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COLLEGE DE KOMSILGA Burkina Faso

CLASSE DE 5ème Unité-Progrès-Justice

PROF : M.SESSOUMA Année Scolaire : 2016-2017

DISCIPLINE : FRANCAIS

COURS DE FRANÇAIS
5ème

Programme de la classe de 5ème

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1) Ecrire une lettre officielle simple
 Expression écrite : lecture cursive de : la lettre du ministre de
l’environnement
 Grammaire : langue et communication
 Conjugaison : l’auxiliaire être et avoir aux temps simples de l’indicatif
 Orthographe : la ponctuation
 Grammaire : la phrase déclarative et la phrase interrogative
 Expression écrite : la structure de la lettre officielle
 Orthographe : la majuscule
 Vocabulaire : les éléments de la lettre officielle
 Grammaire : le complément de nom
 Orthographe : l’accord du participe passe
 Expression écrite : la lettre officielle : la grille d’évaluation
 Grammaire : la phrase impérative et la phrase exclamative
 Conjugaison : les verbes du premier et deuxième groupe aux temps
simples de l’indicatif
 Vocabulaire : présentation matérielle de la lettre officielle (la lettre
administrative)

2) Produire un récit comportant une description


 Expression écrite : lecture expliquée : lecture cursive de : la danse des
masques de Toessin
 Conjugaison : les verbes du troisième groupe aux temps et composes de
l’indicatif
 Grammaire : l’accord de l’adjectif qualificatif
 Expression écrite : la description et le récit
 Conjugaison : la valeur du passe simple et de l’imparfait

3) produire un récit intégrant un portrait

4) produire un texte de dialogue

5) produire un récit intégrant un dialogue

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6) écrire un texte poétique

7) appoint

OBJECTIF FEDERATEUR N°1 ECRIRE UNE LETTRE OFFICIELLE SIMPLE

LECTURE EXPLIQUEE : lecture cursive de « la lettre du ministre de


l’environnement »

Vocabulaire :

Textes réglementaires : textes qui régissent une loi

Mettre en péril : mettre en danger

Rite : ensemble des pratiques culturelles d’une société

Contrevenant : une personne qui agit contrairement à une loi

Attacher du prix : accorder de l’importance

Synthèse globale

Le ministre de l’environnement et du cadre de vie dans sa lettre qu’il adresse à ses


agents leur rappelle les textes réglementaires sur la protection de l’environnement. Il
dénonce les feux de brousse qui sont nuisible à l’environnement et insiste sur la
sanction des auteurs de ces feux de brousse.

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GRAMMAIRE : langage et communication

Le langage est le moyen par lequel les hommes communiquent.

Pour communiquer, il faut :

-deux interlocuteurs ; l’un est l’émetteur (celui qui émet le message ; celui qui parle) ;

L’autre est le récepteur (celui qui écoute ou qui reçoit le message) ;

-le message qui se rapporte à une réalité

-un moyen de communication appelé canal (voix orale, téléphone, lettre, son, image,
gestes) Et un langage commun

Pour qu’il ait une véritable situation de communication, il faut que les deux
interlocuteurs aient les mêmes référents et qu’ils emploient la même langue, même
signification donnée aux mots et utilisation du même code grammatical ; d’où
l’importance d’une bonne connaissance de la langue et la nécessité de s’exprimer
sans erreur sur le sens des mots et leur construction.

CONJUGAISON : l’auxiliaire être et avoir au temps simples de l’indicatif

Il existe quatre temps simples de l’indicatif qui sont : le présent, le passé simple, le
futur simple et l’imparfait. Le verbe avoir et être sont des auxiliaires car ils permettent
de conjuguer d’autres verbes aux temps composés. Le verbe avoir se conjugue aux
temps simples de la façon suivante :

Présent passé simple Imparfait futur simple

J’ai j’eus j’avais j’aurai

Tu as tu eus tu avais tu auras

Il a il eut il avait il aura

Nous avons nous eûmes nous avions nous aurons

Vous avez vous eûtes vous aviez vous aurez

Ils ont ils eurent ils avaient ils auront

Le verbe être se conjugue de la façon suivante aux temps simples de l’indicatif

Présent Passé simple Imparfait Futur simple


Je suis Je fus J’étais Je serai
Tu es Tu fus Tu étais Tu seras
Il est Il fut Il était Il sera
Nous sommes Nous fûmes Nous étions Nous serons
Vous êtes Vous fûtes Vous étiez Vous serez
Ils sont Ils furent Ils étaient Ils seront
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Orthographe : la ponctuation

