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Maîtriser la terminologie des procédés

littéraires et des figures de style

Important ! La « terminologie » regroupe l’ensemble des

désignations, des termes et des mots techniques qui appar-

tiennent à un domaine spécifique. Cette fiche outil est

réservée aux procédés littéraires, aux figures de style et au lexique propre

au domaine de la littérature.

1) Les figures de style

Accumulation : figure de style qui consiste à lister plus de 3 mots ou expressions de

même classe grammaticale afin d’insister sur une idée (ex. : C’était l’heure où les

loups, les renards et les ours se préparaient à chasser).

Allégorie : figure de style qui consiste à représenter une idée abstraite par quelque

chose de concret qui en devient le symbole (ex. : La Faucheuse est l’allégorie de la

mort, la colombe est l’allégorie de la paix, le coq est l’allégorie de la France) .

Allitération : figure de style qui consiste à répéter un même son consonne plus de 3

fois (ex. : Quatre très gros crapauds crient dans quatre très gros trous creux).

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Anaphore : figure de style qui consiste à répéter un même mot ou une même expres-

sion plus de 3 fois, toujours au même endroit, à la manière d’un refrain (ex. : Vive la

liberté ! Vive l’égalité ! Vive la fraternité !).

Antiphrase : figure de style qui consiste à exprimer le contraire de ce que l’on pense

réellement (ex. : Tu as obtenu zéro à ton examen ? Bravo, félicitations à toi !).

Antithèse : figure de style qui consiste à opposer 2 mots ou 2 expressions de sens

contraire dans la même phrase, placés séparément (ex. : Il est beau de l’extérieur

mais très laid de l’intérieur).

Antonomase : figure de style qui consiste à utiliser un nom propre comme nom

commun ou bien un nom commun comme un nom propre (ex. : Un tupperware).

Assonance : figure de style qui consiste à répéter un même son voyelle plus de 3 fois

(ex. : Lili fit sa valise et prit ses habits pour fuir son pays).

Chiasme : figure de style qui consiste à rapprocher 2 éléments en les croisant de

manière symétrique selon un schéma en « ABBA » (ex. : C’est pas l’homme qui prend

la mer, c’est la mer qui prend l’homme).

Comparaison : figure de style qui consiste à rapprocher 2 éléments à l’aide d’un outil

ou d’un verbe de comparaison (ex. : Son frère est aussi grand qu’un immeuble).

Énumération : figure de style qui consiste à lister plusieurs mots ou expression afin

d’insister sur une idée (ex. : Je voudrais chanter, danser et courir pieds nus !).

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Euphémisme : figure de style implicite qui consiste à atténuer la réalité pour faire

passer un message de manière moins violente ou moins choquante (ex. : Votre grand-

mère nous a quitté → nous a quitté = est morte).

Figure de style : technique d’écriture qui consiste à dire les choses autrement, de

manière plus imagée, plus poétique, plus originale ou plus esthétique.

Gradation ascendante : figure de style qui consiste à utiliser une série de mots ou

d’expression du moins intense au plus intense (ex. : Je suis mal, je suis blessé, je suis

mort, je suis enterré !).

Gradation descendante : figure de style qui consiste à utiliser une série de mots ou

d’expression du plus intense au moins intense (ex. : On m’a tué, on m’a blessé, on m’a

vexé, on m’a contrarié !).

Hyperbole : figure de style qui consiste à exagérer ou à amplifier la réalité (ex. : Si je

n’obtient pas la moyenne au prochain contrôle, mes parents vont me tuer !).

Litote : figure de style implicite qui consiste à atténuer la réalité en utilisant une

phrase de forme négative (ex. : Tu ne t’en sors pas trop mal = tu t’en sors bien).

Métaphore : figure de style qui consiste à rapprocher 2 éléments sans aucun outil de

comparaison (ex. : Son frère a la taille d’un immeuble).

Métonymie : figure de style qui consiste à désigner une chose par le nom d’une autre

(ex. : J’aperçois les voiles au loin → les voiles = le bateau).

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Oxymore : figure de style qui consiste à opposer 2 mots ou 2 expressions de sens

contraire dans la même phrase, placés côte-à-côte ou séparés par un signe de

ponctuation faible, un mot de liaison ou une conjonction de coordination (ex. : Le petit

géant arpentait le monde et découvrait de nouveaux paysages) .

