Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
et la métaphysique
du Mélange platonicien
1. Cf. Parménide, 160 c (VIe hypothèse : « Si l'Un n'est pas, quelles en sont pour
lui les conséquences »)•
2. Timée, 47e : nécessité ; ibid., 48 a : « La naissance de ce monde a eu lieu par un
mélange des deux ordres, de la Nécessité et de l'Intelligence » ; cette nécessité est
opposée à la « persuasion de la sagesse » (48 a), synonyme du nous (ibid.). Dans les
Lois, la Matière sera expressément appelée anola (897 b /898 c). Son autre nom,
d'après le Timée, sera « cause errante » (48 a).
ó. i imee, 4y a.
4. loia., bi a.
5. Ibid., 51 a.
6. Ibid., 52 a.
7. Ibid., 52 b : topos... khôra (cf. Philèbe, 24 d : khôra).
8. Ibid., 52 b. Four emplacement, cf. Fhilèbe, 24 d.
65
Revue de Méta. - N° 1, 1962. 5
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
1. Timée. 51 a.
2. Ibid. y50 c : « Quant aux figuresqui y entrent et qui en ressortent,ce sont des
images des êtres éternels que ceux-ci imprimenten elle d'une certaine manière diffi-
cile à exprimeret merveilleuse ».
3. Remarquons l'insistance avec laquelle le Timée manie ce terme. Ainsi : 49 a :
« Difficileet obscure » ; 49 b : « Difficile». Pour des termes analogues, cf. 50 c : « Diffi-
cile à exprimer » ; 51 b : aporôtata ; 51 b : « Très difficileà entendre ».
De même, le Philèbe nous dira que le plus chaud et le plus froid et, en général,
les espèces de l'infini,sont « des choses difficilesà suivre » (24 d).
Cf. aussi Cratyle, 420 d /e : Yanankaîon (le nécessaire, synonyme de la Matière)
appartient à la catégorie du « difficile,du raboteux et du touffu».
4. Sophiste,235 c : «... que si, dans les parties successives de la mimétique, il trouve
quelque gîte où s'enfoncer,le suivre pied à pied, divisant sans répit chaque abri qui
l'abrite ».
5. Ibid., 236 d : «... puisque, cette fois encore, le voilà bel et bien réfugiédans une
forme dont le mystère est inextricable » (aporon) ; 237 c : « Difficile» ; « tout à fait
aporon ».
Cf. Cratyle,420 d/e : duspora (cf. fragment18 d'Heraclite : « Inexplorable... aporon »).
6. Sophiste,236 d.
7. Le Non-Etre est expressément appelé lieu (topos). Cf. Sophiste,239 c : « Aporon
topon »; ibid., 264 c : « Vertige ténébreux » ; ibid., 260 c/d : « Or le sophiste, avons-
nous dit, c'est bien, en somme, en cet abri (topos) qu'il s'est réfugié».
o. JLerMon-fc.tre du Sophiste n est-il pas, en enet, un genre infini en quantité ? Cf.
Sophiste, 256 e : « Infinie quantité de non-être » ; 259 b (où l'adjonction de l'Autre
trahit cette infinitédu Non-Être) : « Des millierset milliers de fois... ».
9. Timée, 50 c : « Images de tous les êtres éternels » : 51 b : mimémata.
10. Ibid., 51 a.
11. sophiste,2o4 b : « II ne fabriquera que des imitations et des homonymesdes réa-
lités » ; 234 c : eidôla ; 235 a : « C'est un magicien qui ne sait qu'imiter les réalités » ;
264 d : « Images (mimémata) des êtres ».
66
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
67
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. L Boussoulas
1. A savoirl'air et la terre.
2. Sophiste,266 c.
3. Ibid., 266 c.
4. Sophiste,266 d.
Il y a ainsi une correspondance exacte entrele Sophisteet la Républiqueen ce qui
concerneles objets fabriqués(qui relèventde l'art humain).Comparer,à cet effet,
Sophiste,266 c/d avec République, 510 a ; ibid.,595 c/599a.
