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LANGUE
Leçons au programme (pour les trois œuvres)
LE DISCOURS DIRECT/INDIRECT
LES FIGURES DE STYLE
LA NOMINALISATION
LES CHAMPS LEXICAUX
LES REGISTRES Littéraires OU tonalités
Les niveaux de langue
L’énonciation
Les subordonnées de cause, de conséquence, de but, d’opposition …
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Révision
Les figures de style

1 - La 1- Rapprochement de 1. Deux jours et demi à vivre


comparaison deux réalités ayant au comme un prince.
moins un point 2. La chambre paraît plus
commun: le comparé et accueillante.
le comparant, à l'aide 3. Une lampe, certes, éclaire
d'un outil de mieux qu’une bougie mais elle
comparaison explicite est moins jolie qu’un chandelier.

2- La métaphore 2- Mise en relation de 1. Ma mémoire était une cire


manière implicite de deux fraîche (… ).
éléments qu'un point 2. La bouilloire sur
commun permet de
rapprocher: le comparé
(parfois sous-entendu) et le
comparant. Il s'agit d'une
comparaison sans outil de
comparaison.
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- La 3- Attribution de 1- Ils (les deux moineaux)


personnification caractéristiques ou de discutaient avec passion et je
comportements humains comprenais leur langage.
à des animaux, des 2- Ils (les deux
éléments de la nature, moineaux)affirmèrent ceci avec
des objets... conviction(… ).

Les figures de substitution


a. La métonymie

La métonymie est une figure par laquelle on désigne un objet, une idée ou
un être par un autre mot qui lui est associé dans la langue ou dans la
réalité.
Exemples :
Boire une bouteille ou boire un verre. → L'expression désigne le contenant
au lieu du contenu.
Demander du feu. → L'expression désigne l'effet pour la cause.

b. La synecdoque

La synecdoque est une métonymie particulière qui consiste à désigner un


objet par une partie de celui-ci ou à évoquer un ensemble par un seul de
ses éléments. Elle établit un rapport d'inclusion entre deux termes.
Exemple :
« Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur ».(Victor Hugo, Les
Contemplations, 1856.)
La synecdoque désigne une partie (les voiles) pour un tout (le bateau).
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c. La périphrase

La périphrase est une formulation qui nomme un être ou un objet en


utilisant plus de mots que nécessaire.
Exemple :
« L'île de beauté » désigne La Corse ; « le billet vert » est le dollar.

. Les figures d'insistance ou d'atténuation

a. L'hyperbole

L'hyperbole est l'utilisation de termes exagérés.

Ex. : « Mourir de peur ».

b. La litote

La litote, c'est dire peu pour exprimer davantage.


Ex. : « Ce n'est pas mal ! » signifie : « C'est bien ! »

c. L'anaphore
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L'anaphore est la répétition d'un mot ou d'un même groupe de mots au


début d'un vers ou d'une phrase.
Ex. : « C'est l'extase langoureuse...
            C'est la fatigue amoureuse... » (Paul Verlaine) 

d. L'euphémisme

Cette figure de style cherche à atténuer une idée dont


l'expression directe aurait quelque chose de déplaisant et de
choquant.
En d'autres termes, l'euphémisme sert à dissimuler, derrière une
formulation plus douce, une réalité brutale
ou désagréabl.

Ex. : « Il nous a quittés » (= Il est mort).

e. L'énumération

Cette figure de style juxtapose ou coordonne plusieurs termes qui


appartiennent souvent à un même champ lexical.
L'énumération peut créer une idée de foisonnement.
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Ex. : « Il s'arrêta devant la vitrine du pâtissier : tartelettes aux fruits, éclairs
au chocolat, baba au rhum, meringues... Tout lui semblait délicieux ».

f. La gradation

C'est une figure de style qui, comme l'énumération, consiste à juxtaposer


ou à coordonner plusieurs termes.
Cependant, contrairement à l'énumération, la gradation organise les termes
selon leur sens, en allant du sens le moins fort au plus fort ou le
contraire.

Elle traduit en général des sentiments forts, et elle peut exprimer


l'enthousiasme ou au contraire le désespoir.
Ex. : « Va, cours, vole...  »
Corneille, Le Cid, I, 5, v. 290

3. Les figures de contraste ou de l’opposition

a. L'oxymore

L'oxymore, c'est le fait de réunir côte à côte deux mots de sens contraire
dans une même expression.
Ex. : « la sombre clarté.  »

b. L'antiphrase

L'antiphrase, c'est dire le contraire de ce que l'on veut exprimer (ironie).


