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UNIVERSITE CADI AYYAD/ Marrakech Cours de: Grammaire

Faculté des lettres et des sciences humaines Niveau : Semestre 2


Filière : Eudes Françaises Professeur: Mme KERTAOUI Hayat

Année universitaire : 2019/2020

Le verbe en français

Plan du cours :
O- Introduction:

1- Définition du verbe
2- caractéristiques morphologiques 3-Verbe VS Modal
VS Auxiliaire.

I-Catégories du verbe en français:

A- Verbes régulier/Verbes irréguliers


B- Les groupes du verbe : le 1er, le 2èmeet le 3ème groupe
C- Transitifs/intransitifs
1- Verbes intransitifs
2- Verbes transitifs directs VS verbes transitifs indirects
3- Verbes doublement transitifs
D- Les verbes pronominaux
1- Essentiellement pronominaux
2- lespronominaux réfléchis
3- espronominaux réciproques
4- lespronominaux passifs

II- La conjugaison du verbe en français:


A- Les modes (leurs désinences+leurs valeurs)
1- Personnels: L’indicatif, le subjonctif, le conditionnel, l’impératif.
2- Impersonnels: l’infinitif, le gérondif, le participe.
B- Les temps : (Leurs désinences+leurs valeurs)
1- Simples : le présent, le future, le passé simple, l’imparfait, le
conditionnel présent.
1
2- Composés (auxiliaire + participe passé): le passé composé, le plusque-
parfait, le futur antérieur, le passé antérieur, le conditionnel passé,
etc.

III- Accord du verbe avec le sujet et le participe.


A- Accord avec le sujet:
1- Cas général : accord en genre et en nombre quelle que soit la position
du sujet par rapport au verbe.
2- Règle d'accord avec plusieurs sujets séparés par et, ou, ni
3- Règle d'accord avec les noms collectifs
4- Règle d'accord avec la plupart de et une infinité de
5- Règle d'accord avec la moitié, la majorité et la totalité
6- Règle d'accord avec les adjectifs numéraux, les fractions et les
pourcentages
7- . Règle d'accord avec un adverbe de quantité
8- Règle d’accord après la structure c’est+ pronom personnel.

B- Accord du participe
1- Cas général
2- Cas du participe passé sans auxiliaire
3- Cas du COD antéposé à l’auxiliaire avoir.
4- Cas du participe passé du verbe pronominal.
5- Cas du participe passé suivi d’un verbe à l’infinitif 6-Cas du participe
passé des verbes impersonnels.

0- Introduction générale :

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Le verbe est un constituant fondamental de la phrase en français, dont il
forme le prédicat. Il se distingue sur le plan sémantique par le fait qu’il
exprime une action, un procès, un état alors que sur le plan morphologique, il
se distingue par l’association d’un radical et des désinences relatives au temps,
au mode et à la personne, de ce fait, le verbe, contrairement aux autres
constituants de la phrase est conjugable.

I- Catégories des verbes en français:


Le verbe en français se distingue par plusieurs propriétés qui permettent de
classifier chaque verbe dans une catégorie verbale bien déterminée. Nous en
relevons à la lumière de cette spécificité plusieurs catégories:

A-Les verbes réguliers/les verbes irréguliers (voir le cours)

Nous appelons verbes réguliers les verbes dont le radical ne change pas de
forme lors de sa conjugaison alors que le verbe irrégulier se caractérise par
l’instabilité de son radical qui revêt une ou des formes différentes de celle qui
l’identifie à l’infinitif. Ainsi les verbes parler, chanter, finir sont considérés
comme des verbes réguliers dans la mesure où leurs radicaux restent invariables
quels que soient la personne, le temps et le mode qui les caractérisent:

Parler Infinitif

Parle première personne du présent de l’indicatif

Finir Infinitif

Finissions Première personne du pluriel, imparfait de l’indicatif

En revanche, dans le cas des verbes irréguliers, le radical change de


morphologie :

Aller Infinitif

Vais Première personne du singulier, présent de l’indicatif

B-Les groupes verbaux en français ( voir le cours)


Les verbes peuvent être aussi classifiés selon le groupe auquel ils appartiennent.
Nous distinguons en français entre trois groupes verbaux :
- Les verbes du premier groupe: (des verbes réguliers)

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Il s’agit des verbes qui se terminent en (-er), à l’exception du verbe aller
qui est un verbe irrégulier. Notons toutefois que même si la conjugaison
de ces verbes reste stable, il arrive dans certains cas de figure qu’ils
subissent quelques modifications dictées par les règles de l’orthographe.
Les verbes se terminant par :

