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Sciences-sociales : 3ème année : fiche élève : Thème : l’immigration

Document n 1 : source : internet

1) Pourquoi les personnes à droite de


l’image refusent-elles de regarder ?

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2) Quels sont les risques qui s’offrent


à nous si l’on ne regarde pas les
chiffres ?

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L’immigration en Belgique : 19ème siècle …

Document n 2 : source Cahiers de CLIO n° 71, Sciences de l’homme et de son environnement, Bruxelles, 1982.

1) Quelle est la différence entre émigration et


immigration ? (recherche…)

2) Quel est l’avantage et en même temps


l’inconvénient que nous avons en Belgique ?

• ……………………………………….
• ………………………………………..

3) Maintenant que nous avons lu ce texte, quelle information majeure devons-nous retenir ?

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Document n 3 : source Cahiers de


CLIO n° 71, Sciences de l’homme et de son
environnement, Bruxelles, 1982.

1) Qu’est-ce qu’un bilan


migratoire ?
.
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Négatif

positif
Bilan migratoire

2) Crois-tu que la Belgique soit une terre d’immigration depuis longtemps ? Réponds à cette question
en t’aidant du tableau …

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3) Quels événements peuvent créer des mouvements migratoires importants ? Cherche une date et
essaie d’expliquer la raison du mouvement migratoire …

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D’un point de vue migratoire, en Belgique, pour le 19 ème siècle, nous devons parler
d’une………………. alors que pour le 20ème siècle, nous devons parler d’une ……………………..

Document 4 : source la Belgique occupée, L’Europe à feu et à sang, LA GRANDE GUERRE, Musée de l’armée, Bruxelles, 2010.

L’invasion allemande et le récit des atrocités commises par l’armée ennemie poussent des milliers de
civils à fuir. Environs 1,5million de Belges, soit un cinquième de la population belge de l’époque, fuit à
l’étranger. La majorité se refugie aux Pays-Bas, en Suisse, en France, en Grande-Bretagne(…)

1) Où se déplacent les civils lorsqu’ils fuient les Allemands ?


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---------------) Nous avons vu ici qu’il y a des hommes, femmes et enfants qui se déplacent lors
de conflits comme des guerres… Mais, est-ce la seule raison qui pousse à l’immigration ?

Document n 5 : Caricature. Source MORELLI A, Histoire des étrangers et


de l’immigration en Belgique de la préhistoire à nos jours, Ed. Couleur Livres, Bruxelles, 2004

Document n 6 : Paroles recueillis auprès de la Direction d’une usine


à gaz dans le nord de la France parlant de la main d’ouvre, 1893

(…) Le recrutement ne peut se faire que parmi les


hommes habitués aux ouvrages les plus lourds. Comme
dans notre pays, ces ouvrages sont exécutés
presqu’exclusivement par les Belges, nous demander
d’embaucher que des Français, ce serait nous demander
l’impossible(…)

1) Pourquoi ce patron ne fait travailler que des ouvrier


belges ? Pourquoi pas les français ?
• ……………………………………………………………………………………………………………
………
• ……………………………………………………………………………………………………………
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2) Comment peut-on qualifier ce type d’immigration ?

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Document n 7 : source STENGERS J, Cahiers de CLIO n° 71, Sciences de l’homme et de son environnement, Bruxelles, 1982.

(…)L’émigration par contiguïté consiste à franchir une frontière qui n’existe guère sur le plan
psychologique. C’est le cas typique de l’émigration vers la France, c'est-à-dire le gros mouvement
migratoire belge au 19ème siècle. Le terme d’émigration est d’ailleurs impropre. En fait, il existe
essentiellement entre la Belgique et la France une circulation de main d’œuvre. Des personnes vont et
viennent, passent quelques années à Tourcoing ou à Paris, mais n’ont pas l’intention réelle d’immigrer
et de s’installer(…)

3) Peut-on réellement parler d’une immigration ?


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4) Cette idée de circulation de main d’œuvre peut-elle avoir des « conséquences administratives » ?

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Conclusion intermédiaire…

Pourquoi crois-tu qu’on étudie l’immigration ? … (Réponses à trouver tout au long de la leçon…)






Consigne

Réaliser la carte d’identité complète de


tous les documents (voir fiche technique n1) figurant dans le
dossier documentaire ci-joint.
D O SSIE R DO CU ME NT AIR E

DOC. 1

Quartier Matonge de Kinshasa. Le 30 juin 1960, sur la place


Victoire de celui-ci fut célébrée l’indépendance du Congo.

DOC. 2

A Bruxelles, diverses institutions liées à l’histoire


coloniale belge ainsi que la Maison des étudiants
congolais à la fin des années 50 sont situées dans
un quartier d’Ixelles aux abords de la porte de
Namur. Ce dernier prend dès lors le nom de
Matonge.
Avec la décolonisation, les migrants congolais se
font plus nombreux et viennent s’y installer.
Aujourd’hui d’autres nationalités d’Afrique sont
représentées.

