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Révision – français

1. Les articulateurs logiques.

Connecteurs (articulations) logiques/mots de liaison


Addition ou et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d’abord, ensuite, enfin, d’une part, d’autre
gradation part, non seulement... mais encore, voire, de surcroît, d’ailleurs, avec, en plus de, outre,
quant à, ou, outre que, sans compter que.....
Classer puis, premièrement..., ensuite, d’une part... d’autre part, non seulement... mais encore,
avant tout, d’abord.....
––– mais, cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant, au contraire, néanmoins, malgré, en
Restriction dépit de, sauf, hormis, excepté, tandis que, pendant que, alors que, tant + adverbe +
ou opposition adjectif + que, tout que, loin que, bien que, quoique, sans que, si... que, quel que + verbe
être + non.....
Cause car, parce que, par, grâce à, en effet, en raison de, du fait que, dans la mesure où, à cause
de, faute de, puisque, sous prétexte que, d’autant plus que, comme, étant donné que, vu
que, non que.....
Indiquer une ainsi, c’est pourquoi que, en conséquence, par suite, de là, dès lors, par conséquent, aussi,
conséquence de manière à, de façon à, si bien que, de sorte que, tellement que, au point... que, de
manière que, de façon que, tant... que, si... que, à tel point que, trop pour que, que, assez
pour que.....
Condition ou si, peut-être, probablement, sans doute, éventuellement, à condition de, avec, en cas de,
supposition pour que, suivant que, selon (+ règle de « si »), à supposer que, à moins que, à condition
ou hypothèse que, en admettant que, pour peu que, au cas où, dans l’hypothèse où, quand bien même,
quand même, pourvu que....
Comparaison ou, de même, ainsi, également, à la façon de, à l’image de, contrairement à,
ou conformément à, comme, de même que, ainsi que/aussi... que, autant... que, tel... que,
équivalence plus... que, plutôt... que, moins... que.....
ou parallèle
But pour, dans le but de, afin de, pour que, afin que, de crainte que, de peur que.....
Indiquer une ou, autrement, sinon, soit... soit, ou... ou.....
alternative
Expliciter c’est-à-dire, en effet, en d’autres termes.....
Illustrer par exemple, c’est ainsi que, comme, c’est le cas de.....
Conclure au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement,
somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière
analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l’analyse, au fond, pour conclure, en bref, en
guise de conclusion.....
2. Les figures de style

