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Linguistique

sémantique

Lexique / Vocabulaire
Conjugaison
Orthographe
Grammaire

''C'est en forgeant qu'on devient


forgeron"

C2P- ENCGS
LEXIQUE

Le champ lexical est tout simplement l’ensemble des


termes qui désignent la même notion ou le même thème.
Sa fonction principale est de nous permettre de
développer nos écrits, nos essais...
On prend l’exemple du terme « sentiments ». Le champ lexical
qu’on peut utiliser dans ce cas est :
compassion, triste, aimer, malheureusement...

Pour pouvoir développer un champ lexical, on emploie


toutes les classes grammaticales à savoir : les noms (dans
l’exemple précédent c’était « la compassion ») ; les adjectifs
(dans notre exemple c’était « triste ») ; les verbes (« aimer ») ;
et les adverbes aussi (« malheureusement »). On utilise aussi
des synonymes : peur, frayeur, épouvant...

Lexique :
Inadvertance : (n.f) faute commise par inattention
Leitmotiv : (n.m) motif ou thème assez caractéristique,
destiné à rappeler, dans un ouvrage musical, une idée, un
sentiment, un état ou un personnage.
"À fonds perdu" est utilisée pour parler d'une
somme d'argent que l'on aurait perdue.
Pécuniaire : (adj) ce terme caractérise ce qui consiste
en argent, ce qui relève de la richesse, de la monnaie
sous toutes ses formes.
Néologisme : (n.m) tout mot nouveau entré dans le
lexique d'une langue.
Parricide : (n.m) une personne qui a commis un
meurtre.
concomitant: Qui se réalise en même temps qu'un
autre fait. Antonyme : indépendant, séparé
Convergent : Se dit d'actions qui tendent vers le
même but, le même résultat, ou de données
abstraites présentant de l'analogie

Vocabulaire:

Homonymes

DÉFINITION L’HOMONYMIE :
On appelle homonymes des mots qui se prononcent de la
même façon mais n’ont pas la même signification.
Dans les homonymes, on peut distinguer :

Les homographes :
c’est-à-dire, les mots qui ont la même orthographe, mais
qui ne se prononcent pas nécessairement de la même
manière.
Exemple :
Court (adjectif ) – il court (verbe courir) même prononciation
dans les deux cas.
-La couturière utilise des fils (fils utilisés pour coudre) de
différentes couleurs. prononciation : [fil].
- Elle se promène avec ses fils (ses enfants). prononciation :
[fis].

Les homophones grammaticaux sont des mots qui se


prononcent de la même façon, et que la connaissance des
règles de la grammaire permet de différencier.
Souvent, ils n'appartiennent pas à la même classe
grammaticale .
Ex1 : Il voulait se trouver près d'elle. (près de est une
préposition)
Ex2 : Il était prêt à partir. (prêt = sur le point de)

à : préposition a : verbe avoir


et : conjonction de coordination est : verbe être
ce : déterminant démonstratif ou pronom démonstratif
se : pronom personnel
ces : déterminant démonstratif
ses : déterminant possessif
c'est : pronom démonstratif + verbe être
s'est : pronom personnel + verbe être
La, Là ,l'a,l'as
Là est un adverbe.
Il montre un lieu différent de celui où on se trouve ou dont on
parle
Beaucoup d’expressions qui nécessitent l’ajout de « là »:
De-là, dans ce cas-là, çà et là, par-là, jusque-là, là-bas,
là-haut, là-dessus, là-dessous, là-dedans .

La est un article défini: déterminant un nom ou


groupe nominal féminin:
La robe que la jeune fille porte est magnifique.

( La est un pronom personnel complément toujours


féminin.)
Astuce :
Pour savoir si vous êtes dans ce cas devant un nom : Vous
pouvez remplacer le sujet féminin par un sujet masculin.
Si 'la' devient 'le' vous êtes face à un pronom
complément
L’a,l’as : pronom personnel complément élidé + l'auxiliaire
‘avoir’.
A-t-elle vendu sa robe rouge ? -
Oui ,elle l'a vendue
Quand, quant, qu'en
QUAND : exprime une date, un moment. On peut
généralement le remplacer par LORSQUE.

QU'EN : est la forme contractée de "QUE EN", (qui


n'existe pas )

QUANT : s'écrit ainsi si on peut le remplacer par


EN CE QUI concerne
Il est suivi des prépositions "à" ou "au" ou "aux".

Ex : Quand je saurai parler français, j’irai à Paris.


Quand seras-tu enfin raisonnable ?

Ex : Si je te prête mes outils, qu’en feras-tu ?


Partir à l’étranger, oui. Mais qu’en pensera mon
père ?