Ex. : « Bravo ! C'est du joli !  »

c. Le chiasme

Cette figure de style croise les éléments de deux expressions.


Le chiasme établit une vision symétrique, souligne l'union de
deux réalités ou au contraire renforce une opposition.
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Ex. : « Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.  »
Molière, L'avare, III, 1

d. L'antithèse

Cette figure de style consiste à exprimer une opposition grâce à des


termes contraires.
L'antithèse permet de présenter deux aspects de la réalité en principe
contradictoires ou de souligner une opposition.

Ex. : « Votre espérance est morte, et votre esprit guéri.  »


Corneille, Le Cid, V, 3, v. 1604

L'essentiel

Les figures d'analogie : la comparaison, la métaphore, l'allégorie, la


personnification, les figures de substitution la périphrase, la métonymie.
Les figures d'atténuation ou d'exagération : l'hyperbole, la litote,
l'anaphore, l'euphémisme, l'énumération, la gradation.
Les figures de contraste : l'oxymore, l'antiphrase, l'antithèse, le chiasme.

Exercice

Identifiez les figures de style dans ces phrases tirées de La Boîte à merveilles
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1. Un pigeon disait des mots si jolis.


2. A dix ans, on est presque un homme. A dix ans on parcourt
tout seul le quartier

3. ....pour attraper un moineau mais le moineau ne vient jamais.


Il désire tant ce petit moineau !
4. Ma mémoire était une cire fraiche
5. Pour y renaitre, il fallait d’abord mourir
6. La bouilloire chantait
7. Que t’arrive-t-il, chien galeux ?

8. J’attendais un moment avant de voir surgir de la foule les deux


haïks

9. Une lampe à pétrole identique à celle de notre voisine

10. Elles nous conseillèrent de monter sur la terrasse charmer les


oreilles des voisins.

11. Des nuits blanches qu’elle avait passées à gémir.


12. Sans toi, le soleil deviendra froid .

13. Ceux-ci en rient, ceux-là en pleurent .

14. Elle posait mille questions à ma mère. ()


15. J’ai six ans, l’année prochaine j’en aurai sept et puis huit, neuf
et dix .

16. Dans ma boite à merveilles il y avait des clous, des boules de


verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef,
des encriers vides,….
17. Le bruit de ses narines me rappela le son de la trompette de
Ramadan .

18. Le soleil en robe d’or s’attardait à l’horizon (personnification)


19. Elle me demanda si j’avais l’intention de braire pendant
longtemps encore .
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20. Non ! Je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas pleurer.

21. Autour de moi, rodaient les jnounes, les démons noirs


invoqués par la sorcière .

22. Les femmes continuaient leurs éternels voyages (hyperbole)


23. Des siècles passèrent (hyperbole)
24. Les cris des enfants s’étaient transformés en torrent (rivière),
en cataracte (cascade), en bruit de rafale (tempête, vent très
fort) (gradation et hyperbole)
25. Ma mère m’aspergea alternativement d’eau bouillante et
d’eau glacée .
26. Les petites flammes dansaient .
27. Une voisine poussa un cri de joie ou un gémissement de
douleur .

28. Des torrents de larmes inondèrent le visage


29. Zineb jouait avec le chat, un chatmaladif .
30. Je savais qu’une journée s’ajoutait à une autre, je savais que
les jours faisaient des mois,….
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L’énonciation

Tout énoncé est le produit d’une énonciation mettant


en œuvre :
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 L’énonciateur (c’est l’émetteur du message)


 Le récepteur (c’est le destinataire du message)
 Le lieu et le moment de l’énonciation qui
définissent la situation d’énonciation.

Quelles sont les marques ou les indices de l’énonciation ?

Les indices ou Les indices de temps Les indices


marques de la de
personne l’espace(le
lieu)
Les pronoms Ce sont les indicateurs Ce sont les
personnels de de temps qui situent indicateurs
la 1ère et 2ème l’énoncé par rapport à de lieu :
personne  : l’émetteur : Ici ; là…
je ; nous aujourd’hui ;demain ;l’a
(l’émetteur) n
tu, vous (le prochain
récepteur)
les adjectifs
possessifs :
l’émetteur :
mon ; notre
le
récepteur :ton 
; votre

La modalisation

La modalisation consiste pour l’émetteur , à évaluer, à

émettre un jugement sur son propre énoncé.