Il existe plusieurs types de figures de styles. On désigne par figures de style les procédés littéraires
d’écriture qui enrichissent l’expression et produisent des effets sur le lecteur en marquant un écart
avec la langue ordinaire.
→ Les figures de style visent à donner à un texte ou à un discours, plus d’expressivité ou de pouvoir
de persuasion.
a. Les figures de substitution
Métonymie Elle remplace le nom d’un être ou d’un objet par un Paris a froid. Paris a
autre qui lui est proche parce qu’il s’agit de son faim.
contenant, sa cause, son origine, son instrument… Paris ne mange plus de
→ Elle permet une désignation plus imagée et une marrons dans la rue.
concentration de l’énoncé. (Paul Éluard)
Synecdoque C’est un cas particulier de la métonymie : on désigne un Je ne regarderai ni l’or
être ou un objet par un mot représentant une partie de du soir qui tombe
cet être ou de cet objet, ou la matière dont il est fait. Ni les voiles au loin
→ Elle offre une vision fragmentée de la réalité, un descendant vers Harfleur
certain impressionnisme. À l’inverse, elle peut frapper (Victor Hugo) = les
par un détail mis en valeur. bateaux
Périphrase Elle sert à désigner un être ou un objet par une le meilleur ami de
expression ou un groupe de mots au lieu d’employer l’homme = le chien
un mot précis. Celui de qui la tête au
→ Elle crée une attente et attire l’attention, elle Ciel était voisine
interroge le lecteur. Elle permet d’insister sur la qualité Et dont les pieds
d’un être ou d’un objet avec une plus grande richesse touchaient à l’Empire
lexicale, tout en conservant un référent clairement des Morts. (Jean de La
identifiable. Fontaine) = le chêne
L’astre au front d’argent
(Alphonse de Lamartine)
= la lune
b. Les figures de l’analogie
Comparaison Elle met sur le même plan, grâce Aubignane est collé contre le tranchant
à un outil de comparaison, deux du plateau comme un petit nid de guêpes
termes appartenant à des (Jean Giono) → comparant : un petit nid
domaines différents. de guêpes ; outil de comparaison :
→ Elle fait ressortir certaines comme ; comparé : Aubignane
caractéristiques communes du
comparé et du comparant de
manière imagée et poétique.
Métaphore Elle rapproche deux éléments, Cette faucille d’or dans le champ des
qui d’habitude ne sont pas étoiles.
associés.. Le lecteur est amené à Au bout du petit matin bourgeonnant
interpréter la ressemblance. d’anses frêles les Antilles qui ont faim
→ Elle crée de nouvelles images (Aimé Césaire)
par rapprochement implicite.
Personnification Elle consiste à attribuer à un Ces flots, ces vents… mes premiers
objet ou un animal des maîtres. (François-René de
comportements ou des sentiments Chateaubriand)
humains. C’est un cas particulier
de métaphore.
→ Elle permet de décrire les
choses avec plus de vivacité.
c. Les figures d’exagération et d’atténuation
Énumération plus ou Ex : Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien
moins longue de ordonné que les deux armées. Les trompettes, les
Enumération - termes. fifres, les hautbois, les tambours, les canons
Accumulation Accumulation : formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais
termes au sens en enfer. (Voltaire)
proche
d. Les Les figures d’opposition
Antithèse Elle fait coexister deux mots de sens contraire à Selon que vous serez puissant
l’intérieur d’un même énoncé. ou misérable,
→ Elle met en évidence un conflit, une opposition, Les jugements de cour vous
une contradiction ou un dilemme. rendront blanc ou noir.
(Jean de La Fontaine)

3. Les indices d’énonciation et les marques de subjectivité

Les marques de subjectivité


Rares sont les énoncés qui restent objectifs, neutres. Nombreux sont ceux qui reposent ,d’une façon
ou d’une autre, sur des modalisateurs, procédés par lesquels le locuteur révèle son point de vue.

Quand un énoncé contient les traces, les indices de la subjectivité de son locuteur, c’est ce qu’on
appelle « la modalisation du discours ».

La modalisation est l’attitude qu’adopte le locuteur par rapport au contenu de son énoncé. Il peut
l’évaluer, le présenter comme incertain, vrai ou faux et y adhérer un peu, beaucoup, ne pas
s’impliquer ou même le rejeter.
L’énonciateur marque sa présence dans son texte à travers :

- L’emploi de la première personne : je, notre, le mien…


- L’emploi des verbes d’opinion : je pense, je crois, je considère, je suis d’avis, j’approuve…
- L’emploi des verbes de sentiment ou affectifs : j’aime, on déteste,…
- L’emploi des interrogations rhétoriques : Tu penses vraiment que je n’y ai pas pensé ?
- L’emploi des tournures impersonnelles : il est vrai, il est évident, indéniable,
il va sans dire, il arrive que, il semble que, il parait que, il est heureux que, il est navrant que...
- L’emploi des figures de style : Il faut s’occuper de tout, laver le linge, le repasser, faire les
courses, cuisiner, arranger la maison. On dit de cet homme qu’il est un véritable requin en
affaires.
- L’emploi des exclamatives : La peine de mort est un carnage !
- L’emploi des évaluatifs = d’un lexique valorisant/appréciatif/mélioratif ou
dévalorisant/dépréciatif/péjoratif : bon/méchant ; imbécile/génie, magnifique/minable ;
admirable...
- L’emploi de l’impératif, ou du subjonctif d’ordre ou de souhait : Puisse-t-il venir ! Soyez
vigilants !
- L’emploi des déontiques : Nous devons tous nous lever. La nation devrait se révolter.
- La mise en relief à l’aide d’indices typographiques : soulignements, caractères italiques
(prise de distance par rapport à l’énoncé), lettres grasses, CAPITALES ou Majuscules, points
de suspension (Ces points permettent à l’énonciateur de suggérer qu’il pourrait encore
développer son idée de manière interminable).
- La mise en relief ou la forme emphatique par détachement ou par encadrement : Lui, je
le déteste. C’est lui que je déteste.
- L’emploi du superlatif : C’est l’invention la plus abominable.
- Les subordonnées hypothétiques (potentiel, incertitude) : « Que dirait la chambre, si
quelqu’un se levait et disait ces paroles sérieuses ».
- Les termes relevant d’un registre familier : Il bosse !
- L’emploi des modalisateurs qui marquent la certitude ou l’incertitude : sûr, certain,
vraisemblable, probable, possible, à coup sûr, sans aucun doute, à ce qu’on dit, assurément,
forcément, réellement, certainement, peut-être, probablement...

