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la phrase verbale-fonctions logiques

-avec un verbe d’action à la forme personnelle


a) la phrase à construction intransitive-son verbe n’a pas de complément d’objet
Jean vient chez Pierre –la phrase peut avoir des compléments circonstanciels
b) la phrase à construction transitive directe- l’action exprimée par le verbe est transitive, passe
sur une personne ou une chose indiquée par le complément d’objet direct.
Jean bat Pierre.
La construction transitive directe permet la transformation à la voix passive
Pierre est battu par Jean.
c) la phrase à construction transitive indirecte-son verbe est transitif indirect, l’action exprimée
par le verbe passe sur une personne ou chose indiquée par un complément d’objet indirect.
Jean pense à Marie.
d) la phrase à construction double-l’action du verbe est transitive en même temps sur le
complément d’objet direct et indirect.
Jean donne des coups à Pierre.
Certains verbes peuvent avoir deux constructions différentes selon le sens.
Monter, descendre, sortir, passer, rentrer sont intransitifs et ils se conjuguent avec être quand ils
désignent un mouvement fait par le sujet lui-même.
Il est passé chez nous. Elle est montée au sommet de Mont-Blanc.
Ils sont transitifs quand ils désignent une opération faite par le sujet sur un objet.
Elle a monté seule son sac à dos. Ils ont descendu leurs valises du grenier.
Tu as rentré les meubles de jardin à la maison.

La phrase avec un verbe qui peut introduire un attribut


a) la phrase à attribut du sujet-elle peut être construite autour du verbe attributif (V cop) être ou
un des verbes similaires qui marquent une apparence: tomber, paraître, sembler, avoir l’air, passer
pour, faire ou une persistance ou un changement d’état (verbes d’état): devenir, demeurer, rester,
vivre, mourir. Le verbe introduit un attribut qui indique la qualité du sujet.
Anne est très égoïste. Il est tombé fou. La mer semblait une plaque de métal. Marie a l’air fatiguée.
Tu passes pour son mari.
Elle fait jeune. La situation reste toujours la même. Il est devenu jaloux. Elle a vécu heureuse.
b) la phrase à attribut du complément d’objet direct. Elle contient un verbe transitif direct qui a
une nuance d’appréciation, de jugement ou de transformation d’état : élire, nommer, appeler,
proclamer, avoir pour, considérer comme, traiter de, prendre pour, regarder comme, rendre, faire,
trouver, retrouver, croire, juger, estimer, choisir, désigner comme, présenter comme et autres. Il est
acompagné d’un complément d’objet direct et il introduit un attribut qui exprime la qualité du
complément d’objet direct.
Alice a trouvé Venise fantastique. Je vous croyais sincère. La neige rend la blancheur de la
campagne éclatante.
Ne pas confondre avec la construction transitive directe. Comparons:
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Après de longues recherches, Pierre a enfin retrouvé son livre perdu.


perdu-épithète du syntagme en fonction de COD (Qu’est-ce qu’il a retrouvé ?)
À la seconde lecture, Pierre a retrouvé son livre encore plus intéressant. (Il pense que le livre est....
(Comment est son livre ?)
La possibilité de verification-la voix passive
Le livre perdu a été retrouvé par Pierre. (l’épithète inséparable du nom qu’elle accompagne)
Le livre a été retrouvé par Pierre encore plus intéressant. (attribut est séparé du nom qu’il qualifie)

Maintenant, la famille est heureuse.


S V cop Att du S

M. Collin a rendu sa famille heureuse.


S V COD Att du COD

M. Collin l’a rendue heureuse.


S COD V Att du COD

La phrase à construction impersonnelle-il invariable, sans contenu sémantique, toujours à la


troisième personne du singulier
a) des verbes météorologiques:
Il pleut, il neige, il vente, il fait du soleil, il fait du vent, il fait du brouillard, il gèle
b) le verbe il faut et des verbes intransitifs ou pronominaux employés à la forme impersonnelle et
suivis d’un syntagme nominal: Il faut du courage. Il reste encore un peu de pain. Il manque deux
euros. Il s’est produit un bruit infernal.
c) des constructions avec le présentatif:
c’est…, il y a…, il est…, voici…, voilà… (invariable sauf c’est)
C’est nous. Ce sont des petits garçons. C’est formidable. C’est loin. C’est ce que tu veux.
Il y a un problème. Il y a lui et ses amis.
Il est dix heures. Il était une fois une fille qui portait un chaperon rouge.
Me voilà sauvé. Voici mon collègue. En voilà une surprise. (la valeur verbale de voilà, voici)

