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Grammaire française
Biographie de l’auteur :
Nathalie Baccus enseigne le français au collège. Elle est aussi
l’auteure d’Orthographe française (Librio n° 596).
D’AUT RES LIBRIO POUR PROGRESSER
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) RÈGLES D’ACCORD
a) Règle générale
L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le
pronom dont il dépend.
Ex. : une robe blanche – des pantalons blancs
elle est blanche – ceux-ci sont blancs
b) La marque du féminin est la voyelle finale -e muet
Ex. : petit / petite – bleu / bleue
– Les adjectifs épicènes (se terminant par la voyelle -e) ont la
même forme au masculin et au féminin.
Ex. : une robe / un pantalon magnifique – une robe / un pantalon
sale
– Pour les adjectifs se terminant par -l, -en, -on, -s ou -et, le
passage au féminin entraîne le doublement de la consonne finale.
Ex. : réel / réelle – ancien / ancienne – bon / bonne – gras /
grasse – net / nette
Remarque : Les adjectifs COMPLET , INCOMPLET , CONCRET , DISCRET ,
INDISCRET , INQUIET et SECRET ont un féminin en -ète.
– Pour les adjectifs se terminant par la consonne -r, on observe
l’adjonction d’un accent grave.
Ex. : léger / légère – fier / fière
– On observe aussi parfois un changement de la consonne finale du
masculin.
Ex. : mou / molle – voleur / voleuse – protecteur / protectrice – neuf
/ neuve
c) La marque du pluriel est la lettre -s
Ex. : petit / petits – bleu / bleus
– Les adjectifs en -s ou -x ne varient pas.
Ex. : soucieux / soucieux – las / las
– Les adjectifs BEAU, NOUVEAU, JUMEAU et HÉBREU ont un pluriel en -x.
Ex. : beau / beaux ; hébreu / hébreux
– Les adjectifs en -al ont un pluriel en -aux, sauf BANAL , BANCAL ,
CÉRÉMONIAL , FATAL , NATAL
et NAVAL .
Ex. : des bâtiments médiévaux – des meubles bancals
d) Accords particuliers
– Quand l’adjectif dépend de plusieurs mots coordonnés, il se met
au pluriel.
• Si ces mots sont de même genre, l’adjectif prend ce genre.
Ex. : une robe et une jupe blanches (Fém. Sing. + Fém. Sing.
= Fém. Plur.)
• Si ces mots sont de genres différents, l’adjectif se met au masculin
pluriel.
Ex. : une robe et un pantalon blancs (Fém. Sing. + Masc. Sing.
= Masc. Plur.)
– Quand le nom est déterminé par un nom collectif suivi de son
complément (UN GROUPE DE, UNE TROUPE DE…), l’adjectif peut
s’accorder avec le collectif ou avec son complément, selon le sens.
Ex. : une troupe de soldats italienne / italiens
– Avec la locution AVOIR L ’AIR, l’accord se fait généralement avec le
sujet.
Ex. : Cette fillette a l’air fatiguée. – Cette pomme a l’air appétissante.
Toutefois, l’accord avec air est possible, si le sujet est un nom animé.
Ex. : Cette fillette a l’air fatigué. Cette pomme a l’air bon.
e) Les adjectifs invariables
– Les adjectifs de couleur ne s’accordent pas quand :
• une couleur est définie par deux mots
Ex. : des yeux bleu-vert – des robes bleu pâle – des lèvres rouge cerise
• ce sont des noms employés adjectivement (sauf ÉCARLATE, MAUVE,
POURPRE et ROSE)
Ex. : des robes cerise, citron – des robes mauves, roses
– Dans les adjectifs composés, quand le premier adjectif est
employé adverbialement, il ne varie pas.
Ex. : une femme court vêtue
– DEMI et NU antéposés sont invariables.
Ex. : une demi-heure (mais une heure et demie)
Ex. : nu-tête (mais tête nue)
3) FONCTIONS DE L’ADJECTIF
a) Dans le groupe nominal, l’adjectif peut être épithète. Il se trouve
à côté du nom, sans que rien ne l’en sépare.
Ex. : Je me suis acheté une robe blanche.
b) Il peut aussi être épithète détachée. Il est alors séparé du nom
par une pause importante, traduite à l’écrit par une virgule. Dans
ce cas, il est mobile dans la phrase.
Ex. : Admiratifs, les élèves restèrent bouche bée. Les élèves,
admiratifs, restèrent bouche bée.
c) Enfin, dans le groupe verbal, il peut exercer la fonction
d’attribut (du sujet ou du complément d’objet).
Ex. : Ces enfants sont charmants.
Ex. : Je les trouve charmants.
5) REMARQUE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
3) FONCTIONS DE L’ADVERBE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
Remarques :
1) Il ne faut pas confondre DES, forme contractée de l’article défini,
et DES, article indéfini.
DES est article défini quand il est la contraction de DE + LES :
Ex. : Le chien des voisins est féroce. – J’adore les fraises des bois.
Il est article indéfini dans les autres cas :
Ex. : Je mange des fraises.
2) De la même façon, il faut distinguer DU, forme contractée de
l’article défini et DU, article partitif.
DU est article défini quand il est la contraction de DE + LE :
Ex. : Le chien du voisin est féroce. – J’adore le parfum du curry.
Il est partitif dans les autres cas :
Ex. : Il y avait du vin sur la nappe.
3) DE LA et DE L' devant un nom non comptable sont des articles
partitifs :
Ex. : Maman faisait souvent de la soupe.
Ex. : Je voudrais de l’eau.
Dans les autres cas, il s’agit de la combinaison de la préposition DE
avec l’article défini LA ou L ’ :
Ex. : Le chien de la voisine est féroce.
Ex. : Je déteste l’odeur de l’ail.
4) DE est préféré à DES, dans la langue soutenue, lorsque le nom
commun est précédé d’un adjectif épithète.
Ex. : Elle a de longs cheveux blonds.
DÉTERMINANT DÉMONSTRATIF
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
Remarques :
1) Toutes les formes simples peuvent être doublées par une forme
renforcée.
Ex. : ce livre, ce livre-ci, ce livre-là ; cette fleur, cette fleur-ci, cette
fleur-là ; ces fleurs, ces fleurs-ci, ces fleurs-là
2) À l’origine l’adverbe - CI (ICI) indiquait la proximité, tandis que -
LÀ marquait l’éloignement. En français moderne, toutefois, la forme
avec
– LÀ est utilisée, même dans le cas où l’objet désigné est proche.
Ex. : Prête-moi ce stylo-là.
DÉTERMINANT INDÉFINI
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
– PLUSIEURS et QUELQUES
Ex. : J’ai reçu plusieurs lettres.