-1-
DOC.3 DOC. 4
Colonies italiennes

Colonies anglaises

Colonies
espagnoles

Colonies françaises

Terre inconnue CONGO BELGE

Colonies portugaises

J. THOMSON, « Carte de l’Afrique » dans A new general atlas, 1813

Carte des colonies en Afrique en 1930

-2-
DOC. 5 Évolution de la population au Congo belge

Population
Population d’origine Soit en %
indigène européenne
1922 9.597
1925 7.692.573
1930 25.179
1932
1935 9.775.191 17.588 0,18%
1939 27.791
1945 10.508.449
1948 10.914.208* 43.408
1959 13.854.421 115.157** 0,83%
* Répartition de la population indigène selon les secteurs économiques en 1948
Industrie et mines commerce agriculture autres
1948 755.100 304.200 56.900 204.200 189.700
**Répartition de la population européenne par nationalités
Belges Portugais Britanniques Italiens Grecs France Pays Bas
1959 115.157 87.736 5.361 2.674 3.718 3.483 2.380 1.357

DOC. 6

Cours de couture dans une école des sœurs de la charité à Nsona-Mbata, Congo belge, carte postale vers 1910

DOC. 7

Dans un pays, où plus de 72 000 ouvriers travaillent à l’extraction de la houille, où l’industrie du fer en occupe 14
000, [...] et où le nombre de machines à vapeur dépasse 4.000, la question des débouchés extérieurs est
forcément une des premières à l’ordre du jour.
Je crois que le moment est venu de nous étendre au-dehors ; je crois qu’il ne faut pas perdre de temps, sous peine
de voir les meilleures positions, rares déjà, occupées par des nations plus entreprenantes que la nôtre.

[…] Etendez-vous au-delà des mers chaque fois que l’occasion s’en présentera, vous y trouverez […] un
placement utile pour le surplus de notre population ; des revenus nouveaux pour le trésor […].

Extraits de deux Discours du duc de Brabant (futur roi Léopold II) au Sénat belge, le 17 février 1860 et le 21 mars
1861

-3-
DOC. 8

Dans les premières décennies qui ont suivi l’indépendance (1960), les migrations congolaises vers la Belgique, qui
sont celles d’étudiants et de l’élite, sont essentiellement temporaires. Les migrants retournent en RD Congo
après leurs études ou leur mission professionnelle. Après l’obtention d’un diplôme en Belgique, les étudiants se
voient offrir un emploi de cadre, un bon salaire et des conditions de vie favorables en RD Congo.
Par la suite, à partir des années 1990, avec le contexte difficile qui prend de l’ampleur en RD Congo, l’installation
des Congolais à l’étranger devient plus durable. […] Aujourd’hui, [les familles congolaises dont les enfants
étudient en Europe] les poussent à rester à l’étranger à tout prix […].

Retourner au Sénégal et en RD Congo: Choix et contraintes au cœur des trajectoires de vie des migrants, Marie-
Laurence FLAHAUX, Presses Universitaires de Louvain, Thèse de la Faculté des sciences économiques, sociales,
politiques et de communication, Louvain, 2013.

DOC.9

[Les chefs d'État réunis] voulant régler les conditions les plus favorables au développement du commerce et de la
civilisation dans certaines régions d'Afrique, […] et préoccupés, en même temps, des moyens d'accroître le bien-
être moral et matériel des populations indigènes, ont adopté une déclaration relative à la liberté du commerce
dans le bassin du fleuve Congo [...]
ART. 6
• Toutes les puissances exerçant des droits de souveraineté dans les dits territoires s'engagent à veiller à la
conservation des populations indigènes et à l'amélioration de leurs conditions morales et matérielles
d'existence et à concourir à la suppression de l'esclavage et surtout de la traite des Noirs.
• Elles protégeront et favoriseront toutes les institutions et entreprises religieuses, scientifiques ou
charitables créées et organisées à ces fins ou tentant à instruire les indigènes et à leur faire comprendre et
apprécier les avantages de la civilisation. […]
ART. 9
La traite des esclaves étant interdite, les Puissances qui exercent des droits de souveraineté dans le bassin
du Congo, déclarent que ces territoires ne pourront servir ni de marché ni de voie de transit pour la traite
des esclaves, de quelque race que ce soit. Chacune de ces Puissances s'engage à employer tous les moyens
pour mettre fin à ce commerce et pour punir ceux qui s'en occupent.
Signé par : L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni,
l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède, l'Empire ottoman.

