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Cours 1 – 18.01.

2022 :
Temps, modes, aspects – textes et temporalités
I. Introduction :
- Objectif = maitriser les aspects du verbe
- Marques morphosyntaxiques des catégories verbales = temps, modes et aspects
 Analyser le fonctionnement de ces catégories avec but de pouvoir enrichir
l’approche des textes littéraires

I.1 Définition du verbe :


a) Formellement :
- Le verbe se reconnait par des variations de formes, il se fléchit par les oppositions
grammaticales que dénotent ces variations formelles.

b) Rôle :
- Il se reconnaît par son rôle central dans la structuration de la phrase.

c) Morphologiquement :
- Le verbe est un mot qui varie et se conjugue.
- Il reçoit des marques spécifiques. Ces marques sont au nombre de cinq.
 La première marque = la désinence, donc la signification indique :
 Le nombre = pluriel ou singulier
 La personne (trois types de personnes)
 La désinence correspond aussi au temps (la signification permet d’identifier le
temps du verbe)
 Et aussi d’identifier le mode.

MAIS : Certains verbes subissent des variations de radicale, c’est le cas des verbes les plus
utilisés, p.ex être, avoir, aller
 Désinence (Endung)
 Radical (Stamm)

d) Syntaxiquement :
- Le verbe est le terme central de la proposition. Le verbe est le pivot autour duquel est
structuré la phrase (pour la phrase canonique). (à l’échelle de la phrase)
- A l’échelle du groupe verbal, il constitue le mot-tête (le noyau).
 Il peut constituer le groupe verbal à lui-seul, p.ex « les souris dansent »
(« dansent » est à la fois un verbe et groupe verbal)
 Peut être associé à un ou plusieurs compléments, p.ex « les souris dansent
joyeusement », « Les souris dansent la bourrée quand le chat n’est pas là »
(complément plus subordonnée)

e) Sémantiquement :

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- Le verbe est traditionnellement associé à la notion du temps. Verbe est associé au
phénomène, donc qqch. de dynamique.
- Le nom (le substantif) est associé à la substance, donc qqch. de statique.
 Cette définition d’Aristote connait des faiblesses, puisqu’il y a des noms qui
peuvent signifier des noms. Il y a des verbes aussi qui dénotent plutôt la
substance et le statique.
 DONC : dans la grammaire moderne on résout ce problème-là en considérant
que le sémantisme propre à la catégorie verbale, on l’appelle le procès. Un
procès est donc ce qui exprime une action et un état en mettant en relation un
sujet et un verbe. Cette mise en relation de l’actant et du verbe constitue le
procès.

I.2 Les catégories morphologiques du verbe


- Le verbe varie en fonctionne :
 Des personnes, nombre, mode, du temps, de l’aspect et de la voix.

a) La personne :
- La personne est déterminée par son sujet. Trois personnes dans la conjugaison
françaises, mais pas toutes de nature identique :
 La première et deuxième ensemble et la troisième à part. La 1ère et 2ème
représentent les actants de la communication directe et frontale.
 La troisième personne est appelée « non-personne », elle est la seule à pouvoir
caractériser des êtres inanimés, peuvent être autant des personnes que des
choses.

b) Le nombre :
- Le verbe connait l’opposition entre le pluriel et le singulier (il n’est pas le seul, p.ex
nom). Le nombre dépend du sujet avec lequel le verbe s’accorde.
 Le nombre du verbe est désigné par la désinence.

c) La voix :
- Active et passive :
 La voix se définit selon la façon dont le verbe distribue le rôle sémantique de ses
actants. Qui est actif ?
 P.ex « Le chat regarde les souris » (voix active) « Les souris sont regardées par
le chat » (voix passive)
 Le passage de l’actif au passif provoque que le complément devient sujet et sujet
devient complément. La construction de la voix passive se fait à l’aide du verbe
être suivi du participe passé.

d) Le mode, le temps et l’aspect :


- Ils constituent trois séries de classement de formes verbales, qui sont étroitement
impliquées, ils communiquent, ils ont des implications les uns sur les autres. Ils se
manifestent par la variation de la désinence et éventuellement du radical.

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1. Le mode :
- Constitue des cadres de classement qui regroupent chacun un certain nombre de
formes verbales. Il y en a 5 :
 Indicatif, le subjonctif, impératif, infinitif et le participe (gérondif)

2. Le temps :
- Notion ambiguë, pcq. désigne soit le concept en lui-même, mais aussi la forme
grammaticale, qui l’exprime, on l’appelle le tiroir grammatical (temps grammatical).
Temps dénoté et temps grammatical elle ne correspond pas systématiquement.
 Une même époque peut être désignée par des temps différents.
 Le futur de l’indicatif = « demain je vais à la boulangerie » = futur ou désigner
le passé.
 Temps dénoté et temps verbal ne correspond pas forcément.