Ex. : J’ai invité quelques amis.
Ces deux déterminants évoquent une quantité restreinte et une
identité indéterminée.
– Les formes composées : ASSEZ DE, BEAUCOUP DE, TROP DE…, UNE FOULE
DE, UNE MASSE DE, UN TAS DE…
Ex. : Il n’y avait pas assez de spectateurs pour remplir la salle.
Ex. : Une foule de spectateurs attendaient devant le théâtre.
Ces déterminants indéfinis évoquent une quantité indéterminée.
d) la totalité sont : QUEL… QUE (+ être au subjonctif) et TOUT.
Ex. : Quels que soient ses défauts, il est quand même bien
sympathique.
Ex. : Je ne veux pas de toute cette soupe !
Dans ce cas, QUEL… QUE et TOUT désignent la totalité d’un ensemble
ou d’une propriété et varient en genre et en nombre. Ils sont alors
très souvent accompagnés d’un autre déterminant (dans les
exemples, SES ou CETTE).
3) REMARQUE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) MORPHOLOGIE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) NOM COMMUN
3) NOM PROPRE
4) GENRE
5) NOMBRE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) FORMATION
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
SINGULIER PLURIEL
masc. fém. neutre masc. fém.
Formes celui celle ce ceux celles
simples
Formes celui-ci celle-ci celle-là ceci cela, ça ceux-ci celles-ci
renforcées celui-là ceux-là celles-là
Remarques :
1) Comme le déterminant démonstratif, le pronom démonstratif
présente des formes simples et des formes renforcées. De la même
façon, et ce, même si la particule - CI évoque, à l’origine, la
proximité et la particule - LÀ l’éloignement, on remarque une
préférence pour les formes en - LÀ.
2) À côté des formes du masculin et du féminin, on observe des
formes neutres. Ces dernières ne sont utilisées que pour désigner
des êtres inanimés, sauf dans le cas où elles sont employées
péjorativement.
Ex. : Tu m’avais parlé d’un génie et c’est ça que tu me proposes ?!
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
3) VALEURS ET EMPLOIS
a) Dans une interrogative directe :
– QUI est utilisé pour les animés, qu’il soit sujet, complément d’objet
ou attribut.
Ex. : Qui est là ? – Qui as-tu appelé ? – À qui écris-tu ? – Qui est-
elle ?
– QUE / QUOI font référence à des non-animés et occupent les
fonctions de compléments d’objet ou d’attributs.
Ex. : Que dites-vous ? – À quoi faites-vous allusion ? – Que sont-ils ?
Remarque : Lorsque la question porte sur un sujet non animé, il
faut avoir recours à la forme renforcée QU’EST - CE QUI ?
Ex. : Que / Quoi te tente ? / Qu’est-ce qui te tente ?
– QUEL, QUELLE, QUELS et QUELLES s’emploient comme attributs et font
référence à un animé ou à un inanimé.
Ex. : Quel est ton avis ?
– les formes composées peuvent renvoyer à un animé ou à un
nonanimé et être sujets, compléments d’objet ou attributs.
Ex. : Lesquelles sont venues ? – Laquelle préfères-tu ? – Lequel
est-ce ?
b) Dans une interrogative indirecte, les formes restent inchangées,
sauf QUE, qui devient CE QUE, et QU’EST-CE QUI, qui devient CE QUI
(locutions pronominales).
Ex. : Que veut-il ? / Je lui demande ce qu’il veut.
Ex. : Qu’est-ce qui te tente ? / Je te demande ce qui te tente.
PRONOM NUMÉRAL
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
Remarques :
1) ON ne peut être que sujet. Il peut fonctionner comme pronom
indéfini ou comme pronom personnel. Dans ce dernier cas, il fait
référence à des êtres identifiables et peut remplacer JE, TU, NOUS ou
bien VOUS.
Ex. : On ira à Provins en mars.
2) IL , pronom nominal, ne peut fonctionner que comme sujet
(« apparent »). Il s’agit alors de la forme impersonnelle.
Ex. : Il pleut, il neige, il faut s’abriter !
b) Pronoms personnels représentants
formes conjointes formes disjointes
sujet objet objet sujet objet
direct indirect direct
et indirect
M. F. M. F. M. F. M. F. M. F.
non
réfléchies
3e PS il elle le la lui lui lui elle lui elle
3e PP ils elles les les leur leur eux elles eux elles
/ / en en en en / / / /
/ / y y y y / / / /
réfléchies
3e PS / / se se se se / / soi soi
3e PP / / se se se se / / soi soi
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
SINGULIER PLURIEL
masc. fém. masc. fém.
re le mien la mienne les miens les
1 PS
e le tien la tienne les tiens miennes
2 PS
e le sien la sienne les siens les
3 PS
re
le nôtre la nôtre les nôtres tiennes
1 PP le vôtre la vôtre les vôtres les
e
2 PP le leur la leur les leurs siennes
3e PP
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
Remarques :
1) QUI, QUE, QUOI peuvent aussi fonctionner comme pronoms
interrogatifs. Seul le sens du verbe permet de faire la distinction.
Ex. : Dis-moi qui tu préfères. (qui = pronom interrogatif)
Ex. : Choisis qui tu voudras. (qui = pronom relatif)
2) OÙ peut aussi être utilisé comme adverbe interrogatif.
Ex. : Où vas-tu ? / Je te demande où tu vas. (où = adverbe
interrogatif)
Ex. : Le village où j’ai passé toute mon enfance m’est cher. (où
= pronom relatif)
3) QUICONQUE peut aussi être un pronom indéfini.
Ex. : Tu sais cela aussi bien que quiconque. (pronom indéfini)
Ex. : Quiconque a dit cela est un menteur. (pronom relatif)
4) Les formes composées, quant à elles, peuvent aussi être
déterminants relatifs (lorsqu’elles accompagnent un nom commun)
ou pronoms interrogatifs.
Ex. : J’ai lu plusieurs revues, lesquelles revues m’ont paru
inintéressantes. (lesquelles = déterminant relatif)
Ex. : Dis-moi lequel tu choisis. (lequel = pronom interrogatif)
Ex. : J’ai lu plusieurs revues, lesquelles m’ont paru inintéressantes.
(lesquelles = pronom relatif)
1) GÉNÉRALITÉS
Le verbe est l’une des catégories grammaticales les plus
importantes. Il apporte une information sur le thème de la phrase.
Ex. : Les hirondelles chantent.
Le verbe a un rôle central dans la proposition. Le sujet, le
complément d’objet, le complément circonstanciel essentiel, le
complément d’agent et les attributs s’organisent autour de lui.
