Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DISCIPLINE : FRANCAIS
COURS DE FRANÇAIS
5ème
7) appoint
Vocabulaire :
Synthèse globale
-deux interlocuteurs ; l’un est l’émetteur (celui qui émet le message ; celui qui parle) ;
-un moyen de communication appelé canal (voix orale, téléphone, lettre, son, image,
gestes) Et un langage commun
Pour qu’il ait une véritable situation de communication, il faut que les deux
interlocuteurs aient les mêmes référents et qu’ils emploient la même langue, même
signification donnée aux mots et utilisation du même code grammatical ; d’où
l’importance d’une bonne connaissance de la langue et la nécessité de s’exprimer
sans erreur sur le sens des mots et leur construction.
Il existe quatre temps simples de l’indicatif qui sont : le présent, le passé simple, le
futur simple et l’imparfait. Le verbe avoir et être sont des auxiliaires car ils permettent
de conjuguer d’autres verbes aux temps composés. Le verbe avoir se conjugue aux
temps simples de la façon suivante :
- De séparer, pour des besoins de clarté, les phrases entre elles en distinguant
certaines propositions relatives ou circonstancielles par des points, des deux
points, des points virgules
- D’indiquer les survivances de la pensée de la personne qui écrit par des
parenthèses, des points de suspension, des guillemets.
- De citer des textes encadrés de guillemets, de transcrire des dialogues, des
intonations au moyen de tirets, de guillemet de point d’interrogation ou
d’exclamation.
I) Les signes qui organisent la phrase :
1 Le point : marque la fin d’une phrase et sépare les suites de phrases
dans un texte. Le mot qui le suit commence toujours par une lettre
majuscule. Exemple : Paul est rentré hier soir. Il est reparti ce matin.
Elle permet aussi d’isoler un élément : Paul, qui est rentré tard hier soir, était très
fatigué.
4 Les deux points : indique qu’une explication va être donnée ; Paul est allé se
coucher dès son arrivée : il était très fatigué.
Il peut annoncer une conséquence : Paul était très fatigué : il est allé se coucher tôt.
Il introduit aussi le début d’une citation dans un discours, dans ce cas le premier mot
de la citation prend une majuscule : Edwige s’écria : « Fais attention au trou ! »
Quand le point d’interrogation termine une phrase, celle qui suit commence par une
majuscule. Exemple : Que veux-tu ? Du fromage ? Du café ? Du riz ?
I) La phrase déclarative
Elle énonce une information, exprime un jugement, expose des faits. Elle
commence par une lettre majuscule et se termine par un point. A l’oral, elle
est caractérisée par une intonation montante puis descendante. Exemple :
l’école est trop fatiguant.
II) La phrase interrogative
Elle sert à poser une question ; à l’oral elle est caractérisée par une intonation
montante. A l’écrit, elle commence par une lettre majuscule et se termine par un
point d’interrogation. L’interrogation peut être totale ou partielle.
1) L’interrogation totale
L’interrogation est totale quand elle porte sur toute la phrase et quand on doit
répondre par oui ou par non. Exemple : ne vas-tu pas à l’école ?
2) L’interrogation partielle
L’interrogation est partielle lorsqu’elle porte sur une partie de la phrase ; on ne peut
pas répondre par oui ou par non. Pourquoi tu n’aimes pas l’école ?
La lettre officielle est une lettre que l’on écrit pour s’adresser à une institution
(ministère par exemple) une personnalité(le maire le proviseur), etc. Elle doit
comporter plusieurs parties qui sont : l’en-tête, le corps de la lettre et la signature :
_l’en-tête comprend :
*l’objet de la lettre
_ la signature comprend :
*sa signature
04BP46Ouagadougou 04 Unité-Progrès-Justice
Madame la Directrice,
L’intéressé
&&&
Il y’a quatre temps composés de l’indicatif qui sont : le passé composé, le futur
antérieur, le passé antérieur et le plus que parfait. L’auxiliaire être et avoir se
conjuguent de la façon suivante aux temps composés de l’indicatif :
Avoir
Être
Cette règle s’applique à tous les temps de tous les verbes à la voix passive.