3. L’aspect :
- Indique la façon dont le procès ou l’état exprimé par le verbe est envisagé du point
de vue de son développement. Au commencent, pendant son déroulement, …

Cours 2 – 08.02.2022
I.3 Le mode :
- Constitue des cadres de classement qui regroupent chacun un certain nombre de
formes verbales. Il y en a 5 :
 Indicatif, le subjonctif, impératif, infinitif et le participe (gérondif)
- Dans la grammaire classique on associe le mode à la modalité, càd le degré
d’engagement du locuteur prà à ce qu’il dit, certitude, hypothèse, impossibilité
 La modalité fonctionne pour certains modes, mais pas pour tous.
 C’est ce qui explique qu’on fait du conditionnel un mode à part entière.
- Idée morphologique selon laquelle les modes se différencient en fonction de leur
capacité à présenter des indications de personnes (désinence personnelle et
temporelle) et des indications de temps grammaticales.
 On distingue deux types de modes :
1. Personnels (portent des désinences de personnes)
2. Impersonnels (ne se fléchissent pas à la personne)

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a) Les modes personnels :
- Permettent de distinguer les personnes à l’aide des désinences :
 À l’intérieur des modes personnels il existe deux types :
1. Des modes totalement personnels :
 Ils peuvent prendre en charge l’intégralité des six personnes : cas pour
l’indicatif et le subjonctif
2. Des modes partiellement personnels :
 Ils acceptent des désinences de personnes mais pas toutes : cas pour
l’impératif (2ème personne singulier et pluriel)
3. Mode du subjonctif
Ils ne situent pas du même procès dans le temps :

En termes du temps :
1) Indicatif (système TEMPOREL le plus complet) :
- Le seul mode capable de situer le procès dans les trois époques (passé, présent, futur)
2) Le subjonctif :
- Est plus limité temporellement : présent et passé
3) Impératif :
- Essentiellement tourné vers le futur

En termes de modalité il y a aussi des différences :


1) Indicatif est le mode d’un procès qui est considéré comme apparentant au monde de
ce qui est vrai / réel, c’est le cas dans le passé, dans le présent mais aussi dans le
futur. La phrase est déclarative.
 Si la modalité est interrogative, alors le mode du procès est regardé comme
momentanément indécidable.
2) Le subjonctif est le mode qui est considéré ce qui est relavant du l’ordre du possible.
 Mode de l’hypothèse, de la supposition.
3) L’impératif, le procès fait partie d’une injonction d’un ordre, ou d’une défense qui est
adressée à l’interlocuteur. On ne sait pas si va être réalisé.

Conclusion :
En ce qui concerne les modes personnels, il y a un rapprochement entre le mode et la
modalité. Chacun des modes s’appuie sur une modalité différente.
 Le mode permet d’exprimer la modalité, mais il n’est pas le seul utile qui a cette
capacité. :
 p.ex verbes = peut-être,…
 Ou bien une intonation ascendante
 Et aussi les variations dans l’ordre des mots, p.ex la postposition du sujet prà
au verbe = modalité interrogative

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b) Les modes impersonnels
- Ils sont aussi considérés comme des modes intemporels, ils ne possèdent pas de
désinences qui leur permettent de distinguer ni les personnes, ni les temps, donc ils
ne varient ni en personnes, ni en temps.
 C’est le cas de deux modes : l’infinitif, le participe (peut varier en genre et en
nombre mais pas en personnes) le gérondif fait partie du participe.
 Ils ne sont pas aptes de situer le procès dans le temps. Ce qui permet le
repérage temporel, c’est soit la dépendance prà à un verbe régisseur (p.ex
P.aime écouter les oiseaux chanter) ou bien il faut regarder le contexte.

Puisque ne varient pas en personnes, ni en temps, ils sont regardés comme des formes
nominales du verbe.
1) L’infinitif on considère qu’il possède des caractéristiques communes avec le
substantif, puisque :
 D’un point de vue fonctionnelle, l’infinitif peut remplir les mêmes fonctions
syntaxiques que le substantif.
 L’infinitif est aussi très aisément substantivable. (p.ex Le rire est le propre de
l’homme)
 Trois catégories : lexicalisé, en voie de substantivation, autres infinitifs
supportent moins la substantivation ce qui est lié au sémantisme (p.ex
comme porter)
2) Le participe partage des caractéristiques communes avec l’adjectif qualificatif :
Il permet d’apporter une précision qualificative prà un substantif (p.ex Les
enfants endormis)
3) Le gérondif a un fonctionnement qui se rapproche de l’adverbe, il donne des
précisions sur la manière dont se déroule les choses.

D’un point de vue sémantique :


1) L’infinitif en tant que forme substantive du verbe a tendance à ne retenir du procès
que l’idée lexicale.
 Ce qui ne l’empêche pas de suggérer l’implication d’une durée est d’un actant.
Infinitif est propre à suggérer trois choses :
1. L’idée lexicale
2. L’implication d’une durée
3. L’implication d’un actant

2) Le participe présent en tant que forme adjectivale du verbe évoque une propriété
qui est soumise à la durée p.ex le enfants chantant, ou une propriété résultative
par le participe passée p.ex les enfants ayant chanté

3) Le gérondif en tant que forme adjectivale du verbe, permet de préciser comme un


adverbe les circonstances dans lesquelles s’effectuent le déroulement principal.
 Le gérondif se construit avec la préposition « en » suivie du participe.

Conclusion : Ils ne permettent d’actualiser le procès, ils ne donnent aucune information sur
la conformité entre l’énoncé et la réalité. DONC ils n’ont aucune valeur modale.