Paronomase : figure de style qui consiste à utiliser plusieurs mots qui ont des sons

similaires mais qui n’ont pas le même sens (ex. : Qui se ressemble s’assemble !).

Périphrase : figure de style qui consiste à remplacer un mot par une expression beau-

coup plus longue qui le désigne (ex. : La sublime langue de Molière = le français).

Personnification : figure de style qui consiste à attribuer des caractéristiques humains

à un objet, un animal ou une idée abstraite (ex. : Le vent hurlait dans mes oreilles).

Pléonasme : figure de style qui consiste à répéter dans une même phrase plusieurs

mots ou expressions ayant le même sens, ce qui crée un effet de redondance (ex. : Les

enfants, dépêchez-vous de descendre en bas s’il vous plaît !).

Répétition : figure de style qui consiste à répéter le même mot ou la même expression

à 2 reprises ou plus, pas nécessairement au même endroit, pour mettre en avant une

idée ou un propos (ex. : La vie est amour, et je pense qu’il faut croire en l’amour).

2) Les procédés littéraires

Adresse : procédé littéraire qui consiste à interpeller le lecteur ou l’interlocuteur (ex. :

Vous qui lisez ce livre, savez-vous combien il a été difficile de l’écrire ?).

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Alexandrin : vers poétique composé de 12 syllabes.

Analepse : procédé littéraire qui consiste à faire un retour en arrière, un bond dans le

passé, c’est l’équivalent du « flashback » en cinématographie.

Animalisation : procédé littéraire qui consiste à décrire un être humain à la manière

d’un animal ou bien de rabaisser un être humain en le réduisant à son animalité.

Anthropomorphisme : procédé littéraire qui consiste à attribuer des postures, des

caractères et des comportements humains à des animaux, des objets ou des idées.

Argumentation : procédé littéraire qui consiste à chercher à convaincre ou à persua-

der quelqu’un afin que ce dernier adopte le même point de vue, la même opinion.

Blâme : propos, texte, portrait, discours ou description dans laquelle on émet un juge-

ment péjoratif et défavorable, le blâme est le contraire de l’éloge.

Champ lexical : ensemble de mots et d’expressions se référant à un même thème.

Chute : procédé littéraire qui consiste à clôturer un récit ou une histoire de manière

surprenante et inattendue.

Décasyllabe : vers poétique composé de 10 syllabes.

Déification : procédé littéraire qui consiste à décrire, à traiter ou à considérer quelque

chose comme s’il s’agissait d’un dieu ou d’une figure mystique et spirituelle.

Description : procédé littéraire qui consiste à évoquer une réalité concrète, la

description est souvent liée aux 5 sens humains (vue, odorat, goût, toucher, ouïe).

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Déshumanisation : procédé littéraire qui consiste à retirer à un être humain son

caractère d’individu, sa sensibilité ou son identité.

Diérèse : en poésie, procédé qui consiste à prononcer en deux syllabes une syllabe

composée de plusieurs sons voyelles (ex. : « plu/ie » au lieu de « pluie »).

Discours direct : procédé littéraire qui consiste à rapporter les paroles d’un person-

nage telles que celui-ci les a prononcées, à l’aide de guillemets ou de tirets (ex. :

Sylvain annonça : « L’avion va atterrir »).

Discours indirect : procédé littéraire qui consiste à rapporter les paroles d’un person-

nage de manière reformulée, souvent à l’aide de propositions subordonnées (ex. :

Sylvain annonça que l’avion allait atterrir).

Discours indirect : procédé littéraire qui consiste à rapporter les paroles d’un person-

nage de manière détournée, en intégrant ses paroles à la narration du récit (ex. : On

entendit l’annonce de Sylvain. L’avion allait atterrir).

Ellipse : raccourci fait par l’intermédiaire d’un bond dans le futur dans un récit,

l’ellipse consiste à volontairement passer sous silence certains événements.

Ellipse implicite : raccourci qui consiste à ne pas dire ou écrire clairement le fil du

cheminement de sa pensée, que l’interlocuteur doit alors reconstituer de lui-même.

Éloge : propos, texte, portrait, discours ou description dans laquelle on émet un juge-

ment mélioratif et favorable à l’égard d’une personne en la célébrant et en vantant

toutes ses plus grandes qualités, l’éloge est le contraire du blâme.

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Emphase : procédé littéraire qui consiste à exagérer son ton, ses gestes ou ses propos.

Enjambement : en poésie, phrase qui commence dans un vers et se poursuit dans un

autre vers, généralement le vers suivant.