En outre, sous ses différentes formes, le verbe peut assumer les
fonctions du nom, de l’adjectif, ou du complément circonstanciel.
(Voir ici et ici.)
Il varie en mode, en temps / aspects, en voix, en personne, en
nombre et, parfois, en genre. L’ensemble de ces formes est appelé
« conjugaison ».
Certains verbes présentent des constructions particulières.
* L’indicatif
– présent exprime une action qui a lieu au moment où l’on parle
(valeur de base), qui est toujours vraie, qui vient de se passer ou
qui va se produire dans un futur très proche. Il peut aussi évoquer
une action habituelle ou concurrencer l’impératif présent. Enfin, il
peut apparaître dans le récit, coupé alors du moment de
l’énonciation, ou bien dans une proposition subordonnée introduite
par SI combiné au futur simple.
Ex. : Je regarde tomber la neige. (présent d’énonciation)
Ex. : Qui va à la chasse perd sa place. (vérité générale)
Ex. : Je rentre à l’instant de Belgique. (passé très proche)
Ex. : J’y retourne dans deux jours. (futur très proche)
Ex. : Ma sœur prend le métro tous les jours. (action habituelle)
Ex. : Tu cesses de pleurer immédiatement. (ordre)
Ex. : Et les braves soldats reprennent courage et se lancent dans la
bataille. (présent de narration)
Ex. : S’il ne fait pas froid, je sortirai. (hypothétique)
– passé composé présente un fait passé par rapport au moment où
l’on parle et considéré comme accompli, achevé (valeur de base).
Lié au présent, il peut, comme ce temps, évoquer une action
toujours vraie ou qui appartient à un futur très proche. Souvent, il
présente un passé proche.
Ex. : Je suis allée au cinéma. (valeur de base)
Ex. : L’homme a toujours voulu posséder. (action toujours vraie)
Ex. : J’arrive ; j’ai fini dans cinq minutes ! (futur très proche)
Ex. : Il a neigé la nuit dernière ; aujourd’hui, c’est le dégel. (passé
proche)
– imparfait exprime une action en cours dans le passé (valeur de
base). Il présente le décor (sur lequel vont apparaître les
événements essentiels, relatés au passé simple). L’imparfait permet
aussi d’exprimer une action répétée ou habituelle. En outre, ce
temps est utilisé dans le discours indirect, pour reprendre des
propos énoncés une première fois. Enfin, il peut être utilisé dans
une proposition subordonnée introduite par SI combiné au
conditionnel présent.
Ex. : En ce temps-là, Bruxelles chantait ! (valeur de base)
Ex. : Les éclairs striaient le ciel. Tout à coup, un choc ébranla le
navire. (circonstances, décor)
Ex. : Pendant les vacances, elle se levait à dix heures, puis faisait sa
toilette et prenait son petit déjeuner. (action habituelle)
Ex. : Sa mère lui annonça qu’il devait prendre le train de onze
heures. (discours indirect)
Ex. : S’il ne faisait pas froid, je sortirais. (hypothétique)
– plus-que-parfait exprime une action achevée dans le passé
(valeur de base). Lié à l’imparfait, le plus-que-parfait peut aussi
évoquer une action habituelle ou bien être utilisé dans le discours
indirect ou dans le système hypothétique (après SI et le
conditionnel passé). Enfin, ce temps exprime une antériorité par
rapport à une action relatée à un temps du passé (imparfait, passé
simple ou passé composé).
Ex. : Jamais ils n’avaient eu si peur ! (valeur de base)
Ex. : Quand il avait fini sa journée, il aimait prendre une douche.
(action habituelle)
Ex. : Il affirmait que ce jour avait été le plus beau de sa vie. (discours
indirect)
Ex. : Si j’avais su, je ne serais pas venu. (hypothétique)
Ex. : Le vent qui s’était déchaîné se calmait enfin. (antériorité)
– passé simple relate des faits passés, sans lien avec le présent de
l’énonciation (valeur de base). Il présente les événements
principaux qui se détachent sur une toile de fond évoquée à
l’imparfait. Il s’agit d’un temps du récit, qui n’apparaît que dans la
langue écrite.
Ex. : La grand-voile éclata et le navire se mit à tanguer. (passé
révolu)
Ex. : Les éclairs striaient le ciel. Tout à coup, un choc ébranla le
navire. (faits essentiels dans le récit)
– passé antérieur exprime une action accomplie dans le passé
(valeur de base). Il présente une action immédiatement antérieure
à une autre action, relatée au passé simple. Le passé antérieur est,
aussi, un temps du récit, utilisé exclusivement à l’écrit.
Ex. : Et il eut terminé ses devoirs en trois minutes… (valeur de
base)
Ex. : Lorsqu’il eut prononcé ces mots affreux, il s’en alla. (antériorité)
– futur simple exprime une action à venir, d’une manière certaine
(valeur de base). Lié au présent, il est aussi apte à évoquer une
action toujours vraie et peut concurrencer l’impératif présent.
Enfin, il peut apparaître dans le système hypothétique (après SI et
le présent).
Ex. : Je prendrai le train de midi. (valeur de base)
Ex. : Les hommes voudront toujours posséder. (action toujours vraie)
Ex. : Tu n’oublieras pas d’acheter du pain. (ordre, prière)
Ex. : S’il ne fait pas froid, je sortirai. (hypothétique)
– futur antérieur présente une action comme accomplie de manière
certaine dans l’avenir (valeur de base). Il peut évoquer un fait
hypothétique, qui ne pourra être vérifié que dans l’avenir. Enfin, ce
temps présente une action antérieure à une autre relatée au futur
simple.
Ex. : À cette heure-là, j’aurai fini de travailler. (valeur de base)
Ex. : Il est en retard ; il se sera encore perdu ! (fait hypothétique)
Ex. : Lorsque j’aurai déjeuné, je ferai une sieste. (antériorité)
– conditionnel présent exprime une action future par rapport à un
moment passé (valeur de base). On le trouve surtout dans le
discours indirect et dans le système hypothétique (après SI et
l’imparfait). Il peut aussi présenter un fait incertain ou imaginaire.
Ce temps est enfin utilisé par politesse, pour marquer une
atténuation.
Ex. : Je savais qu’il ne viendrait pas. (futur du passé)
Ex. : Sa mère lui annonça qu’il devrait prendre le train le lendemain.
