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MASARYKOVA UNIVERZITA

Filozofická fakulta
Ústav románských jazyků a literatur

Bakalářská diplomová práce

Brno 2009 Kateřina Šuhájková


Masarykova univerzita
Filozofická fakulta

Ústav románských jazyků a literatur

Francouzský jazyk a literatura

Kateřina Šuhájková

Mots empruntés à l’anglais dans les textes


de la publicité
Bakalářská diplomová práce

Vedoucí bakalářské práce:


doc. PhDr. Ladislava Miličková, CSc.

2
2009

Prohlašuji, že jsem práci vypracovala samostatně a že jsem všechny použité informační


zdroje uvedla v seznamu literatury. Prohlašuji, že elektronická verze práce přesně odpovídá
verzi tištěné.

V Brně, dne 24.4.2009


…………………….

3
Kateřina Šuhájková

Děkuji paní doc. PhDr. Ladislavě Miličkové, CSc. za vedení, cenné rady a připomínky
k vypracování této bakalářské práce.

4
TABLE DES MATIÈRES :

INTRODUCTION ..............................................................................................................8
I. Les généralités ............................................................................................................... 11
I.1. Les emprunts engénéral ....................................................................................11
I.2. Les types d’emprunts selon Pierre Guiraud ..................................................... 12
I.2.1. L’intégration phonétique ................................................................... 13
I.2.2. L’intégration morphologique ............................................................ 14
I.2.3. L’intégration lexicale .........................................................................15
I.2.4. L’intégration grammaticale ............................................................... 15
I.3. Les types d’emprunts d’après Aurelien Sauvageot .......................................... 15
I.3.1. Les types d’ emprunts ........................................................................16
I.4. L’histoire de la pénétration de l’anglais dans le français ................................. 17
I.4.1. Les emprunts en général et le début de l’emprunt anglais ................ 18
I.4.1.1. Le Moyen Age .................................................................... 18
I.4.1.2. La Rennaissance ................................................................. 18
I.4.2. Les emprunts au cours de XVIIe et XVIIIe siècle ............................. 18
I.4.3. Le XIXe siècle ................................................................................... 19
I.4.4. Le sens spécifique ............................................................................. 20
I.5. La ménace du « franglais » .............................................................................. 20
I.5.1. La globalisation en général ............................................................... 20
I.5.2. La globalisation comme une menace ................................................ 20
I.5.3. L’attitude de l’Union Européenne .................................................... 22
I.5.4. Situation en France ........................................................................... 22
I.5.5. La répartition des langues dans le reseau Internet ............................ 22

II. La publicité ................................................................................................................. 24


II.1. Mots anglais dans la publicité ....................................................................... 25
II.2. Tableau ........................................................................................................... 51
II.3. Analyse des données puisées des textes publicitaires .................................... 51

III. Le questionnaire ........................................................................................................ 53


III.1. Analyse ......................................................................................................... 53

5
III.2. Résultats ........................................................................................................ 54
CONCLUSION .................................................................................................................. 56
TEXTES DÉPOUILLÉS .................................................................................................... 58
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 59

6
"Dans la presse, seules les publicités disent la vérité"
Thomas Jefferson

7
INTRODUCTION

Le temps change, la nouvelle époque exige de s’accomoder sans cesse au développe-


ment de la société. Pour les uns c’est une partie de leur métier, pour les autres c’est leur
curiosité naturelle. En tout cas, la chose la plus importante aujourd’hui est d’ être à l’écran.
Ce phénomène ne dépend pas si vous êtes courtier en bourse, l’étudiant ou la vendeuse, tout
le monde suis les médias. Il en résulte qu’en lisant les journaux et les magazines, en regardant
la télé ou en étant en ligne tout le monde est exposé à la publicité. Il est difficile de ne pas
remarquer les publicités qui ne cessent d’attaquer tous nos sentiments.
Le lexique ne cesse de développer, imitant le développement de toute la société.
Le changement du lexique est provoqué par plusieurs facteurs. Satisfaire aux besoins
de la langue n’est pas possible avec les ressources intérieures, alors il faut emprunter les mots
aux autres langues. La langue est influencée par des facteurs intérieurs et extérieurs.
Les nouveaux mots sont introduits dans la langue et les mots archaïques sortent de l’usage.
Dans ce travail nous allons focaliser les anglicismes dans les textes publicitaires.
Ce phénomène nous a forcée à nous poser de multiples questions. Quelle influence exerce
la publicité sur un homme d’aujourd’hui? Qu’est-ce que la publicité nous apporte? Est-ce que
elle va diriger nos vies? Pour nous orienter mieux dans cette problématique nous avons fait
une enquête.
Pour justifier ou refuter nos hypothèses, nous avons demandé l’avis aux autres
personnes, surtout aux francophones, ce qui est, nous croyons, très adéquat vu le sujet
de notre analyse.
Nous avons préparé un bref questionnaire concernant la publicité, non seulement
la manière dont le public saisit la publicité, mais aussi l’augmentation du nombre
des anglicismes dans la publicité actuelle, les anglicismes en général, la menace
des anglicismes et la globalisation.
Pendant la semaine du 25 février 2009 jusqu’au 4 mars 2009, nous avons fait
une enquête à l’Institut français de Prague basée sur le questionnaire présenté ci-dessous.

8
Le questionnaire

Bonjour mesdames et messieurs, je suis en train d’écrire ma disertation (Les anglicismes dans la publicité
contemporaine). Je voudrais vous demander de remplir mon petit questionnaire pour mon travail.

1) La publicité pour moi est en général:

a) ça m’ énerve b) je l’ignore c) ça m’ intéresse

2) Sentez-vous que la publicité vous influence?

a) oui b) non c) partiellement

3) Avez-vous remarqué les anglicismes dans la publicité contemporaine?

a) peu b) beaucoup c) non

4) Pensez-vous qu’ ils sont de plus en plus nombreux?

a) oui b) non c) je ne sais pas

5) Pensez-vous que la pureté de langue est menacée?

a) oui b) non c) ce n’est pas grave

6) Avez-vous des craintes de la globalisation et de la « culture de masse »?

a) oui b) non c) je ne sais pas

7) Quel type de publicité est la plus agressif d’après votre avis?

(la télé, les affiches, la presse.....................................................................)

Les données personnelles:


1) Age:…………………………………
2) Sexe: ……………………………......
3) Métier:……………………………....

Vos suggestions:

Merci beaucoup de votre avis et de votre temps!

9
En faisant notre enquête nous avons été vraiment surprise des avis de certaines personnes
interrogées (31 personne au total). Les résultats seront indiqués dans la conclusion.
La présence de la publicité nous force à nous poser les questions non seulement du point
de vue sociologique mais aussi du point de vue linguistique. Est-ce que les textes publicitaires
abîment la langue? Les anglicismes pénètrent de plus en plus souvent dans la langue française
ainsi que dans la langue tchèque. C’est un problème principal sur lequel nous allons nous
concentrer dans notre travail. Combien d’anglicismes se trouvent dans les textes publicitaires,
dans quels domaines sont-ils les plus fréquents? Est-ce qu’ils peuvent déteriorer le lexique
des autres langues?
Nous avons puisé les anglicismes dans des magazines de mode et dans les journaux
quotidiens que nous avons empruntés dans la médiatheque de l’Institut français de Prague.
Il s’agit de magazines et de journaux suivants : Art et Décoration, Atmosphère, Capital, Elle,
Le Figaro, Le Figaro magazine, La Libération, Madame, Maisons côté sud, Menstyle, Modes
et Travaux, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Le Parisien, SVM, Têtu, La Tribune et Vogue.
Nous avons feuilleté ces publications périodiques où nous avons recherché les textes
de publicité, dans lesquels nous avons puisé des anglicismes. Nous avons vérifié leurs origines
dans le Dictionnaire des anglicismes1 ou dans Le Trésor de la langue française informatisé.
Nous avons réparti les exemples en 2 groupes principaux, dont le premier contient les
exemples vérifiés dans le Dictionnaire des anglicismes ou dans Le Trésor
de la langue française informatisé. Dans le premier groupe nous avons essayé de trouver
la définition ou l’interprétation et la date de la première apparition du mot en français.
Le second groupe contient les anglicismes qui ont apparu trop récemment pour y être classé.
Ensuite, nous avons réparti les anglicismes en plusieurs groupes d’après le sujet
de la publicité (les alimentations, la cosmétique, l’économie, l’immobilier, la mode, la santé,
les sports, la technique, le vêtement, les voitures et les voyages). A la fin nous avons résumé
notre analyse dans un tableau.

1
Höfler, M.: Dictionnaire des anglicismes. Paris, Librairie Larousse 1982

10
I. Généralités

I.1 Les emprunts en général

L’emprunt est un fait pour une langue d'incorporer une unité linguistique, en particulier
un mot, d'une autre langue2. C’est un phénomène linguistique, c’est un élement nouveau, qui
est intégré dans le système linguistique et qui enrichit la collection des segments
linguistiques3. D’après Le grand Robert4 c’est un acte par lequel une langue s’incorpore
un élément étranger (emprunt phonétique - auditif, emprunt graphique - visuel, emprunt
de syntaxe, emprunt de vocabulaire, le mot d’emprunt). Unité lexicale ou terminologique
d’une langue provenant d’une autre langue. Les emprunts peuvent être originaires
de n’importe quelle langue (les mots empruntés à l’anglais sont appellés anglicismes).
Les emprunts linguistiques forment des relations courantes et normales ainsi que
les relations économiques ou politiques entre deux nations. Aucun peuple ne peut vivre sans
les autres, isolé, seulement lui-même. L’emprunt de nouveaux mots était considéré par certains
comme snobisme, au contraire la langue qui n’accepte pas de nouveaux mots est devenue
victime. Il n’est pas possible d’isoler intellectuellement un peuple.
L’emprunt n’est pas abusif, c’est un moyen courant d’enrichir le lexique, d’augmenter
le nombre des moyens d’expression, c’est une réponse aux besoins d’une langue. Il y a deux
types de langues, celle qui prête et celle qui emprunte, les rôles sont en général réciproques
dans le temps. Seulement les langues mortes ne cessent d’être exploitées.
La langue française différencie deux types de mots empruntés. Les mots qui sont reçus
en héritage, ce sont les mots qui sont empruntés du latin ou du latin de Gaule. Ces mots étaient
utilisés au cours des siècles, il s’agit d’une évolution normale de la langue. Ils ont subi une
forte usure phonétique, ils sont plus courts que les mots latins originels et ils
n’en ressemblent qu’un peu:
securum a donné sûr
augustum a donné août
Les mots d’origine latine sont divisés en deux catégories, la première étant la formation
populaire et elle concerne l’usage commun de la langue. Par contre les savants médievaux ont,
2
Le trésor de la langue française informatisé.
3
Guilbert, L. La créativité lexicale, Paris, Librairie Larousse 17 rue du Montparnasse, et boulevard Raspail,
Paris IVe 89, 92
4
Le grand Robert de la langue française, Le Robert, 107, avenue Parmentier, 75011 Paris

11
en général, écrit en latin. Ceux qui voulaient écrire en français, ne disposaient pas
d’un vocabulaire suffisant, alors ils ont dû franciser les mots latins. Ils ont donc créé
la formation savante, et les mots ainsi formés ressemblent plus aux mots latins:
épigramma a donné épigramme
germinatio a donné germination
Le phénomène qui s’appelle les doublets dénomine deux mots français qui proviennent
d’un mot latin:
hospitale - la formation savante - hôtel
- la formation populaire – hôspital5
Le second type de mots empruntés est celui de l’emprunt. Les emprunts sont des mots que
le français a emprunté au cours des siècles à d´autres langues que le latin, surtout aux langues
vivantes.