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La seule définition mode = modalité ne suffit pas !!
c) Le conditionnel
- La confusion qui est faite entre le mode et la modalité explique l’introduction du
mode conditionnel, qui envisage le procès comme soumis à une condition.
 MAIS tous les emplois du conditionnel ne dépendent pas d’une condition.
 Le conditionnel d’un point de vue morphologique et sémantique très proche
du futur de l’indicatif :

Sur le plan morphologique :


- Le conditionnel partage avec le futur la désinence temporelle en -r- :
 Il y a une proximité entre le conditionnel et le futur = tous les deux connaissent
deux formes :
1. Forme simple : conditionnel présent / chantera
2. Forme composée : conditionnel passé / aura chanté (suggère une antériorité)

Le sémantisme :
- Ils connaissent tous les deux, deux séries d’emploi :
 Soit modal, soit temporel
 Le conditionnel temporel c’est le futur vu à partir d’un moment du passé (p.ex
« Virginie pensait que Paul viendrait »)
 Le conditionnel modal il renforce l’incertitude du procès à venir = futur
hypothétique.
Conclusion : On range le conditionnel parmi les tiroirs de l’indicatif.

Cours 3 – 22.02.2022
I.4 Indicatif :
- Un des modes personnels du verbe
 Offre la représentation la plus large du temps
 Comporte 10 formes verbales (2 dans les autres modes et 4 au subjonctif)
 Le mode le plus complet et le plus complexe et le plus présent dans la langue
française.

- À la différence du subjonctif qui situe le fait évoqué dans le monde du possible,


l’indicatif pose le procès dans le monde de ce qui est tenu pour vrai par l’énonciateur.
 Vient du latin « indicativus » = qui montre
 C’est le mode informatif, apporte des informations du monde réel

- Puisque 10 formes verbales = très grandes précisions dans le temps :


 5 formes simples et 5 formes composées (axillaire avoir et être)
 Forme simple : présent / passé composé
 FS : future / future antérieur
 FS : passé simple / FC : passé antérieur
 FS : imparfait / FC : plus-que-parfait
 FS : conditionnel / conditionnel passé (un tiroir verbal de l’indicatif)

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- Opposition entre forme simple et forme composé :
 Doit être envisagée dans son rapport avec l’aspect (= la manière dont on envisage
la durée du procès) :
 Avec la forme simple le procès exprimé par le verbe est vu dans son
développement, càd qu’il est vu à l’intérieur des limites de début et de fin :
 Je cours = on regarde l’endroit où on se place par rapport aux bornes
temporelles.
 La forme composé expose un procès qui est considéré haut-delà du terme
final
 Donné comme accomplie, achevé : p.ex j’ai couru

a) Les formes simples de l’indicatif


1. Le présent :
- Une dimension temporelle très large et donc assez floue :
 Forme verbale de base en français modern
 À partir de sa morphologie que se conjugue les autres formes du verbe
- Valeur aspectuelle : un procès est en cours d’accomplissement
 Un aspect non accompli, on n’envisage pas la borne finale du procès

a. La valeur de base du présent :


- Présent = temps du discours donc lié à l’énonciation
 En terme temporel, le présent c’est le seuil délimité par l’énonciateur entre le
passé et l’avenir, càd. qu’il inclut :
 Un certain nombre d’événements qui sont déjà réalisés (je cours = j’ai déjà
commencé à courir)
 Et aussi un certain nombre d’événements à venir
 Provoque des actions au moment où on parle

Le présent momentané :
 Le procès est limité dans sa durée et coïncide avec le moment de l’énonciation
p.ex « on sonne »
Le présent actuel (la plus courante) :
 Permet au procès de s’intégrer au moment de l’énonciation mais le dépasse
Le présent omni-temporel :
 Permet de décrire un procès dont le point de départ dans le passé n’est pas
précisé, non plus que la borne finale vers l’avenir. Bornes de début et de fin,
pas précisées permet de créer une valeur de présent élargie.
 Présent de vérité générale peut être particulier « Il a les yeux verts »
 Ou bien vérité universelle appelée « gnomique ».
 Il peut avoir une valeur de répétition = « Tous les matins on sort le
chiens »

b) La valeur de base connait des extensions :


- Le présent de l’indicatif exploit la partel du passé et de l’avenir, peut être employé
pour évoquer un passé ou une futur :
 Vers le passé, le présent fait référence à un passé très proche, du type : « Je
reviens de la boulangerie » passé proche de l’énonciateur

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 Vers le futur = un procès non réalisé, mais que l’énonciateur intègre déjà dans sa
réalité, actualité p.ex « je descends au prochain arrêt »

c) Les emplois à valeur stylistiques :


- Dans un contexte de récit (pas de discours) :
 Il existe un emploi remarquable du présent :
 Le présent est coupé de sa situation d’énonciation = il s’agit de présent
historique ou de narration .
 Permet d’évoquer des événements qui sont situés dans le passé.
 En général il intervient en alternance avec le récit (imparfait et passé
simple) la valeur temporelle du présent et le même que celui de
l’imparfait. On cherche de rendre l’action plus vivante, plus proche du
lecteur. P.ex

2. Le futur :
- Morphologiquement le futur est très proche du présent :
 Puisque composé de l’infinitif du verbe + verbe avoir au présent
- Valeur aspectuelle :
 Contrairement au présent qui évoque une succession d’instant, le futur donne au
procès une image globale :
 Donc l’image de ce procès n’est pas décomposable, il n’y pas un avant et un
après
 le présent a un aspect séquent
 la futur pas séquent

a. La valeur de base du futur


- Le futur catégorique : c’est l’avenir du présent
 C’est l’avenir conçu à partir du moment de l’énonciation
 Permet d’exposer ce que l’énonciateur conçoit comme vrai ce qui va arriver
 L’avenir puisque construit à partir du présent, le futur donné comme certain
(futur prophétique) :
 P.ex « Demain tu iras à la boulangerie » = certitude

b. Extension de la valeur de base


- Le futur de vérité générale (futur gnomique)

c. Les emplois à valeur stylistiques


- Dans un contexte narratif au passé il peut arriver qu’on ait recours à un futur, qui est
utilisé pour des raisons d’expressivité
 « Ce drame marquera VH toute sa vie »
 La vie est passée, donc valeur d’expressivité

