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1- La morphologie verbale
1-1 Essai de définition
Sous cet aspect de verbes réguliers vs verbes irréguliers « on introduit même des
irréguliers d’irréguliers. »1 A titre d’exemple, le verbe dire ne se conjugue pas de la
même manière que ses composés (dédire, contredire) à cause des désinences
personnelles de l’indicatif présent (vous dites, vous contredisez, vous dédisez). La
conjugaison régulière qui rend compte d’un plus grand nombre de verbes (les
paradigmes en –er et en –ir) et l’autre paradigme en –re, -ir et –oir) est qualifié
d’irrégulier.
La conjugaison défective est celle qui présente des lacunes ou qui est incomplète.
Ce type de conjugaison comporte certains verbes du premier groupe qui ne
s’emploient qu’à la troisième personne du singulier comme : neiger, tonner, (verbes
impersonnels) et d’autres verbes appartenant au troisième groupe d’origine ancienne
comme bruire : il bruit, il bruissait, ils bruissent.
Remarques générales
1
Dubois, J., Grammaire structurale du français : le verbe, Paris, Larousse, 1967, page 57.
Outre la répartition selon la désinence de l’infinitif, la régularité des désinences
temporelles, les formes graphiques se présentent également comme un critère de
classement traditionnel des verbes. Elles se caractérisent par des variations graphiques
lors de l’association de la base verbale et des désinences. Il s’agit alors des exemples
suivants :
Un autre critère de classement se fait selon la formation des verbes : ceux qui se
forment selon des substantifs ont le paradigme de chanter (chant : chanter) et ceux
qui se font sur les paradigmes de finir (finir : fini). Or les deux transformations se font
sur de nouvelles bases sur les deux conjugaisons en –er et en –ir.