Enjambement avec rejet : en poésie, dernier mot d’une phrase qui est placé seul, à

l’écart, dans un autre vers que le début de la phrase dans laquelle il se trouve.

Enjambement avec contre-rejet : en poésie, début d’une phrase qui commence tout à la

fin d’un vers pour se poursuivre au vers suivant.

Explicite : qui est dit ou écrit de manière claire et précise, sans sous-entendu.

Hexasyllabe : vers poétique composé de 6 syllabes.

Implicite : qui est dit ou écrit de manière détournée, qui contient des messages cachés

et des sous-entendus que le lecteur ou l’interlocuteur doit interpréter de lui-même.

Incipit « in medias res » : procédé littéraire qui consiste à débuter une histoire en

plongeant directement les lecteurs dans l’action, sans prendre le temps de leur

présenter l’intrigue, les personnages ou le cadre spatio-temporel du récit.

Incise : proposition indépendante qui est insérée dans un texte ou un dialogue pour

apporter des informations supplémentaires, les incises peuvent être entre tirets ou

entre parenthèses et constituent servent souvent à faire un commentaire.

Ironie : procédé littéraire qui se rapproche de l’antiphrase, et qui consiste à ne pas

dire ou écrire ce qu’on pense vraiment ou bien à déformer ce que l’on pense vraiment.

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Leitmotiv : idée ou passage symbolique qui revient sans cesse dans les œuvres litté-

raires (ex. : le leitmotiv du dilemme dans la tragédie, le leitmotiv de la fin inattendue

dans la nouvelle, le leitmotiv de la déclaration d’amour).

Modalisateur : mot ou expression qui sert à nuancer un propos ou une affirmation.

Négation restrictive : forme de phrase négative en « ne… que » ou « n’… qu’ » qui

contient souvent un sous-entendu péjoratif exprimant le manque ou la déception (ex. :

Je n’ai obtenu que 14/20 à mon dernier contrôle = déception du personnage) .

Niveau de langue courant : ensemble des mots et expressions qu’on utilise dans la vie

quotidienne, avec des personnes que l’on connaît ou non (rue, commerce, gare etc.).

Niveau de langue familier : ensemble des mots et expressions qu’on n’utilise qu’avec

des personnes proches (amis, famille etc.).

Niveau de langue soutenu : ensemble des mots et expressions qu’on utilise dans un

contexte sérieux, politique ou professionnel (hiérarchie, patron, chef etc.).

Octosyllabe : vers poétique composé de 8 syllabes.

Omniprésence : présence constante, partout, dans la totalité d’un texte.

« Ô » lyrique : expression qui sert à apostropher le lecteur ou l’interlocuteur ou bien à

exprimer des émotions et sentiments intenses comme le désespoir ou l’exaltation.

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Parallélisme de construction : procédé littéraire qui consiste à rapprocher 2 mots, 2

expressions ou 2 propositions d’une même phrase de manière symétrique selon un

schéma en « ABAB » (ex. : Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis).

Paronyme : mot qui possède quasiment la même prononciation qu’un autre à

seulement 1 ou 2 lettres près (ex. : allocution et allocation).

Pause : en narration, procédé littéraire qui consiste à stopper le déroulement des évé-

nements d’une histoire pour laisser place à un passage descriptif ou introspectif.

Pentasyllabe : vers poétique composé de 5 syllabes.

Ponctuation expressive : ensemble de signes de ponctuation forts qui permettent de

mettre en valeur des émotions et sentiments forts comme la peur, la joie, la colère ou

encore le désespoir (ex. : Malheur ! Malédiction ! Que vais-je devenir sans elle ?).

Ponctuation implicite : ensemble de signes de ponctuation qui contiennent des sous-

entendus ou des informations cachées, les points de suspension cachent souvent un

mystère, une pensée non exprimée ou un sentiment de perdition et de rêverie.

Portrait : description qui consiste à représenter une personne, un être humain.

Présentatif : mot ou expression utilisée pour montrer et mettre en valeur quelqu’un ou

quelque chose en le présentant (ex. : c’est, il y a, voici, voilà).

Présupposé : sous-entendu implicite, le présupposé consiste à choisir de ne pas tout

dire ou tout écrire parce que l’on part du principe que le sous-entendu est évident.

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Prolepse : en narration, la prolepse est une projection dans l’avenir, c’est lorsqu’on

imagine ce qui pourrait potentiellement se passer dans le futur.