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3. L’imparfait
- Comme rendant compte des événements qui sont situés dans le passé.
 Imparfait est très labile d’un point de vue temporel :
 Il indique que l’événement n’appartient pas à l’actualité de l’énonciateur
 Càd soit passé ou considéré comme fictif
- Valeur aspectuelle :
 Présente le procès en cours d’accomplissement, mais à l’instar du présent, il
donne de cet événement une image vue de l’intérieur, dans laquelle les bornes
finales et initiales ne sont pas prises en compte :
 Donc c’est la succession temporelle représentée, moment après moment
 Appelé moment sécant

a. La valeur de base de l’imparfait :


- Une action en cours dans le passé :
 La plupart du temps opposé au passé simple, en général il permet de présenter
les circonstances.
 L’imparfait décrit la toile de fond et passé simple décrit les éléments qui
surgissent dans cette toile de fond.

b. Une valeur itérative :


- Sert à décrire une répétition dans le passé

c. Les emplois à valeur stylistiques :


- Deux emplois :
1. Emploi historique : « en 1915 Napoléon partait pour … »
2. Un imparfait d’imminence : « un instant après le train déraillait »

d. Le valeurs modales :
- Le degrés de croyance que l’énonciateur donne à sa parole.
 Imparfait permet aussi d’évoquer un procès qui n’appartient pas à l’univers de
croyance de l’énonciateur.
 Dans un système hypothétique : « Si vous aviez (seule valeur = modale) du
cœur… »
 En dehors du système hypothétique, il y deux valeurs modales :
 imparfait d’atténuation, permet de mettre à distance : « Je me demandais
si vous pouvez me dire »
 Imparfait vue du passé : un fait imminent, inéluctable mais qui ne s’est pas
encore réalisé et qui ne va pas se réaliser : « Un pas de plus et tu
tombais »

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4. Conditionnel :
- Morphologiquement, le conditionnel est proche du futur :
 Retrouve la forme de l’infinitif, sauf que le conditionnel utilise des désinences qui
sont empruntées à l’imparfait.
- Valeur aspectuelle : un procès vision globale, synthétique qui est indécomposable en
une suite d’instant, pas un avant ni d’après
 Un aspect global ou encore sécant.

a. Valeur de base du conditionnel :


- Proche de celle du futur, puisqu’ils indiquent une vision postérieure du procès, mais
contrairement au futur, le point de référence d’envisager le procès dans l’avenir, n’est
plus le présent, mais le passé.
 C’est le futur vu du passé.
 La valeur de base est purement temporelle et pas modale. = L’avenir vu à
partir du passé

b. Valeurs modales :
- Le conditionnel est surtout utiliser dans ces emplois à valeur modale :
1. Système hypothétique : le conditionnel indique le futur qui est soumis à
condition
2. En dehors du système hypothétique : le conditionnel permet de présenter une
information donnée comme incertaine, donc pas liée à une condition, elle
permet de donner une information qui est vue comme incertaine, l’énonciateur
prend ses distances, prà à son énoncé.
 P.ex « Selon nos sources, le métro arriverait… » énonciateur prend ses
distances.

5. Le passé simple :
- Un tiroir verbal dont la valeur est purement temporelle :
 Pas d’opposition entre les valeurs stylistiques ou de base = elles sont toute
temporelles.
- Valeur aspectuelle : opposée à celle de l’imparfait :
 Le passé simple donne du procès une vision globale, il permet de représenter le
terme initial, le développement et le terme final.
 Totalité terminée, achevée.
- Passé simple n’apparait jamais à l’oral. Réservé à des emplois littéraires :
 Temps du récit

a. Le temps du récit (valeur) :


- Permet de d’écrire un procès qui est situé dans un passé révolu sans lien avec le
présent :
 Décrit le fait saillant. L’événement qui surgit sur la toile de fond.

b. La valeur itérative (de répétition)


- Selon le contexte du procès, le passé simple peut décrire l’action sous l’angle de la
représentation. P.ex « Il chanta à quatre reprises »

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c. La valeur gnomique (de vérité générale)
- Emploi assez rare du passé :
 Extension de la valeur itérative
 Exemples littéraires surtout : « Qui ne sait se borner ne suit jamais »

Cours 4 – 01.05.2022
b) Les formes composées de l’indicatif
- Toutes ces formes composées quel que soit l’époque dans laquelle elles s’inscrivent,
elles indiquent un procès dont le déroulement est donné comme accomplie.
 C’est là la différence aspectuelle entre forme simple et forme composée.
 Si les deux formes correspondantes sont présentes dans la même phrase et
qu’elles font référence à la même époque, alors la valeur de la forme composée
se charge d’une valeur temporelle, d’une valeur chronologique :
 La FC est considérée comme antériorité prà la FS
 « Quand tu auras mangé, tu laveras ton assiette. » (aura mangé = avant le
futur simple)
- Il faut systématiquement se demander si la FC est là pour valeur aspectuelle procès
accomplie ou valeur temporelle marque une antériorité prà la FS
 Elles peuvent être coprésentes ou non !