La ponctuation aide à la compréhension des textes écrits ou imprimés ; elle permet :

- De séparer, pour des besoins de clarté, les phrases entre elles en distinguant
certaines propositions relatives ou circonstancielles par des points, des deux
points, des points virgules
- D’indiquer les survivances de la pensée de la personne qui écrit par des
parenthèses, des points de suspension, des guillemets.
- De citer des textes encadrés de guillemets, de transcrire des dialogues, des
intonations au moyen de tirets, de guillemet de point d’interrogation ou
d’exclamation.
I) Les signes qui organisent la phrase :
1 Le point : marque la fin d’une phrase et sépare les suites de phrases
dans un texte. Le mot qui le suit commence toujours par une lettre
majuscule. Exemple : Paul est rentré hier soir. Il est reparti ce matin.

2 Le point-virgule : sépare deux phrases quand la seconde est liée à la première,


dont elle exprime un aspect, un détail, une explication. Le mot qui le suit commence
par une minuscule. Exemple : Paul est rentré tard hier ; il était très fatigué.

3 La virgule : sépare des mots, de groupe de mots, des propositions à l’intérieur


d’une phrase pour des besoins de sens ou pour des raisons de clarté. Elle permet
de juxtaposer plusieurs éléments de mêmes fonctions. Exemple : les élèves ont
cueilli des raisins, des mangues, des pommes et des bananes.

Elle permet aussi d’isoler un élément : Paul, qui est rentré tard hier soir, était très
fatigué.

4 Les deux points : indique qu’une explication va être donnée ; Paul est allé se
coucher dès son arrivée : il était très fatigué.

Il peut annoncer une conséquence : Paul était très fatigué : il est allé se coucher tôt.

Il introduit aussi le début d’une citation dans un discours, dans ce cas le premier mot
de la citation prend une majuscule : Edwige s’écria : « Fais attention au trou ! »

II) Les signes qui traduisent l’intonation


1) le point d’interrogation : il se place à la fin d’une phrase pour exprimer une
question directe ; il est la marque de l’intonation interrogative en langue
parlée. Exemple : le professeur demanda : « qui est absent ce matin ? »

Quand le point d’interrogation termine une phrase, celle qui suit commence par une
majuscule. Exemple : Que veux-tu ? Du fromage ? Du café ? Du riz ?

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2) le point d’exclamation : s’emploi après les interjections et dans les phrases
exclamatives. Exemple : Ah ! Eh ! Oh ! Paul s’écria : « Hélas ! Il y’a eu un
accident »
III) Les autres signes
1) Les guillemets : se mettent au début et à la fin de textes ou de mots que l’on
cite ou dont on n’est pas l’auteur.
2) Les parenthèses : indiquent une réflexion accessoire, une explication
secondaire.
3) Le tiret : indique le début d’un dialogue, le changement d’interlocuteur ou joue
le même rôle que les parenthèses.
4) Les points de suspension : indiquent l’inachèvement de la phrase ou de la
pensée ; ils peuvent avoir le sens de etc.

Grammaire : la phrase déclarative et la phrase interrogative

I) La phrase déclarative
Elle énonce une information, exprime un jugement, expose des faits. Elle
commence par une lettre majuscule et se termine par un point. A l’oral, elle
est caractérisée par une intonation montante puis descendante. Exemple :
l’école est trop fatiguant.
II) La phrase interrogative

Elle sert à poser une question ; à l’oral elle est caractérisée par une intonation
montante. A l’écrit, elle commence par une lettre majuscule et se termine par un
point d’interrogation. L’interrogation peut être totale ou partielle.

1) L’interrogation totale

L’interrogation est totale quand elle porte sur toute la phrase et quand on doit
répondre par oui ou par non. Exemple : ne vas-tu pas à l’école ?

2) L’interrogation partielle

L’interrogation est partielle lorsqu’elle porte sur une partie de la phrase ; on ne peut
pas répondre par oui ou par non. Pourquoi tu n’aimes pas l’école ?

