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Unité 1 

: Généralités

OBJECTIFS : Nous allons


- découvrir les parties du discours et les syntagmes.
- comprendre et identifier la fonction grammaticale d’un mot ou d’un syntagme.

déffinition La grammaire est l’ensemble des règles et principes qui régissent l’usage d’une langue


déterminée (chaque langue a sa propre grammaire). En tant que science, elle fait
partie de la linguistique. On distingue souvent l’étude des règles de construction des distinction
mots dans l’énoncé (syntaxe) de celle des règles de variations des formes du mot
(morphologie).
Parmi les nombreux types de grammaire ou approches de l’étude de la grammaire, il y
a lieu de mentionner la grammaire prescriptive ou normative (elle présente, de
manière autoritaire, les normes d’usage pour un langage spécifique tout en méprisant
les constructions non standardisées) et la grammaire descriptive (elle décrit l’usage
actuelle d’une langue, sans juger de façon prescriptive). Le français est une langue
vivante dont la grammaire est riche en temps et en modes. ( à noter)
1. Classes de mots (Parties du discours)
Une classe est un ensemble comportant tous les mots qui peuvent se substituer les uns
aux autres dans une phrase sans que celle-ci cesse d’être française. Les « classes de
mots » sont aussi appelées « parties du discours ». La liste des classes de mots varie
selon les approches.
La grammaire traditionnelle répartit les mots en neufs parties du discours : le nom,
l’article, l’adjectif, le pronom, le verbe, l’adverbe, la préposition, la conjonction (de
subordination et de coordination) et l’interjection.
Pour les approches énonciative et fonctionnelle, les mots sont répartis en 8 classes (les
interjections étant considérées comme mots-phrases)
Les 5 classes variables (les mots dont la forme peut varier selon le genre, le nombre, le
temps, le mode, la personne ​et la fonction) sont le nom, les déterminants du nom,
l’adjectif, le pronom et le verbe. Les 3 classes invariables sont l’adverbe, la
préposition, la conjonction (de subordination et de coordination). Prenons l’exemple
« Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de
toi ! » (Molière, L’Avare). Dans cette phrase, on relève : les noms « argent » et « ami »
(l’un désigne une chose, l’autre un être) ; le déterminant « mon » utilisé trois fois
devant chacun des noms ; les adjectifs qualificatifs « pauvre » et « cher » qui
qualifient respectivement les noms « argent » et « ami » ; les pronoms « on », « m’ »
et « toi » ; le verbe « a privé » ; la préposition « de » qui introduit le pronom « toi » ;
l’interjection « hélas ».
2. Syntagmes

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Un syntagme est un groupe de mots formant une unité dans une organisation
hiérarchisée. On distingue plusieurs types de syntagme : le syntagme nominal (SN), le
syntagme verbal (SV), le syntagme prépositionnel (Sprép), le syntagme adjectival
(Sadj) et le syntagme adverbial (SADV). Tous les syntagmes partagent un certain
nombre de caractéristiques, mais l’essentiel est sans doute le fait que tous ont une tête,
c’est-à-dire, un élément central qui contrôle les autres. C’est la tête qui donne son nom
au syntagme. Le contrôle exercé par la tête peut se manifester par l’accord en nombre
ou en genre, par l’accord sémantique, ou de plusieurs autres façons.
Une phrase verbale est constituée de 2 syntagmes essentiels (syntagme nominal sujet
et syntagme verbal) et de syntagmes non-essentiels (que l’on peut déplacer ou
supprimer). Dans une phrase verbale minimale, on ne trouve que 2 syntagmes
essentiels.
Exemple : Cette nuit, le loup a dévoré sa proie dans la forêt.
Phrase minimale : Le loup a dévoré sa proie.
Groupe nominal sujet : le loup
Groupe verbal : a dévoré sa proie
Groupes non-essentiels : cette nuit, dans la forêt
3. Fonctions grammaticales
La fonction d’un mot ou groupe de mots correspond au rôle qu’il va jouer dans la
phrase par rapport à un autre mot ou groupe de mots. Ainsi, on dira d’un mot qu’il est
le sujet du verbe x, le complément du nom Y, etc. Dans la phrase « Le rapport dans le
dossier vert concerne la décision qui a été prise par le juge. », on distingue les
fonctions au sein de la proposition - « le rapport dans le dossier vert »  (sujet du
verbe concerne ) et« par le juge » (complément d'agent du verbe a été prise) et les
fonctions au sein d'un constituant de la proposition - « vert » (épithète du
nom dossier) et « dans le dossier vert » (complément du nom rapport.)
Les fonctions au sein de la proposition ou « en rapport avec le verbe »