(discours indirect et futur du passé)
Ex. : S’il ne faisait pas si froid, je sortirais. (hypothétique)
Ex. : Selon la radio, il n’y aurait pas de blessés. (fait incertain)
Ex. : Tout serait si doux, là-bas ! (fait imaginaire)
Ex. : Pourriez-vous m’indiquer la rue de Rivoli ? (atténuation)
– conditionnel passé exprime une action future et accomplie, vue
du passé (valeur de base). Comme le temps simple correspondant,
on le trouve dans le discours indirect, dans le système
hypothétique (après SI et le plus-que-parfait), pour évoquer une
action incertaine, imaginaire ou une atténuation. Enfin, le
conditionnel passé présente une action antérieure à une autre
évoquée au conditionnel présent.
Ex. : J’étais sûr qu’il aurait assisté à la réunion. (valeur de base)
Ex. : Sa mère lui annonça qu’il aurait dû prendre le train la veille.
(discours indirect)
Ex. : Si j’avais su, je ne serais pas venu. (hypothétique)
Ex. : Selon la radio, il n’y aurait pas eu de victimes. (fait incertain)
Ex. : Nous aurions pu être si heureux ! (fait imaginaire)
Ex. : J’aurais aimé avoir un renseignement… (atténuation)
Ex. : Il me rejoindrait dès qu’il aurait bouclé cette affaire.
(antériorité)
* L’impératif
– présent exprime qu’une action devra avoir lieu dans un futur plus
ou moins immédiat.
Ex. : Apprends ta leçon.
– passé indique qu’une action devra avoir eu lieu dans le futur. Ce
temps évoque donc très souvent une antériorité par rapport à une
action relatée au futur simple.
Ex. : Aie appris ta leçon quand je reviendrai !
* Le subjonctif
* L’infinitif
* Le participe
* Le gérondif
c) Les voix
4) ACCORD DU VERBE
a) Règle générale
Le verbe s’accorde en nombre et en personne avec son sujet.
Lorsque ce sujet n’est pas exprimé – à l’impératif –, l’accord se fait
en fonction de l’interlocuteur qui est concerné.
b) Le verbe a un sujet dont le nombre est indéfini
– Lorsque le verbe a pour sujet un nom collectif suivi de son
complément, le verbe peut se mettre au singulier ou au pluriel,
selon le sens.
Ex. : Une nuée d’oiseaux s’abattit / s’abattirent sur les arbres. (accord
avec nuée ou avec oiseaux)
– Quand le verbe a pour sujet un nom précédé d’un déterminant
indéfini occasionnel, il s’accorde avec le nom.
Ex. : Beaucoup de gens diront n’avoir rien vu ! (accord avec gens)
– Quand le verbe a pour sujet un pronom indéfini occasionnel, il se
met au pluriel.
Ex. : Beaucoup diront n’avoir rien vu.
c) Le verbe a pour sujet le pronom relatif QUI
Il s’accorde dans ce cas en personne et en nombre avec
l’antécédent de QUI.
Ex. : Vous qui pleurez sans savoir pourquoi, cessez. (accord avec
vous)
Toutefois, quand cet antécédent est attribut du pronom personnel,
c’est lui qui règle l’accord.
Ex. : Tu es la seule personne qui m’aime vraiment. (accord avec la
seule personne)
d) Le verbe a pour sujet le pronom démonstratif neutre CE (C’)
Il se met au pluriel, lorsque l’attribut est pluriel.
Ex. : C’est mon meilleur ami. Ce sont mes meilleurs amis.
e) Le verbe a plusieurs sujets
– juxtaposés
• Lorsque les sujets sont juxtaposés, dans une gradation, l’accord
se fait avec le sujet le plus proche.
Ex. : Un regard, un sourire, un geste faisait plaisir à ce malheureux.
• Quand ces sujets juxtaposés sont repris par un pronom, le verbe
s’accorde avec ce pronom.
Ex. : Hommes, femmes, enfants, chacun avait fait ses bagages.
– coordonnés
• Un verbe qui a plusieurs sujets coordonnés par ET , se met au
pluriel.
Ex. : Pierre et Lucile iront au cinéma. (3e PS +3e PS = 3e PP)
Si ces sujets sont des personnes différentes, le verbe s’accorde en
priorité avec le sujet de la première, puis de la deuxième personne.
Ex. : Toi et moi irons au cinéma. (2e PS +1re PS = 1re PP)
Ex. : Lucile et toi irez au cinéma. (3e PS +2e PS = 2e PP)
Remarque : Si le verbe a pour sujet la locution pronominale L ’UN(E)
ET L ’AUTRE, il se met généralement au pluriel.
Ex. : J’avais invité Marie et Amélie ; l’une et l’autre sont venues.
• Un verbe qui a plusieurs sujets coordonnés par OU ou NI peut se
mettre au singulier ou au pluriel.
* Si l’action peut être exercée simultanément par les deux sujets, le
verbe se met au pluriel.
Ex. : Papa ou toi irez au marché. (ou = inclusif)
Ex. : Ni Papa ni toi n’irez au marché. (ni = inclusif)
Remarque : Si les sujets ne sont pas de la même personne, le verbe
se met à la personne prioritaire.
* Si l’action ne peut être exercée par les deux sujets en même
temps, le verbe s’accorde avec le dernier sujet.
Ex. : Papa ou Michel prendra le volant. (ou = exclusif)
Ex. : Ni Papa ni Michel ne prendra le volant. (ni = exclusif)
– subordonnés
• Le verbe ayant des sujets reliés par une locution conjonctive de
comparaison telle que COMME, AINSI QUE, DE MÊME QUE… se met dans
certains cas au singulier et dans d’autres au pluriel.
• Le verbe se met au pluriel lorsque la locution correspond à ET.
Ex. : Le néerlandais comme l’allemand sont des langues germaniques.
• Il se met au singulier quand cette locution garde pleinement sa
valeur de comparaison (il est dans ce cas entre virgules).
Ex. : Ton teint, ainsi que le mien, est d’une pâleur extrême.
– II –
Les fonctions grammaticales
APPOSITION
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) NATURES DE L’APPOSITION
3) CONSTRUCTIONS DE L’APPOSITION
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
5) REMARQUE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
5) REMARQUE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
a) De la phrase
La fonction de complément circonstanciel de la phrase peut être
assumée par :
– un nom propre précédé d’une préposition
Ex. : L’euro a fait son apparition en France.
– un nom commun précédé d’une préposition
Ex. : L’euro a fait son apparition sans problème.
– un groupe nominal précédé d’une préposition
Ex. : L’euro a fait son apparition dans tous les pays européens.
– un pronom, éventuellement précédé d’une préposition
Ex. : L’euro y a fait son apparition.
– un infinitif précédé d’une préposition
Ex. : L’euro y a fait apparition sans crier gare.
– un gérondif
Ex. : L’euro a fait son apparition en inondant tous les marchés.
