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Autour du Verbe

Le Verbe

De toutes les classes grammaticales, celle du verbe est sans doute la plus complexe. Néanmoins, le
verbe apparaît comme l’élément autour duquel s’organise la phrase, il constitue le pivot de la phrase.
Le verbe reçoit des marques spécifiques qui correspondent à la personne, au nombre, au temps et au
mode. Ce sont les terminaisons ou désinences qui s’ajoutent au radical verbal. Il peut aussi être
accompagné d’auxiliaires qui marquent également le temps, l’aspect et la voix.

I. Généralités

 D’un point de vue syntaxique

Syntaxiquement, le verbe peut être défini comme le noyau du groupe verbal dont il peut d’ailleurs être
le seul constituant. Il ne peut être supprimé. C’est l’unité autour de laquelle se définissent et
s’articulent les autres unités de la phrase verbale.
De plus, une relation inéluctable lie le verbe à son sujet. En effet le verbe a besoin d’être actualisé par
un groupe sujet pour « fonctionner » dans l’énoncé et jouer le rô le de noyau.

On distingue plusieurs constructions syntaxiques du verbe :


- Intransitive, si le verbe n’a pas de complément : il dort.
- Transitive, lorsque le verbe a un ou plusieurs compléments :
 Si le complément est directement relié au verbe, c’est un COD, la construction est transitive
directe : je lis un livre.
 Si une préposition est nécessaire à l’introduction du complément, c’est un COI, la
construction est transitive indirecte : il feint d’obéir à son supérieur.
- À double complémentation lorsque le verbe a deux compléments dont l’un est généralement
direct et l’autre indirect (complément d’objet second) : il lui a acheté son appartement.
- Attributive lorsque certains verbes, dits attributifs, instaurent une relation, marquée par
l’accord entre le sujet ou l’objet et un attribut : Sophie est heureuse -> attribut du sujet ; Pierre
trouve ses amies heureuses -> attribut de l’objet.

 D’un point de vue sémantique

Sémantiquement, le verbe décrit un événement qui s’inscrit dans le temps. Plus précisément, le verbe
est l’unité qui renvoie à un procès (soit une action, soit un état). Le verbe est alors l’élément qui
apporte des informations sur le thème.

 D’un point de vue morphologique

Morphologiquement, le verbe est une unité qui se conjugue. Il change de forme selon :
- Le mode
- Le temps
- L’aspect
- La personne
- Le nombre
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Les grammaires admettent que le verbe connait :


- Trois groupes distingués par leur infinitif : 1er groupe (-er), 2ème groupe (-ir), 3ème groupe
(autres verbes).
- Trois formes : la voix active, la voix passive, la forme pronominale.
- Six personnes au singulier et au pluriel : je, tu, il/elle, nous, vous, ils/elles.
- Cinq modes : trois personnels -> indicatif, subjonctif, impératif ; deux non personnels ->
infinitif, participe.
- Deux séries de temps pour chaque mode : les temps simples et les temps composés.

Le participe passé, joint aux auxiliaires être ou avoir, concourt à la formation des temps composés à
l’actif et au passif.

II. Difficultés

 Difficultés d’identification

Le verbe est à la fois fonction et nature


 « Il est arrivé » ; « Il est gentil »
 Fonction d’auxiliaire ; Fonction de verbe
 Le participe passé peut remplir la fonction d’adjectif
 Le participe présent peut remplir la fonction d’adverbe
 L’infinitif peut remplir la fonction de nom

Distinctions adjectif – participe passé


 « Aujourd’hui, maman est morte »
 Participe passé
 Ce qui permet de distinguer le participe « morte » de l’adjectif attribut du sujet est de
poser la question « comment est maman aujourd’hui » qui n’a pas de réponse.