Cette règle s’applique à tous les temps composés de tous les verbes à la forme
active
La phrase exclamative exprime un sentiment une émotion ; elle se manifeste par une
intonation particulière à l’oral variant en fonction des sentiments exprimés. A l’écrit,
elle commence par une lettre majuscule et se termine par un point d’exclamation.
L’exclamation peut être un cri ou une interjection, un mot ou un groupe de mots : Eh !
Oh !
Les verbes du 1er groupe sont des verbes dont l’infinitif se termine par er et le
participe présent se termine par ant : chanter ; chantant.
Les verbes du 2ème groupe sont des verbes qui se terminent par ir et dont le participe
présent par issant : finir ; finissant
C’est le moyen par lequel un service public envoi un message à un autre service
public ou à un individu. C’est aussi le moyen par lequel un individu envoi un message
à un service public
- l’expéditeur : ses noms et prénoms sont indiqués en haut à gauche ainsi que
son adresse
- en haut à droite se trouve le nom et la devise du pays ;le lieu et la date
- hsous la date, on écrit le titre et fonction du récepteur
- à gauche sous le nom de l’expéditeur, il y’a l’objet de la lettre
- la formule finale : toute lettre se termine par une formule de politesse appelée
formule finale ; dans la formule de politesse, on reprend généralement les
expressions de la formule d’appel : veuillez agréer Monsieur le Député,
- la signature : toute lettre doit être signée ; la signature se place en dessous de
la formule finale et à droite ; on écrit son nom et son prénom et ses titres.
Vocabulaire
Synthèse globale
Le texte de Thomas Illy nous parle de la fête des masques du village de Toéssin.
Cette fête a lieu après les récoltes. Fabriqués à base de fibres végétales et des
sculptures des têtes d’animaux en bois tel que le singe, le buffle, le lion, les masques
jouent le rôle de porte-parole des aïeux au villageois. Ils protègent et réconcilient la
population. En effet lors de la cérémonie, des animaux sont offerts aux ancêtres par
immolation. Accompagnés dans leur case respective le troisième jour par les initiés,
les masques ne ressortent que lorsqu’une personne âgée décède dans le village.
Un verbe du 3ème groupe est un verbe qui n’appartient ni au 1 er, ni au 2ème groupe. Ce
sont des verbes irréguliers. Ils se conjuguent aux temps simples et composés de
l’indicatif comme les autres verbes. Leurs radicaux subissent des modifications.
Le passé simple et l’imparfait sont deux temps simples du mode indicatif. Ils
expriment tous des actions qui se déroulent dans le passé :
Les indicateurs spatio-temporels sont des mots qui indiquent le temps et le lieu où se
déroulent les actions dans le récit. Ils peuvent être des adverbes, des groupes
nominaux et sont employés dans les textes narratifs pour mieux situer les différentes
étapes du récit. Ils sont donc des compléments circonstanciels de temps et de lieu.
Exemple : hier soir, le maître n’était pas à l’école.
Les compléments circonstanciels de temps sont des mots qui situent l’action dans le
temps, expriment la durée, la date. Ils répondent aux questions : quand ? Combien
de temps ? A quel moment ? Exemple : chaque jour les élèves sont à l’école pendant
les heures de cours.
Les compléments circonstanciels de lieu sont des mots qui expriment le lieu où l’on
va, d’où l’on vient, par où on passe et répondent à la question où ? Exemple : les
enfants qui sont au champ ont faim.
Des mots sont de la même famille lorsqu’ils sont formés sur le même radical.
Exemple : terre, terrasse, terrain, terrier, terrien, enterrer, déterrer.
Certains familles de mots comportent des mots formés sur des radicaux différents ;
exemple : fruit, fruite, fruiterie et fructifier, fructifère, fructueux.
On peut agrandir une famille de mots en ajoutant des préfixes ou des suffixes ;
exemple : national=international, nationaliser.