Pour formeet matière,cf. Politique,288 d /e; Philèbe,54 c ; 59 d ; Aristote,Poli-
3
tiaue.I. (8).
5. D'après l'Atomisme, il y a identitéentrele Vide et le Non-être(mêden).
68
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
69
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. 1. Boiissoulas
1. Timée,52 e.
2. Parménide,162 c.
3. Ibid., 162 c. Pareillementcet autrenon-êtrequ'est l'illimitédu Philèbea mou-
vement,puisqu'ilest en trainsans cessede changer: « Va toujoursde l'avantet jamais
ne demeure» (24 d).
4. Timée,52 b : « C'est lui, certes,que nous apercevonscommeen un rêve,quand
nous affirmons que tout être est forcément quelque part..., mais toutesces observa-
tionset d'autres,leurs sœurs,qui portentsur la naturemêmede cet être,tel qu'il
est en véritéet horsdu rêve,souvent,à l'état de veille,nous sommesincapables,du
faitde cettesorted'état de rêve,de les distinguernettement»....
5. Parménide. 164 d.
6. Timée,49 e. Parménide,165 a ; 165 c ; 165 d ; 166 a/b.
70
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
71
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
Quatrièmehypothèse(conséquence de la deuxième).
L'Un-Être est multiple: par conséquent,il implique, ou plutôt il est
les Autres,les Non-Uns. Ce multiple,et comme tout et comme parties,
est illimitéet est participantà la limite qu'est l'Un 6. On dira ainsi que
72
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
73
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
TV./. Boussoûlas
74
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
75
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
iV. /. Boussoulas
1. Banquet, 211 a.
2. Ibid., 205 b : * du non-être à l'être ». Sophiste,265 b, où la poétique est définie
par cette dynamis qui « devient cause que ce qui antérieurementn'était point, ulté-
rieurementcommence d'être ».
3. Cf. Ennéades, V, 2, 1 [11] :
C'est « parce qu'il n'y a rien dans l'Un que toutes choses viennent de lui ; afin que
l'être soit, il faut que lui-même ne soit pas l'Être, mais le générateurde l'Etre ».
Ibid., 14, p. 197, 29 : « Puisque l'Un donne l'être et les autres termes de cette série,
il est supérieur à ce que nous appelons l'être ; et puisqu'il produit ces choses, il ne
peut les être lui-même. » E. Bréhier, citant ces passages, conclue : « Donc, parce que
l'Un est origine, l'Un n'est rien. » (L'Idée de Néant et le problèmede l'origine radicale
dans le néoplatonismegrec,p. 452.)
4. « unwn... einai. »
5. 30 c : Notez le terme epl.
76
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
77
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
78
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
1. Cette alternance entre le Non-Être absolu et l'Être intégral, au cours des neuf
hypothèses du Parménide, a été illustrée par le schéma suivant (dans lequel figurent
79
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
A' /. Boussoulas
1. Banquet, 212 a.
2. Banauet. 207 d.
3. Sophiste,254 b : « Ethéléïn ».
4. Terme de résonance erotique.
5. ibid., 255 e ; 2o9 a : « L'être et l'autre pénètrentà travers tous et se compénètrent
mutuellement.... »
C'est dans ce même univers qu'appartient le terme « oréghetaï » caractéristique
de la communion, ou participation, d'après le Phédon (74 e-75 a) : « Les égalités
aspirent (oréghetaï) à être telles qu'est l'Égal.... »
b. Banquet, 212 a : « Immortel ».
80
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalitédu bienet mélangeplatonicien
81
Revue de Méta. - N° 1, 1962. 6
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. /. Boussoulas
♦%
82
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
83
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
84
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalitédu bienet mélangeplatonicien
85
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
86
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
VII, 526 e.
1. République,
2. Ibid.
.
