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RÉPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique

INSTITUT UNIVERSITAIRE D’ABIDJAN (IUA)

COURS DE TECHNIQUES
D’EXPRESSION FRANÇAISE

Niveau : Licence 1

Dr. Brice KISSI

Année Universitaire: 2021-2022


PREAMBULE
La pratique de la langue française requiert, de facto, une connaissance des
règles, signes usuels et conventionnels établis. Chacun connait intuitivement sa
langue et la pratique spontanément sans pour autant être capable d’en produire
une description raisonnée. Or, c’est précisément cette familiarité qui, à la faveur
de l’ambiguïté de l’expression « connaitre une langue », nous cache souvent des
données problématiques. Cela engendre une distorsion des principes
fondamentaux de la langue. Ainsi, les approches pragmatiques de ces notions
grammaticales permettront d’assurer une bonne maitrise, et un usage efficace de
la langue en situation de communication verbale et/ou écrite.
Ce cours se présente donc comme un outil pour en assurer une approche
basique de la langue et surtout pour restaurer les écueils qui en altère son bon
usage.
LEÇON 1 : LA PONCTUATION

Tout texte, pour être lisible et clair, doit être ponctué. La ponctuation est
nécessaire voire indispensable.

Définition
De façon générale, la ponctuation se définit comme un ensemble de signes qui
met en valeur, les divisions d’un texte : elle sépare les différentes idées et précise
leur substance.

En fonction du sens de l’énoncé, les signes de ponctuations ou signes syntaxiques


marquent la limite des groupes entre eux.

Dans la langue orale, ils indiquent les pauses correspondant à la distribution des
groupes et les changements de registre, de voix.

I- Les différents types de ponctuations

I.1- Le point(.)
Le point isole les phrases. Il marque l’indépendance de l’énoncé dans le
contexte. Il se traduit par une pause importante à l’oral.

Ex : Il faisait doux. Les rues étaient animées ce samedi matin. Les


passants s’attardaient devant les boutiques.

Il se place après chaque lettre constitutive d’un sigle et après tout mot écrit en
abrégé.

Ex : U.S.A, O.N.U, S.I.D.A, c.-à-d., cf., P.10.

NB : on ne met pas de point après un titre ou un sous-titre ni après un nom


propre, encore moins sur un en-tête de lettre.

I.2- La virgule(,)
La virgule se traduit par une faible pause à l’oral. Elle permet d’isoler les
groupes mobiles de la phrase.

Ex : « Le soir, quand il fait frais, je fais une petite promenade », dit-il


simplement.
Elle sépare les termes d’une énumération.

Ex : les jeux étaient noirs, brillants, pleins de feu.

Elle permet de lever des ambigüités de construction.

Ex : Le poète chante la nuit.


Le poète chante, la nuit.

I.3- Le point-virgule (;)


Comme le point, le point-virgule isole des phrases, mais il implique toujours une
certaine résolution entre les deux(2) énoncés qu’il sépare. Il se traduit, à l’oral,
par une pause moins importante que le point.

Ex : Ce que nous savons, c’est qu’il viendra ; ce que nous ignorons, c’est
à quelle heure.

I.4- Le point d’interrogation( ?)

Il termine une proposition ou une phrase interrogative. Lorsque celle-ci est suivie
d’indications telles « demanda-t-il, dit-elle » le point d’interrogation se met juste
après la proposition interrogative.

Ex : la lampe était-elle éteinte ? Personne ne la remarqué.

Ex : « qu’avez-vous fait ? » demanda-t-elle

NB : Après un point d’interrogation, le mot qui suit commence par une majuscule,
sauf s’il d’une série de questions qui se complètent.

Ex : Qu’as-tu dans ce sac ? Des documents ? Des vêtements ? Des


produits de beauté ?

I.4- Le point d’exclamation( !)


Ce point se met après une phrase exclamative (= 1 phrase ou une expression vive
traduisant un sentiment comme la colère, la surprise, l’étonnement, l’indignation)

Ex : Quelle mine sombre vous avez ! Comme c’est curieux !

Ex : Au voleur ! Au voleur !

Ex : Quelle beauté !
On l’emploie aussi après une interjection ou une locution interjective.

Ex : « O rage !ô désespoir !... » (Corneille)

I.6- Les points de suspension (...)


Ils s’emploient pour marquer qu’un énoncé n’est pas achevé :

Soit qu’il ait été interrompu.


