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1. Quelle est la différence entre verbes pleins et verbes-outils ?
2. Quelle est la différence entre verbes perfectifs et verbes imperfectifs ?
3. Donnez une définition pour les groupes de valence.
4. Quels verbes sont transitifs et lesquels sont intransitifs ?
5. Parlez de la catégorie du mode
6. Que fait le subjonctif ? Quelle est sa fonction primaire ?
7. Quelles fonctions du subjonctif sont secondaires et asémantiques ?
8. Donnez une information du conditionnel
9. Qu’est-ce que la ca
1. Quelle est la différence entre verbes pleins et verbes-outils ?
2. Quelle est la différence entre verbes perfectifs et verbes imperfectifs ?
3. Donnez une définition pour les groupes de valence.
4. Quels verbes sont transitifs et lesquels sont intransitifs ?
5. Parlez de la catégorie du mode
6. Que fait le subjonctif ? Quelle est sa fonction primaire ?
7. Quelles fonctions du subjonctif sont secondaires et asémantiques ?
8. Donnez une information du conditionnel
9. Qu’est-ce que la ca
1. Quelle est la différence entre verbes pleins et verbes-outils ?
2. Quelle est la différence entre verbes perfectifs et verbes imperfectifs ?
3. Donnez une définition pour les groupes de valence.
4. Quels verbes sont transitifs et lesquels sont intransitifs ?
5. Parlez de la catégorie du mode
6. Que fait le subjonctif ? Quelle est sa fonction primaire ?
7. Quelles fonctions du subjonctif sont secondaires et asémantiques ?
8. Donnez une information du conditionnel
9. Qu’est-ce que la ca
Modes d’expression grammaticale Les significations grammaticales peuvent être exprimées à l'intérieur d'un mot (morphologiquement) ou en dehors de ses limites (syntaxiquement). Tout changement de signification est associé à un changement de son (ou de forme graphique du discours), sauf en cas d'homonymie. Le changement peut se manifester par l'ajout d'un élément grammatical à la forme originale d'un mot sans le modifier; en remplaçant un élément grammatical sous la forme d'un mot par un autre; en changer l'environnement du mot. Ainsi, les moyens d'expression suivants sont formés: A. À l'intérieur du mot: 1. Addition (agglutination): table–tables; clair– clair. 2. Remplacement: a) élément racine (supplétisme-suppléance): nous allons – nous irons; B) élément grammatical (flexia): allons!–allez! C) la flexion séparable sous la forme analytique du mot: il est allé –je suis allé. B. En dehors du mot, dans la phrase: 1. Ajout: a) mot de service: il va à l'école; b) le mot semi-service: il s'est mis à courir; 2. L'environnement change, l'ordre des mots: Paul voit Jean-Jean voit Paul. 3. L'intonation change: Tu viens? (question). Les méthodes A se réfèrent à la morphologie, les méthodes B à la syntaxe. Les techniques A 1, 2A, B sont synthétiques, les techniques A 2B, B 1, 2, 3 sont analytiques. L'agglutination et la flexion sont souvent appelées flexibilité(en termes généraux) ou affixation. Aux méthodes directes marquées, on ajoute parfois une méthode indirecte-le changement de la forme du substrat (mot-suppléant): je pense à Pierre – je pense à lui; je pense à ce voyage –j'y pense (différence d'animation/inanimation N). Tous les grammairiens ne partagent pas l'opinion que la morphologie concerne l'étude des moyens d'expression grammaticale dans le mot, alors que la syntaxe couvre les moyens qui sont mis en œuvre dans la phrase. Dans certains ouvrages de grammaire française, le terme «morphologie» obtient soit un sens élargi, soit, au contraire, un sens réduit. Principaux points de vue sur la question: 1) le Terme «morphologie» englobe le fonctionnement de tous les morphes, grammaticaux et lexicaux, servant à la formation de nouveaux mots. À cet égard, à l'intérieur de la morphologie, la morphologie grammaticale et la morphologie lexicale (Dérivé) diffèrent. 2) le terme morphologie couvre tous les moyens d'expression grammaticale. Ainsi, J. Gugnaim dans la section morphologie comprend l'étude des flexions, des mots de service (articles, prépositions), de l'ordre des mots. La syntaxe consiste à étudier les règles combinatoires de ces moyens et les valeurs qu'ils expriment. 3) le Concept de morphologie se rétrécit dans la théorie fonctionnelle de A. Martinet. Il la considère comme une variation de monem (type je vais mais tu vas), l'étude des significations et des usages des formes grammaticales se rapportant à la syntaxe. 4) ce terme n'est pas utilisé du tout, bien que les variantes et les significations des morphèmes soient étudiées. La valeur de la compréhension traditionnelle de la morphologie réside dans le fait que les formes et les significations des éléments contenus dans le mot sont étudiées à la fois. Dans ce cas, il convient de garder à l'esprit que les limites entre la morphologie et la syntaxe ne sont pas rigides. Caractéristiques flexionnelles de la langue française Ils se manifestent comme suit: a) en tant que moyen d'expression, il n'y a souvent pas de changement de fin, mais de changement des formes de la base du mot («flexion interne»). Une telle réception est observée: - lors de l'expression du nombre et du genre de noms et d'adjectifs: travail-travaux; national-nationaux; grand –grande; anglais – anglaise; – lors de l'expression d'un visage et d'un nombre dans le système du verbe: je mène – nous menons; il tient – ils tiennent – nous tenons. La flexie est parfois liée au supplétivisme: un œil-des yeux; il fait – il fit - ils font; B) un grand nombre de formes nulles et