Expression écrite : la structure de la lettre officielle

La lettre officielle est une lettre que l’on écrit pour s’adresser à une institution
(ministère par exemple) une personnalité(le maire le proviseur), etc. Elle doit
comporter plusieurs parties qui sont : l’en-tête, le corps de la lettre et la signature :

_l’en-tête comprend :

*nom et prénom de l’émetteur, son adresse

*nom et devise du pays

*le lieu et la date de rédaction de la lettre


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*le titre et l’adresse du récepteur

*l’objet de la lettre

*la formule d’appel ou de politesse

_ le corps de la lettre comprend :

*le contenu de la lettre

*la formule finale

_ la signature comprend :

*le nom et prénom de l’émetteur

*sa signature

Sawadogo Lassana BURKINA FASO

04BP46Ouagadougou 04 Unité-Progrès-Justice

Tel 50 40 60 86 Yako le 28 juillet 2015

Madame la Directrice du Lycée Privé Moderne

Objet : demande de place pour la classe de 6è

Madame la Directrice,

J’ai l’honneur de solliciter de votre haute


bienveillance, une place en classe de 6è au sein de votre établissement pour l’année
scolaire 2015-2016

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Ci-joint à ma demande les pièces suivantes :

-un extrait de mon acte de naissance

-une copie légalisée de mon certificat d’étude primaire (CEP)

Dans l’attente d’une suite favorable veuillez agréer Madame la Directrice,


l’expression de mes plus hautes considérations

L’intéressé

&&&

Conjugaison : être et avoir aux temps composés de l’indicatif

Il y’a quatre temps composés de l’indicatif qui sont : le passé composé, le futur
antérieur, le passé antérieur et le plus que parfait. L’auxiliaire être et avoir se
conjuguent de la façon suivante aux temps composés de l’indicatif :

Avoir

Passé composé Passé antérieur Futur antérieur Plus-que parfait


J’ai eu J’eus eu J’aurai eu J’avais eu
Tu as eu Tu eus eu Tu auras eu Tu avais eu
Il a eu Il eut eu Il aura eu Il avait eu
Nous avons eu Nous eûmes eu Nous aurons eu Nous avions eu
Vous avez eu Vous eûtes eu Vous aurez eu Vous aviez eu
Ils ont eu Ils eurent eu Ils auront eu Ils avaient eu

Être

Passé composé Passé antérieur Futur antérieur Plus-que parfait


J’ai été J’eus été J’aurai été J’avais été
Tu as été Tu eus été Tu auras été Tu avais été
Il a été Il eut été Il aura été Il avait été
Nous avons été Nous eûmes été Nous aurons été Nous avions été
Vous avez été Vous eûtes été Vous aurez été Vous aviez été
Ils ont été Ils eurent été Ils auront été Ils avaient été

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Orthographe : la majuscule

On utilise la majuscule en début de phrase. On doit mettre la majuscule aussi :

-après un point, un point d’exclamation, un point d’interrogation, des points de


suspension (quand ils terminent une phrase), les deux points suivi de guillemet
(quand on cite) .exemple : Il va au marché.

- au commencement de chaque vers en poésie

- au début des noms propres

Prennent également une majuscule :

- les noms qui désignent des périodes historiques. Exemple : la Renaissance, le


Moyen âge
- les noms qui désignent une divinité ou un dieu : Osiris, le Seigneur.
- Les noms des pays, des régions : Burkina Faso, le Nord.
- Les noms d’organismes : ONU, la FAO, l’OMS
- L’État quand il s’agit d’une entité politique : le chef de l’État.

Vocabulaire : les éléments de la lettre officielle


Pour écrire une lettre officielle, il faut :
- Une feuille de demande
- Un timbre
- Une chemise ou une enveloppe

Sur une lettre officielle on retrouve au niveau de l’en-tête :

- Le nom et prénom de l’émetteur plus son adresse


- Le nom et devise du pays
- Le lieu et la date de rédaction de la lettre
- Le titre et fonction du récepteur
- Le timbre
- L’objet
- La formule d’appel ou de politesse

Au niveau du corps de la lettre, on a :

- Le contenu et les pièces jointes


- La formule finale

Il y’a à la fin de la lettre la signature.

Grammaire : le complément de nom

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Le complément de nom fait partie du groupe nominal ; c’est une expansion du
nom qui peut être supprimée : exemple : les élèves du lycée sont très nombreux ;

Le complément du nom peut être :

- un groupe nominal : la bouillie de maïs est très nourrissante


- un pronom : on a élevé une statue en mémoire de lui
- verbe à l’infinitif : ils furent pris d’une subite envie de rire
- un adverbe : la pluie d’hier

le complément de nom se construit à l’aide d’une préposition ; il peut être


supprimé mais n’est pas déplaçable ; il se place toujours après le nom

Orthographe : l’accord du participe passé

I) employé avec l’auxiliaire être

le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre


avec le sujet du verbe. Exemple : ces fables seront lues à haute voix.