Quels sont les moyens pour modaliser un énoncé ?


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Le lexique évaluatif Les temps verbaux Les verbes et les


adverbes
modalisateurs
Lexique favorable ou L’indicatif, c’est le Les verbes ou
défavorable, mode du réel, de la auxiliaires modaux :
appréciatif ou certitude devoir, pouvoir..
dépréciatif Le conditionnel : Ex : Il doit arriver vers
Ex : Ce livre est très c’est le mode de cinq heures.
intéressant.(jugement l’éventuel, de Il a pu rater son train.
favorable) l’incertain, de l’ordre Les verbes : sembler ,
Ce film est ennuyeux. et de l’affirmation paraître
(jugement défavorable) atténués Il semble inquiet.
Une émotion : Le subjonctif, c’est le Les adverbes
Je suis très contente de mode de modalisateurs : peut-
te revoir. l’hypothèse, du être, probablement,
souhait. malheureusement …
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Exercice :
La Nourrice
Trop petite pourquoi, ma mésange ?
Antigone
Pour rien, nounou. Et puis, tu es là. Je tiens ta bonne main rugueuse qui
sauve de tout, toujours, je le sais bien. Peut-être qu’elle va me sauver
encore. Tu es si puissante, nounou.

Relevez les marques de l’énonciation dans ce passage .


 Les indices de la personne :
Les pronoms personnels (1ère et 2ème personne)
Les adjectifs possessifs (1ère et 2ème personne)
 Les indices de l’espace (lieu) :
 Les indices de temps :

La modalisation :
Temps verbaux :.
Adverbes modalisateurs :
Verbes de jugement :
Lexique évaluatif :
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Séance 2 LANGUE LES REGISTRES ou niveaux DE LANGUE

La langue française te permet de dire les choses de différentes façons.


Exemples :
Faites gaffe, ça glisse, vous allez vous casser la figure !
Attention, ça glisse, vous allez tomber !
Prenez garde, le sol est glissant, vous risquez de chuter !

 Ces trois phrases signifient la même chose mais elles ne


s'adressent pas aux mêmes personnes.
                                      
 Elles ont un registre de langue différent.

 1. Le registre familier


  On utilise le registre familier en parlant à ses camarades dans la cour de
récréation.


  On ne peut pas l'utiliser avec des grandes personnes.
Il ne s'emploie presque pas à l'écrit.

Exemple :
Faites gaffe, ça glisse, vous allez vous casser la figure !
 2. Le registre courant
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  On utilise le registre courant en parlant avec ses parents ou ses


professeurs dans toutes les situations de la vie quotidienne.
 

On l'utilise aussi lorsque l'on se retrouve en présence de personnes que
l'on ne connaît pas.

Exemple :
Attention, ça glisse, vous allez tomber !
 3. Le registre soutenu
  On n'utilise pas naturellement le registre soutenu.
 Il est employé quand on veut très bien parler ou très bien écrire.

 Il faut connaître beaucoup de vocabulaire pour l'utiliser.

Exemples :
Prenez garde, le sol est glissant, vous risquez de chuter !
 Je retiens
 On utilise le registre familier en parlant à ses camarades dans la cour
de récréation.

Le registre courant est le plus utilisé. On l'emploie avec ses parents, ses
professeurs ou des personnes que l'on ne connaît pas.

Le registre soutenu est plus rarement utilisé. On l'utilise quand on veut


très bien parler ou très bien écrire.

Exercice 1
C'était vachement bon.
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Le repas était bon.


Nous avons bien mangé.
Ce diner était succulent.
On a bien bouffé.
Les mets étaient parfaits.

Langage familier Langage courant Langage soutenu


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1. Indiquez le niveau de langue:


a.
• un nez – un pif
• un toubib – un médecin
• un gosse/môme – un enfant
• un copain – un ami – un pote
• des godasses – des souliers – des chaussures
• casse-pieds – ennuyeux – fâcheux
• demeurer – habiter – crécher
• louper – manquer – rater
b.
• J’étais en train de manger quand j’ai rencontré celle que j’aimais tant.
• Je me restaurais quand entra dans ma vie celle pour qui je brûle d’une passion
folle.
• J’cassais la dalle quand j’l’ai vue, la nana qu’j’ai dans la peau.
2. Associez ces mots à leurs synonymes:
- langage courant: un livre • une maison • un morceau • fatigué • la peur •
amoureux • un homme • une voiture
- langage soutenu: épris • un mâle • l’effroi • une automobile • un fragment • un
bouquin • une demeure • las
- langage familier: une mec • une bagnole • une baraque • un manuel • un bout
entiché • crevé • la frousse/la trouille
Formez trois propositions avec une série de mots de votre choix.