1. Le passé composé
- Est rattaché au présent parce que l’auxiliaire est conjugué au présent :
 C’est la forme dérivée du présent
 Alors il conserve les valeurs de base du présent : C’est un temps du discours
(s’oppose au passé simple)

Les valeurs de base


- C’est une valeur d’accomplie :
 Le procès est vu depuis le présent de l’énonciateur dans la mesure où
l’événement touche le présent.
 L’événement décrit dans le passé se prolonge dans le présent de l’énonciateur.
 Forme accomplie dans le présent.
 « Désormais, il a fini ses lentilles » = un présent à valeur accomplie

- Le PC prend une valeur d’un futur proche :


 Le procès est perçu comme accompli dans le présent
p.ex « attend moi, j’ai fini dans deux minutes »)

- Peut aussi prendre la valeur d’antériorité :


 Il concurrence dans un récit le Passé simple, évoque comme lui un procès
accompli dans un passé indéterminé.
 P.ex « Il a achevé sa formation de boulanger »

- Aussi se référer à un fait qui est daté dans le passé prà à l’énonciation :
 Soit déterminé ou bien indéterminé

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- Valeur itérative :
 Valeur de répétition = à déterminer selon le contexte
 P.ex « On lui a souvent demandé d’expliquer son attachement idéologique » =
répétition dans le passé

- Valeur omni-temporelle :
 Extension de la valeur itérative, de vérité générale, parce que les résultats des
procès accomplis peuvent se vérifier quel que soit l’époque.

La valeur modale
- Une seule valeur modale :
 Contexte de proposition subordonnée hypothétique :
 Si introduit par « si » alors le passé composé marque une éventualité

2. Futur antérieur :
Morphologiquement basé sur le futur simple = se conjugue l’auxiliaire :
 Conserve les bases du futur simple
 Aspect global : la vision qu’il sonne d’un avenir, perçu comme certain
 C’est un temps du discours (rattaché au présent de l’énonciation)

Les valeurs de base


- La valeur d’accomplie :
 Le fait est perçu comme accompli dans l’avenir.
 P.ex « J’aurai fini dans une … »
 Si le FA se trouve en coprésence avec le Futur simple, alors il est apte à marquer
une forme d’antériorité prà à la forme simple du futur

La valeur stylistique
- Surtout dans discours rapporté :
 Le FA peut présenter un fait accompli dans le présent
 On se projette dans l’avenir
 « Auj. je n’aurai même pas à croquer un cochon »

La valeur modale
- Mesure l’adhésion de l’énonciateur prà l’énoncé qu’il exprime
- Le FA se valeur de conjecture :
 Énonciateur émet une hypothèse qui concerne un procès qui est peut-être
accompli dans le présent, mais dont la réalité ne pourra se vérifier dans l’avenir.
 P.ex « Il aura encore oublié l’heure !»

3. Le plus-que parafait
- L’auxiliaire est conjugué à l’imparfait
- Peut fonctionner comme T du récit ou du discours

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Les valeurs de base
- Valeur d’accomplie :
 Le procès est perçu comme accompli dans le passé et donc il évoque un état, le
résultat du procès accompli est inscrit dans un procès qui est indéterminé :
 « Tous les oiseaux étaient partis »

 Peut avoir une valeur de durée déterminé


 « Il s’étaient réunis pendant un mois sur les fils … »

 Peut indiquer le point d’achever du procès, haut-delà duquel une nouvelle


situation s’engage :
 « Ils avaient beaucoup pépier jusqu’à l’arrivée des grands froids »

- Valeur d’antériorité :
 Se superpose avec la valeur accomplie, lorsque se trouve en coprésence avec la
FS (FS = décrit un fait postérieur)
 Le fait antérieur engage un fait nouvel
 P.ex «

- Valeur itérative :
 Il peut exprimer un procès qui se répète
 « Quand il avait déjeuné, il faisait le tour … »

 Le mécanisme de décalage :
 Apte FC et FS d’exprimer
« Il me disait qu’il n’avait jamais souhaité quitter son pays »
 Le plus-que parafait permet cette mise à distance de la parole dans ce
discours rapporté (serait passé composé)

La valeur stylistique :
- Valeur sécante : un procès qui connait un avant et un après (pas envisagé dans sa
globalité)
 Pourtant le PqP peut d’actions très brèves = connait pas de différence entre le
début et la fin :
 « En un clin d’œil le pays s’est retrouvé occupé »

Les valeurs modales :


- Il peut traduire la distance de l’énonciateur prà son énoncé :
 Dans le système hypothétique = il évoque un irréel du passé
 P.ex « Si vous aviez vu la tête de ces malheureux » (mais on l’a pas vu)
 Le PqP marque les conséquences inéluctables d’un événement qui est évité de
justesse (comme l’imparfait)
 P.ex « Sans votre courage, cet enfant était mort »

4. Le conditionnel passé

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- Le conditionnel passé s’emploie soit avec une valeur de base temporelle soit avec une
valeur modale, de la même façon que le conditionnel simple.
Valeurs de base
- Valeur d’un futur antérieur du passé
 Deux possibilités :
 Valeur d’accomplie = présent un fait à venir, vu du passé sous son aspect
accompli.
 P.ex « Il croyait qu’il aurait fini de préparer son cours plus tôt »
 Discours indirect ou indirect libre = évoquer pensées ou parole d’un
personnage qui dans le passé se projette dans le futur
 Valeur d’antériorité = couplé avec la FS dans le discours rapporté peut
exprimer l’antériorité
 « Il m’a dit qu’il prendrait des vacances quand il aurait fini son cours »