Catherine travaille dans l'immobilier.


le sujet
(Catherine est sujet du verbe travaille).

le complément Christiane connaît parfaitement l'histoire de l'art.


d'objet (CO) (l'histoire de l'art est CO du verbe connaît).

Anne est infirmière.
l'attribut
(Infirmière est attribut du sujet Anne).

Sabine arrivera la semaine prochaine.


le complément
(La semaine prochaine est complément circonstanciel du
circonstanciel
verbe arrivera).

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Le cousin sera reçu par Arnaud et Sylvie.
le complément d'agent (par Arnaud et Sylvie est complément d'agent du
verbe sera reçu).

Les fonctions au sein d'un constituant ou en rapport avec d’autres fonctions

Geneviève est leur sœur aînée.


l'épithète
(aînée est épithète du nom sœur).

Françoise, leur sœur cadette, a vécu longtemps à Paris.


l'apposition
(leur sœur cadette est apposition du nom Françoise).

Gilberte et Francis sont très fiers de leurs


le complément petits-enfants.
(de leurs petits enfants est complément de l'adjectif fier).

3.1. Sujet
Le sujet fait l’action ou la subit selon qu’il s’agit de la voix active ou la voix passive.
Exemples : Le chien a aboyé. (voix active)
Le chat a été poursuivi par le chien. (voix passive)
3.1.1. Moyen d’identification du sujet
Traditionnellement, on reconnaît le sujet par des moyens suivants :
Poser des questions : Qui ? Qui est-ce qui ? Qu’est-ce qui ? Mais si on peut poser la
question, c’est qu’on connaît déjà le sujet.
On dit aussi que le sujet est souvent placé en tête d’une phrase ou d’une proposition.
(Cependant, il est parfois inversé dans l’interrogation totale ou l’interrogation partielle
avec terme interrogatif placé au début de la phrase. L’inversion se fait aussi après
certains adverbes de lieu ou de liaison comme aussi, ainsi, peut-être...)
Peut-être viendra-t-il demain ;
3.1.2. Classe grammaticale du sujet
Le sujet peut appartenir à différentes classes grammaticales. Il peut être :
Nom ou groupe nominal : Sa demande a été satisfaite.
Notre demande de subventions a été satisfaite.
Pronom (pronoms sujets, possessifs, démonstratifs, indéfinis, relatifs,
interrogatifs...) : Elle a été satisfaite.
On a toujours besoin d’un plus petit que soi.
Infinitif : Chanter est pour elle un grand plaisir.
Proposition subordonnée (conjonctive, relative) :
Qu'elle ait refusé ces conditions ne m'étonne pas vraiment.
Qui sème le vent, récolte la tempête.
3.2. Compléments d’objet
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Les compléments d’objet dépendent du verbe, directement (ils se situent
immédiatement après le verbe) ou indirectement (une préposition les sépare du verbe).
Ce sont des compléments essentiels : ils ne peuvent pas être supprimés ou déplacés
sinon la phrase perd tout son sens.
3.2.1. Complément d’objet direct (COD)
Le complément d’objet dépend d’un verbe transitif direct. Il lui est directement relié
sans préposition. En général, on le trouve immédiatement après le verbe. Il représente
la personne ou la chose sur laquelle porte l’action exprimée par le verbe et répond aux
questions « qui ? » ou « quoi ? ».
Exemple : L’enfant a gagné un vélo à la tombola.
Son mari épluche les pommes de terre.
3.2.1.1. Moyen d’identification du complément d’objet direct
Le complément d’objet direct est identifié par plusieurs façons, telles que :
● Par la pronominalisation
Le complément d’objet direct peut être remplacé par un pronom le, la les... On peut
dire : Le boulanger travaille la pâte /Il la travaille. Mais avec Le boulanger travaille
la nuit on ne peut pas dire * Il la travaille.
● Par le détachement
Le détachement du complément d’objet direct dans la phrase impose sa reprise par un
pronom direct auprès du verbe : Ton ami, je ne l’aime pas. / Je ne l’aime pas, ton ami.
Lorsque ce groupe nominal complément comporte un déterminant indéfini comme
quelques, certains, plusieurs...+N ou un quantifiant un, deux... beaucoup de, trop
de...+N, le déterminant est repris par le pronom correspondant et le groupe nominal
par en.
Il a vu quelques livres/Il en a vu quelques-uns.
Il a vu beaucoup de livres/Il en a vu beaucoup.
● Par la transformation passive
On peut admettre que le COD d’une phrase active est le groupe qui devient sujet dans
la phrase passive correspondante. Mais il faut retenir que les phrases actives
comportant un COD ne sont pas toutes être transformées au passif. Les phrases
comme « Marie a perdu ses clés/sa mémoire », « Paul a la bonne foi » ne sont pas
passivables.
Par ailleurs, pour le verbe habiter, on peut dire « Pierre habite cette villa » qui donne
la forme passive « Cette villa est habitée par Pierre ». Mais « Pierre habite Paris/la
capitale » est non passivable bien qu’on puisse dire « Paris/ la capitale est habitée
par les Parisiens ».
D’autre part, les verbes suivis de compléments de mesure comme : coûter, durer,
mesurer, peser, régner, titrer, valoir… ne sont pas passivables.
● Par l’interrogation
C’est une manipulation utile pour mettre en évidence certaines caractéristiques du
complément (qui, qui est-ce que pour le nom animé et que, qu’est-ce que pour le nom
non animé). Mais ce n’est pas un critère universel car certains verbes se prêtent
difficilement à ces types de questions. Par exemple, on ne peut pas poser la question * 