Critères expliqués aux élèves :


Définitions du verbe
 « Le mot qui fait l’action / dit l’action dans la phrase » (définition sémantique)
- « Il bondit dans les champs » -> verbe d’action
- « Cet homme est un criminel » -> verbe d’état qui ne correspond donc pas à une
action
- « Cette explosion semble proche » -> l’action semble ici provenir du nom
- « Elle voit un criminel » -> verbe de perception qui ne correspond pas à une action
 « Le mot qui change quand on ajoute demain ou hier » (description formelle)
- « Aujourd’hui, je vais au cinéma »  « Demain, je vais au cinéma » à l’oral familier
 « Le mot qui change quand on change le sujet » (description formelle)
-> Problématique car le sujet se trouve en fonction du verbe
-> Problématique car la prononciation est parfois la même lorsque l’on change de
personne (« je chante », « ils chantent »)

Au CP, on ne donne que des verbes d’action, en évitant les phrases comportant des noms tels que « action »
ou « explosion »…
À la fin du cycle 2 ou en cycle 3, on fait découvrir que le verbe est le mot qui change afin que les élèves
développent des procédures intuitives de vérification.
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 Difficultés d’orthographe

Plusieurs types d’erreurs peuvent être commise sur un verbe. Ces erreurs n’auront pas les mêmes
causes à effet, de ce fait on ne pourra pas y remédier de la même manière.

Exemples :
* Je chouasis
-> Erreur d’orthographe lexicale, le radical ne dépend d’aucune règle, cette erreur peut se
corriger avec un dictionnaire.
* Je choisit
-> Erreur d’accord en personne (cela est différent d’une erreur de conjugaison)
* Elles sont parti
-> Erreur d’accord en genre et en nombre
* Il mourit
-> Erreur de conjugaison (le verbe est au bon temps et à la bonne personne)
* Il passer sur la route
-> Erreur de mode (mode non conjugué)
-> Erreur de discrimination auditive (homophonie)
* Il appel les fillent
-> Erreur de reconnaissance du verbe
* Il l’a décoré pour que ça fait beau
-> Erreur de mode, problème de méconnaissance de la grammaire
* Il partit et il est arrivé après
-> Erreur de concordance des temps

Il existe des verbes qui ont plusieurs radicaux différents (aller, irai, vais) ce qui peut provoquer des
erreurs grammaticales.

 Difficultés de conjugaison

Pour conjuguer un verbe il faut jouer sur plusieurs paramètres :

- Temps
Le choix du temps se fait en fonction de la chronologie, tous les temps ne peuvent pas
s’employer simultanément.

- Mode
Le choix du mode se fait selon de la manière dont on présente ce qu’on dit comme vrai,
possible ou faux. Autrement dit, le mode se choisit en fonction du procès du verbe (« action du
verbe »).

- Aspect
Les aspects traduisent une notion d’achevé ou d’inachevé. C’est ce qui différencie les temps
simples des temps composés. En effet, les temps composés sont les achevés des temps simples.
Il subsiste une exception pour le passé composé et l’imparfait.
Lorsqu’un procès se répété un certain nombre de fois, fixe ou indéterminé, on parle alors de
l’aspect itératif qui considéré la répétition du procès.

- Voix
On distingue la voix passive et la voix active. À la voix active, le sujet fait l’action tandis qu’à la
voix passive le sujet subi l’action. Un auxiliaire vient se grever pour former la voix passive.
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- Accord avec la personne


Le verbe s’accorde avec la personne (P1,P2,P3,P4,P5,P6) et en genre et en nombre quand les
circonstances le demandent.

- Articulation avec les types et formes de phrases


Types de phrases :
 Phrase déclarative : énonciation
 Phrase interrogative : question
 Phrase impérative / injonctive : ordre, conseil
 Les trois types de phrases sont exclusives.
Forme de phrases :
 Forme exclamative
 Forme négative
 Les formes de phrases peuvent se combiner entre elles et avec tous les différents types de
phrases.

