Exposé intitulé:

La phrase complexe
Réalisé par: Encadré par :
-Naim Yassine M. El Moujahid Mustapha
-Daoudi Abderrafia
-El Mansoury El Mustapha
Plan:
Introduction
I . Mode de composition
1.La juxtaposition
2.La coordination
3.La subordination
II . Types de phrases subordonnées
1.La subordonnée relative
2.La subordonnée complétive
3.La subordonnée circonstancielle
Conclusion
Application
 Introduction
Qu’est ce qu’une phrase?
<< Une phrase est une unité de sens délimitée sur
le plan formel de l’écrit par une majuscule et à la fin
par un signe de ponctuation forte .>>
Ce signe de ponctuation est variable selon les
modalités: interrogative, exclamative, injonctive et
déclarative.
 La phrase se définit par des critères prosodiques
et morphosyntaxiques:
●Des critères prosodiques:
La phrase se reconnaît à sa prosodie et à son
isolement par deux pauses. Elle s’accompagne d’une
certaine mélodie appelée intonation.
●Des critères morphosyntaxiques:
La phrase est l’unité linguistique du rang
majeur(syntagme nominal + syntagme verbal . Ces
deux constituants immédiats sont les plus grandes
unités possibles).
 Qu’est ce qu’une proposition?
<<Une proposition est une unité syntaxique
élémentaire construite autour d’un verbe.>>
Phrase simple/ Phrase complexe:
La phrase est dite simple lorsqu’elle exprime une
seule proposition . Elle est complexe lorsqu’elle
exprime plusieurs propositions.
Exemples:
*Karim lit un livre.→ Phrase simple.
*L’enfant qui est à ma gauche boit un jus . →
Phrase complexe.
 I . Mode de composition
1.La juxtaposition
Les propositions sont séparées par un signe de
ponctuation(deux points , point-virgule,
virgule.),elles sont indépendantes . La relation qui
les unit est implicite.
Exemple:
Fatima ouvrit la bouche pour crier: sa gorge était
paralysée par la peur.
 2.La coordination
Les propositions sont reliées entre elles par :
*Des conjonctions de coordination: mais, ou, et,
donc, or , ni , car.
Exemple:
Les chiens aboient et la caravane passe.
*Des adverbes de liaison: alors, ensuite, enfin,
aussi, pourtant…
Exemple:
Je m’entraîne puis je prends une douche.
 3.La subordination
On parle de subordination lorsque la phrase
complexe est construite sur le rapport de
dépendance orienté entre une proposition dite
subordonnée( enchâssée) et une proposition dite
principale( enchâssante ou matrice).
Le rapport de dépendance qui existe entre les
propositions est explicité par un morphème
d’enchâssement ou une conjonction de
subordination.
Exemple:
J’attends que la caravane passe.
 II . Types de phrases subordonnées
On distingue trois catégories de propositions
subordonnées à savoir: la relative, la complétive et la
circonstancielle.
1.La subordonnée relative
Une relative est une subordonnée reliée à sa
principale par un pronom relatif qui représente et
remplace son antécédent placé généralement devant
lui.
Exemple:
J’ai rencontré le professeur qui m’a enseigné.
 On distingue trois catégories de pronoms relatifs:
•Les pronoms relatifs simples : qui, que, quoi,
dont, où.
•Les pronoms relatifs composés: lequel, laquelle,
lesquels…
• Les pronoms relatifs indéfinis: qui, que, quoique,
quiconque…
On distingue trois types de relatives:
Le lien logique établi entre la proposition principale
et sa subordonnée relative n’est pas toujours de
même nature . Il peut s’agir d’une explication ou
d’une restriction.
 a- La relative explicative
Lorsque la subordonnée relative peut être
supprimée sans que le sens de la phrase change : on
dit qu’elle est explicative.
Exemple:
Toubkal, qui s’élève à plus de 4000 mètres, est le
plus haut sommet du Maroc.
 b- La relative déterminative(restrictive)
Cette relative est liée à sa principale, elle restreint
ou complète l’idée exprimée par la phrase . La
suppression de la subordonnée relative
déterminative modifie le sens de la phrase.
Exemple:
Tous les lycéens qui ont le bac peuvent s’inscrire à
l’université.
 c- la relative indéfinie