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« Qu’a fait Marie à Martine ? » pour la réponse « Marie a fait beaucoup de mal à
Martine ». Non plus la question * « Qui cette affaire ne regarde pas ? » pour la phrase
« Cette affaire ne me regarde pas ».
● Par la relativisation
Le relatif que permet d’identifier la fonction COD mais il ne donne aucune
information ni sur le genre, ni sur le nombre, ni sur d’autres traits lexicaux (animé/
non animé...)
En bref, aucun moyen de reconnaissance de COD n’est universel, il faut, pour ce faire,
se baser sur le contexte, sur la nature du sujet et du complément...
3.2.1.2. Classe grammaticale du complément d’objet direct
Le COD peut appartenir à différentes classes grammaticales :
Nom ou groupe nominal : Gardez votre calme !
Pronom (personnel, interrogatif, relatif, démonstratif, possessif, indéfini) : Je te vois.
Que fais-tu là ? Vois la nappe que j’ai brodée ! Ecoutez ceci ! Je préfère le tien. On ne voit
rien ici.
Infinitif : J’aime partir
Une subordonnée (infinitive, interrogative indirecte, conjonctive, relative indéfinie, relative
sans antécédent) J’ai regardé les enfants jouer. Je sais ce que tu penses. Elle souhaite qu’il
vienne tout de suite. Il a obtenu ce qu’il mérite. J’emmène qui veut.
Il faut noter que les verbes n’admettent pas les mêmes constructions qui dépendent des traits
lexicaux du sujet ou du complément.
3.2.2. Complément d’objet indirect (COI)
Il dépend d’un verbe transitif indirect. Il est relié au verbe à l’aide d’une préposition
(à, de, contre, envers, avec, etc.)
Exemple : Il discute avec ses amis.
Ce jeune homme râle contre les politiciens.
3.2.3. Complément d’objet second
C’est un complément d’objet employé avec un verbe transitif direct en même temps
qu’un COD. Il est introduit par une préposition. Il a exactement la même fonction que
le COI à la seule différence qu’il est toujours précédé d’un COD.
Exemple : Il a prêté sa voiture à son frère.
Nous aiderons le stagiaire à prendre sa décision.
Le COS est introduit par une préposition, sauf s'il s'agit d'un pronom placé devant le verbe. Il
a remercié ses collègues de leur action. Il en a remercié ses collègues.
3.2.4. Complément d’objet interne
En usage quotidien, certains verbes, généralement intransitifs, admettent quelquefois un
complément « qu’on appelle complément d’objet interne pour le distinguer avec le
complément d’objet habituel » pleurer des larmes de crocodiles, vivre sa vie, dormir son
dernier sommeil, rêver un rêve, aller son chemin… Dans ces constructions le complément est
sémantiquement lié au verbe. On peut les considérer comme des expressions figées. Mais il y
a d’autres emplois plus courants. Il a passé sa jeunesse à l’étranger. Dans cette phrase le
complément d’objet peut être pronominalisé : Sa jeunesse, il l’a passée à l’étranger. Mais
pour la phrase : Il a vécu toute sa vie à l’étranger. Le groupe toute sa vie peut être
complément d’objet ou circonstanciel.
3.3. Complément d’agent

