Vous êtes sur la page 1sur 13

CHOUALA TAKOU Moïse

Devoir de mise à niveau première


langue:
Les neuf classes grammaticales du français : explications et exemples.
INTRODUCTION

Le mot est l’unité de base de notre système grammatical composé d’une suite de
sons (ou de lettres à l’écrit), ayant un sens et jouant un rôle particulier dans la
phrase qu'il contribue à constituer. On range les mots du français en neuf classes
grammaticales correspondant à leurs natures: (nom, déterminant, adjectif, pronom,
verbe, adverbe, préposition, conjonction, interjection).
CHAPITRE 1. LE NOM.

Le nom est un mot utilisé pour désigner des êtres, des objets, des idées... Il peut
être formé d'un seul mot (nom simple), ou de deux mots et plus (nom composé).
On distingue plusieurs types de non, dont les principaux sont le nom commun et le
nom propre.

1) Le nom commun.
Le nom commun est celui qui convient à tous les êtres ou objets d'une même
espèce. Il est généralement pourvu d'une signification ou d'une définition. Par
exemple: animal qui est un nom commun pouvant se définir comme étant un être
vivant doté de sensibilité et pouvant se mouvoir.
Le nom commun peut également inclure plusieurs sous-titres :
a) non concret versus nom abstrait.
Le nom concret est celui qui désigne des êtres ou des choses perceptibles par des
sens (vue, toucher, odorat...) Exemple: musique ( perceptible par l'ouïe).
Le nom abstrait quant à lui, désigne des notions ou des idées ne pouvant qu'être
perçues par notre imagination ou notre esprit. Exemple: le rêve.
b) Nom individuel / nom collectif
Le nom individuel désigne un seul être ou une seule chose. Exemple: un jardin.
Le nom collectif quant à lui, désigne un groupe ou une masse même quand il est au
singulier. Exemple: une foule, une équipe.
.
Par opposition au nom commun, le nom propre et celui qui permet de désigner un
être, une chose, une marque, etc de manière individuelle. Il commence toujours par
une lettre majuscule. Exemple: Dieu.
Parmi les noms propres, on distingue :
- Les toponymes: qui sont des noms de lieux comme: Okola.
- Des hydronymes (noms de cour d'eau). Par exemple Sanagha.
- Les noms de personnes: comme Bernard Le Conte.
Remarque: un nom propre peut être utilisé en lui et place d'un nom commun:
*Pour évoquer le caractère d'un personnage dont on emprunte le nom. Par exemple
: un Don juan (en référence au caractère séducteur de ce personnage de fiction);
*Ou en référence à un inventeur. Exemple: newton.
CHAPITRE 2: LE DÉTERMINANT.

Le déterminant est un mot que l'on place avant le nom pour lui apporter différentes
informations et préciser son sens. Il peut marquer le genre ou le nombre,donner des
informations sur l'appartenance, l'identification où le nombre précis ou imprécis de
l'objet que désigne le nom. Exemple: certains,un, des... Parmi les types de
déterminants, on distingue:
1) Les articles

Ce sont les catégories de base des déterminants. Ils peuvent être:


- définis (le, la, les): déterminent des choses vues ou identifiées. Exemple: le
poisson;
- Indéfinis (un, une, des): accompagnent des noms indéfinis. Exemple: un père.
- partitifs: généralement placé devant des noms comptables pour montrer qu'il ne
s'agit que d'une partie ou d'une quantité indéterminée. Exemple: de l'eau.
2) Les déterminants démonstratifs.

Ils permettent de préciser l'objet qu'ils accompagnent.


Ils peuvent être au singulier exemple: ce,cette; ou au pluriel exemple:: ces.
3) Les déterminants possessifs.

Ils permettent d'indiquer l'appartenance.


Au singulier, on a par exemple ma, mon... Et au pluriel: mes, tes...
Nb: il existe d'autres types de déterminants, notamment: les déterminants indéfinis.
Exemple: aucun; numéraux. Exemple: 4, 100; Etc.
CHAPITRE 3: L'ADJECTIF
QUALIFICATIF.