Des mots qui se ressemblent n’appartiennent pas toujours à la même famille : habiter
et habitation n’appartiennent pas à la même famille que habit.
Comme le nom, l’adjectif qualificatif quelle que soit sa fonction peut avoir des
expansions avec lesquelles il forme le groupe de l’adjectif. L’expansion de l’adjectif
peut être :
Le comparatif : il est formé de l’adjectif précédé des adverbes aussi, moins, plus. Il
permet de comparer selon trois degrés
L’accord des adjectifs composés dépend de la nature des mots qui les composent :
Les adjectifs se terminant par on, ien double leur consonne finale au féminin : bon=
bonne, ancien= ancienne.
Le verbe est un mot de forme variable qui constitue avec le nom le pronom l’un des
éléments fondamentaux de la plupart des phrases. Il donne une information sur le
sujet de la phrase que celui-ci soit un être animé, un objet, une idée et permet de
répondre à ces types de questions :
Les verbes d’action : la plupart des verbes sont tous des verbes dits verbes d’action.
Ils expriment des actions que réalise ou que subit le sujet du verbe.
Les verbes d’état : ils indiquent sous quelle apparence se présente le sujet, à quoi il
ressemble, qui il est. Cet état s’exprime par un nom ou un adjectif appelé attribut du
sujet. Exemple : elle paraissait heureuse de me voir.
Les verbes d’état sont : être, paraître, demeurer, rester, devenir, sembler, ressembler
à, avoir l’air, passer pour, s’appeler, se nommer.
On appel champ lexical un ensemble de mots qui recouvrent la même idée, la même
notion ou qui évoquent le même domaine de la réalité. Le champ lexical s’organise
autour du mot qui désigne cette idée, cette notion, ce domaine.
Il était une fois, une jeune fille qui avait perdu sa mère. Elle l’avait perdue, le jour
même où elle venait au monde.
Depuis une semaine, l’accouchement durait. Plusieurs matrones avaient
accouru. L’accouchement durait.
Le premier cri de la fille coïncida avec le dernier soupir de la mère.
Le mari, à sa femme, fit des funérailles grandioses. Puis le temps passa et
l’homme se remaria. De ce jour commença le calvaire de la petite Aïwa. Pas de
privations et d’affronts qu’elle ne subisse ; pas de travaux pénibles qu’elle ne fasse !
Elle souriait tout le temps. Et son sourire irritait la marâtre qui l’accablait de quolibets.
Elle était belle, la petite Aïwa, plus belle que toutes les jeunes filles du village.
Et cela encore irritait la marâtre qui enviait cette beauté resplendissante, captivante.
Plus elle multipliait les affronts, les humiliations, les corvées, les privations,
plus Aïwa souriait, embellissait, chantait - et elle chantait à ravir - cette orpheline. Et
elle était battue à cause de sa bonne humeur, à cause de sa gentillesse. Elle était
battue parce que courageuse, la première à se lever, la dernière à se coucher. Elle
se levait avant les coqs, et se couchait lorsque les chiens eux-mêmes s’étaient
endormis.
La marâtre ne savait vraiment plus que faire pour vaincre cette jeune fille. Elle
cherchait ce qu’il fallait faire, le matin, lorsqu’elle se levait, à midi, lorsqu’elle
mangeait, le soir lorsqu’elle somnolait. Et ces pensées par ses yeux, jetaient des
lueurs fauves. Elle cherchait le moyen de ne plus faire sourire la jeune fille, de ne
plus l’entendre chanter, de freiner la splendeur de cette beauté.
Elle chercha ce moyen avec tant de patience, tant d’ardeur, qu’un matin,
sortant de sa case, elle dit à l’orpheline :
- Tiens ! Va me laver ce pagne noir où tu voudras. Me le laver de telle sorte qu’il
devienne aussi blanc que le kaolin.
Aïwa prit le pagne noir qui était à ses pieds et sourit. Le sourire pour elle,
remplaçait les murmures, les plaintes, les larmes, les sanglots.