Ex : Y crois-tu vraiment ? Quant à moi j’en doute.


Tu peux partir si tu veux, quant aux autres je vous
demande de rester.
La polysémie :
• La plupart des mots ont plusieurs sens et sont
polysémiques.

Ex : bois : matière / espace planté d’arbres / cornes du cerf.


• Pour trouver le sens d’un mot, il faut tenir compte :
- De son contexte ;
Ex : Le lion dévore sa proie. = il mange goulument.
Je dévore ce roman. = Je le lis avec passion.
- De la construction du verbe ;
Ex : L’avion décolle. = Verbe sans complément, sens de
s’envoler.
Elle décolle le papier peint. = Verbe avec COD, sens de
retirer.
- De la place de l’adjectif par rapport au nom.
Ex : Un grand homme = un homme célèbre.
Un homme grand = Un homme de grande taille.

Les paronymes :
• Les paronymes sont des mots différents mais de
forme et de prononciation proches.
Ex : consumer / consommer ; préposition /proposition
AUTRES EX: Citation/ situation
Allusion / Illusion
Collision / collusion
Simuler / stimuler
Aptitude / attitude
Affluence / influence
Les figures

de style
Les figures d’analogies :
Comparaison : Rapprochement entre deux termes, comparé
et comparant, à l’aide d’un outil de comparaison.
Effet produit : Met en relief une caractéristique commune au comparé
et au comparant.
Exemple : Souple comme un félin, l’enfant se faufilait parmi les
marcheurs.

Métaphore : Rapprochement entre deux termes, comparé


et comparant, sans outil de comparaison.
Effet produit : Evoque une réalité donné sous une forme imagée.
Exemple : L'œil d'un homme est une fenêtre.

Personnification : Définition : Evocation d’une réalité non


animé à travers des caractéristiques humaines.
Effet produit : Frappe l’imagination du lecteur.
Exemple : Je vis les arbres s’éloigner en agitant leurs bras
désespérés.

Allégorie Définition : Représentation d’une idée abstraite


sous forme concrète.(Se reconnaît à l’écrit par la
majuscule).
Effet produit : Permet de rendre accessible une notion abstraite.
Exemple : Je vie cette Faucheuse. Elle était dans mon champ
Les figures d’opposition

:
Antithèse : Coexistence dans un même énoncé de deux
termes de sens opposées.
Effet produit : Met en évidence un conflit ou un contraste
entre deux éléments.
Exemple : Mon bien s’en va, et à jamais il dure.

Oxymore : Alliance de deux termes de sens opposée.


Effet produit : Crée une rupture de sens pour donner une
image insolite d’une réalité donnée ou faire réfléchir.
Exemple : Une flamme si noire.

Antiphrase : Exprimer le contraire de ce que l’on pense.


Effet produit : Met en évidence l’ironie du locuteur.
Exemple : Tu m’as fait attendre des heures. Merci

Chiasme : Termes qui s'opposent ou sont mis en relation


et disposés en sens inverse dans deux segments de
phrase.
Effet produit : Rapprochement des termes en renforçant
l’opposition.
Exemple : Je les ai vus arriver le matin, le soi
Les figures d’instances ou d’amplification
Anaphore: : Répétition d’un même mot ou d’une même
idée pour émouvoir ou persuader.
Effet produit : Rythme la phrase
Répéter la même idée pour émouvoir ou persuader
Exemple : Ce bras qui ne songe qu’à toi, Ce bras qui prend
peur de son poids, Ce bras suspendu sur ton âme.
Répétition : Reprise d’un mot, d’un groupe de mot à
l’intérieur d’une phrase, d’un paragraphe, d’une strophe.
Effet produit : Crée un effet d’insistance, de monotonie.
Exemple : Ô triste, triste était mon âme. À cause, à cause
d’une femme.
Hyperbole : Figure de l’exagération, de l’excessif, du
démesuré.
Effet produit : Suscite des sentiments extrêmes.
Exemple : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de
fois.
Gradation : Enumération des éléments dans un ordre
croissant ou décroissant.
Effet produit : Met l’accent sur l’ampleur d’un phénomène
Exemple : Je n’ai plus qu’une pensée, une conviction,
une certitude
Les figures d’atténuation
La litote : Consiste à dire le moins pour faire comprendre
le plus à travers l’emploi de la double négation.
Effet produit : Renforcer au contraire de l’énoncé par
l’atténuation.
Exemple : Cet homme ne manque pas de courage .
Euphémisme : Consiste à remplacer un mot ou une
expression trop violents par un terme qui atténue la
réalité évoquée.
Effet produit : Dissimule une réalité déplaisante ou
brutale pour ne pas choquer.
Exemple : Parmi les demandeurs d’emploi, il y a des
nombreux diplômés

