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Filozofická fakulta
Ústav románských jazyků a literatur
Kateřina Šuhájková
2
2009
3
Kateřina Šuhájková
Děkuji paní doc. PhDr. Ladislavě Miličkové, CSc. za vedení, cenné rady a připomínky
k vypracování této bakalářské práce.
4
TABLE DES MATIÈRES :
INTRODUCTION ..............................................................................................................8
I. Les généralités ............................................................................................................... 11
I.1. Les emprunts engénéral ....................................................................................11
I.2. Les types d’emprunts selon Pierre Guiraud ..................................................... 12
I.2.1. L’intégration phonétique ................................................................... 13
I.2.2. L’intégration morphologique ............................................................ 14
I.2.3. L’intégration lexicale .........................................................................15
I.2.4. L’intégration grammaticale ............................................................... 15
I.3. Les types d’emprunts d’après Aurelien Sauvageot .......................................... 15
I.3.1. Les types d’ emprunts ........................................................................16
I.4. L’histoire de la pénétration de l’anglais dans le français ................................. 17
I.4.1. Les emprunts en général et le début de l’emprunt anglais ................ 18
I.4.1.1. Le Moyen Age .................................................................... 18
I.4.1.2. La Rennaissance ................................................................. 18
I.4.2. Les emprunts au cours de XVIIe et XVIIIe siècle ............................. 18
I.4.3. Le XIXe siècle ................................................................................... 19
I.4.4. Le sens spécifique ............................................................................. 20
I.5. La ménace du « franglais » .............................................................................. 20
I.5.1. La globalisation en général ............................................................... 20
I.5.2. La globalisation comme une menace ................................................ 20
I.5.3. L’attitude de l’Union Européenne .................................................... 22
I.5.4. Situation en France ........................................................................... 22
I.5.5. La répartition des langues dans le reseau Internet ............................ 22
5
III.2. Résultats ........................................................................................................ 54
CONCLUSION .................................................................................................................. 56
TEXTES DÉPOUILLÉS .................................................................................................... 58
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 59
6
"Dans la presse, seules les publicités disent la vérité"
Thomas Jefferson
7
INTRODUCTION
8
Le questionnaire
Bonjour mesdames et messieurs, je suis en train d’écrire ma disertation (Les anglicismes dans la publicité
contemporaine). Je voudrais vous demander de remplir mon petit questionnaire pour mon travail.
Vos suggestions:
9
En faisant notre enquête nous avons été vraiment surprise des avis de certaines personnes
interrogées (31 personne au total). Les résultats seront indiqués dans la conclusion.
La présence de la publicité nous force à nous poser les questions non seulement du point
de vue sociologique mais aussi du point de vue linguistique. Est-ce que les textes publicitaires
abîment la langue? Les anglicismes pénètrent de plus en plus souvent dans la langue française
ainsi que dans la langue tchèque. C’est un problème principal sur lequel nous allons nous
concentrer dans notre travail. Combien d’anglicismes se trouvent dans les textes publicitaires,
dans quels domaines sont-ils les plus fréquents? Est-ce qu’ils peuvent déteriorer le lexique
des autres langues?
Nous avons puisé les anglicismes dans des magazines de mode et dans les journaux
quotidiens que nous avons empruntés dans la médiatheque de l’Institut français de Prague.
Il s’agit de magazines et de journaux suivants : Art et Décoration, Atmosphère, Capital, Elle,
Le Figaro, Le Figaro magazine, La Libération, Madame, Maisons côté sud, Menstyle, Modes
et Travaux, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Le Parisien, SVM, Têtu, La Tribune et Vogue.
Nous avons feuilleté ces publications périodiques où nous avons recherché les textes
de publicité, dans lesquels nous avons puisé des anglicismes. Nous avons vérifié leurs origines
dans le Dictionnaire des anglicismes1 ou dans Le Trésor de la langue française informatisé.
Nous avons réparti les exemples en 2 groupes principaux, dont le premier contient les
exemples vérifiés dans le Dictionnaire des anglicismes ou dans Le Trésor
de la langue française informatisé. Dans le premier groupe nous avons essayé de trouver
la définition ou l’interprétation et la date de la première apparition du mot en français.
Le second groupe contient les anglicismes qui ont apparu trop récemment pour y être classé.
Ensuite, nous avons réparti les anglicismes en plusieurs groupes d’après le sujet
de la publicité (les alimentations, la cosmétique, l’économie, l’immobilier, la mode, la santé,
les sports, la technique, le vêtement, les voitures et les voyages). A la fin nous avons résumé
notre analyse dans un tableau.
1
Höfler, M.: Dictionnaire des anglicismes. Paris, Librairie Larousse 1982
10
I. Généralités
L’emprunt est un fait pour une langue d'incorporer une unité linguistique, en particulier
un mot, d'une autre langue2. C’est un phénomène linguistique, c’est un élement nouveau, qui
est intégré dans le système linguistique et qui enrichit la collection des segments
linguistiques3. D’après Le grand Robert4 c’est un acte par lequel une langue s’incorpore
un élément étranger (emprunt phonétique - auditif, emprunt graphique - visuel, emprunt
de syntaxe, emprunt de vocabulaire, le mot d’emprunt). Unité lexicale ou terminologique
d’une langue provenant d’une autre langue. Les emprunts peuvent être originaires
de n’importe quelle langue (les mots empruntés à l’anglais sont appellés anglicismes).
Les emprunts linguistiques forment des relations courantes et normales ainsi que
les relations économiques ou politiques entre deux nations. Aucun peuple ne peut vivre sans
les autres, isolé, seulement lui-même. L’emprunt de nouveaux mots était considéré par certains
comme snobisme, au contraire la langue qui n’accepte pas de nouveaux mots est devenue
victime. Il n’est pas possible d’isoler intellectuellement un peuple.
L’emprunt n’est pas abusif, c’est un moyen courant d’enrichir le lexique, d’augmenter
le nombre des moyens d’expression, c’est une réponse aux besoins d’une langue. Il y a deux
types de langues, celle qui prête et celle qui emprunte, les rôles sont en général réciproques
dans le temps. Seulement les langues mortes ne cessent d’être exploitées.