Et ce sourire magnifique qui charmait tout, à l’entour, au cœur de la marâtre
mit du feu. Le sourire, sur la marâtre, sema des braises. A bras raccourcis, elle
tomba sur l’orpheline qui souriait toujours.
Enfin, Aïwa prit le linge noir et partit. […]
Bernard B. Dadié, Pagne noir, Présence Africaine, 1955
Vocabulaire
Affront : méprisé
Quolibets : injures
Synthèse globale
Bernard B Dadié nous parle d’une jeune fille qui souffre après la mort de sa mère,
dans son texte intitulé « pagne noir ». en effet le père de la jeune fille s’est marié à
une deuxième femme qui rendait la vie de Aïwa difficile. Malgré la méchanceté de la
marâtre Aïwa restait courageuse et souriante. C’est ainsi que ne sachant quoi faire
pour décourager la jeune fille, elle la demanda d’aller laver un pagne noir pour qu’il
devient aussi blanc que le kaolin.
Un nom est un mot qui désigne un animal, une personne, un objet concret ou une
notion abstraite ou encore une action. Les noms animés forment leur féminin sur le
model de l’adjectif avec un e final : le cousin= la cousine. Cependant le féminin peut
être marqué par un suffixe spécifique : vendeur= vendeuse, maître= maîtresse.
verb Conditionnel présent Conditionnel passé 1ère forme Conditionnel passé 2ème
e forme
Avoir J’aurais J’aurais eu J’eusse eu
Tu aurais Tu aurais eu Tu eusses eu
Il aurait Il aurait eu Il eût eu
Nous aurions Nous aurions eu Nous eussions eu
Vous auriez Vous auriez eu Vous eussiez eu
Ils auraient Ils auraient eu Ils eussent eu
verb Conditionnel présent Conditionnel passé 1ère forme Conditionnel passé 2ème
e forme
Être Je serais J’aurais été J’eusse été
Tu serais Tu aurais été Tu eusses été
Il serait Il aurait été Il eût été
Nous serions Nous aurions été Nous eussions été
Vous seriez Vous auriez été Vous eussiez été
Ils seraient Ils auraient été Ils eussent été
- Le passage du sens propre au sens figuré ;le sel= substance qui sert à la
conservation des aliments (sens propre) ; sel= finesse d’esprit.
- Le passage du concret à l’abstrait : peinture= liquide coloré (concret);
peinture= technique, un art.
- Le passage du sens ancien au sens moderne : énerver= privé de nerf
(ancien) ; énerver= exciter en provoquant de la nervosité, la colère ‘moderne)
- Le changement de niveau de langue ; la châtaigne= fruit du châtaignier
(français courant), châtaigne= coup de poing (français familier).
La construction relative est un moyen permettant à un nom qui a déjà une fonction
dans une proposition d’en assurer une autre à l’intérieur d’une proposition. Pour
atteindre cela, on fait suivre ce nom d’un pronom particulier appelé ‘’pronom relatif’’
qui va jouer un nouveau rôle dans la subordonnée. A partir de deux phrases, on
obtient une seule phrase grâce au pronom relatif : il m’a présenté l’homme. L’homme
lui avait sauvé la vie= il m’a présenté l’homme qui lui avait sauvé la vie. Cette
procédure est appelée enchâssement. Le pronom relatif, qui sujet, transmet au
groupe verbal de la subordonnée le genre et le nombre de son antécédent ; j’ai vu
cette femme qui était si belle.
Le pronom relatif que lorsqu’il est le COD d’un verbe conjugué à un temps composé
impose le genre et le nombre dont il est porteur au participe passé ; les personnes
que tu as rapportées sont excellentes.
Le dictionnaire indique la nature des mots. Le mot conserve sa nature même s’il
change de forme : être= je suis= verbe.
Certains mots peuvent remplir plusieurs fonctions : un nom peut être sujet,
complément du verbe ou complément du verbe : Marie rit de sa sœur.