Extraits de l'Acte général de la conférence de Berlin du 26 février 1885 1

1
La conférence de Berlin réunit les pays d’Europe et les USA concernés par la colonisation de l’Afrique.
-4-
DOC. 10

Carte des traites négrières

-5-
DOC. 11

"Révérends pères et chers compatriotes, Soyez les bienvenus dans notre seconde patrie, le Congo-Belge.
La tâche que vous êtes conviés à y accomplir est très délicate et demande beaucoup de tact. Prêtres, vous venez
certes pour évangéliser. Mais cette évangélisation doit s’inspirer de notre grand principe : tout avant tout pour
les intérêts de la métropole (la Belgique).
Le but essentiel de votre mission n’est donc point d’apprendre aux noirs à connaître Dieu. Ils le connaissent déjà.
Ils parlent et se soumettent à un Nzambé ou un Nvindi-Mukulu et que sais-je encore. Ils savent que tuer, voler,
calomnier, injurier est mauvais.
Votre rôle consiste, essentiellement, à faciliter la tâche aux administratifs et aux industriels. C’est donc dire que
vous interpréterez l’évangile de la façon qui sert le mieux nos intérêts dans cette partie du monde. Pour ce faire,
vous veillerez entre autres à :
Désintéresser nos sauvages des richesses matérielles dont regorgent leur sol et sous-sol, pour éviter que
s’intéressant, ils ne nous fassent une concurrence meurtrière et rêvent un jour à nous déloger. Votre
connaissance de l’évangile vous permettra de trouver facilement des textes qui recommandent et font aimer la
pauvreté. […]
Les contenir pour éviter qu’ils ne se révoltent. Les administratifs ainsi que les industriels se verront obligés de
temps en temps, pour se faire craindre, de recourir à la violence (injurier, battre...). Il ne faudrait pas que les
Nègres ripostent ou nourrissent des sentiments de vengeance. Pour cela, vous leur enseignerez de tout
supporter. Vous commenterez et les inviterez à suivre l’exemple de tous les saints qui ont tendu la deuxième
joue, qui ont pardonné les offenses, qui ont reçu sans tressaillir les crachats et les insultes.

Document présenté tantôt comme extrait de l'allocution du Ministre des Colonies, Jules Renquin aux
Missionnaires Chrétiens du Congo Belge (Zaïre) en 1920 ou comme Discours du Roi Léopold II à l’arrivée des
premiers missionnaires au Congo en 1883 » 2.

DOC. 12

Carte de visite du journaliste et explorateur britannique Henry Morton Stanley*

*En 1878, il est engagé par le Roi Léopold II pour établir une série de comptoirs commerciaux et signer des
traités avec les chefs locaux au Congo.

2Ce texte est un faux. Quels sont les premiers arguments qui démontrent le faux ?
Jules Renkin (né à Ixelles en 1862 et mort à Bruxelles en 1934) est un avocat et un homme politique belge. Il fut premier ministre de Belgique
en 1931 et 1932 et plusieurs fois ministre dont ministre des Colonies de 1908 à 1918. Nous constatons donc que ce discours est attribué à une
personne dont le nom est erroné (Renquin au lieu de Renkin) qui en outre n’était pas ministre au moment où ce discours est prétendument
prononcé. Si l’auteur est Léopold II, il n’aurait pas utilisé l’expression « Congo belge ».
De façon générale, le style et le ton ne correspondent pas à ceux généralement employés par les officiels belges au début du XXe siècle.
-6-
DOC. 13

La photo montre des chefs lulua, signataires d’un traité avec l’État Indépendant du Congo. (1885).

DOC. 14

Photo de mains coupées prise en 1904 par Alice Seeley Harris, l’épouse d’un missionnaire protestant

-7-
DOC. 15
« Dans un entretien que j’ai eu avec le responsable de la mission (religieuse) américaine de Bolengi, il me montra
un vieil agenda dans lequel, à la date du 23 août 1899, je trouvai et copiai l’inscription suivante.
M. Roy (un membre de l’administration de l’EIC), venu chez nous pour se garer de la pluie, dit : « À Momboyo,
chaque fois que le caporal (congolais au service de l’EIC) va chercher du caoutchouc, on lui donne des
cartouches. Il doit rendre toutes celles non employées ; et pour chacune des cartouches brûlées, il doit rapporter
une main droite. »
M. Roy dit que parfois ces hommes brûlaient une cartouche en tirant à la chasse sur un animal ; alors dans ce
cas, ils coupaient une main à un homme vivant. »

Rapport Casement, 1904

Notice
Roger Casement (1864-1916) est un diplomate britannique. Au nom de son gouvernement, il effectue en 1903
un voyage de plusieurs mois à travers l’EIC. Il consigne toutes les informations qu'il peut récolter sur les atrocités
et les meurtres commis sur des sujets britanniques, mais également sur la population congolaise. Son rapport est
établi à partir de témoignages d’« d'indigènes », d'agents de l'État et d'employés de la société d’exploitation du
caoutchouc.

DOC. 16
De l’ensemble des constations faites, des témoignages ou des renseignements recueillis par la Commission, il
résulte que la mutilation de cadavres est une ancienne coutume qui n’a pas aux yeux des indigènes le caractère
profanateur qu’elle revêt à nos yeux. La mutilation des ennemis tombés était fréquente dans les guerres entre
indigènes. Aujourd’hui encore, les Noirs qui désirent fournir la preuve tangible de la mort de l’un d’entre eux et
ne peuvent produire le cadavre lui-même sont accoutumés d’en exhiber les mains ou les pieds. C’est ainsi que
des indigènes apportèrent à Mme Harris deux mains qu’ils avaient coupées, disant que c’étaient celles de deux
hommes tués par des soldats.
On ne doit pas s’étonner si les Noirs enrôlés dans la force publique n’ont pu abandonner immédiatement cette
coutume invétérée. Il est plus que probable qu’au début de l’occupation, certains chefs blancs ont toléré cette
coutume barbare.
Un point est hors de doute : jamais le Blanc n'a infligé ou fait infliger, à titre de châtiment, pour manquement
dans les prestations ou pour toute autre cause, pareilles mutilations à des indigènes vivants. Des faits de ce
genre ne nous ont été signalés par aucun témoin, et, malgré toutes nos investigations, nous n’en avons point
découvert.