La langue française différencie deux types de mots empruntés. Les mots qui sont reçus
en héritage, ce sont les mots qui sont empruntés du latin ou du latin de Gaule. Ces mots étaient
utilisés au cours des siècles, il s’agit d’une évolution normale de la langue. Ils ont subi une
forte usure phonétique, ils sont plus courts que les mots latins originels et ils
n’en ressemblent qu’un peu:
securum a donné sûr
augustum a donné août
Les mots d’origine latine sont divisés en deux catégories, la première étant la formation
populaire et elle concerne l’usage commun de la langue. Par contre les savants médievaux ont,
2
Le trésor de la langue française informatisé.
3
Guilbert, L. La créativité lexicale, Paris, Librairie Larousse 17 rue du Montparnasse, et boulevard Raspail,
Paris IVe 89, 92
4
Le grand Robert de la langue française, Le Robert, 107, avenue Parmentier, 75011 Paris
11
en général, écrit en latin. Ceux qui voulaient écrire en français, ne disposaient pas
d’un vocabulaire suffisant, alors ils ont dû franciser les mots latins. Ils ont donc créé
la formation savante, et les mots ainsi formés ressemblent plus aux mots latins:
épigramma a donné épigramme
germinatio a donné germination
Le phénomène qui s’appelle les doublets dénomine deux mots français qui proviennent
d’un mot latin:
hospitale - la formation savante - hôtel
- la formation populaire – hôspital5
Le second type de mots empruntés est celui de l’emprunt. Les emprunts sont des mots que
le français a emprunté au cours des siècles à d´autres langues que le latin, surtout aux langues
vivantes.
Les conditions historiques qui ont déterminé le passage de façon la plus remarquable.
Pendant les rencontres des langues étrangères plusieurs types d’emprunts se sont formés.
Il s’agit des cas où on importe en même temps la chose et le mot qui la désigne sous sa
forme originale.
P. ex.: Le volley-ball
Le mot est pris sous sa forme étrangère, sans emprunt de la chose désignée qui reste
en réalité dans un pays dont il est originaire.
P. ex.: Le pudding
5
Bonnard, H. Code du français courant, 99
6
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de France, 1971
12
c) Emprunt de la chose sans le nom
Le nom est copié au moyen d’ équivalents locaux
P. ex.: walkman – le balladeur
d) Francisation du nom
La forme du mot est modifiée, elle est souvent étymologiquement incorrecte.
P. ex.: country danse «danse de la campagne» a donné contredanse
e) Francisation de la chose
Dans ce cas deux mots qui sont originaires de différentes langues, mais qui ont la forme
identique réagissent l’un sur l’autre.
P. ex.: en français rendre réel prend le sens de l’anglais to realise, ça signifie rendre
compte
Tous les types d’emprunts mentionnés ci-dessus s’efforcent d’assimiler des mots
étrangers et de les intégrer correctement dans le système de la langue française. Il y a plusiers
niveaux d’intégration. Ce sont: l’intégration phonétique, morpho-lexicale, syntactico-lexicale.
Le mot doit être bien intégré à tous ces niveaux, parce qu´un mot mal intégré est menacé
des altérations et de la forme et du sens.
13
aussi. Les mots étrangers sont aussi utilisés en fonction de la situation
et du domaine. Dans le domaine de l’industrie, du commerce, de la publicité, de la mode
ces mots sont plus fréquents. Il y a un problème en ce qui concerne la prononciation.
Le français possède un système de composition des mots. Les mots sont composés
des racines, des préfixes, des suffixes qui remontent au latin. L’anglais connaît aussi
le système des préfixes et suffixes. Mais il y a certaines exceptions, ce sont les mots qui sont
pris comme de pures racines p. ex.: rosbif. Chez certains mots pures racines la finale change,
ou grâce à une faute étymologique le radical est changé et ils peuvent alors entrer dans
le système de composition des mots. Par exemple: pannequet «pan-cake», bouledogue «bull
dog».
De temps en temps la langue accepte le suffixe étranger et l’introduit dans le système.
C’est le cas du suffixe –ing. Parce que le nombre de ces mots est croissant, le suffixe peut
devenir autonome.Mais c’est difficile, parce que ces mots n’ont pas une valeur précise,
ils ne signifient pas seulement l’action verbale ou le résultat de cette action tel que dans
l’anglais. Ils signifient:a) le lieu – parking, dancing, b) l’action – yachting, c) l’instrument –
shampooning, d) le vêtement – smoking. Il y avait 3 solutions pour intégrer ce suffixe.
standing – standin, standingue, standing. Chacune de ces possibilité apporte des problèmes,
la plus convenable semble la forme standing bien que la pronociation –ing avec un i suivi
d’une vélaire nasalisée peut apporter des difficultés.
Un deuxième problème est causé par le suffixe anglais –er. En ce qui concerne les mots
qui ont le radical latin, en français on utilise le suffixe – eur (p.ex: prospecteur), pour
les autres on utilise le suffixe – er quoique il apporte des problèmes avec la prononciation
aussi.
La troisième difficulté concerne les mots composés. Le français répugne les composés au
contraire l’anglais les utilise souvent. Il y a donc une tendance en français d’éliminer
le terme principal (en anglais sur la deuxième place ) et de garder seulement le terme
secondaire p. ex.: tram (way).
Il y a encore une grande différence dans l’ordre des termes. En anglais le déterminant
est placé avant le determiné, au contraire en français le déterminant se trouve après
le déterminé.
14
I.2.3 L’intégration lexicale
a) Le calque morphologique est crée grâce à la traduction du mot étranger par le mot
indigène. Par exemple mobile phone «le portable», computer «l’ordinateur».
Les valeurs et les nuances des mots dans leurs plans lexicales.
b) Le calque sémantique est plus compliqué car la forme du mot étranger et du mot
indigène est identique ou voisine. Par exemple contrôler –diriger, réaliser – se rendre
compte.