Les modalisateurs
peuvent être... et Certitude Incertitude
marquer
Adjectifs sûr, certain, inévitable, clair, douteux, incertain, vraisemblable,
évident... probable, possible...
Adverbes assurément, forcément, réellement, vraisemblablement, peut-être,
certainement, incontestablement... probablement....
Expressions toutes à coup sûr, sans aucun doute, de selon toute vraisemblance, à ce
faites toute évidence... qu’on dit, je ne sais quel...
Verbes d’opinion assurer, affirmer, certifier, penser, croire, douter, supposer,
admettre... souhaiter, espérer, prétendre,
sembler...
Verbes impersonnels il apparaît clairement que, il est sûr il se peut que, il semble que, il est
que... possible que...

Remarque : Tous ces procédés de modalisation peuvent se combiner : « Il semblerait qu’il soit possible de
cloner l’être humain. »

À retenir : selon les modalisateurs et le vocabulaire utilisé, l’émetteur d’un énoncé prend plus ou moins
de distance, reste plus ou moins neutre par rapport à ce qu’il dit.

4. Les composantes d’un texte argumentatif

La problématique
 L’énonciateur du discours argumentatif traite un sujet que lui inspire la vie quotidienne. Mais il ne
l’aborde que dans la mesure où il soulève un problème. Après avoir indiqué le thème de son texte, il formule
généralement la problématique, constituée d’une question principale et d’hypothèses de recherche.
 La problématique est explicite quand elle est clairement énoncée. Elle figure ordinairement au début du
discours argumentatif.
 Elle est implicite quand elle n’est pas énoncée ; dans ce cas, le lecteur peut l’induire à partir de la thèse
défendue.

La thèse
 La thèse est la réponse que donne l’énonciateur à sa problématique. C’est l’idée défendue par l’auteur.
On l’appelle thèse initiale / première / soutenue / défendue.
 La thèse initiale s’oppose à une thèse adverse / antithèse.
 Ces deux thèses peuvent être explicites ou implicites ; c’est-à-dire on les recherche soit par leur mention
explicite (le plus souvent énoncé en début), soit par le but général poursuivi par l’ensemble de
l’argumentation.

Les arguments
 Pour démontrer sa thèse, l’auteur fait appel à des arguments. Les arguments sont considérés comme les
preuves avancées par l’énonciateur pour justifier/valider sa thèse et en convaincre le lecteur.
 Comme la thèse, les arguments s’opposent à des arguments adverses explicites ou non.
Les exemples
 L’exemple permet d’illustrer un argument d’une thèse.
 À l’inverse de l’argument qui a une portée générale (et abstraite), l’exemple expose toujours un cas
particulier. L’exemple vient illustrer la pertinence de l’argument à travers un cas concret, dans une
application vérifiable.
 Lorsqu’un exemple contredit une idée générale (c’est-à-dire soutient une thèse adverse), on l’appelle
un contre-exemple.