3. Reformulez correctement ces phrases écrites en français familier:


a. C’est qui qui a gagné?
b. Tu vas pas y aller à pied!
c. Va falloir que je m’en aille.
d. Où qu’on va maintenant?
e. T’es mon pote, pas vrai?
f. T’es pas au courant?
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DISCOURS DIRECT /INDIRECT

Séquence 4 activité de langue : le discours rapporté : le discours


direct, le discours indirect

Dans un récit, le narrateur peut rapporter les paroles ou les


pensées des personnages : Directement : telles que les paroles
ont été prononcées.

L’effet recherché : les discours direct donne vie au récit : il


permet de restituer les niveaux de langue (le registre familier,
courant employés dans le discours direct à la place du registre
soutenu utilisé pour la narration). Et les émotions par la présence
de types de phrases et de marques d’oralité (interjections,
hésitations…) ; sous forme de dialogue le discours direct est
souvent utilisé dans les scènes. Son emploi marque un
ralentissement dans le récit.

LE DISCOURS DIRECT : il se caractérise par des guillemets et des


trirets marquant la rupture avec les passages narratifs ; des
marques d’oralité ;

Des marques de la première personne et la deuxième personne


(je, tu, nous, vous, mon , ton…) ; des adverbes de lieu et de
temps (ici, hier, aujourd’hui…) ;des verbes introducteurs (dire,
répondre, déclarer …) ;des temps spécifiques :indicatif présent,
passé composé, futur simple…

LE DISCOURS INDIRECT : dans un récit, le narrateur peut


rapporter les paroles ou les pensées des personnages
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indirectement, en les transformant et en les intégrant à la


narration.

Il se caractérise par :

La suppression des guillemets ; des tirets et des marques de


l’oralité (certaines expressions, sont impossibles à retranscrire
telles quelles :

Ex : « tant mieux. »,se dit-elle.

Elle se dit que c’était bien ainsi.

La suppression des phrases interrogatives, exclamatives et


injonctives

Discours direct Discours indirect


Marques de personne : je, tu, Il /elle
nous, vous, mon, ton, nos, vos Ils/elles
Son, sa, ses, leurs
Adverbes de lieu
Ici, là-bas Là, à cet endroit-là

Adverbes de temps
Hier, aujourd’hui, demain La veille, ce jour-là, le
lendemain

Temps des verbes : si le verbe


introducteur est au passé, les
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temps des verbes du discours


direct changent Imparfait
présent Conditionnel présent
futur simple Imparfait
imparfait Plus que parfait
passé composé Conditionnel passé
futur antérieur infinitif
impératif subjonctif
subjonctif

L’effet recherché : le discours indirect permet au narrateur


d’accélérer le rythme du récit : il rapporte les parole comme il le
veut, en les résumant et en effaçant les marques d’oralité et les
niveaux de langage.

EXERCICE
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Activité de langue
La nominalisation

Définition:
La nominalisation est un moyen grammatical mettant en valeur l'usage du
nom. Elle permet de transformer un adjectif, un verbe ou une proposition
complétive introduite par « que » en substantif.

La nominalisation est particulièrement utile à l'écrit car elle donne, en peu


de temps, une grande quantité d'informations. Elle est souvent utilisée dans
les résumés, les prises de notes, les titres de presse et les discours
scientifiques

La nominalisation peut se faire à partir d'adjectifs ou de verbes.

1.     à partir d’un verbe.