Ex : je vais prendre…des mesures, je sais, l’interrompit-il
Soit que le narrateur laisse imaginer la suite, ou laisse le temps de
l’imaginer, pour ménagère ses effets.
Ex : L’Etat a décidé de dédommager les victimes de guerre ? C’est
possible… (N’y compter pas trop)
Ex : « l’Abbé Martin était curé…de Paris. »

NB : les points de suspensions sont quelques fois remplacés par l’expression


latine « et citeras » dont l’abréviation usuelle est etc. Il faut donc éviter le
pléonasme en ajoutant des points suspensifs à ce mot.

I.7- Les deux(2) points (:)


Les deux points servent à présenter un terme annoncé ou une énumération

Ex : Je n’ai qu’un désir : dormir.


Ex : Il déballa les provisions : des œufs, du pain, du poulet.

Ils peuvent souligner un rapport de cause ou de conséquence.

Ex : Je mets mes bottes : il pleut.

Ils s’emploient avec les guillemets pour insérer du discours direct dans le récit.

Ex : Il s’écria : « Ou me conduisez-vous ? » Personne ne lui répondit.

I.8- Les parenthèses ( )


Les parenthèses encadrent, dans une phrase, des expressions ou suppléments
d’information non indispensable à l’intelligence du message.

Ex : Une petite fille (de sept ou huit ans) se présenta.

I.9- Les tirets : -


Ils s’emploient un peu comme les parenthèses.
Ex : Une fille-une enfant de sept ou huit ans-se présenta.

I.9- Les crochets : [ ]


Les crochets, moins usités, sont surtout utilisés pour isoler une indication
contenue dans des parenthèses (ou en contenant déjà elles-mêmes).

Ex : L’auteur évoque le problème [cf. Tome 2 (P.192)]

Ex : « Du nom de JEAN RACINE (écrivain Français [1639-1699]

I.10- Les guillemets : « »


Ils indiquent que les mots placés dans l’intervalle qu’ils délimitent sont :

Des paroles citées directement.


Ex : Les enfants s’écriaient : « On veut manger ! On veut manger ! »
Un emprunt fait à autrui (une citation).
Ex : L’Afrique doit apporter à l’humanité « ce supplément d’âme » dont
elle a besoin.
- Une expression peu convenable par sa familiarité ou sa technicité.
Ex : A l’image des « spots publicitaires», le titre d’une œuvre doit être
accrocheur.

I.11- Les paragraphes


C’est l’unité ou la cellule de base dans le langage écrit. Il marque une étape dans
le raisonnement développe un aspect dans une description, expose un point dans
une argumentation. Sa longueur vraie entre 5 et 25 lignes.

I.12 L’alinéa

Il coïncide avec le paragraphe.


LEÇON 2 : ACCORD DU PARTICIPE PASSE

Le participe passé(P.P) est une forme verbale lorsqu’il se trouve dans le temps
composés conjugués avec l’auxiliaire ÊTRE ou AVOIR.

Il exprime un fait passé, un résultat par rapport au fait exprimé par le verbe de la
proposition principale. Le participe passé s’emploie aussi comme un adjectif et
s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.

Ex : Une faute avouée est à moitié pardonner.


Ex : Des fautes avouées sont à moitié pardonner.

I- Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR

 Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR s’accorde en


genre et en nombre avec le complément d’objet direct quand celui-
ci est placé avant lui.
Ex : Les outils qu’il m’a prêtés venaient de Bouaké.

 Si le complément d’objet direct subit par contre l’action, le


participe passé reste invariable.
Ex : Les paroles que j’ai entendu prononcer…

 Le participe passé ne s’accorde jamais avec le sujet du verbe ni


avec le complément d’objet indirect.
 Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire AVOIR : le cas de
` « l’ » ou «en ».
Le cas de « l’ » (c’est le pronom neutre « le ») : quand le pronom
personnel « l’ » a le sens de cela (pronom neutre) et représente toute une
phrase, une proposition ou une idée, le participe passé reste invariable.
Ex : J’ai cueilli des oranges et j’ai offert une partie de ces
oranges.

 Le participe passé employé avec une tournure impersonnel, reste


invariable.
Ex : Les deux jours qu’il a plu.
II- Le participe passé employé avec l’auxiliaire ETRE

 Le participe passé employé avec l’auxiliaire ETRE s’accorde en genre et


en nombre avec le sujet du verbe.
Ex : Yao est arrivé cette nuit.
Ex : Akissi est arrivée cette nuit.
 Le participe passé avec Ci.
Ex : Veuillez trouver notre facture ci-jointe.
Ex : Ci-joint notre facture.

