LES PHRASES COMPLEXES

Que dit le programme ?

„Etudier les relations au sein de la phrase
complexe : le rapport entre les propositions“.
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La phrase complexe s‘oppose à la phrase simple.
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La phrase simple est celle qui ne contient qu‘une seule action décrite. Il
existe des phrases simples verbales et non verbales. Ex: Pourquoi
dépenser tant d‘argent ? / Il pleut.
Ex de phrase simple non verbale : A chacun son métier !

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La phrase complexe peut être considérée comme la réunion de plusieurs
phrases simples. Cela se concrétise, d‘ordinaire, par la présence de
plusieurs verbes à un mode personnel. Ex : vous partirez / quand vous
aurez fini votre travail.
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Il existe aussi des phrases complexes averbales, càd que le verbe à un
mode personnel se trouve uniquement dans l‘une des propositions mais
pas dans toutes. Ex : Merci pour les deux livres / que vous m‘avez offerts.
 Les „propositions“ ?
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On appelle „proposition“ l’ensemble des mots formés par le
verbe et les termes qui se groupent autour de lui pour préciser
comment se fait l’action indiquée par le verbe ou quel est l’état
exprimé par le verbe. Dans une phrase, il y a, en général, autant
de propositions que de verbes conjugués.
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Il existe différents types de propositions :
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La proposition infinitive. Ex : On voyait / la rivière monter
progressivement.
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La proposition participe. Ex : le chat parti / les souris dansent
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On remarque que dans ces deux types de propositions, l‘infinitif
ou le participe sont pourvus d‘un sujet.
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La proposition indépendante est compréhensible à elle
seule.
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Une proposition subordonnée ne peut se comprendre
seule. Pour avoir du sens, elle doit être reliée à une autre
proposition appelée proposition principale. Le plus souvent,
un mot subordonnant relie la principale et la subordonnée.
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Il existe 2 types de propositions subordonnées :
– Relatives
– Conjonctives
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Les propositions relatives : elles commencent par un
pronom relatif ou parfois un nom accompagné d‘un
déterminant relatif.
Ex : Vous serez peut-être absent / auquel cas vous me
préviendrez
Ex : Coeur [qui soupire] n‘a pas ce qu‘il désire
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Les propositions conjonctives : commencent par une
conjonction de subordination.
Ex : [Quand le bâtiment va], tout va.
Ex : Il faut battre le fer [pendant qu‘il est chaud]
 La proposition relative

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La proposition relative est une proposition commençant
par un mot relatif (déterminant relatif ou pronom relarif)

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Il faut savoir qu‘il est possible d‘avoir dans une phrase des
propositions relatives imbriquées l‘une dans l‘autre avec
deux mots relatifs.
Ex : Qui crois-tu qui a fait cela ?
Différencier pronom relatif / dét. relatif

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Les déterminants relatifs : c‘est un mot qui sert à introduire un nom qui a été
utilisé ou suggérer dans la phrase.
Ex : Je te donne mes ciseaux, lesquels coupent très bien.
Lequel / lesquel / auquel / duquel / auquel /
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Les pronoms relatifs : ils servent à joindre une proposition qui fait référence à
un nom ou à un pronom qu’ils représentent . Cette proposition explique ou
détermine ce nom ou ce pronom. Qui / que / quoi / dont / où / quiconque.
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Ex : [Je connaissais ce portrait] [où le peintre passait pour avoir mis
prop. Principale propo. Relative 1
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une touche de rouge] [à quoi se reconnaît sa manière de créer].
Prop. Relative 2
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Il existe des propositions relatives sans antécédent.
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Ex : [Quiconque a beaucoup voyagé] sait comme les
heures des repas est variable.
Ici, „quionque“ n‘a pas antécédent, il ne renvoie à aucun
nom.

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 L‘antécédent

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Lorsque le mot relatif (determinant ou prnonom) a un
antécédent, cet antécédent peut-être :
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un nom ou un pronom. Ex : rappellez-vous l‘objet que
nous vîmes.
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Un adjectif. Ex : Il se passait de manteau, fier qu‘il était.
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Un adverbe de lieu ou de temps. Ex : Vous ne pensez pas
à lui offrir un logement ici, où tout le 2e étage est vide !
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Ex sur l‘analyse des pronoms relatifs dans une phrase
complexe :
La femme qui t’a parlé est une vieille amie.
-“Qui“ est sujet de “a parlé” et a comme antécédent
le nom féminin singulier “femme”.
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Autre ex. De pronom relatif dans une phrase complexe : La
femme que nous avons croisée est une vieille amie.
-“Que“ est le COD de “avons croisée” et a pour
antécédent le nom féminin singulier “femme”.

Si les pronoms „qui“ et „que“ ont un attribut, alors ce

dernier s’accorde en genre et en nombre avec l’antécédent.
Ex : La fillette, qui était transie de froid, s’abritait sous la
bordure du toit.
Le mot “transie” est attribut du sujet „qui“, pronom relatif
ayant pour antécédent le nom féminin singulier fillette.
 LA JUXTAPOSITION

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Dans la phrase complexe, outre la subordination et la
coordination, il est possible que les deux propositions
soient liées par une virgule, un point virgule, les deux
points. Elles sont apposées l‘une à l‘autre, càd l‘une à côté
de l‘autre.
Ex : [Il rit] : [il est heureux]. Ici, on a deux propositions
indépendantes juxtaposées.
 LA COORDINATION
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C‘est la relation, explicite ou implicite, qui unit des éléments; soit
des phrases, soit à l‘intérieur d‘une phrase, des termes qui ont la
même fonction par rapport au même mot. La relation explicite est
marquée par l‘utilisation d‘un conjonction de coordination (mais /
ou / et / donc / or / ni / car).
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La coordination joint des éléments de même statut, c‘est une
relation réciproque.
Ex : L‘hiver est fini et les hirondelles sont revenues
Ici, on note que le lien entre les deux propositions se fait au moyen
d‘une conjonction de coordination : „et“. Ces deux propositions ne
sont pas subordonnées l‘une à l‘autre, on peut les interveertir ou
supprimer l‘une ou l‘autre.
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Chaque conjonction de coordination est porteuse de sens.
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Ou : marque l‘alternative
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Mais / Or : marquent l‘opposition
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Et : marque l‘addition
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Donc : marque la conséquence
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Ni : marque la négation, l‘absence
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Car : marque la cause
 LA SUBORDINATION

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A l‘inverse de la coordination, la subordination (qu‘on a
vue dans la phrase complexe avec les propositions) est la
relation qui unit, à l‘intérieur de la phrase, des éléments
qui ne sont pas de même niveau, qui ont des fonctions
différentes, dont l‘un dépend de l‘autre.
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Ils forment un groupe dans lequel il y a un élément plus
important (qu‘on appelle le „noyau“) qui est le support des
éléments dépendants.