Question rhétorique : procédé littéraire qui consiste à poser une question à laquelle on

n’attend aucune réponse, à laquelle on a déjà la réponse ou à laquelle on compte

répondre par la suite, la question rhétorique permet aussi d’être ironique (ex. : Ça va

les jeunes ? On ne vous dérange pas trop ? Vous voulez un petit cocktail peut-être ?).

Réification : procédé littéraire qui consiste à décrire, à traiter ou à considérer une

personne comme un objet, la réification peut être méliorative ou péjorative.

Rimes : en poésie, répétition de sons similaires, qui se ressemblent.

Rimes croisées : en poésie, rimes qui alternent l’une après l’autre selon un schéma

d’organisation précis en « ABAB ».

Rimes embrassées : en poésie, rimes organisées selon un schéma précis en « ABBA ».

Rimes pauvres : en poésie, rimes qui n’ont qu’un seul son en commun.

Rimes riches : en poésie, rimes qui ont 3 sons ou plus en commun.

Rimes suffisantes : en poésie, rimes qui ont 2 sons en commun.

Rimes suivies (ou « plates ») : en poésie, rimes qui s’enchaînent l’une après l’autre

selon un schéma d’organisation précis en « AABB ».

Rupture : procédé littéraire qui consiste à faire basculer le cours d’un texte ou d’une

phrase en créant un contraste brutal qui change l’atmosphère ou l’ambiance.

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Rythme binaire : procédé littéraire qui consiste à organiser une phrase ou une proposi-

tion en suivant un rythme qui va par 2 (ex. : Vie d’amour, vie de haine).

Rythme ternaire : procédé littéraire qui consiste à organiser une phrase ou une propo-

sition en suivant un rythme qui va par 3 (ex. : Vie d’amour, vie de joie, vie de haine).

Sommaire : en narration, procédé littéraire qui consiste à résumer une série d’événe-

ments dans le but de passer sous silence les moins importants et d’accélérer le récit.

Sous-entendu : procédé littéraire implicite qui consiste à volontairement choisir de ne

pas dire ou écrire une information que le lecteur ou l’interlocuteur doit alors deviner

de lui-même à partir du contexte d’une phrase ou d’un texte en interprétant.

Synérèse : en poésie, procédé qui consiste à prononcer en une seule fois une syllabe

composée de plusieurs sons voyelles (ex. : « pluie » au lieu de « plu/ie »).

3) Le lexique littéraire

Acte : en théâtre, partie de la pièce qui contient l’essentiel de l’action.

Adjuvant : tout ce qui vient en aide au héros ou à l’héroïne d’une histoire.

Antagoniste : rival, adversaire, opposant, ennemi d’un héros ou d’une héroïne.

Anthologie : recueil qui regroupe plusieurs œuvres écrites qui ont été sélectionnées et

qui ont la même thématique, la même forme, le même auteur, le même style etc.

Aparté : au théâtre, réplique adressée au public par un personnage placé à part.

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Apologue : genre littéraire narratif très court, récit argumentatif souvent écrit en vers

qui a pour objectif de donner une leçon de vie ou une morale aux lecteurs.

Autobiographie : genre littéraire en prose dans lequel une personne réelle fait le récit

de sa propre existence en mettant l’accent sur sa vie individuelle.

Autofiction : sous-genre littéraire autobiographique en prose dans lequel une person-

ne réelle fait le récit de sa propre existence en y ajoutant des événements fictifs qui ne

se sont pas déroulés tels quels mais qui sont largement inspirés de sa vie.

Biographie : sous-genre littéraire autobiographique en prose dans lequel une person-

ne réelle fait le récit de l’existence d’une autre personne réelle, célèbre ou historique.

Captation : enregistrement sonore ou audiovisuel d’un spectacle vivant tel qu’une

pièce de théâtre par exemple, une captation est un spectacle filmé ou enregistré.

Chœur : au théâtre, groupe de personnes qui s’expriment d’une même voix et jouent

parfois un rôle similaire à celui du narrateur dans un récit.

Chronologie : en narration, ordre dans lequel les événements d’un récit sont racontés.

Comédie : sous-genre littéraire théâtral, pièce de théâtre qui a pour objectif de faire

rire et de divertir les spectateurs tout en cherchant à les faire réfléchir.

Comédie héroïque : sous-genre théâtral, pièce de théâtre qui raconte les exploits et les

aventures d’un personnage amoureux.