I.2 Les types d’emprunts selon Pierre Guiraud6

Les conditions historiques qui ont déterminé le passage de façon la plus remarquable.
Pendant les rencontres des langues étrangères plusieurs types d’emprunts se sont formés.

a) Emprunt du nom et de la chose

Il s’agit des cas où on importe en même temps la chose et le mot qui la désigne sous sa
forme originale.
P. ex.: Le volley-ball

b) Emprunt du nom sans la chose

Le mot est pris sous sa forme étrangère, sans emprunt de la chose désignée qui reste
en réalité dans un pays dont il est originaire.
P. ex.: Le pudding

5
Bonnard, H. Code du français courant, 99
6
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de France, 1971

12
c) Emprunt de la chose sans le nom
Le nom est copié au moyen d’ équivalents locaux
P. ex.: walkman – le balladeur

d) Francisation du nom
La forme du mot est modifiée, elle est souvent étymologiquement incorrecte.
P. ex.: country danse «danse de la campagne» a donné contredanse

e) Francisation de la chose
Dans ce cas deux mots qui sont originaires de différentes langues, mais qui ont la forme
identique réagissent l’un sur l’autre.
P. ex.: en français rendre réel prend le sens de l’anglais to realise, ça signifie rendre
compte

Tous les types d’emprunts mentionnés ci-dessus s’efforcent d’assimiler des mots
étrangers et de les intégrer correctement dans le système de la langue française. Il y a plusiers
niveaux d’intégration. Ce sont: l’intégration phonétique, morpho-lexicale, syntactico-lexicale.
Le mot doit être bien intégré à tous ces niveaux, parce qu´un mot mal intégré est menacé
des altérations et de la forme et du sens.

I.2.1 L’intégration phonétique

En général la francisation phonétique repose sur deux phénomènes principaux. Ce sont:


a) Le déplacement de l’accent tonique.
b) La réduction de la finale – Ça relève du genre du mot. Les masculins.accentués sur
la finale et les féminins accentués sur l’avant-dernière syllabe, la finale étant alors
un e sourd, post-tonique.
En anglais, en plus de l’accent tonique il y a des sons qui n’existent pas en français, ce
sont les diphtongues et les groupes de consonnes.
Au XIIe siècle sont apparus deux types d’emprunts anglais. Les emprunts assimilés et les
mots non assimilés. Les mots assimilés désignent les choses assimilées (p.ex.: paquebot,
flanelle). Les mots non assimilés désignent les choses qui éxistaient seulement en Angleterre.
Les mots étrangers qui marquent les choses étrangères sont conservés dans la langue parce que
leur francisation signera tout autre chose. Ces mots apportent des connotations stylistiques

13
aussi. Les mots étrangers sont aussi utilisés en fonction de la situation
et du domaine. Dans le domaine de l’industrie, du commerce, de la publicité, de la mode
ces mots sont plus fréquents. Il y a un problème en ce qui concerne la prononciation.

I.2.2 L’intégration morphologique

Le français possède un système de composition des mots. Les mots sont composés
des racines, des préfixes, des suffixes qui remontent au latin. L’anglais connaît aussi
le système des préfixes et suffixes. Mais il y a certaines exceptions, ce sont les mots qui sont
pris comme de pures racines p. ex.: rosbif. Chez certains mots pures racines la finale change,
ou grâce à une faute étymologique le radical est changé et ils peuvent alors entrer dans
le système de composition des mots. Par exemple: pannequet «pan-cake», bouledogue «bull
dog».
De temps en temps la langue accepte le suffixe étranger et l’introduit dans le système.
C’est le cas du suffixe –ing. Parce que le nombre de ces mots est croissant, le suffixe peut
devenir autonome.Mais c’est difficile, parce que ces mots n’ont pas une valeur précise,
ils ne signifient pas seulement l’action verbale ou le résultat de cette action tel que dans
l’anglais. Ils signifient:a) le lieu – parking, dancing, b) l’action – yachting, c) l’instrument –
shampooning, d) le vêtement – smoking. Il y avait 3 solutions pour intégrer ce suffixe.
standing – standin, standingue, standing. Chacune de ces possibilité apporte des problèmes,
la plus convenable semble la forme standing bien que la pronociation –ing avec un i suivi
d’une vélaire nasalisée peut apporter des difficultés.
Un deuxième problème est causé par le suffixe anglais –er. En ce qui concerne les mots
qui ont le radical latin, en français on utilise le suffixe – eur (p.ex: prospecteur), pour
les autres on utilise le suffixe – er quoique il apporte des problèmes avec la prononciation
aussi.
La troisième difficulté concerne les mots composés. Le français répugne les composés au
contraire l’anglais les utilise souvent. Il y a donc une tendance en français d’éliminer
le terme principal (en anglais sur la deuxième place ) et de garder seulement le terme
secondaire p. ex.: tram (way).
Il y a encore une grande différence dans l’ordre des termes. En anglais le déterminant
est placé avant le determiné, au contraire en français le déterminant se trouve après
le déterminé.

14
I.2.3 L’intégration lexicale

Il y a deux types d’assimilation lexicale. Le calque ou le glissement sémantique.

a) Le calque morphologique est crée grâce à la traduction du mot étranger par le mot
indigène. Par exemple mobile phone «le portable», computer «l’ordinateur».
Les valeurs et les nuances des mots dans leurs plans lexicales.
b) Le calque sémantique est plus compliqué car la forme du mot étranger et du mot
indigène est identique ou voisine. Par exemple contrôler –diriger, réaliser – se rendre
compte.

I.2.4 L’intégration grammaticale

L’anglais nous apporte des difficultés dans la catégorie du nombre chez les mots mal
assimilés par exemple ladys ou ladies7. Puis en ce qui concerne le genre, car en anglais il
existe seulement un genre, par exemple interview, un interview – le masculin est
le répresentant d’une forme neutralisée ou plutôt nous tenons compte du synonyme
une entrevue8.

I.3 Les types d’emprunts d’après Aurelien Sauvageot9

L’adaptation des emprunts peut être faite par plusiers ressources: la presse, la télé,
la radio, l’Internet, les livres, la publicité. L’introduction de l’emprunt a une grande influence
sur la prononciation:
Récemment, quand le concept étranger du mot est mis en usage, le vocable qui l’exprime
est d’abord emprunté tel quel. On les emprunte par l’intermédiaire de la presse
et des livres. Il est lu sans être entendu dans la langue originale. Seulement la minorité
des mots admis par la lecture est prononcée avec le déchifrement de la graphie en français,
avec l’assimilation à la phonétique du français, ça crée des déformations (building – bülding),
l’anglais ne comporte pas « ü ». Il y a une exception: l’occlusive gutturale, qui est en anglais
écrite come –ng, est prononcée en français comme une simple nasale n (dancing) ou in+gue

7
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 113
8
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 113
9
Sauvageot, A. Portrait du vocabulaire français, librairie Larousse, Paris 1964 (221-238)

15
(meeting). Par exemple chez le mot budget la plupart des Anglais ne sait pas que c’est un mot
d’origine anglaise à cause du changement du phonétisme.
L’influence des emprunts anglais n’a presque aucun impact sur le phonétisme français
car, il ne peut pas être transplanté dans aucun mot du cru.
Aujourd’hui, on prononce les néologismes avec la prononciation anglaise, car
les emprunts sont introduits par l’intermédiaire de la télé, de l’Internet, alors ils sont plutôt
admis par l’oreille.

1.3.1 Les types d’emprunts

Le premier type d’emprunts d’après Sauvageot sont les emprunts nécessaires, ce sont des
termes qui désignent une réalité ou des termes inconnus jusqu’à leur introduction, il s´agit
surtout des termes techniques (pick-up, l’engeneering, padding). Ces termes apportent
une dénomination propre et ils la gardent jusqu’à la réaction linguistique des usagers
en communcation pratique. Comme ils sont de plus en plus nombreux, on essaye
de les remplacer, les techniciens français se sont rassemblés autour du Commité d’étude
des termes techniques français pour élaborer la nomenclature technologique nationale:
pick-up>capteur
tracking>cheminement
padding>tapissage
Il y a un groupe de termes qui ne s’imposent pas, par exemple pour le football il y a
un décalque le balle au pied. L’apparition de ces termes est considérée et condamnée comme
l’anglomanie par les puristes, mais la plupart des gens en est passive.
La plupart des termes empruntés peut être éliminée ou substituée. Mais il faut ajouter
que le mot étranger a toujours une saveur un peu différente que l’équivalent national:
bussinesman (il fait de grandes affaires) x affairiste (il fait plutôt des affaires locales)
cabinet x water closet
shopping (un peu snob) x faire des achats
prendre un verre en vitesse x drink (dans un bar de luxe)
En général les emprunts veulent faire le vocabulaire plus pittoresque, il est possible
de les utiliser et ne pas les abîmer. Il ne faut pas s’efforcer à éviter les emprunts en cas
de nécessité, disent les théoriciens.
Le deuxième groupe des emprunts sont les emprunts de sens, on attache à un mot
français qui est déjà utilisé le sens d’un terme étranger. C’est le cas des mots où la forme

16
des mots est identique ou très semblable dans les langues étrangères. Par exemple le terme
un homme cultivé a pris le sens du mot allemand Cultur et son dérivé culturel, qui signifie
civilisé.
Il y a une troisième forme d’emprunts le calque. C’est un type d’emprunt lexicale,
le terme emprunté est littéralement traduit d’une langue à une langue autochtone. Le terme
original anglais était traduit en français:
Honeymoon – lune de miel
Snowboard – planche à neige
Le terme original français était littéralement traduit en anglais:
Marché aux puces – flea market
Les termes techniques anglais sont souvent inventés spontanément pendant
le développement de l’engin ou de la méthode (tracking – d’après balles traçantes).
Ces termes techniques ne sont pas acceptés premièrement dans le domaine purement
technique, mais ils doivent être dépouillés dans la langue populaire au premier rang. Alors
le sens des vocables général change d’après les usagers (dans la langue originaire ou dans
la langue qui emprunte un mot): un tank pour les Français c’est un char d’assaut, pour
les Anglais c’est en général un réservoir.
Le français est une langue très plastique, il emprunte les mots directement ou
indirectement. Les langues de civilisation sont constamment enrichies par de nouveaux mots,
gagnés par n’importe quelle voie. Les emprunts répondent et servent aux besoins les plus
pressants, augmentent le confort des usagers pour s’exprimer. Il n’est pas abusif de posséder
plusiers termes pour un mot, c’est une édification et le développement de la langue,
les usagers eux-mêmes choisissent quels mots superflus survivent et lesquels vont mourir.
Ce phénomène est presque impossible à réglementer par le pouvoir central qui n’est pas
capable de formuler les normes à observer pour tous.

I.4 L’histoire de la pénétration de l’anglais dans le français

La langue française a emprunté beaucoup de mots pendant son développement. En ce qui


concerne leur nombre et leur type les emprunts étaient souvent liés aux conditions historiques,
en certains cas l’emprunt dépend aussi de la forme du mot.
Ce sont aussi les conditions historiques qui ont le plus déterminé le passage
de l’emprunt des mots de façon la plus remarquable.

