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RESUME ET EXPOSE DU MEMOIRE DE JETHRO

La triple mission assignée à une université, à savoir (je cite) : l’enseignement,


la recherche et le service à la nation, nous ont amené à rédiger ce présent mémoire de licence,
dont le thème porte sur « les effets de la pression fiscale sur l’économie congolaise ». Ce
travail de recherche se veut être une contribution, parmi tant d’autres, à la mise en place des
solutions ou alternatives concourant à améliorer ou encore à redynamiser l’environnement
fiscale et économique en RDC.
Cher président et membres du jury, bonjour !
Nous saisissons donc cette opportunité, pour vous adresser nos vifs et sincères
remerciements quant à ce, et surtout, un merci particulier au très estimé Professeur Ordinaire
Chey Mukandu, pour ses avis et conseils pertinents, qui nous ont été d’une grande utilité dans
la rédaction de ce mémoire.
En effet, ce mémoire rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence
en Sciences Economiques et de Gestion. Il a étudié l’impact qu’a le taux de pression fiscale
sur les indicateurs de performance macroéconomique en RDC. L’idée de ce travail de
recherche est venue du constat selon lequel le taux de pression fiscale observé en RDC
compte parmi les plus faibles d’Afrique subsaharienne.
En effet, le taux de pression fiscale en RDC se situe à 9% de moyenne sur les
dix dernières années, et les politiques fiscales ne cessent de s’ajuster, dans le but de rendre à
la fois maximales et optimales les recettes fiscales, à travers notamment les révisions
successives de la loi des finances, les réformes fiscales, etc. (et j’en passe)
Cette étude se veut être une contribution devant permettre de mettre en relief
les différents obstacles, mais aussi les alternatives, pour un environnement économique et
fiscale propice en RDC. Ainsi, des suggestions sont proposées pour lever ces obstacles, en
particulier celles liés à la faiblesse du taux de pression fiscale et à l’origine de la croissance
économique, qui s’avère être tributaire de la fiscalité.
Les difficultés n’ont pas manqué, dans la rédaction de ce travail de recherche. Elles
concernent, entre autres, la disponibilité de données fiables et actuelles, la disponibilité des
acteurs évoluant dans le secteur fiscal, pour la réalisation d’interviews. Cette dernière
situation nous a contraints à nous contenter des entretiens informels que nous avons pu avoir
avec quelques spécialistes.

Notre présent travail se structure autour d’une introduction, de trois chapitres


essentiels et d’une conclusion.

L’introduction générale s’est constituée autour de huit points essentiels à


savoir :
1) La présentation du sujet, dans ce point, nous y avons décrit notre phénomène
observé, en évoquant entre autres les caractéristiques propres à l’environnement économique
et fiscal en RDC, qui montrent que pour une population de plus de 100 millions d’habitants,

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avec un niveau de production qui croit annuellement de 3% de moyenne, le taux de pression
fiscale observés en RDC se situe à 9% de moyenne sur les 10 derniers années, un ratio
largement faible à celui observé dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne ;
De l’ensemble de nos observations,
2) L’état de la question, dans ce point, nous avons revisité les grandes lignes
des ouvrages et articles qui encadrent l’objet de notre étude, grâce à une revue de littérature
théorique et empirique, les questions autour de la fiscalité est au cœur de la formation des
grandes décisions politiques, de la controverse autour de la taille de l’Etat au sein d’une
économie, de la construction des structures sociales égalitaires, etc. ;
3) La problématique, dans ce point, nous avons formulé bon nombre
d’interrogation, parmi lesquelles une seule s’est révélée préoccupante, à savoir (je cite) :
pourquoi le taux de pression fiscale en RDC s’observe à 9% de moyenne sur les dix dernières
années ? Laquelle, nous avons éclaté en deux autres interrogations afin de saisir parfaitement
le problème et d’y répondre en proposant des solutions (je cite) :
1° Comment la pression fiscale a-t-elle évolué au cours de la période sous
étude ?
2° Quelle a été incidence de son évolution sur l’économie congolaise ? ;
4) Les hypothèses de recherche, dans ce point, nous avons donc formulé, en
réponse à nos questions de recherche, les propositions provisoires ci-après (je cite) :
1° le taux de pression fiscale a connu une évolution croissante au cours de la
période sous étude, néanmoins il s’est observé à la baisse pendant la pandémie de Covid-19,
période caractérisée par une baisse de la production au niveau mondiale.
2°l’incidence de son évolution sur les grandeurs macroéconomiques est
positive sur le taux de croissance, le taux de chômage, le taux d’inflation et les
investissements, elle est par contre négative sur l’équilibre extérieur, la consommation et la
dette publique extérieure ;
5) La raison du choix et intérêt du sujet, dans ce point, nous avons justifié le
choix porté sur le sujet sous étude, en réitérant notre désir d’enrichir et d’approfondir nos
connaissances dans le domaine qui fait l’objet de notre étude, mais aussi notre souhait de
contribuer à la recherche des solutions pouvant permettre l’amélioration de l’incidence de la
pression fiscale sur les grandeurs macroéconomiques.
Il sied de souligner que
6) La délimitation spatio-temporelle, dans ce point, nous avons circonscrit
notre travail dans le temps, c’est-à-dire sur une période de 30 ans, soit de 1990 à 2020 et dans
l’espace, c’est-à-dire l’étendue du territoire national congolais ;
En vue d’atteindre les objectifs de cette étude, notre démarche s’est
caractérisée par la sélection de méthodes et techniques de recherche,