– un adverbe
Ex. : L’euro a fait son apparition avant-hier.
– une proposition subordonnée conjonctive
Ex. : L’euro a fait son apparition avant que les soldes ne commencent.
– une proposition subordonnée participiale
Ex. : L’euro a fait son apparition, le début de l’année arrivant.
b) Du verbe
La fonction de complément circonstanciel du verbe peut être
exercée par :
– un nom propre précédé d’une préposition
Ex. : Je me rends en Bretagne.
– un groupe nominal précédé d’une préposition
Ex. : Je me rends au pays de la musique celte.
– un pronom, éventuellement précédé d’une préposition
Ex. : Je m’y rends.
– un adverbe
Ex. : Je m’y rends souvent.
– une proposition subordonnée conjonctive
Ex. : Je me rends en Bretagne dès que j’ai deux jours de congé.
a) De la phrase
Certains d’entre eux précisent les circonstances dans lesquelles
l’action se réalise :
– temps
Ex. : Aujourd’hui, il neige.
– lieu
Ex. : La neige est tombée sur tout le pays.
– but
Ex. : Je me suis dépêchée pour ne pas être en retard.
– moyen
Ex. : Avec des efforts intenses et répétés, tu atteindras ton but.
– cause
Ex. : Suite à ce mensonge, plus personne ne voulait la croire.
– conséquence
Ex. : Il a plu tellement que la Seine est en crue.
– concession
Ex. : Malgré ses efforts répétés, il a échoué.
– opposition
Ex. : J’attends depuis cinq minutes alors que, toi, tu viens d’arriver.
– hypothèse
Ex. : Consultez votre dictionnaire si vous en avez besoin.
– comparaison
Ex. : Elle est partie comme elle était venue : sans faire de bruit.
Tandis que d’autres précisent l’attitude du locuteur :
Ex. : Heureusement, il ne lui est rien arrivé.
b) Du verbe
Certains sont facultatifs et précisent les circonstances dans
lesquelles l’action se réalise :
– manière
Ex. : Cet enfant écrit parfaitement.
– moyen
Ex. : J’ai écrit l’adresse avec un stylo à encre dorée.
– cause
Ex. : Beaucoup de peuples souffrent de la guerre.
– accompagnement
Ex. : Je partirai avec toi.
D’autres sont essentiels et sont dictés par la construction du verbe.
Ils accompagnent les verbes :
– dits « locatifs » (qui situent dans l’espace)
Ex. : Je loge dans un immeuble ancien.
– de poids, de prix, de temps
Ex. : Ce carton pèse cinq kilos.
Ex. : Ce livre coûte trois euros.
Ex. : Ce film dure longtemps.
COMPLÉMENT du NOM
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
3) REMARQUES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
3) REMARQUE
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) NATURES DE L’ÉPITHÈTE
3) REMARQUES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) DISCOURS DIRECT
3) DISCOURS INDIRECT
Ex. : Elle lui demanda alors pourquoi il riait.
– Les paroles sont en quelque sorte résumées ; elles n’interrompent
pas la narration et ont perdu toute marque d’oralité.
– Seul le verbe de paroles (dire, affirmer, demander, répondre…)
permet de les repérer.
– Dans le discours indirect, on rencontre uniquement des phrases
déclaratives, les temps liés au passé simple de l’indicatif et donc
des énoncés coupés de la situation d’énonciation.
– Les paroles rapportées apparaissent sous la forme de
propositions subordonnées conjonctives, interrogatives indirectes
ou sous la forme d’un groupe verbal à l’infinitif (introduit par la
préposition DE).
1) ÉNONCIATION ET ÉNONCÉ
2) SITUATION D’ÉNONCIATION
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) NÉGATION
A- la pesanteur / l’apesanteur
DIS- courtois / discourtois
IN- la discipline / l’indiscipline
IM- la pudeur / l’impudeur
IL - lisible / illisible
IR réel / irréel
DE(S)- agréable / désagréable
ME(S)- l’entente / la mésentente
5) Les mots intrinsèquement négatifs
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
2) CATÉGORIES ET SPÉCIFICITÉS
1) CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES
6) REMARQUE
Corrigés :
a)
DÉTERMINANTS OU PRONOMS ?
Rappel : Le déterminant accompagne toujours le nom commun. Le
pronom, lui, accompagne le verbe.
a) Pour chacune des phrases ci-dessous, dites si le mot en italique
est un pronom ou un déterminant et donnez ensuite sa catégorie
précise.
1. Avez-vous des croissants ? J’en voudrais deux. …..........................
2. Lequel de ces tableaux préférez-vous ? Celui-ci ou bien l’autre ? …
3. Elle a appelé toutes ses amies ; aucune n’a répondu. …................
4. Quelle jolie étole ! L’as-tu achetée au même endroit que moi ? ….
5. Il a encore oublié son livre ; prête-lui le tien.
….............................
6. Cette dame achète deux kilos de pommes, pour faire de la
compote. .
7. Voici le village où j’ai passé toute mon enfance. ….......................
b) Remplacez les pointillés par les déterminants dont la classe
précise est indiquée entre parenthèses.
1. …........ abricots (déterminant indéfini) – 2. …........ cadeaux
(article indéfini) – 3. …........affaires (déterminant possessif de la 3e
personne du pluriel) – 4. …........ arbre (déterminant démonstratif)
– 5. …........ histoire (déterminant exclamatif) – 6. …....... potage
(article partitif) – 7. …........ tartes (article défini)…....... fruits
(article défini contracté)– 8. …........ classe (déterminant possessif
de la 2e personne du pluriel)
ARTICLES
Rappel : DU et DES sont articles définis quand ils sont la
contraction de DE + LE ou DE + LES et donc lorsqu’ils sont
encadrés de deux noms. Les articles partitifs accompagnent des
noms non comptables.
c) Donnez la nature précise de chacun des articles en italique.
1. Tu passeras à l’épicerie pour acheter du beurre et de la semoule.
.
2. Le chien des voisins est vraiment adorable.
…...............................
3. Des flocons légers se posaient sur ses cheveux.
….........................