17
Parmi les emprunts étrangers, les mots d’origine anglaise se trouvent aujourd’hui
au premier rang. Néamoins encore au milieu du XXe siècle, ce rang appartenait aux mots
d’origine italienne.

I.4.1 Les débuts des emprunts à l’anglais

I.4.1.1 Le Moyen Age

Le début des emprunts n’est pas très précis, il date au cours du XII e siècle. Le nombre
d’emprunts n’était pas très important car la langue était relativement pauvre et stabilisée.
Le domaine le plus important était le commerce.
C’est le latin médieval qui a apporté un grand nombre de mots nouveaux, il s´agissait
surtout d´expressions du domaine technique, mathématique, de la médecine
et de la scholastique. D’après Pierre Giraud 10 les emprunts médievaux étaient surtout: les
Arabes - 104 mots, les Pays-Bas - 96 et l’Italie - 138 mots. L’influence de l’anglais à cette
époque était encore faible (27 mots seulement).

I.4.1.2 La Rennaissance

C’est une époque d’épanouissement de la culture et des sciences. Selon Pierre Giraud 11
pendant cette période le nombre total des emprunts a augmenté jusqu’à 1150. L’influence
la plus importante était celle de l’Italie et de l’Espagne. Les emprunts de l’anglais restent
encore faibles, seulement quelques mots du domaine maritime ont pénétré dans le français
(bateau, nord, est). Mais juste à cet instant leur importance a commencé à augmenter.

I.4.2 L’ emprunt au cours des XVIIe et XVIIIe siècles

Dans la moitié du XVIIe siècle l’influence de l’anglais est devenue plus importante.
Les emprunts d’après Pierre Giraud12 peuvent être divisés en 4 groupes.
a) Le commerce maritime, ce sont par exemple les mots stock, importer,
corporation, sterling.

10
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de France, 1971, 7
11
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 7
12
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 7

18
b) Les voyages exotiques et coloniaux, ce sont surtout les noms de choses, plantes,
animaux inconnus. Ces mots viennent d’Inde, des Caraïbes, de l´Amérique
du Nord (pingouin, antilope, rhum, yak). Les mots d’Amérique du Nord
s’appellent les américanismes (dollar, yankee, le loyaliste).
c) Les mœurs britanniques. La société française a cédé aux tendances anglaises
en ce qui concerne la mode (flanelle, redingote), les plats (le rosbif, le pudding),
l’habitation (hall), les jeux et sports (whist, boxe, contredanse), les mots
de civilisaton (humour, sentimental, confortable).
d) Les institutions parlementaires et judiciaires. Les grands philosophes et savants
ont apporté les mots comme le pamphlet, le budget, réfrangible.
Les mots empruntés appartiennent à ces domaines car c’était les nobles qui pouvaient
être généralement influencés pas les ouvriers ou les artisans. La société en Angleterre
a été influencée par l’invention de la machine à vapeur qui a commencé la première
industrialisation, la première révolution technique et scientifique. Car cette révolution
s’est déroulée au niveau de la société aussi. A cette époque certains mots ont longtemps résisté
à la francisation, au contraire il y en avait d’autres qui étaient fortement francisés par exemple,
un riding coat est devenu la redingote, rôt-de-bif est devenu le rostbeef, plus tard ce mot est
utilisé dans le forme du rosbif.

I.4.3 Le XIXe siècle

Pendant le XIXe siècle le nombre d’emprunts a considérablement augmenté jusqu’à 400


mots. Les domaines les plus importants étaient ceux des sciences et de l’industrie, grâce
à la seconde révolution technique et scientifique qui a commencé par l’invention
de l’électricité. D’autres domaines d’emprunts sont restés pour la plupart pareils comme
aux XVIIe et XVIIIe siècles, par exemple:
a) les sports, surtout les sports hippiques : poney, turf, cab, break, tennis
b) les mœurs lunch, flirt
George Stephenson a construit la première locomotive à vapeur en 1814, alors les mots
du domaine de chemin de fer sont aussi d’origine anglaise: tunnel, tramway, sleeping car,
express.
L’Angleterre et l’Amérique apportent aussi de nouveaux termes en ce qui concerne
les loisirs et le temps libre. Je voudrais mentionner ceux qui sont tellement utilisés
aujourd’dui, le festival, le manager, le film, le coctail.

19
I.4.4 Le sens spécifique

Au cours du XIIe siècle étaient importés les mots de la France en Angleterre et ont
ensuite changé de sens. Ils sont revenus en France plus tard.
Les plus intéressants sont par exemple:
Le tennis vient du verbe français tennez, le terme qui annonce le service de la balle.
Le verdict vient du mot français la vérité.
Le flirt est originaire du mot français fleuretter, conter fleurette.

I.5 La menace du « franglais »

I.5.1 La globalisation en général

La globalisation13 est un problème qui est apparu dans les dernières décennies.
Le processus de la globalisation n’est pas encore bien défini. Jacques Derrida 14 l’a nomée
la mondialisation. D’après un sociologue polonais c’est une jungle fabriquée où l’influence
des institutions traditionelles diminue. Le professeur Palouš15 la comprend comme un « Age du
monde ». C’est un processus qui s’est déroulé spontanément et qui est caractérisé par
une vaste standardisation de la vie, un développement rapide des technologies informatives,
la création des entreprises internationalles, la libéralisation. Ce sont des activités qui sont
connectées avec les changements profonds de la société et avec « la culture de masse ».

I.5.2 La globalisation comme une menace

La globalisation est fortement liée avec la menace pour les langues, on dit que
c’est l’une des plus graves causes de la mort des langues à côté des catastrophes naturelles,
des maladies, des génocides. Aujourd’hui, il existe 6800 langues dans le monde entier.
Seulement 3 % de ces langues sont considérés comme langues relativement fortes.
Les langues les plus importantes quant au nombre de leurs locuteurs sont, dans l'ordre,
le chinois, l'anglais, l'espagnol, l'arabe, le hindi, le russe, le portugais, le bengali, l'allemand,
13
Mezinárodní konference o globalizaci, Ostrava 2003, referáty, Mgr. Gabriela Zapletalová
14
un philosophe français du XXe , neé en Algérie

15
prof. PhDr. Radim Palouš, Dr.h.c.

20
le japonais, le français. Il est nécessaire de mentionner l’importance des langues quant
aux continents où elles sont répandues. Seulement l’anglais et le français jouent un rôle
vraiment supra-national, ces langues se parlent sur 5 continents. Concrètement l'anglais parlé
par 322 millions de locuteurs répartis dans 57 États et le français parlé par 72 millions
de locuteurs répartis dans 37 États. En plus, ces deux langues sont devenues langues officielles
dans la plupart des institutions internationales. La diffusion des autres langues est très faible.
L’espagnol se parle sur 4 continents, le russe sur deux continents. Les autres langues sont
parlées par beaucoup de locuteurs mais ces langues ne sont répandues que sur
un seul continent (le chinois, le hindi).
La dispersion géographique d'une langue forte s'avère toujours positive, car elle lui
assure le prestige et des fonctions de communications accrues. Avec 885 millions
de locuteurs, le chinois est une langue moins forte que l'anglais soutenu par ses 322 millions
de locuteurs répartis dans 57 États. Ce qui est intéressant ou plutôt inquiétant en ce qui
concerne l’anglais, c´est qu´il a plus de locuteurs non-natifs que de locuteurs natifs et il n’est
utilisé que par 8 % de la population dans le monde entier16.
Déjà en 1990, l'anglais absorbait les deux tiers (64,7 %) de toute la production
scientifique mondiale, suivi de loin par le russe (17,8 %). L'anglais est devenu pour les élites
le seul support pour la transmission de la pensée scientifique dans le monde. Il est vrai
qu´avec une mobilité des gens de plus en plus grande on a besoin d’un moyen
de communication rapide et facile. L’anglais est devenu une langue commune non seulement
pour le domaine technique et scientifique mais aussi pour les domaines de commerce,
politique, enseignement, culture, administration. L’Union européenne a soutenu l’anglais aussi
en développant le Brussels English, pour la communication de ses institutions.
La globalisation caractérise la tendance des Etats–Unis de transformer les autres pays
d’après leur modèle. L’anglais par l’intermédiaire du film, de la télé, de la musique est
considéré comme le moyen de pénétration de la culture américaine dans les autres états. Il y a
beacoup de craintes qu’il va déstabiliser la suveraineté de l’Etat, la nationalité, la culture
propre, je voudrais mentionner par exemple la vague du coca-cola, des restaurants McDonald.
L’anglais pousse les langues locales comme le tchèque ou l’allemand dans la position
des langues qui doivent justifier leur existence et qui doivent se confronter avec l’anglais.
La confrontation est plus facile avec un niveau d´instruction croissant, beaucoup de termes
sont acceptés inconsciemment.

16
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Langues/acces_languesmonde.htm

21
La question reste si l’on sait satisfaire aux besoins d´une communication internationale
rapide et facile et en même temps conserver la culture régionale.

I.5.3 L’attitude de l’Union Européenne

L’Union européene dans l’article 22 de la Charte des droits de base assure de respecter
la diversité culturelle, régionale et linguistique. Les langues régionales sont ensuite protégées
par La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, ce qui est un accord
international sous le côntrole du Conseil de l’Europe. En général, l’Union européenne
soutenant le trilinguisme, elle s´efforce que tous les citoyens parlent encore deux autres
langues à côté de leur langue maternelle. Elle offre de multiples programmes pour assurer
l’enseignement des langues étrangères et pour soutenir les langues régionales.

I.5.4 Situation en France

Les Français ont décidé de protéger leur langue eux-mêmes. Jacques Toubon, le ministre
de la culture et de la francophonie dans les années 1993 - 1995 a proposé de lutter contre
le franglais. Il a fait une liste complète de mots français à utiliser à la place des mots anglais.
La loi Toubon, loi nº 94-665 interdit aux médias l’utilisation des anglicismes si un synonyme
en français existe, ceci sous la menace d´amendes élevées et de procès judiciaires. Cette loi
était l’objet de moqueries. De plus, la loi n°94-88 du 1er février 1994 impose aux radios
qu’au moins 40 % de la totalité des chansons diffusées mensuellement entre 6h30 et 22h30
soient des chansons d’expression française17.

I.5.5 La répartition des langues sur le site Internet

Selon les dernières études accesibles et datant de l’an 2002, les langues les plus
fréquentes utilisées sur les sites Internets sont en premier lieu l’anglais avec 74 %
des résultats. Ce fait peut signifier que soit ce sont les anglophones qui s’intéressent le plus
à l’utilisation de ce moyen de comunnication, soit que les autres nations n’y sont pas aussi
intéressés ou encore que l’importance de l’anglais augmente. Pour le moment de l’année 2002,

17
http://fr.wikipedia.org

22
l’absence des ressoures de ce moyen de communication peut montrer le règne
de l’anglais et on croit que l’influence des autres langues comme le français, l’espagnol ou
l’allemand va augmenter. En tout cas on peut dire que, dans le monde moderne, une langue qui
n'est pas utilisée sur le réseau Internet est non seulement exclue de la plupart
des domaines importants, mais qu'elle simplement n'existe pas. On peut aussi ajouter que
des langues numériquement importantes comme l’arabe (200 millions) le hindi (182 millions)
ne sont presque pas présentes sur le site Internet.