Les figures de substitution :


La métonymie : Consiste à remplacer le terme propre par un
autre avec lequel il entretient un rapport logique( le lieu pour
la personne, le contenant pour le contenu..)
Effet produit : Permet de représenter une réalité à partir de
l’une de ses composantes.
Exemple : Rabat a donné son accord pour ce projet
d’investissement .
La synecdoque : Exprime un rapport d’inclusion ( la parie
pour le tout, la matière pour l’objet)
Effet produit : Donner une vision fragmentée de la réalité.
Exemple : Le travail de la terre a besoin de bras jeunes et
robustes.
La périphrase : Consiste à remplacer un mot par un groupe
de mot.
Effet produit : Crée un effet de mystère autour de la réalité
désignée.
Exemple : La capitale spirituelle accueille le festival des musiques
sacré
Préfixes et suffixes
Le préfixe modifie le sens du mot mais pas sa classe
grammaticale.
• Sens de préfixes courants :
dé-, in-, a- : négation (déplacer, insoluble, apesanteur)
re- : à nouveau (redire)
im-, ex- : dans, hors de (implanter, extraire)
im- : peut avoir le sens de ''le contraire de '': impossible
pré-, pro- : avant, devant (prédire, projeter)
- sur-, super- : au dessus, supérieur (surélever, supermarché)
bi-, bis-, dis- : deux. (bimensuel, bisannuel, dissyllabique)
dé, dés-, des-, dis- : négation, contraire, séparation
(débrancher, désespoir, desserrer, disjoindre)
sous-, sou-, sub- : sous, au-dessous (sous-sol, souligner,
subdiviser)
- trans-, tré- : à travers (transpercer, trépasser)
archéo-: ancien
Para-: contre (parasite)
mném(o)- : mémoire
meta- : apres ,changement
mé-, més- : mauvais
ab- (éloignement)
ad- (approche).
Le suffixe permet de former des noms, des
adjectifs, des verbes et des adverbes.
Sens de suffixe courants:
- er, -ier, -eur, -ien, -iste : métier (boucher, épicier,
coiffeur, chirurgien, artiste)
- age, -ade, -ement, -sion, -tion, -ure : action
(mariage,
baignade, maniement, mission, apparition, lecture)
- té : nom abstrait (propreté)
- eau, -on : diminutif (louveteau, chaton)
- ible, -able : possibilité (lisible, capable)
- ique, -eux : caractère, caractéristique (cubique,
chanceux)
logie : étude de : archéologie, géologie

Sens propre et sens figuré


Le sens propre d’un mot est son sens premier, en
général un sens concret.
Le sens figuré d’un mot est un sens dérivé qui
peut être imagé.
Remarque :
A partir de la polysémie des mots, on construit des
métaphores et des personnifications
Un manteau de laine. = sens propre
Un manteau de neige. = sens figuré métaphorique
La pluie chante sur le toit. = personnification

CONJUGAISON :
Terminaisons des participes passés
Le participe passé simple d'un verbe se termine au masculin

Par " é " pour les verbes du premier groupe : épelé, mastiqué,
rallié....

Par " i " pour les verbes du deuxième groupe : abouti, fini,
rajeuni ....

Par " i, is, t , u " pour les verbes du troisième groupe :


accueilli, entrepris, craint, reçu...
CONJUGAISON
Le passé antérieur :
est formé à partir des auxiliaires avoir et être conjugués au
passé simple, auxquels on ajoute le participe passé.
Passé antérieur = auxiliaire être ou avoir au passé simple
+ participe passé
Avec l'auxiliaire être, on accorde le participe passé avec
le sujet.
Avec l'auxiliaire avoir, l'accord du participe passé se
fait avec le complément d'objet direct quand il
est placé devant
Le passé antérieur est utilisé en présence du passé simple pour
exprimer l’antériorité d’une action.
On dit que c’est un passé dans le passé. Il est utilisé afin de
déterminer une action brève, terminée et déroulée avant un passé
simple.

Ex : Quand il eut fini de s’habiller, il sortit de


l’appartement.

Cependant, il est aussi utilisé seul avec un adverbe ( EX : vite, enfin,


rapidement):

Ex: Il eut rapidement ramassé son sac


Les participes passés conjugué au passé antérieur
s’accorde en genre et en nombre avec le verbe avoir si le
COD précède le verbe.
Astuce :
la différence entre le COD et le COI se définit par
les questions « qui ? » (COD) et à « à qui ? » (COI)

Les participes passé conjugué au passé antérieur s’accorde


en genre et en nombre avec le verbe avoir quand il est
conjugué dans les phrases interrogatives (Combien et quel)
Les participes passé conjugué au passé antérieur
s’accorde en genre et en nombre avec le verbe avoir dans
des phrases relatives où le COD précède le verbe :
Exemple : La maison que j’eus acheté.