Structure
A- Introduction :
1. Idée générale autour du thème
2. Problématique
3. Thèse (À notre avis…)
4. Annonce du plan (Dans ce qui suit, nous développerons ….)
B- Développement
1. Première séquence argumentative :
i. Connecteur organisationnel (Tout d’abord / Premièrement / En premier
lieu …)
ii. Argument 1 (Phrase simple affirmative)
iii. Connecteur de reformulation ou d’explication (En d’autres termes …)
iv. Explication ou reformulation de l’Argument 1.
v. Connecteur introduisant un exemple (Par exemple / C’est le cas de …)
vi. Exemple 1
vii. Connecteur d’addition (De plus…)
viii. Exemple 2.
2. Deuxième séquence argumentative :
i. Connecteur organisationnel (Enfin / Finalement / En dernier lieu …)
ii. Argument 2 (Phrase simple affirmative)
iii. Connecteur de reformulation ou d’explication (D’ailleurs, …)
iv. Explication ou reformulation de l’Argument 2.
v. Connecteur introduisant un exemple (Citons, …)
vi. Exemple 1
vii. Connecteur d’addition (De surcroit..…)
viii. Exemple 2.
3. Conclusion
1. Connecteur pour introduire la conclusion (En guise de conclusion / pour
conclure / En somme)
2. Reformulation de la thèse et des arguments = résumé des points forts de
l’argumentation
3. Ouverture

5. Valeur des temps

Modes :

Indicatif Impératif
Présent Passé composé Présent Passé
Imparfait Plus-que-parfait Subjonctif
Passé simple Passé antérieur Présent Passé
Futur simple Futur antérieur Imparfait Plus-que-parfait
Infinitif Conditionnel
Présent Passé Présent Passé
Participe
Présent Passé

A- Valeurs des temps de l’indicatif

Le mode de l’indicatif admet huit temps dont quatre sont simples et les autres composés. À tout temps
simple correspond un temps composé. Chaque forme composée exprime une action antérieure, achevée,
par rapport à la forme simple correspondante.
Exemple : Quand elle a (avait, eut, aura) dîné, elle regarde (regardait, regarda, regardera) la télévision.

1. Le présent de l’indicatif
● Le présent de l’indicatif marque surtout que l’action s’accomplit au moment où l’on parle, c’est le
présent actuel/ d’énonciation : Les voitures passent dans la rue.
● Le présent de l’indicatif peut exprimer aussi des faits habituels, c’est le présent d’habitude : Il va chaque
matin à l’école.
● Le présent de l’indicatif exprime aussi des vérités durables/ générales / scientifiques : La lune nous
réfléchit les rayons du soleil.
● Dans la littérature historique, le présent sert souvent à rapporter des actions qui se sont produites dans le
passé. C’est le présent historique. Alors même que la bataille semble tourner à leur avantage, le général
rassemble ses troupes et leur ordonne de se replier.
● Le présent de l’indicatif peut marquer aussi des proverbes, des maximes, des pensées morales, c’est le
présent atemporel / intemporel) : Qui dort, dîne.
● Le présent de l’indicatif peut impliquer aussi une action passée (passé récent) ou une action future (futur
proche) très proches de l’action présente : Nous sortons de table, il y a un instant. (Alfred de Musset) C’est
le passé récent. — Les amis arrivent dans deux heures. C’est le futur proche.
● Le présent de l’indicatif peut exprimer une action passée souvent très ancienne que l’on place dans le
présent pour la rendre plus vivante, c’est le présent de narration : Il lui donna un grand coup du plat de
son épée sur le visage. Candide dans l’instant tire la sienne. (Voltaire)
2. Le futur simple
Sa forme générale : Les terminaisons du futur simple de l’indicatif sont les mêmes pour tous les verbes de
tous les groupes : –ai, –as, –a, –ons, –ez, –ont. Les auxiliaires ont une conjugaison spécifique qu’il faut
maîtriser car ils permettent de former le futur antérieur de l’indicatif de tous les autres verbes.
● Le futur simple indique une action qui se fera dans l’avenir par rapport au moment où l’on parle : Je
finirai mes devoirs demain.
● Le futur peut prendre la valeur du présent pour atténuer le ton de certains propos ou marquer la politesse :
En ce cas, monsieur, je vous dirai franchement que je n’approuve point votre méthode. (Molière)
● Le futur simple peut aussi avoir la valeur de l’impératif pour atténuer l’ordre : Vous voudrez bien me
faire parvenir au plus vite les résultats du laboratoire.
● Le futur simple peut exprimer un fait constaté de tous les temps (atemporel) : Qui vivra, verra.
● Le futur proche s’exprime avec le verbe aller au présent de l’indicatif suivi de l’infinitif : Je vais essayer
de garder mon sang froid.
● Devant le ‘si‘ de condition, le futur se met à la proposition principale devant le présent de la proposition
subordonnée : si + présent = futur simple : si tu étudies, tu iras au cinéma.