Les fonctions syntaxiques dans la phrase

La fonction-le rôle joué par un mot ou un groupe de mots (syntagme) dans la structure de la phrase.
C’est l’emploi syntaxique du mot dans la phrase, défini grâce à la logique.
On oppose la fonction d’un mot à sa nature qui dénote l’aspect morphologique du mot.
Opposition fonction (syntaxe)-nature (morphologie)
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La vendeuse nous a aidés à choisir le cadeau. La vendeuse -substantif par sa nature, il remplit dans
la phrase la fonction du sujet.

Les fonctions verbales et les fonctions nominales

Les fonctions verbales (essentielles) liées directement au verbe


La fonction verbale détermine le verbe ou en est déterminée, elle contient les informations
concernant l’action, elle indique qui ou quoi fait l’action, quel est son objet et ses circonstances.
Chaque année, je pars en France. Qui part en France ? Où part-il ? Avec quelle fréquence part-il en
France ? Quand part-il en France ?

Le sujet S
Désigne l’être ou l’objet qui fait ou subit l’action exprimée par le verbe. Le sujet répond à la
question Qui ? Qui est-ce qui ? Qu’est-ce qui ? pour l’objet. Sur le plan sémantique, on définit le
sujet de phrase comme le thème de la phrase, le verbe étant le prédicat.
Anne donne un livre à Marie. Anne fait l’action de donner
Marie reçoit un livre de Anne. Marie subit l’action de recevoir.

La fonction du sujet peut être remplie par:


Un nom Le chat attend gentiment sa pâtée.
Un pronom personnel Il attend gentiment sa pâtée.
Un pronom possessif Le mien attend gentiment sa pâtée.
Un pronom démonstratif Celui-ci attend gentiment sa pâtée.
Un pronom indéfini Chacun attend gentiment sa pâtée.
Un pronom interrogatif Qui attend gentiment sa pâtée ?
Un pronom relatif Le chat qui attend gentiment sa pâtée.
Un infinitif Attendre c’est détestable.
Chaque partie du discours substantivée p.ex. une conjonction: Votre “mais” ne me regarde pas.
Le mieux est l’ennemi du bien.
Une proposition subordonnée: Qu’il termine vite ce travail m’étonnerait.
La place du sujet:
D’habitude avant le verbe mais on note des exceptions à cette règle:
L’inversion du sujet en français plus soutenu est obligatoire:
-en proposition incise Elle n’est pas venue, dit-il.
-en interrogation directe après un mot interrogatif Pourquoi pleures-tu ?
L’inversion est facultative:
-après un adverbe initial: à peine, ainsi, aussi, peut-être, du moins, encore, sans doute, en vain, aussi
bien: Peut-être pensa-t-il à une autre. Peut-être, il pensa à une autre.
-après un adverbe de lieu ou de temps. Ici, mes amis habitent. Ici habitent mes amis
-dans les interrogations indirectes commençant par quel, comment, quand. Je ne sais pas quelle
voiture a acheté Pierre. Je ne sais pas quelle voiture Pierre a acheté.
-dans les propositions relatives introduites par un pronom personnel en fonction de COD La voiture
qu’a achetée Pierre... La voiture que Pierre a achetée..., en fonction de CC La maison où habitent
mes amis... La maison où mes amis habitent.., en fonction d’ATT L’enfant qu’a été Pierre...
L’enfant que Pierre a été…
-dans les propositions infinitives: Je vois mon collègue arriver. Je vois arriver mon collègue.
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Les compléments du verbe

-le complément d’objet

énonce la personne ou la chose sur laquelle passe l’action faite par le sujet, cette personne ou cette
chose est l’objet de l’action
On distingue le COD et COI selon la construction du verbe
S’il demande le complément sans préposition- il est direct
S’il demande le complément lié au verbe à l’aide d’une préposition (à, de, sur etc.), il est indirect.
Le COD répond à la question qui ? quoi ? qui est-ce que ? J’aide (qui ?) ma mère. Je vois (quoi ?)
une petite maison.
Le COI répond à la question à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ? Les touristes ont décidé de se
reposer. (De quoi ont-ils décidé ?)
Elle obéit (à qui ?) à ses parents. Il pense (à quoi ?) à l’avenir. Tu parles (de qui ?) de ton voisin.
Elle s’occupe (de quoi ?) de ses plantes vertes. La vieille dame s’est mise à rire (à quoi ?)