Formés à partir d’un verbe, les noms peuvent se terminer par les suffixes
suivant : par -age, -ation, -ment, - sion, tion, -uction, -– age -ure:
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  passer →    le passage

  ation : démolir → la démolition

  ment : acquitter → l’acquittement

  sion : exploser → l’explosion

  tion : protéger → la protection


  uction : déduire → la déduction
  ure : brûler → la brûlure

.     à partir d’un adjective. abondant -> abondance, inquiet ->


inquiétude

Formés à partir d’un adjectif, les noms peuvent se terminer par les suffixes
suivants : - té ou ité, - eur, - ise,-   ance, - esse.
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  ance : élégant → l’élégance


  ence : absent → l’absence
  esse : paresseux → la paresse
  ie     : démocrate → la démocratie

  ise    : bête  → la bêtise

  té     : beau  → la beauté

3.      Absence de nominalisation lexicalement correspondante :

Il peut arriver qu’un verbe n’ait pas de nominalisation lexicalement


correspondante :

Tomber  (la, une) chute.

Exercice Nominalisez les verbes soulignés  en réécrivant les phrases :

1. Zoubida se dispute avec Rahma.


2. Zineb disparait en ville.

3. Zoubida se réconcilie avec Rahma.

4. La voyante organise des cérémonies.

5. Le narrateur refuse d'aller au bain maure.


6. Moulay Larbi se marie avec la fille du coiffeur.
7. Sidi Mohammed achète un gilet.
8. Zoubida croit aux superstitions.
9. Le père voyage à la campagne.
10. Les enfants nettoient le Msid.
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11. Le narrateur invente des mondes fabuleux.


12. Les enfants préparent la fête.

Langue Les champs lexicaux/les tonalités ou registres littéraires

Les tonalités sont en relation avec les champs lexicaux :

 Si le champ lexical qui domine dans le texte est celui de la souffrance,


c’est la tonalité pathétique.
 Si le champ lexical dominant est celui de la mort, c’est la tonalité
tragique.
N.B : parfois deux tonalités dominent dans le texte pathétique et
tragique.
 Si le champ lexical est celui du mépris ou de la moquerie, la
tonalité sera ironique.

 Si le champ lexical est celui des sentiments (de joie, de


tristesse …) c’est la tonalité lyrique.
 Si le champ lexical est celui de la plaisanterie, du rire donc , ce
sera la tonalité comique.

Rappel Les registres littéraires


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Le registre comique

Il suscite le rire ou le sourire. On distingue le comique de gestes, de

 caractère, de situation et de mots.

 Les principaux procédés comiques sont :


o les effets de rupture, de décalage, de surprise ou d’exagération ;
o la répétition de mots, de phrases, de situations ;
o les quiproquos et jeux de mots...

 Il existe de nombreuses nuances de registres comiques : l’ironie (qui

consiste à se moquer en disant le contraire de ce que l’on veut faire

comprendre), l’humour, la parodie...

B. Le registre satirique

 Il se moque pour faire réfléchir.

 Il s’attaque à quelqu’un ou quelque chose, le critique en n’hésitant pas à

le ridiculiser pour faire réagir le lecteur, l’amuser, voire le faire rire.

 de la fatalité, est voué à la mort. Des forces pèsent sur lui, le dominent,

ce qui suscite la compassion du lecteur.

 Les principaux procédés tragiques sont :


o l’utilisation du lexique de la fatalité, du désespoir, du malheur et de la

mort ;
o une ponctuation expressive (surtout les interrogations) ;
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des figures des style d’opposition pour souligner les dilemmes ou


l’impuissance (antithèse, voix passive...).

D. Le registre lyrique

 Il exalte des sentiments (joie, tristesse, espoir, amour...), souvent

exprimés à la 1re personne du singulier.

 Les principaux procédés lyriques sont :


o le lexique des sentiments et des émotions ;
o la ponctuation expressive, les interjections (Hélas !) et apostrophes

(Ô nuit...) ;
o des figures de style comme l’anaphore, l’hyperbole, la métaphore...

. Le registre épique

 Il suscite l’admiration devant les exploits du héros et l’enthousiasme

devant des actions collectives.

 Les principaux procédés de l’épique sont :


o l’utilisation du lexique du combat, de l’héroïsme, de l’exploit et du

merveilleux ; 
o les figures de l’amplification (pluriel, hyperboles) ;
o l’utilisation de singuliers collectifs (le peuple, la foule) ;
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. Le registre épique

 Il suscite l’admiration devant les exploits du héros et l’enthousiasme

devant des actions collectives.