Certaines fonctions sont interdites à certains mots ; un adverbe ne peut jamais être
sujet d’un verbe. Pour les groupes de mot, c’est leur noyau qui détermine leur
nature ; c’est aussi le noyau qui définit la fonction des groupes de mots : une phrase
verbale minimale peut s’analyser en deux groupes ; le groupe nominal et le groupe
verbal : le chat saute sur le tronc= le chat : groupe nominal organisé autour du nom
noyau chat et saute sur le tronc= groupe verbal organisé autour du verbe noyau
saute.
Le corps humain comporte plusieurs parties qui sont souvent décrites dans le
portrait. En effet dans un portrait, on décrit le physique d’une personne en donnant
des détails sur les différentes parties de son corps. Ainsi on peut décrire la tête, la
bouche, le nez, les yeux, les jambes, le ventre, la poitrine : crâne rasée, yeux
d’ambre, nez arrondi, bouche trop petite, gros ventre, bras long, poitrine bombée,
pieds droits, pieds courbés, gros mollets.
Le complément du nom fait partie du groupe nominal, c’est une expansion du nom
qui peut en général être supprimée : les enfants de ce village sont turbulents.
Le complément du nom se construit dans la plupart des cas à l’aide d’une préposition
(de, à). Le sens du complément du nom varie en fonction de la préposition : un verre
de vin ; un verre à vin. Le complément du nom peut être précédé ou nom d’un
déterminant (article).
Un verbe est dit verbe intransitif lorsqu’il n’admet pas de complément d’objet : un
élève paresseux arrive toujours en retard.
Faire le portrait d’une personne c’est montrer comment est la personne, c’est-à-dire
son comportement, son physique ; c’est donner plus de précisions sur la personne.
On peut, dans un texte, décrire l’aspect physique de la personne c’est-à-dire les
aspects visibles de la personne : son âge, sa tête, sa taille, ses yeux, le nez : c’est le
portrait physique.
Grammaire : la pronominalisation
Pierre connait des histoires de fée que son père lui a raconté= pierre en connait.
- Entre deux éléments du point de vue d’une même qualité : cette affiche est
belle comme un tableau
- Entre deux qualités réelles ou envisagées du même élément : cette affiche est
aussi belle que décorative
On distingue :
Dans un texte de dialogue, il y’a des signes de ponctuation pour mieux présenter
l’échange des personnages ; on peut avoir : les tirets, les deux point, les
guillemets.
- On emploi les deux points dans un texte pour annoncer une énumération, une
citation, une explication, une précision, une conséquence. Les deux points
sont présents dans les discours, les dialogues. Exemple : les trois parties du
corps humain sont : la tête, le tronc et les membres.
- On emploie les guillemets quand on veut rapporter un discours, faire ressortir
un mot, une expression, dans une citation ; « on ne développe pas, on se
développe » Joseph Ki-Zerbo.
- On emploi les tirets dans un texte de dialogue pour faire parler plusieurs
personnages ; pour détacher un mot ou pour couper un mot en fin de ligne : il
me fallut plusieurs jours de travail- de travail acharné- pour en venir à bout.
Dans son bureau, elle trouva le premier médecin auquel elle avait
demandé les résultats des examens, M Bassa. Elle maîtrisa les battements
fous de son cœur et joua à la femme courageuse alors qu’au fond d’elle,
l’angoisse et la peur la tenaillaient. Ce fut le deuxième médecin, M. Mouss, qui
prit la parole.
Madame, dit-il, ce que nous avons à vous annoncer est très pénible mais
soyez brave.
- Que dites-vous, docteur, larmoya Hadja ; après tout ce que vous m’avez dit, avez-
vous quelque chose de plus pénible à m’annoncer ? Que le bon Dieu m’aide à le
supporter. Je vous écoute messieurs, ajouta-t-elle, résignée.
- Madame, votre mari est atteint du SIDA !
A ces mots, la jeune femme se sentit défaillir. Toute son existence bascula. Tout ce
qu’elle avait bâti, une partie de sa vie venait de s’écrouler en quelques minutes. Les mots ne
pouvaient plus sortir de sa bouche.