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Il se rapporte au verbe. On le rencontre uniquement à la voix passive. Il est introduit
par les prépositions « par » ou « de ». C’est celui qui exerce l’action sur le sujet.
Exemple : Cette tournure est employée par les spécialistes en droit.
La réponse nous a été donnée par le comité d'entreprise.
L’ancien professeur était estimé aussi bien de ses collègues que de ses
étudiants.
3.4. Attribut
C’est un mot ou un groupe de mots qui donne une précision sur l’état, l’apparence, ou
la nature du mot auquel il se rapporte. On trouve les attributs après les verbes d’état
(être, paraître, sembler, devenir, etc.), après les verbes qui expriment un jugement, un
changement d’état ou tout ce qui s’y rapproche (considérer, croire, penser, trouver,
etc.). Un attribut peut être un attribut du sujet « Elle paraît sincère.» ou « Il a trouvé
son père bien portant ».
3.4.1. Attribut du sujet
Le sujet, le verbe copule et l’attribut du sujet forment un tout qu’on appelle phrase
attributive qui exprime un jugement complet.
3.4.1.1. Moyen d’identification de l’attribut du sujet
On peut souvent l’identifier par un pronom neutre le :
Il est gentil→il l’est ; Ils sont stupides→ils le sont.
On ne peut pas supprimer l’attribut. En effet, on peut dire Pierre mange mais pas
*Pierre est/ devient/semble/paraît…
L’attribut du sujet accompagne généralement des verbes marquant l’état tels que être,
sembler, paraître, s’annoncer, avoir l’air de, passer pour, rester, demeurer, devenir,
redevenir, se faire. Certains de ces verbes ont une construction directe, d’autres une
construction indirecte introduite par des termes comme de, à, par, en, comme, pour.
Tu es gentil ; Tu passes pour un farceur. Il se conduit en chef.
Parfois il accompagne des verbes d’action, par exemple « Ils vivent heureux », « Ils
ont été jugés inaptes au travail ».
3.4.1.2. Place de l’attribut du sujet
L’attribut du sujet se place généralement après le verbe copule :
Il semble malheureux.
Il est un excellent joueur.
Il se place avant le verbe dans les cas suivants :
- C’est un pronom relatif ou un adjectif de liaison :
Le chef que tu deviendras.
Dans cet accident, l’automobiliste n’est pas responsable. Telle est la conclusion de la
police.
- C’est un adjectif interrogatif ou un groupe comportant un adjectif interrogatif.
Quel est ton jeu favori ?
Quel diable d’homme êtes-vous ?
- Quand on veut mettre en relief l’attribut du sujet.
Rares sont des hommes honnêtes comme lui.
Résolus, nous le sommes toujours.