4. De l’eau s’écoulait de l’autre côté de l’écluse. …..........................
Corrigés :
a) 1. des : déterminant, article indéfini ; en : pronom personnel ;
deux : pronom numéral – 2. lequel : pronom interrogatif ; ces :
déterminant démonstratif ; celui-ci : pronom démonstratif ;
l’autre : pronom indéfini – 3. elle : pronom personnel ; toutes :
déterminant indéfini ; ses : déterminant possessif ; aucune :
pronom indéfini – 4. quelle : déterminant exclamatif ; l’: pronom
personnel ; au : déterminant, article défini ; moi : pronom
personnel – 5. il : pronom personnel ; son : déterminant
possessif ; lui : pronom personnel ; le tien : pronom possessif – 6.
cette : déterminant démonstratif ; deux : déterminant numéral ;
de la : déterminant, article partitif – 7. le : déterminant, article
défini ; où : pronom relatif ; mon : déterminant possessif.
b) 1. quelques/plusieurs/certains… abricots – 2. des cadeaux – 3.
leurs affaires – 4. cet arbre – 5. quelle histoire ! – 6. du potage – 7.
les tartes aux fruits – 8. votre classe.
c) 1. du et de la : articles partitifs – 2. des : article défini contracté
– 3. des : article indéfini – 4. de l’: article partitif ; l’: article défini
SCORE : ….../40
Corrigé :
1. adjectif qualificatif – 2. pronom indéfini – 3. déterminant
indéfini – 4. déterminant indéfini – 5. pronom indéfini – 6. nom
commun – 7. adverbe – 8. pronom indéfini – 9. adjectif
qualificatif – 10. pronom indéfini – 11. nom commun – 12. nom
propre – 13. préposition – 14. adverbe – 15. nom commun – 16.
interjection – 17. adverbe interrogatif – 18. conjonction de
subordination – 19. nom commun – 20. conjonction de
coordination – 21. préposition – 22. pronom personnel – 23.
conjonction de subordination – 24. pronom relatif – 25.
préposition – 26. noms communs – 27. pronom interrogatif – 28.
pronom relatif – 29. adverbe – 30. déterminant indéfini – 31.
adjectif qualificatif – 32. interjection – 33. nom commun – 34.
adjectif qualificatif – 35. adjectif qualificatif – 36. nom commun –
37. gérondif (en + participe présent) – 38. interjection – 39.
nom commun
SCORE : ….../40
PROPOSITIONS
Rappel : Voir le tableau récapitulatif des propositions.
a) Pour chacune des phrases ci-dessous, dites si elle est simple ou
complexe. Si elle est complexe, entourez l’outil ayant servi à relier
les deux propositions. (2 points par phrase)
1. Marie n’organisera pas la fête car elle est trop fatiguée. – 2.
Puisque vous passez devant le boulanger, pensez à prendre un
pain. – 3. Les chevaux étant prêts, l’arbitre donna le signal de
départ. – 4. Je déteste regarder des films trop violents. – 5. Sais-tu
quand ils arriveront à Paris ?
– 6. Arrêtez de bouger sans cesse ! – 7. Philippe regarde son enfant
dormir paisiblement. – 8. Restons à la maison ; il est trop tard pour
partir. – 9. Le groupe de rock dont je t’ai parlé est en tournée cet
automne. – 10. Les clients se précipitèrent dans le magasin, les
grilles une fois ouvertes.
b) Donnez la nature précise de chacune des propositions des
phrases de l’exercice a).
1. ........................................................
2. ........................................................
3. ........................................................
4. ........................................................
5. ........................................................
6. ........................................................
7. ........................................................
8. ........................................................
9. ........................................................
10. ........................................................
c) Reliez les propositions ci-dessous pour que l’une devienne
subordonnée de l’autre.
1. Il a pris froid. Il est sorti en n’étant pas suffisamment couvert.
…...
2. On prend la laisse. Notre chien saute d’impatience.
…................
3. Je suis allée voir un film. La réalisatrice de ce film est Zabou
Breitman. ......................................................
4. Ses grands-parents souhaitent cela. Toute la famille passera
Noël avec eux. ................................................
5. J’ai utilisé l’encre violette. Tu as fait de très jolies esquisses avec
cette encre violette.
.........................................................................
6. Il a échoué. Il a fait des efforts considérables.
….........................
7. Vous avez emménagé dans cet appartement. Vous n’avez
jamais rencontré vos voisins !
.....................................................................
8. Des pluies violentes sont tombées. Toute la région a été
inondée. .
9. Il l’invitera au restaurant. Il lui a demandé sa main dans ce
restaurant. .......................................................
10. Ils ne partageaient pas l’avis de l’orateur. Ils ont quitté la
salle. ..
Corrigés :
a) 1. Phrase complexe ; outil : car – 2. Phrase complexe ; outil :
puisque –
3. Phrase complexe ; pas d’outil mais un participe ayant un
« sujet » pour lui seul – 4. Phrase simple – 5. Phrase complexe ;
outil : quand – 6. Phrase simple – 7. Phrase complexe ; pas
d’outil, mais un infinitif ayant un « sujet » pour lui seul – 8.
Phrase complexe ; outil : signe de ponctuation ( ;) – 9. Phrase
complexe ; outil : dont – 10. Phrase complexe ; pas d’outil, mais
un participe ayant un « sujet » pour lui seul.
b) 1. Propositions indépendantes – 2. Proposition subordonnée
conjonctive + Proposition principale – 3. Proposition
subordonnée participiale + Proposition principale – 4.
Proposition indépendante – 5. Proposition principale
+ Proposition subordonnée interrogative indirecte – 6.
Proposition indépendante – 7. Proposition principale
+ Proposition subordonnée infinitive – 8. Propositions
indépendantes – 9. Proposition principale + Proposition
subordonnée relative – 10. Proposition principale + Proposition
subordonnée participiale.
c) 1. Il a pris froid parce qu’il est sorti en n’étant pas suffisamment
couvert. – 2. Quand/Dès qu’/Lorsqu’on prend la laisse, notre chien
saute d’impatience. – 3. Je suis allée voir un film dont la réalisatrice
est Zabou Breitman. – 4. Ses grands-parents souhaitent que toute la
famille passe Noël avec eux.– 5. J’ai utilisé l’encre violette avec
laquelle tu as fait de très jolies esquisses.– 6. Il a échoué alors qu’il a
fait / bien qu’il ait fait des efforts considérables. – 7. Depuis que vous
avez emménagé dans cet appartement, vous n’avez jamais rencontré
vos voisins ! – 8. Des pluies violentes sont tombées, si bien que toute
la région a été inondée.– 9. Il l’invitera au restaurant où il lui a
demandé sa main. – 10. Comme / Puisqu’ils ne partageaient pas l’avis
de l’orateur, ils ont quitté la salle.
SCORE : ….../40
FONCTIONS GRAMMATICALES
SUJET
a) Soulignez, dans les phrases ci-dessous, le sujet des verbes en
italique.