- Docteur… ! c’est impossible ! c’est… c’est impossible…, balbutia-t-elle. Mon
mari ne peut pas avoir le SIDA. C’est l’un des hommes les plus fidèles et les
plus parfaits qui soient. Je dirai même que c’est un saint homme. Où a-t-il pu
avoir cette horrible maladie ?
- Calmez-vous madame ! Il y a plusieurs moyens d’attraper le SIDA. Ce n’est
pas uniquement par les rapports sexuels. Vous savez aussi bien que moi que
le SIDA se transmet par le sang. Une transfusion sanguine, une lame, une
seringue déjà utilisées par une personne atteinte peuvent contaminer. Il y a
beaucoup d’autres choses encore, même pendant une intervention
chirurgicale. Alors, calmez-vous, s’il vous plaît ! Je sais que c’est très dur,
mais essayez.
Hadja se souvient qu’Adam avait subi par deux fois une intervention chirurgicale : une à l’œil
et une autre au ventre, il y a trois ans.
Alimatou KONÉ
Vocabulaire
L’angoisse : la peur
Larmoyer : pleurer
Transfusion sanguine : c’est enlever du sang d’une personne pour donner à une
autre personne qui n’a plus de sang.
Synthèse globale
Alimatou Koné dans son texte intitulé « cri de souffrance » nous parle d’une femme
qui est allée prendre les résultats de son mari à l’hôpital. Le docteur l’annonça que
son mari est atteint du SIDA. Hadja était surprise car elle ignorait aussi l’origine de la
maladie de son mari Adama. C’est pourquoi le docteur l’a fait comprendre que l’on
peut attraper cette maladie en ayant des rapports sexuels non protégés, par
l’utilisation d’une lame souillée ou d’une seringue déjà utilisée par une personne
malade et lors d’une transfusion sanguine ou une opération. C’est ainsi que Hadja se
souvient que Adama a subi deux fois une intervention chirurgicale.
Le présent de l’indicatif est un temps utilisé dans le discours. Il est employé dans les
textes de dialogue et sert à exprimer des actions en cours d’accomplissement au
moment où l’on parle, où l’on écrit ; c’est là dit-il à sa sœur.
Le passé composé est un temps qui exprime des actions passées. C’est le temps de
l’action et du discours. Pour conjuguer un verbe au passé composé, on emploi
l’auxiliaire être ou avoir au présent plus le participe passé du verbe ; tu as entendu ?
Le futur simple est un temps employé dans le discours ; il exprime des actions à
venir. Les verbes conjugués au futur simple se termine par : ai, as, a, rons, rez, ront.
Pour faire parler les personnages, on utilise le dialogue. Dans un dialogue, on utilise
des tirets et les guillemets. Dans un texte de dialogue, on emploi des verbes
introducteurs tel que dire.
Pour éviter les répétitions et de ne pas voir apparaître dire à tout moment, nous
employons des verbes introducteurs qui sont des synonymes de dire. Dire possède
plusieurs synonymes employés chaque fois dans les discours ou les dialogues ; en
voici quelques-uns : suggérer, bégayer, articuler, sangloter, murmurer, affirmer,
s’énerver, susurrer, déclarer, répondre, pleurnicher, hurler, marmonner, indiquer,
confirmer, prononcer, se moquer, hasarder, râler, hoqueter, hésiter, répliquer,
s’émerveiller, conseiller, demander, rappeler, protester, insinuer, annoncer, crier,
chuchoter, terminer, énoncer, ordonner, céder, s’écrier, haleter, approuver, grogner,
Dans un récit, oral ou écrit on est souvent amené à rapporter des paroles des
personnages. C’est ce que l’on appelle le discours.
Ici Là
Hier la veille
Aujourd’hui ce jour-là
Demain le lendemain
On utilise le dialogue tous les jours pour communiquer. Il peut être utilisé dans les
pièces de théâtre, dans un récit. Un texte de dialogue est caractérisé par :
Leur pronom personnel se place toujours devant ou après un verbe. Il est invariable
et peut être remplacé par lui si le groupe nominal qu’il remplace est au singulier :
Zoenabo parle à Jean= Zoenabo lui parle ; Nadège parle aux élèves= Nadège leur
parle.
