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������ L'ANALYSE LOGIQUE ������

L'analyse logique est un travail littéraire qui consiste à dénombrer les différentes
composantes d'une phrase et à étudier les relations qu'elles s'entretiennent entre elles.

Pour réussir cet exercice, il faut préalablement comprendre qu'il y a dans une phrase autant
de verbes conjugués que de propositions. Mais exception faite aux propositions
subordonnées infinitives ayant des verbes à l'infinitif qui sont leurs noyaux.

������ LES DIFFÉRENTS TYPES DE PROPOSITIONS ������

Il existe généralement trois grands types de propositions à savoir : la proposition


indépendante, la proposition principale et la proposition subordonnée.


1 �� La proposition indépendante : C'est une proposition qui ne dépend d'aucune autre
proposition et aucune autre ne dépend d'elle. Elle est autonome. Il peut y avoir une ou
plusieurs proposition(s) indépendante (s) dans une phrase.

⃣ ⃣
1 �� 1 La proposition indépendante peut être coordonnée par les conjonctions de
coordination {mais, or, ou, ni, donc, et, car}

Exemple : Bio est essoufflé car il a beaucoup couru.

⃣ ⃣
1 �� 2 La proposition indépendante peut être juxtaposée. Dans ce cas, elle est
introduite par une virgule.

Exemple : Bio a couru, il est essoufflé.

⃣ ⃣
1 �� 3 La proposition indépendante peut être incidente. Dans ce cas, elle joue en
quelque sorte dans la phrase le rôle d'une parenthèse. Elle peut être au début, au milieu ou à
la fin de la phrase.

Exemple : Les enfants de Liboussou, paraît-il, aident leurs parents dans les travaux
champêtres.

Dans cette phrase ��, «paraît-il» est la proposition indépendante incidente.

⃣ ⃣
1 �� 4 La proposition indépendante peut être incise. La proposition incise est à l'instar
de celle incidente. La différence entre les deux est que l'incise est notamment utilisée pour
indiquer que l'on rapporte les paroles de quelqu'un d'autre.

Exemple : Il faut, dit-il, chercher un autre moyen.

2⃣�� La proposition principale :


Elle est le noyau d'une phrase complexe. Elle peut avoir toute seule son sens. La proposition
principale peut être au début, au milieu ou à la fin d'une phrase.

Exemple 1 ⃣: Parce qu'il m'a insulté, je l'ai giflé si bien qu'il s'est évanoui.
Dans cette phrase, la proposition principale est : « je l'ai giflé ».


Exemple 2 : Les élèves sont joyeux car ils comprennent bien la séquence en cours. La
portion « les élèves sont joyeux» est la proposition principale de cette phrase.


Exemple3 : Malgré le fait qu'on lui a donné une grande part de l'argent parce qu'il est
naturellement insatiable, Bio continue de montrer sa cupidité.

La proposition principale ici est : Bio continue de montrer sa cupidité.

3⃣�� La proposition subordonnée :


Elle est la composante de la phrase qui s'ajoute à la proposition principale à l'aide d'un mot
de liaison. Elle doit son sens à la proposition principale.

Il y a plusieurs types de propositions subordonnées. Pour bien définir la nature d'une


proposition subordonnée, il faut, à priori, identifier le mot de liaison et connaître sa valeur.

⃣ ⃣
3 �� 1 Si la subordonnée est reliée à la principale par un pronom relatif, il s'agit d'une
proposition subordonnée relative, généralement complément de l'antécédent.

Exemple : J'ai vu la moto que Bio a achetée.

✍NB: Les pronoms relatifs sont de deux formes : les formes simples et les formes
composées.
Les formes simples sont : qui, dont, où, que(ayant un antécédent)

Les formes composées sont : lequel, laquelle, lesquels, desquels, auquel, de laquelle, à
laquelle, auxquels, etc.

⃣ ⃣
3 �� 2 Si la subordonnée est reliée à la principale par une conjonction de
subordination ou une locution conjonctive, il s'agit d'une subordonnée conjonctive.

Les conjonctions de subordination sont: si, comme, lorsque, quand, puisque, que ( sans
antécédent).

Les locutions conjonctives sont : dès que, parce que, tandis que, tant que, d'autant plus que,
en sorte que, ..............