homonymes dans le paradigme d'un mot, en particulier dans le discours oral. Dans le verbe parler présent, seules deux formes sur six ont leurs flexions; C) tous les mots de cette partie du discours ne sont pas couverts par des différences morphologiques. En russe, presque tous les adjectifs ont des signes de genre (-th, -th, -th), en français, beaucoup ne distinguent pas le genre (triste). Le nombre dans la forme orale ne se manifeste que dans une petite partie des noms (travail – travaux) et en option – dans la liaison. Les formes du nombre dans présent ne diffèrent que dans les verbes Il et IlI groupes (il finit – ils finissent, il prend – ils prennent); subjonctif et indicatif ne diffèrent également que dans une partie relativement petite des verbes. Le caractère irrégulier de la morphologie française renforce les tendances analytiques de cette langue. Morphologie des discours écrits et oraux Dans toutes les langues, il existe une différence dans l'expression des significations morphologiques dans les formes orales et écrites de la parole, mais en français, cette différence est si importante qu'il est possible de parler de la présence de deux systèmes morphologiques distincts: l'un pour la forme orale de la parole, l'autre pour l'écriture. Dans l'expression orale toutes les caractéristiques d'un флективности de la langue française sont aggravés, on observe une augmentation du nombre de caractères morphologiques homonymes: lors de l'expression de la catégorie de genre (bleue, une employée, elle est aimée), le nombre (les enfants), les personnes (je parle, tu parles), de l'inclination (il fit, qu'il fît), du temps (beaucoup de linguistes effacement phonétique des différences dans les formes, je parlai, et je parlais). De différentes manières, il est nécessaire de déterminer la méthode morphologique elle-même. Ainsi, si, par écrit, l'expression du genre dans les adjectifs de type grand – grande peut être considérée comme une agglutination, verbalement, c'est une flexion interne (changement de base). Ces différences seront examinées en détail lors de l & apos; analyse des Catégories pertinentes. L’article, les prépositions et les conjonctions En français, il existe quatre types d'éléments significatifs: a) mots indépendants; B) mots de service (mots-outils); C) mots auxiliaires (mots auxiliaires); d) morphèmes inséparables. Une distinction entre les trois premières Catégories caractérisées par une séparation structurelle. Les mots indépendants sont lexicalement complets, ils sont caractérisés par une fonction nominative indépendante, qui s'exprime dans la capacité de former une phrase séparée. Cependant, la langue française présente ici une particularité: les parties les plus importantes du discours – le nom et le verbe – dans de nombreux cas ne peuvent pas former une phrase sans l'aide de mots de service. Cf.: Qu'est-ce qu'il fait? – Il lit; Qu'est- ce que tu cherches? Une gomme. Mais dans d'autres cas, ces mêmes mots peuvent être utilisés sans mots de service (par exemple, le verbe dans l'impératif), de sorte que la caractéristique notée ne concerne pas le mot du tout, mais seulement ses formes individuelles de mots. Cela confirme que lire, gomme sont des mots indépendants. Les mots de service, comme les morphèmes, n'ont pas de fonction nominative indépendante. Mais contrairement aux morphèmes, ils ne font pas partie d'un mot indépendant, sa forme morphologique. Cependant, ils peuvent faire partie de sa forme syntaxique, formant avec lui un seul membre de la phrase. Les mots de service remplissent des fonctions grammaticales de nature syntaxique au niveau d'un membre d'une phrase, d'une phrase ou d'une phrase dans son ensemble. Ceux-ci comprennent les articles, les prépositions, les unions, etc. Les mots auxiliaires sont des morphèmes séparables dans la forme grammaticale d'un mot, ils font donc partie de la forme analytique d'un autre mot. Ceux-ci comprennent: les verbes auxiliaires de conjugaison (j'ai fait; il est venu; elle est aimée; il va venir; il vient de venir); particule de retour se (se lever); particule gérondiale en (en marchant). Le même complexe sonore peut agir comme un mot indépendant, utilitaire et auxiliaire: le Verbe divin: indépendant de service subsidiaire Avoir Il a une sœur. Il a à faire ce travail. Il a fait ce travail. Être Je pense donc je suis Je suis ingénieur. Je suis venu. Dans les premières phrases, les verbes avoir et être forment indépendamment un membre de la phrase. Deuxièmement - ils forment un membre de la phrase avec un autre mot, ne faisant pas partie de sa composition (a à faire; suis venu); troisièmement – font partie d'une seule forme grammaticale du mot (a fait; suis venu). Formulaires analytiques C'est une manifestation vivante de l'asymétrie linguistique: la connexion de deux éléments, qui, extérieurement comme une combinaison libre, remplit la fonction d'une forme de mot. Le problème de l'AF concerne les questions les plus complexes de la grammaire. Il s'agit toutefois d'un problème clef. De la reconnaissance de cette connexion par la forme analytique dépend la définition des limites du mot et en même temps la reconnaissance de l'existence dans la langue de cette catégorie grammaticale. Cependant, nous rencontrons ici de nombreux cas controversés ou transitoires difficiles à catégoriser. Entre la syntaxe et la morphologie se trouve une large zone de constructions et de révolutions différentes, qui ont subi plus ou moins de morphologie (§ 44). Cette zone peut être considérée à la fois comme la périphérie de la syntaxe et la périphérie de la morphologie; ces constructions sont parfois appelées pré morphologiques. Principaux problèmes liés à l'AF: 1. L'existence d'AF. Même en ce qui concerne des AF tels que les combinaisons avoir fait, des doutes sont exprimés quant à la légitimité de les considérer comme des formes morphologiques du verbe. Ainsi, certains linguistes, estiment que le verbe avoir conserve sa signification sous une forme généralisée ("adhésion de la qualité«), et le participe exprime la signification d'une» action non contrainte" proche de l'état, considèrent qu'il s'agit d'une combinaison libre (du type avoir un frère), et non d'une forme de mot. J. Shabrshula attribue cette construction à «prémorphologique», debout à la limite de la morphologie et de la syntaxe. La plupart des auteurs reconnaissent l'existence de l'AF en français, y compris dans leur composition et l'éducation de type ai fait. 2. Distribution des significations lexicales et grammaticales entre les composantes de l'AF. Cette forme se compose d'un mot auxiliaire (auxiliaire) et d'une partie importante (auxiliaire). Thénier, Guillaume croyait que le mot auxiliaire était porteur d'une signification grammaticale et que la partie importante était lexicale. Cependant, il convient de faire la distinction entre les AF idiomatiques et les AF non-idiomatiques. Dans les formes idiomatiques, la valeur d'un entier ne découle pas directement de la valeur des parties. Le verbe avoir au présent et le participe passif forment une forme personnelle qui dénote une action active dans le passé: Ils ont tué six hommes. Ils ont tué six personnes. CF. cette forme avec l'expression libre: Ils ont six hommes tués - ils ont six personnes tuées, où ont conservé le sens du présent, et tués– participe passif. Le trait morphologique du passé composé est le "morphème intermittent" (il)a (tu) é (ai... é, as... é, avons... é, etc.). Dans l'expression et la signification grammaticale et même lexicale, les deux composantes de l'AF sont impliquées. Dans les AF non-idiomatiques (par exemple, se laver), la valeur découle directement de l'addition des valeurs des composants. Certains scientifiques pensent que les constructions non-idiomatiques ne devraient pas être attribuées à AF. 3. Signes AF. Les linguistes français ont cherché à identifier les signes d'un mot auxiliaire. Le signe incontestable est le changement de la valeur de l'élément. Ainsi, dans l'exemple ci-dessus, la forme a changé sa valeur. Dans Il vient de manger (passé immédiat), le verbe a une signification différente de celle de Il vient manger – il est venu dîner. Mais le changement de sens du mot peut être observé dans les périphrases qui n'ont pas de caractère morphologique. Le signe de cohésion de la forme n'est pas toujours décisif non plus. Ainsi, dans Il a parlé, vous pouvez insérer une circonstance montrant l'intensité: il a beaucoup parlé, et même un pronom-complément: il a tout dit, mais vous ne pouvez pas, par exemple, dire: *I1 a parlé ici. D'autre part, les combinaisons moins grammaticales ne permettent pas de telles inclusions: Il a beaucoup travaillé. Benveniste note parmi les signes de «soutien» l'incapacité du mot à être utilisé avec lui-même. Au contraire, Damouré et Pichon y voient l'un des signes les plus importants du mot auxiliaire, car dans ce cas, sa désémanterie complète se manifeste clairement. CF.: Il a eu; Il vient de venir; Il va aller à la poste. Mais une telle répétition est également possible pour les constructions qui ne sont généralement pas incluses dans le nombre de formes analytiques: Il n'arrive pas à arriver; il doit me devoir cent francs; on ne peut rien pouvoir. Il n'est pas possible de déduire des critères uniformes de «subsidiarité» et donc de forme analytique du mot pour tous les cas. Dans chaque cas, la question doit être résolue séparément, en fonction des caractéristiques de cette partie du discours et du système général de la langue, car la compréhension de la partie n'est possible que si nous partons de l'ensemble. 4. Inventaire AF. Habituellement, les formes AF comprennent des temps complexes: il a fait, il est venu; passif: il est aimé; temps immédiate: il va (vient de) faire; forme de retour: se laver; gérondif: en marchant; degrés de comparaison: (le) plus (moins) grand. En outre, parmi les AF figurent des phénomènes très divers, d'autant plus que de nombreux scientifiques français ne cherchent pas à établir une frontière claire entre le mot auxiliaire et le mot de service, et donc entre la forme du mot et le membre de la phrase. Dans le domaine du nom à l'AF, la combinaison du nom avec l'article (la table, une table), et même avec d'autres déterminants (ma table, cette table), sa combinaison avec la préposition (de la table). Les divergences concernant le verbe sont particulièrement nombreuses. Le Benveniste distinguait les éléments auxiliaires du temps (il a fait), du gage (il est fait) et de l'inclination (il doit faire, il peut faire). Les méthodes de la grammaire transformationnelle montrent, comme le Note Rivet [149 (1, P. 117)], que le verbe modal se comporte différemment de l'auxiliaire avoir et qu'il n'y a donc pas de verbe modal auxiliaire en français. Damouré et Pichon aux verbes auxiliaires comprennent être, avoir, faire, voir, laisser et même penser. Et, enfin, A. Bonnard aux “auxiliaires" avec lesquels je suis aimé, il est venu, il a déjà attribué diverses périphrases: Ça doit arriver; Ils étaient en train de parler, ils se promenaient, etc. Analytisme de la langue française Il existe une double compréhension de l'analytisme: traditionnel et sémiotique. Dans le sens traditionnel, l'analytisme de la structure grammaticale s'exprime en deux phénomènes. 