 Les principaux procédés de l’épique sont :


o l’utilisation du lexique du combat, de l’héroïsme, de l’exploit et du

merveilleux ; 
o les figures de l’amplification (pluriel, hyperboles) ;
o l’utilisation de singuliers collectifs (le peuple, la foule) ;
o le choix d’un point de vue narratif généralement interne,

afin que le lecteur ait accès aux perceptions et hésitations du

narrateur ;
o lexique de la peur ;

o une ponctuation expressive (de nombreuses interrogatives

et exclamatives) ;
o l’emploi de modalisateurs et d’images visuelles ou

sonores (comparaisons, métaphores) créant le doute et la

peur.

 Le registre pathétique

Définition et fonctions :
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Ce registre est fréquent dans le roman et la poésie, mais aussi au théâtre

(notamment dans la tragédie).Le registre pathétique inspire au lecteur

des émotions tristes et fortes devant une situation inhumaine (→

compassion)

.Procédés et caractéristiques :

 Lyrisme
 Champ lexical de l’affectivité, de la souffrance, du désespoir voire
de la mort
 Phrases exclamatives et interrogatives, interjections
 Figures d’amplification (hyperboles), métaphores, comparaisons .

Le registre pathétique(nom masculin et adjectif, pathos, «
souffrance, passion »).
 Ce terme qualifie toute scène, dramatique ou romanesque, propre
à susciter l’émotion du lecteur. Une scène pathétique définit la
situation
d’un personnage, souvent écrasé par le destin, qui exprime sa
souffrance par une plainte.

Exercice

1. Si dans un texte le narrateur ou le poète évoque ses sentiments


personnels, ses états d’âme ( champ lexical de lajoie, tristesse,
chagrin, etc.), de quel registre s’agit-il ?
 Comique
 Lyrique
 tragique
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2. Lorsqu’un texte cherche à faire rire le lecteur ou le spectateur,


quel est son registre ?

 Satirique
 Epique
 comique

3. Quel est le registre caractéristique d’un texte qui cherche à


provoquer l’admiration et l’enthousiasme du lecteur, en louant
les exploits d’un ou plusieurs héros ?

 Epique
 Ironique
 fantastique

4. Quel registre cherche à susciter chez le lecteur des sentiments


de pitié, de compassion ?

 Pathétique
 Comique
 tragique

5. Quel registre présente des personnages qui, tourmentés par de


fortes passions ou par un dilemme, ne peuvent éviter un
dénouement malheureux.

Fantastique
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Tragique

Pathétique

6. Quel registre caractérise un texte qui s’attaque à des idées, qui


dénonce violemment une situation ?

Polémique ? Satirique ?
Tragique ?

7. Quel registre, variante du registre lyrique et souvent utilisé en


poésie, exprime une plainte douloureuse ou des sentiments
mélancoliques ?

Elégiaque ; comique ou satirique ?

8. . Quel est le registre d’un texte dans lequel des événements


étranges et inexplicables font irruption dans un univers
réaliste ?

Epique

Fantastique

comique

    
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les liens logiques

malgré (+ GN), sans doute, en dépit de, bien  


Concession
que (+ subjonctif), quoique ...
Mais, au contraire, cependant, pourtant, en  
Opposition revanche, tandis que, alors que, néanmoins,
toutefois, or ...
Car, en effet, étant donné, parce que,
Cause puisque, en raison de, sous prétexte que,
dans la mesure où
donc, c'est pourquoi, par suite, de là, d'où,
dès lors, de sorte que, si bien que, par
Conséquence .
conséquent

et, de plus, en outre, par


Permet d'ajouter
ailleurs, surtout, d'abord,
Addition ou un argument ou
ensuite, enfin, d'une part,
gradation un exemple aux
d'autre part, non
précédents.
seulement, mais encore ...
de même, de la même
Parallèle ou
manière, ainsi que,
comparaison
comme ...

le but

1. Emploi de pour et afin de


On emploie "pour" ou "afin de" + infinitif pour exprimer le but et quand les sujets de la
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phrase représentent la même personne.


Exemples :
- Nous avons économisé de l'argent pour acheter une nouvelle voiture.
- Tu devras étudier tous les jours afin de réussir ce concours.

2. Emploi de pour que et afin que


On emploie "pour que" ou "afin que" + verbe au subjonctif pour exprimer le but et quand
les deux sujets de la phrase sont différents.
Exemples :
- Elle est partie sans faire de bruit pour qu'il ne soit pas réveillé.
- Ma voisine a acheté une voiture à son fils afin qu'il puisse aller travailler en ville.
- Je ferai tout pour que tu sois heureux.

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