Cette règle s’applique à tous les temps de tous les verbes à la voix passive.

II) Employé avec l’auxiliaire avoir

Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde en genre et en nombre


avec le complément d’objet direct, si celui-ci est placé avant le verbe. Si le COD est
placé après le verbe , il reste invariable. As-tu lu les journaux ? Je les ai bien lus.

Cette règle s’applique à tous les temps composés de tous les verbes à la forme
active

Expression écrite : la lettre officielle : la grille d’évaluation

La lettre officielle doit comporter l’en-tête, le corps de la lettre et la signature, les


différents éléments sont répertoriés dans la grille d’évaluation selon les critères :

Critères Indices oui non


L’en-tête - Nom et prénom de l’émetteur ; son adresse

- nom et devise du pays


- lieu et date de rédaction de la lettre
- titre et adresse du récepteur
- objet
- formule d’appel
Le corps de la lettre - le contenu de la lettre
- les pièces jointes
La signature Le nom et prénom de l’émetteur

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Grammaire : la phrase impérative et la phrase exclamative

La phrase exclamative exprime un sentiment une émotion ; elle se manifeste par une
intonation particulière à l’oral variant en fonction des sentiments exprimés. A l’écrit,
elle commence par une lettre majuscule et se termine par un point d’exclamation.
L’exclamation peut être un cri ou une interjection, un mot ou un groupe de mots : Eh !
Oh !

Elle peut être une phrase nominale : quelle violence !

Une phrase verbale : comme j’ai regretté !

La phrase impérative exprime une interdiction ou un ordre ; l’ordre ou l’interdiction


peut être une exhortation, une recommandation, une supplication, une prière, une
invitation, une suggestion etc. exemple : sortez de la maison ; Faites vacciner vos
enfants.

Conjugaison : les verbes du 1er et du 2ème groupe au temps simples de


l’indicatif

Les verbes du 1er groupe sont des verbes dont l’infinitif se termine par er et le
participe présent se termine par ant : chanter ; chantant.

Les verbes du 2ème groupe sont des verbes qui se terminent par ir et dont le participe
présent par issant : finir ; finissant

Les verbes du 1er et 2ème groupe se conjuguent au temps simples de l’indicatif.


Exemples : les élèves chantaient en classe, Séni chantera demain

Les enfants finiront de manger dans un instant.

Vocabulaire : présentation matérielle de la lettre officielle (lettre administrative)

C’est le moyen par lequel un service public envoi un message à un autre service
public ou à un individu. C’est aussi le moyen par lequel un individu envoi un message
à un service public

La lettre officielle se présente de cette façon :

L’en-tête de la lettre se trouve en haut de la page ; il est disposé de cette façon :

- l’expéditeur : ses noms et prénoms sont indiqués en haut à gauche ainsi que
son adresse
- en haut à droite se trouve le nom et la devise du pays ;le lieu et la date
- hsous la date, on écrit le titre et fonction du récepteur
- à gauche sous le nom de l’expéditeur, il y’a l’objet de la lettre

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- à droite après l’objet il y’a la formule d’appel ou de politesse ( c’est le mot par
lequel on s’adresse au destinataire de la lettre ; les noms, les adjectifs et les
titres commencent par des majuscules). On écrit en entier tous les mots de la
formule d’appel.

Le corps de la lettre comporte le contenu et les pièces jointes ; il se termine par la


formule finale

- la formule finale : toute lettre se termine par une formule de politesse appelée
formule finale ; dans la formule de politesse, on reprend généralement les
expressions de la formule d’appel : veuillez agréer Monsieur le Député,
- la signature : toute lettre doit être signée ; la signature se place en dessous de
la formule finale et à droite ; on écrit son nom et son prénom et ses titres.