1. Immuabilité du mot lui-même: les significations grammaticales ne sont pas exprimées dans le mot, mais en dehors de celui-ci par des mots de service, par l'environnement. Par exemple, la forme syntaxique d'un nom n'est pas exprimée par des fins de cas, comme en russe, mais par des prépositions et l'environnement, la place du mot dans la phrase: cf.: Paul parle (sujet); on appelle Paul (complément direct); on parle de Paul (complément indirect). Dans la forme orale de la langue française, les catégories morphologiques des mots sont souvent identifiées par l'environnement ou les mots de service. Par exemple: un livre - des livres; un livre-une livre-le genre et le nombre sont déterminés par la forme de l'article. Mais il ne s'ensuit pas que ces mots de service expriment ce sens grammatical et, de plus, entrent dans la forme du mot. Simplement dans le cas de l'homonymie grammaticale, ils permettent de clarifier la catégorie, de même que dans la langue russe, les prépositions dans les combinaisons sans cahier et dans le cahier permettent de distinguer le génitif et le prépositionnel, sans toutefois faire partie de la forme morphologique du nom (elles font partie de sa forme syntaxique). 2. Une forme de mot composée de plusieurs éléments détachables. Cette forme d'analytisme est représentée dans l'expression du temps, du gage, du gérondif, du retour (voir § 49). La permutation des composants n'est pas possible. Le degré de fusion des formes est différent. La séparation est permise dans les formes verbales du gage et du temps (il a beaucoup fait; il est régulièrement invité à ces réunions), dans une moindre mesure dans la forme de retour (seuls les pronoms préposés peuvent s'y coincer: Il se le permet). La compréhension traditionnelle de l'analytisme présentée ne prend en compte que les caractéristiques du plan d'expression. Un autre concept - sémiotique-de l'analytisme a été développé par Bally, qui parlait du rapport entre le plan d'expression et le plan de contenu. Pour l'analytisme, Bally a inclus toutes les manifestations de la symétrie Linguistique des relations un-à-un (rapports biunivoques) signifiants et signifiants (cf. les différents types de symétrie/asymétrie de structure au § 33). La symétrie dans l'aspect syntagmatique se manifeste dans la linéarité( linéarité), dans le paradigme – dans la monosémie. La synthèse, selon Bally, est une déviation de la symétrie et comprend la distaxie (violation de la linéarité, du parallélisme syntagmatique) et la polysémie (violation de la monosémie). La synthèse «consiste à mélanger ce qui doit être distingué et à séparer ce qui doit être connecté». En raison de la compréhension différente de l'analytisme, les mêmes faits sont qualifiés différemment. Ainsi, les formes telles que grandes sont synthétiques du point de vue traditionnel, mais analytiques dans la compréhension de Bally (chaque valeur correspond ici à un certain signe (- e exprime le genre, -s – mn. nombre). La forme (j')ai fait pour Bally est aussi une manifestation du synthétisme (c'est une distaxie: deux signifiants expriment un sens). Pas de flexions (ex: Marche!) aussi le synthétisme, car il n'y a pas de sens ici. La comparaison de la compréhension de l'analytisme et du synthétisme chez Bally avec la compréhension traditionnelle montre que les mêmes termes sont attachés à des faits différents, mais les deux théories reflètent des aspects importants et réels du langage (la structure des formes dans leur «forme pure» et le rapport des formes et des significations). Quelle est la différence entre verbes pleins et verbes-outils ? Les verbes outils se distinguent des verbes pleins par leur désémantisation (complète ou partielle) et par ce qu'ils ne peuvent à eux seuls former un terme de proposition. On distingue deux espèces fonctionnelles des verbes outils: a) les verbes outils proprement dits qui forment le prédicat nominal avec un nom ou un adjectif: Cela rend plus difficile l'exploitation de ce gisement; Elle devient conseillère du gouvernement norvègien. ou forment un prédicat composé avec un infinitif: Il doit changer les règles du jeu; b) le verbe auxiliaire qui fait partie de la forme morphologique d'un verbe plein: il est parti; il vient de quitter Paris; il va voir. Les verbes peuvent subir différents degrés de désémantisation. Analysons l'emploi des verbes "être" et "avoir" en tant que: verbes pleins: Je pense donc je suis (= j'existe). Il a une famille. Il est dans sa chambre; verbes outils (couples): Il est physicien ; Il a fait cela ; Elle est naïve ; Il est en train de lire. verbes auxiliaires: Il est né en 1987. Il n'a pas réagi. Quelle est la différence entre verbes perfectifs et verbes imperfectifs ? Les verbes perfectifs servent à désigner des actions qui supposent un terme: arriver, tomber, naître, mourir, etc. Les verbes imperfectifs marquent des actions qui ne supposent pas un terme: manger, vivre, aimer, regarder, travailler, marcher, etc. Les verbes imperfectifs (qu'on appelle encore cursifs, duratifs, sans terme fixe) peuvent s'accompagner des adverbes encore, ne … plus: Il vit encore (он еще жив), il travaille encore (он все еще работает). La