23
II. La publicité

La publicité est n’importe quelle forme de propagation ou présentation payée


du produit, du service, de la marque commerciale ou de la pensée, créée pour augmenter
la vente, amplifier et diffuser l’existence du produit ou du service. Le but direct ou indirect est
de promouvoir la vente de produits ou de services. La publicité veut par l’intermédiaire
des mass-médias toucher le plus grand nombre d’habitants. Les mass-médias sont représentés
surtout par la télévision (les spots publicitaires), la presse (journaux et magazines –
les annonces-presse), la radio (les spots publicitaires), l’affichage (panneaux publicitaires,
billboards, mobiliers urbains, abribus, stickers), le télephone mobil (spots publicitaires MMS,
SMS), la poste (marketing direct – le publipostage, les mailings), les dépliants. La publicité est
difusée hors des médias aussi, par exemple le sponsoring ou le mécénat.
Les débuts de la publicité se trouvent dans les origines de l´humanité elle-même,
les premiers créateurs de la publicité étaient les marchands médiévaux qui vantaient
leurs marchandises sur le marché. Mais un vrai développement a commencé à l’aube
de la révolution industrielle qui a considérablement changé le monde du commerce.
La création du texte de la publicité est composée de plusieurs parties. Concernant
le contenu du message, il faut choisir le thème, l’axe et l’idée principale pour cibler notre
visée. Puis, nous devons choisir la structure du message, si l´on souhaite lui donner un sens
unique ou un double sens par exemple. Nous devons définir le format du message, les mots,
la taille du titre, du texte, les images, les couleurs. Le message doit s’appuyer sur des faits
et des arguments bien choisis qui persuadent et attirent les clients indécis.
La langue de la publicité est charactéristique. La publicité joint deux processus de base,
elle communique avec les clients et elle veut les persuader. Le but de la publicité est
de choquer, d’attirer l’attention et par l’intermédiaire d’un bref message persuader le client
à acheter le produit. La langue de la publicité semble assez simple, elle utilise une langue
courante pour se rapprocher plus des clients. Les mots sont le moyen et l’instrument le plus
important de la communication dans la publicité. Les mots forment le message pour
les clients. Le message est composé de trois éléments de base, il faut utiliser la langue
spécifique pour le groupe des clients ciblés, des mots charactéristiques, des arguments bien
choisis. La plupart des mots sont monosyllabiques. Les phrases sont simples, on utilise
le présent pour montrer une validité générale, ou le passé pour mettre en relief la tradition et la
qualité du produit. L’impératif ou les phrases sans verbes sont aussi assez fréquents.

24
La publicité joue avec les mots. Elle utilise beaucoup d’épithètes pour faire naître
les impressions douces. Elle utilise des combinaisons illogiques blanc, plus blanc (ariel).
La publicité change l’orthographe, elle crée de nouveaux mots, elle combine les mots, elle
change le sens des mots et joue avec les marques. Elle aime modifier les locutions figées,
les proverbes, les rhimes, les moyens poétiques et rhétoriques, elle fait souvent
des expériences avec la langue. Il est très fréquent que la publicité abîme la langue et utilise de
mauvaises expressions ou simplement elle fait des erreurs. La publicité doit utiliser
des arguments pour soutenir la qualité du produit, les arguments sont basés sur des tests,
des analyses, des enquêtes. Les publicités utilisent souvent la comparaison avec d´autres
produits pour mettre en relief le leur. Les expressions sont choisies d’après le type
de la publicité, par exemple pour les parfums, il y a beaucoup d´épithetès, dans la publicité des
produites bancaires, il y a de tas d´arguments et d’informations pratiques.
Le texte de la publicité doit être bien organisé, bref, objectif. Il doit avoir un titre bien
impressionnant, qui apporte le maximum d´informations dans le texte le plus court possible 18.

II.1 Mots anglais dans la publicité

Les anglicismes dans la publicité contemporaine sont très fréquents, car


c’est un domaine qui est progressif, qui est objet de la mode et qui ne cesse d’être
en mouvement. C’est un domaine où nous attendons ces termes du point de vue
des dénotations sémantiques.
Pourquoi on utilise les anglicismes dans la publicité?
Pour attirer l’attention, pour montrer aux clients qu’ils seront «in» avec ce produit. Pour
retenir facilement et pour influencer le subsconcient des clients.
Sous la presse de notre époque, chacun veut être jeune, beau, chic et la publicité vous
l’offre par l’intermédiaire des anglicismes.
Dans la liste suivante il y a des termes qui se trouvent dans le Dictionnaire
des anglicismes19 ou dans Le Trésor de la langue française informatisé. Les anglicismes sont
regroupés dans 11 groupes suivant différentes activités humaines.
Pourtant, il existe une partie des anglicismes qui ne sont pas publiés dans le dictionnaire,
car le dictionnaire a été publié en 1982. Ces anglicismes ne se trouvent non plus dans
Le Trésor de la langue française informatisé, parce que le TLF lui-même informe qu’il

18
Knittlová, D. K teorii i praxi překladu, Olomouc, Univerzita Palackého v Olomouci, 2000, 175-178
19
Höfler, M.: Dictionnaire des anglicismes. Paris, Librairie Larousse 1982

25
ne contient pas les mots qui sont apparus trop récemment pour être répertorié. Nous avons fait
une seconde liste - les nouveaux anglicismes où se trouvent alors les anglicismes qui ne sont
que trop récents pour être déjà mentionnés dans une source sérieuse d´informations. Dans cette
liste, les anglicismes sont partagés selon les activités humaines en 11 groupes aussi.
Chaque terme est complété de la source où nous l’avons trouvé, suit la date de sa
première apparition dans la presse française. Finalement, nous avons essayé d´expliquer
brièvement le sens du terme.

Les anglicismes

A. Les alimentations

Le cocktail (Art et Décoration 2007)


Une boisson mélangée de plusiers substances. Elle est souvent alcoolisée et elle est servie
glacée. Ce mot peut signifier le mélange de n’importe quoi. Apparu pour la première fois dans
la forme Cock-tail a été utilisé par J. F.Cooper en L’espion II., 1822, 74.

Le grill (Maisons côté sud 2006 26.2.09)


D’après Höfler c’est un retaurant où on consomme les plats grillés sous les yeux des clients.
Aujourd’hui le mot grill est utilisé pour l’appareil où le plat est préparé. Apparu pour
la première fois chez P. Morand, New York 1930, 51.

Le barbecue (Modes et travaux, juilliet 2007)


Pique-nique où on fait des grillades, l’appareil pour griller et rôtir ou le plat est fait sur le grill.
C’est un mot qui est originaire de Haïti, dans ce forme il est vennu en France de l’Angleterre
en 1927. Apparu pour la première fois dans le magazine Cinémagazine 11/11/1927.

Ocean spray cranberry (Modes et Travaux juilliet 2007)


Le nom d’une boisson fraîche qui est composé de trois mots anglais. Ocean «l’océan»,
cranberry «une airelle rouge» et spray. C’est un anglicisme qui signe jet de liquide qui projet
le nuage de gouttelettes par un pulvérisateur. Apparu pour la première fois en 1880 chez J.-N.
de Nussbaum Le Pansement antiseptique exposé spécialement d’ après la méthode de Lister
1880, 88. Dans ce titre d’une boisson le mot spray signe la rafraîchissement.

26
Le toasteur (Capital Octobre 2008)
Un appareil électrique pour préparer les plats grillés, les toasts. Vient d’un mot anglais to toast
«faire griller». Apparu pour la première fois en 1926 dans Larousse ménager 1926, 471a s.v.
cuisine.

Le cake (Madame février 2009)


Le gâteau garni des raisins secs et des fruits confits. Apparu pour la première fois dans
Promenade d’un français dans la Grande - Bretagne, 1801, 144.

Le pesticide (Le Figaro 19.2)


Un produit qui est utilisé contre les parasites animaux et végétaux. Ce mot vient de pest,
«insect nuisible». Apparu pour la première fois dans l’œuvre de L. Levadoux, La Vigne et sa
culture 1961, 82.

B. La cosmétique

Le make-up (Elle 15.2.09)


Le maquillage du visage avec les produits cosmétiques. Le mot vient de «to make up». Apparu
pour la premère fois dans un magazine La petite Illustration 11/11/1922.

Top secret (Modes et travaux, juilliet 2007)


L’adjectif qui marque quelque chose qui ne doit pas être diffusée.
Ce terme est composé de deux mots anglais, top «le plus haute» et secret «secret».
Apparu pour la premère fois chez P. Kenny, Secteur dangereux 1953, 130.

L’efficience (Modes et travaux, juilliet 2007)


Le rendement, la capacité maximale à produire. Le mot anglais «efficiency» est originaire
du latin efficientia «le don d’être efficace».
Apparu pour la première fois dans un journal français L’Illustration 2/6/1923, 560c.

27
C. L’économie

Le business (Capital Octobre 2008)


Une activité économique ou commerciale, le travail, l’occupation. Le mot avait plusiers
formes pendant son développement par exemple bizness, bisness la forme business était
la dernière et vient d’un mot anglais busy «affairé». Apparu pour la première fois dans
L’Evénement 16/9/1876, 1a.

Le marketing (Capital Octobre 2008)


Une méthode des études de marché , de vente, de production et des services offerts.
Vient d’un mot anglais to market «vendre». Apparu pour la première fois chez R. Servoise
l’Etude scientifique des marchés (Market research) 1944, 41.

Le leader (Capital Octobre 2008)


La personne qui se trouve à la tête d’une organisation, du parti politique, d’une compétition,
sur le marché. Ce mot vient de mot to lead «mener». Apparu pour la première fois
chez monsieur François René de Chateaubriand dans Lettre au vicomte de Montmorency.

Le management (Capital Octobre 2008)


La technique de gestion d’une entreprise. Vient d’un verbe anglais to manage «diriger».
Apparu pour la première fois dans Revue des deux Mondes 1/5/1861, 121.

Revolving (Capital Octobre 2008)


L’adjectif qui signe quelque chose renouvelable, dont les conditions peuvent être revisées,
particulièrement en parlant d’un crédit. Apparu pour la première fois dans Le Monde
5-6/1/1964, 7 e.

Le package (Capital Octobre 2008)


Ensemble des services et des produits qui sont payées pour un prix forfaitaire. Le mot vient
d’un verbe anglais to pack «emballer». Apparu pour la première fois dans Le Monde en 1971,
p. 17120.

20
d’après Le Trésor de la langue française informatisé

28
Le pack (Capital Juilliet 2008)
Emballage pour faciliter le transport des marchandises. De temps en temps les produits ont
le pack pratique et joli pour attirer les consomateurs. Les packs peuvent former une série, alors
les consommateurs les collectionnent. Le terme vient d’un mot anglais pack «paquet». Apparu
pour la première fois dans le magazine Elle 5/7/1971, 26.

La performance (Capital Juilliet 2008)


Un résultat obtenu d’une compétition, un exploit réalisé dans une épreuve, dans
une éxpérience. Apparu pour la première fois dans La Revue des sports 23/12/1876, 3b.

Le malus (Le Figaro 18.2)


La majoration de la prime des véhicules après les accidents, augmente avec le nombre
des accidents. Apparu pour la première fois dans Femmes d'aujourd'hui: Écho de la mode,
1982, no 7, p. 20 21.

Le sponsoring (Madame février 2009)


L’activité d’un sponsor, l’aide, le soutien financière. Ce terme vient d’un verbe anglais
To sponsor «patronner». Apparu pour la première fois dans l’Entreprise 28/4/1972, 57a.