1. Au fond du grenier s’entassaient de vieilles valises pleines de
souvenirs de voyage. – 2. Les poèmes de Verlaine ont-ils
immédiatement été reconnus pour leur beauté ? – 3. Pourriez-vous
me conseiller un CD où se trouveraient réunis les plus grands airs
de Dom Juan ? – 4. Parcourir cette distance en si peu de temps est
vraiment un exploit ! – 5. Que celles qui prennent un pique-nique
lèvent le doigt ! – 6. Ainsi la fée a-t-elle protégé l’enfant dans le
berceau. – 7. Qui m’aime me suive !
ATTRIBUT DU SUJET
COMPLÉMENT D’AGENT
Rappel : Dans une phrase à la voix passive, le sujet subit l’action
du verbe ; c’est le complément d’agent qui la fait. Ce dernier est
introduit par les prépositions par ou de.
c) Soulignez, dans les phrases ci-dessous, le complément d’agent
des verbes en italique. Dites ensuite à quel temps de la voix
passive le verbe est conjugué (2 points par phrase).
COMPLÉMENT DU NOM ET APPOSITION
SCORE : ….../40
COMPLÉMENTS CIRCONSTANCIELS
DISCOURS RAPPORTÉ
a) Dans le dialogue ci-dessous, rétablissez la ponctuation du
discours direct, qui a été effacée.
L’examinateur interrogea le candidat
Où avez-vous fait votre stage, jeune homme ? Et quelle en a été la
durée ?
J’ai fait ce stage d’une semaine dans un cabinet médical tout près
d’ici… Où exactement ?
Le jeune homme, très impressionné par cette épreuve orale, se mit
à bafouiller
Je ne sais plus…
b) Dans les phrases ci-dessous, entourez les verbes de paroles.
Mettez ensuite les paroles rapportées directement au discours
indirect et donnez la classe grammaticale des paroles obtenues.
1. « As-tu compris ce qu’est un attribut du sujet ? demanda le
professeur à Yanis. Pourras-tu en donner la définition, lors du
contrôle, la semaine prochaine ? »
...............................................................
...............................................................
Classe grammaticale :
.....................................................................
2. Le secouriste déclara : « Nous avons découvert des traces des
spéléologues hier. Nous avons travaillé sans relâche, et nous
espérons les sortir de là demain au plus tard.
...............................................................
...............................................................
Classe grammaticale :
.....................................................................
3. Soudain, les policiers leur hurlèrent : « Ne faites pas un seul
geste !
Restez où vous êtes ! »
...............................................................
...............................................................
Classe grammaticale :
.....................................................................
4. « Père Noël trouvera-t-il ma maison ? s’interrogeait le petit
garçon. Et pourquoi ne m’a-t-il pas donné signe de vie depuis
l’année dernière ? »
...............................................................
...............................................................
Classe grammaticale :
.....................................................................
5. « Je ne pourrai pas assister à la fête de Noël, vendredi prochain,
annonça Serge. Je le regrette beaucoup. »
...............................................................
...............................................................
Classe grammaticale :
.....................................................................
Corrigés :
a) L’examinateur interrogea le candidat :
« Où avez-vous fait votre stage, jeune homme ? Et quelle en a été la
durée ?
– J’ai fait ce stage d’une semaine dans un cabinet médical tout près
d’ici…
– Où exactement ? » Le jeune homme, très impressionné par cette
épreuve orale, se mit à bafouiller :
« Je ne sais plus… »
b) 1. Le professeur demanda à Yanis s’il avait compris ce qu’était un
attribut du sujet et s’il pourrait en donner la définition, lors du
contrôle, la semaine suivante : 2 propositions subordonnées
interrogatives indirectes. – 2. Le secouriste déclara qu’ils avaient
découvert des traces des spéléologues la veille, qu’ils avaient travaillé
sans relâche, et qu’ils espéraient les sortir de là le lendemain au plus
tard. : 3 propositions subordonnées conjonctives. – 3. Soudain, les
policiers leur hurlèrent de ne pas faire un seul geste, de rester où ils
étaient. : 2 groupes verbaux à l’infinitif – 4. Le petit garçon
s’interrogeait pour savoir si le Père Noël trouverait sa maison, et
pourquoi il ne lui avait pas donné signe de vie depuis l’année
dernière. : 2 propositions subordonnées interrogatives indirectes –
5. Serge annonça qu’il ne pourrait pas assister à la fête de Noël, le
vendredi suivant et qu’il le regrettait beaucoup. : 2 propositions
subordonnées conjonctives.
SCORE : ….../40
c) Soulignez les verbes de paroles et mettez les paroles rapportées
indirectement au discours direct.
La grand-mère se fâcha et demanda à Louis quel âge il avait,
ajoutant que sa petite sœur ne pouvait pas comprendre les règles
de ce jeu, qu’elle était beaucoup trop jeune.
Louis répondit posément qu’il savait qu’elle était petite, mais
qu’elle pouvait faire un effort quand même. Il ajouta que Juliette
n’écoutait même pas ce qu’il lui disait.
La gamine s’insurgea en disant qu’elle était très attentive au
contraire, mais que c’était lui qui n’était pas clair du tout et qui
expliquait très mal. Fatiguée par ces éclats de voix, la mamie piqua
du nez et se mit à ronfler paisiblement.
...............................................................
...............................................................
...............................................................
...............................................................
...............................................................
...............................................................
...............................................................
d) Dans l’extrait ci-dessous, soulignez les deux passages au
discours indirect libre. Transposez-les ensuite au discours direct,
puis au discours indirect.
Décontenancé par le comportement de sa grand-mère, Louis ne
savait pas que faire. Devait-il la réveiller ? Devait-il s’occuper de
Juliette ? Ou bien l’ignorer tout simplement ?… Il décida
d’expliquer calmement les règles du jeu à sa sœur.
Mamie serait contente de lui, pour une fois…
(1) Discours direct
...........................................................................
...............................................................
(2) Discours direct
...........................................................................
...............................................................
(1) Discours indirect
........................................................................
...............................................................
(2) Discours indirect
........................................................................
...............................................................
Corrigés :
c) La grand-mère se fâcha et demanda à Louis : « Quel âge as-
tu ? Ta petite sœur ne peut pas comprendre les règles de ce jeu,
elle est beaucoup trop jeune.
– Je sais qu’elle est petite, répondit posément Louis. Mais elle
peut faire un effort, quand même ! Juliette n’écoute même pas ce
que je lui dis !
– Je suis très attentive au contraire, mais c’est Louis qui n’est pas
clair du tout et qui explique très mal ! » s’insurgea la gamine.