barrière entre ces deux groupes de verbes n'est pas infranchissable: Le volcan fume (вулкан дымится) ; il fume (le sens imperfectif, il le fait depuis longtemps, toute sa vie) / Il fume une cigarette (le sens perfectif, on peut dire Il a fumé une cigarette , c'est une action qui va finir). La différence entre les verbes perfectifs et imperfectifs est très importante pour le contenu des formes, temporelles, pour la formation des nuances aspectuelles. Aux temps composés les verbes perfectifs possèdent une nuance d'achèvement tandis que les verbes imperfectifs expriment l'antériorité. Le présent des verbes imperfectifs marquent une action au présent (Je réfléchis), tandis que le présent des verbes perfectifs exprime souvent une action future (J'arrive!). Il existe d'autres classes lexico-grammaticales des verbes: verbes statiques et verbes dynamiques, verbes modaux, verbes symétriques, verbes causatifs, etc. Donnez une définition pour les groupes de valence. La valence est une métaphore linguistique pour expliquer l'aptitude des verbes d'entrer en rapports syntaxiques avec d'autres termes de proposition. Les verbes impersonnels sont qualifiés d'avalents ou à valence zéro puisque leur sujet (il pleut) est purement formel, asémantique. Les verbes personnels se subdivisent en: monovalents qui possèdent un lien obligatoire avec le sujet: l'enfant dort ; bivalents qui possèdent deux liens syntaxiques obligatoires : avec le sujet et avec le complément d'objet : Marie a acheté du sucre ; Marie a une soeur ; Marie va à Prague ; Marie obėit à son père; trivalents qui possèdent trois liens obligatoires avec le sujet, le complément d'objet direct et indirect: Il lit la lettre de Marie à son ami. Marie tire l'argent de son sac. Quels verbes sont transitifs et lesquels sont intransitifs ? Les verbes transitifs et intransitifs La transitivité est une catégorie sémantico-syntaxique dont on distingue différents types. L'emploi obligatoire d'une expansion verbal a reçu le nom de transitivité sémantique: Il marche dans la rue. - - Il travaille la nuit. - + Il adhère au parti. + - Il prend le livre. + + La construction directe de l'objet, sans préposition grammaticale a reçu le nom de transitivité grammaticale. L'emploi obligatoire d'un complément d'objet indirect est qualifié par des grammairiens français de transitivité indirecte. Parlez de la catégorie du mode Le mode est une catégorie midificatoire qui exprime l'attitude du locuteur à l'égard de la réalité décrite dans l'énoncé. Le mode français pose beaucoup de problèmes car les formes et valeurs des catégories modales ne peuvent pas être nettement distinguées. Le système des modes du verbe français comprend quatre sous- catégories: un mode direct (indicatif) et trois modes indirects (impératif, conditionnel, subjonctif) qui expriment une action moins actualisée que l'indicatif, une action possible ou probable. L'indicatif présente les faits comme réels. Certains linguistes nient l'existence de l'impératif en tant que catégorie autonome, d'autres mettent en cause le conditionnel, d'autres encore, le subjonctif. Ils vont jusqu'à nier l'existence de la catégorie morphologique de mode en français. La fonction primaire de l'impératif est d'exprimer l'appel à l'action avec différentes nuances: ordre, prière, invitation, conseil, souhait, etc. L'action exprimée par l'impératif se rapporte à l'avenir. Les particularités formelles de l'impératif et sa valeur primaire permettent de rester sur la position traditionnelle et d'affirmer qu'il constitue un mode autonome. En voilà les raisons : • La 2ème personne du singulier des verbes du I groupe n'a pas de la terminaison "- s" à la différence de l'indicatif. • Deux verbes possèdent à l'impératif des formes spécifiques qui diffèrent de l'indicatif et du subjonctif(sachez, veuillez). •L'impératif possède trois personnes (parle! parlons! parlez!) et deux formes temporelles simple (rédigez votre rapport!) et composée (avez rédigé votre rapport avant huitjours, et vous serez recompensé). Dans ses fonctions secondaires l'impératif peut exprimer la condition ou la concession. Ces valeurs se réalisent dans une proposition complexe: Faites un pas et il vous en cuira ! Blanche ne prêta pas la moindre attention à la menace (= si vous faites un movement, il vous fera du mal) ; Continuez, vous ne me convaincrez pas (= même si vous continuez). L'impératif, est considéré parfois comme une variante fonctionnelle de l'indicatif. Quand certains grammairiens nient l'existence de l'impératif comme mode à part ils se basent sur les positions suivantes: 1. L'impératif ne possède pas de formes spéciales, il emprunte ses formes à l'indicatif (Parlez! Marchons! Faites-le!) ou bien plus rarement au subjonctif (Sois gentil ; Ayez la bonté); 2. L'impératif diffère de l'indicatif syntaxiquement, par sa distribution, par l'absence du sujet: (vous parlez/parlez!) et par la place des pronoms à la forme affirmative (donnez-le-lui /vous le lui donnez) 3. L'impératif n'a pas de valeur spécifique puisque l'appel à l'action peut s'exprimer également par l'indicatif (tu viendras demain!), par le subjonctif (qu'il vienne!). Le subjonctif s'emploi dans les propositions subordonnées complétives, circonstancielles, relatives et dans les propositions indépendantes (à valeur optionnelle). La possibilité d'un choix entre le subjonctif et l'indicatif prouve que le subjonctif n'est pas une variante positionnelle de l'indicatif ou un simple signe de