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7) La méthodologie de recherche, dans ce point, nous avons sélectionné les
méthodes et les techniques utiles à l’accomplissement de notre travail, il s’agit, entre autres
des méthodes inductive, comparative, analytique, statistique et historique, quant aux
techniques, l’observation indirecte et l’interview, nous ont servi des moyens et outils dans
notre rédaction ;
8) Et enfin le plan sommaire du travail, dans ce point, nous avons présenté la
structure intégrale de notre travail, qui s’est constituée successivement de l’introduction
générale, du premier chapitre qui porte sur les notions d’économie, du deuxième chapitre qui
porte sur les notions de fiscalité et pression fiscale, du troisième chapitre qui porte sur les
effets de la pression fiscale sur l’économie congolaise et enfin d’une conclusion générale.
Le premier chapitre intitulé : les notions d’économie, s’est consacré à
appréhender les différents concepts utiles à notre étude. Notre démarche a consisté à donner
les définitions, à préciser les règles de mesure, ainsi qu’à présenter les déterminants de chacun
des concepts. Les concepts ayant été retenu sont : le produit intérieur brut, la croissance
économique, l’investissement, la consommation.
Le deuxième chapitre intitulé : les notions de fiscalité et de pression fiscale,
s’est consacrée à étudier les notions générales de fiscalité, à décrire l’environnement fiscale
(intérieur et extérieur) en RDC, ainsi qu’à appréhender le concept pression fiscale ou taux de
pression fiscale, ses règles de mesure, et ses principaux déterminants.
Le troisième et dernier chapitre intitulé : les effets de la pression fiscale sur
l’économie congolaise, s’est consacré à présenter les données chiffrées ainsi que l’évolution
dans le temps de chacune des grandeurs macroéconomiques retenues dans le cadre de cette
étude. Notre étude a visé à déterminer et mesurer les effets de la pression fiscale sur les
grandeurs macroéconomiques en RDC, c’est ainsi que la pression fiscale a été considéré
comme la variable explicative ou indépendante et chacune de grandeurs macroéconomiques,
prises une par une, comme des variables expliquées. Un nuage des ponts représentant la
confrontation entre la pression fiscale et chacune des grandeurs macroéconomiques a été
dressé et sur base duquel une droite de régression linéaire a été tracé, une équation de la droite
de régression a été déterminé, un coefficient de corrélation, ainsi qu’un coefficient de de
détermination ont été calculé. De ces opérations et manipulation grâce au logiciel MS Excel
2013, il en résulte que la pression fiscale a une incidence positive sur la croissance
économique, le taux de chômage, l’équilibre extérieur, la consommation et les
investissements directs étrangers, d’une part, elle a, cependant, une incidence négative sur le
taux d’inflation et la dette publique extérieure, d’autre part. Il sied de préciser que seuls la
croissance économiques et le taux de chômage subissent une forte influence positive de la
pression fiscale, quant au taux d’inflation et aux investissements directs étrangers, ils
subissent une influence relativement forte de la pression fiscale, tandis que l’équilibre
extérieur, la dette publique extérieure et consommation subissent une faible influence de la
pression fiscale.
Au vu des résultats obtenus, nous avons proposé des suggestions sous formes
d’alternatives, pour le cas de l’économie congolaise. (Je cite, entre autre) User de la fiscalité,

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en lieu et place d’en abuser, serait une piste pour booster et soutenir la croissance
économique. Toutefois, d’une part, faudra-t-il que la fiscalité vise la maximisation ainsi que
l’optimalisation des recettes fiscales car dit-on un bon impôt est celui qui est reconnu légitime
(le cas du marché dit « pirate », des tributs payés par les citoyens congolais, aux rebelles à
Bunagana), économiquement efficace (le cas du RAM, qui freine la consommation des
services des réseaux téléphoniques) et équitable (le cas d’exemptions, d’exonérations, de
trafic d’influence et de corruption à outrance), d’autre part, faudra-t-il que la croissance
économique ait à la fois une origine interne et externe à l’économie congolaise.
Nous estimons n’avoir pas tout épuisé dans ce domaine. C’est ainsi que des
préoccupations autour de l’ajustement des mesures et des politiques fiscales, pour une
croissance économique optimale de la RDC au sein de la Zone de Libre Echange Continentale
Africaine (ZLECAf) ; ainsi que la fiscalité en Afrique et en RDC face aux enjeux
économiques mondiaux résultant du conflit russo-ukrainien, peuvent constituer des sujets
recherche à l’avenir. De ce faire, nous tenons à souligner que toute œuvre humaine a toujours
été sujette à des erreurs, insuffisances et imperfections.
Nous comptons donc sur l’indulgence des jurés en face de nous ayant examiné
en profondeur le contenu de notre travail. Toutefois, nous restons ouverts quant aux critères et
suggestions, dans le but de nous améliorer à l’avenir.

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