3. Selonl'expressionheureusede GastonBachelard(Le nouvelnspnt scientifique)
87
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
1. République,511 e.
2. P. 38 et suiv. (en nous aidant de ¡analogie existantentreles quatre éléments
et les quatregenresau Philèbe).
3. Analogueau feu-logos-un d Heraclite.
4. Cf.L'Etreetla Composition desmixtes, p. 40.
88
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
1. Prométhée,p. 252-254.
2. Dialogues faisant l'apologie, par excellence, du Mélange.
3. Prométhée,p. 477 : « Porous ».
4. Protagoras, 321 d.
5. Cratyle,412 d : « Infinimentrapide et subtil ».
6. Ibid., 412 d.
7. République, IV, 441 e et suivant.
8. Pour toute la puissance de coupureque possède le feu, cf. la descriptiondu 1 imée,
61 d /62 a.
9. Il y a une corrélation profonde entre ce feu artiste (tekhmkon) qu'est le nous
et le soufflecréateur dans l'Art. L'organisation cosmique est un processus esthétique
en même temps qu'ontologique. C'est grâce à cette élaboration de l'infini par l'un
du nous que surgitla statue de l'Être et du Cosmos.
10. Banquet, 186 b /188d /e.
89
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. L Boussoulas
90
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
1. Timée,36 a. , _
2. Cf. Lettre,VII (341 c/d) qui met en parallèlela connaissanceau cien avec le
jaillissementde la flammedans les tréfondsde l'âme. C'est à la suite de ce passage
que Platon nous parle des modesde la Connaissance.
3. Philèbe, 16 b : l'art de la composition des mixtes consume ia « pius uene vuic
possible ».
4. Ibid. y16 c : « Bien des fois déjà elle m'a fui et m'a laissé sans guide et sans issue »,
confesse Socrate.
5. Ibid., lbc: « Tout ce qu'on a jamais pu inventeraans îe aomaineue i aru,c e&i
par cette voie qu'on l'a découvert» (phanera) [cf. le Prométhée: « Je leur rendis clairs
les signes de flammejusque-là enveloppés d'ombre »]. Nous avons là le thème majeur
des phanères- ainsi que des adèles - explicitement formulédéjà par le fragment21
d'Anaxagore : « Ce qui se montre est une vision de l'invisible » (cf. le travail si péné-
trant de M. P. M. Schuhl : Adèles et Phanères, Annales de la Faculté des Lettres de
Toulouse, 1953).
6. La Lettre,VII, nous dit expressément que le Bien n'est pas comme les autres
sciences discursives (341 c/d) ; car il est expérience vécue, essence de toute une vie
<le méditation et de contemplation (ibid.). Il se révèle dans l'instant foudroyant de
l'instantané (341 d).
91
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
1. Synonymede la Philosophiemême,d'aprèsPhédon,61 a.
2. L'Etre intégraldu Sophistese présente,dans la constellation de sa mixtionHar-
monieuse,sous l'aspect d'une symphonie dans laquelle les accentsseraientles Idées.
Cf.253 d : « Une formeuniquedéployéeen toussensà traversune pluralitéde formes
mutuellement qu'une formeuniqueenveloppeextérieurement
différentes, ; une forme
uniquerépandueà traversune pluralitéd'ensemblessans y rompreson unité; enfin
de nombreusesformesabsolumentsolitaires.»
3. Dans notreétude sur le Mélangehéraclitéen(Essai sur la structure du Mélange
dans la Pensée Présocratique, Revuede Métaphysique et de Morale,juillet-septembre,
1955,n° 3), nous avionsessayéd'établirque la foudrechez l'Éphésienest l'acmé de
le sommetdu « cheminen haut » (ou synagôghê
la verticalitédu logos-feu, en termes
de Platon).
4. Cf.Les cheminsdu Savoir dans les derniersdialogues de Platon.
92
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
1. 533 c.