Valeurs modales
- Dans le système hypothétique, le conditionnel passé exprime un irréel dans le passé, il
envisage un procès qui aurait pu être accompli dans le passé, mais les choses se sont
déroulées dans une certaine manière, que pas fait :
 Un irréel dans le passé = un procès démenti

- Tous les autres = une valeur de mise à distance


 Sert à rapporter les paroles d’un autre
 Mise à distance entre l’énonciateur et son discours

5. Le passé antérieur
- Reprend les mêmes emplois que le passé simple :
 Le terme initial et le terme final sont perçus = un aspect global
 C’est un temps du récit

Valeurs d’accomplies
- Dans une proposition non dépendante de PA présente un évènement globalement
saisi comme accompli :
 Il évoque un procès qui est présenté comme rapidement survenu
 « Et le

Valeurs d’antériorité
- Dans la proposition subordonnée entre en dialogue avec la FS
 Le passé antérieur évoque une forme d’antériorité
 Dans une proposition subordonnée temporelle = immédiatement après
 Les deux procès se suivent de très près = passé simple et passé antérieur
 P.ex « Lorsqu’il eut déclaré la guerre, (un procès qui prend un temps =
borne finale et la borne initiale du passé simple) le monde bascula »

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Cours 5 – 08.03.2022
II. Le subjonctif
Séparation entre indicatif :
a. Indicatif = Expression de la réalité
b. Subjonctif = l’expression d’un fait virtuelle, hypothétiquement possible
 Mais il a des occurrences où cette explication ne fonctionne pas :
 Parfois le subjonctif prend en charge des faits considérés comme réels :
 P.ex : « Le fait qu’elle soit »
 On analyse le subjonctif c’est le mode qui permet un phénomène
d’interprétation de l’énonciateur (indicatif = mode de l’actualisation)
 C’est le monde de croyance de l’interlocuteur
 Donc de prendre en charge toutes les temporalités

Morphologie et valeur :

1) La Morphologie :
a) La formation :
 Les fromes :
1. Deux formes simples = subjonctif du présent et subjonctif imparfait
 À part être et avoir, les autres verbes au subjonctif présent disposent des
mêmes désinences = e/es/e/ions/iez
 À l’imparfait du S on retrouve ajouté au terme verbal, la même voyelle
qu’au passé simple : a,i,u,ou,in,t avec désinence du verbe
sse/sses/^t/ssions/ssiez/ssent
2. Deux formes composées = le subjonctif du passé et le subjonctif plus-que
parfait
 Pour les formes composées, on recours aux auxiliaires être et avoir, qui
sont suivis de la forme adjective du verbe, le participe.
 Au Subj. Passé l’auxiliaire est conjugué au présent

b) Forme vivante et forme littéraire :


 Imparfait et le plus-que parfait du subjonctif n’appartiennent plus à la langue
courante. On a que conservé le présent et le passé du subjonctif.
 Ils sont réservés à un usage littéraire

2) Les valeurs d’emplois


- Le subjonctif ne distingue pas les époques, il ne permet pas de distinguer les
époques :
 « Nous voulons qu’ils sortent »
 « Nous voulon qu’ils soient sortis »
- Il n’existe pas de subjonctif futur

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a) Subj. présent et Subj. Passé :
- Elles ne s’opposent pas à cause de leur différence de temps = elles s’inscrivent dans le
monde du possible, pas marquées par une forme de temporalité.
 Leur différence est aspectuelles et non pas temporelle
 Subj. Présent
 Puisque le subj. Présent évoque le procédé dans son déroulement
 DONC : le subj. Présent présente un fait qui est contemporain ou
postérieur soit au moment de l’énonciation p.ex « Qu’il s’en aille » soit
prà au fait principal, c’est le nœud.
 Subj. Passé (composé)
 Le suj. Passé présente le fait comme accompli, et il peut en découler
l’évocation de l’antériorité chronologique (quelque soit l’époque)
 « Histoire trouvera normal qu’on les aura accueillis »

b) L’opposition subj. Imparfait / subj. Plus-que parfait


- Une opposition aspectuelle :
 Accomplie et non-accomplie dans le paradigme de la langue littéraire
 Lorsque le subj. est utilisé dans une subordonnée après une principal au passé ou
au conditionnel, alors la règle classique exclue de facto l’emploi du subj. présent
et du subj. Passé composé = donc obligation des deux formes particulières :
 Subj. Imparfait =
 Rendre compte contemporaine ou postérieur au fait principal et présente
le fait dans son déroulement :
 P.ex « Je souhaitais qu’il vint » (suj. De l’imparfait)
 Auj. on le remplacerait par un subj. présent
 Subj. Du plus-que parfait =
 Indique comme toutes les formes du composées que l’action est
accomplie et que donc son procès est antérieur au fait principal. (Quel que
soit le temps utilisé dans la principal)
 P.ex « Nous regrettions qu’il eut fait fi des discussions géopolitiques »

- Les valeurs modales :


