Notions littéraires

L1 HSI

Chapitre VI
Les figures de style

➢ Exemple 1
« Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait, fidèle » (Racine, Andromaque, 1667)

➢ Exemple 2
« Tu vas ouïr le comble des horreurs.
J’aime… À ce nom fatal, je tremble, je frissonne.
J’aime… »
(Racine, Phèdre, 1677)

➢ Exemple 3
« Albe le veut, et Rome ; il leur faut obéir » (Corneille, Horace, 1640)

➢ Exemple 4
« Mais tout dort, et l’armée, et les vents, et Neptune. » (Racine, Iphigénie, 1674)

➢ Exemple 5
« Un vieillard en or avec une montre en deuil » (Prévert, « Cortège »)

➢ Exemple 6
« Qui craint de souffrir, il souffre desjà de ce qu’il craint. » (Montaigne, Essais, 1588)

➢ Exemple 7
« Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger », (Molière, L’Avare, 1668)

➢ Exemple 8
« C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. » (Molière, L’Avare,
1668)

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➢ Exemple 9
« […] C’est un roc !... c’est un pic... c’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ?... c’est une péninsule ! »
(Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, I, 4, 1897)

➢ Exemple 10
« Va, je ne te hais point » (Corneille, Le Cid, III, 4, 1637)

➢ Exemple 11
« Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ! »
(Charles Baudelaire, « Au lecteur », Les Fleurs du mal, 1857)

➢ Exemple 12
« Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable,
Un malheureux pécheur tout plein d’iniquité,
Le plus grand scélérat qui ait jamais été. »
(Molière, Le Tartuffe, III, 6, 1669)

➢ Exemple 13
« Je ne vous dirai point que ces puissants secours
Dont elle a conservé mon honneur et mes jours,
Et qu’avec tant de pompe à vos yeux elle étale,
Travaillaient par ma main à la grandeur d’Attale […]. »
(Corneille, Nicomède, IV, 2, 1651)

➢ Exemple 14
« Quoi ? Seigneur, les punir de la sincérité
Qui soudain dans leur bouche a mis la vérité
Qui vous a contre moi sa fourbe découverte,
Qui vous rend votre femme et m’arrache à ma perte,
Qui vous a retenu d’en prononcer l’arrêt,
Et couvrir tout cela de mon seul intérêt ! »
(Corneille, Nicomède, IV, 2, 1651)

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➢ Exemple 15
« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. »
(Pascal, Pensées, 1670)

➢ Exemples 16

« Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin

« Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Que d’en faire à sa mère un horrible festin.
(Corneille, Le Cid, IV, 3, v. 1283) Barbare ! C’est donc là cet heureux sacrifice
Que vos soins préparaient avec tant d’artifice ! »
(Racine, Iphigénie, IV, 4, v. 1251-1254)

➢ Exemples 17

« Le monstre qu’enfanta Méduse » pour Cerbère ; « le grand écran » pour le cinéma ; « la langue de
Molière » pour le français ; « la planète bleue » pour la Terre ; « le Roi Soleil » pour Louis XIV…

➢ Exemples 18

« Qui vole un œuf vole un bœuf. »

« Il pleure dans mon cœur

Comme il pleut sur la ville »

(Verlaine, « Il pleure dans mon cœur », Romances sans paroles, 1874)

➢ Exemple 19

« Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage. »

(Baudelaire, « L’Ennemi », Les Fleurs du mal, 1857)

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➢ Exemple 20

« Le Poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l’archer »

(Baudelaire, « L’Albatros », Les Fleurs du mal, 1857)

➢ Exemples 21

« On craint qu’avec Hector Troie un jour ne renaisse », (Racine, Andromaque, 1667, I, 2, v. 193)

« Avec quelle rigueur, Destin, tu me poursuis » (Racine, Phèdre, 1677, IV, 1, v. 1003)

➢ Exemple 22

« Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits, / Et ne l’aimer jamais ? »

(Racine, Athalie, 1691, I, 4, v. 369-370)

➢ Exemple 23

« Rome vous craindra plus que vous ne la craignez »

(Corneille, Nicomède, 1651, IV, 3, v. 1322)