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Langue

Semestre 1

Les figures de style

A. Les figures d’analogie

1 - La 1- Rapprochement de 1. Deux jours et demi à vivre


comparaison deux réalités ayant au comme un prince.
moins un point 2. La chambre paraît plus
commun: le comparé et accueillante.
le comparant, à l'aide 3. Une lampe, certes, éclaire
d'un outil de mieux qu’une bougie mais elle
comparaison explicite est moins jolie qu’un
chandelier.

2- La 2- Mise en relation de Elle avait des yeux


métaphore manière implicite de deux d’émeraude.
éléments qu'un point
commun permet de (elle a les yeux verts comme
rapprocher: le comparé l’émeraude)
(parfois sous-entendu) et
le comparant. Il s'agit
d'une comparaison sans
outil de comparaison.
3. La 3- Attribution de Le ciel qui pleure .
personnificatio caractéristiques ou de
n comportements
humains à des
animaux, des éléments
de la nature, des
objets...

Les figures de substitution


a. La métonymie

La métonymie est une figure par laquelle on désigne un objet, une idée
ou un être par un autre mot qui lui est associé dans la langue ou dans la
réalité.
Exemples :
Boire une bouteille ou boire un verre. → L'expression désigne le
contenant au lieu du contenu.

b. La synecdoque

La synecdoque est une métonymie particulière qui consiste à désigner un


objet par une partie de celui-ci ou à évoquer un ensemble par un seul de
ses éléments. Elle établit un rapport d'inclusion entre deux termes.
Exemple :
« Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur ».(Victor Hugo, Les
Contemplations, 1856.)
La synecdoque désigne une partie (les voiles) pour un tout (le bateau).

c. La périphrase

La périphrase est une formulation qui nomme un être ou un objet en


utilisant plus de mots que nécessaire.
Exemple :
« L'île de beauté » désigne La Corse ; « le billet vert » est le dollar.

. Les figures d'insistance ou d'atténuation

a. L'hyperbole

L'hyperbole est l'utilisation de termes exagérés.

Ex. : « Mourir de peur ».

c. L'anaphore
L'anaphore est la répétition d'un mot ou d'un même groupe de mots au
début d'un vers ou d'une phrase.
un jour,

Un jour, bientôt peut-être

Un jour j’arracherai l’ancre

Qui tient mon navire loin

des mers.

d. La répétition

Cette figure consiste à répéter un mot ou une expression dans la


même phrase.

Ex :

L’enfant désirait attraper l’oiseau, mais l’oiseau ne vient jamais, il


voulait tant ce petit oiseau !

e. L'énumération

Cette figure de style juxtapose ou coordonne plusieurs termes qui


appartiennent souvent à un même champ lexical.
L'énumération peut créer une idée de foisonnement.

Ex. : « Il s'arrêta devant la vitrine du pâtissier : tartelettes aux fruits,


éclairs au chocolat, baba au rhum, meringues... Tout lui semblait
délicieux ».
f. La gradation

C'est une figure de style qui, comme l'énumération, consiste


à juxtaposer ou à coordonner plusieurs termes.
Cependant, contrairement à l'énumération, la gradation organise les
termes selon leur sens, en allant du sens le moins fort au plus fort ou le
contraire.

Elle traduit en général des sentiments forts, et elle peut exprimer


l'enthousiasme ou au contraire le désespoir.
Ex. : « Va, cours, vole...  »

Exercice
C'est un coin de verdure où chante une rivière . personnification

Explication : La rivière chante. Chanter étant une capacité d’être humain…

2) Cette journée a duré une éternité __________________ hyperbole

Explication : La journée n’a pas réellement duré une éternité : c’est une
exagération…

3)Je t'offrirai des perles de pluie... __________________ métaphore

Explication : On compare les perles aux gouttes de pluie sans outil de


comparaison
4)Les cris des enfants s’étaient transformés en torrent, en cascade,
en bruit de rafale. Une gradation
Exercice1 : Identifier les figures de style( la comparaison ; la
métaphore et la personnification) :

