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REGISTRES LITTERAIRES
Ce document rappelle de manière synthétique les principales figures de styles et les principaux
registres littéraires.
a) L’euphémisme
L’euphémisme correspond à l’atténuation d’un mot afin de donner à une phrase une tournure
adoucie lorsque l’on veut évoquer une pensée choquante, brutale ou désagréable. “Elle nous a
quitté il y a peu”. Ici, cela inclus le décès d’une personne, ainsi le verbe quitter renvoi au terme
mort.
b) La litote
La litote consiste à dire moins pour suggérer plus. Par exemple : ‘’Il ne fait pas mauvais
aujourd’hui’’ c’est qui insinue que le temps est au beau fixe ou encore ‘’Je ne te hais point’’ ce qui
signifie que ‘’Je t’aime (bien)’’.
1.2) Les figures d’amplification
a) L’anaphore
L’anaphore procède à une répétition d’un mot voire d’une expression au début d’une phrase ou
bien d’un vers. “Marcher à jeun, marcher vaincu, marcher malade.” (Victor Hugo)
b) L’accumulation
c) L’hyperbole
L’hyperbole est une figure de style désignée lorsqu’il y a exagération. Par exemple : ‘’Ce spectacle
est vraiment bien, j’étais mort de rire’’. On utilise le mot mort pour signifier le degré humoristique
du spectacle. Ou encore ‘’Un géant s’approcha de moi’’. Géant est une hyperbole qui désigne une
personne de grande taille.
d) La répétition
La répétition, comme son nom l’indique, consiste en la répétition de mot similaire. Ex. ‘’Tout était
jaune. Les murs étaient jaunes, les rideaux étaient jaunes, le canapé était jaune.’’ Dans cet
exemple nous retrouvons une répétition du mot jaune.
a) L’antithèse
L’antithèse apparaît lorsque dans une même phrase deux mots ou ensemble de mots sont
fortement opposés. Prenons l’exemple de Corneille “A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire’’.
b) L’oxymore
L’oxymore se construit à partir de 2 termes opposés juxtaposés dans une même phrase. Ainsi :
“Quelle magnifique grimace !” donnera un oxymore car une grimace de nature est tout le
contraire de magnifique.
c) Le chiasme
Le chiasme est une succession de mots semblables (minimum 4 mots) décrivant une même
fonction et étant de la même nature. Le chiasme se structure de la manière suivante : AB / BA. Un
exemple est de rigueur : “La neige fait au nord ce qu’au sud fait le sable”. Le mot neige est
confronté au mot sable (éléments naturels) et le mot nord à celui du sud.
d) L’antiphrase
L’antiphrase consiste en l’expression d’une idée en utilisant un sens contraire, un certain degré
d’ironie. Par exemple, imaginons que quelqu’un renverse une boisson, dire ‘’Bravo, c’est réussi !’’
est une antiphrase.
a) La comparaison
La comparaison créé une relation entre deux mots grâce à un outil appelé comparatif. “Il est têtu
comme un âne.” Ici, on compare il à un âne en s’aidant du comparatif comme. D’autres
comparatifs existent : tel, semblable à, ressembler à, ainsi que, etc.
b) La métaphore
La métaphore correspond à une comparaison sans utiliser de comparatif. Ainsi, nous pouvons
retrouver un comparant et comparé. Tel, “Tes yeux sont des soleils”.
c) La personnification
La personnification se rapporte à l’assimilation de mots dont l’affiliation n’est pas correcte. “Cet
arbre étendait ses bras fleuris au printemps”. Ici, on associe les branches de l’arbre à des bras
(terme utilisé pour l’Homme).
d) L’allégorie
L'allégorie représente de façon imaginée une idée. Vous faites face tous les jours des allégories,
par exemple Marianne est une allégorie de la République, la statut de la Liberté celle de la Liberté
etc.
a) La métonymie
La métonymie permet de désigner un terme à partir d’un mot qui ne lui est pas associé. Prenons
l’exemple de “Allons boire un coup”, le message à comprendre ici est “Allons, boire une boisson”,
il en va de même pour “Allons boire un verre’’ ici il faut comprendre “Allons boire le contenu d’un
verre”.
b) La synecdoque
c) La périphrase
La périphrase permet d’évoquer en plusieurs termes l’idée d’un seul. ‘’Nous venons de la planète
bleue’’. La planète bleue traduit ici la Terre. Un autre exemple plus parlant, en désignant le roi des
animaux on se réfère au lion.
Le parallélisme consiste à travers deux thèmes à utiliser une même syntaxe. Ces deux thèmes sont
souvent juxtaposés. Par exemple : “Que la vie est belle ! Que la nature est tendre !” ou encore
“Les trains sifflent souvent, les chiens aboient de temps en temps !”.
b) L’ellipse
L’ellipse se distingue lors qu’on omet des mots dans une phrase qui se laisse cependant deviner.
Afin que ce soit un peu plus clair, voici l’exemple de Jean Racine “ Je t’aimais inconstant,
qu’auraisje fait fidèle ?” Ce qui inclue “...qu’aurais-je fait si tu avais été fidèle ?”.
Un registre littéraire renvoi à la tonalité qu’un texte traduit, c’est-à-dire les valeurs et les
caractéristiques qui le composent. Un registre détient certaines fonctions et certains procédés.
Dans cette partie nous retrouvons les registres principaux qui composent la littérature française.
Le procédé du registre comique se fait à travers des jeux de mots, des effets de chute, de rupture
et de décalage. Il vise tout aussi bien à divertir, faire rire qu’à critiquer (registre satirique) et
dédramatiser une situation. Nous pouvons le retrouver dans les gestes, les situations, les mots
employés également. Ce registre est présent dans tout genre littéraire mais plus souvent dans le
style théâtral.