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Conte : genre littéraire qui prend la forme d’un récit relatant des faits et des histoires

fictives et imaginaires, le conte vise à distraire tout en édifiant les lecteurs.

Convaincre : en argumentation, convaincre signifie amener quelqu’un d’autre à adop-

ter notre point de vue en utilisant des arguments basés sur des faits, des chiffres.

Décor : au théâtre, arrangement de la scène pour représenter le lieu de l’action.

Dénouement : au théâtre, scène finale qui clôture et conclue l’intrigue d’une pièce.

Destinataire : dans une situation de communication écrite, le destinataire est la per-

sonne qui reçoit le message ou l’énoncé transmis par un « destinateur / émetteur ».

Destinateur : dans une situation de communication écrite, le destinateur est l’émet-

teur, c’est-à-dire la personne à l’origine d’un message transmis à quelqu’un d’autre.

Didascalie : au théâtre, indication scénique qui sert à guider le comédien pour jouer

son rôle, les didascalies sont souvent écrites en italiques, entre tirets ou entre paren-

thèses et apportent des informations sur le ton, les gestes des personnages etc.

Dilemme : choix difficile voire impossible à faire entre deux options complètement

opposées et contradictoires, le dilemme est un leitmotiv de la tragédie classique.

Distique : strophe poétique constituée de 2 vers.

Dizain : strophe poétique constituée de 10 vers.

Dramaturge : personne dont le métier est d’écrire des pièces de théâtre.

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Dystopie : sous-genre littéraire de la science-fiction, récit narratif en prose qui

représente l’avenir de manière pessimiste en imaginant une société futuriste gouver-

née par un pouvoir autoritaire ; la dystopie est parfois appelée « récit d’anticipation ».

Édition : organisme qui publie et diffuse un ouvrage imprimé.

Élément de résolution : en narration, l’élément de résolution est la 4 étape du schéma


e

narratif, c’est l’étape où les problèmes commencent à se résoudre ou à empirer.

Élément perturbateur : en narration, l’élément perturbateur est la 2 étape du schéma


e

narratif, c’est le moment qui déclenche les événements et la quête du héros.

Émetteur : dans une situation de communication écrite, l’émetteur est la personne qui

est à l’origine d’un message ou d’un énoncé transmis à quelqu’un d’autre.

Énoncé : message oral ou écrit.

Énoncé ancré dans la situation d’énonciation : message oral ou écrit qui est rattaché à

la situation d’énonciation et qu’on ne peut donc comprendre qu’en ayant connaissance

de cette situation d’énonciation.

Énoncé coupé de la situation d’énonciation : message oral ou écrit qui est détaché de

la situation d’énonciation et qu’on peut donc comprendre quoi qu’il arrive.

Essai : genre littéraire argumentatif qui consiste à développer une réflexion person-

nelle portant sur des sujets divers et variés.

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Fable : genre littéraire narratif, récit en prose, généralement court et écrit en vers, qui

cherche à donner aux lecteurs une leçon de vie de manière divertissante.

Fabuliste : personne dont le métier est d’écrire des fables.

Farce : genre littéraire théâtral, pièce de théâtre du Moyen-Âge qui a pour but de faire

rire les spectateurs, souvent à travers des histoires et des personnages grossiers.

Genre littéraire : catégorie qui permet de classer les différents types d’ouvrages écrits

en fonction de leur forme, de leur contenu, de leur époque et de leurs objectifs.

Haïku : genre littéraire poétique japonnais, poème très bref composé d’un vers de 5

syllabes, d’un vers de 7 syllabes puis à nouveau d’un vers de 5 syllabes, et dans lequel

le poète célèbre l’harmonie entre l’Homme et la Nature et l’aspect éphémère de la vie.

Huitain : strophe poétique constituée de 8 vers.

Incipit : en narration, passage qui correspond au tout début d’une œuvre et qui a pour

objectif de présenter les personnages, l’histoire et le cadre spatio-temporel.

Interlocuteur : dans une situation de communication, l’interlocuteur désigne la per-

sonne à laquelle on s’adresse, à laquelle on adresse un message ou une information.

Intrigue : ensemble des événements les plus importants d’une histoire.

Journal intime : genre littéraire narratif et autobiographique, récit en prose qu’une

personne fait dans un carnet tenu au jour le jour, le journal intime se reconnaît par le

caractère immédiat de ce qui y est écrit ainsi que la présence de dates exactes.