1. Mon sac est lourd comme du plomb. Une comparaison


2. Cet homme a un cœur de pierre . une métaphore
3. Un grand troupeau d’étoiles vagabondes. Une personnification
4. C’est un coin de verdure où chante une rivière. Une
personnification
5. Il bondit, on dirait un lion. Une comparaison
6. Le soleil en robe d’or s’attardait à l’horizon. Une personnification
7. Les petites flammes dansaient. Une personnification

Exercice 2 Identifier les figures : la périphrase  et la métonymie et


dites ce qu’elles remplacent :

Ex : Le pays du soleil levant :une périphrase qui désigne le


Japon.
1. Il m’a invité à boire un verre . métonymie
2. C’est une bonne plume. = un bon écrivain
métonymie
3. Il a mangé toute l’assiette. Métonymie
4. Mes souliers ont beaucoup voyagé. Métonymie
5. Le miroir de l’âme .= les yeux périphrase
6. Le siècle des Lumières. = le 18ème siècle périphrase
7. La langue de Molière. = le français périphrase
8. Le septième art = le cinéma périphrase
9. Il a écouté un Mozart.= une symphonie de Mozart
une métonymie

EX3 Identifier les figures : l’hyperbole ; l’anaphore ;la répétition ;la


gradation et l’énumération.

1. Elle a versé des torrents de larmes . hyperbole


2. Au ciel, aux vents, aux rocs, à la nuit, à la brume, le sinistre
océan jette son noir sanglot. Gradation
3. Marchez, courez, volez où l’honneur vous appelle. Une
Gradation
4. Une voisine poussa un cri de joie, la joie de voir son fils
marquer un but. La répétition
5. La journée a duré une éternité. hyperbole
6. Dans ma boîte à merveilles, il y avait des clous, des boules de
verre, des boutons … une énumération
7. Elle jouait avec son chat, un joli chat . une répétition
8. Je savais qu’une journée s’ajoutait à une autre, je savais que les
jours faisaient des mois. Une anaphore

CONJUGAISON Les temps du récit : le passé simple et l’imparfait

Rappel

L’imparfait Le passé simple valeur

Exprime une Exprime une action courte, Imparfait :


action lente et
achevée(=terminée) ;action Ex : La lune
longue qui dure
assez soudaine et bien resplendissait (la
ou bien qui se
délimitée dans le description)
répète ou bien
pour la temps ;c’est le temps de la Il sortait tous les
description . narration dans un récit. jours pour se
promener. (la
(l’imparfait est (le passé simple est utilisé
répétition, action
utilisé dans les dans les textes de type
habituelle)
textes de type narratif)
descriptif) Le passé simple :
Exprime des
actions de1er plan,
c’est-à-dire des
actions
importantes

La nominalisation
Définition:
La nominalisation est un moyen grammatical mettant en valeur l'usage
du nom. Elle permet de transformer un adjectif, un verbe ou une
proposition complétive introduite par « que » en nom.

La nominalisation peut se faire à partir d'adjectifs ex c’est un enfant :


l’intelligence de cet enfant.ou de verbes ex transformer : une
transformation.

Nominaliser les verbes et les adjectifs suivants :


 Les verbes :
Sentir, trahir, distinguer, suivre, reculer ; survivre,
combattre , croire, prédire, prévoir, gérer, interdire,
concevoir, recevoir.
Sentir : un sentiment ; trahir : une trahison ; distinguer :
une distinction ; suivre : le suivi ; reculer : le recul :
survivre : la survie, combattre : le combat ; croire : une
croyance ; prédire : une prédiction ; prévoir : une
prévision ; gérer : une gestion ; interdire : une
interdiction ; concevoir : une conception ; recevoir : une
réception.