2. République,533 c. .. .. . .
3. Ibid., 516 d : « Celui qui discernait,de l'œil le plus pénétrant,les oDjets qui
passaient,qui se rappelaitle plus exactement ceux qui passaientrégulièrement les
premiers ou les derniers,ou ensemble,et qui, par là, étaitle plus habileà deviner celui
qui allait arriver....»
^^ *"^^^ *
93
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. 1. Boiissoulas
94
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
95
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
TV./. Boussoulas
96
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
1. République, 508 c.
2. Cf.L'Etre et la Composition
des mixtes,p. 156 : les FiguresIdéales de la dernière
doctrineplatonicienne correspondentà la Beauté.
3. Timée,30 c.
4. Sophiste,248 e-249a : l'Être intégral,ensembledes Idées, a le mouvementet
la vie. Nous devonsprésumerpour des raisonsde symétrie(symétriequi est l'âme
mêmede la lignede la République)que tout commeles vivantssensiblesse meuvent
dans la lumièredu Soleil, de mêmeles êtresintelligibles se meuventdans celle du
Bien en cortègesdivinsque le Phèdrea chantés.
97
Revue de Méta. - N° 1, 1962. 7
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
98
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalitédu bienet mélangeplatonicien
99
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
100
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
1. Timée, 30 c.
2. Ibid.
3. Auquel le Bien est supérieur en ancienneté (presbéia). Le Bien démiurgique,
parce qu'il est justement antérieur à l'être et au nous, a tout droit au nom pronoïa.
4. Cf. Sophiste, 249 a ; Timée, 30 b : le nous « ne peut naître en nulle chose, si on
le sépare de l'âme ». Philèbe, 30 c : « II ne pourra jamais y avoir de sagesse et d'intel-
lect (nous) sans âme. •>
5. République, 534 a. La genesis relève de la doxa privée du nous (anoïa). Ibid.,
508 d : « Lorsque l'âme se tourne vers ce qui est mêlé d'obscurité, sur ce qui naît et
périt, elle n'a plus que des opinions (doxazeï), elle voit trouble, elle varie et passe
d'une extrémité à l'autre (elle change les doxas), et semble avoir perdu touteintelli-
gence (noun). Dans ce cas, l'âme tend à devenir pareille à Yanoïa.
6. Le problème se présente ici comme chez Farménide ou il y a deux voies : l une
est celle de l'Être ou du nous (8, 34 : « La chose qui peut être pensée et celle à l'égard
de laquelle la pensée existe sont une seule et même chose ») ; l'autre - seule prati-
cable par les mortels - est la voie de la doxa (121). Il en va de même chez Anaxa-
gore, dans le système duquel nous avons, d'une part, l'esprit, et, de l'autre, le mélange
primitifqui représente la corporéïté ; le corps constitué du Cosmos n'appartenant
qu'au genre mixte (mélange du nous et de l'élément corporel).
101
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
TV. /. Bo ussoûlas
102
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
103
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. 1. Boussoulas
104
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
cl
r *
^/
105
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. I. Boussoulas
106
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
107
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
N. 1. Boussoulas
Conclusion.
108
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions
Causalité du bien et mélangeplatonicien
1. Ibid.
2. La Beauté (correspondant aux FiguresIdéales) étantsituéesur le mêmeniveau
que l'instantané- dans lequel elle se révèle- s'avère,avec ce dernier,une physis
atopos(Parménide,3e hypothèse,156 d) ; autrementdit, la Spatialitéjaillit horsde
toutekhôraet de touttopos,tout commele tempsnaît horsde toutkhronos.
3. Ce que le Philèbe,66 b appellele troisièmebien (le nouset la vérité).
des Néoplatoniciens.
4. Analogueà celuide run, au-delàde l'essenceetde l éternité,
109
This content downloaded from 130.191.17.38 on Thu, 21 Jan 2016 10:26:46 UTC
All use subject to JSTOR Terms and Conditions