- -cer ou par (-ger) (commencer : il commence, il commença, nous


commençons), il mange, nous mangeons, il mangeait.
- Les verbes dont l’avant dernière syllabe se termine par (-e muet) à la
forme infinitive: lever il se lève. Nous nous levons.
- Les verbes se terminant par [t ou l + e muet] : ces deux lettres doublent
dans ce cas de figure : Il jeta, il jette, j’appelai, j’appelle.
- Les verbes qui se terminent par [ yer], peuvent apparaître sans le «y» : il
paye, il paie, je me noyais, je me noie. (Voir la conjugaison des verbes du
premier groupe)
-
- Les verbes du deuxième groupe:

ce sont des verbes réguliers qui se terminent par [-ir] et dont le gérondif
se termine par [- issant] comme c’est le cas pour : finir/finissant,
salir/salissant, blanchir/ blanchissant, etc. (Voir la conjugaison des verbes
de deuxième groupe)

- Les verbes de troisième groupe:

Ce groupe comprend tous les verbes irréguliers qui ne relèvent ni du


premier ni du deuxième groupe . Leurs morphologies sont cependant
sensiblement différentes :

- Partir pars, part, partons


- Comprendre comprends, comprenons, comprennent comprendrai
(Voir la conjugaison des verbes de troisième groupe).

C-Verbes transitifs/verbes intransitifs: verbes doublement transitifs : il


s’agit de classifier les verbes selon leurs expansions : prennent-ils ou
pas un Complément d’objet ?( voir le cours)

Nous dirons qu’un verbe est transitif direct, s’il prend un complément
d’objet direct (je lis un roman de Zola en ce moment)

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- Il est dit transitif indirect s’il prend un complément d’objet indirect : (je
m’adresse à Marie, je parle à Pierre, je me souviendrai longtemps de
cette crise.)
- Il est considéré comme doublement transitif, s’il prend deux complément
: j’envois une lettre à Marie, je transmets un message à mes étudiants.
- Le verbe est dit intransitif quand il ne prend ni complément d’objet direct
ni complément d’objet indirect :( je partirai demain), (je voyage seul.) D-
Les verbes pronominaux:
- Il s’agit des verbes qui se conjuguent avec un pronom réfléchi de la même
personne que le sujet et qui peut être: me, te, se, nous et vous. Les formes
élidées de me, te et se sont m', t' et s'. je me lave, je m’appuie, tu te
soigne, tu t’es regardé. Un verbe peut être nécessairement pronominal
comme: s’agenouiller, s’accroupir, se fier à , se méfier, etc., comme il
peut l’être selon l’usage : s’arrêter/ arrêter.
- Les types de verbes pronominaux : Il existe différents types de verbes
pronominaux :

a- Les verbes pronominaux passifs


Le sujet subit l'action mais ne l'accomplit pas: ce dessert se laisse manger.
b- Les verbes pronominaux réfléchis
Le sujet subit l'action qu'il effectue: Narcisse s’admire et s’aime. c-
Les verbes pronominaux réciproques
Les sujets subissent l’action de façon mutuelle : Ils se s’entretuent tout le
temps.
d-Les verbes pronominaux subjectifs ou irréfléchis
Le sujet ne subit pas l'action qu'il effectue. Ces verbes sont souvent suivis
d'une préposition:Pierre se moque tout le temps de ses camarades.

II- La conjugaison du verbe en français( voir le cours)

La morphologie du verbe se caractérise par la corrélation d’un radical du verbe


qui renvoie à sa signification et aux désinences qui permettent d’identifier le
temps, le mode et la personne. Comme nous l’avons mentionné, le radical du
verbe reste généralement stable dans le cas du premier et du deuxième groupe
alors qu’il change dans le cas du troisième groupe.

Le système de conjugaison de la langue française se distingue par l’existence de


quatre modes personnels: l’indicatif, le subjonctif, le conditionnel et l’impératif
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et de trois modes impersonnels: l’infinitif, le participe et le gérondif. Les modes
sont dotés généralement d’une valeur sémantique précise :

I- Les modes( voir le cours)

A-les modes personnelssont dotés généralement des valeurs suivantes :

L’indicatif est généralement utilisé pour affirmer quelque chose de réel, une
chose dont on est certain et que l’on peut situer dans le temps (le passé, le
présent ou le futur) :

- il a travaillé.
- il travaille.
- il travaillera.