 Les adjectifs :
Efficace, inquiet, fréquent ; maladroit, curieux, sérieux,
immobile,
Cruel, coupable, mince .
Efficace : efficacité ; inquiet :une inquiétude ; fréquent :
une fréquence ; maladroit : la maladresse ; curieux : la
curiosité ; sérieux : le sérieux ;immobile : immobilité ;
cruel : la cruauté ; coupable : la culpabilité ; mince : la
minceur.

Dans les phrases suivants, nominaliser ce qui est souligné


en procédant aux transformations nécessaires :
1. L’étranger se comporte bizarrement . Tous les
serviteurs l’ont remarqué.
Tous les serviteurs ont remarqué le
comportement bizarre de l’étranger .
2. Ta réponse prouve que tu ignores le problème.
Ta réponse prouve ton ignorance du problème.
3. Etre élégant et courtois est indispensable dans
certains
métiers.
L’élégance et la courtoisie sont indispensables
dans certains métiers.
4. Ce serveur est maladroit. Cela lui cause
beaucoup de problèmes avec les clients.
La maladresse de ce serveur, lui cause beaucoup
de problèmes avec les clients.
5. L’état de santé du malade s’améliore. Cela
rassure sa famille.
L’amélioration de l’état de santé du malade,
rassure sa famille.
6. Oluf est un enfant turbulent. Cela choque ses
parents.
La turbulence d’Oluf choque ses parents.
7. L’accueil de Brenda était sévère. Cela choqua
Oluf.
La sévérité de l’accueil de Brenda choqua Oluf.

Langue semestre II
: les figures de l’opposition
L’oxymore et l’antithèse

L’oxymore : c’est une figure de style qui consiste à juxtaposer deux


termes de sens contraire à l’intérieur d’une même phrase :

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles .(obscure#clarté)

L’antithèse : Mise en parallèle de deux mots, deux expressions ou


deux notions tout à fait contraires :

Ex : l’avarice perd tout en voulant tout gagner.


Exercice :

CONSIGNE : Identifier les figures de l’opposition dans les phrases


suivantes (l’oxymore ou l’antithèse) :

1. Un silence assourdissant envahissait l’espace.


C’est l’oxymore : silence s’oppose à l’adjectif assourdissant.
2. Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits.
Un jour s’oppose à l’adjectif noir : c’est l’oxymore.
Une comparaison plus triste que les nuits.
3. Cosette était laide .Heureuse, elle eut été jolie.
C’est une antithèse.
4. Une main de fer dans un gant de velours.
C’est une antithèse.
5. Paris est tout petit
C’est là sa vraie grandeur
C’est une antithèse.
6. Ces yeux gris et luisants, brûlants et glacés comme je les
connaissais.
Dans cet énoncé, il y a deux oxymores : gris et luisants ;
brûlants et glacés ;
Et une comparaison : comme je les connaissais.
7. Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur
C’est une antithèse.
8. Lui, regarde en avant, je regarde en arrière.
C’est une antithèse.
Activité de langue : le discours rapporté : le discours direct, le
discours indirect
Dans un récit, le narrateur peut rapporter les paroles ou les
pensées des personnages : Directement : telles que les paroles
ont été prononcées.

L’effet recherché : les discours direct donne vie au récit : il


permet de restituer les niveaux de langue (le registre familier,
courant employés dans le discours direct à la place du registre
soutenu utilisé pour la narration). Et les émotions par la
présence de types de phrases et de marques d’oralité
(interjections, hésitations…) ; sous forme de dialogue le
discours direct est souvent utilisé dans les scènes. Son emploi
marque un ralentissement dans le récit.

LE DISCOURS DIRECT : il se caractérise par des guillemets et


des trirets marquant la rupture avec les passages narratifs ;
des marques d’oralité ;

Des marques de la première personne et la deuxième


personne (je, tu, nous, vous, mon , ton…) ; des adverbes de
lieu et de temps (ici, hier, aujourd’hui…) ;des verbes
introducteurs (dire, répondre, déclarer …) ;des temps
spécifiques :indicatif présent, passé composé, futur simple…

LE DISCOURS INDIRECT : dans un récit, le narrateur peut


rapporter les paroles ou les pensées des personnages
indirectement, en les transformant et en les intégrant à la
narration.