Le slogan (Madame février 2009)


Une brève formule qui veut propaguer quelque chose. Apparu pour la première fois dans
Le Figaro 14/3/1930, 10c.

Le lobby (Le Figaro 19.2)


Une organisation une pression sur les pouvoirs publics pour atteignir leur buts. Le mot vient
d’un mot anglais lobby « couloir ». Apparu pour la première fois dans Revue des deux mondes
15/15/1843, 865.

Le planning (La Tribune 19.2)


Un plan de travail, le programme. Le mot vient de to plan « prévoir, projeter ». Apparu
pour la première fois dans l’œuvre de A.Philip, Le Problème ouvrier aux Etats-Unis 1927, 74.

21
d’après Le Trésor de la langue française informatisé

29
Le stockage (SMV Décembre 2008)
Un action d’entreposer les marchandises. Apparu pour la première fois dans Le Matin
5/2/1918.

Le brainstorming (SMV Décembre 2008)


La technique qui a pour le but évoquer les idées originales en faisant appel aux suggestions
individuelles. Le mot vient d’un verbe anglais to brainstorm, il est composé de mot brain
«le cerveau» et storme «la tempête». Apparu pour la première fois dans l’œuvre l’Imagination
constructive de A.F. Osborn.

L’investisseur (nous avons trouvé l’investor) (Le Figaro magazine Avril 2008)
Une personne qui place ses capitaux dans un domaine d’économie. Apparu pour la première
fois en 193722.

D. L’immobilier

Showroom (Têtu mars 2009, 25.2.09)


La place où les vendeurs exponent leurs productes, par exemple le meuble.
Le mot est composé de mot show et room.
Show est apparu pour la première fois chez Voltaire Les Lois de Minos, «un amas
de spectacles grotesques», appelé par les Anglais show.
Room c’est un nouveau anglicisme qui signe n’importe quelle salle bathroom, diningroom 
«la salle de bain, la salle de séjour».

Le dressing, le dressing-room (Art et Décoration 2007)


Une petite pièce destinée pour changer le vêtement. Le terme est composé de mot dressing
«s’habiller» et room «la chambre». Apparu pour la première fois dans le magazine Elle
1/4/1960, 66.

22
d’après Le Trésor de la langue française informatisé

30
Confortable (Elle 16.2.09)
L’adjectif, qui fournit le confort matériel. Apparu pour la première fois chez Chastellux dans
un œuvre Voyages de M. le marquis de Ch. dans l’Amérique septentrionale dans les années
1780, 1781 et 1782 I., 1786, 78 et n. l.).

Synchroniser (Art et Décoration 2007)


Faire en même temps. Les origines de ce mot sont liées avec les débuts du film et du cinéma.
Vient de verbe to synchronize «Accorder le déroulement des images». Apparu pour
la première fois en 1624.

Stressless living (Art et Décoration 2007)


L’habitation qui influence positivement l’organisme, qui donne l’ocassion à se réposer.
C’est le mot composé de stress + less «sans» et living, ça signe vivre dans une habitation
d’atmosphère libre et agréable.

Le stress
Une action qui influence négativement, agressivement à l’organisme. Les situations quelles
traumatisent l’organisme. Apparu pour la première fois dans un œuvre médical Eléments
d’endocrinologie physiologique 1950, 106.

Le living = le livingroom (Art et Décoration 2007)


Une chambre de séjour, apparu pour la premère fois dans Le Monde 16/6/1954.

Le label (Art et Décoration 2007)


Une marque spéciale qui garantie la qualité des produits. Le label fournit les renseignements
obligatoires de produit qui concernent la qualité, l’origine, le certificat de producteur. Apparu
pour la première fois dans l’œuvre de P. de Roussier la Vie américaine. Ranches, fermes et
usines1 1899, 312.

Le studio (Capital Octobre 2008)


Une sorte d’appartement, souvent un atelier d’artiste. D’habitude est composé d’une grande
pièce et coin cuisine. Le mot est originaire d’Italie, puis il passe à l’Angleterre
et de l’Angleterre en France. Apparu pour la première fois chez E. Jaloux Fumées dans
la campagne 1918, 124.

31
E. La mode

Le new look (Elle 15.2.09)


Un style nouveau de la mode qui est apparu après La seconde guerre mondiale. L’auteur a été
un grand cotourier Christian Dior .
Le mot est composé des mots anglaises «new – nouveau et look – aspect».
Apparu pour la premère fois dans le magasin L’Aurore (30/30/1948, 2d).

Le teenager, Le teen-ager (Elle 16.2.09)


Le garçon ou une fille de 13 jusqu’ à 19 ans.
Apparu pour la premère fois dans Réalités 11/1946, 77a-b.

Le coaching-déco (Elle 16.2.09)


Un art de conduire une diligence, un art de la maîtrise de soi.
Apparu pour la premère fois dans le journal Le Figaro 2/6/1878, 3c.

Le shopping en ligne (Madame février 2009)

Le shopping
Faire des achats, faire du lèche-vitrines. Une action d’aller dans plusiers magasins pour plaisir
et pour faire des achats. D’un mot anglais to shop «faire des achats».
Apparu pour la premère fois en 1865 dans Lettres sur l’Angleterre I, 1865, 46.

En Ligne
Un mot d’origine français et signifie «tour à tour». Grâce au emprunt de l’anglais
(le changement du sens) ce mot signifie par l’intermédiaire de l’Internet.

Le shopping en ligne
Un mot composé signifie faire des achats par l’intermédiaire de l’Internet.

Guide-shopping (La Libération 19.2)


Conseilleur pour faire les achats.

32
Off (Madame février 2009 )
Un adjectif qui signifie quelqun qui est absent (absent de l’écran), en ce cas la hors
de la mode.
Apparu pour la premère fois dans Le Cinéma I, 1944, 15.

La promotion (La Libération 19.2)


Un acte d’élevation, de nomination à plus haute poste, grade.
Apparu pour la premère fois chez Victor Hugo dans Correspondance 1824, 386. (Le tésor
de la langue française informatisée).

F. La Santé

Le test (Modes et Travaux juilliet 2007)


Une épreuve pour évaluer les aptitudes et les possibilités d’un homme ou d’une chose.
Vient de l’anglais test «épreuve, éxpérience». Apparu pour la première fois dans Revue
philosophique de la France et de l’étranger 9/1893, 33.

Tester (Modes et Travaux juilliet 2007)


Faire un test. Vient d’un mot anglais to test. Apparu pour la première fois dans un œuvre
l’Homme introduction à l’étude de la biologie humaine 1941, 85.

Récycler (Le Figaro 19.2)


Faire repasser les matières, par exemple le papier, le plastique, le verre. Apparu pour
la première fois dans Le Sauvage, 1er janv. 1977, p. 22, col. 123.

G. Les sports

Le record (Art et Décoration 2007)


Une performance sportive qui surpasse les résultats qui a déjà étaient faits dans la même
discipline. Ce terme vient d’un mot anglais record «enregistrer», de l’ancien recort
«rapport». Apparu pour la premère fois dans le magazine Le sport vélocipédique 4/5/1882.

23
d’après Le Trésor de la langue française informatisé

33
Le sport (Têtu mars 2009, 25.2.09)
Une activité physique, en plen air ou dans la gymnase d’après certaines règles. Ça peuvent être
des diverses activitées humaines s’exercées sous le forme de compétition ou de jeu.
La naissance de ce mot était assez compliquée, la base est dans le mot desport (le loisir), puis
le mot a traversé La Manche. A l’Anglais le mot a reçu la forme sport et le sens
contemporaine. Apparu pour la premère fois en France en 1828 dans le magazine Journal des
haras 1/5/1828.
Il y a de tas des mots dérivés: sportif/ve, sportivité, sportivement, antisportif/ve, sportsman,
sportswoman, sportswear.

Le basket, Le basket-ball, Le voleyball (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Un sport collectif où chacune des équipes doit faire entrer le ballon dans le panier de l’équipe
opposée. Le sport a été inventé par le proffeseur canadien James Naismith dans
Les Étáts-Unis en 1891. En France apparu pour la premère fois dans un magazine Le sport
universel illustré 1/3/1897, 80a.

L’interview (Capital Juilliet 2008)


L’entretien qui est dirigé par un journaliste, qui veut faire connaître à l’opinion publique
les avis, les positions d’une personnalité. Apparu pour la premère fois dans L’Economiste
français 10/9/1887, 318b.

Le Coach (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Le personne dui est chargé d’entraîne une équipe sportive. Apparu pour la premère fois dans
l’Evenement 25/3/1877, 2c.

Le partenaire (La Libération 19.2)


La personne avec laquelle nous sommes en relation dans une activité(sport, entreprise).
Ce mot vient de part, parcener «part, partenaire». Apparu pour la premère fois dans Lettres
de la marquise du Deffand à Horace Walpole 23/1/1767 éd. 1812, I, 3.

34
H. La technique

Les mass media (La Libération 19.2)


Les moyens d’information qui sont destiné pour informer un grand nombre des gens. Le mot
combiné est composé des mots anglais mass «masse» et media «moyens». Apparu pour
la première fois chez monsieur M. Dufrene la Personalité de base 1953, 65.

Le média
Un moyen d’information qui s’adresse à la foule. Apparu pour la première fois Le Monde
9/6/1965, 17a.

La copie (La Libération 19.2)


Le double d’un document. La réproduction. Apparu pour la première fois dans
Correspondance, 1867, p. 9424.

Le crash (Capital Octobre 2008)


Le sens original de ce mot était, l’accident d’un avion «le fracas». Aujourd’hui signe tous
les accidents, par exemple un crash informatique, le crash à la bourse.
Apparu pour la première fois dans le magazine Réalité 5/1956, 114c.

Le processeur (Capital Octobre 2008)


Une partie d’un ordinateur qui est chargé de traiter et interpreter les données dans la language
spéciale. Le mot vient d’un mot anglais to process «traiter» et processor. Apparu pour
la première fois en 1974 dans le Journal Officiel du 12 janv. 1974, Textes législatifs et
réglementaires, 1980, p.9425.

Le panel (Capital Octobre 2008)


Un échantillon des personnes qui sont interrogé pour suivre le développment de l’opinion dans
certaine domaine, par exemple consomation. Apparu pour la première fois dans Sondages 1-
3/1953, 66).

24
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
25
d’après Le Trésor de la langue française informatisé

35
Le scanner (Capital Juilliet 2008)
L’appareil électronique qui analyse par balayage le document et restitue le sur l’écran
d’un ordinateur. Apparu pour la première fois dans L’encyclopédie Larousse en 196426.

Le zoom (Capital Juilliet 2008)


L’objectif qui nous permet de photographier les objets éloignés parce que il peut les grossir
ou rédouir. Apparu pour la première fois dans Cinéma 57 6/1957, 63b.

Le flash (Capital Juilliet 2008)


Dispositif d’un appareil photo qui envoie courte et claire lumière.Ce mot a plusiers sens,
le première est une scène très courte d’un film, puis l’information courte dans la radio,
un article court dans le journal. Apparu pour la première fois dans Le Film 11/2/1918, 5a.

La mémoire flash
Le dispositif qui est capable de stocker les informations dans les appareils électroniques.

Le tuner (Capital Juilliet 2008)


Un récepteur de radio émission qui accorde la fréquence.
Apparu pour la première fois dans Revue du son 112/1956, 284.

La vidéo (Madame février 2009)


La technique d’enregistrement et de la réproduction des images à la télé. Apparu
pour la première fois dans Télérama, 4 mars 1981, p. 327.