Rapport de la Commission d'enquête », Bulletin officiel de l'État indépendant du Congo, no 9 et 10, 1905, p. 73-74
http://www.droitcongolais.info/files/rapport-d-enquete-Leopold-II,-l-EIC-et-le-genocide.pdf

Notice
En 1904, suite à la publication du Rapport Casement, Léopold II a été obligé de mettre en place une commission
d’enquête au Congo pour « rechercher si, dans certaines parties du territoire, des actes de mauvais traitement
étaient commis à l'égard des indigènes, soit par des particuliers, soit par des agents de l'État ». Cette commission
était composée de trois juristes de renom : un Belge, un Italien et un Suisse. Une fois instituée, le Roi n'avait plus
aucun pouvoir sur celle-ci. Après plusieurs mois sur place, en 1905, elle conclut également à la responsabilité de
l’EIC dans les abus commis.
En conséquence, Léopold II fut contraint de céder l’EIC à la Belgique.

-8-
LE CONGO, COLONIE DE L’ETAT BELGE
1908 - 1940

DOC.17

« Les administrateurs territoriaux et leurs adjoints sont bien placés pour savoir que les exigences deviennent de
jour en jour plus nombreuses dans tous les domaines et qu'elles ne laissent plus aux populations ni répit, ni liberté.
[...].
Suivant les termes de vos propres instructions, nous devons nous attacher avec énergie et ténacité à améliorer
les conditions d'existence des indigènes [...] Le fonctionnaire se rend mieux compte, de jour en jour, qu’il devient
un véritable marchand d'hommes, quand ses villages indigènes se vident à son approche comme à l'approche d'un
chasseur d'esclaves. Si jadis les Arabes déportaient des esclaves vers la côte orientale d'Afrique, aux yeux des
indigènes, nous en faisons de même, lorsque nous recrutons par voie d'autorité, en d'autres termes par la force,
des travailleurs pour des régions très éloignées de leur pays »
Lettre d’un agent territorial belge à son supérieur, commissaire de district in Chambre des représentants – Annales
parlementaires – séance du 25 mars 1930 pp. 1124

Notice
Le témoignage de l’agent territorial au Congo a été publié et recueilli par R. L. BUELL qui a séjourné 15 mois en
Afrique en 1925 et 1926. Professeur à Harvard, il a publié The native problem in Africa, New York 1926, 2 vol.

DOC.18
« Les [responsables de l’Église catholique] au Congo ont dès 1923, attiré l'attention du gouvernement sur les abus
auxquels donnait lieu le recrutement exagéré de la main-d'œuvre indigène, conséquence d'une exploitation trop
intense et trop rapide des richesses de la colonie.
Il est hors de doute qu'un grand effort a été fait pour conserver et, si possible, augmenter au Congo la population
indigène « ce matériel humain » sans lequel le capital économique y resterait improductif et la mise en valeur de la
colonie serait impossible.
Le service de l'hygiène y a été développé considérablement ; une lutte intense est organisée pour enrayer les
maladies qui déciment les populations. Des précautions très louables sont prises pour assurer aux travailleurs le
bien-être physique et même le confort pendant leurs voyages et durant leurs séjours dans les camps et sur les
chantiers.
Dans les endroits où ce recrutement se fait sur une vaste échelle, la majorité de la jeunesse adulte est dirigée vers
les centres industriels. Elle ne suffit pas aux besoins. Des pères de famille sont obligés de quitter femme et enfants.
Il n'échappera à personne que là où le recrutement prend des proportions pareilles, il est destructif de la famille et
de la société indigène ; il diminue la natalité dans les villages, y augmente la mortalité infantile et est un obstacle à
l'éducation et à l'instruction de la jeunesse.

Déclaration des responsables de l’Église catholique au Congo lue à la séance parlementaire du 25 mars 1930 3

Notice
La référence du document n’appelle aucune information complémentaire.

3Extrait de la Chambre des représentants – Annales parlementaires – séance du 25 mars 1930 pp. 1122
Le texte daterait de janvier 1929 et aurait été publié dans la Revue Le Flambeau du 1er février 1929

-9-
LE CONGO, COLONIE DE L’ETAT BELGE
1945 - 1960
DOC.19

Laboratoires de recherches de l’Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo Belge (INEAC),
Yangambi, 1947

DOC.20

De nouveaux biens de consommation : bicyclettes et motocyclettes, Léopoldville, années 50

- 10 -
DOC.21

Une famille « d’évolués » à Léopoldville, 1952

DOC. 22
En 1959, le PIB par habitant du Congo se situe à 90 US $. Il était le plus élevé de l’Afrique Sub-saharienne, très
proche de celui de pays méditerranéens tels que le Portugal et la Grèce. Cependant, les 9 millions de Congolais
ruraux non intégrés dans l’économie européenne ont moins de la moitié de ce chiffre moyen par habitant.