Il exprime une manière d'être, une qualité de l'être ou de l'objet désigné par le nom
où le pronom auquel il est joint. Exemple: il est jeune.
On a les adjectifs épithètes : qui sont des constituants facultatifs des groupes
nominaux. Exemple: un bon berger.
Ses adjectifs épithète peuvent se placer soit : avant le nom : exemple : un mauvais
garçon;
Après le nom. Exemple: un vélo électrique.
Dans certains cas, l'adjectif peut se placer avant ou après le nom, sans changer de
sens. Exemple: une grande porte/une porte grande
Par contre, dans d'autres cas cela est impossible. Par exemple: un cœur brisé / un
brisé cœur.
L'adjectif qualificatif peut aussi être attribut, c'est-à-dire précédé par un verbe d'état
(être, par être, sembler, devenir, demeurer...). Exemple: il est perspicace.
Ici, l'adjectif est un constituant obligatoire du groupe verbal et ne peut être
supprimé.
En fonction de sa position dans la phrase, l'adjectif peut être attribut du sujet :
exemple: la solitude devient insupportable; ou attribut du complément d'objet
direct. Exemple: elle mange un pain qui a l'air appétissant!
CHAPITRE 4: LE PRONOM.

Le pronom est un mot grammatical qui est équivalent à un nom, qui peut se
substituer à lui ou désigner son référent. Exemple: le mien, etc. Parmi les types de
pronoms, on distingue: les pronoms personnels, possessif, démonstratif, relatif,
indéfinis, etc.
- les pronoms personnels: Ils servent à désigner les trois personnes de la
grammaire. Exemple: je, tu, ils...
- les pronoms possessifs: Utiliser pour montrer la possession. On a par exemple les
pronoms : les miens, les vôtres, les leurs.
- les pronoms démonstratifs : généralement très proches des déterminants
démonstratifs. Exemple: celui-ci, celle-ci, etc.
- Les pronoms relatifs: qui servent à introduire une proposition subordonnée
relative. Exemple: qui, que, quoi... (Elle manger une pomme que j'ai trouvé
appétissante.
- Les pronoms indéfinis: renvoient un élément imprécis ou incertain. Exemple:
l'un, l'autre, personne, etc.
CHAPITRE 5: LE Verbe.

De manière très basique, le verbe est un mot qui se conjugue: exemple: rire, avoir,
manger... Il est le noyau d'une phrase, c'est-à-dire que sans lui la phrase n'a pas de
sens. Exemple: dans la phrase : je lis un livre, c'est le verbe lire qui lui confère un
sens. Le verbe permet donc de dire l'action que fait le sujet.
Les verbes du français sont classés en trois groupes :
- Les verbes du premier groupe: qui forment leur infinitif en er sauf le verbe aller
qui est un verbe irrégulier. Exemple: danser, braver, etc.
-Les verbes du deuxième groupe qui se terminent à l'infinitif par ir et forment
principalement leur participe présent en issant. Exemple: grandir, nourrir, etc.
- Les verbes du 3e groupe, qui ont une multitude de terminaisons (ir, oir,dre...).
Exemple: partir, voir, moudre…
CHAPITRE 6 : L'ADVERBE.

L'adverbe est un mot invariable qui sert généralement de complément à un verbe,


un adjectif ou un autre adverbe et en modifie le sens. Exemple: il parle bien (le mot
bien ici, modifie le sens du verbe parler) ; il est très étrange (le mot très amplifie le
mot étrange, et donc modifie son sens.
L’adverbe peut servir de complément à
- Une préposition: “Ils arrivèrent à Dschang bien avant la nuit.” (Bien porte sur la
préposition avant.)
- une conjonction de subordination: "J’ai continué à me débattre bien après qu’il
nous a séparées." (Bien porte sur la conjonction de subordination après que.)
-Un présentatif: "Tenez, voici déjà un début de collaboration." (Déjà porte sur le
présentatif voici.)
- Un mot phrase: "Merci bien!" (Bien porte sur merci, utilisé comme mot phrase.)
Il peut aussi porter sur une phrase entière. On parle d’adverbe de phrase ou
d’énonciation, parce qu’il s’agit d’un commentaire sur l’ensemble de l’énoncé qui
suit (・ Énonciation). Exemple: bien sûr, on peut aussi s'amuser quand il pleut.
(Bien sûr donne à tout l'énoncé un sens de concession).
Il existe plusieurs catégories d'adverbes:
-les adverbes de lieu comme : à côté, en bas, en haut... Exemple : mon frère est en
haut.
-les adverbes de temps comme : après, avant... Exemple : il est arrivé bien après.
-Les adverbes de manière : bien, mal...
-les adverbes de quantité comme : beaucoup, petit…
CHAPITRE 7: LA PRÉPOSITION.