Nature du complément d’objet:


Un nom Pierre regarde son jardin. Il parle à Monique.
Un pronom personnel Pierre le regarde. Il lui parle.
Un pronom possessif Pierre préfère le sien. Il parle au sien.
Un pronom démonstratif Pierre préfère celui-ci. Il parle à celui-ci.
Un pronom indéfini Pierre regarde quelqu’un. Il parle à quelqu’un.
Un pronom interrogatif Que voyez-vous?
Un pronom relatif La voisine dont Pierre a parlé est très gentille. La voiture que Pierre a achetée
était très belle.
Un infinitif Il adore danser. Il commence à travailler.
Chaque partie du discours substantivée Je déteste les “cependant”
Une proposition subordonnée Il exige que tous lui obéissent. Elle tient à ce que sa famille soit
heureuse. Je doute qu’il a reçu le diplôme de licence. (Je doute de quoi ?)
La place du C d’objet: en général après le verbe. L’ordre classique de la phrase française est :

S V COD COI

Dans certains cas le C d’objet en tête de phrase:


À quoi penses-tu ? Qu’est-ce que tu regardes ?
Quelle bonne nouvelle vous me dites ! (Après quel, combien)
Mon mari, je l’adore. À son départ, elle ne s’attendait pas. À cela, non plus, elle ne s’y attendait
pas.
Elle fume. Elle attend. ( le COD sous-entendu) Cette construction n’est pas permise par tous les
verbes transitifs directs. Je dis.
La transformation à la voix pasive (le COD devient le sujet de la voix pasive)

Le complément circonstanciel CC
indique les circonstances qui accompagnent l’action exprimée par le verbe. Souvent il n’est pas
indispensable à la phrase comme S V COD, cependant il la complète.
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Je dis bonjour (gentiment)


Il peut être introduit directement J’adore travailler ici ou par l’intermédiaire d’une préposition Elle
va au cinéma.
On distingue les compléments circonstanciels essentiels/nécessaire:
Complément de prix Cette parcelle vaut un million euros. Cette parcelle vaut... (incorrecte)
Complément de poids Elle pèse 80 kilos.
Complément de mesure Il mesure 182 cm.
Parfois le CC de lieu Je vais à Paris. Je vais
CC de manière. Comparons: Il va bien (complément essentiel) Il a bien fait son devoir
(complément non-essentiel)

Les CC non-essentiels (il y en a une trentaine)


Le CC de:
Temps (quand? combien de temps?) Hier, il a fait très beau.
Lieu (où? d’où? par où?) dans mon village...
Cause (pourquoi? à cause de quoi?) En raison du brouillard, le vol est annulé
Manière (comment?) Elle parle d’une voix saccadée.
Moyen (à l’aide de quoi?) Nous sommes venus en train.
Instrument (avec quoi?) J’écris avec un feutre.
But (pourquoi? dans quel but?) Nous travaillons pour ton bien.
Accompagnement (avec qui?) Il se promène avec son chien.
Quantité (combien?) La construction de l’autoroute a duré 10 ans.
Conséquence (quelle en est la conséquence?) La physique l’ennuit à mort.
Matière (en quoi?) Ce mur est fait en briques.
Concession (malgré quoi? en dépit de quoi?) Il l’a épousée contre sa famille.
Condition (à quelle condition?) En cas d’urgence, appelez-moi !
Comparaison Pierre travaille comme son père.

Nature du complément circonstanciel:


Un nom-Je partirai un jour en France
Un pronom personnel Je travaille avec lui.
Un pronom possessif Je voyage avec le mien.
Un pronom démonstratif Je voyage avec celui-ci.
Un pronom indéfini Je voyage avec un autre.
Un pronom interrogatif Avec quoi voyages-tu ?
Un pronom relatif Le sac avec lequel je voyage est très vieux.
Chaque partie du discours substantivée Il est parti sans ton “oui”.
Un infinitif On a commencé par le sermonner.
La proposition subordonnée Je suis rentré à la maison quand l’orage venait d’éclater.
En, y J’en viens mais j’y retournerai encore.
La place du CC est libre. Souvent après le verbe, le complément d’objet ou l’attribut. Pour des
raisons stylistiques parfois en tête ou au milieu de la phrase.
Les chats font la chasse le soir. Le soir, les chats font la chasse. Les chats, le soir, font la chasse.