OBJECTIF FEDERATEUR N°2 : produire un récit comportant une


description

Lecture expliquée : lecture cursive de « la danse des masques à Toéssin »

1. LA DANSE DES MASQUES A TOESSIN


La fête des masques de Toéssin a lieu chaque année après les récoltes de juin. Il
s’agit d’une fête populaire qui dure trois jours. Toéssin est un village situé au nord-
ouest du Burkina Faso sur l’axe routier Yako - Koudougou. Dans ce village vivent
quatre grandes familles dont chacune possède au moins trois masques. Ces
masques sont fabriqués à base de fibres végétales, avec des têtes en bois sculpté
représentant des animaux sauvages tels que le singe, le lion, le buffle. Ils sont
gardés toute l’année dans une case spécialement conçue pour eux. Sous peine de
devenir fou, on ne doit jamais dire de ces masques qu’ils sont des créatures
humaines. Ce sont seulement de nombreuses immolations d’animaux de la part des
anciens qui peuvent alors aider à recouvrer la raison.
Les villageois voient en ces masques des messagers de leurs ancêtres qui, en
se mêlant à la danse, prennent part à la fête. Les masques sont donc des
intermédiaires entre eux et les aïeux qui les protègent de tout sort maléfique. Tous
les conflits entre individus ou entre familles sont réglés pendant cette fête. Les
villageois se rassemblent, selon les groupes d’âge, à l’ombre des arbres où la bière
de mil, le dolo, leur est servie gratuitement. Avant la danse proprement dite des
masques, les anciens venus des villages voisins et ceux de Toéssin immolent des
animaux aux mânes des ancêtres.
Ensuite apparaissent les masques : ceux de la famille en premier lieu car les
ancêtres de cette famille furent les premiers habitants du village. Puis c’est le tour
des masques des autres familles - dans l’ordre respectant la date d’arrivée au village.
Les trois jours durant, masques et villageois dansent du lever au coucher du soleil. A
la tombée de la nuit du troisième jour, les masques, retournent dans leurs cases où
seuls les anciens et les initiés ont le droit de les accompagner.

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En dehors de cette fête ; les maques n’ont le droit de sortir de leurs cases que
quand une vieille personne meurt. Ils dansent alors juste avant son inhumation pour
lui dire adieu.
Thomas Illy, Études germano-africaines

Vocabulaire

Immolation : tuer un animal pour l’offrir en sacrifice

Intermédiaire : quelqu’un ou quelque chose qui met en relation deux personnes

Synthèse globale

Le texte de Thomas Illy nous parle de la fête des masques du village de Toéssin.
Cette fête a lieu après les récoltes. Fabriqués à base de fibres végétales et des
sculptures des têtes d’animaux en bois tel que le singe, le buffle, le lion, les masques
jouent le rôle de porte-parole des aïeux au villageois. Ils protègent et réconcilient la
population. En effet lors de la cérémonie, des animaux sont offerts aux ancêtres par
immolation. Accompagnés dans leur case respective le troisième jour par les initiés,
les masques ne ressortent que lorsqu’une personne âgée décède dans le village.

Conjugaison : les verbes du 3ème groupe aux temps simples et composés de


l’indicatif

Un verbe du 3ème groupe est un verbe qui n’appartient ni au 1 er, ni au 2ème groupe. Ce
sont des verbes irréguliers. Ils se conjuguent aux temps simples et composés de
l’indicatif comme les autres verbes. Leurs radicaux subissent des modifications.

- Les verbes conjugués au présent se terminent par : s, s, t, ons, ez, ent.


- Les verbes conjugués au futur simple se terminent par : ai, as, a, rons, rez,
ront.
- Les verbes conjugués au passé simple se terminent par : s, s, t, îmes, îtes,
irent/èrent.
- Les verbes conjugués à l’imparfait se terminent par : ais, ais, ait, ions, iez,
aient.

Pour conjuguer un verbe à un temps composé, on utilise l’auxiliaire être ou avoir


auquel on ajoute le participe passé du verbe.

- Le passé composé se forme avec l’auxiliaire être ou avoir au présent plus le


participe passé du verbe.
- Le plus-que parfait : être ou avoir à l’imparfait+participe passé du verbe.
- Le passé antérieur= être ou avoir au passé simple +participe passé du verbe
- Le futur antérieur= être ou avoir au futur simple+participe passé du verbe.

Grammaire : l’adjectif qualificatif : ses fonctions.

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Un adjectif qualificatif est un mot qui se rattache à un autre mot où il précise sa
qualité. Il peut avoir trois fonctions :

- Lorsqu’il séparé du nom par un verbe d’état (sembler, demeurer, être,


paraître, devenir, prendre pour, rester, avoir l’air) il est attribut du sujet.
Exemple : les élèves sont affamés.
- Lorsque l’adjectif qualificatif est séparé du nom par une virgule, il est apposé
ou mis en apposition. Exemple : content, Séni riait toute la journée.
- Lorsque l’adjectif qualificatif est directement lié au nom, il épithète. Exemple :
le chef de classe lave sa tenue sale.