L’impératif sert à donner des ordres, des conseils. Il existe pour trois personnes : 2ème
personne du singulier (tu), 1ère et 2ème personne du pluriel (nous et vous). Il se forme
à partir du présent de l’indicatif de ces trois personnes : tu prends= prends, nous
prenons= prenons, vous prenez= prenez. On ne met pas de « s » après le « e » à la
En général, un nom s’emploi précédé d’un petit mot que l’on appel déterminant. On
distingue six classes de déterminants :
- Les articles ;
- Les démonstratifs ;
- Les possessifs ;
- Les numéraux ;
- Les indéfinis ;
- Les interrogatifs et exclamatifs
I) Les articles
Masculin féminin
Singulier Pluriel
Masculin Ce, cet Ces
Féminin Cette Ces
Singulier Pluriel
Masculin Quel Quels
Féminin Quelle Quelles
Dans une phrase passive, le sujet ne provoque pas l’action, il subit l’action exprimée
par le verbe. Exemple : le haricot est mangé par Ruth.
À la forme passive, le sujet subit l’action : c’est le complément d’agent qui fait
l’action. Il est introduit par la préposition « par ». Pour conjuguer un verbe à un
temps simple à la voix passive, on utilise l’auxiliaire être plus le participe passé du
verbe : exemple : il est blessé par son ami (présent).
Pour passer de la voix active à la voix passive, on opère les changements suivants :
La dérivation est l’addition d’un suffixe à un mot radical. Le radical est la partie
principale qui exprime le sens essentiel du mot. La dérivation peut se faire à partir
de :
- Un adjectif : les noms dérivés d’adjectifs sont des noms abstraits. Ils désignent
une qualité. Les suffixes les plus utilisés sont : ie, ce, ise, ite, itude, erie, esse,
eur ;
- Un verbe : les noms dérivés de verbes désignent une action, un animal ou une
personne ; les suffixes les plus utilisés sont : age, ail, aire, ance, eur, euse,
iste, oir, ure, teur, trice, tion ;
- Un nom : quelques suffixes courants : aire, aille, ain, aine, asse, et, ette,
isme, iste, on, thèque ; exemple : pierre= pierraille ; fourche= fourchette
LA BOITE D’ALLUMETTES
Vocabulaire
Daigner répondre : ne pas vouloir répondre, se taire
Mutisme : silence des passagers
Enclin à fouiller : prêt à vérifier
Indélicat : malhonnête
Consciencieusement : agir selon son propre gré
Synthèse globale
Maxime Z Somé dans son texte intitulé « la boite d’allumettes » extrait dans l’œuvre
la métamorphose de Zita, nous parle d’un véhicule arrêté par la douane. En effet, les
douaniers voulaient savoir si le véhicule ne transportait pas des produits étrangers.
Mais n’ayant pas obtenu de réponses, ils garèrent le véhicule ; c’est pourquoi le
chauffeur corrompit les douaniers pour reprendre la route.
Généralement Parfois
Le récit se trouve dans les romans, les nouvelles, les biographies, les récits
historiques.
- Le discours n’est pas une histoire. L’émetteur et le récepteur sont présents et
leurs énoncés sont réalisés dans le même temps de l’énonciation. Les
caractéristiques du discours sont :
Généralement Parfois
Il en rapporta davantage.
- Les accents : quand nous parlons, nous ne prononçons pas toutes les
syllabes avec la même intensité ; certaines sonnent à peine, alors que
d’autres sont au contraire accentuées. Ce sont généralement les syllabes
finales qui portent l’accent.
- Les pauses : les groupes de mots sont séparés entre eux par des pauses plus
ou moins longues qui correspondent souvent aux différents signes de
ponctuation. Le rythme peut être lent ou rapide, régulier ou accéléré, binaire
ou ternaire.
