Vous êtes sur la page 1sur 6

FICHE G/C : La phrase.

I/ Rappels
1. Définition d’une phrase.
Une phrase est ____________________________________________________________
_______________________________________________________________________________
Exercice : barrer les intrus Toi ! Elle m’a parlé de toi ! De toi, Parlé elle m’en a !
C’est de toi dont elle m’a parlé… De toi, elle m’en a parlé ! parlé de toi, elle m’en a
Une phrase n’est pas forcément « verbale », elle peut être nominale, adverbiale, adjectivale…
Exemple :

Exercice : Transformez les phrases verbales en phrases non verbales et inversement.


a. Les travaux se terminent dans un mois. b. Attention aux piétons ! c. Ce terrain est à vendre. d.. Le train
part dans deux minutes. e. Retour de l’Opéra de Pékin à Paris. f. Délicieuse, ta tarte !
2. Les types de phrase. (manuel p. 290)
Exercices 1, 2, 3 et 4 p.32 et 19 p. 36 du cahier GREVISSE + 8 p. 291 du manuel.
II/ Les formes de phrases.
1. Le thème et le propos.
Dans une phrase on distingue deux types d’informations apportées :
- le thème : ce dont le locuteur parle, cette information est généralement déjà connue.
- Le propos (ou prédicat) : ce qu’on dit sur le thème, c’est l’information nouvelle de la phrase.
Nos fantassins ont subi un terrible bombardement.
Thème Propos
Exercices du cahier GREVISSE 1, 2 et 3 p. 52.
En général, le thème se trouve devant le propos, en tête de phrase.
Il existe cependant des constructions qui permettent de mettre en avant le thème en évidence :
- la forme affirmative/ négative (ex. du 6 et 7 p. 291 du manuel )
- la forme active/ passive (ou « voix »)
- la forme personnelle/impersonnelle (ou « voix »)
- la forme active/ pronominale
- la forme neutre ou emphatique (mise en relief par présentatif ou par détachement)
1. La forme ou voix passive. (manuel p. 336)
Un verbe transitif direct (qui peut recevoir un COD) peut-être conjugué :
- à la voix active : Paul envoya une lettre.
Thème Propos
- à la voix passive : Une lettre fut envoyée par Paul.
Thème Propos
Le passif d’un verbe se forme à l’aide de l’auxiliaire « être » au temps voulu (celui du verbe à la voix active)
et du participe passé du verbe.
Paul envoie une lettre Une lettre est envoyée par Paul
a envoyé a été envoyée
envoyait était envoyée
Dans une phrase à la voix passive, le COD de la phrase à la voix active devient sujet, et le sujet de la phrase à
la vois active devient complément d’agent.
Un mystérieux expéditeur a envoyé cette lettre
Sujet COD
Cette lettre a été envoyée par un mystérieux expéditeur.
Sujet Complément d’agent.
Le complément d’agent peut être omis car on ignore qui est à l’origine de l’action ou car on juge inutile de la
préciser.
La lettre avait été recachetée. X
Si l’on met la phrase à la forme active, le sujet sera alors indéterminé : « on ».
On avait recacheté la lettre.
Exercices du cahier GREVISSE 21 p. 36 puis 6, 7, 8 et 9 p. 33 et 22 et 23 p. 36. PUIS p. 336 : 2, 4, 3
et 4 dans le manuel.
2. La forme impersonnelle (cahier GREVISSE p. 34)
Il est évident que la lettre avait été recachetée
Dans cette phrase, le pronom personnel sujet « il » ne représente personne ! c’est une phrase impersonnelle.
Une phrase impersonnelle contient un sujet grammatical indéterminé, qui ne correspond pas au sujet logique
de l’action (ce dernier se trouve après le verbe)
Il est survenu un accident.
Sujet grammatical Sujet logique…
Le sujet « un accident » est transformé en propos !
Exercices du cahier GREVISSE 56 p. 14 puis p. 34, ex. 11, 12, 13 et 14 et 24 à 25 p. 36-37..
3. La forme emphatique (ou de mise en relief) manuel p. 291.
Dans certaines phrases, des éléments (thème ou propos) peuvent être mis en relief, en lumière. Il y a deux
procédés :
a) la forme de phrase emphatique à détachement (qui met en relief le thème)
Un mot ou groupe de mots est mis en relief en étant placé en tête de phrase ou en fin de phrase, comme thème
détaché. Il est ensuite repris par un pronom personnel.
Cet homme, je ne l’ai jamais vu !
Thème détaché. Pronom de reprise.
b) la forme de phrase emphatique à présentatif (qui met en relief le propos)
Un mot ou groupe de mots est encadré par « c’est… qui », « c’est… que », « voici… qui/ que, « il y a …
qui…/ que »
C’est ce témoin qui a reconnu le suspect.
Propos présenté
Exercices manuel p. 291 ex. 9 ; cahier GREVISSE : 15 à 18 p. 35 + 26 à 28 p. 37.
4. La forme pronominale (cahier GREVISSE p. 13)
Un accident m’est arrivé.
Thème Propos
Dans cette phrase, le propos insiste sur la personne qui a subit « moi », qui devient objet (COD) du verbe.
Il est possible de pronominaliser un verbe, à condition que le sujet et le COD de l’action soit la même
personne.
Il existe plusieurs types de verbes pronominaux :
- des essentiellement pronominaux (qui n’existent qu’à cette forme) : souvenir, enfuir, suicider…
- des verbes occasionnellement pronominaux qui peuvent avoir un sens réfléchi (= je me regarde), un
sens réciproque (=ils se sont rencontrés), un sens passif (ce T shirt se lave à 90°)
Cahier GREVISSE p. 13, ex. 40 à 44 ; manuel 7 et 8 p. 342.
FICHE G/C : La phrase.
III/ Phrase simple et phrase complexe.
Une phrase simple est constituée d’une seule proposition (groupe de mots organisés autour d’un verbe
conjugué qui a son sujet propre), appelée indépendante.