Le film (La Libération 19.2)


L’œuvre cinématographique. Apparu pour la première fois dans L’ Illustration 28/3/1908,
212a.

Le thriller (Le Figaro magazine Avril 2008)


26
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
27
d’après Le Trésor de la langue française informatisé

36
L’œuvre qui provoque la peur et les craintes. Le mot vient d’un verbe to thrill «faire frémir».
Apparu pour la première fois chez L. Cazamien dans Ce qu’il faut connaître de l’âme anglaise
1927, 101.

Le slip
Le plan incliné qui sert à haler à sec les bateaux pour la réparation ou pour hisser les balaines
sur le pont d'un navire-usine. Apparu pour la première fois en 1861 dans La Revue des deux
Mondes 1/11/1861.

La caméra (SVM décembre2008)


L’appareil qui enregistre les images dans la mémoire, on peut les voir dans la forme de vidéo.
Apparu pour la première fois dans Annales des sciences psychiques IV, 1894, 55.

Le monitoring (SVM décembre2008)


Une technique de contrôle à l’aide de monitor. Le mot vient d’un verbe anglais to monitor
«contrôler». Apparu pour la première fois dans Revue du son 5/1955.

Digital (SVM décembre2008)


Les informations à caractère numérique. Apparu pour la première fois chez F.-H. Raymond
l’Automatique des informations 1957, 98.

Le booster (SVM décembre2008)


L’appareil ou la substance qui est capable d’augmenter la puissance l’efficacité.
Apparu pour la première fois dans Le génie civil 10/2/1934, 135a.

I. Le vêtement

Le short (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Les cullotes courtes pour le sport.
Apparu pour la premère fois dans le magazine Le Correspondant 10/8/1910.

Le boxer-short (Têtu mars 2009, 25.2.09)

37
Une partie de sous- vêtements ou de culotte de bain.
Apparu pour la premère fois dans le magazine L’aurore France libre 27-28/5/1950.

Le cardigan (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Une veste de laine avec les manches longues, sans le col, boutonné sur le devant, nommé
d’ après le Comte de Cardigan.
Apparu pour la premère fois dans le magazine Vogue (4/1928, 28a).

Le nylon (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Un matière synthétique qui est le membre de la famille des polyamides. Il en est produit
le fibre ou le tissu.
Apparu pour la premère fois en 1942, quand les chimistes Du pont de Nemours ont découvert
une nouvelle fibre.

Le slip (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Une partie de sous-vêtements, les culottes adhérées avec les jambes très courtes portées
par les hommes et les femmes aussi.
Apparu pour la premère fois en 1913 dans le magazine L’llustration ( 20/9/1913, 215b).

La fashion (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Apparu pour la premère fois en 1698 dans English-fashions. (Le Trésor de la langue française
informatisé).

Le basket (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Le chaussure semi-montante en toile à semelle et rebords de caoutchuc. (Chez nous est apparu
pendent l’Ere du comunnisme).
Apparu pour la premère fois dans le magazine L’Indépendant franc-parleur (12-20/9/1953).

Le gang (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Une bande organisée qui ne traite que dans ses propres intérêts.
Apparu pour la premère fois en 1837 dans un œuvre de Prosper Mérimée.

Le rocker (Têtu mars 2009, 25.2.09)

38
Le musicien de rock and roll.
Apparu pour la premère fois dans le magazine Salut les copains (3/1963, p. 55).

Le jean (Têtu mars 2009, 25.2.09)


La toile de coton fait au tissage très serré, soit les pantalons coupé dans cette toile.
Apparu pour la premère fois en 1948 chez madame Simone de Beauvoir.

Le pantalon de jogging (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Le pantalon de jogging c’est le vêtement qu’on porte pour ce type de sport.
Le jogging, une course au rythme lente, qu’on pratique surtout en ville pour se maintenir
en forme pas pour la compétition. Le mot jogging vient de mot «to jog»( courir à petit allure).
Apparu pour la premère fois dans un magazine L’Express (30/11/1964).

Le sweat-shirt, le sweet-shirt (Elle 16.2.09)


Le chemise en jersey de coton molletoné avec les manches longues.
Le sweat-shirt apparu pour la premère fois en 1939 dans Paris-Soir (20/6/1939), le sweet-shirt
apparu pour la premère fois dans L’Aurore-France libre (28/6/1951, 6g).

Le tee-shirt (Elle 16.2.09)


Le maillot avec les manches courtes.
Apparu pour la premère fois dans L’Aurore-France libre (27-28/5/1950).

Le bermuda (Elle 16.2.09)


Le short qui descendent jusqu’au genou.
Le mot a été utilisé premièrement dans Vacances à tout prix 1958, 140.

Le patchwork (Atmosphère N125, Février 2009)


Le tissu qui est fait des morceaux de tissus différents. Ce mot combiné est composé des mots
anglais patch «morceau» et work «ouvrage». Apparu pour la premère fois dans le magazine
(Elle 21/9/1962).

Le bikini (Modes et Travaux juilliet 2007)

39
Le type de maillot de bain pour les femmes composé de deux pièces, la soutien-gorge
et le slip. Apparu pour la premère fois dans le magazine Femmes d'Aujourd'hui
(12/7/1972,N1419). C’est le nom d'un atoll du Pacifique du groupe des îles Marshall, devenu
célébre par le premier essai de la bombe atomique exécuté par la marine militaire américaine
en 1946; ce nom a été donné peu après en France à un costume de bain très réduit28.

Le cashmere (Elle 16.2.09)


Le type de tissu qui est fabriqué d’un laine très fin. Vient de mot anglais cashmere, c’est
une châle fabriqué à la main avec le tissu cachemire de Kashmir ( nom d’un Etat de l’Inde).
Apparu pour la premère fois dans le magazine hebdomadaire Réalités (11/1956, 5b).

J. Les voitures

Le design (Têtu mars 2009, 25.2.09), (Maisons côté sud 2006 26.2.09)
La tentation qui force d’accorder la forme et la fonction technique, le style et l’utilité,
la beauté utile. Design peut être l’adjectif aussi, qui signifie quelque chose qui est ésthétique et
en même temps utile. Les origines de ce mot sont contentieux, d’après Le tésor de la langue
française informatisé c’est un emprunt de la latine classique «designare».
Apparu pour la premère fois en 1953 dans une revue Esthétique industrielle, stylisme N 7.

Le perfectionniste (Têtu mars 2009, 25.2.09)


L’homme qui doit être perfect en toutes choses, il travaille avec un soin extrême.
Apparu pour la premère fois chez Bescherelle aîné en 1846, d’un mot anglais perfectionist.
(Le tésor de la langue française informatisé).

Le club (Têtu mars 2009, 25.2.09)


La société créée pour permetre à ses membres pratiquer certaines activités. Les membres
d’habitude ont beaucoup d’avantages et ils payent les cotisations d’adhérent annuelles.
La première utilisation est contestable, nous ne pouvons pas exactement motrer l’ œuvre
et la date. D’après Höfler c’était en 1733 dans l’ œuvre Le pour et le conte I. , 1733, 322.
D’après Le trésor de la langue française informatisé apparu pour la premère fois

28
Le Trésor de la langue française informatisé.

40
chez Beaumarchais en 1774. Mais il y avait encore une version, d’après Petrequin Emprunts
du français à l'anglais le club apparu pour la première fois chez Bauchamont car l’ œuvre
de Beaumarchais est daté en réalité du 28 mai 1782.

Le confort (Maisons côté sud 2006 26.2.09), (Elle 16.2.09) (Art et Décoration 2007)
L’accommodement matériel. La commodité par les produits de luxe.
Apparu pour la premère fois chez F.R. de Chateaubriand dans Lettre à Frisell 14/8/1815.

Le shampooning (L’auto-journal août 2008)


Lavage des cheveux ou de n’importe quoi à l’aide d’un liquide savoneux. Apparu pour
la premère fois dans Le Sourire 29/7/1905, 3a.

Le break (L’auto-journal novembre 2008)


Un type d’une voiture découverte. Apparu pour la premère fois dans La Mode, III, 312
en 183029.

Le Kit flex fuel company (L’auto-journal novembre 2008)


Un ensemble d’élements vendus accompagnés d’un plan de montage. Un entreprise qui vous
offre l’aide complexe en cas de problèmes sur la route. Apparu pour la premère fois dans
Bateaux 8/1958, 44.

K. Les voyages

Le tourisme (Têtu mars 2009, 25.2.09)


L’activité de voyager pour plaisir dans le temps libre.
Ce mot est dérivé du mot anglais «tourisme». Apparu pour la première fois en 1841
dans le prisme, Encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, 156.

Le meeting (Capital Octobre 2008)

29
Le tésor de la langue française informatisé

41
Une réunion publique ou privée où on débatte les questions actuelles. Apparu pour
la première fois chez Marquis de Chastellux dans Voyage dans l’Amérique septentrionale dans
les années 1780,1781 et 1782 I., 1786, 32-33.

Supporter (Capital Octobre 2008)


Aider, soutenir, encourager. Apparu pour la première fois chez J. Darbelnet Regards sur
le français actuel 1963, 31.

Le ready-made (La Libération 19.2)


Une chose qui est prêt à utiiser. C’est un mot composé de ready «prêt» et de made (passé
de verbe to make) «fabriqué». Apparu pour la première fois en 1831, d’après Le Trésor
de la langue française informatisé.

Le cottage (La Libération 19.2)


Une petite maison élégante de campagne. Le mot vient de cot «cabane». Apparu pour
la première fois dans L’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et
des métiers IV, 1754.

Le week-end (La Libération 19.2)


Le congé de fin de semaine. Ce mot vient de week «semaine» et end «fin». Apparu pour
la première fois chez P. de Coulevain l’Ile inconnue 1906, 39.

Les nouveaux anglicismes

Une seconde liste contenu les anglicismes qui sont trop récents pour être répertorié.
Les termes sont partagés dans les mêmes groupes que ceux de la première liste. Chaque terme
est complété de la source où nous l’avons trouvé et puis d’une breve explication du terme.
A la fin nous avons posé les slogans trouvés dans les textes de publicité.

A. Les alimentations

First class (Maison côté sud 2006)


Le terme utilisé pour signer la meuilleure qualité de produit.
So refreshing (L’auto-journal août 2008)

42
L’action de donner le rafraîchissement, le comfort, au moyen d’une boisson par exemple.

B. La cosmétique

Le packaging (Menstyle 16.2)


La technique de l’emballage de marchandises.

Le french-manucure (Elle 15.2.09)


Le type spécial de soin et de la toilette des ongles.

Les antioxydants (Modes et Travaux juilliet 2007)


Les produits chimiques qui reagissent et stabilisent des libres radicals, qui peuvent causer
des graves maladies, parmi les plus graves concerne le cancer.

Le tea time (Le journal de la maison mai 2008)


Le temps pour prendre le répos.

Roller time (Le journal de la maison mai 2008)


La brosse adhésive qui vous offre de nettoyer votre vêtement des poils.

L’hydratant super speed (L’auto-journal novembre 2008)


Une substance qui hydrate rapidement les peaux.

C. L’Economie

eBanque (Capital Octobre 2008)


Un service quand les clients peuvent par Internet gérer leurs comptes dans la banque.

Briefer (Mestyle 16.2)


Informer quelqu’un par un bref message.