L’anglais nous apporte des difficultés dans la catégorie du nombre chez les mots mal
assimilés par exemple ladys ou ladies7. Puis en ce qui concerne le genre, car en anglais il
existe seulement un genre, par exemple interview, un interview – le masculin est
le répresentant d’une forme neutralisée ou plutôt nous tenons compte du synonyme
une entrevue8.
L’adaptation des emprunts peut être faite par plusiers ressources: la presse, la télé,
la radio, l’Internet, les livres, la publicité. L’introduction de l’emprunt a une grande influence
sur la prononciation:
Récemment, quand le concept étranger du mot est mis en usage, le vocable qui l’exprime
est d’abord emprunté tel quel. On les emprunte par l’intermédiaire de la presse
et des livres. Il est lu sans être entendu dans la langue originale. Seulement la minorité
des mots admis par la lecture est prononcée avec le déchifrement de la graphie en français,
avec l’assimilation à la phonétique du français, ça crée des déformations (building – bülding),
l’anglais ne comporte pas « ü ». Il y a une exception: l’occlusive gutturale, qui est en anglais
écrite come –ng, est prononcée en français comme une simple nasale n (dancing) ou in+gue
7
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 113
8
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 113
9
Sauvageot, A. Portrait du vocabulaire français, librairie Larousse, Paris 1964 (221-238)
15
(meeting). Par exemple chez le mot budget la plupart des Anglais ne sait pas que c’est un mot
d’origine anglaise à cause du changement du phonétisme.
L’influence des emprunts anglais n’a presque aucun impact sur le phonétisme français
car, il ne peut pas être transplanté dans aucun mot du cru.
Aujourd’hui, on prononce les néologismes avec la prononciation anglaise, car
les emprunts sont introduits par l’intermédiaire de la télé, de l’Internet, alors ils sont plutôt
admis par l’oreille.
Le premier type d’emprunts d’après Sauvageot sont les emprunts nécessaires, ce sont des
termes qui désignent une réalité ou des termes inconnus jusqu’à leur introduction, il s´agit
surtout des termes techniques (pick-up, l’engeneering, padding). Ces termes apportent
une dénomination propre et ils la gardent jusqu’à la réaction linguistique des usagers
en communcation pratique. Comme ils sont de plus en plus nombreux, on essaye
de les remplacer, les techniciens français se sont rassemblés autour du Commité d’étude
des termes techniques français pour élaborer la nomenclature technologique nationale:
pick-up>capteur
tracking>cheminement
padding>tapissage
Il y a un groupe de termes qui ne s’imposent pas, par exemple pour le football il y a
un décalque le balle au pied. L’apparition de ces termes est considérée et condamnée comme
l’anglomanie par les puristes, mais la plupart des gens en est passive.
La plupart des termes empruntés peut être éliminée ou substituée. Mais il faut ajouter
que le mot étranger a toujours une saveur un peu différente que l’équivalent national:
bussinesman (il fait de grandes affaires) x affairiste (il fait plutôt des affaires locales)
cabinet x water closet
shopping (un peu snob) x faire des achats
prendre un verre en vitesse x drink (dans un bar de luxe)
En général les emprunts veulent faire le vocabulaire plus pittoresque, il est possible
de les utiliser et ne pas les abîmer. Il ne faut pas s’efforcer à éviter les emprunts en cas
de nécessité, disent les théoriciens.
Le deuxième groupe des emprunts sont les emprunts de sens, on attache à un mot
français qui est déjà utilisé le sens d’un terme étranger. C’est le cas des mots où la forme
16
des mots est identique ou très semblable dans les langues étrangères. Par exemple le terme
un homme cultivé a pris le sens du mot allemand Cultur et son dérivé culturel, qui signifie
civilisé.
Il y a une troisième forme d’emprunts le calque. C’est un type d’emprunt lexicale,
le terme emprunté est littéralement traduit d’une langue à une langue autochtone. Le terme
original anglais était traduit en français:
Honeymoon – lune de miel
Snowboard – planche à neige
Le terme original français était littéralement traduit en anglais:
Marché aux puces – flea market
Les termes techniques anglais sont souvent inventés spontanément pendant
le développement de l’engin ou de la méthode (tracking – d’après balles traçantes).
Ces termes techniques ne sont pas acceptés premièrement dans le domaine purement
technique, mais ils doivent être dépouillés dans la langue populaire au premier rang. Alors
le sens des vocables général change d’après les usagers (dans la langue originaire ou dans
la langue qui emprunte un mot): un tank pour les Français c’est un char d’assaut, pour
les Anglais c’est en général un réservoir.
Le français est une langue très plastique, il emprunte les mots directement ou
indirectement. Les langues de civilisation sont constamment enrichies par de nouveaux mots,
gagnés par n’importe quelle voie. Les emprunts répondent et servent aux besoins les plus
pressants, augmentent le confort des usagers pour s’exprimer. Il n’est pas abusif de posséder
plusiers termes pour un mot, c’est une édification et le développement de la langue,
les usagers eux-mêmes choisissent quels mots superflus survivent et lesquels vont mourir.
Ce phénomène est presque impossible à réglementer par le pouvoir central qui n’est pas
capable de formuler les normes à observer pour tous.
17
Parmi les emprunts étrangers, les mots d’origine anglaise se trouvent aujourd’hui
au premier rang. Néamoins encore au milieu du XXe siècle, ce rang appartenait aux mots
d’origine italienne.
Le début des emprunts n’est pas très précis, il date au cours du XII e siècle. Le nombre
d’emprunts n’était pas très important car la langue était relativement pauvre et stabilisée.
Le domaine le plus important était le commerce.
C’est le latin médieval qui a apporté un grand nombre de mots nouveaux, il s´agissait
surtout d´expressions du domaine technique, mathématique, de la médecine
et de la scholastique. D’après Pierre Giraud 10 les emprunts médievaux étaient surtout: les
Arabes - 104 mots, les Pays-Bas - 96 et l’Italie - 138 mots. L’influence de l’anglais à cette
époque était encore faible (27 mots seulement).