La mesure : c’est le nombre de syllabes que compte le vers, il est encore appelé le
mètre. Toutes les syllabes comptent sauf le « e » muet lorsqu’il est suivi d’une
Les poèmes : il existe des poèmes à forme fixe encore appelés le sonnet ; il est
composé de quatorze vers en quatre strophes (deux quatrains et deux tercets) dont
les rimes sont : abba, abba, ccd, eed.
FLEAU DU SIECLE
Oh ! Fléau du siècle !
Vocabulaire
Incurable :
Fléau :
Sadique :
Sourciller :
Synthèse globale
Mahamadi SORE à travers son poème nous parle d’un fléau qui menace tous les
hommes. Cette maladie incurable et sadique qui sème la désolation partout est le
SIDA. L’auteur à travers la personnification nous montre la gravité de cette maladie
et nous exhorte de tout faire pour l’éviter.
On écrit ses quant au singulier on peut dire son ou sa ; c’est un adjectif possessif : il
a porté ses chaussures.
S’est est la 3ème personne du singulier d’un verbe pronominal au passé composé. On
l’écrit quand on peut mettre il ou elle devant s’est : il s’est lavé les mains.
Ces est un déterminant adjectif démonstratif au pluriel. On peut le remplacer par ce,
cet, ou cette : tous ces livres sont brochés.
Une proposition est une unité grammaticale qui a pour noyau un verbe conjugué.
Dans une phrase il y’a autant de propositions que de verbes conjugués.
- le groupe sujet peut n’être pas répété : les enfants vidaient et cuisinaient les
lézards.
- Le verbe peut n’être pas répété : sa chemise était déchirée, son pantalon Sali.
Dans ces deux cas précédents, on parle de proposition elliptique du sujet ou
elliptique du verbe.
- Préfixation ; on ajoute un préfixe devant le radical du mot qui peut avoir être
déjà préfixé ou non : envol, maladresse, embouteiller.
- Plusieurs éléments soudés en un mot unique : autoroute, portefeuille.
- De deux mots ou plusieurs réunis par un trait d’union : camion-citerne, de
l’eau-de-vie, un lave-linge.
- Composé suivi d’un complément de détermination ou d’un adjectif : une
machine à laver ; une chaise longue.
La dérivation est le fait de trouver un nom à partir d’un mot qui peut être un verbe, un
adjectif qualificatif : belle = la beauté ; chanter= la chanson, courir= course.
Conjugaison : le subjonctif
Pour exprimer un souhait, j’utilise le subjonctif. L’action en effet n’est pas certaine
mais seulement souhaitée. Le subjonctif est le mode de l’éventuel.
Le subjonctif exprime donc des faits seulement envisagés par l’esprit. Il peut se
trouvé dans des propositions indépendantes et dans des propositions subordonnées
qui sont :
- il y’a le subjonctif présent dont les verbes se terminent par : e, es, e, ions, iez,
ent sauf avoir et être.
- Le subjonctif passé : c’est un temps composé qui se forme avec l’auxiliaire
être ou avoir au subjonctif présent plus le participe passé du verbe.
Les temps du subjonctif sont : le subjonctif présent, passé, imparfait, plus-que parfait.
Pour connaître le complément d’objet direct, on pose la question qui ? Pour désigner
une personne, quoi ? (dans les autres cas). Zoenabo mange des mangues (Cod)
- Un groupe nominal ;
- Un pronom personnel ;
- Un verbe à l’infinitif ;
- Une proposition subordonnée ;
Il existe aussi un complément d’objet second : l’hôtesse distribuait des revues aux
passagers (complément d’objet second).
Un adverbe est formé par l’ajout de –ment. L’adverbe est formé à partir de
l’adjectif au féminin auquel on ajoute –ment (en latin= d’une manière)
Si l’adjectif est terminé par ant, l’adverbe s’écrit -amment ; savant= savamment.
Si l’adjectif est terminé par ent, l’adverbe s’écrit –emment ; prudent= prudemment
Par changement de classe de mot, un adjectif devient un adverbe : gai (adjectif) ; gai
(adverbe)
La douleur
Tu m’as blessée
Je me dois de t’oublier