Vous êtes sur la page 1sur 2

LES FIGURES DE STYLE INDISPENSABLES.

● La Comparaison : elle rapproche deux éléments en exprimant clairement :


- Le comparé.
- Le comparant.
- La liaison syntaxique. (comme, tel que, ainsi que, pareil à…)
- La caractéristique qui unit le comparé et le comparant.
Exemple : « Bleu comme une orange ».

● La métaphore : il lui manque certains termes exprimés dans la comparaison, et principalement la


liaison syntaxique. Dans sa forme la plus ramassée, il ne reste que le comparant.
Exemple : « L’aurore aux doigts de rose ».

● La personnification : c’est la représentation d’un objet inanimé comme s’il s’agissait d’un être
humain.
Exemple : « La buche gémissait dans le feu ».

● L’accumulation : c’est le fait de mettre ensemble, par juxtaposition, des mots ou des expressions
placés sur le même plan.
Exemple : « Adieu, veau, vache, cochons, couvée ».

● L’allitération : répétition de la même consonne.


Exemple : « Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur nos têtes ? »

● L’anaphore : c’est l’emploi répété d’un même mot en tête, (ou exactement au même endroit) de
mêmes groupes syntaxiques.
Exemple : « Le chat court dans le jardin. Le chat dort sur le coussin ».

● L’antiphrase : elle dit le contraire de ce que l’on pense et que l’on veut faire penser. C’est une
forme très souvent employée dans l’ironie.
Exemple : « Je l’adore » (En pensant « Je le déteste)

● L’antithèse : elle rapproche des termes désignant des réalités opposées.


Exemple : « Pour Leibniz, le malheur est le bonheur de demain ».

● L’apostrophe : c’est une interpellation, spécifiquement à des interlocuteurs qui ne peuvent l’être
car ils sont des abstractions, ou car ils sont absents.
Exemple : « O vieillesse ennemie », le Cid, Corneille.

● L’assonance : répétition de la même voyelle ou d’un phonème vocalique.


Exemple : « Qui ne les eût à ce vêpre cueillies / Chutes à terre elles fussent demain »

● Le chiasme : il effectue un croisement de termes grammaticaux (verbes, adjectifs, adverbes…), là


où un parallélisme serait attendu.
Exemple : « Blanc bonnet / Bonnet blanc »

● L’énumération : elle consiste à énoncer les parties d’un tout.


Exemple : « Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs ».

● L’euphémisme : elle atténue une idée désagréable.


Exemple : « Je n’ai pas eu une très bonne note en français », plutôt que de dire « J’ai eu un 0 en
français ».

● La gradation : c’est une énumération ordonnée de manière à ce que chaque terme soit plus
fort→ Gradation ascendante, ou moins fort→ Gradation descendante, que le précédent.
Exemple : « Clair, brillant, incandescent » : Gradation ascendante dans la luminosité.

● L’hyperbole : elle met en relief une idée en la présentant de manière exagérée.


Exemple : « Superbement heureux ».

● L’oxymore : il est un cas particulier de l’antithèse. Les réalités opposées sont étroitement liées
par la syntaxe (C’est-à-dire par la grammaire).
Exemple : « Obscur clarté ».

● Le parallélisme : il consiste à se faire succéder des groupes de mots construits sur le même
modèle syntaxique.
Exemple : « Je te trompais // Tu me croyais »

● La périphrase : elle consiste par remplacer un terme par une expression qui le définit.
Exemple : « Un élève du Lycée Saint-Marc »

● La réification: métaphore par laquelle un être animé est traité comme un objet, une personne
comme un animal ou un objet.
Exemple : « Laisse-moi devenir / L'ombre de ton ombre / L'ombre de ta main / L'ombre de ton chien »
(Jacques Brel).

Vous aimerez peut-être aussi