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3.4.2. Attribut du complément d’objet direct
Le groupe verbal d’une phrase qui comporte un attribut du complément d’objet direct
contient trois constituants, le verbe, le complément et l’attribut. L’attribut est un
constituant du groupe verbal et n’appartient pas au groupe nominal qu’il caractérise.
Moyens d’identification 
L’attribut du COD se construit avec certains verbes marquant différentes nuances :
transformation, jugement, déclaration, désignation.
- Transformation : faire, rendre, vouloir
Je les voudrais sages.
- Jugement : juger, trouver, estimer, croire, se dire, savoir, considérer comme, prendre
comme, tenir pour.
On trouve son discours trop long et ennuyeux
- Déclaration : Déclarer, dire, proclamer
Le 2/9/1945, le Président Ho Chi Minh a proclamé, devant le monde entier, le
Viet nam indépendant
- Désignation : nommer, élire, appeler, choisir, couronner.
On l’a couronnée Miss Monde.
3.5. Apposition
L’apposition est une expansion du groupe nominal, le plus souvent placée entre
virgules, qui apporte une précision quant à l’état, la nature, la fonction, etc. du mot
auquel elle se réfère. L’apposition incarne la même réalité que le nom qu’elle
complète.
Exemple : Je n’ai confiance qu’en une seule parole, la mienne.
3.6. Epithète
L’épithète apporte une précision sur le nom qu’il suit et auquel il est rattaché. Il
s’accorde en genre et en nombre avec le mot qu’il complète. Seuls les adjectifs et
participes passées employés comme adjectifs peuvent être épithètes.
Exemple : J’ai recueilli le chat gris.
Les invités affamés se jetèrent sur les cacahuètes grillées.
Un groupe nominal peut être déterminé par plusieurs adjectifs épithètes qui peuvent
être juxtaposés « Cette insupportable petite fille » ou coordonnées « Ce texte long et
difficile à comprendre ».
L’adjectif épithète est facilement associé à une relative « C’est une belle jeune femme
brune qui vient vers nous ».
3.6.1. Classe grammaticale de l’épithète
L’épithète peut être un adjectif qualificatif « un chien fidèle », un adverbe « C’est un
homme bien. » ou un nom de couleur « une voiture marron ».
3.6.2. Place de l’épithète

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En général, l’épithète se place avant ou après le nom, le plus près possible du nom
auquel elle s’applique. Un grand homme / un homme grand ; (Le déplacement de
l’épithète peut entraîner un changement de sens).
3.7. Complément du nom, complément de l’adjectif, complément de l’antécédent
Ils apportent une information, une précision sur le nom, l’adjectif ou l’antécédent
auxquels ils se réfèrent. Excepté le complément de l’antécédent forcément introduit
par un pronom relatif, les compléments du nom et de l’adjectif sont reliés au nom ou à
l’adjectif par une préposition (de, à, en, pour, sans, etc.)
Exemple : Une vérité dure à entendre ; un élève excellent en français. L’homme qui vient
de monter dans l’autobus a l’air louche.
3.8. Compléments circonstanciels
Ils donnent des indications sur les circonstances : lieu, temps, manière, cause,
conséquence, quantité, etc. Ces compléments ne sont pas indispensables à la
compréhension de la phrase, et à ce titre, on peut les déplacer ou les supprimer.
Exemple : J’irai voir le médecin la semaine prochaine.
La semaine prochaine, j’irai voir le médecin.
Pourtant, il existe quelques compléments de lieu qui restent indispensables à la phrase.
C’et notamment le cas des compléments construits avec les verbes « aller », « passer
par », « se rendre à », « être à ». Par exemple « Nous irons à Paris cet été. » / « Nous
passerons par Rome. »

Sources :
1. DUBOIS. J et LAGANE. R, 1973, La nouvelle grammaire du français, Paris,
Larousse.
2. PHAN THỊ TÌNH, 2005, « Grammaire française – Les parties du discours et les
fonctions ». Hanoi: VNU Press.
3. NGUYỄN THANH KHUÊ, 2009, « Ngữ pháp tiếng Pháp – Từ loại và Cú pháp »
(La grammaire française – Classes de mots et syntaxe de la phrase). Hanoi: VNU
Press.
4. https://grammaire.reverso.net/les-fonctions/

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