 Expression des possibles = imparfait du subj. et subj. du plus-que parfait
 Imparfait du subj. :
 La valeur de base du subj. telle que le présente les grammaires
historiques, elle permet d’évoquer l’éventualité pure, indépendamment
de tout contexte temporel = Imparfait du subj. (alors la même valeur que
le conditionnel) :
 « Dût-on le haïr » = auj. « Devrait le haïr »
 Le plus-que parfait du subj :
 Le plus-que parfait du subj. est apte à rendre compte d’un fait qui est
conçu comme possible, mais que la réalité a démenti = c’est la valeur
d’irréel du passé
 « S’il eut voulu, il eut pu interrompre la source »

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3) Exercices :
I. Ex. 1 (cours 1)
d. Voir feuille

1. Finissait : 3ème p. du sing., imparfait, indicatif


2. Avancer : infinitif
3. Criait : sujet grand-mère = 3ème p. du sing, imparfait, indicatif,
Remplissait : 3ème p. du sing, imparfait, indicatif
4. Avait désigné : 3ème p. du sing, plus-que-parfait, indicatif
Asseyant : gérondif (en + participe présent, répond à la question
« comment ? »), « s’» = pronom réfléchit, se rapport au sujet du
verbe !! = verbe pronominale
5. S’alimentait : 3ème p., du sing, imparfait, indicatif, construction pronominale
6. Confectionnée : participe, participe passé (aussi varie en genre et en nombre =
singulier féminin, référant est la bouillie = phrase nominale /
averbale)
7. Tirée : participe passé, participe, sing, féminin = bouillie
Avait exigé : plus-que-parfait, 3ème p. , du sing, indicatif
Prendre : infinitif
Avait gardé : plus-que-parfait, dislocation par un adverbe (par insertion), un plus
que parfait qui est ponctuel jusqu’à maintenant et celui-ci a une plus
longue durée. = implication temporelle est opposée. Phrase
averbale, pas de verbe conjugué dans la proposition principale.
8. Se soit gâté : frome composée disloquée par insertion d’un adverbe, subjonctif,
subjonctif passé avec forme composée, construction pronominale
Avait refusé : 3ème p., du sing, plus-que-parfait, indicatif, suggère une antériorité
par rapport à l’imparfait du récit
Prenait : imparfait, sujet = la gamine, 3ème p., du sing, indicatif
9. Avaient empêchée : plus-que-parfait, 3ème p., du pluriel, indicatif, = plus-que parfait
englobe toute sa vie
Manger : infinitif
10. Appelait : imparfait, indicatif, sujet = elle, 3ème p., du sing
Connaissait : imparfait, indicatif, sujet = mère, 3ème p. du sing
Recommandait : imparfait, indicatif, sujet = mère, 3ème p. du sing
 D’un point de vue temporel, ils font référence à des moments différents. Un
même tiroir verbal, ne fait pas forcément référence au même moment.
11. Laissait : imparfait, 3ème p., du sing, indicatif
Se mêlait : sujet = le savoir, 3ème p., du sing, indicatif, forme pronominale
Avait quitté : plus-que-parfait, 3ème p., du sing, moment antérieur au départ
S’asseoir, s’allonger : infinitif, fait référence à deux moments différents, selon le
contexte il peut se référer à des moments précis

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12. Passer : infinitif = pour dire si l’infinitif est le noyau de la proposition, alors faut
vérifier :
i. Compléments des verbes de perception
ii. L’infinitif doit posséder son propre actant pas le sujet du verbe de la
principale
4) L’infinitif conserve l’idée lexicale, une indication d’ordre temporelle et l’idée d’un
actant.

13. Calé : Participe passé en tant que forme adjectivale du verbe pc vient qualifier un
substantif = valeur résultative

14. Crier : (proposition infinitive)


1. Est un complément d’un verbe de perception
2. Un actant propre = l’

15. 2ème Crier : (proposition infinitive)


1. Dépend aussi du verbe écouter

16. Demander et entrer = ne sont plus que des compléments

17. Avait pénétré : forme composée, suggère une antériorité, plus-que-parfait-


Subissait : imparfait
Alternés : double référence = donc terminaison, participe passé

18. On ne peut pas les considérer comme des phrases syntaxiquement complètes
puisque dépendent de la principale qui précède. = propositions circonstancielles de
manière
19. Expression d’une propriété qui va durer
5) Caractériser comme un adjectif le verbe raclées

20. Soit = subjonctif du verbe être, au tiroir verbal du présent à la 3ème personne du
singulier, pourquoi recours-t-on à ce mode-là ? = (l’ordre du possible = subjonctif)
6) On considère qu’il n’est pas réaliste prà au procès du moment de la principale où il
soustrait le pain =
 Analyse temporelle permet d’expliquer l’emploi du sujb.
1. DONC : Après que + ind. / avant que + subj.
21. Les imparfaits ne se réfèrent pas au même moment
22. Juger = utilisé comme un complément
23. Serait = indicatif (tiroir verbal conditionnel), forme simple, conditionnel présent,
modal (prà au passé on a un procès qui se projette dans l’antériorité)
7) Rappeler que le conditionnel n’est pas un mode
8) Déterminer l’utilisation du conditionnel (modal / temporel)
24. Avaient trouvée = plus-que parafait
25. Accroupie = le résultat de l’action, le participe passé

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26. Se soit = pronom fléchi -> forme pronominale = mode du subjonctif (le radical varie
en même temps que la désinence), forme composée du subjonctif -> auxiliaire au
subjonctif présent suivi d’un participe passé, d’un point de vue temporel = renvoie
au passé :
9) Le subjonctif dépend du verbe « jugeait » = un procès dénote un jugement nié avec
marque de la négation prà au procès principal on ne le prend pas comme un sujet de
jugement, donc comme il n’est pas envisagé, on le met au subjonctif.
10) Même si on enlevait la négation, on pourrait aussi trouver la négation.
 Le fait que + subj. = pas procès général qui est nié, mais c’est la tournure
lexicalisée qui permet d’avoir accès au subjonctif.