Orthographe : l’accord de l’adjectif qualificatif

L’adjectif qualificatif est un mot qui se rattache à un nom où il précise sa qualité.


Son genre et son nombre varient en fonction du genre et du nombre du nom
auquel il se rattache. Il s’accorde donc en genre et en nombre avec le nom qu’il
qualifie. Exemple : les élèves sont contents à midi.

Ali a un nouveau vélo/ une nouvelle tenue.

Expression écrite : la description et le récit.

Dans un texte narratif (récit) l’histoire se déroule selon le schéma suivant :

- Une situation initiale ou situation de départ où les personnages sont en


harmonie ou dans la paix ;
- Un élément modificateur ou déclencheur vient perturber le cours des
évènements mettant en conflit les acteurs ;
- L’acteur ou personnage principale est amené à surmonter des difficultés ( des
péripéties) seul ou avec l’aide d’autres personnes ;
- La fin de l’histoire survient après ; cette situation finale ou le dénouement peut
être heureux ou malheureux, attendue ou inattendue.

Un texte narratif est caractérisé par la présence des indicateurs spatio-temporels


(compléments circonstanciels de temps et de lieu) ; le temps de la narration est le
passé simple et aussi l’imparfait. Dans un texte narratif on retrouve la description ;
elle consiste à faire ressortir des détails sur un lieu, une chose, une personne.
Dans la description, on emploi des adjectifs qualificatifs, des compléments de
noms, des adverbes de manière. L’imparfait est le temps de la description. Quand
dans un texte narratif on retrouve de la description, on parle de récit intégrant ou
comportant une description.

Conjugaison : valeur et emploi du passé simple et de l’imparfait

Le passé simple et l’imparfait sont deux temps simples du mode indicatif. Ils
expriment tous des actions qui se déroulent dans le passé :

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- Le passé simple est le temps du récit, de la narration ; il exprime des actions
passées, brusques soudaines courtes. Exemple : quand Juliette préparait le
repas, la cloche sonna.
- L’imparfait exprime des actions en cours d’accomplissement dans le passé. Il
marque donc la durée et exprime des actions qui durent, qui se répètent,
inachevées ; il est toujours terminé par : ais, ais, ait, ions, iez, aient. Exemple :
quand le professeur écrivait au tableau, les élèves malhonnêtes riaient aux
éclats.

Vocabulaire : les indicateurs de temps et de lieu

Les indicateurs spatio-temporels sont des mots qui indiquent le temps et le lieu où se
déroulent les actions dans le récit. Ils peuvent être des adverbes, des groupes
nominaux et sont employés dans les textes narratifs pour mieux situer les différentes
étapes du récit. Ils sont donc des compléments circonstanciels de temps et de lieu.
Exemple : hier soir, le maître n’était pas à l’école.

Grammaire : les compléments circonstanciels de temps et de lieu

Les compléments circonstanciels de temps sont des mots qui situent l’action dans le
temps, expriment la durée, la date. Ils répondent aux questions : quand ? Combien
de temps ? A quel moment ? Exemple : chaque jour les élèves sont à l’école pendant
les heures de cours.

Les compléments circonstanciels de temps sont déplaçables et peuvent être


supprimées. Exemple : pendant les heures de cours, les élèves sont à l’école,
chaque jour.

Les compléments circonstanciels de lieu sont des mots qui expriment le lieu où l’on
va, d’où l’on vient, par où on passe et répondent à la question où ? Exemple : les
enfants qui sont au champ ont faim.

Le complément circonstanciel de lieu ne peut pas être supprimé ou déplacé.

Vocabulaire : les mots de la même famille

Des mots sont de la même famille lorsqu’ils sont formés sur le même radical.
Exemple : terre, terrasse, terrain, terrier, terrien, enterrer, déterrer.

Certains familles de mots comportent des mots formés sur des radicaux différents ;
exemple : fruit, fruite, fruiterie et fructifier, fructifère, fructueux.

On peut agrandir une famille de mots en ajoutant des préfixes ou des suffixes ;
exemple : national=international, nationaliser.

Des mots qui se ressemblent n’appartiennent pas toujours à la même famille : habiter
et habitation n’appartiennent pas à la même famille que habit.