Les verbes pronominaux:


Seuls les participes passé des verbes pronominaux réfléchi et
réciproque conjugué au passé antérieur s’accorde en genre et
en nombre avec le verbe être lorsque le ‘se’ réfère au COD
NB :
Un verbe pronominal réciproque et réfléchi est un verbe qui
peut prendre aussi bien la forme pronominal que la forme
normal Ex: Se laver, se voir, se parler, s’entendre.
Accord du participe passé suivi d'un infinitif

Le participe passé, suivi d'un verbe à l'infinitif, s'accorde


avec le COD (Complément d'Objet Direct) qui précède,
lorsque ce COD fait l'action exprimée par l'infinitif :
- La personne que j'ai entendue raconter des histoires.
->J'ai entendu qui ? : "la personne" > ce COD est-il placé
avant ? > oui > la première condition est remplie.
->Elle fait quoi cette personne ? > elle raconte des
histoires > ce COD peut-il faire l'action exprimée par le
verbe infinitif > oui car une personne peut raconter >
deuxième condition remplie > accord.

Le participe passé, suivi d'un infinitif, ne s'accorde


pas avec le COD qui précède, lorsque ce COD ne fait pas
l'action exprimée par l'infinitif, mais la subit :
Des histoires que j'ai entendu raconter.
Les poèmes que j'ai entendu déclamer.

Le participe passé du verbe "faire" ou "se faire", suivi


d'un infinitif et précédé d'un COD, est toujours
invariable : Les lettres recommandées que j'ai fait
envoyer arriveront lundi.
Accord du participe passé et du pronom "en"
Le pronom personnel "en" associé à un participe
passé, est souvent analysé comme pronom neutre, et il
équivaut alors suivant la nature du nom qu'il
représente à "de lui, d'elle, d'eux, d'elles, de ceci, de
cela".
On dit que ce pronom "en" est "partitif" vu qu'il représente
une partie de ce dont on parle : De ceci dont je parle.

Le participe passé qui a pour COD le pronom "en"


reste au masculin singulier, vu qu'il est jugé neutre :
- Des pommes du pays, j'en ai mangé dans ma jeunesse.
- Des médailles aux derniers concours, ces concurrentes
en ont obtenu plusieurs.
Le participe passé peut aussi avoir un COD qui ne soit pas
"en", et dans ce cas, l'accord se réalise si ce COD est placé
avant :
Ma sœur est en Angleterre, et voici les cartes que j'en ai
reçues.
J'ai discuté de nos vacances avec Roméo, et voici les
projets qu'il m'en a donnés.
Conclusion:
Le participe ne s'accorde pas, quand le pronom "en" est
employé sans le pronom relatif "que" :
- La soupe était bonne et ils en ont bu.
- Des averses de ce genre, j'en ai reçu bien souvent.
- Des oranges de ce pays, nous en avons réceptionné hier.
- Des nouvelles du pays, on n'en a pas reçu voici plusieurs
semaines.
- J'ai trouvé des cèpes et j'en ai mangé.
- Regardez cette récolte, en avez-vous goutté ?

Le participe s'accorde, quand le pronom "en" est employé avec


le pronom relatif "que" :
- Voici les dernières propositions que nous en avons
reçues.
- J'ai reçu plus de lettres que je n'en ai envoyées.
- Comment se porte votre frère ? Les nouvelles que j'en ai
reçues étaient satisfaisantes.
- Il me tarde de voir les photos que tu en as tirées.
- Ce sont des amis fidèles, et je n'oublierai pas les aides
que j'en ai reçues.
Accord du participe passé d'un verbe impersonnel:
Les verbes impersonnels s'emploient uniquement à la 3e
personne du singulier :
Il pleut, il neige
Le pronom "il" ne désigne aucune personne ni aucune
chose. Certains grammairiens parlent d'un "sujet
apparent".
Le participe passé des verbes impersonnels est toujours
invariable :
Il a neigé dix jours./ Les deux jours qu'il a plu ont détrempé le
sol
Accord du participe passé
placé entre deux "que":
Le participe passé placé entre deux "que" s'accorde avec le
COD lorsqu'il le précède.

C'est l'employée que j'ai avertie que je ne serais pas là demain


Les personnes que tu as prévenues que je chantais au théâtre

Le participe passé placé entre deux "que", ne s'accorde


pas avec le COD qui suit:
Les difficultés que j'avais pensé que vous éviteriez.
J'ai pensé qui, quoi ? > que > "vous éviteriez les difficultés.