Keeper (le Parisien 20.2)


La personne qui est en chargé de quelque chose. (p.ex.:le golf - green-keeper )

43
D. L’immobilier

Loft (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Un nouveau type de l’appartement qui est née dans Les Etats-Unis.
L’appartement se trouve d’abord sous les toiles de vieux bâtiments industriels, il se
characterise des plafonds hauts et d’espace ouvert.

Flagships (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Tête de la gamme,il est utiilsé pour quelque chose le plus large, le plus grand, le plus rapide,
ce mot est utilisé dans la publicité pour marquer le projet principal de l’entreprise.

Westland
La partie d’un territoire qui se trouve à l’ouest.

Spa bed
Le mot combiné de spa «la station balnéaire» et bed «le lit». Il désigne un lit avec un dossier
d’un siège très haut.

Center cuir (Le journal de la maison mai 2008)


Le centre de n’importe quoi, le lieu qui est specialisé sur quelque chose( ici la production
des canapés en cuir).

E. La mode

Les ados (Elle 16.2.09)


Les gens entre 13 jusqu’à 19 ans.

Fun (Elle 16.2.09)


La chose qui est jeune, qui nous apporte le plaisir.

Styling (Têtu mars 2009, 25.2.09) (Atmosphère N125, Février 2009)


L’arrangement d’un photo, d’une chambre, des marchandises dans la vitrine.

44
Grooming (Têtu mars 2009, 25.2.09)
Une action quand les professionnels arrangent, peignent, maquillent les hommes célèbres.

Les best–of (Elle 15.2.09)


Les meilleurs produits de certaine domaine.

Men’s collection (Le Nouvel Observateur octobre 2008)


Une gamme de vêtement pour certaine saison qui est destiné aux hommes.

Le glamour (Le journal de la maison juin 2008)


Une beauté sensuelle, plein de charme et d’éclat, caractéritique pour les actrices
hollywoodiennes.

Le beach attitude (Le journal de la maison juin 2008)


La mode pour aller à la plage.

F. La santé

Nous n’avons trouvé aucun nouvel anglicisme.

G. Le sport

L’aquabike (Elle 15.2.09)


L’aquascooter.

H. La technique

Le mobile (Le Monde 16.2.09)


Le téléphone portable.

Le blog (Le Figaro 19.2)


Le journal personnel diffusé à l’Internet.

45
Le site web (Têtu mars 2009, 25.2.09)
Les pages d’informations accesibles par Internet. Les origines de ce mot sont lié à la création
de l’internet.

L’internet (Têtu mars 2009, 25.2.09)


Le reseau international des ordinateurs. Les ordinateurs sont mutuellement connectés
par les câbles ou sans fil. Alors les ordinateurs connectés peuvent comuniquer ensemble.
C’est le ressource des informations qui peuvent partager les ordinateurs connectés.
En 1968 sous les auspices de ministère de le Défense des États –Unis a été créé le reseau
ARPANET pour les buts militaires. Dans les années 80. les autres reseaux joignent le reseau
principal et il a été créé le reseau mutuellement connecté appellé INTERNET.

L’internaute (La libération 19.2)


La personne qui utilise du reseau Internet.

La high tech (Elle 16.2.09)


Les produits et les technologies les plus avancées. Le terme est utilisé surtout dans la domaine
des techniques ( les ordinateurs, les portable, le marketing etc.).

Le USB (Elle 16.2.09)


Le câble qui connecte l’ ordinateur avec l’ appareil photo.

Le Plasma, «Plasma pure vision» (Maisons côté sud 2006 26.2.09)


L’emprunt de la langue grecque qui est utilisé dans la médicine. Mais les physiciens signent
par ce mot la matière dont il est produit les écrans par exemple.

iPod (Modes et Travaux juilliet 2007)


L’apareil électronique, le lecteur de musique numérique mobile qui est appelé baladeur MP3
aussi. Il y en a 3 types sur le marché auujourd’hui:
a) iPod shuffle – sans écran, shuffle «déranger»
b) iPod nano – avec écran couleur, nano est une préfixe, signe quelque chose très petit
c) ipod vidéo – capable de lire las vidéos

46
Mégapixel (Capital Octobre 2008)
L’entité qui signe la qualité des photographies. Le préfixe méga signe «un million».

Les nanotechnologies (Capital Octobre 2008)


La construction des structures de la taille et de l’échelle nano (très petit).

L’émail (Capital Juilliet 2008)


Le courriel.

Le GPS navigon (Capital Juilliet 2008)


Le système de navigation dans les portables.

Wi fi (Capital Juilliet 2008)


La technologie de réseau informatique sans fil, qui est disponible pour plusiers utilisateurs aux
universités, dans les restaurants, dans les bureaux.

Le chat (Le Figaro 19.2)


La communication entre plusiers personnes sur l’Internet, par l’intermédiaire des messages
affichés sur l’écran.

L’innovation (Le Figaro 19.2)


Création, nouveauté.

Le fax (Le Figaro 19.2)


Transmission des documents écrites par le reseau téléphonique.

Solar (Le Parisien 20.2)


Le terme anglais pour solaire.

Touch (SMV décembre 2008)


La possibilité de rouler le mobil ou iPod seulement en touchant l’écran.

PC gamer (SMV décembre 2008)


La personne qui est passioné de jeux vidéos.

47
Data Binding (SMV décembre 2008)
La méthode du stockage des données.

Le netbook (SMV décembre 2008)


L’ordinateur portable d’un taille petit. Qui est caractérisé par son petit poids, le rendement,
la baterie.

L’antivirus (SMV décembre 2008)


Le logiciel qui est capable de protèger notre ordinateur contre les virus informatiques.

I. Le vêtement

Le pantacourt (Elle 16.2.09)


Les pantalons élegants bon pour la soirée, très confortable avec une taille haut.

J. Les voitures

Urban cros over (Têtu mars 2009, 25.2.09) (la marque KIA)
Le type de voiture qui peut être utilisé dans la ville parce que elle une baisse consomation,
mais la construction lui permet aussi réusir dans e terrain.Ce type de voiture a été projeté
pour les clients exigeants, mais la consomation ne cesse pas d’augmenter.

Handi-service (Elle 16.2.09)


Les voitures qui ont le service, l’équipment spéciale pour les personnes à mobilité réduite.

Low cost (+ le type de voiture) (Elle 16.2.09)


La voiture avec une consommation faible.

La climatisation (Modes et Travaux juilliet 2007)


Le dispositif qui est capable de tenir la température constante selon notre choix.

L’airbag (Modes et Travaux juilliet 2007)


Le coussin gonflable pour protéger les passagers.

48
Urban proof (Capital Octobre 2008)
Le type de voitures qui sont spécialement préparé pour utilisation dans les villes. Ils ont
d’habitude faible consomation.
Freelander (Capital Octobre 2008)
Le type de voiture qui est spécialement préparé pour tous les conditions. Il est certain
dans la ville, sur l’autoroute, dans le terrain.

Edition Pack (Capital juin 2008)


La voiture possède un nouvel équipment spécial (vitres arrières surpeintés, aide
au stationnement avant et arrière, sièges avant chauffants etc.).

L’ABS (L’auto-journal août 2008)


Système qui contrôle le freinage de véhicule, evite le blocage des roues. En anglais Anti-lock
Braking System.

Le webstore (L’auto-journal novembre 2008)


Le magasin en ligne.

K. Les voyages

Nous n’avons trouvé aucun nouvel anglicisme.

L. Les slogans publicitaires

Le slogan publicitaire est un type spécial de communication entre le producteur


et le client. Il doit être original, attachant, bref, bien rendu, facile à retenir. Il doit être badin, il
veut influencer les émotions des consommateurs. Le but des slogans est de créer la jonction
entre le slogan et la marque, le consommateur doit imaginer le produit quand il entend
le slogan.

Design your life! (Maison côté sud 2006)


C’est ton choix, comment tu veux vivre.

49
Nouveau dream sun bronze (Modes et Travaux juilliet 2007)
Nouvelle façon d’être bronzé parfaitement.
We work you play (Modes et Travaux juilliet 2007)
Laissez vos soucis à nous.
Your french daily news (Le Nouvel Observateur octobre 2008)
Vos informations quotidiennes de la France.
At the heart of the image (Capital Juilliet 2008) Nikon
Le producteur veut vous offrir de faire les meilleures photos avec son appareil de photo.
Thinking of you (Le journal de la maison juin 2008)
Le producteur veut exprimer son intérêt pour vous et pour votre comfort.
It’s how you live (Le journal de la maison juin 2008)
C’est votre choix si vous voulez vivre entouré de comfort et de beauté.
It’s here (L’auto-journal novembre 2008)
Il est là.
Think. Feel. Drive. (L’auto-journal novembre 2008)
Pense. Ressentis. Conduît.
Shift – the way you move. (L’auto-journal novembre 2008)
Une nouvelle voie en développement des voitures chez Nissan.

50
II.2 Tableau
Le domaine Les anglicismes Les nouveaux anglicismes Total
Le vêtement 17 1 18
La mode 7 8 15
La cosmétique 3 6 9
Les voitures 7 10 17
Les sports 6 1 7
L'immobilier 8 5 13
Le voyage 6 0 6
L'allimentation 7 2 9
La technique 19 25 44
La santé 3 0 3
L'économie 16 3 19
Total 99 61 160

II. 3 Analyse des données puisées des textes publicitaires

La langue de la publicité influence le lexique, car elle ne cesse d’apporter de mots


nouveaux. Du point de vue de la morphologie, la langue de la publicité influence surtout
les mots variables. Par exemple, le pluriel : Les mots vraiments francisés : le toast – les toasts.
Il y reste des marques de la langue originaire men’s collection (Le Nouvel Observateur
octobre 2008). Elle fait les réductions des mots trop longs, des syntagmes, des locutions.
Au lieu de permis de conduire, la publicité utilise simplement le permis auto (L’auto-journal
août 2008). Elle fait des changements de catégories – le mot change sa catégorie grammaticale
sans changer de forme. Par exemple le mot le hydratant (L’auto-journal novembre 2008) se
trouve dans le dictionnaire 30 seulement comme adjectif, mais la publicité l’utilise comme nom.
Les siglaisons, procédé de réduction propre à des groupes nominaux désignant en général un
corps abstrait. Le groupe est réduit aux initiales des mots qui composent des groupes
nominaux31. Par exemple l’ABS (L’auto-journal août 2008), c’est
une abréviation du mot anglais Anti-lock Braking System. La publicité utilise des structures qui

30
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=2205994035
31
Bonnard, H. Code du français courant, Paris, Magnard 1990.

51
sont étrangères au français, par exemple le suffixe –ing, So refreshing (L’auto-journal août
2008), le meeting (Capital Octobre 2008), le dressing, le dressing-room (Art et Décoration
2007).
Les messages doivent être simples et courts pour ne pas fatiguer les lecteurs.
Les phrases sont souvent mal construites. Les slogans anglais sont très fréquents.
Les anglicismes se trouvent dans le nom du produit présenté. Souvent on pose seulement
l’article devant ce nom Le Touran Movie TDI (Capital juin 2008). Puis les anglicismes
figurent dans les descriptions des qualités et des caractères du produit vita-collagen (Modes
travaux février 2008). Ce sont surtout les grandes marques et entreprises qui utilisent
beaucoup plus les anglicismes que les petites entreprises chez lesquelles on en voit assez
rarement. Les anglicismes présents se répètent souvent, car les objets de la publicité sont
souvent pareils. Le domaine le plus agresif paraît celui de la technique car ici, les nouveux
mots anglais se créent le plus vite et avec la plus grande intensité.