subordination, mais qu'il a sa valeur sémantique propre. Que fait le subjonctif ? Quelle est sa fonction primaire ? La fonction primaire du subjonctif consiste à exprimer une action relativement peu actualisée, et qui est mise en rapport avec la connaissance, la volonté ou les sentiments du locuteur. Comparons avec le russe : Je cherche un homme qui peut traduire ce texte (= я ищу человека, который может перевести этот текст) / Je cherche un homme qui puisse traduire ce texte (= я ищу человека, который мог бы перевести этот текст). Le subjonctif marque la possibilité. La même différence est observée dans les subordonnées complétives: tu sais qu'il ne fait rien / il doute qu'une petite commune comme la sienne puisse faire du réel aménagement de territoire. Un nombre de théories traite cette forme sous different aspects, tels que: a) une variante positionnelle de l'indicatif(après certains verbes ou conjonctions); b) une catégorie grammaticale asémantique (expression de la subordination pure); c) une catégorie sémantique non-modale (expression d'une action non actualisée); d) une catégorie grammaticale modale (expression de la possibilité). Quant aux formes du subjonctif, elles coïncident pour les verbes du ler groupe avec le présent de l'indicatif (parl, parles, parlent) ou avec l'imparfait de l'indicatif(parlions, parliez). Neuf verbes ont au subjonctif des formes spécifiques (être, avoir, faire, aller, pouvoir, etc. ). Certaines formes des verbes du II et du III groupe coïncident également avec l'indicatif (finissent, viennent). En outre, le subjonctif est accompagné de la conjonction "que". Quelles fonctions du subjonctif sont secondaires et asémantiques ? • L'expression de l'appréciation de l'action. D'ou tenez vous que les licenciements de PSA vont servir a faire cela (= откуда вы узнали…) / D'ou venez-vous qu'il ait changé sa version ? (с чего вы взяли, что…). • L'expression de l'indétermination de l'action. Le subjonctif s'emploie plus souvent dans les propositions avec les mots "on", "quelqu'un", "un". • L'expression de l'appel à l'action, du souhait, de la concession dans une proposition indépendante: Qu'il s'en aille. Puissent les autres compagnies avoir les mêmes préoccupations. • L'expression de la condition dans une proposition indépendante ou après "si": Qui l'eut cru! Il ne fait pas bon être écolo par les temps qui courent. Les fonctions asémantiques Le subjonctif marque la subordination syntaxique, dans la subordonnée qui précède la principale: Qu'il l'ait fait tout seul, pas possible ! Donnez une information du conditionnel Le conditionnel a la valeur primaire d'ordre modal, qui consiste à exprimer une action non certaine, éventuelle qui peut se produire sous certaines conditions. Comparons l'emploi du futur simple et du conditionnel dans des situations semblables : Si elle est approuvée, la demande de résidence permanente présentée par les membres de votre famille sera envoyée au bureau des visas / Si je te demandais de partir avec moi, tu le ferais? La forme réunit deux valeurs différentes: temporelle (futur dans le passé) et modale (Le conditionnel), d'ou, encore une fois, des disputes sur sa nature : est-ce qu' il constitue un mode à part; est-ce que ces deux formes sont homonyms ? est-ce qu' il a la fonction du futur hypothétique et donc fait partie de l'indicatif ? On avance une proposition de reconciliation, en le considérant ensemble avec le futur simple comme un mode spécifique, le suppositif. A côté de cette valeur primaire le conditionnel peut avoir des fonctions secondaires: supposition: Elle serait malade, pensa-t-il; concession: D'ailleurs, on le voudrait qu'on ne retrouverait pas le bracelet semblable ; une action moins catégorique que celle de l'indicatif: Tu voudrais t'en aller, Frank? la politesse: Voudriez-vous fermer la fenêtre; une action dont on n'est pas sûr: La catastrophe aurait fait dix morts; une action imaginée: Jouons ! Ce serait ma petite fille. Je serais une dame. Qu’est-ce que la catégorie de l’aspect exprime ? L'aspect est une catégorie grammaticale verbale qui exprime le caractère du déroulement de l'action (durée, répétition, phases, accomplissement/ non- accomplissement, etc. ). Les significations aspectuelles sont essentielles au verbe, mais elles ne constituent pas toujours une catégorie grammaticale. Il faut distinguer les moyens de l'expression, des valeurs aspectuelles et l'aspect en tant que catégorie grammaticale. En français, les nuances aspectuelles peuvent être exprimées par des moyens lexicaux (verbes perfectifs/imperfectifs, préfixes, suffixes: toussoter, sautiller, relire), syntaxiques (périphrases verbales: se mettre à lire), morphologiques (significations des formes verbales). Dans ce dernier cas seulement on pourrait parler de l'aspect comme d'une catégorie verbale. En français, il y a deux oppositions de formes verbales qui peuvent être interprétées comme aspectuelles: temps simples temps composés, temps linéaire (imparfait)/temps ponctuels (passé composé, passé simple). L'aspect en tant que catégorie grammaticale française n'a pas d'expression formelle, elle se réalise selon le contexte. Cette catégorie est représentée par l'opposition par l'opposition temps linéaire / ponctuels et par les périphrases verbales. L'opposition temps ponctuel / linéaire est d'ordre plutôt temporal queaspectuel: ces temps expriment le caractère limité ou illimité du temps de l'action sans exprimer l'achèvement / le non- achèvement de l'action.