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Littérature : ensemble des œuvres écrites ou orales ayant une valeur esthétique.

Locuteur : dans une situation de communication, le locuteur désigne la personne qui

adresse un message à quelqu’un qu’on appelle « interlocuteur ».

Mémoires : genre littéraire autobiographique dans lequel l’auteur fait le récit de sa

propre vie en insistant sur le contexte historique dans lequel elle s’est déroulée.

Mise en scène : au théâtre, art de faire jouer une pièce par des acteurs, un décor etc.

Monologue : au théâtre, tirade qu’un personnage prononce seul sur scène.

Morale : leçon de vie, enseignement donné et qui invite à réfléchir.

Morceau de bravoure : dans une œuvre littéraire écrite ou orale, un morceau de bra-

voure est un passage culte, célèbre, iconique, particulièrement bien écrit, qui marque

les esprits et dont les lecteurs se souviennent après coup.

Narrateur : en narration, le narrateur est celui qui prend en charge l’histoire et

s’occupe de raconter et de relater les différents événements d’un récit.

Narration : action ou manière de raconter des faits et des événements sous une forme

littéraire, à travers un récit généralement pris en charge par un narrateur.

Néologisme : mot ou expression inventé, qui n’existe pas dans le dictionnaire.

Nœud : au théâtre, principal problème de l’intrigue qui doit être résolu.

Nouvelle : genre littéraire narratif, récit assez court qui se rapproche du roman et se

termine souvent par une chute, c’est-à-dire une fin surprenante et inattendue.

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Opposant : tout ce qui freine le héros l’héroïne d’une histoire.

Pacte autobiographique : engagement, contrat qu’un auteur d’autobiographie passe

avec son lecteur afin de lui prouver que le récit de sa vie est honnête et vrai.

Pamphlet : genre littéraire qui consiste à attaquer un pouvoir, une institution ou une

personne connue en passant par la dénonciation, la caricature, l’ironie, la satire, le

dénigrement ou la raillerie, souvent dans un style véhément et vindicatif.

Paratexte : ensemble des informations secondaires relatives à une œuvre littéraire, le

paratexte comprend tout ce qui est « en-dehors » du texte, c’est-à-dire le titre, la

date, l’édition, l’auteur, le résumé du contexte dans lequel se déroule le texte etc.

Parution : moment où une œuvre littéraire écrite est diffusée et commercialisée.

Péripéties : en narration, les péripétie constituent la 3 étape du schéma narratif, elles


e

regroupent les aventures ou les rencontres vécues par le héros ou l’héroïne.

Persuader : en argumentation, persuader signifie amener quelqu’un d’autre à adopter

notre point de vue en manipulant ses sentiments et émotions, en l’émouvant.

Phylactère : bulle de BD qui contient les paroles ou les pensées d’un personnage.

Poésie : genre littéraire qui consiste à évoquer et suggérer des sensations, des senti-

ments, des émotions, des impressions ou des rêves de manière vive, en recherchant

une harmonie des mots, des sons et des rythmes, notamment grâce aux vers.

Prologue : au théâtre, avant-propos qui sert d’introduction avant le commencement

d’une pièce, le prologue a souvent le même rôle qu’un incipit dans un récit narratif.

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Prose : manière d’écrire en fonctionnant selon un système de paragraphes ; la prose

consiste à écrire sous forme de lignes qui s’enchaînent, elle est le contraire du vers.

Protagoniste : personnage important dans une pièce de théâtre, un film ou un roman.

Publication : moment où une œuvre littéraire est éditée et diffusée, commercialisée.

Quatrain : strophe poétique constituée de 4 vers.

Quiproquo : au théâtre, malentendu entre plusieurs personnages.

Récepteur : dans une situation de communication écrite, le récepteur est le

destinataire, la personne qui reçoit le message transmis par un « émetteur ».

Récit : narration de faits et d’événements appartenant à une même histoire, le récit se

reconnaît par sa forme écrite en prose et la présence d’un narrateur.

Récit post-apocalyptique : sous-genre littéraire de science-fiction, récit narratif en

prose qui relève de la dystopie et qui se déroule après la fin du monde.

Récit témoignage : sous-genre littéraire autobiographique en prose dans lequel une

personne réelle fait le récit de sa propre existence parce qu’elle a vécu un événement

historique et souhaite écrire pour rendre hommage ou honorer un devoir de mémoire

(ex. : les récits de la Shoah tels que Si c’est un homme, de Primo Levi).