Le complément d’agent C d’A


La fonction caractéristique de la voix passive.
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Il acompagne le verbe à la voix passive et il désigne l’agent de l’action (la personne ou la chose qui
fait l’action) Il est introduit par la prép à ou de et répond à la question par qui? par quoi? de qui?
de quoi?
Le journal est acheté par maman (opération matérielle) Il est admiré de tous. (indication de
sentiments)
La rue était inondée de lumière. Une lumière inondait la rue.
La rue était inondée par la lumière d’un réverbère. La lumière d’un réverbère inondait la rue.
Le C’A sous-entendu Des lettres n’avaient pas encore été rangées. On n’avait pas encore rangé de
lettres.

Nature du C’A
Un nom La maison était observée par un agent de police.
Un pronom personnel La maison était observée par lui.
Un pronom possessif La maison était observée par le nôtre.
Un pronom démonstrtif La maison était observée par celui-ci.
Un pronom indéfini La maison était observée par quelqu’un.
Un pronom interrogatif La maison était observée par qui?
Un pronom relatif L’agent par lequel la maison était observée était déjà très fatigué.
La place du C d’A –il suit le verbe à la voix passive. Il peut se trouver en tête de la phrase dans
l’interrogation directe De qui es-tu admiré ?

La voix passive ou la phrase à attribut du sujet- la limite floue


Les enfants sont très perturbés. Deux analyses possibles (attribut ou voix passive)
Marc a été très ouvert. (attribut=qualité), la transformation à la voix active impossible
La fenêtre a été ouverte. On a ouvert la fenêtre.

L’attribut ATT
Exprime la qualité ou la manière d’être du nom auquel il se rapporte par l’intermédiaire du verbe. Il
répond à la question Comment ? Qui ? Il est introduit directement ou à l’aide d’une préposition, le
plus souvent comme, de, en, pour.
On distingue l’attribut du sujet ATT S et l’attribut du complément d’objet direct ATT du
COD

L’attribut du S
Il énonce la qualité du sujet en accompagant un verbe attributif (Pierre est philosophe) ou un verbe
similaire (Anne devient jalouse) ou parfois un verbe d’action (La neige tombait dense)

Nature de l’attribut du sujet


Un adjectif-La rue était toute blanche
Un substantif-Elle est devenue sa belle fille.
Un pronom personnel Tu n’es pas moi
Un pronom possessif Ce livre est le vôtre
Un pronom démonstratif-Mon livre est celui-là
Un pronom indéfini Je ne suis pas un autre
Un pronom interrogatif Quel est votre nom ?
Un pronom relatif Distrait que tu es, tu vas encore oublier cette date.
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Un adjectif numéral Parmi les filles de Monsieur Dupont, Anne est la troisième.
Un infinitif Partir c’est mourir un peu.
Une proposition subordonnée La vérité est que les adultes ne comprennent jamais les enfants.
un pronom neutre Les enfants sont sages ? Ils le sont.

Sa place -en général il suit le verbe attributif, parfois en tête de la phrase Difficile est la vie !
Quelle est votre profession ? Tel est notre destin. Splendide, cette fille ! Cette fille, splendide !

L’attribut du COD
Il énonce la qualité du COD. Il est introduit par un verbe transitif direct ayant une nuance
d’appréciation Je le crois sincère. Ce parfum l’a rendue intéressante.
Nature:
Un adjectif Cette nouvelle coupe te rend jeune.
Un substantif Nous le croyons bel homme
La place-en général il suit le COD quand il est plus long que celui-ci, et il le précède quand il est
plus court que lui. Nous considérons cet acte impensable. Nous considérons nul cet acte.