III. Le système de temps français

 Récit au présent

Passé composé Présent Futur simple


Action Futur « aller » (familier)

Imparfait
Cadre,
description

 Récit au passé

Passé simple / Passé


Passé antérieur composé Conditionnel présent
(de – en – utilisé, souvent Action, évènement (« futur dans le
remplacé par PQP) principal passé »)

Plus-que-parfait Imparfait
Cadre,
description

 Valeurs des temps simples de l’indicatif

Chaque temps a plusieurs emplois qu’on peut classer selon trois valeurs : la valeur de base, la valeur
stylistique (emploi littéraire) et la valeur modale (caractérise l’attitude de celui qui parle,
l’énonciateur, à l’égard de son énoncé).

 Le présent
Le présent envisage le procès dans son déroulement sans en considérer précisément les limites de
début et de fin.
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Valeurs de base :
- Le présent d’énonciation : utilisé pour les évènements qui se produisent en même temps que
l’acte d’énonciation lui-même (c’est vrai au moment où l’on parle)
Je pense que tu fais bien.
- Le présent d’habitude
Quand il fait beau, les randonneurs empruntent ce sentier.
- Le présent de vérité générale : lois scientifique, proverbes, quelque chose qui est vrai tout le
temps
L’eau bout à cent degrés.

Valeurs stylistiques :
- Le présent de narration : pour raconter quelque chose, là où on utiliserait plutô t le passé simple
Il faisait nuit. Martin lisait tranquillement son journal. Soudain, on sonne à la porte.
- Le présent de récit : lorsque tout un roman ou tout un récit est écrit au présent.

Valeurs modales :
- Dans le système hypothétique après la conjonction si : si présent, je futur
Si je suis en retard, vous prendrez la clé chez le voisin.
- Dans la modalité jussive (l’expression d’un ordre) : interprétée comme un impératif
Tu fais tes devoirs !

 Le futur
Le futur situe le procès dans l’avenir de l’énonciation.

Valeur de base :
- Évoque les actions à venir
Elle partira dans une heure.

Valeur stylistique :
- Futur historique
Joséphine de Beauharnais deviendra la femme de Napoléon Bonaparte.

Valeurs modales :
- Futur injonctif / jussif : pour des demandes, des ordres
Tu rapporteras une baguette.
- Futur de conjecture : pour une hypothèse
Ma mère m’aura apporté mes affaires.
- Futur de politesse : pour une atténuation
Cela vous coutera 18 euros.

 Le passé simple
Le passé simple inscrit le procès du texte dans un contexte passé, tout comme l’imparfait. Ce sont les
valeurs aspectuelles qui vont plutô t les différencier.

Valeur de base :
- Temps du récit : on l’utilise pour les faits saillants, les actions de premier plan, c’est-à -dire les
actions qui font avancer le récit, il désigne soit :
 Des actions bornées dans le temps
Il saisit le révolver.
 Des actions successives
Il prit le révolver, le mit dans sa poche et sortit.
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 L’imparfait
L’imparfait inscrit le procès du texte dans un contexte passé, tout comme le passé simple. Ce sont les
valeurs aspectuelles qui vont plutô t les différencier.

Valeurs de base :
- Imparfait dans le passé : ce qui constitue l’arrière-plan de l’histoire, qui définit le cadre
(description + action de second plan)
Il était robuste. La plaine s’étendait à perte de vue. Il prenait un bain quand le téléphone sonna.
- Imparfait de répétition, d’habitude
Elle prenait le bus tous les jours.
- Retranscrit la parole ou la pensée d’un personnage dans le discours indirect ou le discourt
indirect libre
Il lui fit savoir qu’il passait l’après-midi.
- Imparfait hypocoristique : exprime une intention affectueuse, l’emploi est plutô t familier et se
fait à la 3ème personne du singulier
Alors, il avait mal à son petit doigt.
- Imparfait de perspective : futur proche du passé
Un mois plus tard, les termites passaient à l’attaque.