Que fait la catégorie du temps ?
La catégorie du temps du verbe traduit les rapports d'ordre temporel tout étant une des formes d'expression de la catégorie propositionnelle du temps. Le système temporel morphologique du verbe français est évolution de nos jours. L'indicatif compte en français douze formes temporelles qui s'opposent les unes aux autres. Les oppositions du système temporel français sont: Les temps absolus : le présent / le passé / le futur. Les temps relatifs : les relations de la simultanéité, de l'antériorité, de la postériorité. La limitation de l'action dans le temps. L'actualité de l'action. Qu’est-ce que la catégorie du temps absolu exprime ? Cette catégorie exprime le rapport entre le temps de l'action et le moment de la parole. Elle connaît trois subdivisions: le présent (qui coïncide avec le moment de la parole), le passé (l'action précède le moment de la parole), le futur (l'action est postérieure au moment de la parole). En français il existe une seule forme du présent, trois formes du futur (futur simple, antérieur et immédiat), et plusieurs formes du passé. Le présent occupe dans ce système la place centrale. Il possède plusieurs nuances: - le présent précis: Qu'est-ce que tu fais là? - Je répare mon poste de radio; - le présent qui dure: Il dort; - le présent itératif qui se répète: Il vient tous les jours à 8 heures. Le futur et le passé possèdent les mêmes nuances. En fonction de neutralisation on utilise la forme du présent: La terre tourne. On parle dans ce cas du présent absolu ou intemporel qui marque plutôt une propriété de l'objet et non plus une action. La transposition temporelle peut être provoquée par: - la situation de communication: Quand est-ce que je te vois? (= увижу); - l'emploi des compléments circonstanciels: Tu viens souvent? (action interactive). Tu viens ce soir? (action future); - les particularités sémantiques du verbe: Je mange (le présent du verbe cursif marque une action au présent). J'arrive (le présent du verbe terminatif marque une action future); - le temps du prédicat dans les propositions voisines: Donc mon frère et ma belle- sœur étaient ici. Au moment de se mettre à table, ma belle-sœur s'aperçoit qu'elle a oublié ses pilules. Je me propose pour aller les chercher. (après l'imparfait le présent marque des actions passées); - les conjonctions, le type de phrase: Si tu bouges, je te jette par la fenêtre (après "si" le présent marque une action future). On distingue la transposition temporelle, aspectuelle, et modale. La transposition temporelle. Le passé simple peut être remplacé par le présent dit présent historique: En 1455, le 5 juin, Villon se prend de querelle avec un prêtre, Philippe Sermoise, et le tue. Une action passé peut également être marquée par le futur dit futur historique: Cette qualité révolutionnaire du peuple est, sans doute, un des traits originaux du caractère national français: il se manifestera, dans toute son ampleur en 1789; la bourgeoisie pourra mobiliser rapidement les masses pour les lancer à l'assaut de la féodalité. Le présent peut marquer une action passée (Je sors de chez le médecin) ou future (Je termine à l'instant). La transposition aspectuelle. Le passé composé peut marquer l'achèvement de l'action au futur: Dans deux heures, j'ai fini mon travail. La transposition modale. Le présent peut exprimer dans le plan du futur un ordre, une recommandation: Tu suis le chemin et à deux cent mètres, tu prends le routin qui te conduit tout droit à l'Ange. Dans une phrase exprimant une condition le présent peut marquer une menace, une action inévitable: Si tu pars, je me jette à la mer! Va-t-en ou je t'étrangle. L'imparfait de l'indicatif peut marquer la politesse: Je voulais vous demander un service. Dans les propositions inachevées introduites par "si" l'imparfait peut exprimer différentes nuances modales (regret, ordre, etc): Si j'étais plus jeune! Si vous vous taisiez! Le futur peut fonctionner comme l'impératif: Vous viendrez demain à quatre heures. Il peut marquer la supposition: Voilà quelqu'un qui lui ressemble, ce sera son frère aîné. La supposition s'exprime également par le futur antérieur: Qu'est-ce qu'il vous a dit? Il aura encore parlé contre moi. Combien de catégories sont là quand on parle du temps relatif ? Parlez d’eux Il comprend trois sous-catégories: simultanéité, antériorité, postériorité. Par rapport au moment de la parole ses nuances s'expriment par les temps absolus. Dans le plan du passé la simultanéité s'exprime par l'imparfait, la postériorité - par le conditionnel présent et le futur immédiat dans le passé, l'antériorité - par le plus-que parfait, le passé antérieur, le passé immédiat dans le passé. Dans leurs fonctions secondaires les formes composées exprimant l'antériorité peuvent marquer l'achèvement de l'action: Maintenant, il croyait qu'avec Joseph Quesnel, il avait fait fortune. Ceci pour des raisons formelles (les constructions "aller + infinitif", "venir + de + infinitif" sont-elles des formes morphologiques ou des périphrases syntaxiques?), sémantiques (faut-il ranger le conditionnel parmi les temps de l'indicatif ou en faire un mode à part?), fonctionnelles (faut-il tenir compte des formes surcomposées dont l'emploi n'est pas régulier?). Vous savez parfaitement que demain vous partirez avec nous pour Milan, et que dans deux jours vous aurez tout oublié. Les temps relatifs se manifestent surtout dans le phénomène de