? > non. > pas d'accord
--> Ce COD est-il placé avant
Les adjectifs verbaux et le participe présent
Les adjectifs verbaux dérivent du participe des verbes et
présentent parfois une orthographe différente. Ils expriment une
qualité, un état, et on peut les classer en deux :
La première catégorie est formée de participes et
d'adjectifs qui se terminent tous en "-ant" mais qui diffèrent au
niveau de la consonne finale du radical :
Verbe FATIGUER = fatiguant au part. prés.
= fatigant comme adj.verbal. (Disparition du
"u").
Noter que ces mots sont dérivés des verbes en -guer, en -quer
ainsi que du verbe "convaincre".

La deuxième catégorie est formée de participes


terminés en "-ant" et d'adjectifs terminés en "-ent" :

Verbe DIFFÉRER = différant au participe présent


= différent comme adj. verbal.
Verbe NÉGLIGER = négligeant au part. prés.
= négligent comme adj.verbal. (On conserve la
racine du verbe "négliger").
"soi-disant" reste invariable ("soi" s'écrit sans "t"):
- Parlons-en de tes soi-disant collègues de travail.
- Une amitié soi-disant inaltérable = une amitié se prétendant
inaltérable.
Les valeurs des temps
CONDITIONNEL
Le conditionnel est un mode de conjugaison qui sert à
exprimer un fait futur ou passé :
Un fait soumis à une condition : si, à condition, en
admettant que, à supposer que, au cas où, en cas de.
Si j'étais plus grand, je ne serais pas petit.
Les bénéfices augmenteraient, si les salaires
diminuaient.
Un souhait, un désir, un regret :
J'aurais aimé épouser un homme barbu.
Une hypothèse :
Les députés auraient voté une augmentation des
retraites, s'ils y avaient pensé.

les formulations de politesse.


« Accepteriez-vous de m’accompagner ? »

Le conditionnel peut avoir une valeur de futur quand il est


en relation avec un verbe conjugué à un temps du passé. On
l’appelle alors « futur dans le passé » ou « futur du passé».
Quand j’étais petit, je pensais que je deviendrais comédien.
L’impératif
Le présent de l’impératif peut exprimer :
• un ordre ou un conseil :
Va, cours et vole .
Soignez vos rapports.
• une défense (tournure négative) :
Ne parlez pas !
• un désir et un souhait :
Revenez vite parmi nous !
• une exhortation et une affirmation :
Reprenez courage !
Veuillez agréer, Monsieur, mes sincères salutations.
Un ordre/un conseil à appliquer avant un autre
événement. ( = idée d’antériorité par rapport à cet
événement)
Soyez partis avant qu’il n’arrive.
Le subjonctif
Dans une proposition principale, le subjonctif exprime un
sentiment tel que le souhait, l'espoir, le désir, le regret,
l'acceptation, la supposition...
Le souhait ou le désir : Qu'à cela ne tienne !
Dans une proposition subordonnée, le subjonctif exprime un
sentiment tel que le doute, le désir, l'ordre, la volonté, la crainte... Il
est alors souvent introduit par la conjonction "que" :
- On ne pense pas qu'il échoue à son examen. (Principale au
présent > subordonnée au présent)
- Il serait bien arrivé à condition qu'il eût pris le bon train.
(Principale au conditionnel passé > subordonnée au subjonctif
passé).
Le subjonctif possède quatre temps : présent, passé,
imparfait et plus-que-parfait.

Le présent du subjonctif signale que le fait présenté dans


la subordonnée est contemporain ou postérieur au fait de
la principale : Je souhaite vraiment qu'il aille voir un
médecin.
Le passé du subjonctif : Cette forme composée marque
l'antériorité du fait de la subordonnée par rapport à
l'action de la principale: Je regrettais qu'elle soit
partie.
Verbes transitifs et intransitifs :
On appelle verbe transitif un verbe qui est accompagné d'un
complément d'objet. (Complément d'Objet Direct).
Le verbe est transitif direct lorsqu'il introduit un C.O.D.
Exemple : Le gardien vérifie les issues.
Le verbe est transitif indirect quand il introduit un C.O.I.
Exemple : Paul a assisté à la perquisition

Lorsqu'un verbe exprime une action qui passe (ou «


transite » ) d'un sujet à un objet , le verbe est dit


«transitif ».
Exemple : L'enfant boit son lait. Dans cette phrase, « boit »
est transitif car il a un complément d'objet : « son lait ».