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Grammaire : l’adjectif qualificatif ; complément de l’adjectif, comparatif et
superlatif

Comme le nom, l’adjectif qualificatif quelle que soit sa fonction peut avoir des
expansions avec lesquelles il forme le groupe de l’adjectif. L’expansion de l’adjectif
peut être :

- Un complément de l’adjectif introduit par une préposition : un élève fort en


mathématiques.
- Un adverbe qui précise le degré d’intensité de l’adjectif : un projet difficilement
réalisable.

Le comparatif : il est formé de l’adjectif précédé des adverbes aussi, moins, plus. Il
permet de comparer selon trois degrés

Comparatif Comparaison entre 2 Comparaison entre 2


qualités d’une même objets ou personnes du
personne d’un même objet point de vue d’une qualité
Égalité Un animal aussi féroce Un animal aussi féroce
qu’effrayant que la panthère
Supériorité Un animal plus féroce Un animal plus féroce que
qu’effrayant la panthère
Infériorité Un animal moins féroce Un animal moins féroce
qu’effrayant que la panthère
Le superlatif

Il y’a le superlatif relatif et le superlatif absolu :

- Le superlatif relatif est formé du comparatif de supériorité ou d’infériorité


précédé de l’article défini le : j’ai pris le train le plus rapide/le moins rapide
- Le superlatif absolu est formé de l’adjectif précédé de l’adverbe très ou d’un
équivalent (fort, bien, tout à fait, infiniment). Exemple : j’ai pris un train très
rapide ; il est bien enrhumé.

Orthographe : l’accord des adjectifs de couleur et composés.

L’adjectif qualificatif qu’il soit attribut ou épithète s’accorde en genre et en nombre


avec le nom qu’il qualifie. Exemple : j’ai acheté des fleurs merveilleuses.

- Lorsqu’un adjectif qualifie plusieurs noms, il se met au pluriel. Exemple : un


homme et un enfant beaux comme un dieu.
- Lorsqu’un adjectif qualifie plusieurs noms de genres différents, il se met au
masculin pluriel. Exemple : le chat, la souri et la panthère semblèrent atterrés.

Les adjectifs de couleur :

- Les adjectifs qualificatifs dérivés des noms de fleurs, de fruit, de pierres


précieuses ne s’accordent ni en genre ni en nombre : nous portons toutes les
deux des robes orange ; Ses boucles d’oreilles émeraude sont belles.
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- Nb : les adjectifs rose, écarlate, fauve, incarnate, pourpre s’accordent en
nombre

Les adjectifs composés :

L’accord des adjectifs composés dépend de la nature des mots qui les composent :

- Si l’adjectif composé est formé de deux adjectifs, les deux s’accordent en


genre et en nombre : exemple : il prononça des paroles aigres-douces.
- Si l’adjectif composé comporte un élément invariable, seul l’adjectif s’accorde
en genre et en nombre : il l’abandonna à l’avant-dernière montée.
- Les adjectifs composés désignant des couleurs ne s’accordent pas : ils
portaient tous des chemises rose pâle.

Le féminin des adjectifs qualificatifs

On forme le féminin des adjectifs en ajoutant un e ; petit= petite

Les adjectifs se terminant par e ne changent pas au féminin : aimable= aimable

Les adjectifs se terminant par on, ien double leur consonne finale au féminin : bon=
bonne, ancien= ancienne.

Expression écrite : production d’un récit intégrant une description ; la grille


d’évaluation.

Dans un texte narratif comportant une description, il faut la présence de plusieurs


éléments pour que la production soit acceptable et compréhensible. Ces différents
éléments sont regroupés dans le tableau suivant :

Critères Indices Oui non


Le schéma narratif Les différentes étapes du récit :
- Situation initiale
- Elément déclencheur
- Péripétie
- Situation finale
La description - Les adjectifs qualificatifs
- Les compléments de l’adjectif
- Les compléments de nom
Le temps de la narration Le passé simple
Le temps de la description L’imparfait

Conjugaison : les catégories de verbes.

Le verbe est un mot de forme variable qui constitue avec le nom le pronom l’un des
éléments fondamentaux de la plupart des phrases. Il donne une information sur le
sujet de la phrase que celui-ci soit un être animé, un objet, une idée et permet de
répondre à ces types de questions :

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- Que fait le sujet ?
- Qui est-il ?
- Que ressent-il ?

Les verbes d’action : la plupart des verbes sont tous des verbes dits verbes d’action.
Ils expriment des actions que réalise ou que subit le sujet du verbe.

Les verbes d’état : ils indiquent sous quelle apparence se présente le sujet, à quoi il
ressemble, qui il est. Cet état s’exprime par un nom ou un adjectif appelé attribut du
sujet. Exemple : elle paraissait heureuse de me voir.

