Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les analogies.
● La Comparaison : elle rapproche deux éléments en exprimant clairement :
- Le comparé.
- Le comparant.
- La liaison syntaxique. (comme, tel que, ainsi que, pareil à…)
- La caractéristique qui unit le comparé et le comparant.
Exemple : « Bleu comme une orange ».
● La personnification : c’est la représentation d’un objet inanimé comme s’il s’agissait d’un être
humain.
Exemple : « La buche gémissait dans le feu ».
● L’allégorie : c’est une personnification dans laquelle une réalité abstraite est représentée comme
un être humain.
Exemple : « Le printemps frémissait de joie ».
● La métonymie : elle substitue à un terme un élément qui lui est lié par un rapport de contact.
On peut ainsi remplacer :
- Le contenu par le contenant : Boire un verre = boire le contenu du verre.
- La cause par l’effet : Boire la mort = boire un poison.
- La chose par le lieu : Le Pentagone = Le Ministère de la Défense des U.S.A.
- L’œuvre par son auteur : J’ai lu un Balzac = J’ai lu un roman de Balzac.
Exemple :
● La synecdoque : elle substitue à un terme un élément qui lui est lié par un rapport d’inclusion.
On peut ainsi remplacer :
- La partie par le tout, ou le tout par la partie : Une voile = un bateau.
- Le nom de l’objet par celui de la matière dont il est constitué : Croiser le fer = croiser
des épées (car elles sont en fer).
Exemple :
● L’anadiplose : c’est la reprise au début d’une phrase d’un mot ou groupe de mots utilisé à la fin
de la phrase précédente.
Exemple : « Il est venue à moi. Moi, j’étais stupéfait. »
● L’anaphore : c’est l’emploi répété d’un même mot en tête, (ou exactement au même endroit) de
mêmes groupes syntaxiques.
Exemple : « Le chat court dans le jardin. Le chat dort sur le coussin ».
● L’antanaclase : c’est jouer sur la polysémie des mots, dans une même phrase.
Exemple : « Le cœur a des raisons que la raison ne connaît point ».
● L’antiphrase : elle dit le contraire de ce que l’on pense et que l’on veut faire penser. C’est une
forme très souvent employée dans l’ironie.
Exemple : « Je l’adore » (En pensant « je le déteste)
● L’aphérèse : abrégement d’un mot par la chute de son début : Ricains = Américains.
Exemple :
● L’énallage : c’est une figure qui consiste à employer un temps, un mode, un genre, un nombre…
pour un autre, une personne ou une catégorie grammaticale.
Exemple : « Mon pauvre toutou », quand en fait, ce n’est pas le chien qui est malheureux, mais celui
qui lui parle.
● L’épanadiplose : c’est une répétition qui consiste à placer un même mot en tête et en fin de
phrase ou de vers, quand il y a deux propositions, en général juxtaposées
Le schéma en est le suivant : A__________, _________A.
Exemple :
● L’épanalepse : cette figure consiste à placer un même mot en tête et en fin de phrase, ou de
vers.
Le schéma en est le suivant : A________A.
Exemple :
● L’épanode : c’est une répétition d’un ou plusieurs mots, ou même un membre entier de phrase
qui revient régulièrement : C’est une grande anaphore.
Exemple :
● L’épiphore : c’est une figure qui consiste à terminer des phrases, des vers par les mêmes mots
ou groupes de mots.
Le schéma en est le suivant : ________A, ________A.
Exemple :
● La gradation : c’est une énumération ordonnée de manière à ce que chaque terme soit plus
fort→ Gradation ascendante, ou moins fort→ Gradation descendante, que le précédent.
Exemple : « Clair, brillant, incandescent »
● L’hypallage : c’est un échange de place. Il s’agit le plus souvent d’une épithète, qu’on attribue à
un mot de la phrase qui n’est pas celui que le sens exigerait, à un mot qui n’est pas celui prévu.
Exemple :
● L’inversion : elle consiste à placer des éléments de phrase dans l’ordre inverse de celui auquel
on s’attendait.
Exemple :
● La litote : elle dit moins pour faire comprendre le plus, au moyen d’une double négation.
Exemple : « Je ne te hais point », pour « Je t’aime ».
● La métalepse : cette figure consiste à évoquer soit l’antécédence, soit la conséquence d’un fait
ou d’un événement, ou même des circonstances ou des éléments qui l’accompagnent, plutôt que de
parler du fait lui-même, afin d’en atténuer l’expression.
Exemple :
● L’oxymore : il est un cas particulier de l’antithèse. Les réalités opposées sont étroitement liées
par la syntaxe (C’est-à-dire par la grammaire).
Exemple : « Obscur clarté ».
● Le parallélisme : il consiste à se faire succéder des groupes de mots construits sur le même
modèle syntaxique.
Exemple :
● La parataxe : manière de construire les phrases, qui consiste à n’employer que des propositions
principales, en utilisant le juxtaposition, et en enlevant tous les coordonnants et les subordonnants.
Exemple :
● La paronomase : elle consiste à rapprocher des mots qui se ressemblent phonétiquement, mais
qui n’ont pas le même sens.
Exemple :
● La périphrase : elle consiste par remplacer un terme par une expression qui le définit.
Exemple :
● Le pléonasme : il consiste à répéter une idée dans des termes différents à l’intérieur d’une même
expression.
Exemple :
● Le polyptote : cette figure consiste à employer dans la même phrase, plusieurs fois le même mot
à des cas différents, ou un verbe à des modes, des personnes ou des temps différents.
Exemple : « Une femme mourante et qui cherche à mourir ».
● La polysémie : elle concerne tous les sens possibles que peut prendre un mot.
Exemple :
● La prétérition : elle consiste à faire semblant de ne pas dire quelque chose que l’on exprime, en
fait.
Exemple : « Je ne vous dirai pas comme je me suis ennuyée ».
● La réification: métaphore par laquelle un être animé est traité comme un objet, une personne
comme un animal ou un objet.
Exemple : Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien.
Ne me quitte pas... (Jacques Brel)
● La répétition : elle consiste en la reprise d’un même terme, d’une manière rapprochée.
Exemple :