Fatiguée par ces éclats de voix, la mamie piqua du nez et se mit à
ronfler paisiblement.
d) Discours indirect libre : (1) Devait-il la réveiller ? Devait-il
s’occuper de Juliette ou bien l’ignorer tout simplement ? ; (2)
Mamie serait contente de lui, pour une fois…
Discours direct : (1) Il se demanda : « Dois-je la réveiller ? Dois-je
m’occuper de Juliette ou l’ignorer tout simplement ? » ; (2) Il se
dit :« Mamie sera contente de moi pour une fois… »
Discours indirect : (1) Il se demanda s’il devait la réveiller, s’il
devait s’occuper de Juliette ou bien l’ignorer tout simplement. ;
(2) Il se dit que sa mamie serait contente de lui, pour une fois…
SCORE : ….../40
Corrigés :
a) 1. n’… personne > As-tu vu quelqu’un ? – 2. ne… plus > Vous
ont-ils encore donné des nouvelles ? – 3. Aucune… ne > Quelle
émotion se lisait sur son visage ? – 4. ne… point > M’en voulez-
vous ? – 5. n’… jamais > As-tu jamais pu démêler cette histoire ?
b) 1. Totale : As-tu assisté à la réunion plénière ? – Partielle :
Quand… ? – 2. Totale : Avez-vous trouvé des informations sur le
sujet ? – Partielle : Où… ? – 3. Totale : Ont-ils été impressionnés
par ce comédien ? – Partielle : Pourquoi… ? – 4. Totale : Ont-ils
payé pour obtenir ce service ? – Partielle : Combien… ? – 5.
Totale : Quelqu’un est-il caché derrière l’arbre ? – Partielle :
Qui… ?
c) 1. Phrase affirmative, interrogative (partielle) et exclamative –
2. Phrase négative, impérative – 3. Phrase négative,
interrogative (partielle) – 4. Phrase négative, déclarative et
exclamative – 5. Phrase affirmative, interrogative (totale)
d) 1. Ne partez pas en retard ! – 2. Le public n’est-il pas ému par
son attitude ? – 3. Je ne peux pas compter sur vous ! – 4. Ne
partez-vous pas en vacances cet hiver ? – 5. Vous êtes ridicules.
SCORE : ….../40
SUBSTITUTS
a) Dites ce que chacun des substituts soulignés représente.
Quand Marcel fut entré dans la pièce, qu’il y eut jeté un coup
d’œil, et qu’il en eut fait rapidement le tour, il sut immédiatement
qu’un incident s’était produit. Son misérable domaine, que le
pauvre homme s’était aménagé avec tant de mal, était sens dessus
dessous. Matelas, couverture élimée, sacs troués, tout semblait
avoir été fouillé !
Marcel était sur le point de rassembler ses maigres affaires, quand
il entendit un faible cri, qui semblait provenir d’une vieille
chaussette. Il s’en approcha, saisit celle-ci d’une main tremblante,
et en sortit un tout petit chaton. La minuscule touffe de poils se mit
alors à lui lécher la main de sa langue rugueuse. Le vieillard
grognon ne le savait pas encore, mais ce petit animal allait mettre
un terme à la solitude qui lui était de plus en plus douloureuse.
Corrigés :
a) 1. il : Marcel – 2. y : dans la pièce – 3. en : de la pièce – 4. s’: un
incident – 5. son : de Marcel – 6. que : son misérable domaine – 7.
tout : matelas, couverture élimée, sacs troués – 8. ses : de Marcel – 9.
qui : un faible cri – 10. il : Marcel – 11. en : de la vieille chaussette –
12. celle-ci : une vieille chaussette – 13. en : de la vieille chaussette –
14. la minuscule touffe de poils : le tout petit chaton – 15. lui : de
Marcel – 16. le vieillard grognon : Marcel – 17. le : ce petit animal
allait mettre un terme à sa solitude – 18. ce petit animal : le tout
petit chaton – 19. qui : la solitude – 20. lui : à Marcel
b) elle en est folle… elle l’utilise… elle la sort… elle la rentre dans
le garage, de peur qu’on la lui abîme… Le précieux joujou une fois
en sécurité, Angélique le bichonne : elle en fait lentement le
tour… elle astique ses cuivres, redresse ses rétroviseurs, en nettoie
les vitres… elle couvre la berline rutilante d’un grand drap de
velours… Angélique la quitte… la jeune fille redescend au garage
pour la voir une dernière fois et en rêver… Angélique feuillette ses
magazines préférés… ceux dont le sujet est… SA VOITURE…
SCORE : ….../40
Corrigés :
a) Ordre exprimé par 1. un infinitif – 2. l’indicatif présent – 3. le
subjonctif présent – 4. le futur simple – 5. l’impératif présent
b) Subjonctif demandé par un mot exprimant 1. un sentiment (je
suis déçue) – 2. la restriction (le plus) – 3. le but (pour que) – 4.
l’obligation (il faut) – 5. la concession (bien que) – 6. la restriction
(le premier) – 7. le doute (certains) – 8. le souhait (je préfère) – 9.
l’hypothèse (pourvu que) – 10. l’antériorité (avant que)
c) 1. pourriez : atténuation par politesse – 2. deviendrait : futur
du passé – 3. serais : faits imaginaires – 4. auraient fait :
hypothèse avec si + plus-que-parfait – 5. aurait (fait incertain)
d) 1. passé composé, antériorité par rapport au présent et passé
proche – 2. présents de vérité générale – 3. futur simple :
hypothèse avec si + présent – 4. passé antérieur et plus-que-
parfait : actions antérieures au passé simple.
SCORE : ….../40
TABLE
I - Les classes grammaticales
Adjectif
Adverbe
Conjonction de coordination
Conjonction de subordination
Déterminant
Déterminant – article
Déterminant démonstratif
Déterminant indéfini
Déterminant interrogatif / exclamatif
Déterminant numéral
Déterminant possessif
Déterminant relatif
Interjection
Nom
Préposition
Pronom
Pronom démonstratif
Pronom indéfini
Pronom interrogatif
Pronom numéral
Pronom personnel
Pronom possessif
Pronom relatif
Verbe
II - Les fonctions grammaticales
Apposition
Attribut du complément d’objet
Attribut du sujet
Complément de l’adjectif
Complément de l’adverbe
Complément d’agent
Complément circonstanciel
Complément du nom
Complément d’objet
Complément du pronom
Épithète et épithète détachée
Sujet
III - La phrase
Discours rapporté
Énonciation
Formes de phrases–négation
Simple et complexe
Proposition subordonnée conjonctive
Proposition subordonnée infinitive
Proposition subordonnée interrogative indirecte
Proposition subordonnée participiale
Proposition subordonnée relative
Substituts
Types de phrases
IV - Exercices
Classes et fonctions grammaticales
Classes grammaticales
Fonctions grammaticales
Phrase
Modes et temps verbaux