D’après HUYBRECHTS André, Bilan économique du Congo 1909-1960, Ed. L’Harmattan, Paris, 2010, p. 28

DOC. 23
Le niveau de vie de la population européenne est notamment caractérisé par le nombre d’automobiles : au 31
décembre 1958, il y avait 29.698 voitures, soit une voiture pour 3,8 personnes. En fait chaque famille disposait
d’une voiture.

D’après , VAN MEERHAEGHE, Caractéristiques de l ‘économie in Livre Blanc. Apport scientifique de la Belgique au
développement de l’Afrique Centrale. Bruxelles, Académie Royale des Sciences d'Outre-mer (ARSOM), 1962-1963, 3 vol. ,Tome 1, pp.
477, 478 et 479.

DOC. 24
« […] ce que nous devons pour le moment demander aux autorités responsables, c’est que l’on nous traite en
homme, c’est-à-dire que l’on nous accorde la considération humaine que nous méritons dans la société, que l’on
nous paie un salaire décent en rapport avec notre rendement, que l’on nous attribue des postes de responsabilité
et de confiance eu égard à notre degré d’instruction et de maturité, que l’on généralise l’enseignement à
dispenser à nos garçons et à nos filles […] »

Paul BOLYA, assistant médical, Le problème congolais, in La voix du Congolais, 1956


Document extrait d’une brochure pédagogique du Musée de Tervuren, Le Congo et le temps colonial, 2008, p. 55

- 11 -
DOC. 25

Quartier résidentiel européen (au dessus) et cité indigène (en dessous)


1950-1955, Stanleyville (actuelle Kisangani au Nord-Est de la RDC)
DOC. 26
A Itaga [lieu situé à la limite de la cité blanche et de la cité noire], ici, à la frontière avec la cité, il y avait une
barrière. A 18 heures, aucun Noir ne pouvait plus monter en ville. Et on fouillait les gens ! A cette époque, il y
avait deux catégories de travailleurs dans la ville blanche. Il y avait les « clerks » [les employés], qui travaillaient
en ville depuis le matin jusqu’à 17 heures. A 17 heures, vous rentriez à la maison. Ensuite, les boys [ c-à-d les
domestiques noirs]. Eux, ils avaient accès à la ville blanche en présentant une carte de service. Ils avaient une
autorisation spéciale, parce qu’ils travaillaient à toute heure, de jour comme de nuit. Les boys passaient parfois
la nuit en ville. Alors ils ne pouvaient pas sortir, ils restaient dans la propriété. Ils logeaient dans ce qu’on appelle
la boyerie, le logement des domestiques.

« Mathieu Kuka, témoignage sur Léopoldville en 1952 », in François RYCKMANS, Mémoires noires. Les Congolais
racontent le Congo belge, 1940-1960, Bruxelles, 2010, p. 37.

- 12 -
Notice
Témoignage d’un Congolais Mathieu Kuka sur lequel on ne dispose pas d’informations, rapporté par François
Ryckmans. Ce dernier est un journaliste de la RTBF, spécialiste de l’Afrique centrale depuis les années 1990. Ses
nombreux reportages radio se caractérisent par son souci de donner la parole aux anciens colonisés. Il écrit son
livre en 2010. Il a passé son enfance au Congo. Son grand-père a été gouverneur général de la colonie dans les
années 1930, son père y a aussi exercé des responsabilités à partir de 1954.

DOC. 27
« Il (Lumumba) voit rarement les Belges de l’INEAC : ils vivent entre eux, repliés sur eux-mêmes, ils sont pour la
plupart corrects et aimables. Ce sont des chercheurs, des agronomes, des chimistes. « Des gens bien élevés et
intelligents », dira-t-il plus tard en racontant sa vie. Ce n'était pas des "petits blancs". Car à l’époque, je faisais déjà
la distinction entre les Belges d'une certaine classe sociale et d'une certaine éducation — qui se comportaient
dignement et nous respectaient — et ceux venus au Congo alors qu'ils n'étaient rien en Belgique. Ceux-ci se
conduisaient odieusement. Pour eux tous les Noirs étaient des macaques et les évolués - plus intelligents qu'eux -
en premier lieu. Leurs femmes étaient plus dangereuses encore. Paresseuses, servies par des boys alors qu'en
Belgique elles allaient elles- mêmes faire les ménages des autres, elles se prenaient pour des duchesses en Afrique.
Nous insulter était pour elles un passe-temps, et en tout cas un défoulement. »
Sans doute Lumumba, qui nuance très peu, exagère-t-il. Mais il est évident que ce sont les "petits blancs" qui ont
détruit toute l'œuvre de rapprochement humain accomplie par beaucoup de Belges de bonne volonté."

