée, il s'agit de la
version 12.2 mais avec la nouvelle convention de
version.
https://www.oracle.com/database/technologies/express-
edition-downloads.html
 2021 : Oracle 21c
Historique Oracle
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Oracle Database
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 Enterprise Edition : inclut toutes les fonctionnalités (standard et


options) d’Oracle Database et gère des données extrêmement
volumineuses. Cette édition est destinée pour les applications
critiques de l’entreprise
 Standard Edition : inclut les fonctionnalités de base, mais ne
permet pas d’exploiter certaines options avancées. Cette
édition est destinée pour des serveurs avec une capacité
maximale de quatre processeurs
 Standard Edition One : identique à l’édition standard mais
limité à des serveurs biprocesseurs
 Personal Edition : disponible uniquement sur Windows, destinée
aux développeurs pour une utilisation mono-utilisateur
 Express Edition : complètement gratuite, destinée pour des
machines monoprocesseurs
Architecture simplifié de Oracle
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Architecture simplifié de Oracle
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 Le noyau : c'est la 1ère couche qui permet la communication


avec la base de données et qui assure les fonctions suivantes :
 Exécution optimale des requêtes : le noyau contient un optimiseur intégré
de requêtes SQL.
 Gestion d'accélérateurs : le noyau utilise 2 types d'accélérateurs pour
améliorer les performances d'accès aux données : les index et les
clusters
 Stockage physique des données : les données de la base sont stockées
sous forme de fichiers. Le contenu de ces fichiers est géré par le noyau.
 La couche SQL : cette couche joue le rôle d'interface entre le
noyau et les outils de la couche externe.
 Les commandes du langage SQL peuvent être classer en 4 catégories :
LDD, LCD, LID et LMD.
 Le langage SQL est étendu par le langage PL/SQL qui est une interface
interactive de 4ème génération permettant d'utiliser les structures de
contrôle, les variables et les traitements d'erreurs.
Outil d’administration SQL*Plus
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 Sans connexion
 C:\> SQLPLUS /NOLOG
 Connexion sans fichier de mots de passe
 C:\> SQLPLUS / AS SYSDBA
 Changer de session utilisateur
 SQL> CONNECT <login>/<mot passe>@<connexion>
 Avec connexion
 C:\> SQLPLUS <login>/<mot passe>@<connexion>
 Connexion est définie au niveau du fichier tnsnames.ora qui se trouve
dans $ORACLE_HOME\network\ADMIN
 Avec connexion et lancement d’un script
 C:\> SQLPLUS <login>/<mot passe>@<connexion>@<script>.sql
Commandes SQL*Plus
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 SPOOL nomfichier.lst : permet d’activer un fichier de format


texte dans lequel on retrouvera les commandes et résultats
affichés dans SQL Plus
 SPOOL OFF : permet de désactiver le spool ouvert
précédemment
 SET ECHO ON/OFF : affiche ou non le texte de la requête ou de
la commande à exécuter
 SET LINESIZE 100 : formater la taille de la ligne à 100
caractères
 SET PAUSE ON : afficher un résultat page par page
 SHOW USER : visualiser le user connecté
 CLEAR SCREEN, ré-initialiser l’écran
Commandes SQL*Plus
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 COL ADRESSE FORMAT A20 : formater l’affichage d’une colonne


ADRESSE sur 20 caractères
 COL PRIXUNIT FORMAT 99.99 : formater l’affichage d’une
colonne PRIXUNIT
 CLEAR COL : ré-initialiser la taille des colonnes par défaut
 DESC Nom_Table : afficher la structure d’une table ou d’une vue
 @ nom_ficher : exécuter le contenu d’un fichier sql
 / : ré-active la dernière commande
Oracle Net
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 Oracle Net est la solution réseau d’oracle qui permet


l’utilisation de l’architecture client/serveur dans les
applications de base de données.
 Un Listener est un processus serveur chargé de détecter
les requêtes de connexion à un service.
 Lorsqu’un client émet une requête de connexion à une
base de données oracle, le Listener actif sur le serveur
intercepte la demande et fait le nécessaire pour mettre
en relation le processus utilisateur avec le processus
serveur de l’instance qui est associée à la BD sollicitée.
Oracle Net
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Oracle Net
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 Coté serveur, les configurations sont enregistrées dans le fichier


listener.ora
LISTENER =
(DESCRIPTION_LIST =
(DESCRIPTION =
(ADDRESS = (PROTOCOL = TCP)
(HOST = IP_Nom_SERVEUR_BD)
(PORT = PORT_ECOUTE_LISTENER))))

 Les commandes de l'utilitaire de contrôle du processus d'écoute


peuvent être exécutées à partir de la ligne de commande ou de
l'invite LSNRCTL
 Les commandes suivantes permettent de gérer le processus
d'écoute :
 START [listener_name]
 STOP [listener_name]
 STATUS
Oracle Net
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 Coté Client, le fichier tnsnames.ora permet de configurer un


client SQL*Net en précisant essentiellement:
 le protocole utilisé,
 le nom ou l'adresse IP de la machine cible,
 le port d'écoute du serveur (1521 par défaut)
 et l'identifiant de la base sur le serveur (SERVICE_NAME).
ALIAS =
(DESCRIPTION =
(ADDRESS = (PROTOCOL = TCP)
(HOST = IP_Nom_SERVEUR_BD)
(PORT = PORT_ECOUTE_LISTENER))
(CONNECT_DATA =
(SERVER = DEDICATED)
(SERVICE_NAME = NOM_BD_INSTANCE)))

 Utilitaire TNSPING ➔ tester les alias de service Oracle Net


Architecture multitenant d'Oracle 12c
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 Les versions antérieures à Oracle 12c ont une architecture


monobase de données : Une instance Oracle contient une
seule base de données
 Amélioration d'Oracle 12c : architecture multitenant
(conteneur multiple) ou bases de données enfichables
 Le nouveau modèle Oracle distingue entre :
 Pluggable databases Oracle (PDB) = bases de données utilisateur
 Container database Oracle (CDB) = base de données système
(root container)

 Pour vérifier si la BD est CDB


(architecture multitenant ) :
SELECT CDB FROM V$DATABASE;
Architecture multitenant d'Oracle 12c
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