Le subjonctif exprime le souhait, la crainte ou le doute de ce qui peut arriver


ou ne pas arriver :

- Je souhaite qu’il réussisse.


- Je crains que la guerre que le virus ne fasse plus de victimes. -Je doute
qu’il soit capable de travailler de façon aussi dure.

L’impératif sert à donner un ordre. Il exprime également une requête, un


conseil une proposition, une suggestion, etc. Les nuances de sens sont
décelables à partir d’un certain nombre d’éléments linguistiques et prosodiques
(le ton, l’intonation, etc.)

Le conditionnel : son usage est lié à la politesse, à l’expression d’un fait peu
probable :

- Je pense qu’il arriverait peut être à s’en sortir. -Je voudrais faire partie de
votre équipe.

B-Les modes impersonnels :

L’infinitif est un mode qui n’a ni personne ni nombre. Étant invariable, il est
utilisé comme entrée des verbes dans le dictionnaire, et il sert à classer les
verbes de la conjugaison en trois groupes comme il peut être utilisé des fois
comme substantif et occupe de ce fait la fonction du nom :
- Partir est mourir un peu
- Fuir ne résoudra pas le problème

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Le participe peut être présent ou passé, il peut compléter un nom ou un pronom
à la manière d’un adjectif ou d’une proposition relative.

- Son état s’aggravant, il a cessé de travailler.


- Une fois convaincu, il a changé de position..

Le participe passé, conjugué avec l’auxiliaire être ou avoir, permet de former un


temps composé : comme le passé composé (j’ai joué), le plus que parfait
(j’avais joué), le futur antérieur (j’aurai joué), le passé antérieur,5 j’eus joué,°
etc.

Quand le participe présent est précédé de la préposition en, il s’appelle un


gérondif : « Je suis partie en souriant. »

II- Les temps : (voir le cours, consulter le lien en bas de page, se


référer à la conjugaison pour tous, 12000 verbes)1

A-Les temps simples: le présent, l’imparfait, le passé simple et le futur.


- Le présentest le temps de l’énonciation (le moment où ‘l’on parle). On
parle de présent de présent d’énonciation. Le présent peut aussi servir à
rapporter des faits passés lointains en les rendant « présents » : c’est le
présent historique ou présent de narration
- « C’était le jour des Rameaux de l’année 1728, Je cours pour la suivre : je
la vois, je l’atteins, je lui parle». (Rousseau)

Il peut exprimer des énoncés de portée générale en affirmant le caractère


durable, d’un fait. C’est le Présent atemporel ou présent de vérité
générale
- Qui ne dit mot consent.

- Le passé simple est le temps du récit au passé. Il est employé


essentiellement à l’écrit. Il rapporte un fait passé qui n’est pas envisagé
dans sa durée, mais dans son caractère ponctuel. Il détache un événement
essentiel sur un arrière-plan décrit à l’imparfait. Il souligne également un
fait inhabituel.

1
http://www.lyceeaudouindubreuil.fr/IMG/pdf/Analyser_les_temps_et_modes_des_verbes.pdf

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- L’imparfait,. C’est le temps de la description au passé. Il envisage les
faits dans la durée et renvoie à un fait Il peut indiquer également qu’un
fait se répète (imparfait de répétition).

L'imparfait de politesse a la même valeur que le conditionnel de politesse


(Je voulais savoir...)( je me disais que nous pourrions…)

- L’imparfait dans l’expression ( si+ imparfait+ conditionnel) sert à


exprimer une hypothèse, un souhait :
- Si j’avais tes moyens, je règlerais ce problème.

- Le futur situe l’action ou le fait dans un avenir proche ou lointain, en


considérant sa réalisation comme certaine.
- je passerai te voir demain
- Dans un récit au passé, il permet d’anticiper l’action par rapport à la
chronologie des événements.
- Matisse séjourna à Tanger, séjour qui ne sera pas sans influence sur sa
peinture.
- Il peut, dans certains contextes, exprimer un ordre (à la 2ème personne). -
Tu ne mettras plus les pieds dehors!

B-Les temps composés: le passé composé, le plus-que-parfait, le passé


antérieur, le futur antérieur, le conditionnel passé, etc. Pour les règles
d’usage des temps composés ci-dessus, consulter le document infra, tiré
du web

Le passé composé :

Par rapport au présent, il exprime une action passée, achevée et bien délimitée
dans le temps. Toutefois, il a une valeur essentielle qui consiste à renvoyer à
une action passée qui a des prolongements dans le présent. On l'utilisera donc
justement dans un texte au présent,

- J'ai reçu des documents qui me sont très utiles en ce moment.