Propos de Patrice Lumumba, leader nationaliste congolais, cité par P. DE VOS, Vie et mort de Patrice Lumumba,
Calmann-Lévy, Paris, 1961, p.34-35

Notice
Patrice Lumumba est un leader nationaliste congolais. Après des études primaires et une formation à l’école de la
poste congolaise, Patrice Lumumba est envoyé à Yangambi en tant que commis des postes. Yangambi est le siège
principal de l’INEAC, Institut National pour l'Etude de l’Agriculture au Congo. Le 30 juin 1960, il devient le premier
1er ministre de la République du Congo. Soupçonné d’être prêt à faire appel à l’URSS pour défendre l’indépendance
de son pays, il est assassiné au début de l’année 1961.

DOC. 28
" Trop souvent, les Noirs étaient traités de macaques ; trop souvent, il y avait dans les bureaux de poste des
guichets séparés pour les Blancs et pour les Noirs. Quand il n’y avait pas de guichet pour les Noirs, les Blancs
étaient servis par priorité et cela provoquait beaucoup de mécontentement. Deuxième constatation, politique
celle-là “on aspirait à l'indépendance et cette indépendance ne venait pas. Nouveau mécontentement.
Troisième raison qui nous a semblé importante : les salaires où la différence était énorme entre ceux alloués aux
Noirs et ceux des Européens. Fatalement, il y avait toujours un comptable ou un adjoint noir qui voyait ces
différences intolérables. Quatrième motif de malaise: nous nous trouvons en présence d'une ville qui a augmenté
de volume dans des proportions considérables· Il y a des taudis, des bidonvilles, il y a des chômeurs et, pour
couronner le tout, une certaine crise économique."

Déclaration de M. R. Scheyven lors des émissions de la RTB consacrées à la décolonisation du Congo, citée dans P.
DE VOS, La Décolonisation, les événements du Congo de 1959 à 1967, éd. ABC, Bruxelles, 1975, p. 28.

Notice
Raymond Scheyven, homme politique belge du parti catholique. Il participe la rédaction du rapport de la
commission d'enquête parlementaire sur l'émeute de Léopoldville du 4 janvier 1959. Cette émeute était née de
l’interdiction d’une manifestation nationaliste par le bourgmestre de Léopoldville. Le rapport de la commission
d’enquête pointa un certain nombre d’injustices sociales, de problèmes d’ordre racial…

- 13 -
DOCUMENTS POUR L’ÉVALUATION

DOC. A

Léopoldville-Kinshasa fête l’indépendance le 30 juin 1960 - © Rossel & Cie, Le Soir, 1960

DOC. B
« À Léopoldville, un Congolais de marque [un évolué] se présente dans un magasin, il demande un kilo
de poisson. Une vendeuse lui dit : les dames sont mécontentes de voir les noirs ici, à côté d’elles ; va
dehors, à la fenêtre, un boy te servira. Ce Congolais évolué, mécontent d’avoir été froissé
publiquement, s’en va sans rien acheter. »
Et le conteur de cette histoire vécue poursuit par de pertinentes réflexions. Notons en passant que
cette vendeuse et les dames clientes qui ne veulent pas coudoyer les noirs dans les magasins, ont un
boy noir qui manipule tous les jours leur vaisselle et leurs aliments. Notons encore que certains
messieurs qui ne souffrent pas de contact avec les Congolais, ont parfois une négresse comme
ménagère [femme de ménage]. Quelle contradiction de sentiment, quel illogisme ! Le noir est bon à
mépriser et pour servir. »

Extrait d’un article d’Antoine OMARI publié dans La Voix du Congolais, été 1951

Notice
Antoine Omari est un journaliste congolais qui écrit dans La Voix du Congolais, une revue mensuelle
éditée à l’intention des indigènes (1945-1959). Ce journal est écrit par et s’adresse à un public
congolais scolarisé de la petite bourgeoisie (dits les « évolués »). Ce journal diffuse les espoirs
d’émancipation des Congolais instruits, mais les articles sont soumis au contrôle direct de l’autorité
coloniale.

- 14 -
DOC. C
La réputation faite trop souvent aux colons d’édifier une fortune scandaleuse et rapide par
l’exploitation inhumaine d’indigènes [Congolais] mal payés, affamés, fouettés et maintenus en semi-
esclavage est proprement une calomnie (…). Le colon belge répugne d’instinct à toute «colour-
bar»(barrière de couleur) ; il aime l’indigène, qu’il connaît bien ; c’est le collaborateur de son travail,
de son succès ; il veut être son tuteur et son éducateur.
Pour lui, l’indigène est un homme comme lui-même, ayant comme lui des droits à la civilisation
matérielle, morale et intellectuelle, et comme lui des devoirs. Il veut l’aider à améliorer son existence
dans toute la mesure compatible avec la viabilité de son entreprise.

* « colour-bar » littéralement « barrière de couleur » qui séparait ou aurait séparé les Blancs et les
Noirs dans les magasins, lieux d’habitation, de loisirs …

Le peuplement européen au Congo belge, Bruxelles, Fédération des associations de colons du Congo et
du Ruanda-Urundi belges, 1952, p. 7.