Une phrase complexe est constituée de plusieurs propositions qui peuvent être :
a. des propositions indépendantes (elles ne dépendent pas les unes des autres)
b. une proposition principale et une ou plusieurs propositions subordonnées (qui dépendent d’une
autre proposition).
c. Une proposition indépendante et une proposition principale accompagnée de subordonnée(s).

* Les liens entre les propositions dans la phrase complexe :


A. La juxtaposition.
Les phrases ou propositions sont dites juxtaposées lorsqu’elles ne sont séparées que par un signe de ponctuation
(, / ;/ : /.).
« Nous n’irons pas à la plage : il pleut »
B. La coordination
Les phrases ou propositions sont dites coordonnées lorsqu’elles sont reliées par une conjonction de coordination
(« mais ou et donc or ni car ») ou un adverbe de liaison (« puis, cependant, alors. en effet… ») :
« Nous n’irons pas à la plage, car il pleut. »
C. La subordination.
A l’intérieur d’une phrase, sont dites subordonnées les propositions qui dépendent d’une proposition principale. Le
rapport de dépendance des subordonnées est généralement signifié par un mot subordonnant (conjonction de
subordination « que » et ses composés, pronom relatif, adverbe relatif, pronom interrogatif…)
« Nous n’irons pas à la plage parce qu’il pleut. »

Exercices du manuel 2, 3 et 4 p. 292.


IV/ Les propositions subordonnées.
A / Les natures des propositions subordonnées.

Exercice : indiquez si les propositions subordonnées en gras sont relatives, conjonctives, interrogatives
indirectes ou sans mot d’introduction.
a. Le village où elle habite est tout petit. b. Il se demande où elle habite. c. Il faut attendre qu’elle
revienne. d. As-tu les réponses que tu attendais ? e. Dis-moi si ça te plait. f. Elle ne viendra plus si tu agis
ainsi. g. J’entends les oiseaux chanter. h. Quand tu viens, il est plus allègre. i. Comme elle arrivait, il se
mit à neiger. j. Il a pris le micro pour qu’on l’entende. k. Il a tellement neigé qu’on ne voit plus la route. l.
Qui que tu sois, ouvre-moi.
Exercice 32 p. 44 du cahier GREVISSE
B/ Les fonctions des subordonnées.
1. Les relatives complément de l’antécédent (en général) ou sujet. Introduites par qui, que, quoi,
dont, où, lequel, laquelle, quiconque…

* Il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme ce soir.


= rêveuse dans un coin, comme ce soir.
NATURE : Proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif « qui », qui a pour antécédent le
nom « Antigone ».
FONCTION : Complément de l’antécédent « Antigone ».

* Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.
= Cette personne
NATURE : Proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif : « quiconque », qui n’a pas d’antécédent.
FONCTION : Sujet du verbe « sera ».
Exercices du cahier GREVISSE 9 à 12 p. 40 et 34 p. 44.
2. Les complétives (elle complètent un verbe de manière essentielle).
a. Les conjonctives (introduites par « que »)
* Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure.
=à son rôle
NATURE : proposition subordonnée conjonctive.
FONCTION : Complétive COI du verbe « pense »
b. Les interrogatives indirectes (introduites par « si, qui, où, comment, pourquoi... »)

* Hémon se demandait si elle accepterait de l’épouser et pourquoi elle l’avait convoqué. .


NATURE : prop. sub. Interrogative indirecte / Prop. Sub. Interrogative indirecte
FONCTION :COD du verbe « se demandait » =COD du verbe « se demandait »)
Exercices 14 à 17 p. 41 et 33 p. 44. Du cahier GREVISSE
c. Les infinitives (sans mot introducteur, mais avec le mode infinitif)
* Nous regardons les acteurs jouer leurs rôles.
= le jeu des acteurs ou que les acteurs jouent.
NATURE : proposition subordonnée infinitive.
FONCTION : COD du verbe « regardons »
Exercices 19 à 22 p. 42 du cahier GREVISSE
3.Les circonstancielles. (elles complètent la phrase et sont supprimables)
a. Les conjonctives (introduites par « si, quand, parce que, pour que, tandis que… »)

* Et depuis que ce rideau s’est levé, elle sent que s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène.
= depuis le début,
NATURE : proposition subordonnée conjonctive.
FONCTION : Circonstancielle de temps (=C.C.T)
Exercices 36 et 37 p. 45 et 23, 24 et 26 p. 43 du cahier GREVISSE .
b. Les participiales (introduites sans mot subordonnant, mais par le mode participe)
*Le Prologue ayant présenté les principaux personnages, le piège tragique peut commencer. .
= après la présentation du Prologue…
NATURE : proposition subordonnée participiale.
FONCTION : Circonstancielle de temps ou de cause du verbe « peut commencer ».
Exercice 25 p. 43 du cahier GREVISSE.
C/ Les différentes subordonnées circonstancielles. (Manuel p. 296)
1. de temps
Exercice 3 p. 297 du manuel.
2. de cause, de conséquence ou de but.
Manuel : Exercice 5 et 6 p. 297 / Exercice 4 p. 297. Puis exercices 1 à 4 p. 46 du cahier GREVISSE
3. d’opposition ou de concession
Exercice 5 à 8 p. 47 du cahier GREVISSE
4. de condition /l’hypothèse.

Exercice 7 p. 297 du manuel puis Exercices 10 à 12 p. 48 du cahier GREVISSE


5. de comparaison
Exercice 14 à 17 p. 49.

Vous aimerez peut-être aussi