La proposition relative indéfinie est introduite par

les pronoms relatifs indéfinis précités .
Sémantiquement, ne renvoyant à aucun antécédent.
Exemple:
Qui cherche trouve.
 2.La subordonnée complétive
La subordonnée complétive est une proposition
dépendante d’une proposition principale . Elle
appartient à la classe des substantives car elle
assume les mêmes fonctions que le substantif. Elle
peut être sujet, COD, COI, attribut, complément de
nom ou apposition.
Les subordonnées complétives ne sont ni
effaçables ni déplaçables.
Exemple:
Je vous promets que je serai prudent.
 On distingue trois types de subordonnées
complétives:
a-La complétive conjonctive
Elle est introduite par (que) ou par (ce que).
Exemples:
* Je souhaite que tu viennes.
* Je m’attends à ce qu’il pleuve.
La complétive complète souvent le sens d’un
verbe, d’un nom ou d’un adjectif.
Exemples:
Je pense qu’il va réussir.
 * Je ne comprends pas le fait qu’il soit désespéré.
* Elle est heureuse que le professeur soit venu la
féliciter.
b- La complétive interrogative indirecte
Elle permet de poser indirectement une question.
Elle est introduite soit par un mot
interrogatif(l’interrogative indirecte partielle), soit
par la conjonction -si-(l’interrogative indirecte
totale).
Exemples:
* Je me demande quelle heure il est.
* J’ignore si elle viendra à la fête.
C- La complétive infinitive
La complétive infinitive est toujours en position
de COD, elle correspond à des critères précis:
→ Elle est dépourvue de subordonnant.
→ Son verbe est à l’infinitif.
→ La proposition principale est la proposition
infinitive n’ont pas le même sujet.
Exemple:
Nous écoutons les vagues s’écraser contre les
rochers.
3.La subordonnée circonstancielle
Les propositions subordonnées circonstancielles
sont des propositions subordonnées qui
expriment, comme leur nom l’indique, une
circonstance. Elles occupent la fonction d’un
complément circonstanciel de phrase. Elles sont
introduites par:
→ Des conjonctions de subordination: que,
comme, lorsque, quand, quoique, si, puisque…
 → Des locutions conjonctives: afin que, parce que, avant
que, bien que, dès que, pour que…

Les subordonnées circonstancielles peuvent être

effacées ou déplacées.

Il existe sept types de propositions subordonnées

circonstancielles.
a- La subordonnée circonstancielle de
temps
‫ ؞‬La subordonnée circonstancielle de temps
décrit une action qui a lieu avant, pendant ou
après l’action du verbe de la principale.
‫ ؞‬Elle répond à la question: quand? Depuis
quand?
‫ ؞‬Elle est introduite par des conjonctions de
subordination:<< quand, lorsque, lors…>> ou des
locutions conjonctives :<< avant que, dès que,
depuis que…>>
Exemple:
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.
b- La subordonnée circonstancielle de
cause
‫ ؞‬La subordonnée circonstancielle de cause
indique la raison pour laquelle s’accomplit
l’action exprimée dans la principale.
‫ ؞‬Elle répond à la question : pourquoi? à cause
de quoi?
 ‫ ؞‬Elle est introduite par des conjonctions
comme : << parce que , puisque ,comme , vue
que…>>.
Exemple :
Comme tu as faim , prends cette tartine de
confiture.
 C- La subordonnée circonstancielle de
conséquence
‫ ؞‬La subordonnée circonstancielle de
conséquence indique le résultat atteint ou
possible grâce à l’action exprimée dans la
proposition principale .
‫ ؞‬Elle répond à la question : en amenant quelle
conséquence? Quel résultat?
‫ ؞‬Elle est introduite par des conjonctions
comme: <<de telle sorte que , si bien que ,
si…que , sans que…>>.
Exemple
Il y a beaucoup de vent si bien que les arbres
tombent.
d – La subordonnée circonstancielle
de but
‫ ؞‬La subordonnée circonstancielle de but indique
le but ou l’intention dans lesquelles s’accomplit
l’action exprimée dans la principale.
‫ ؞‬Elle répond à la question : dans quel but?
‫ ؞‬Elle est introduite par des conjonctions comme :
<<afin que , de peur que , de crainte que…>>.
Exemple
On lui jette une bouée dans l’eau , afin qu’il
puisse se sauver.
e – La subordonnée circonstancielle
de comparaison
‫ ؞‬La subordonnée circonstancielle de
comparaison établit avec la principale un rapport
de comparaison en quantité ou en qualité ,
ressemblance ou différence , égalité ou inégalité.
‫ ؞‬Elle est introduite par des conjonctions comme :
<<de même que , comme , ainsi que, autant que ,
moins que , plus que…>>.
Exemple
Il travaille autant que le ferait son père.
 N.B : Il joue au football comme un
professionnel.→ Ici dans la proposition
subordonnée, il n y a pas de verbe conjugué
exprimé. Cela permet de ne pas répéter le verbe
dans la subordonnée et donc de ne pas alourdir
la phrase. On parle ici d’une proposition
subordonnée de comparaison elliptique.
 f – La subordonnée circonstancielle de
condition
‫ ؞‬La subordonnée circonstancielle de
condition(appelée conditionnelle) est utilisée
lorsqu’un fait ou une action est nécessaire avant
de réaliser un autre fait ou une autre action.
‫ ؞‬Elle répond à la question : à quelle condition ?
 ‫ ؞‬Elle est introduite par des conjonctions
comme: <<si , à condition que , en supposant
que, au cas où…>>
Exemple
Je ferai un voyage autour du monde si je gagne
beaucoup d’argent.
g – La subordonnée circonstancielle de
concession
‫ ؞‬La subordonnée circonstancielle de concession
(appelée concessive) est utilisée lorsqu’un fait ou
une action n’entraînent pas le résultat attendu .
Elle exprime la contradiction entre deux faits qui
semblent pourtant liés dans une relation de
cause à effet.
‫ ؞‬Elle répond à la question : en dépit de quoi?
Malgré quoi?
‫ ؞‬Elle est introduite par:<<alors que , bien que ,
tandis que , sans que, même si , malgré que… >>.
Exemple
Bien que Kamal soit fatigué , il continue à
travailler.
Conclusion
Bibliographie et Webographie

Bescherelle, nouvelle édition 2021.

Dictionnaire Larousse.
Site: Mon cours de français facile.
Site: Grammaire française pour tout le
monde.
Site: Lingolia français.
Site: Maxicours.com