Notice
La "Fédération des Associations de Colons du Congo et du Ruanda-Urundi belges" est créée en 1950 à
Élisabethville (Congo). Son but est "la défense commune des intérêts généraux de la colonisation et
[des colons]" ainsi que la promotion d’un "développement harmonieux et rapide du peuplement
européen du Congo et du Ruanda-Urundi belges".

- 15 -
Références bibliographiques
Doc. 1 Quartier Matonge de Kinshasa – Photographe Jeroen MARCKELBACH
URL http://www.kuumba.be/fr/matonge/
Consulté le 03/05/2017

Doc. 2 Quartier Matonge à Ixelles


URL https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bruxelles_Matonge_en_Couleurs_2009_002.jpg
Consulté le 21/02/2017

Doc. 3 J. THOMSON, « Carte de l’Afrique » dans A new general atlas, 1813


https://commons.wikimedia.org/wiki/File:1813_Thomson_Map_of_Africa_-_Geographicus_-_Africa-
thomson-1813.jpg
Consulté le 21/02/2017

Doc. 4 Carte des colonies en Afrique en 1930


https://fr.wikipedia.org/wiki/Partage_de_l'Afrique#/media/File:Colonial_Map_Of_Africa_in_1930.png
Consulté le 04/02/2017

Doc. 5 Évolution de la population dans la colonie belge du Congo


Situation économique du Congo belge in Études et conjoncture – Economie mondiale, 5e année, n°2, 1950,
pp. 63-64. Pour l’année 1959 : site UROME http://www.urome.be/pdf/fcongchiff.pdf (consulté en mars
2017)

Doc. 6 Cours de couture dans une école des sœurs de la charité à Nsona-Mbata, Congo belge
Carte postale vers 1910
Sewing class in the Mission of the Daughters of Charity, Nsona-Mbata, Belgian Congo Unknown
photographer, c. 1910, postcard, collotype, Published by Ern. Thill, Brussels, c. 1920, Eliot Elisofon
Photographic Archives, National Museum of African Art, Smithsonian Institution, CG 40-29
https://africa.si.edu/exhibits/focus/eyes3.html
Consulté le 20/02/2017

Doc. 7 1er extrait cité dans LECONTE, Jacques Robert. Les Tentatives d'expansion coloniale sous le règne de
Léopold Ier. V. van Dieren, 1946, p. 11
https://books.google.be/
Consulté le 20/02/2017
2e extrait cité dans La société générale. 1822-1992, J.COTTENIER, P. DE BOOSERE, T. GOUNET, Ed. EPO,
Bruxelles, 1989,p. 54
https://books.google.be/
Consulté le 20/02/2017

Doc. 8 Retourner au Sénégal et en RD Congo: Choix et contraintes au cœur des trajectoires de vie des
migrants, Marie-Laurence FLAHAUX, Presses Universitaires de Louvain, Thèse de la Faculté des sciences
économiques, sociales, politiques et de communication, Louvain, 2013, p. 56
https://books.google.be/
Consulté le 20/02/2017

Doc. 9 Extraits de l'Acte général de la conférence de Berlin du 26 février 1885


http://mjp.univ-perp.fr/traites/1885berlin.htm
Consulté le 20/02/2017

Doc. 10 Carte des traites négrières – Réalisation CAF, Philippe Kessen – D’après DORIGNY et GAINOT, Atlas des
esclavages, éd. Autrement, Paris, 2006

Doc. 11 Extrait de l'allocution du Ministre des Colonies, Jules Renquin aux Missionnaires Chrétiens du Congo
Belge (Zaïre), 1920
http://users.skynet.be/roger.romain/Congo-Renquin.htm
Consulté le 20/02/2017

- 16 -
Doc. 12 Henry Morton Stanley, Photographie London Stereoscopic & Photographic Company, 1872, Russell
E. Train Africana Collection, Smithsonian Institution Librairies
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Henry_Morton_Stanley,_1872.jpg
Consulté le 20/02/2017

Doc. 13 Photo montrant des chefs lulua, signataires d’un traité avec l’État indépendant du Congo (1885)
HP1961.1.34 Extrait de Congo : colonisation/décolonisation. L’histoire par les documents, S.GERADIN,
C.POINAS, Sous dir de P. VAN SCHUYLENBERGH, MRAC-KMMA Tervuren, 2012, DVD

Doc. 14 Photo de mains coupées prise en 1904 par Alice Seeley Harris, l’épouse d’un missionnaire protestant
(Région Equateur) Extraite de Une approche pédagogique audiovisuelle de la colonisation du Congo Belge,
500 ans decolonisation au Congo, Dossier pédagogique basé sur la série documentaire KONGO, Culturea
ASBL , 2012, Fiche 2, p. 12

Doc. 15 Rapport Casement, 1904, in Centre d'Histoire de l'Afrique - Université Catholique de Louvain, coll.
« Enquêtes et documents d'histoire africaine, no 6 », 1985, pp. 64-65, cité par Isidore NDAYWEL E
NZIEM, Nouvelle histoire du Congo, Le Cri-Afrique éditions, 2008, p. 330

Doc. 16 Rapport de la Commission d'enquête », Bulletin officiel de l'État indépendant du Congo, no 9 et 10,
1905, p. 73-74
http://www.droitcongolais.info/files/rapport-d-enquete-Leopold-II,-l-EIC-et-le-genocide.pdf
Consulté le 20/02/2017

Doc. 17 Lettre d’un agent territorial belge à son supérieur, commissaire de district in Chambre des
représentants – Annales parlementaires – séance du 25 mars 1930 pp. 1124 publiée et recueilli par
R. L. BUELL, The native problem in Africa, New York 1926, 2 vol.