I.4.1.2 La Rennaissance
C’est une époque d’épanouissement de la culture et des sciences. Selon Pierre Giraud 11
pendant cette période le nombre total des emprunts a augmenté jusqu’à 1150. L’influence
la plus importante était celle de l’Italie et de l’Espagne. Les emprunts de l’anglais restent
encore faibles, seulement quelques mots du domaine maritime ont pénétré dans le français
(bateau, nord, est). Mais juste à cet instant leur importance a commencé à augmenter.
Dans la moitié du XVIIe siècle l’influence de l’anglais est devenue plus importante.
Les emprunts d’après Pierre Giraud12 peuvent être divisés en 4 groupes.
a) Le commerce maritime, ce sont par exemple les mots stock, importer,
corporation, sterling.
10
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de France, 1971, 7
11
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 7
12
Giraud, P. Les mots étrangers, Paris, Presses universitaires de france, 1971, 7
18
b) Les voyages exotiques et coloniaux, ce sont surtout les noms de choses, plantes,
animaux inconnus. Ces mots viennent d’Inde, des Caraïbes, de l´Amérique
du Nord (pingouin, antilope, rhum, yak). Les mots d’Amérique du Nord
s’appellent les américanismes (dollar, yankee, le loyaliste).
c) Les mœurs britanniques. La société française a cédé aux tendances anglaises
en ce qui concerne la mode (flanelle, redingote), les plats (le rosbif, le pudding),
l’habitation (hall), les jeux et sports (whist, boxe, contredanse), les mots
de civilisaton (humour, sentimental, confortable).
d) Les institutions parlementaires et judiciaires. Les grands philosophes et savants
ont apporté les mots comme le pamphlet, le budget, réfrangible.
Les mots empruntés appartiennent à ces domaines car c’était les nobles qui pouvaient
être généralement influencés pas les ouvriers ou les artisans. La société en Angleterre
a été influencée par l’invention de la machine à vapeur qui a commencé la première
industrialisation, la première révolution technique et scientifique. Car cette révolution
s’est déroulée au niveau de la société aussi. A cette époque certains mots ont longtemps résisté
à la francisation, au contraire il y en avait d’autres qui étaient fortement francisés par exemple,
un riding coat est devenu la redingote, rôt-de-bif est devenu le rostbeef, plus tard ce mot est
utilisé dans le forme du rosbif.
19
I.4.4 Le sens spécifique
Au cours du XIIe siècle étaient importés les mots de la France en Angleterre et ont
ensuite changé de sens. Ils sont revenus en France plus tard.
Les plus intéressants sont par exemple:
Le tennis vient du verbe français tennez, le terme qui annonce le service de la balle.
Le verdict vient du mot français la vérité.
Le flirt est originaire du mot français fleuretter, conter fleurette.
La globalisation13 est un problème qui est apparu dans les dernières décennies.
Le processus de la globalisation n’est pas encore bien défini. Jacques Derrida 14 l’a nomée
la mondialisation. D’après un sociologue polonais c’est une jungle fabriquée où l’influence
des institutions traditionelles diminue. Le professeur Palouš15 la comprend comme un « Age du
monde ». C’est un processus qui s’est déroulé spontanément et qui est caractérisé par
une vaste standardisation de la vie, un développement rapide des technologies informatives,
la création des entreprises internationalles, la libéralisation. Ce sont des activités qui sont
connectées avec les changements profonds de la société et avec « la culture de masse ».
La globalisation est fortement liée avec la menace pour les langues, on dit que
c’est l’une des plus graves causes de la mort des langues à côté des catastrophes naturelles,
des maladies, des génocides. Aujourd’hui, il existe 6800 langues dans le monde entier.
Seulement 3 % de ces langues sont considérés comme langues relativement fortes.
Les langues les plus importantes quant au nombre de leurs locuteurs sont, dans l'ordre,
le chinois, l'anglais, l'espagnol, l'arabe, le hindi, le russe, le portugais, le bengali, l'allemand,
13
Mezinárodní konference o globalizaci, Ostrava 2003, referáty, Mgr. Gabriela Zapletalová
14
un philosophe français du XXe , neé en Algérie
15
prof. PhDr. Radim Palouš, Dr.h.c.
20
le japonais, le français. Il est nécessaire de mentionner l’importance des langues quant
aux continents où elles sont répandues. Seulement l’anglais et le français jouent un rôle
vraiment supra-national, ces langues se parlent sur 5 continents. Concrètement l'anglais parlé
par 322 millions de locuteurs répartis dans 57 États et le français parlé par 72 millions
de locuteurs répartis dans 37 États. En plus, ces deux langues sont devenues langues officielles
dans la plupart des institutions internationales. La diffusion des autres langues est très faible.
L’espagnol se parle sur 4 continents, le russe sur deux continents. Les autres langues sont
parlées par beaucoup de locuteurs mais ces langues ne sont répandues que sur
un seul continent (le chinois, le hindi).
La dispersion géographique d'une langue forte s'avère toujours positive, car elle lui
assure le prestige et des fonctions de communications accrues. Avec 885 millions
de locuteurs, le chinois est une langue moins forte que l'anglais soutenu par ses 322 millions
de locuteurs répartis dans 57 États. Ce qui est intéressant ou plutôt inquiétant en ce qui
concerne l’anglais, c´est qu´il a plus de locuteurs non-natifs que de locuteurs natifs et il n’est
utilisé que par 8 % de la population dans le monde entier16.
Déjà en 1990, l'anglais absorbait les deux tiers (64,7 %) de toute la production
scientifique mondiale, suivi de loin par le russe (17,8 %). L'anglais est devenu pour les élites
le seul support pour la transmission de la pensée scientifique dans le monde. Il est vrai
qu´avec une mobilité des gens de plus en plus grande on a besoin d’un moyen
de communication rapide et facile. L’anglais est devenu une langue commune non seulement
pour le domaine technique et scientifique mais aussi pour les domaines de commerce,
politique, enseignement, culture, administration. L’Union européenne a soutenu l’anglais aussi
en développant le Brussels English, pour la communication de ses institutions.