La préposition est un mot invariable qui établit un lien de subordination entre des
mots. Exemple: à, de, pour, sans, contre... "Il est sans solutions."; "Il est adossé
contre un mur".
Dans cette catégorie, on peut aussi inclure les locution prépositives, qui sont des
réunions de mots équivalents à une préposition. Exemple: à côté de, jusqu'à, loin
de, à cause de, etc. "Il dort jusqu'à l'aube".
Remarque:
La préposition est parfois un simple lien syntaxique vide de sens, notamment
devant certaines épithètes, devant certains attributs, devant certaines appositions,
devant certains infinitifs sujets ou compléments ; comme elle ne marque alors
aucun rapport et qu’elle est vide de sens, on l’appelle préposition vide ou
proposition explétive. Exemple: Rien de nouveau; Elle sera tenue pour responsable
des crimes commis; Il m’a serré en frère; De le voir là, ça a fait un silence très
inhabituel; J’aime à le croire.
CHAPITRE 8: LA CONJONCTION.

La conjonction est un mot invariable qui sert à relier deux groupes de mots ou deux
phrases. Exemple: mais, ou, si, quand... "Ce discours n'a ni tête ni queue"; "je serai
là si j'ai le temps". On distingue deux types de conjonction: les conjonctions de
coordinations et les conjonctions de subordination.
1) Les conjonctions de coordinations.

Elles unissent deux éléments en les mettant au même niveau. Ce sont: mais, ou, et,
donc, or, ni, car. Exemple: l'un ou l'autre, ni toi ni moi, je suis obligé car j'ai des
intérêts à défendre.
2) les conjonctions de subordination.

Les conjonctions de subordination servent à joindre une proposition subordonnée à


la proposition dont elle dépend. On peut citer entre autres: si, comme, quoique,
puisque... Exemple: tu peux le faire si tu en as la volonté ; je garde la positive
attitude quoique tu fasses ; il est fatigué puisqu'il ne peut pas se reposer.
On distingue aussi des locutions conjonctives, qui sont une réunion de mots
équivalents à une conjonction. Exemple: comme pour, c'est pourquoi…
CHAPITRE 9: L'INTERJECTION.

L'interjection est un mot (souvent invariable) utilisé dans un discours pour marquer
l'irruption d'une sensation ou d'un sentiment personnel, exprimé avec vivacité.
Exemple: ah! Oups! Berk! "Berk! C'est dégoûtant" "oups! Quel oubli ?"
L'interjection est grammaticalement autonome, c'est-à-dire qu'elle ne dépendent
aucun élément dans la phrase, et n'a aucune fonction grammaticale. Elle est
généralement suivie d'un point d'exclamation. On emploi comme interjection :
- de simples vocalisations : Ah ! Eh ! Ho ! Hue ! Ouf ! Fi ! Chut ! ou des
onomatopées (mot qui imite un bruit) : Holà ! Boum ! Paf ! Patatras! Exemple:
"chut! Pas de bruit"; "lors de l'attaque du Hamas, on a été surpris d'entendre :
boom!"; "oh! C'est nostalgique pour un grand de pensée à son enfance".
- des noms employés seuls : Attention ! Courage ! Ciel ! ou associés à d’autres
mots : Bonté divine ! Ma parole ! Par exemple! Exemple: "courage! Tu as du pain
sur la planche"; "c'est ce que tu dois faire. Par exemple!"; "Bonté divine ! Qu'ai-je
fait?".
- des adjectifs employés seuls ou accompagnés d’un adverbe : Bon ! Ferme ! Tout
doux ! Tout beau ! Bravo ! "Bravo ! Tu t'améliores"; "très bien! Cela mérite des
applaudissements.".
Nb: plusieurs autres éléments peuvent être utilisés comme interjection, notamment
des adverbes comme : bien, comment, etc; et des formes verbales (spécialement à
l'impératif). Exemple: "mais comment! Il n'en fallait pas plus."; "allons! Ne sois
pas si timide!".
Conclusion:

Le français est constitué de 9 classes grammaticales(le nom, le déterminant,


l'adjectif qualificatif, le pronoms, le verbe, l'adverbe, la proposition, la conjonction
et l'interjection), chacune représentant la nature des différents mots qui constituent
la langue française.
Une explication plus détaillée de ces natures permet d'avoir plus d'informations
telles que les conditions de leur emploi, les rôles ainsi que les différentes
sous-catégorie que contiennent ces classes grammaticales.

Vous aimerez peut-être aussi