Valeur stylistique :
- Imparfait pittoresque / historique
En 1789, les Parisiens prenaient la Bastille.

Valeurs modales :
- Exprime une valeur d’irréel dans le passé
J’ai bien cru que je tombais.
- Imparfait d’atténuation / de politesse
Je voulais vous demander la permission de prendre votre voiture.
- Dans le système hypothétique après la conjonction si : si imparfait, je conditionnel présent
Si tu avais de l’argent, tu pourrais aller au cinéma.

❌ On trouve parfois dans les manuels que l’imparfait sert à raconter des faits longs et le passé simple
des faits courts or cela est incorrect.

 Le conditionnel présent
Le conditionnel présent est considéré, en linguistique, comme un temps de l’indicatif et présenté dans
les programmes de 2018 comme un mode.

Valeur de base :
- Un futur dans le passé : vision postérieure du procès pour lequel le point de référence est dans
le passé
Il déclara qu’il s’inscrirait plus tard.

Valeur modale :
- Une action dépendant d’une condition : supposition, éventualité, souhait
Si j’avais plus de temps, je passerais volontiers te voir.

 Valeurs des temps composés de l’indicatif

Les temps composés indiquent qu’une action est accomplie (valeur aspectuelle) et / ou qu’elle est
antérieure à une autre action exprimée avec une forme simple (valeur temporelle).
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IV. Les modes verbaux

 Les modes personnels

 L’indicatif
Il présente en général l’action comme réelle. La réalisation du procès a eu lieu, a lieu, ou aura lieu.

 Présent

 BASE + e, es, e, ons, ez, ent


 BASE + s, s, t, ons, ez, ent

Les verbes en -er (marcher, chanter)


- e
- es
- e
- ons
- ez
- ent
Les verbes en -ir (sentir, courir, sortir) Les verbes en -eindre, aindre, -oindre, -soudre (peindre, craindre, rejoindre)
- s - s
- s - s
- t - t
- ons - ons
- ez - ez
- ent - ent
Les verbes en -dre (prendre, coudre) Les verbes en -tre (battre, mettre)
- ds - ts
- ds - ts
- d - t
- ons - ons
- ez - ez
- ent - ent
Les verbes irréguliers (pouvoir, vouloir, aller, venir, dire, voir, …)
Pouvoir (Vouloir) Faire Venir Aller
Je peux Je fais Je viens Je vais
Tu peux Tu fais Tu viens Tu vas
Elle peut Elle fait Elle vient Elle va
Nous pouvons Nous faisons Nous venons Nous allons
Vous pouvez Vous faites Vous venez Vous allez
Ils peuvent Ils font Ils viennent Ils vont

 Passé composé

 Auxiliaire au présent + Participe passé

Être Avoir
Je suis J’ai
Tu es Tu as
Elle est Elle a
Nous sommes Nous avons
Vous êtes Vous avez
Ils sont Ils ont

 Imparfait
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 Radical de P4 + ais, ais, ait, ions, iez, aient

 Plus-Que-Parfait

 Auxiliaire à l’imparfait + Participe passé

Être Avoir
J’étais J’avais
Tu étais Tu avais
Elle était Elle avait
Nous étions Nous avions
Vous étiez Vous aviez
Ils étaient Ils avaient

 Passé simple

 BASE + ai, as, a, â me, â tes, èrent


 BASE + s, s, t, ^mes,^tes, rent
Passé simple en -a (marcher, chanter) Passé simple en -i (finir, dire, sortir, voir)
- ai - is
- as - is
- a - it
- âmes - îmes
- âtes - îtes
- èrent - irent
Passé simple en -u (boire, lire, vouloir) Passé simple en -in (tenir, venir)
- us - ins
- us - ins
- ut - int
- ûmes - înmes
- ûtes - întes
- urent - inrent