La globalisation caractérise la tendance des Etats–Unis de transformer les autres pays
d’après leur modèle. L’anglais par l’intermédiaire du film, de la télé, de la musique est
considéré comme le moyen de pénétration de la culture américaine dans les autres états. Il y a
beacoup de craintes qu’il va déstabiliser la suveraineté de l’Etat, la nationalité, la culture
propre, je voudrais mentionner par exemple la vague du coca-cola, des restaurants McDonald.
L’anglais pousse les langues locales comme le tchèque ou l’allemand dans la position
des langues qui doivent justifier leur existence et qui doivent se confronter avec l’anglais.
La confrontation est plus facile avec un niveau d´instruction croissant, beaucoup de termes
sont acceptés inconsciemment.
16
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Langues/acces_languesmonde.htm
21
La question reste si l’on sait satisfaire aux besoins d´une communication internationale
rapide et facile et en même temps conserver la culture régionale.
L’Union européene dans l’article 22 de la Charte des droits de base assure de respecter
la diversité culturelle, régionale et linguistique. Les langues régionales sont ensuite protégées
par La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, ce qui est un accord
international sous le côntrole du Conseil de l’Europe. En général, l’Union européenne
soutenant le trilinguisme, elle s´efforce que tous les citoyens parlent encore deux autres
langues à côté de leur langue maternelle. Elle offre de multiples programmes pour assurer
l’enseignement des langues étrangères et pour soutenir les langues régionales.
Les Français ont décidé de protéger leur langue eux-mêmes. Jacques Toubon, le ministre
de la culture et de la francophonie dans les années 1993 - 1995 a proposé de lutter contre
le franglais. Il a fait une liste complète de mots français à utiliser à la place des mots anglais.
La loi Toubon, loi nº 94-665 interdit aux médias l’utilisation des anglicismes si un synonyme
en français existe, ceci sous la menace d´amendes élevées et de procès judiciaires. Cette loi
était l’objet de moqueries. De plus, la loi n°94-88 du 1er février 1994 impose aux radios
qu’au moins 40 % de la totalité des chansons diffusées mensuellement entre 6h30 et 22h30
soient des chansons d’expression française17.
Selon les dernières études accesibles et datant de l’an 2002, les langues les plus
fréquentes utilisées sur les sites Internets sont en premier lieu l’anglais avec 74 %
des résultats. Ce fait peut signifier que soit ce sont les anglophones qui s’intéressent le plus
à l’utilisation de ce moyen de comunnication, soit que les autres nations n’y sont pas aussi
intéressés ou encore que l’importance de l’anglais augmente. Pour le moment de l’année 2002,
17
http://fr.wikipedia.org
22
l’absence des ressoures de ce moyen de communication peut montrer le règne
de l’anglais et on croit que l’influence des autres langues comme le français, l’espagnol ou
l’allemand va augmenter. En tout cas on peut dire que, dans le monde moderne, une langue qui
n'est pas utilisée sur le réseau Internet est non seulement exclue de la plupart
des domaines importants, mais qu'elle simplement n'existe pas. On peut aussi ajouter que
des langues numériquement importantes comme l’arabe (200 millions) le hindi (182 millions)
ne sont presque pas présentes sur le site Internet.
23
II. La publicité
24
La publicité joue avec les mots. Elle utilise beaucoup d’épithètes pour faire naître
les impressions douces. Elle utilise des combinaisons illogiques blanc, plus blanc (ariel).
La publicité change l’orthographe, elle crée de nouveaux mots, elle combine les mots, elle
change le sens des mots et joue avec les marques. Elle aime modifier les locutions figées,
les proverbes, les rhimes, les moyens poétiques et rhétoriques, elle fait souvent
des expériences avec la langue. Il est très fréquent que la publicité abîme la langue et utilise de
mauvaises expressions ou simplement elle fait des erreurs. La publicité doit utiliser
des arguments pour soutenir la qualité du produit, les arguments sont basés sur des tests,
des analyses, des enquêtes. Les publicités utilisent souvent la comparaison avec d´autres
produits pour mettre en relief le leur. Les expressions sont choisies d’après le type
de la publicité, par exemple pour les parfums, il y a beaucoup d´épithetès, dans la publicité des
produites bancaires, il y a de tas d´arguments et d’informations pratiques.
Le texte de la publicité doit être bien organisé, bref, objectif. Il doit avoir un titre bien
impressionnant, qui apporte le maximum d´informations dans le texte le plus court possible 18.
18
Knittlová, D. K teorii i praxi překladu, Olomouc, Univerzita Palackého v Olomouci, 2000, 175-178
19
Höfler, M.: Dictionnaire des anglicismes. Paris, Librairie Larousse 1982
25
ne contient pas les mots qui sont apparus trop récemment pour être répertorié. Nous avons fait
une seconde liste - les nouveaux anglicismes où se trouvent alors les anglicismes qui ne sont
que trop récents pour être déjà mentionnés dans une source sérieuse d´informations. Dans cette
liste, les anglicismes sont partagés selon les activités humaines en 11 groupes aussi.
Chaque terme est complété de la source où nous l’avons trouvé, suit la date de sa
première apparition dans la presse française. Finalement, nous avons essayé d´expliquer
brièvement le sens du terme.
Les anglicismes
A. Les alimentations
26
Le toasteur (Capital Octobre 2008)
Un appareil électrique pour préparer les plats grillés, les toasts. Vient d’un mot anglais to toast
«faire griller». Apparu pour la première fois en 1926 dans Larousse ménager 1926, 471a s.v.
cuisine.
B. La cosmétique
27
C. L’économie
20
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
28
Le pack (Capital Juilliet 2008)
Emballage pour faciliter le transport des marchandises. De temps en temps les produits ont
le pack pratique et joli pour attirer les consomateurs. Les packs peuvent former une série, alors
les consommateurs les collectionnent. Le terme vient d’un mot anglais pack «paquet». Apparu
pour la première fois dans le magazine Elle 5/7/1971, 26.