Schémas des fonctions verbales

S-------------------verbe voix active ------------------C d’objet ----------------- COD


COI
CC

S-------------------verbe voix passive-------------------------------------------------C d’A


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S--------------------verbe copule--------------------------------------------------ATT du S

S---------------------verbe voix active--------------COD-----------------------ATT du COD

Les fonctions nominales/accessoires

Elles sont remplies par les mots qui complètent et qui déterminent le mot principal (la tête) du
syntagme nominal, adjectival, adverbial etc. Elles ne sont pas liées au verbe de la phrase, mais elles
sont subordonnées, ou rarement, juxtaposées à l’élément le plus important du groupe.
Ce jeune professeur de français est exigeant pour ses élèves.
SN-le mot principal= le professeur, d’autres mots du syntagme déterminent ce mot. SV-le mot
principal –est, à côté du verbe il y a un syntagme adjectival exigeant pour ses élèves dont la tête
exigeant est accompagnée d’autres mots qui sont des fonctions accessoires.

La fonction déterminafive/les déterminants


-les mots qui complètent le nom d’une façon essentielle, ile le déterminent en lui donnant la
propriété de nom défini ou indéfini
Les articles définis le gouvernement polonais
Les articles indéfinis un petit chien
Les articles partitifs avoir de la chance
Les adjectifs possessifs notre cité
Les adjectifs démonstratifs cette fameuse histoire
Les adjectifs indéfinis plusieurs personnes, quelques étudiants, une certaine vision..
Les adjectifs relatifs On a entendu les témoins, lesquels témoins ont dit que....
Les adjectifs interrogatifs Quel train prendre?
Les adjectifs exclamatifs quelle histoire!
Les adjectifs numéraux mille et une nuit

Le déterminant se place toujours devant le nom qu’il accompagne, sa fonction consiste à actualiser
le nom, à le spécifier comme défini ou indéfini.

L’épithète
la principale banque, la banque centrale, du café chaud, une voiture verte, une excellente idée-un
adjectif ou un équivalent d’adjectif qui exprime une qualité de l’être ou de l’objet nommé par un
substantif. Elle répond à la question quel ? Elle n’est pas indispensable au sens de la phrase mais
elle l’enrichit en mettant en relief le caractère de la personne ou de l’objet dont on parle.
Sens de l’épithète- l’épithète de nature, de caractère, de circonstance.
Place de l’épithète - facteurs syntaxiques, facteurs d’ordre rythmique, facteurs d’ordre sémantique
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Le complément de nom (déterminatif)


-un mot qui complète un substantif, en se subordonnant à celui-ci pour limiter son extention. Ainsi,
dans le syntagme la banque de notre cité, l’extension du mot banque se trouve limitée par de notre
cité (la fonction distinctive). Le complément de nom est d’habitude introduit par une préposition le
plus souvent de mais aussi par à, pour, par, sur, en, contre, sans, envers etc. Parfois sans Prép
question mariage
SENS - de possession (ma maison à moi,) d’espèce (un fromage de chèvre), de matière (une robe de
soie), de destination (un sirop contre la toux), de but (une histoire pour raconter), de quantité (un
groupe de trente personnes), de mesure (une chaleur de 40 degrés), de valeur (un objet sans valeur),
d’origine (les légumes de France), de qualité (une femme de ménage), de lieu (le pont d’Avignon),
de temps (un congé d’un an), d’instrument (un coup de balai), de moyen (un moulin à vent), de
cause (une fièvre de tropiques)

La fonction peut être remplie par:


Un nom un oeuf de poule
Un pronom personnel un cadeau pour toi
Un pronom possessif une surprise pour les miens
Un pronom démonstratif un avertissement pour ceux-ci
Un pronom indéfini une lettre de quelqu’un
Un pronom inerrogatif une visite de qui ?
Un infinitif un film pour rire
Un adverbe une personne d’ici

– un complément peut être commun à plusieurs substantifs coordonnés ou juxtaposés:


La clarté et la perfection d’un discours
-un nom peut être suivi d’un ou de plusieurs compléments de nom: un mal de tête, un mal de tête et
de ventre

Le complément d’adjectif
Un élément qui accompagne un adjectif pour préciser son sens et restreindre ses limites. Facile à
faire. L’adjectif facile est complété par l’infinitif prépositionnel à faire, qui limite l’extension de
facile. Il marque les mêmes rapports que le complément de nom et de pronom.
Il est introduit par une des prépositions dont la plus fréquente est de.
Le complément d’adjectif peut être accompagné par:
Un nom- un verre plein d’eau, digne d’estime, Je suis fier de mes enfants. Il était généreux envers
les pauvres.
Un pronom: amoureuse d’elle même
Un infinitif: difficile à dire