 Passé antérieur

 Auxiliaire au passé simple + Participe passé

Être Avoir
Je fus J’eus
Tu fus Tu eus
Elle fut Elle eut
Nous fûmes Nous eûmes
Vous fûtes Vous eûtes
Ils furent Ils eurent

 Futur simple

 INFINITIF + ai, as, a, ons, ez, ont


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 Futur antérieur

 Auxiliaire au futur simple + participe passé

Être Avoir
Je serai J’aurai
Tu seras Tu auras
Elle sera Elle aura
Nous serons Nous aurons
Vous serez Vous aurez
Ils seront Ils auront

 L’impératif
L’impératif permet généralement d’exprimer un ordre, un conseil, une prière ou une défense. Il
présente quelque chose qui n’est pas encore arrivé mais qu’on veut voir arriver. C’est un mode qui fait
agir les autres ou les empêche d’agir.

Lorsqu’on utilise l’impératif on s’adresse à quelqu’un d’autre. L’impératif se conjugue donc seulement
à P2, P4, P5. Il est conjugué sans pronom, il y a un sujet non exprimé.

 Impératif présent

 BASE + e, ons, ez
 BASE + s, issons, issez
 BASE + s, ons, ez

Être Avoir Savoir


Sois Aie Sache
Soyons Ayons Sachons
Soyez Ayez Sachez

À la P2 de l’impératif, les verbes du 1er groupe on une terminaison en -e, ils ne prennent pas de -s.
Cependant, devant « en » et « y », s’ils suivent directement le verbe, on ajoute un « s » au verbe en
« er » à la P2 de l’impératif.

 Impératif passé

 Auxiliaire à l’impératif présent + Participe passé

Être Avoir
Sois Aie
Soyons Ayons
Soyez Ayez

 Le conditionnel
La grammaire scolaire le considère comme un temps de l’indicatif. Cependant le conditionnel peut
être considéré comme un mode lorsqu’il exprime l’irréel : une action éventuelle, susceptible de se
réaliser. L’action exprimée par le verbe est alors soumise à condition.
Le conditionnel peut également être utilisé pour évoquer l’imaginaire mais aussi pour exprimer un
souhait, un conseil ou un ordre atténué, on parle ici de conditionnel de politesse.
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Système :
SI présent => Futur
SI imparfait => Conditionnel

 Conditionnel présent

 Radical du futur + ais, ais, ait, ions, iez, aient

 Conditionnel passé

 Auxiliaire au conditionnel présent + Participe passé

Être Avoir
Je serais J’aurais
Tu serais Tu aurais
Elle serait Elle aurait
Nous serions Nous aurions
Vous seriez Vous auriez
Ils seraient Ils auraient

 Le subjonctif
Dans le cas du subjonctif, l’événement est présenté comme éventuel, possible mais incertain. On parle
de l’expression d’un souhait (j’aimerais qu’il s’en aille). Il sert parfois à exprimer un ordre, puisqu’il
n’y a pas de 3ème personne à l’impératif on utilise le subjonctif (qu’il s’en aille).
Le subjonctif se rencontre souvent après un verbe de volonté ou de sentiment : vouloir, désirer,
craindre… Avec ces verbes, l’utilisation du subjonctif est contrainte. De même, ce mode est contraint
dans les proposition subordonnées introduites pas que.

 Subjonctif présent

 Que + BASE + e, es, e, ions, iez, ent (1er et 3ème groupes)


 Que + BASE + isse, isses, isse, issions, issiez, issent (2ème groupe)

Aller Vouloir Pouvoir


Que j’aille Que je veuille Que je puisse
Que tu ailles Que tu veuilles Que tu puisses
Qu’elle aille Qu’elle veuille Qu’elle puisse
Que nous allions Que nous voulions Que nous puissions
Que vous alliez Que vous vouliez Que vous puissiez
Qu’ils aillent Qu’ils veuillent Qu’ils puissent