Recueil : ouvrage écrit qui regroupe plusieurs textes et plusieurs œuvres.

Réécriture : pratique littéraire qui consiste à réinventer un texte ou un récit en le

réécrivant d’une autre manière, dans un autre style, à une autre époque etc.

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Registre comique : tonalité de texte qui vise à amuser et à provoquer le rire en passant

par le comique de gestes, de mots, de situation, de répétition ou de caractère.

Registre épique : tonalité de texte qui vise à raconter les exploits et les prouesses d’un

personnage héroïque de manière très exagérée et grandiloquente ; le registre épique

se reconnaît par l’usage de superlatifs, d’hyperboles et d’énumérations.

Registre fantastique : tonalité de texte qui vise à faire intervenir l’étrange et le

surnaturel dans la réalité ; le registre fantastique se reconnaît par l’usage du champ

lexical des sensations, du champ lexical de la peur et de nombreux modalisateurs

traduisant le doute et l’incertitude face à des événements inexplicables.

Registre littéraire : tonalité d’un texte, ambiance, atmosphère ou effet particulier que

le texte produit sur les lecteurs (ex. : registre épique, registre pathétique etc.).

Registre lyrique : tonalité de texte qui vise à exprimer les émotions et sentiments

profonds de l’être humain ; le registre lyrique se reconnaît par l’usage d’une ponctua-

tion expressive, du champ lexical des émotions, d’emphases et d’anaphores.

Registre merveilleux : tonalité de texte qui vise à faire voyager les lecteurs en les

mettant en immersion dans un monde imaginaire inventé par l’écrivain ; le registre

merveilleux se reconnaît par la présence de personnages stéréotypés et d’événements

invraisemblables ainsi que par l’utilisation d’un schéma narratif simple.

Registre polémique : tonalité de texte qui vise à provoquer la colère ou l’indignation

des lecteurs en prenant position de manière véhémente et agressive, ; le registre

polémique se reconnaît par l’usage de l’adresse, de l’ironie, de figures d’exagération

p. 19
comme l’hyperbole, du champ lexical du jugement, de la condamnation ou de la colère,

de questions rhétoriques et de signes de ponctuation expressifs.

Registre satirique : tonalité de texte qui vise à critiquer un fonctionnement, une

institution sociale, un travers de la société ou un défaut humain ; le registre satirique

se reconnaît par l’usage de l’ironie, de la caricature, du jugement ou de l’antiphrase.

Registre tragique : tonalité de texte qui vise à exprimer la grandeur et la noblesse d’un

personnage en plein conflit avec son destin ; le registre tragique se reconnaît par

l’usage d’un niveau de langue soutenu, du champ lexical du sacrifice, de la fatalité et

du désespoir, de nombreux moments d’introspection et d’une ponctuation expressive.

Règle de bienséance : règle du théâtre classique du XVII siècle ; la règle de


e

bienséance consiste à interdire la représentation de scènes violentes, choquantes,

sexuelles ou grossières sur scène lors d’une représentation théâtrale.

Règle des 3 unités : règle du théâtre classique du XVII siècle ; la règle des 3 unités
e

comprend l’unité d’action, l’unité de lieu et l’unité de temps.

Règle de vraisemblance : règle du théâtre classique du XVII siècle ; la règle de


e

vraisemblance consiste à interdire tout élément imaginaire, farfelu ou merveilleux

dans une pièce de théâtre, ce qui est joué sur scène doit « faire vrai ».

Regressus ad uterum : dans les récits initiatiques, le regressus ad uterum est un

moment important de l’histoire où le personnage principal doute de lui-même et est

tenté d’abandonner ou de basculer dans le camp adverse (ex. : Dans le 1 tome


er

d’Harry Potter, le regressus ad uterum a lieu au moment où Harry contemple un miroir

p. 20
ensorcelé qui lui montre ses parents décédés, qu’il n’a jamais connus ; Harry est à ce

moment-là tenté de contempler le miroir pendant des heures et de s’enfermer dans

une illusion qui ne reflète pas la réalité).

Réplique : au théâtre, prise de parole d’un personnage.

Roman : genre littéraire narratif, récit en prose qui relate des faits, des événements,

des aventures, ou bien qui étudie des mœurs, qui analyse des sentiments et des

passions ou qui représente le réel.