Exemple : Il y a eu de bons résultats parce que les enseignants ont bien accompli la tâche qui
leur a été assignée.

La subordonnée conjonctive dans cette phrase est : « parce que les enseignants ont bien
accompli la tâche».

���� Les subordonnées conjonctives peuvent être subdivisées en deux catégories.

⃣ ⃣
3 �� 3 La subordonnée introduite par "QUE", précédé d'un verbe, est appelée ��
complétive ��.

Exemple : Nous souhaitons que les elèves réussissent.


3 �� 4 ⃣ Les subordonnées conjonctives circonstancielles sont au nombre de sept ( 7 ).
Il s'agit de :

Proposition subordonnée circonstancielle de :

1 ⃣cause
Exemple : Le directeur a une bonne réputation parce qu'il travaille bien.

2⃣conséquence
Exemple : Le maître n'a pas déroulé le cours à base d'une fiche si bien que les élèves n'ont
rien compris.
3⃣but
Exemple : La maître bâtit sa fiche afin que la séquence soit bien déroulée.

4 ⃣temps
Exemple : Le maître écrivait au tableau pendant que les élèves travaillaient.

5⃣concession
Exemple : Un maître vient toujours à l'école en retard bien que le directeur lui rappelle chaque
fois le contenu du «cahier de charge de l'enseignant».

6 ⃣comparaison
Exemple : Un maître du CE2 est encore sur le dossier 1 SA n⁰1 en mathématiques tandis que
l'un de ses collègues d'une autre école a déjà entamé le dossier 3.

7 ⃣condition
Exemple : Les élèves réussiront à leur examen s'ils apprennent leurs leçon.

Pour identifier ces différentes subordonnées conjonctives, l'on doit maîtriser la valeur de
chacune des conjonctions de subordination et des locutions conjonctives.

����✍✍ Notons, en passant, que "QUE" précédé d'un verbe est une conjonction de
subordination. Mais quand il est précédé d'un nom, il est un pronom relatif ����

Exemple 1: Le maître pense que les élèves comprennent le cours.

Ici, «que» est une conjonction de subordination.

Exemple : L'inspecteur a bien suivi la séquence que le maître a déroulée.

Dans ce cas ��, «que» est un pronom relatif.



�� ✍✍Notons également qu'il y a d'autres types de propositions subordonnées à savoir :


la proposition subordonnée infinitive, la proposition subordonnée interrogative et la
proposition subordonnée participiale.����

�� ✍La proposition subordonnée infinitive est une forme particulière de subordonnée


complétive. Elle est construite autour d'un verbe à l'infinitif qui est son noyau et dont le sujet
est distinct de celui de la principale.

Exemple 1 : L'inspecteur regarde le maître dérouler une séquence.

Dans ce cas, le verbe «dérouler» a son sujet à part entière qui est « le maître».

Donc la portion « le maître dérouler une séquence» est une proposition subordonnée
infinitive.

Exemple 2: Le chef souhaite prendre certaines décisions.

Ici, le verbe à l'infinitif « prendre» a le même sujet que le verbe de la proposition principale.
C'est le «chef» qui «souhaite». C'est lui également qui veut «prendre certaines décisions».
Cela insinue que toute cette phrase représente une proposition indépendante.

��✍✍ La proposition subordonnée interrogative est introduite par un pronom, un adjectif


ou un adverbe.

Exemples : @Je me demande si tout est utile dans la vie.

@ Il veut savoir combien d'ouvrages littéraires j'ai lus.

��✍✍✍La proposition subordonnée participiale est une proposition dont le verbe est au
participe présent, au participe passé ou au participe composé. Elle remplie généralement la
fonction de complément circonstanciel.
Exemple 1: Sa course terminée, Carine rentre à la maison.

Exemple 2: Terminant sa course, Carine rentre à la maison.

Exemple 3: Sa course étant terminée, Carine rentre à la maison.

���� La proposition subordonnée participiale peut être circonstancielle :

�� de temps

Exemple : Le silence rétabli, le maître continue son cours.

�� de cause

Exemple : Sa fiche étant préparée, le maître a bien déroulé la séquence.

�� de concession

Exemple : La classe remplie de vacarme, le maître continue sa séquence.

�� de condition

Exemple : L'autorisation du directeur une fois donnée, le maître vaque à ses occupations.

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