Il se caractérise par :

La suppression des guillemets ; des tirets et des marques de


l’oralité (certaines expressions, sont impossibles à retranscrire
telles quelles :

Ex : « tant mieux. »,se dit-elle.


Elle se dit que c’était bien ainsi.

La suppression des phrases interrogatives, exclamatives et


injonctives

Discours direct Discours indirect


Marques de personne : je, tu, Il /elle
nous, vous, mon, ton, nos, vos Ils/elles
Son, sa, ses, leurs
Adverbes de lieu
Ici, là-bas Là, à cet endroit-là

Adverbes de temps
Hier, aujourd’hui, demain La veille, ce jour-là, le
lendemain

Temps des verbes : si le verbe


introducteur est au passé, les
temps des verbes du discours
direct changent
Imparfait
présent
Conditionnel présent
futur simple
Imparfait
imparfait
Plus que parfait
passé composé
Conditionnel passé
futur antérieur
infinitif
impératif
subjonctif
subjonctif
L’effet recherché : le discours indirect permet au narrateur
d’accélérer le rythme du récit : il rapporte les parole comme il
le veut, en les résumant et en effaçant les marques d’oralité et
les niveaux de langage.

EXERCICES

Exercice 1 : Transposez du style direct au discours indirect 

1. Paul a affirmé :  «  Ma voiture sera réparée demain. »


Paul a affirmé que sa voiture serait réparée le lendemain.
2. La loi précise : «  Tout contrefacteur sera puni d’une
sanction sévère. »
La loi précise que tout contrefacteur sera puni d’une
sanction sévère.
N.B : dans cette phrase le verbe introducteur « précise » est
au présent de l’indicatif, donc le verbe du discours direct ne
change pas : « sera ».
3. L’acteur répondit au journaliste : « J’espère que mon film
vous plaira. »
L’acteur répondit au journaliste qu’il espérait que son film
lui plairait.
4. Une cliente a dit : « J’ai trouvé une broche qui va avec ma
robe. »
Une cliente a dit qu’elle avait trouvé une broche qui allait
avec sa robe.
5. Le professeur leur a demandé : « Avez-vous tous lu le
premier chapitre de votre livre ? »
Le professeur leur a demandé s’ils avaient tous lu le
premier chapitre de leur livre.
6. « qu’est-ce que vous comptez faire aujourd’hui ? », nous
demandait-il.

Il nous demandait ce que nous comptions faire ce jour-là.

7. Il m’a demandé : « A quelle heure es-tu parti hier ?

Il m’a demandé à quelle heure j’étais parti la veille.

8. Il lui disait : « Hier, tu avais l’air crispée, mais aujourd’hui tu


as l’air plus détendue. »
Il lui disait que la veille elle avait l’air crispée, mais que ce
jour-là elle avait l’air plus détendue.
9. Le professeur nous a avertis : « Ne parlez tous en même
temps. »

Le professeur nous a avertis de ne pas parler tous en même temps.

Exercice 2 : Transposez au discours indirect

1. Elle est revenue souvent pour me demander si je croyais


vraiment moi qu’elle était folle.

Elle est revenue souvent pour me demander : « crois-tu vraiment


toi que je suis folle ? »

2. Je protestai que je n’étais pas venu à cet endroit pour


l’espionner.
Je protestai : « Je ne suis pas venu ici pour t’espionner ! »
3. De loin, elle me signifiait que ma promesse tenait toujours.

De loin, elle me signifiait : « Ta promesse tient toujours. »


4. Il me demanda quand avait lieu l’exposition .

Il me demanda : « Quand a lieu l’exposition ? »

5. Il rêvait qu’il deviendrait un grand écrivain et qu’il serait


célèbre.