21
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
29
Le stockage (SMV Décembre 2008)
Un action d’entreposer les marchandises. Apparu pour la première fois dans Le Matin
5/2/1918.
L’investisseur (nous avons trouvé l’investor) (Le Figaro magazine Avril 2008)
Une personne qui place ses capitaux dans un domaine d’économie. Apparu pour la première
fois en 193722.
D. L’immobilier
22
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
30
Confortable (Elle 16.2.09)
L’adjectif, qui fournit le confort matériel. Apparu pour la première fois chez Chastellux dans
un œuvre Voyages de M. le marquis de Ch. dans l’Amérique septentrionale dans les années
1780, 1781 et 1782 I., 1786, 78 et n. l.).
Le stress
Une action qui influence négativement, agressivement à l’organisme. Les situations quelles
traumatisent l’organisme. Apparu pour la première fois dans un œuvre médical Eléments
d’endocrinologie physiologique 1950, 106.
31
E. La mode
Le shopping
Faire des achats, faire du lèche-vitrines. Une action d’aller dans plusiers magasins pour plaisir
et pour faire des achats. D’un mot anglais to shop «faire des achats».
Apparu pour la premère fois en 1865 dans Lettres sur l’Angleterre I, 1865, 46.
En Ligne
Un mot d’origine français et signifie «tour à tour». Grâce au emprunt de l’anglais
(le changement du sens) ce mot signifie par l’intermédiaire de l’Internet.
Le shopping en ligne
Un mot composé signifie faire des achats par l’intermédiaire de l’Internet.
32
Off (Madame février 2009 )
Un adjectif qui signifie quelqun qui est absent (absent de l’écran), en ce cas la hors
de la mode.
Apparu pour la premère fois dans Le Cinéma I, 1944, 15.
F. La Santé
G. Les sports
23
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
33
Le sport (Têtu mars 2009, 25.2.09)
Une activité physique, en plen air ou dans la gymnase d’après certaines règles. Ça peuvent être
des diverses activitées humaines s’exercées sous le forme de compétition ou de jeu.
La naissance de ce mot était assez compliquée, la base est dans le mot desport (le loisir), puis
le mot a traversé La Manche. A l’Anglais le mot a reçu la forme sport et le sens
contemporaine. Apparu pour la premère fois en France en 1828 dans le magazine Journal des
haras 1/5/1828.
Il y a de tas des mots dérivés: sportif/ve, sportivité, sportivement, antisportif/ve, sportsman,
sportswoman, sportswear.
34
H. La technique
Le média
Un moyen d’information qui s’adresse à la foule. Apparu pour la première fois Le Monde
9/6/1965, 17a.
24
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
25
d’après Le Trésor de la langue française informatisé
35
Le scanner (Capital Juilliet 2008)
L’appareil électronique qui analyse par balayage le document et restitue le sur l’écran
d’un ordinateur. Apparu pour la première fois dans L’encyclopédie Larousse en 196426.
La mémoire flash
Le dispositif qui est capable de stocker les informations dans les appareils électroniques.
36
L’œuvre qui provoque la peur et les craintes. Le mot vient d’un verbe to thrill «faire frémir».
Apparu pour la première fois chez L. Cazamien dans Ce qu’il faut connaître de l’âme anglaise
1927, 101.
Le slip
Le plan incliné qui sert à haler à sec les bateaux pour la réparation ou pour hisser les balaines
sur le pont d'un navire-usine. Apparu pour la première fois en 1861 dans La Revue des deux
Mondes 1/11/1861.
I. Le vêtement
37
Une partie de sous- vêtements ou de culotte de bain.
Apparu pour la premère fois dans le magazine L’aurore France libre 27-28/5/1950.
38
Le musicien de rock and roll.
Apparu pour la premère fois dans le magazine Salut les copains (3/1963, p. 55).
39
Le type de maillot de bain pour les femmes composé de deux pièces, la soutien-gorge
et le slip. Apparu pour la premère fois dans le magazine Femmes d'Aujourd'hui
(12/7/1972,N1419). C’est le nom d'un atoll du Pacifique du groupe des îles Marshall, devenu
célébre par le premier essai de la bombe atomique exécuté par la marine militaire américaine
en 1946; ce nom a été donné peu après en France à un costume de bain très réduit28.
J. Les voitures
Le design (Têtu mars 2009, 25.2.09), (Maisons côté sud 2006 26.2.09)
La tentation qui force d’accorder la forme et la fonction technique, le style et l’utilité,
la beauté utile. Design peut être l’adjectif aussi, qui signifie quelque chose qui est ésthétique et
en même temps utile. Les origines de ce mot sont contentieux, d’après Le tésor de la langue
française informatisé c’est un emprunt de la latine classique «designare».
Apparu pour la premère fois en 1953 dans une revue Esthétique industrielle, stylisme N 7.
28
Le Trésor de la langue française informatisé.
40
chez Beaumarchais en 1774. Mais il y avait encore une version, d’après Petrequin Emprunts
du français à l'anglais le club apparu pour la première fois chez Bauchamont car l’ œuvre
de Beaumarchais est daté en réalité du 28 mai 1782.
Le confort (Maisons côté sud 2006 26.2.09), (Elle 16.2.09) (Art et Décoration 2007)
L’accommodement matériel. La commodité par les produits de luxe.
Apparu pour la premère fois chez F.R. de Chateaubriand dans Lettre à Frisell 14/8/1815.
K. Les voyages
29
Le tésor de la langue française informatisé
41
Une réunion publique ou privée où on débatte les questions actuelles. Apparu pour
la première fois chez Marquis de Chastellux dans Voyage dans l’Amérique septentrionale dans
les années 1780,1781 et 1782 I., 1786, 32-33.
Une seconde liste contenu les anglicismes qui sont trop récents pour être répertorié.
Les termes sont partagés dans les mêmes groupes que ceux de la première liste. Chaque terme
est complété de la source où nous l’avons trouvé et puis d’une breve explication du terme.