la concordance des temps. Par quoi le temps s’exprime au plan du passé ? Au plan du passé, une action qui n'est pas limitée dans le temps s'exprime par l'imparfait. La limitation de l'action est marquée par les temps ponctuels - le passé simple, le passé composé: Il travaillait quand je suis entré. Il a travaillé deux heures avant de s'en aller. Cette opposition se manifeste de la façon la plus nette quand elle coïncide avec l'opposition sémantique verbes cursifs/verbes déterminatifs. Les fonctions secondaires. L'emploi d'un verbe cursif aux temps ponctuels provoque les nuances suivantes: Il chantait (action qui n'est pas limitée). Il chanta (= a commencé à chanter). Il chante (une chanson) (= nuance terminative, спел). Il chante une heure (= пропел). Trois fois de suite, il chanta la même chanson (nuance itérative). Un verbe terminatif employé à l'imparfait acquiert également une nuance secondaire de l'imparfait pittoresque: En 1804, Bonaparte mettait fin à la première République française. Une action actuelle, liée au moment de la parole, s'exprime en français par le passé composé. (Au 16 - 17 siècle la règle de 24 heures obligeait à employer le passé composé avec les compléments circonstanciels suivant: aujourd'hui, maintenant, ce jour-ci, jusqu'ici, tandis que avec les mots " hier, jadis, la veille, l'autre jour, etc." on devait employer le passé simple). Parlez de l’actualité de l’action Une action qui n'est pas liée avec le moment de la parole s'exprime aujourd' hui par le passé simple. Cette opposition sémantique primaire est accompagnée de nuances secondaires d'ordre stylistique ou sémantique. Le passé simple est considéré aujourd'hui comme le temps de la narration suivie, le temps du récit qui marque la succession des événements, des actions. Dans la littérature il peut être remplacé par le présent historique et non par le passé composé. Que l’intervalle temporel exprime ? L'intervalle temporel s'exprime par les oppositions: passé composé/passé immédiat, futur simple/futur immédiat. Le passé immédiat et le futur immédiat marquent les actions qui sont plus proches du moment de la parole que celles exprimées par le passé composé ou le futur simple. La nuance évoquée du passé immédiat se réalise surtout avec les verbes perfectifs. Le futur immédiat possède par rapport au futur simple des nuances modales (une action plus définie, inévitable), aspectuelle (le commencement d'une action), stylistique (langage parlé). Pour quel objectif la catégorie de la personne existe ? C'est une catégorie verbale modificatoire qui exprime le rapport entre le sujet de l'action et le participant à l'acte de la parole (le sujet peut coïncider ou non avec l'un des participants). Elle comprend trois sous catégories (1, 2 et 3 personnes) qui s'opposent entre elles sur deux plans; la personnalité (1 et 2 contre 3) et la subjectivité (1 contre 2). L'expression de la personne en français est très spécifique. Les désinences personnelles verbales sont irrégulières et déficientes, surtout dans la langue parlée. La personne est exprimée à la fois morphologiquement (à l'aide des désinences verbales) et syntaxiquement (par la liaison avec le sujet qui est obligatoire, à quelques exceptions près). La structure interne de la personne comprend deux aspects: a) l'expression des rapports entre le verbe et le sujet de l'action; b) l'expression de l'accord du verbe avec son sujet. Le premier aspect est absent du verbe français qui ne peut indiquer à lui seul le sujet de l'action, parce qu'il ne peut pas s'employer sans un sujet syntaxique. Les formes personnelles françaises ne traduisent que l'accord du verbe avec son sujet, bien que cela ne se fasse que d'une façon imparfaite, vu l'insuffisance et l'irrégularité des flexions personnelles, surtout dans la forme orale. Que la catégorie de la voix exprime ? Parlez d’elle, et donnez exemples Elle exprime le rapport entre le sujet et l'objet de l'action, la corrélation entre les termes syntaxiques (sujet, objet) et les actants sémantiques qui reflètent le sujet et les objets réels. C'est une catégorie lexico-grammaticale qui connaît des restrictions lexicales (seuls les verbes transitifs peuvent s'employer au passif). Le grand problème théorique de la voix consiste à savoir faire la distinction entre l'expression morphologique et syntaxique des significations diathésiques (= à distinguer une forme morphologique analytique d'une structure purement syntaxique), On relève, en français, sept valeurs sémantiques ayant trait à la voix: A o voix moyenne: Pierre lit beaucoup. A > voix active: Pierre lit un livre. A < B voix passive: Ce livre est lu par tous. A voix réfléchie: Elle se regarde dans la glace. A B voix réciproque: Pierre et Jean se saluent. A B voix causative: Pierre a fait venir Jean. o _ A. voix impersonnelle: Il est arrivé un train. Selon la plupart des linguistes la structure faire (laisser) + infinitif n'est pas une voix morphologique. Les formations être + participe passé et la forme pronominale (malgré quelques hésitations des linguistes) peuvent être interprétées comme un tout morphologique. On peut donc conclure que la catégorie de la voix en français comprend trois sous catégories: voix active (à valeur active ou moyenne), voix passive (à valeur passive), voix pronominale (à valeur réfléchie ou réciproque): laver - être lavé - se laver. Chacune de ces trois formes possède ses fonctions primaires et secondaires.