 Subjonctif passé

 Que + Auxiliaire au subjonctif présent + Participe passé

Être Avoir
Que je sois Que j’aie
Que tu sois Que tu aies
Qu’elle soit Qu’elle ait
Que nous soyons Que nous ayons
Que vous soyez Que vous ayez
Qu’ils soient Qu’ils aient
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 Subjonctif imparfait

 Que + BASE + Voyelle du passé simple + sse, sses, ^t, ssions, ssiez, ssent

 Subjonctif Plus-Que-Parfait

 Que + Auxiliaire du subjonctif imparfait + Participe passé

Être Avoir
Que je fusse Que j'eusse
Que tu fusses Que tu eusses
Qu’elle fût Qu’elle eût
Que nous fussions Que nous eussions
Que vous fussiez Que vous eussiez
Qu’ils fussent Qu’ils eussent

 Les modes impersonnels

 Les participes
Le mode participe indique quant à lui une action accomplie ou en train de s’accomplir.
Il existe une forme simple et une forme composée :
o Tenu -> Achevé, forme adjective du verbe
o Ayant tenu -> Achevé
o Tenant -> Inachevé

 Participe passé

 RADICAL + é, ée, és, ées (1er groupe)


 RADICAL + i, ie, is, ies (2ème groupe)
 RADICAL + s, se, s, ses (3ème groupe)
 RADICAL + Ø, e, s, es (3ème groupe)
 RADICAL + us, ute, us, utes (3ème groupe)

 Participe présent

 BASE + suffixe -ant

Le participe présent fonctionne comme un adverbe invariable.


L’adjectif verbal est dérivé du participe présent, mais il s’accorde en genre et en nombre avec le nom
qu’il qualifie. Par ailleurs, bien que dérivé du participe présent, l’adjectif verbal peut avoir une écriture
différente. Le « u » est parfois supprimé dans la version adjectivale.

 Gérondif

 En + Participe présent

 L’infinitif
Dans le cas de l’infinitif, le procès exprimé par le verbe n’est pas encore actualisé dans une situation
de communication, il n’est pas en marche mais virtuel en quelque sorte.
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Il existe une forme simple et une forme composée :


o Tu dois manger -> forme simple / infinitif présent / simultané
o Tu devais avoir mangé => forme composé / infinitif passé / achevé

À la voix passive :
o Tu dois être mangé -> infinitif présent du verbe manger à la voix passive
o Tu dois avoir été mangé -> infinitif passé du verbe manger à la voix passive

 Périphrases verbales

 Semi-auxiliaire + infinitif

Ex : Je viens de perdre mon hamster.


Je vais manger.
On a un 1 verbe conjugué, suivi d’un verbe à l’infinitif qui comporte l’action importante de la
er

proposition. Le verbe conjugué est là pour nuancer, pour apporter des précisions sur l’infinitif.
Il peut apporter :
- Des précisions temporelles
- Des précisions aspectuelles
- Des précisions modales

 Propositions infinitives

Ex : Il a fait souffrir son hamster.


o Il a fait -> proposition principale
o Souffrir son hamster -> proposition infinitive

Un verbe à l’infinitif peut être le seul verbe de la phrase : il a le même rô le que l’impératif mais est
moins personnel.

Le verbe infinitif peut avoir un rô le de nom. Quand un infinitif occupe la fonction de nom il peut
recevoir les compléments d’un verbe.
Certains verbes devenus noms prennent la marque du pluriel, d’autres non :
- Ê tre = les êtres
- Pouvoir = des pouvoirs
- Vivre = des vivres
- Vivre-ensemble = des vivre-ensemble

Dans une phrase, le verbe infinitif peut avoir une fonction de :


- Sujet
- Attribut
- COD
« Souffler n’est pas jouer, d’ailleurs je déteste souffler. »
o Souffler -> Sujet
o Jouer -> Attribut
o Souffler -> COD
Quand un infinitif est COD d’un autre verbe, il est possible de trouver une préposition de l’infinitif.
o Je vous demande de souffler.

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