Lorsque un verbe n'a pas besoin d'un objet et qu'il lui


suffit d'un sujet pour prendre son sens, il est dit
intransitif.
Exemple : La terre tourne. Ici, « tourne » est intransitif car
il n'a pas de complément d'objet
Orthographe
Accord de l'adjectif composé:
Si un adjectif composé est formé de deux adjectifs
qualifiant le même nom, ces deux mots s'accordent avec le
nom : Des bébés premiers-nés. - Des prunes aigres-
douces.
- Les personnes sourdes-muettes utilisent le langage des
signes.
Les adjectifs composés, dont le premier adjectif, se termine
par -i ou -o restent invariables :
- Ces chevaux sont issus de croisements anglo-arabes.
- Il a souvent assisté à des matchs anglo-saxons.
- cette histoire est tragi-comique
autres ex : des allers-retours, Des choux-fleurs;
Des années-lumière
Les noms composés avec garde se mettent au pluriel
quand ils ont le sens de gardien
Exemple : Un garde-malade - Des gardes-malades
Mais : Un garde-manger - Des garde-manger.
Lorsque la préposition est sous-entendue, le second
nom ne s'accorde pas :
- DES TIMBRES-POSTE, DES WAGONS-POSTE (C'EST-À-DIRE '
POUR LA POSTE')
Adjectif qualificatif:
L’adjectif qualificatif peut être épithète (placé près du
nom), attribut (séparé du nom ) ou mis en opposition avec le
nom (dont il est séparé par une virgule) :
- Les voitures bleues arrivent à l'instant
- Les premières voitures sont bleues

Un adjectif de couleur de forme simple s'accorde en


genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent :
Des images grises - Ma voiture noire - Pierre
porte une écharpe verte - Huguette a les yeux bleus.

On découvre que les noms communs utilisés pour désigner des


couleurs restent invariables, mais...

Exceptions :
Les noms communs suivants qui, à l'usage, sont devenus
de véritables adjectifs de couleur et en conséquence
s'accordent en genre et en nombre :
écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose,
Pour retenir cette règle, voici une phrase à retenir : Le
visage rose de la mauviette s’empourpre et devient écarlate
à la vue du fauve .
On peut citer d'autres noms qui peuvent servir à exprimer une
couleur et qui sont invariables : abricot, ardoise, argent, azur,
brique, bronze, café, caramel, champagne, chocolat....

Des chemisiers cerise => de la couleur de la cerise


Des chaussures marron => de la couleur du marron
Des chaussettes orange => de la couleur de l'orange

L'accord des nombres au pluriel :

un s'accorde en genre : J'ai acheté deux fauteuils,


quatre chaises et une table.
un : ne prend pas la marque du pluriel
Quatre : est invariable même si l'on est tenté de faire
une liaison : "Mes quatre enfants ont les yeux
bleus.
Le nombre vingt reste invariable quand il n'est pas
multiplié :
ex : vingt-six élèves ; cent vingt billets ; mille vingt livres ;
mais prend un s s'il est multiplié et s'il n'est pas suivi d'un
autre nombre
ex : quatre-vingts ; mais : quatre-vingt-dix, quatre-vingt-cinq
Le nombre cent reste invariable s'il n'est pas multiplié :
ex : cent trois ; cent cinquante.
mais prend un s s'il est multiplié et s'il n'est pas suivi d'un
autre nombre
ex : trois cents ; mais trois cent un ; quatre cent dix

ex : la série quatre-vingt, le test trois cent


Devant mille, cent reste invariable, mais s'accorde
devant millier, million, milliard:
ex : neuf cent mille ; mais six cents millions ; quatre cents
milliards
millier, million, milliard, sont des noms qui se mettent au
pluriel si on les multiplie :
ex : des milliers de visiteurs, des millions de victimes, des
milliards de grains de poussière

Mille est toujours invariable.


ex: douze-mille, trois-mille-six-cent-douze
Grammaire
Un complément de verbe est un mot ou un groupe de mots qui
donne de l’information sur l’action du verbe. Il ne peut être ni
supprimé ni déplacé.

Voici quelques compléments de verbe :

Complément d'Objet Direct : Le gardien vérifie les issues.


Complément d'objet indirect : Il pense à son ami
Complément d’objet second : Il complète un verbe qui possède
déjà un complément d’objet direct, il est introduit par une
préposition, sauf s’il est un pronom : Elle écrit une lettre (COD) à
son frère (COS)

Un attribut du sujet : il exprime une caractéristique du sujet,


il est relié au sujet par un verbe d’état comme : être, devenir,
paraitre, sembler, demeurer, rester, avoir l’air, passer pour :
Cet enfant semble étourd
L'attribut du COD s'emploie avec des verbes qui expriment
un jugement, un changement d'état, etc. tels que considérer,
croire, trouver, élire, nommer...
Un complément de phrase est un complément non essentiel : il
peut être supprimé de la phrase ou déplacé dans la phrase sans
qu'elle ne devienne incorrecte. Il permet d'apporter une
information supplémentaire sur le sujet et le prédicat, en
précisant notamment les circonstances (temps, lieu, manière,
but, etc.) d'une action ou d'un état.