Il rêvait : «  je deviendrai un grand écrivain et je serai célèbre. »

6. Elles lui demandaient avec insistance de leur confier son


chagrin.

Elles lui demandaient avec insistance : « Confie-nous ton chagrin ! »

7. Il me confie que ce genre de bonheur est le seul qui compte


à ses yeux.

Il me confie : «  Ce genre de bonheur est le seul qui compte à mes


yeux . »
Langue semestre II
: les figures de l’opposition
L’oxymore et l’antithèse

L’oxymore : c’est une figure de style qui consiste à juxtaposer deux


termes de sens contraire à l’intérieur d’une même phrase :

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles .(obscure#clarté)

L’antithèse : Mise en parallèle de deux mots, deux expressions ou


deux notions tout à fait contraires :

Ex : l’avarice perd tout en voulant tout gagner.

Exercice :

CONSIGNE : Identifier les figures de l’opposition dans les phrases


suivantes (l’oxymore ou l’antithèse) :
1. Un silence assourdissant envahissait l’espace.
C’est l’oxymore : silence s’oppose à l’adjectif assourdissant.
2. Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits.
Un jour s’oppose à l’adjectif noir : c’est l’oxymore.
Une comparaison plus triste que les nuits.
3. Cosette était laide .Heureuse, elle eut été jolie.
C’est une antithèse.
4. Une main de fer dans un gant de velours.
C’est une antithèse.
5. Paris est tout petit
C’est là sa vraie grandeur
C’est une antithèse.
6. Ces yeux gris et luisants, brûlants et glacés comme je les
connaissais.
Dans cet énoncé, il y a deux oxymores : gris et luisants ;
brûlants et glacés ;
Et une comparaison : comme je les connaissais.
7. Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur
C’est une antithèse.
8. Lui, regarde en avant, je regarde en arrière.
C’est une antithèse.

Activité de langue l’expression de l’opposition


Quelques moyens
Malgré +nom
En dépit de +nom
Même si +indicatif
Bien que ; quoique + subjonctif
Toutefois ; mais ; or ; cependant ; pourtant ; quand même ; tout de même.

Exercice : Complétez les phrases suivantes


1 Ils ont pris le bateau malgré le risque de tempête.
2. En dépit de sa blessure, cet athlète a dominé l’épreuve.
3, Même si elle a beaucoup de moyens, cette entreprise n’a pu réaliser
son projet .
4 La Grèce est magnifique, pourtant la chaleur y est parfois
insupportable.
5 Il tient à ses idées. Il a souvent tort.

Quoiqu’il tienne à ses idées, il a souvent tort.

6 Le règlement intérieur est clair .Il ne l’a pas respecté.


Le règlement intérieur est clair, toutefois, il n’est pas
respecté.
7 C’est une situation comique. Elle ne fait rire personne.
C’est une situation comique, tout de même elle ne
fait rire personne.
8. Il serait bon nageur, or il semble difficile de parcourir une telle
distance.
9. Bien que la vitesse soit limitée sur les routes, il y a
encore des accidents.

9. Dans ce parking,  vous ne restez qu'un quart d'heure,


vous devez payer quand même l'heure.
Rappel Les registres littéraires
Le registre comique (la comédie)

Il suscite le rire ou le sourire. On distingue le comique de gestes, de

caractère, de situation et de mots.

Le registre satirique

 Il se moque pour faire réfléchir Il s’attaque à quelqu’un ou quelque

chose, le critique en n’hésitant pas à le ridiculiser pour faire réagir le

lecteur, l’amuser, voire le faire rire.

Le registre lyrique

 Il exalte des sentiments (joie, tristesse, espoir, amour...), souvent

exprimés à la 1re personne du singulier.