Doc. 18 Déclaration des responsables de l’Église catholique au Congo lue à la séance parlementaire du 25 mars
1930 Extrait de la Chambre des représentants – Annales parlementaires – séance du 25 mars 1930 pp.
1122. Le texte daterait de janvier 1929 et aurait été publié dans la Revue Le Flambeau du 1er février 1929

Doc. 19 Laboratoires de recherches de l’Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo Belge
(INEAC), Yangambi, 1947, Photo E.LEBIED (Inforcongo), HP.1952.19.503, Collection MRAC Tervuren
© Extrait de Congo : colonisation/décolonisation. L’histoire par les documents, S.GERADIN, C.POINAS,
Sous dir de P. VAN SCHUYLENBERGH, MRAC-KMMA Tervuren, 2012, DVD

Doc. 20 De nouveaux biens de consommation : bicyclettes et motocyclettes, Léopoldville, années 50


Photo C.LAMOTE (Inforcongo), HP.1956.153605, Collection MRAC Tervuren © Extraite de Congo :
colonisation/décolonisation. L’histoire par les documents, S.GERADIN, C.POINAS, Sous dir de P. VAN
SCHUYLENBERGH, MRAC-KMMA Tervuren, 2012, DVD

Doc. 21 Une famille « d’évolués » à Léopoldville, 1952, Photo C. LAMOTE (Inforcongo), HP.1956.15.5220
Collection MRAC Tervuren © Extrait de Congo : colonisation/décolonisation. L’histoire par les
documents, S.GERADIN, C.POINAS, Sous dir de P. VAN SCHUYLENBERGH, MRAC-KMMA Tervuren, 2012,
DVD

Doc. 22 D’après HUYBRECHTS André, Bilan économique du Congo 1909-1960, Ed. L’Harmattan, Paris, 2010, p. 28

Doc. 23 D’après VAN MEERHAEGHE, Caractéristiques de l ‘économie in Livre Blanc. Apport scientifique de la Belgique au
développement de l’Afrique Centrale. Bruxelles, Académie Royale des Sciences d'Outre-mer (ARSOM), 1962-1963, 3 vol.
,Tome 1, pp. 477, 478 et 479.

Doc. 24 Paul BOLYA, « Le problème belgo-congolais » in La voix du Congolais, 1956, Extrait de Congo. Le temps
colonial. Brochure pédagogique pour les enseignants en Histoire 3e degré, S.GERADIN, C.POINAS, MRAC,
2008, p.55.

Doc. 25 Quartier résidentiel européen et cité indigène 1950-1955, Stanleyville, Photos de C. LAMOTE
(Inforcongo), HP.1955.96.1342 et HP.1955.96.1323, Collection MRAC Tervuren © Extraites de

- 17 -
Congo. Le temps colonial. Brochure pédagogique pour les enseignants en Histoire 3 e degré, S.GERADIN,
C.POINAS, MRAC, 200, p.40

Doc. 26 « Mathieu Kuka, témoignage sur Léopoldville en 1952 », in François RYCKMANS, Mémoires noires.
Les Congolais racontent le Congo belge, 1940-1960, Bruxelles, 2010, p. 37.

Doc. 27 Propos de Patrice Lumumba, leader nationaliste congolais, cité par P. DE VOS, Vie et mort de Patrice
Lumumba, Calmann-Lévy, Paris, 1961, p.34-35

Doc. 28 Déclaration de M. R. Scheyven lors des émissions de la RTB consacrées à la décolonisation du Congo, citée
dans P. DE VOS, La Décolonisation, les événements du Congo de 1959 à 1967, éd. ABC, Bruxelles, 1975, p.
28.

Doc. A Léopoldville-Kinshasa fête l’indépendance le 30 juin 1960


http://portfolio.lesoir.be/v/monde/2010_06_24_congo/300660/2291624_PhoDoc3_congo2_jpg_0L
4IVCLX.JPG.html
Consulté en mars 2017
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Doc. B Extrait d’un article d’Antoine OMARI publié dans La Voix du Congolais, été 1951 cité dans l’article
« Existe-t-il un colour bar au Congo Belge ? » in La Libre Belgique, 30 août 1951

Doc. C Le peuplement européen au Congo belge, Bruxelles, Fédération des associations de colons du Congo et
du Ruanda-Urundi belges, 1952, p. 7 extrait de Une approche pédagogique audiovisuelle de la
colonisation du Congo Belge, 500 ans de colonisation au Congo, Dossier pédagogique basé sur la série
documentaire KONGO, Culturea ASBL 2012, Fiche 1, p. 8

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Exercice de RCD : Analyse documentaire

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