Le complément de phrase peut être :


un groupe nominal ;
Exemple : Je regarde la télé tous les jours. / Tous les jours, je
regarde la télé.
→ Le complément de phrase est un groupe nominal (GN).
un groupe prépositionnel ;
Exemples : Je regarde la télé à vingt heures. / À vingt heures, je
regarde la télé.
→ Le complément de phrase est un groupe nominal avec
préposition.
Je regarde la télé pour me détendre. / Pour me détendre,
je regarde la télé.
→ Le complément de phrase est un infinitif avec préposition.
un adverbe.
Exemple : Je regarde la télé aujourd'hui. / Aujourd'hui, je regarde
la télé.
→ Le complément de phrase est un adverbe.
Le sujet apparent et le sujet réel:

Dans une tournure impersonnelle, on distingue le sujet


apparent (il)(sujet grammatical), et le sujet réel (sujet
logique.)
→ Il reste du dessert: Le pronom il est le sujet apparent;
du dessert est le sujet réel.
Le sujet réel n’est pas toujours présent: il neige.
Le sujet apparent commande l’accord du verbe, mais ne
désigne rien.
Le sujet réel n’impose aucun accord au verbe.
→ Il pleut des voix de femmes: Des voix de femmes est
le sujet réel au pluriel, mais le verbe s’accorde avec le
sujet apparent il, donc au singulier.
Le sujet réel peut être un groupe nominal, une proposition
subordonnée complétive (introduite par que) ou un infinitif.
→ Il est bon de parler, et meilleur de se taire:
Le pronom il est le sujet apparent; de parler et de se taire sont
les sujets réels.
Proposition indépendante, principale, subordonnée

La proposition indépendante, ne dépend d'aucune autre


proposition, et aucune autre proposition ne dépend d'elle.
- Le soleil disparaît derrière les nuages:
-->une phrase composée d’une seule proposition
indépendante.
-Le chien aboie, la caravane passe.
-->La phrase comporte 2 propositions indépendantes
reliées par une virgule.

La proposition subordonnée dépend toujours d'une autre


proposition dont elle complète le sens.
- J'ai retrouvé les clés que tu avais égarées.
- Je fais du ski dès qu’il y a de la neige.
-->Je fais du ski : proposition principale,
-->dès qu’il y a de la neige : proposition subordonnée

La proposition principale commande une proposition


subordonnée qui complète le sens de cette principale.
- Il va à la banque pour ouvrir un compte.

La phrase complexe:

La phrase complexe contient deux propositions ou


plus. Les propositions peuvent être :
- Propositions indépendantes
Dans ce cas, la proposition ne dépend d’aucune autre
proposition et aucune autre proposition ne
dépend d’elle. Les propositions sont reliés par une
ponctuation ( Virgile, point virgule,...)
Exemple : Maman fait le ménage, papa répare la
voiture

- Propositions principale / subordonnée:


Une proposition est subordonnée quand elle ne peut
pas fonctionner toute seule. La subordonnée
dépend alors d’une autre , appelée proposition
principale qui ne peut pas être supprimée.
Où placer les pronoms compléments dans la
phrase ?
Devant le verbe dont le pronom est complément. Lorsque le
verbe est conjugué :

Je vois Karine Je la vois

J’ai participé au forum J’y ai participé
Lorsque le verbe est à l’impératif négatif :

N’allez pas trop tard au forum N’y allez pas trop
tard.
Lorsque le verbe est à l’infinitif (dans les constructions
infinitives) :

Je vais proposer à Karine de faire du volley Je vais
proposer à Karine d’en faire.
Derrière le verbe dont le pronom est complément
Lorsque le verbe conjugué est à l’impératif affirmatif :