 Le registre pathétique (la souffrance)


Ce registre est fréquent dans le roman et la poésie, mais aussi au théâtre

(notamment dans la tragédie).Le registre pathétique inspire au lecteur

des émotions tristes et fortes devant une situation inhumaine ( →la

pitié)

 Champ lexical de l’affectivité, de la souffrance, du désespoir .

Exercice

1. Si dans un texte le narrateur ou le poète évoque ses sentiments


personnels, ses états d’âme ( champ lexical de lajoie, tristesse,
chagrin, etc.), de quel registre s’agit-il ?
 Lyrique

 Lorsqu’un texte cherche à faire rire le lecteur ou le spectateur,


quel est son registre ?

comique

1. Quel est le registre caractéristique d’un texte qui cherche à


provoquer l’admiration et l’enthousiasme du lecteur, en louant
les exploits d’un ou plusieurs héros ?

Epique
2. Quel registre cherche à susciter chez le lecteur des sentiments
de pitié, de compassion ?

 Pathétique

 Quel registre présente des personnages qui, tourmentés


par de fortes passions ou par un dilemme, ne peuvent
éviter un dénouement malheureux ? Tragique

 Quel registre caractérise un texte qui s’attaque à des
idées, qui dénonce violemment une situation ?

Polémique 

Quel est le registre d’un texte dans lequel des événements


étranges et inexplicables font irruption dans un univers
réaliste ?

Fantastique

     Quel est le registre d’un texte dans lequel on dit le contraire de ce que
l’on pense ? Ironique .

Langue L’expression du but

Emploi de pour et afin de


On emploie "pour" ou "afin de" + infinitif pour exprimer le but et quand les sujets de la phrase
représentent la même personne.

Tu devras étudier tous les jours afin de réussir ce concours.

2. Emploi de pour que et afin que


On emploie "pour que" ou "afin que" + verbe au subjonctif pour exprimer le but et quand les
deux sujets de la phrase sont différents.
Exemple Elle est partie sans faire de bruit pour qu'il ne soit pas réveillé.
-

But à atteindre
  + nom

pour + infinitif

  + que + subjonctif

afin + de + infinitif

  + que + subjonctif

en vue de + nom

  + infinitif

dans le but de + infinitif

dans l’intention de  

avec l’intention de + infinitif

de manière à + infinitif

de manière (à ce) que + subjonctif

de façon à + infinitif

de façon (à ce) que  

+ subjonctif

de sorte que + subjonctif

viser à  

chercher à + infinitif

avoir pour but de  


 

avoir pour objectif de + infinitif

avoir pour intention de  

avoir l’intention de + infinitif

But à éviter

de crainte de + infinitif

Il est parti de crainte d’être en  


retard. (=pour ne pas être en retard

de crainte que + (ne) + subjonctif

de peur de : ex je ne vous en ai + infinitif


pas parlé de peur
 
que vous ne soyez mécontent. (=
pour que vous ne soyez pas
mécontent)

 
+ (ne) + subjonctif
de peur que

Exercice

1. Les alpinistes sont partis afin d’ atteindre le refuge avant la nuit .

2. Je suis arrivé plus tôt de sorte à me préparer pour l’arrivée des


invités .

3. Il prend des cours de maths en vue d’améliorer son niveau.


4. Elle vise à obtenir le poste de directrice générale de la société.

5. Nous avons couru de peur de rater le train.

6. Ils m’ont donné un plan de la ville, de crainte que je ne me


perde.

7. Je fais du sport pour me détendre.

8. L’athlète s’entraîne dans l’intention de remporter la victoire aux


prochains jeux olympiques.

9. Il ‘a donné des conseils pour que tu résolves ton problème.

10. Tu dois ranger tes affaires de manière à les retrouver plus


facilement.

.
Activité de langue : les figures de l’opposition
L’oxymore et l’antithèse

L’oxymore : c’est une figure de style qui consiste à juxtaposer deux termes de
sens contraire à l’intérieur d’une même phrase :

Cette obscure clarté qui tom

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