52
III. Le questionnaire

III.1 Analyse

En faisant mon enquête j’ai interrogé 31 personnes au total, dont 17 femmes


et 14 hommes, 17 personnes âgées entre 18 - 25 ans et 14 personnes entre 25 – 55 ans.

A la première question La publicité pour moi est en général : Huit gens répondent qu’ils
se sentent énervés par les publicités qui les gênent partout. Ce qui est intéressant est
qu´un nombre pareil de gens répondent qu’ils s’intéressent à la publicité. Mais la plupart
des répondeurs dit qu’ils ignorent la publicité.
La deuxième question a voulu savoir si les gens se sentaient influencés par la publicité?
Seulement 5 personnes avouent qu’ils se sentent influencés, huit personnes disent que
la publicité ne les influence pas du tout. Dix-huit personnes déclarent que la publicité
les influence partiellemnt.
La question suivante a voulu savoir si les gens avaient remarqué les anglicismes dans
les textes de publicité? Seulement trois personnes répondent qu’ils ne les ont pas remarqués.
Dix personnes les ont remarqués, mais il y en a peu. Dix-huit personnes répondent qu’ils en
ont remarqués beaucoup.
La quatrième question veut savoir si les répondeurs sentent que le nombre
des anglicismes dans les textes de publicité est de plus en plus nombreux? Seulement trois
personnes considèrent leur nombre pareil. Ce qui est étonnant c´est que onze personnes
ne savent pas. Dix-sept personnes pensent que leur présence est de plus en plus importante.
Pensez-vous que la pureté de la langue est menacée - voilà la cinquième question.
Les réponses sont assez équilibrées. Quatorze personnes trouvent que la pureté de la langue est
menacée par ce phénomène. Dix personnes pensent le contraire et sept personnes trouvent que
la présence augmentante de ce phénomène n’est pas grave.
La sixième question concerne la crainte de la globalisation et de la « culture de masse ».
Dix-neuf personnes avouent qu’elles en ont peur. Huit personnes disent que non. Quatre
personnes n’ont pas avis.
La septième question a voulu savoir quel type de publicité est le plus agressif.
Vingt-trois personnes marquent la télé, d’après sept personnes ce sont les affiches et seulement
une personne penche pour la presse.

53
III.2 Résultats

En général, la publicité est perçue négativement, seulement 5 personnes ont répondu


que la publicité les intéressait. Ce sont plutôt les femmes qui ignorent la publicité, les hommes
se sentent dérangés et énervés. Pourtant, presque tous ont avoué que la publicité
les influençait à un certain point. Deux tiers des personnes interrogées ont remarqué
les anglicismes dans la publicité actuelle. Ce qui est important c’est que toutes les femmes
et encore la moitié des hommes les trouvent de plus en plus nombreux. La moitié
des répondeurs pense que la pureté de la langue peut être menacée. Mais c’étaient plutôt
les gens âgés entre 25 et 55 ans. Toutes les femmes craignent la globalisation et seulement
la motié des hommes en a peur. Au contraire, presque tout le groupe âgé entre 18 et 25 ans a
peur de la globalisation. La télévision est considérée comme la source la plus agressive.

54
Tableau des résultats:

Questions: Réponses Femmes Hommes Total


    18-30 30-55 Total 18-30 30-55 Total
ça m’énerve 2 1 3 2 3 5 8
je l’ignore 7 4 11 1 3 4 15
1. question : ça m’intéresse 3 0 3 2 3 5 8
oui 2 0 2 1 2 3 5
non 3 2 5 1 2 3 8
2. question : partiellement 7 3 10 3 5 8 18
peu 3 2 5 1 4 5 10
beaucoup 7 3 10 3 5 8 18
3. question : non 2 0 2 1 0 1 3
oui 9 2 11 2 4 6 17
non 0 1 1 1 1 2 3
4. question : je ne sais pas 3 2 5 2 4 6 11
oui 6 2 8 1 5 6 14
non 3 1 4 3 3 6 10
5. question : ce n’est pas grave 3 2 5 0 2 2 7
oui 8 5 13 3 3 6 19
non 1 0 1 1 6 7 8
6. question : je ne sais pas 3 0 3 1 0 1 4
la tété 10 5 15 4 4 8 23
les affiches 0 0 0 1 6 7 7
7. question : la presse 1 0 1 0 0 0 1

55
CONCLUSION

Nous nous sommes concentrées sur les anglicismes dans le domaine de la publicité,
surtout la publicité dans la presse. Les anglicismes qui se trouvent dans la publicité sont
vraiment très fréquents.

Nous avons consulté deux types de médias – les journaux et les magazines sur l’Internet
et les journaux et les magazines imprimés. La publicité diffère du type de média.

Dans la presse en ligne, la publicité n’est pas, selon notre avis, si nombreuse. En ligne,
l’article principal est entouré de panneaux. Ces panneaux sont non seulement des panneaux
publicitaires mais aussi des panneaux qui renvoient à d’autres articles ou vers d’autres parties
du magazine. Les panneaux publicitaires restent pareils en feuilletant différents articles
en plus. La publicité n’assiège pas seulement les panneaux publicitaires mais elle pénètre dans
les articles-mêmes. Les rédacteurs offrent les produits en cherchant la solution de certains
problèmes. Le contenu s´accorde avec le type du magazine. La publicité dans la presse
en ligne n’est pas selon notre avis si nombreuse, mais elle est au contraire plus agressive, elle
clignote, change de contenu, s’agrandit.

La publicité dans les journaux et les magazines en papier est plus importante
en nombre. Elle se trouve partout, elle entoure les articles, elle occupe des pages individuelles.
Quant au contenu, il est plus diversifié.

Les résultats présentés dans le tableau démontrent que le domaine dans lequel nous
avons relevé le plus grand nombre d´anglicismes est celui de la technique. Les expressions
d’origine anglaise dans ce domaine représentent 27,5 % des anglicismes existant dans
la publicité contemporaine. Ce n’est pas étonnant vu le fait qu’au cours du XIX e siècle, grâce à
la seconde révolution technique et scientifique, on considère le domaine de la science
et de la technique comme l’une des plus grandes sources pour les nouveaux emprunts. De nos
jours, la technique a repris la place du domaine le plus utilisé pour les emprunts. En effet,
il s’agit d’un domaine qui influence fortement la publicité, car ce sont surtout les inventions
techniques ou les améliorations des produits techniques que les entreprises désirent lancer
sur le marché. Le second domaine est celui de l’économie. L’économie, une des branche
du troisième secteur, est un domaine très populaire faisant partie des services bancaires.
Comme le niveau de vie ne cesse d’augmenter, les gens ont de plus en plus d’argent, alors ils

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veulent en économiser. Le marché contemporain est encombré de produits bancaires tels que
l’assurance retraite, l’assurance sur la vie, l’épargne logement, l’épargne retraite, l’épargne
financière. Bien que les salaires aient augmenté, les gens sont plus disposés à emprunter
de l’argent. Alors, on parle dans la publicité d’hypothèques, de prêts, de leasings financiers. La
demande augmentée exige plus de produits, plus de publicité et de nouveaux termes.
Le troisième domaine est celui des vêtements. Ce qui est intéressant c’est que ce domaine était
en grand développement récemment mais dans la publicité contemporaine, les nouveaux
anglicismes ne figurent plus. Probablement le vocabulaire dans ce domaine est couvert
parfaitement pour le moment. Un nombre presque pareil des anglicismes, environ 8 %, s’est
présenté dans les domaines de mode, allimentation, immobilier, voitures. Ces domaines
survivent à une époque du développment constant. La présence des anglicismes
dans le domaine du sport et de la cosmétique nous montre que les gens ont assez de temps
libre pour s’occuper de soi-même et les vendeurs l’exploitent convenablement. Le domaine
le plus faible est celui de la santé, peut-être le vocabulaire est bien fourni par le latin.

Les pénétrations de l’anglais se font surtout dans les domaines peu importants.
La publicité est un domaine qui n’est pas tellement important pour la correction du lexique.
Il y a plein de domaines qui sont plus importants pour le lexique et dont l´utilisation est
publique. Ce sont par exemple les exposés publics des hommes d’État, l’enseignement,
les actualités télévisées etc. Les mots et les formes influencés par la pénétration
des anglicismes par l’intermédiaire des textes de publicité ne représentent pas les structures
de base. La structure des donnés tirées de textes publicitaires selon les différentes classes
grammaticales est formée en 95% par les noms, le reste est représenté par les adjectifs
et les verbes. Il s´agit d’abord de noms qui marquent une nouvelle réalité, des nuances parmi
le sens des mots qui pénètrent dans les textes de publicité. Bien sûr il y a aussi le groupe
des mots qui substituent les mots français par les emprunts mais leurs nombre n’est pas
si haut.

Le français est une langue forte, bien répandue sur 5 continents, avec une longue histoire
et tradition. La langue française est actuellement utilisée comme une des langues officielles
à l’Union Européene et à l’ONU. D’après les résultats de notre analyse, nous pouvons quand
même conclure ce travail par affirmant que bien que les anglicismes soient nombreux
dans les textes publicitaires, la langue française ne craint pas d´être menacée par ces mots
emprunts.

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TEXTES DÉPOUILLÉS:

Les magazines:

Art et Décoration 2007


Atmosphère N125, Février 2009
Capital Juin 2008, Juilliet 2008, Octobre 2008
Elle Septembre 2008
Le Figaro magazine Avril 2008
Madame février 2009
Maisons côté sud 2006
Modes et Travaux Février 2007, Juilliet 2007
Le Nouvel Observateur Octobre 2008
SVM décembre2008
Têtu Mars 2009
Vogue 2008

Les sites Internet:


Les magazines:
Elle
Menstyle
Vogue

Les journaux:
Le Figaro
La Libération
Le Monde
Le Parisien
La Tribune

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BIBLIOGRAPHIE:

Bonnard, H.: Code du français courant, Paris, Magnard, 1990.


Čmejrková, S., Daneš, F. Jak napsat odborný text. Praha, LEDA 1999.
Dauzat, A. Tableau de la langue française. Paris VIe Petit Bibliothèque Payot 106, boulevard
Saint-Germain, Paris VIe , 1967.
Dubois, J., Dubois, C. Introduction à la lexicographie le dictionnaire. Paris, Librairie Larousse
17 rue du Montparnasse et boulevard Raspail, Paris IVe 1971.
Giraud, P. Les mots étrangers. Paris, Presses universitaires de France, 1971.
Guilbert, L. La créativité lexicale. Paris, Librairie Larousse 17 rue du Montparnasse
et boulevard Raspail, Paris IVe 1971.
Knittlová, D. K teorii i praxi překladu. Olomouc, Univerzita Palackého v Olomouci, 2000.
Sauvageot, A. Portrait du vocabulaire français. Paris, Librairie Larousse 1964.
Šabršula, J. Vývoj francouzského jazyka. Ostrava, Ostravská univerzita, 1996.

Dictionnaires:
Höfler, M. Dictionnaire des anglicismes. Paris, Librairie Larousse 1982.
Le grand Robert de la langue française, Le Robert, 107, avenue Parmentier, 75011 Paris.

Sites Internet:
Le trésor de la langue française informatisé - http://atilf.atilf.fr/tlf.htm
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Langues/acces_languesmonde.htm
http://fr.wikipedia.org

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