Roman autobiographique : sous-genre littéraire autobiographique en prose dans lequel

une personne réelle fait le récit de sa propre existence en y mêlant des événements

fictifs qui n’ont jamais eu lieu (ex. : Un Secret, de Philippe Grimbert).

Satire : texte ou discours qui consiste à critiquer quelqu’un ou quelque chose en

passant par la dénonciation moqueuse et ironique, en tournant en ridicule.

Scène : au théâtre, partie d’un acte qui change dès l’entrée ou la sortie d’un person-

nage, l’acte est une sorte de chapitre et la scène une sorte de sous-chapitre.

Scène d’exposition : au théâtre, première scène d’une pièce, sorte d’introduction.

Schéma actanciel : organisation et relations entre les différentes « forces » (objets,

personnages, idées etc.) qui interviennent dans l’histoire ; le schéma actanciel

comprend le sujet, l’objet, la quête, les adjuvants, les opposants, le destinateur (ou «

émetteur ») et le destinataire (ou « récepteur »).

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Schéma narratif : organisation de l’évolution et de l’avancement des événements d’une

histoire en 5 étapes ; le schéma narratif comprend la situation initiale, l’élément

perturbateur, les péripéties, l’élément de résolution et la situation finale.

Science-fiction : genre littéraire narratif, récit en prose qui consiste à représenter un

monde futuriste en s’appuyant sur les progrès scientifiques et technologiques.

Situation d’énonciation : situation de communication dans laquelle un énoncé est

communiqué, la situation d’énonciation répond aux questions « Qui communique ? À

qui ? Où ? Quand ? ».

Situation initiale : en narration, la situation initiale est la 5 étape du schéma narratif,


e

c’est l’étape qui clôture le récit et apporte un dénouement heureux ou malheureux.

Situation initiale : en narration, la situation initiale est la 1


ère
étape du schéma

narratif, c’est l’étape qui présente le cadre spatio-temporel, l’histoire et les différents

personnages du récit, elle joue le même rôle qu’un incipit.

Sizain : strophe poétique constituée de 6 vers.

Sonnet : forme spécifique de poème constitué de 2 quatrains et de 2 tercets.

Stichomythie : au théâtre, enchaînement de répliques très brèves entre plusieurs per-

sonnages qui se disputent, se chamaillent ou ne se comprennent pas.

Soliloque : au théâtre, discours qu’un personnage se tient à lui-même sur scène.

Strophe : regroupement de plusieurs vers dans un poème ou une fable.

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Tercet : strophe poétique constituée de 3 vers.

Tirade : au théâtre, longue réplique prononcée par un personnage.

Tragédie : sous-genre littéraire théâtral, pièce qui met en scène les passions, les

dilemmes et les destinées humaines de manière dramatique, et qui se clôture souvent

par un dénouement malheureux et la mort d’un des personnages principaux.

Tragi-comédie : sous-genre littéraire théâtral, tragédie qui se conclue par un

dénouement heureux, contrairement à la tragédie classique.

Uchronie : sous-genre littéraire de science-fiction, récit narratif en prose qui consiste

à réécrire le futur de manière fictive en modifiant un événement historique ayant

réellement eu lieu dans le passé (ex. : récit dans lequel Hitler aurait gagné).

Unité d’action : règle appartenant à la règle des 3 unités du théâtre classique du XVII
e

siècle ; l’unité d’action consiste à faire en sorte que la pièce de théâtre ne raconte

qu’une seule et unique intrigue, les histoires secondaires sont prohibées, interdites.

Unité de lieu : règle appartenant à la règle des 3 unités du théâtre classique du XVII
e

siècle ; l’unité de lieu consiste à faire en sorte que l’intrigue d’une pièce de théâtre se

déroule en un seul endroit, c’est-à-dire dans un seul et unique décor.

Unité de temps : règle appartenant à la règle des 3 unités du théâtre classique du

XVII siècle ; l’unité de temps consiste à faire en sorte que l’intrigue d’une pièce de
e

théâtre se déroule en une seule journée, c’est-à-dire en 24h maximum.

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Utopie : sous-genre littéraire de science-fiction, récit narratif en prose qui représente

une société idéale de manière à critiquer la société contemporaine.

Vers : équivalent d’une ligne dans un poème ou une fable.

Versification : ensemble des codes, des règles et des notions qui permettent de créer

et d’écrire un poème (vers, strophes, rimes, enjambements etc.).

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