A la fin nous avons posé les slogans trouvés dans les textes de publicité.
A. Les alimentations
42
L’action de donner le rafraîchissement, le comfort, au moyen d’une boisson par exemple.
B. La cosmétique
C. L’Economie
43
D. L’immobilier
Westland
La partie d’un territoire qui se trouve à l’ouest.
Spa bed
Le mot combiné de spa «la station balnéaire» et bed «le lit». Il désigne un lit avec un dossier
d’un siège très haut.
E. La mode
44
Grooming (Têtu mars 2009, 25.2.09)
Une action quand les professionnels arrangent, peignent, maquillent les hommes célèbres.
F. La santé
G. Le sport
H. La technique
45
Le site web (Têtu mars 2009, 25.2.09)
Les pages d’informations accesibles par Internet. Les origines de ce mot sont lié à la création
de l’internet.
46
Mégapixel (Capital Octobre 2008)
L’entité qui signe la qualité des photographies. Le préfixe méga signe «un million».
47
Data Binding (SMV décembre 2008)
La méthode du stockage des données.
I. Le vêtement
J. Les voitures
Urban cros over (Têtu mars 2009, 25.2.09) (la marque KIA)
Le type de voiture qui peut être utilisé dans la ville parce que elle une baisse consomation,
mais la construction lui permet aussi réusir dans e terrain.Ce type de voiture a été projeté
pour les clients exigeants, mais la consomation ne cesse pas d’augmenter.
48
Urban proof (Capital Octobre 2008)
Le type de voitures qui sont spécialement préparé pour utilisation dans les villes. Ils ont
d’habitude faible consomation.
Freelander (Capital Octobre 2008)
Le type de voiture qui est spécialement préparé pour tous les conditions. Il est certain
dans la ville, sur l’autoroute, dans le terrain.
K. Les voyages
49
Nouveau dream sun bronze (Modes et Travaux juilliet 2007)
Nouvelle façon d’être bronzé parfaitement.
We work you play (Modes et Travaux juilliet 2007)
Laissez vos soucis à nous.
Your french daily news (Le Nouvel Observateur octobre 2008)
Vos informations quotidiennes de la France.
At the heart of the image (Capital Juilliet 2008) Nikon
Le producteur veut vous offrir de faire les meilleures photos avec son appareil de photo.
Thinking of you (Le journal de la maison juin 2008)
Le producteur veut exprimer son intérêt pour vous et pour votre comfort.
It’s how you live (Le journal de la maison juin 2008)
C’est votre choix si vous voulez vivre entouré de comfort et de beauté.
It’s here (L’auto-journal novembre 2008)
Il est là.
Think. Feel. Drive. (L’auto-journal novembre 2008)
Pense. Ressentis. Conduît.
Shift – the way you move. (L’auto-journal novembre 2008)
Une nouvelle voie en développement des voitures chez Nissan.
50
II.2 Tableau
Le domaine Les anglicismes Les nouveaux anglicismes Total
Le vêtement 17 1 18
La mode 7 8 15
La cosmétique 3 6 9
Les voitures 7 10 17
Les sports 6 1 7
L'immobilier 8 5 13
Le voyage 6 0 6
L'allimentation 7 2 9
La technique 19 25 44
La santé 3 0 3
L'économie 16 3 19
Total 99 61 160
30
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=2205994035
31
Bonnard, H. Code du français courant, Paris, Magnard 1990.
51
sont étrangères au français, par exemple le suffixe –ing, So refreshing (L’auto-journal août
2008), le meeting (Capital Octobre 2008), le dressing, le dressing-room (Art et Décoration
2007).
Les messages doivent être simples et courts pour ne pas fatiguer les lecteurs.
Les phrases sont souvent mal construites. Les slogans anglais sont très fréquents.
Les anglicismes se trouvent dans le nom du produit présenté. Souvent on pose seulement
l’article devant ce nom Le Touran Movie TDI (Capital juin 2008). Puis les anglicismes
figurent dans les descriptions des qualités et des caractères du produit vita-collagen (Modes
travaux février 2008). Ce sont surtout les grandes marques et entreprises qui utilisent
beaucoup plus les anglicismes que les petites entreprises chez lesquelles on en voit assez
rarement. Les anglicismes présents se répètent souvent, car les objets de la publicité sont
souvent pareils. Le domaine le plus agresif paraît celui de la technique car ici, les nouveux
mots anglais se créent le plus vite et avec la plus grande intensité.
52
III. Le questionnaire
III.1 Analyse
A la première question La publicité pour moi est en général : Huit gens répondent qu’ils
se sentent énervés par les publicités qui les gênent partout. Ce qui est intéressant est
qu´un nombre pareil de gens répondent qu’ils s’intéressent à la publicité. Mais la plupart
des répondeurs dit qu’ils ignorent la publicité.
La deuxième question a voulu savoir si les gens se sentaient influencés par la publicité?
Seulement 5 personnes avouent qu’ils se sentent influencés, huit personnes disent que
la publicité ne les influence pas du tout. Dix-huit personnes déclarent que la publicité
les influence partiellemnt.
La question suivante a voulu savoir si les gens avaient remarqué les anglicismes dans
les textes de publicité? Seulement trois personnes répondent qu’ils ne les ont pas remarqués.
Dix personnes les ont remarqués, mais il y en a peu. Dix-huit personnes répondent qu’ils en
ont remarqués beaucoup.
La quatrième question veut savoir si les répondeurs sentent que le nombre
des anglicismes dans les textes de publicité est de plus en plus nombreux? Seulement trois
personnes considèrent leur nombre pareil. Ce qui est étonnant c´est que onze personnes
ne savent pas. Dix-sept personnes pensent que leur présence est de plus en plus importante.
Pensez-vous que la pureté de la langue est menacée - voilà la cinquième question.
Les réponses sont assez équilibrées. Quatorze personnes trouvent que la pureté de la langue est
menacée par ce phénomène. Dix personnes pensent le contraire et sept personnes trouvent que
la présence augmentante de ce phénomène n’est pas grave.