 Le participe passé dans les LOCUTIONS FIGEES(ou structures figées du


style juridique).
Ex : lu et approuvé.
Ex : Vu.
 Le participe passé reste invariable lorsqu’il précède un nom.
Ex : Vu la situation.
 Le cas du participe passé employé avec auxiliaire ETRE et les verbes
pronominaux.
Ex : Je me promenais.
Ex : Les rossignols se répondaient.
 Le participe passé s’accorde avec le sujet du verbe pronominal si le
pronom « Se » est complément d’objet direct.
Ex : Elle s’est blessée. Ex Ils se sont coiffés.
 Le participe passé s’accorde avec le sujet des verbes essentiellement
pronominaux : dans ce cas, le pronom « se » ne peut s’analyser.

Exemple des verbes essentiellement pronominaux : se moquer, se rire, se plaire,


s’évanouir, s’accroupir, se complaire, se repentir, s’enfuir, s’écrier…

Ex : Elle s’est évanouie.


 Le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct du verbe
pronominal si ce complément d’objet direct est placé avant lui.
Ex : La bonne épouse qu’il s’est trouvée…
 Le participe passé du verbe « se faire » ne s’accorde pas avec le sujet du
verbe.
Ex : Elles se sont fait belles.
LEÇON 3 : LA SEMANTIQUE

La sémantique est l’étude du sens du mot dans le cadre du contexte. C’est une
partie de la linguistique qui détermine pour la compréhension des textes par le
biais de celle des mots.

L’étude de la sémantique comprend plusieurs articulations : on peut l’étudier


dans le temps et l’espace.

I- Notion sémantique fondamentale


I.1- Les synonymes
Ce sont des mots de sens très proches ou parfois identiques.

Ex : Un homme bizarre, homme étrange.

La synonymie est partielle ou totale. Les synonymes se différencient par :

Leur degré d’intensité.


Ex : Sale, crasseux, dégoutant.

Leur degré d’expressivité.


Ex : Un môme, un enfant, un gamin.

I.2- Les antonymes


Ce sont des mots de sens opposés.

Ex : Grand ≠ petit ; Beau ≠ Laid.

I.3- Les homonymes


Ce sont les mots ayant la même prononciation mais n’ayant pas la même
orthographe ni le même sens.

Ex : Père, paire ; maire, mère, mer.

I.4 Les paronymes


L’orthographe et ∕ou le sens des mots sont très proches.

Ex : Adapter et adopter, compréhensif et compréhensible.


II- La construction du sens
Pour bâtir, construire le sens d’un texte ou pour lui donner une orientation
sémantique précise, on utilise même volontairement ou non les notions de
champ lexical et de champ sémantique.

II.1- Le champ lexical


Il désigne un ensemble de mots (différents) qui renvoient à un même thème, à
un même domaine ou à un même aspect d’une question.

Ex : Pour traiter de la notion de Tourisme, on emploiera un sens de mots


comme : voyage, découverte, accueil, hôtel, visite,…

II.2- Le champ sémantique

On parle de champ sémantique d’un mot pour désigner l’ensemble des sens qu’il
peut avoir de manière virtuelle ou en contexte. Ex : le corps humain (élément de
biologie), un corps de métier (domaine d’activité).

II.3- Dénotation et connotations

II.3.1- Dénoter
C’est désigner une réalité par ses caractéristiques propres. Le sens dénote d’un
mot, c’est donc le sens du dictionnaire, conventionnel ; c’est le sens qui permet
de saisir la réalité évoquée par le mot d’emblée.

II.3.2- Connoter
Connoter un mot, c’est lui conférer d’autres sens autres que celui du
dictionnaire ; ce sont des sens secondaires.

II.4- L’explicite et l’implicite

II.4.1- L’explicite

C’est le contenu premier (ou de premier plan) du message. C’est ce qui est dit,
il ne souffre d’aucune contestation.
II.4.2- L’implicite

C’est le contenu second (ou de second plan) du message c’est-à-dire ce qui est
préambule ment supposé, admis ou à déduire.
LEÇON 4 : LA LETTRE DE DEMANDE ET LA LETTRE DE
MOTIVATION

Généralités
Avant de commencer une lettre, vous déciderez de la nature de votre courrier en
fonction de ce que vous souhaitez obtenir précisément. C’est dire qu’une
réflexion poussée est donc nécessaire avant même de rédiger votre lettre au
brouillon.