27. Arrivaient
Était arrivé
Fallait
Accueillir
11) Deux imparfaits = qui n’ont pas la même valeur
 Discours indirect de Brade : une valeur de mise à distance, imparfait à valeur
modale.
28. Pénètrent = présent du subjonctif

29. Dans un contexte de narration au passé le temps attendu est le passé simple, mais ici
carrément un recours exclusif à l’imparfait, puisque incipit du roman = posé du
cadre et du décor :
12) Pas d’action saillante, on plante d’abord le décor
 Les tiroirs verbaux sont au service du romancier

Ex. 2 (cours 4)
- P1 :
13) Savent : FS, indicatif présent, indicatif, valeur de base = omni-temporelle, peut aussi
se charger d’une valeur itérative
- P2 :
14) Font
15) Veillent
16) Sont
17) Reçoivent
18) Donnent
 FS = forme, le présent de l’indicatif = forme verbale, indicatif = mode, valeur de
base = omni-temporelle
19) Ne revoient plus :
 Chronologiquement = futur, extension de la valeur de base
- P3 :
20) Avait pensé = plus-que parfait, valeur = d’accomplie (adverbe = déjà souligne
l’accomplissement) forme de la valeur accomplie = évoque un état (moment où il a
fini sa réflexion)
21) Pourrait = valeur de base (vision postérieure du procès dans un moment du passé)

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22) Affriandent = noyau d’une proposition subordonnée relative, présent de l’indicatif,
valeur = omni-temporelle (présent gnomique)
 Trois formes verbales différentes, que des indicatifs = modes

- P4 :
23) Venait = imparfait,
24) Trouva = passé simple,
 Temps du récit
 Imparfait = action en cours dans le passé (cadre de cette visite = toile de fond,
qu’apparait l’événement saillant) :
1. Un aspect semelfactif (= arrive qu’une seule fois) inverse d’itérative
 Passé simple = absence de Louise

25) Plus-que parfait de l’indicatif, valeur aspectuelle = accomplie dans le passé (la sortie
est finie), l’utilisation ou non de la forme correspondante (dans ce cas l’imparfait
dans les phrases précédentes) DONC aussi valeur temporelle = une antériorité
chronologique

26) 3 formes verbales = même tiroir verbal + plus-que parfait :


 Pqp 1 concomitant du Pqp 2
 Pqp 3 nouvelle forme d’antériorité
 Pqp 4 antérieure

27)
- Eût, = subj. imparfait
 Action du passé, non accomplie
 Pourquoi on a besoin du subjonctif = fait réel dans le passé
 Balzac est en train d’interpréter ce qui est en train de se passer dans la tête de
la madame.
- Donne = présent de l’indicatif
 Présent est à la base un temps du discours, donc à quoi peut-il servir dans le
contexte du discours.
 ICI : un présent gnomique = vérité générale
 Ce type de domination donnera touj. une telle confiance quel que soit le
temps envisagé.
 Balzac fait mention de quelque chose en dehors du texte = exophore
mémorielle
- Avait = imparfait du présent
 Une borne qui le précède et une qui le succède = ici plus étendu que celle qui
précède :
 Imparfait numéro 1
 Imparfait numéro 2 qui est plus long = elle avait
 Il a un moment où les deux coïncident les unes avec les autres

28)
- Avait = imparfait de l’indicatif
 Une action du personnage

20
 L’imparfait est impérativement sécant

- Dépendent
 Valeur d’une vérité générale

29)
- Sût = subjonctif imparfait à cause de la préposition quoique = mode obligé du subj.
- Sentait = aspect sécant, mêmes bornes temporelles = justifié par la conjonction de
coordination et, et leur valeur temporelle

30)
- Sut : passé simple
 Après un long moment de contexte
 Deuxième temps du discours
 Son aspect : (différence entre l’imparfait = pose un cadre et le passé simple =
décrit les actions saillantes)
 Il est regardé depuis l’extérieur = donc il est global (s’oppose à l’imparfait =
sécant, donc regardé depuis l’intérieur)
 Vient montrer qu’on arrive à un événement qui est considéré comme plus
important.
- Avoir indiqué : infinitif passé
 Procès est fini
 Marquer une antériorité prà la forme simple
 Forme d’antériorité

31)
- Devenue = participe passé = accomplie
- Faisant = participe présent = non-accomplie
 Différence en termes d’aspect = accompli, non-accompli et en termes de
temporalité

32)
- Imparfait a la même valeur de ce qui procède = mettre sur le même plan et elles ont
les mêmes valeurs
 Formes pronominales
 Participe présent précédé d’une préposition (en) donc on a un gérondif
 Un gérondif = l’équivalent d’un complément circonstanciel !!! (en général
de moyen)

33)
- Allait = imparfait de l’indicatif
 MAIS se réfère au futur
 D’un point de vue grammaticale : l’imparfait est suivi d’un infinitif = périphrase
verbale
 Une forme qui est apte de prendre en charge un fait d’une époque placée
dans le futur.
 un passé vu du futur

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Texte de Tremblay :

- Discours direct avec un présent actuel en concomitance


- Venir de + infinitif = périphrase verbale à valeur inchoative.

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