La sixième question concerne la crainte de la globalisation et de la « culture de masse ».
Dix-neuf personnes avouent qu’elles en ont peur. Huit personnes disent que non. Quatre
personnes n’ont pas avis.
La septième question a voulu savoir quel type de publicité est le plus agressif.
Vingt-trois personnes marquent la télé, d’après sept personnes ce sont les affiches et seulement
une personne penche pour la presse.
53
III.2 Résultats
54
Tableau des résultats:
55
CONCLUSION
Nous nous sommes concentrées sur les anglicismes dans le domaine de la publicité,
surtout la publicité dans la presse. Les anglicismes qui se trouvent dans la publicité sont
vraiment très fréquents.
Nous avons consulté deux types de médias – les journaux et les magazines sur l’Internet
et les journaux et les magazines imprimés. La publicité diffère du type de média.
Dans la presse en ligne, la publicité n’est pas, selon notre avis, si nombreuse. En ligne,
l’article principal est entouré de panneaux. Ces panneaux sont non seulement des panneaux
publicitaires mais aussi des panneaux qui renvoient à d’autres articles ou vers d’autres parties
du magazine. Les panneaux publicitaires restent pareils en feuilletant différents articles
en plus. La publicité n’assiège pas seulement les panneaux publicitaires mais elle pénètre dans
les articles-mêmes. Les rédacteurs offrent les produits en cherchant la solution de certains
problèmes. Le contenu s´accorde avec le type du magazine. La publicité dans la presse
en ligne n’est pas selon notre avis si nombreuse, mais elle est au contraire plus agressive, elle
clignote, change de contenu, s’agrandit.
La publicité dans les journaux et les magazines en papier est plus importante
en nombre. Elle se trouve partout, elle entoure les articles, elle occupe des pages individuelles.
Quant au contenu, il est plus diversifié.
Les résultats présentés dans le tableau démontrent que le domaine dans lequel nous
avons relevé le plus grand nombre d´anglicismes est celui de la technique. Les expressions
d’origine anglaise dans ce domaine représentent 27,5 % des anglicismes existant dans
la publicité contemporaine. Ce n’est pas étonnant vu le fait qu’au cours du XIX e siècle, grâce à
la seconde révolution technique et scientifique, on considère le domaine de la science
et de la technique comme l’une des plus grandes sources pour les nouveaux emprunts. De nos
jours, la technique a repris la place du domaine le plus utilisé pour les emprunts. En effet,
il s’agit d’un domaine qui influence fortement la publicité, car ce sont surtout les inventions
techniques ou les améliorations des produits techniques que les entreprises désirent lancer
sur le marché. Le second domaine est celui de l’économie. L’économie, une des branche
du troisième secteur, est un domaine très populaire faisant partie des services bancaires.
Comme le niveau de vie ne cesse d’augmenter, les gens ont de plus en plus d’argent, alors ils
56
veulent en économiser. Le marché contemporain est encombré de produits bancaires tels que
l’assurance retraite, l’assurance sur la vie, l’épargne logement, l’épargne retraite, l’épargne
financière. Bien que les salaires aient augmenté, les gens sont plus disposés à emprunter
de l’argent. Alors, on parle dans la publicité d’hypothèques, de prêts, de leasings financiers. La
demande augmentée exige plus de produits, plus de publicité et de nouveaux termes.
Le troisième domaine est celui des vêtements. Ce qui est intéressant c’est que ce domaine était
en grand développement récemment mais dans la publicité contemporaine, les nouveaux
anglicismes ne figurent plus. Probablement le vocabulaire dans ce domaine est couvert
parfaitement pour le moment. Un nombre presque pareil des anglicismes, environ 8 %, s’est
présenté dans les domaines de mode, allimentation, immobilier, voitures. Ces domaines
survivent à une époque du développment constant. La présence des anglicismes
dans le domaine du sport et de la cosmétique nous montre que les gens ont assez de temps
libre pour s’occuper de soi-même et les vendeurs l’exploitent convenablement. Le domaine
le plus faible est celui de la santé, peut-être le vocabulaire est bien fourni par le latin.
Les pénétrations de l’anglais se font surtout dans les domaines peu importants.
La publicité est un domaine qui n’est pas tellement important pour la correction du lexique.
Il y a plein de domaines qui sont plus importants pour le lexique et dont l´utilisation est
publique. Ce sont par exemple les exposés publics des hommes d’État, l’enseignement,
les actualités télévisées etc. Les mots et les formes influencés par la pénétration
des anglicismes par l’intermédiaire des textes de publicité ne représentent pas les structures
de base. La structure des donnés tirées de textes publicitaires selon les différentes classes
grammaticales est formée en 95% par les noms, le reste est représenté par les adjectifs
et les verbes. Il s´agit d’abord de noms qui marquent une nouvelle réalité, des nuances parmi
le sens des mots qui pénètrent dans les textes de publicité. Bien sûr il y a aussi le groupe
des mots qui substituent les mots français par les emprunts mais leurs nombre n’est pas
si haut.
Le français est une langue forte, bien répandue sur 5 continents, avec une longue histoire
et tradition. La langue française est actuellement utilisée comme une des langues officielles
à l’Union Européene et à l’ONU. D’après les résultats de notre analyse, nous pouvons quand
même conclure ce travail par affirmant que bien que les anglicismes soient nombreux
dans les textes publicitaires, la langue française ne craint pas d´être menacée par ces mots
emprunts.
57
TEXTES DÉPOUILLÉS:
Les magazines:
Les journaux:
Le Figaro
La Libération
Le Monde
Le Parisien
La Tribune
58
BIBLIOGRAPHIE:
Dictionnaires:
Höfler, M. Dictionnaire des anglicismes. Paris, Librairie Larousse 1982.
Le grand Robert de la langue française, Le Robert, 107, avenue Parmentier, 75011 Paris.
Sites Internet:
Le trésor de la langue française informatisé - http://atilf.atilf.fr/tlf.htm
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Langues/acces_languesmonde.htm
http://fr.wikipedia.org
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