Pour rédiger un courrier administratif, il faut savoir comment organiser vos


idées et ceci passe par :

Posez-vous des questions clés (à qui est destiné cette lettre; quand ?; ou ?;
comment, par qui, pour qui ?; pourquoi ?; quelles seront les conséquences
de ce que je demande…).
L’élaboration de la lettre qui s’exécute en trois(3) étapes principales :
1ère étape recenser vos idées en vrac sur le papier.
2ème étape Trier et classer vos idées
3ème étape la rédaction.

I- Règles de présentation

I.1- L’enveloppe :
Ecrire lisiblement l’adresse dans la moitié inférieure et le timbre collé dans
l’angle supérieur à droite.

I.2- Le corps
Lieu et
Date
.Vos coordonnées (l’adresse)
La
suscription

.Objet : …

La formule
d’appel

La formule introductive (l’accroche)


……………………………………………………………………
…………
……………………………………………………………………
…………
……………………………………………………………………
…………
……………………………………………………………………
…………
La formule de politesse

Signature

La souscription

I.3- Les formules


Ce sont les mots par lesquels l’on interpelle, introduit et termine la lettre. On
distingue trois (3) formules :

I.3.1- La formule d’appel


Ce sont les mots par lesquels on désigne le destinataire.

On ignore le destinataire : Monsieur, Madame.


Un Avocat ou Notaire : Maitre.
Un militaire : Mon + grade (ex : Mon adjudant)
Un membre du clergé : Mon + corps (ex : Mon père)

I.3.2- Les formules introductives(ou l’accroche)

Différents cas Formules consacrées

D’égal à égal  J’ai l’honneur de…


 J’ai le plaisir de…
 Il m’a été donné de…
D’un supérieur à un  Vous voudriez…
inférieur  Je vous serai obligé de…

D’un inférieur à un  J’ai l’honneur de…


supérieur

I.3.3- La formule finale

Différents cas Formules consacrées


D’égal à égal  Je vous prie d’agréer Mr le… mes
salutations distinguées.
 Veuillez recevoir Mr le… l’expression
de mes sentiments les meilleurs.
D’un supérieur à un  Recevez Mr le … l’expression de mes
inférieur bons sentiments.
 Veuillez croire Mr… en l’expression de
ma considération distinguée.
D’un inférieur à un  Je vous prie d’agréer Mr le… mes
supérieur sentiments distingués.
 Je vous prie de croire Mr le… en
l’expression de ma considération
distinguée.
Un homme à une  Veuillez recevoir Mme … l’expression
femme de mes sentiments distingués.
 Veuillez recevoir Mme … l’expression
de mes sentiments respectueux.
Une femme à un  Toutes les formules de l’expression des
homme sentiments.
 Veuillez recevoir Mr … l’expression de
mes souvenirs les meilleurs / mes
salutations distinguées.

La formule de politesse témoigne de la bienséance et prolonge


l’impression favorable. L’usage a consacré ces formules qu’il faut
employer en tenant compte du rapport social entre le signataire et le
destinataire.
LEÇON 5: LE RAPPORT ET LE COMPTE RENDU

Le rapport a les mêmes finalités que le compte rendu : celles d’informer. Mais au-
delà des points de convergences qui les rapprochent, il convient de ne pas perdre
de vue la nuance fondamentale entre le compte rendu et le rapport.

I- Le compte rendu (C.R)


Le compte rendu est un document administratif qui présente une situation, un fait
qu’on a vu, entendu, étudié mais sans donner un avis personnel, sans proposer de
solutions. On se contente de rendre compte objectivement.

Ainsi, faut-il souligner qu’il existe plusieurs types de compte rendu : le compte
rendu de mission, le compte rendu d’activité, le compte rendu de réunion (ou le
procès-verbal)…

II- Le rapport
Le rapport qui est un document important de la vie administrative, apparait
comme un moyen de communication. La plupart des actes et des interventions
administratives prennent appui ou se terminent sur et par des rapports. Et les
rapports, selon les cas, sont toujours exhaustifs sur la question traitée.

Le rapport vise, de ce fait, à renseigner, à présenter un problème. Il autorise qu’on


prenne parti en donnant son avis sur un problème, en exposant une ou plusieurs
solutions pour résoudre le problème et en relevant ce qui a causé des défaillances.