Propose à Karine d’aller au forum Propose-lui d'aller au
forum
En général:
Les pronoms COD/COI (me, te, lui, leur...) se placent :
• avant le verbe
• avant l’auxiliaire être ou avoir
• avant l’infinitif
À l’impératif, les pronoms se placent :
Devant le verbe à la forme négative
Après le verbe à la forme affirmative (et on met un tiret
(-) entre le verbe et le pronom)
Remarque :
À la forme affirmative, me devient moi et te devient
toi .
Ne me trompe pas ! ; Ne lui dis rien !
Sauvez-le, il se noie ! ; Donne-lui la main!
Dis-moi tout ; Tais-toi, tu dis que des bêtises !
Quand on utilise deux pronoms dans la même
phrase, les pronoms COI me, te, se, nous, vous se
placent avant le pronom COD .
Victor me donne sa photo. → Il me la donne.
Je t’offre ces fleurs. → Je te les offre.
Exceptions :
• Les pronoms COI lui et leur se placent après les
pronoms COD .
Victor lui donne sa photo. → Victor la lui donne.
Je leur offre ces fleurs. → Je les leur offre.
La condition:
La condition peut être exprimée de manière explicite par
une proposition subordonnée introduite par une
conjonction ou une locution conjonctive, par un substantif
ou par un infinitif
Elle peut être exprimée de manière implicite par le
gérondif ou par une proposition subordonnée
Attention
à la concordance des temps pour les subordonnées
introduites par « si ».
·Si+ présent +futur/présent
·Si+ imparfait + conditionnel présent
·Si+ plus que parfait + conditionnel passé

Une proposition subordonnée introduite par d’autres


conjonctions et locutions conjonctives:

Suivant que / selon que / dans la mesure où + indicatif


À condition que / pourvu que/ à moins que + subjonctif
Au cas où/ dans l’hypothèse où + conditionnel
.
Du discours direct au discours indirect.
On parle de discours direct quand le
narrateur rapporte directement
les paroles d'une personne, c'est-à-dire telles qu'elles ont été
prononcées.
À l'écrit, le discours direct est caractérisé par des guillemets. Il
est souvent introduit par ":".
Le discours direct peut être introduit par un verbe de parole
(dire, déclarer, murmurer, etc.).
Les verbes introducteurs de paroles peuvent être situés :
Devant les paroles rapportées
Après les paroles rapportées : il y a alors inversion du sujet.
À l'intérieur des paroles rapportées, entre deux virgules : il y a
alors inversion du sujet.
On parle de discours indirect quand le narrateur rapporte
indirectement les paroles d'une personne, c'est a dire en les
transformant pour les intégrer dans sa narration
La transformation du discours direct en discours indirect entraîne
des changements grammaticaux :
Modification des pronoms : Il a dit : « J’ai vu une animatrice de
télé. »→ Il a dit qu’il avait vu une animatrice de télé.
Modification des verbes : utilisation de la 3e personne à la
place de la 1re personne, concordance des temps Il a dit : « Je
l’attendrai demain. » → Il a dit qu'il l’attendrait le lendemain.
Modification des marqueurs de temps, si besoin : Il a dit : « Elle
est venue ici hier. : → Il a dit qu’elle était venue le jour
précédent au café.
Si le verbe de la phrase introductive est au présent (par
exemple il raconte), les temps du discours restent les
mêmes. Dans certains cas il faut changer la personne du

verbe (1re personne 3e personne).
Exemple :

Il raconte : « Je pense à elle depuis hier. » Il raconte qu’il
pense à elle depuis hier.
Si le verbe de la phrase introductive est à un temps du passé
(par exemple il racontait), il y a modification des temps du
discours. Le tableau suivant présente les règles de la
concordance des temps
Discours direct Discours indirect
Présent Imparfait
Passé composé/passé simple Plus-que-parfait

Imparfait Imparfait/plus-que-parfait
Futur simple Conditionnel présent
Futur antérieur Conditionnel passé
Impératif Subjonctif présent
Conditionnel présent Conditionnel présent

ex : Il a raconté : « Elle a été très aimable avec … »


→ Il a raconté qu’elle avait été très aimable avec lui.
Phrases affirmatives
Les phrases affirmatives sont introduites par la conjonction de
subordination que (qu’ devant une voyelle) au discours indirect.

Il a dit : « Je l’ai reconnue tout de suite. » Il a dit qu’il l’avait
reconnue tout de suite.

Phrases interrogatives
Les phrases interrogatives sont introduites par un mot
interrogatif au discours indirect comme au discours direct.

J’ai demandé : « Comment était-elle ? » J’ai demandé comment
elle était.
Dans le cas d’une interrogation totale (réponse par oui ou non), la
question indirecte est introduite par si.

J’ai demandé : « T’a-t-elle donné un pourboire ? » → J’ai demandé


si elle lui avait donné un pourboire.

Ordres/demandes
Pour exprimer l’ordre ou la demande, on utilise l’infinitif au
discours indirect. On souligne souvent l’invitation à faire quelque
chose par l’emploi du verbe introducteur demander.

Il m’a dit : « Ne sois pas si curieuse ! » Il m’a dit/demandé de ne
pas être si curieuse.

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