Il peut exprimer une vérité générale, il est suivi dans ce cas de figure
généralement par l’adverbe « toujours »

- on a toujours respecté les personnes âgées dans notre société.

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- Le plus –que- parfait :

Il sert à décrire une action passée qui a eu lieu avant une autre , nous dirons alors
qu’il exprime l’antériorité :

- Les citoyens ont respecté les consignes que le gouvernement avaient


imposées.
- Le professeur nous avait informés qu’il assurerait le cours à distance.

- Quand la phrase commence par s i( condition, supposition) , l’usage du


plus-que-parfait opère comme suit : Si+ plus-que-parfait+conditionnel
passé
Si tu m’avais prévenu, j’aurais assisté.
Le plus-que-parfait ici exprime le regret et renvoie à une action qui n’a
pas eu lieu
L’expression du regret peut être exprimée dans ce cas par le conditionnel
passé mais sans le conjonction « si » :
J’aurais su, je serais venue
Au lieu de/
Si j’avais su, je serais venue

- (cet axe du cours sera développé par de nombreux exercices corrigés


qui seront proposés aux étudiants à partir d la semaine prochaine)
- ( voir également les références ci-dessus)
-
III-Règle d'accord Sujet/Verbe( voir le cours et les exercices dispensés en
présentiel, d’autres exercices seront proposés à distance)

1- Le verbe s'accorde en genre et en nombre avec le sujet auquel il se


rapporte.

2- Règle d'accord du verbe avec plusieurs sujets séparés par et, ou, ni

- Lorsque les sujets sont coordonnés par et, le verbe s'accorde au pluriel.
- Le participe passé s'accorde au féminin uniquement si tous les sujets sont
au féminin. Si au moins un des sujets est au masculin, le participe passé
reste au masculin. Ex : Pierre et Marie sont studieux .
- -Lorsque les sujets sont coordonnés par ouou ni, le verbe s'accorde soit
avec les deux sujets réunis (à la manière de et), soit avec l'un des sujets. -
- Pierre ou Marie devra s’occuper des enfants.

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- Pierre ou Marie devront s’occuper des enfants
- :Ni Marie ne devront s’occuper des enfants. - Ni pierre ni Marie ne devra
s’occuper des enfants.
-
3-Règle d'accord avecles noms collectifs. a-Lorsqu'unnom
collectif est employé seul, le verbe s'accorde au singulier.

- le groupe était furieux. / La foule avançait.

-Quand un nom collectif est accompagné d'un complément de nom, le


verbe s'accorde selon le sens le plus fort de la situation. Il peut alors être
conjugué soit au singulier, soit au pluriel. Ex :

- Une troupeau a endommagé la récolte


- Un troupeau de moutons ont endommagé la récolte

4-Règle d'accord avec un sujet contenant la plupart de ou une infinité


de

Si le sujet est formé de la plupart de + complément de ou une infinité de+


complément de nom, le verbe s'accorde toujours avec le complément de nom
au pluriel. Ex :

- Une infinité de fake news ont été diffusés.


- La plupart des individus qui ont diffusé des fake news ont été arrêtés.

5. Règle d'accord avec la moitié, la majorité et la totalité :

Si la moitié, la majorité et la totaliténe sont pas accompagnées de


compléments de nom, alors le verbe se conjugue au singulier.

- La moitié a été mangée.


La totalité a été dépensée.

Mais si s'ils sont suivis d'un complément de nom au pluriel, alors le verbe
peut soit se conjuguer au singulier, soit au pluriel.

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6. Règle d'accord avec les adjectifs numéraux, les fractions et les
pourcentages

Si le sujet est un adjectif numéral (une quinzaine, une centaine, un millier, etc.),
une fraction (un tiers, deux quarts, etc.) ou un pourcentage (50%, 60%, etc.), le
verbe s'accorde avec celui qui , du nom ou du complément de nom exprime le
mieux la situation.
Ex : Une centaine de magasins sont implantés ici. (on met l'accent sur les
magasins)

- Un tiers des masterants est mobilisé (ou sont mobilisés)

.- 60% de la population est sceptique face à cette réforme. (l'accent est mis sur
la population)
En revanche, quand le numéral, la fraction ou le pourcentage est précédé d'un
déterminant au pluriel, le verbe s'accorde avec ce dernier.
- Les trois quarts de la population ont compris l’importance de ces mesures
préventives.