3. Le passé composé
Sa forme générale : AVOIR ou ÊTRE au présent de l’indicatif + participe passé
Le passé composé exprime des faits complètement achevés à un moment déterminé ou indéterminé du
passé, en relation avec le présent ou dont les conséquences sont encore sensibles dans le
présent SUBSEQUÉNCE: Après que j’ai étudié, je me repose maintenant.

B- Valeurs du mode conditionnel


● Le conditionnel exprime des faits irréels ou possibles dont la réalisation est soumise à une condition ou
un fait hypothétique ou imagé.
● Le conditionnel peut avoir la valeur du futur quand il est en rapport avec un verbe conjugué à un temps
du passé de l’indicatif (on peut l’appeler un futur du passé ou un futur dans le passé) : Le fabricant
présentait les nouveautés que les commerçants vendraient. Dans cet exemple l’imparfait présentait entraîne
le conditionnel vendraient.
● Le conditionnel est le mode de la supposition. Il présente l’action comme une éventualité, la
conséquence possible, ou irréelle, d’une condition, d’un fait supposé :
– Il traduit des faits soumis à une condition exprimée : Si tu te rendais libre ce soir, nous rendrions
visite à notre oncle malade.
– Il exprime des faits soumis à une condition non exprimée : Vous ne comprenez pas ce problème
fort simple qu’un jeune enfant résoudrait en quelques minutes…
– Il exprime aussi des faits supposés : Je crois que cette gravure gagnerait à être encadrée.
– Il indique également des faits désirés, souhaitables : Je participerais volontiers à une grande
course transatlantique.
– Le conditionnel présente des faits irréels, imaginaires, fictifs : Je rêve d’un voyage. Je
traverserais le désert, camperais avec les nomades.
● Le conditionnel est utilisé lorsqu’on exprime le doute, ou dans des formules de politesse : Paul serait
blessé. Accepteriez-vous de nous y conduire ?

C- Valeurs du mode subjonctif


Le mode subjonctif est indispensable à la langue et à l’expression de la pensée.
● Au présent du subjonctif tous les verbes prennent les mêmes terminaisons : –e, –es, –e, –ions, –iez, –
ent à l’exception de AVOIR et ÊTRE : Que j’aime, que je finisse…
Le subjonctif sert :

– à exprimer l'ordre, la défense ou le souhait dans une proposition indépendante. Ex :


Qu'il vienne immédiatement ! (ordre) - Que tout le monde soit heureux ! (souhait)
– à exprimer le désir, la volonté, l'exigence (vouloir, exiger) ou un sentiment (souhaiter,
avoir envie...) dans une subordonnée (qui dépend donc d'une principale).
Ex : Je veux/Je souhaite/J'exige/J'ai envie que tout le monde soit heureux.
– On le trouve après de nombreuses expressions : afin que, bien que, quoique, pour que,
avant que, jusqu'à ce que, pourvu que...
Ex : Bien qu'il ne soit pas d'accord, il n'a pas discuté la décision.
– On le trouve également après les verbes d'obligation : il faut, il est nécessaire que.
Ex : Il faut que tu apprennes ta leçon.

D- Valeurs du mode impératif


L’impératif sert à exprimer un ordre, une prière, un conseil, un souhait. Il a deux temps : le présent et
le passé.

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