De même qu’il ya plusieurs types de compte rendu, de même il ya plusieurs types


de rapport. On peut citer le rapport de mission, le rapport de réunion, le rapport
d’activité, le rapport de police, le rapport de stage… qui ont les mêmes finalités :
celles d’informer au-delà des nuances fondamentales qui existent entre eux.

II.1- Le rapport de mission


En ce qui concerne le rapport de mission par exemple, il faut indiquer : le contexte
de la mission, l’objet de la mission, ceux qui effectuent la mission et leurs qualités,
le lieu, la durée, les moyens et les difficultés rencontrées.

II.2- Le rapport de stage

 Sa finalité
Le rapport de stage est un exercice qui mêle à la fois théorie et pratique. Ainsi, le
rapport de stage et la soutenance ont-ils pour but de :

Faire connaitre l’entreprise ;


Renforcer les acquis théoriques par un exercice quotidien ;
Réaliser un travail écrit ;
Défendre ou soutenir ce travail devant un jury.

Vu que de la qualité d’un stage dépend de la qualité d’un emploi, la présentation


du stage commence par la recherche d’un stage et un bon stage débouche
généralement sur une proposition d’emploi.

Il faut donc :

Faire preuve d’initiative ;


De curiosité ;
De disponibilité.

 Les différentes parties du rapport

La rédaction du rapport doit être faite dans le respect d’une certaine structure qu’il
convient de ne pas négliger si l’on veut que le rapport soit un document de travail
efficace.

 La page de garde et la couverture

Elles donnent des informations brèves ; elles sont la porte d’entrée.

Elles présentent :

Le thème ;
L’Entreprise ;
L’Impétrant (stagiaire) ;
Le Maitre de stage ;
L’année académique.

 Le sommaire

Le sommaire présente l’architecture du travail à effectuer.


Il comprend les Titre, les séquences c’est-à-dire l’avant-propos, dédicaces,
remercîments.

EX : INTRODUCTION
I
II
III
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
 La rédaction

Le sujet choisi doit présenter un intérêt certain aussi bien pour le stagiaire que
pour l’Entreprise. La rédaction d’un rapport de stage comprend grossièrement
trois (3)) parties :

 L’introduction

Elle dot s’articuler autour des problèmes suivants :

Mise en contexte ;
L’intérêt du thème ;
La problématique ;
L’annonce du plan.
 Le développement

Un plan rigoureux doit-être au service de la problématique.

Ici, il convient de faire une nuance entre le plan et le sommaire. Le développement


consiste à élaborer le contenu des petites parties.

 La conclusion

Elle doit faire le bilan du travail effectué. Le rapport porte sur le fond et sur la
forme. Le rapport doit être présenté devant un jury avec la conviction.

III- Conclusion
Seul l’écrit détermine la vie et les rapports entre les animateurs de l’administration
qu’ils soient du secteur privé ou public. Dans le cadre de cette vie, les rencontres,
pour résister au temps, doivent laisser des traces. Si le compte rendu (C.R) est un
écrit pour information juste et complète, le rapport va au-delà et se présente en
dernière analyse comme un écrit pour l’action c’est-à-dire que le rapport vise à
permettre à l’autorité ( au supérieur hiérarchique) de prendre une décision qui
convient.
POINTS IMPORTANTS A RETENIR :

Un écrit professionnel est un document important de la vie administrative et apparaît comme un moyen
de communication. Ce faisant, quelle que soit sa nature, un écrit professionnel doit convaincre par la
qualité de son contenu et de sa forme : maitriser les règles de rédaction professionnelle
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE CHAPITRE

1- Rédaction administrative, Afrique,


2- CAJOLET-LAGANIERE et al. (1997) : Rédaction, administrative et scientifique, 3e édition,
Sherbrooke, Edition Laganière, 408 pages.
3- CHASSE, DOMINIQUE et Richard PREGENT (2004) ; Préparer et donner un exposé, Montréal,
presses internationales de l’école polytechnique
Sujet : Faire un compte rendu (CR)

Vous êtes membre d’une ONG qui évolue dans le cadre de


l’amélioration des conditions de vie de la femme. Cette ONG décide
d’entreprendre une série de tournées dans le monde rural pour une
sensibilisation en faveur de l’autonomisation de la femme rurale.

Ce faisant, en tant que secrétaire général de cette ONG, vous rédigez


le compte rendu de la 1ère rencontre avec les 1ères localités rurales que
vous avez visitées.

NB : 02 pages

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