IV- L'accord du participe passé suivi d'un verbe à l'infinitif

Pour savoir si le participe passé s'accorde ou non, il faut identifier le sujet du


verbe à l'infinitif.

A. Le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif


Si le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif, le participe passé s'accorde.
Exemple : Corinne, que j'ai observée coudre.
- C'est Corinne qui réalise l'action de coudre.
- On accorde donc le participe passé qui précède l'infinitif.
- Les soldats que j'ai entendus partir

B. Le sujet subit l'action indiquée par l'infinitif


Si le sujet subit l'action indiquée par l'infinitif, donc ce n’est pas lui qui la fait
mais quelqu’un d’autre, le participe passé dans ce cas, ne s'accorde pas avec le
sujet
- Cette étudiante s’est vu refuser l’entrée à la bibliothèque
- Nos voisins se sont vu menacer par le propriétaire de la maison.

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V- Règles d’accord du verbe pronominal :

A- Cas d’accord

1-Le participe passés'accorde avec le sujet du verbe, lorsque le sujet fait


l'action sur lui même.
Exemples : Ils se sont aperçus de leur erreur. / Ils se sont lavés. / Ils se sont
battus.

2-Le participe passés'accorde avec son C.O.D en genre et en nombre lorsque


le C.O.D.précède le verbe (même règle qu'avec l'auxiliaire avoir).
Exemples : les mains qu'ils se sont lavées / les lettres qu'ils se sont écrites/ les
billets qu'ils se sont répartis.

B- Les cas de non-accord

1- Le participe passéne s'accorde pas lorsque le C.O.D.suit le


verbe.Exemples : Ils se sont lavé les mains. / Ils se sont écrit des lettres/Ils
se sont réparti tous les billets.

1. Le participe passéne s'accorde pas lorsque le verbe pronominal


réfléchi ou réciproque admet un C.O.I.
Les participes passésdes verbes suivants sont invariables :se plaire,se
complaire,se déplaire,se rire,se convenir,se nuire,se mentir,s'en vouloir,se
ressembler,se sourire,se suffire,se survivre.Exemples : Ils se sont plu. /
Ils se sont déplu dans cet appartement. / Elles se sont ri de son erreur.
2. L'accord du participe passé employé sans auxiliaire Quand il est employé
comme adjectif épithète ou attribut, le participe passés'accorde en genre et
en nombre avec le sujet auquel il se rapporte.
Exemple :un être aimé, un travail accomplis, des objectifs atteints.

3- Accord de ci-joint, ci-inclus

a- Ci-joint, ci-inclus ne s'accordent pas quand ils sont utilisés comme


adverbes, quand ils sont donc antéposés au nom . Exemples : Ci-
joint la lettre d’acceptation/ Ci-inclus la documentation.
b- Ci-joint, ci-inclus s'accordent lorsqu'ils sont utilisés comme adjectifs
épithètes ou attributsdu nom.
Exemples : La lettre que vous trouverez ci-jointe. / Les factures que
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vous trouverez ci-incluses. / Je vous adresse ces deux contrats cijoints.(
donc postposé au nom qu’il détermine)

2- Accord de excepté, y compris, passé, vu, non compris

2.1.Excepté, y compris, passé, vu, non compris sont invariables s'ils précèdent le
sujet qu'ils qualifient.
- Tout est réussi, excepté la cérémonie d’ouverture.

2.2. Ils s'accordent s'ils suivent le sujet auquel ils sont rattachés

- Tout est réussi, la cérémonie d’ouverture exceptée.

En conclusion, la morphologie du verbe en Français se caractérise par plusieurs


propriétés qui permettent de classer les verbes dans des catégories précises et
qui en détermine la conjugaison.

Bien que le verbe s’accorde généralement en genre et en nombre avec e sujet,


cette règle est gouvernée, comme nous l’avons montré, par plusieurs paramètres
dont la nature du sujet et la position du locuteur qui privilégie par exemple le
nom collectif ou son complément ( voir à ce sujet le tableau récapitulatif fait de
façon collective dans le cadre des exercices )

BIBLIOGRAPHIE

DUBOIS, J., 1967,Grammaire structurale du français. Le verbe. Paris, Larousse.


GREVISSE, 1994, Le bon usage, Grammaire du Français, Bruxelles
DUCULOT

RIEGEL, M. PELLAT, J.C., 2016, Grammaire méthodique du français,PUF.

Webographie:

http://www.lyceeaudouindubreuil.fr/IMG/pdf/Analyser_les_temps_et_modes_de
s_verbes.pdf

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