Le complément de pronom:
Un élément qui détermine un pronom, en limitant son extension, il est introduit par une
préposition. Celle de Cracovie (celle donne une plus grande précision)
Quelqu’un d’entre vous a laissé sa serviette. Le professeur a reconpensé ceux de ses élèves qui
avaient confectionné des dossiers originaux.
Un pronom peut être accompagné par:
Un nom: ceux de province
Un pronom: chacun parmi nous, quelqu’un d’entre vous
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Un infinitif: quelque chose pour manger


Un adverbe: personne d’ici
SENS-marque les mêmes relations que le complément de nom

Le complément d’adverbe
Un élément qui détermine un adverbe de quantité ou de manière en précisant son sens.
heureusement pour eux ( l’adverbe est completé par le pronom personnel eux introduit par une
préposition, ce qui limite son extension)
Le complément suit l’adverbe, il est toujours introduit par une préposition.
La fonction du complément d’adverbe est remplie par:
Un nom: assez de voitures
Un pronom: bien pour toi
Un infinitif: trop à faire
SENS: Le nombre des valeurs sémantiques limité (par rapport à celui de complément de nom,
d’adjectif, de pronom)
Il exprime:
- contenu (trop peu de fruits), destination (directement pour moi), but (rien à dire)

l’apposition
Elle s’applique au mot ou au groupe de mots qui, placé à côté d’un autre nom, désigne la même
personne ou le même objet que ce nom, mais d’une autre manière. L’apposition indique la qualité de
l’être ou de l’objet dont il s’agit.

Jeanne d’Arc, grande héroïne nationale, sauva la France Jeanne d’Arc=héroïne

SN en fonction du sujet se compose du constituant principal Jeanne d’Arc et de l’apposition grande


héroïne nationale, qui ajoute une information supplémentaire au nom déterminé.
L’apposition peut apparaître dans chaque SN, indépendamment de sa fonction syntaxique.
Mon père, lui, était toujours indulgent. S
Je vois Marie, amie de mon frère. COD
Je me rappelle un grand chapeau de ma tante, une petite vieille. C de nom.
Vous, le plus sage parmi nous, qu’en pensez-vous ? Un mot mis en apostrophe

La fonction de l’apposition peut être remplie par:


Un nom: Pierre, mon collègue, est en congé depuis quatre jours.
Un pronom: La mère, elle, était toujours prise.
Un infinitif: Je ne désire qu’une chose, revenir.
SENS: en général l’apposition désigne la même réalité que le nom qu’elle accompagne. Cependant
elle peut marquer aussi des rapports variés. Le moyen de vérification de l’apposition=la
transformation en attribut
Le lion, (est) roi des animaux, Marie, (est) la plus grande des filles...
L’apposition suit le mot qu’elle accompagne, mais elle peut aussi le précéder Nos frères, les
animaux, ont besoin de protection.

l’apostrophe
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le mot par lequel on s’adresse à quelqu’un ou à quelque chose. Monsieur, votre fils est
insupportable ! Elle peut apparaître seule ou dans la phrase. Elle est toujours distinguée par une
ponctuation forte: virgule, point d’exclamation, point de suspension, à l’oral, par une intonation
particulière.

La fonction de l’apostrophe peut être remplie par:


Un nom commun ou propre: Cieux, écoutez ma voix ! Anne, on vous entend pas, parlez plus fort !
Un pronom: Vous, arrêtez de crier !
La place:
L’apostrophe se trouve le plus souvent, en tête de la phrase, mais elle peut aussi se trouver au milieu
ou à la fin de la phrase.
SENS: en général un sens appellatif mais aussi: une prière (Papa, Petit Papa Noël), une défense
(Non...Pierre), un ordre (Soldats ! Feu !), un avertissement (Madame, si vous continuez comme
ça...), un simple appel (Azor ! Ici aux pieds !)

Schéma des fonctions nominales

apposition
nom (GN) introduits sans préposition
apostrophe

déterminant
(fonction déterminative) complément du nom
article przydawka dopełniaczowa
adjectif démonstratif NOM
adjectif possessif nom (GN) introduits par Prép
adjectif numéral adjectif
indéfini
adjectif exclamatif
adjectif interrogatif
adjectif relatif

adjectif (przydawka przymiotna)


épithète

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