Les verbes d’état sont : être, paraître, demeurer, rester, devenir, sembler, ressembler
à, avoir l’air, passer pour, s’appeler, se nommer.

Les verbes pronominaux : un verbe pronominal est toujours accompagné d’un


pronom personnel réfléchi placé après le sujet ; exemple : je me souviens très bien
de vous. Sans ces pronoms réfléchis certains verbes n’auraient aucun sens : s’enfuir,
se repentir, se souvenir, s’emparer de, se coucher. Ces verbes sont appelés
essentiellement pronominaux et ne peuvent être misent ni à la voix active, ni à la voix
passive.

Vocabulaire : le champ lexical

On appel champ lexical un ensemble de mots qui recouvrent la même idée, la même
notion ou qui évoquent le même domaine de la réalité. Le champ lexical s’organise
autour du mot qui désigne cette idée, cette notion, ce domaine.

Un même mot peut appartenir à plusieurs champs lexicaux.

Les champs lexicaux comprennent :

- Un mot clé : paix


- Les synonymes et les antonymes du mot clé et leurs dérivés ;
- Des mots ou expressions satellites.

Exemple : la paix= apaiser, un apaisement, paisible, paisiblement, pacifier, pacifique,


ficher la paix, un traité de paix, un gardien de la paix, si tu veux la paix prépare la
guerre,

Antonymes et synonymes : le calme, accalmie, la tranquillité, sérénité, serein,


tranquillement, une trêve, la guerre, un guerrier, guerroyer, un conflit, conflictuel,
hostilité,

Les mots ou expressions satellites : armistice, la colombe, réconciliation, un


agresseur, une agression, le chapeau blanc, le rameau d’olivier, l’entente cordiale,
rétablir l’ordre, agresser, agressivement.

OBJECTIF FEDERATEUR N° : Produire un récit intégrant un portrait

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Lecture expliquée : lecture cursive de « le pagne noir »

TEXTE ; LE PAGNE NOIR

Il était une fois, une jeune fille qui avait perdu sa mère. Elle l’avait perdue, le jour
même où elle venait au monde.
Depuis une semaine, l’accouchement durait. Plusieurs matrones avaient
accouru. L’accouchement durait.
Le premier cri de la fille coïncida avec le dernier soupir de la mère.
Le mari, à sa femme, fit des funérailles grandioses. Puis le temps passa et
l’homme se remaria. De ce jour commença le calvaire de la petite Aïwa. Pas de
privations et d’affronts qu’elle ne subisse ; pas de travaux pénibles qu’elle ne fasse !
Elle souriait tout le temps. Et son sourire irritait la marâtre qui l’accablait de quolibets.
Elle était belle, la petite Aïwa, plus belle que toutes les jeunes filles du village.
Et cela encore irritait la marâtre qui enviait cette beauté resplendissante, captivante.
Plus elle multipliait les affronts, les humiliations, les corvées, les privations,
plus Aïwa souriait, embellissait, chantait - et elle chantait à ravir - cette orpheline. Et
elle était battue à cause de sa bonne humeur, à cause de sa gentillesse. Elle était
battue parce que courageuse, la première à se lever, la dernière à se coucher. Elle
se levait avant les coqs, et se couchait lorsque les chiens eux-mêmes s’étaient
endormis.
La marâtre ne savait vraiment plus que faire pour vaincre cette jeune fille. Elle
cherchait ce qu’il fallait faire, le matin, lorsqu’elle se levait, à midi, lorsqu’elle
mangeait, le soir lorsqu’elle somnolait. Et ces pensées par ses yeux, jetaient des
lueurs fauves. Elle cherchait le moyen de ne plus faire sourire la jeune fille, de ne
plus l’entendre chanter, de freiner la splendeur de cette beauté.
Elle chercha ce moyen avec tant de patience, tant d’ardeur, qu’un matin,
sortant de sa case, elle dit à l’orpheline :
- Tiens ! Va me laver ce pagne noir où tu voudras. Me le laver de telle sorte qu’il
devienne aussi blanc que le kaolin.
Aïwa prit le pagne noir qui était à ses pieds et sourit. Le sourire pour elle,
remplaçait les murmures, les plaintes, les larmes, les sanglots.
Et ce sourire magnifique qui charmait tout, à l’entour, au cœur de la marâtre
mit du feu. Le sourire, sur la marâtre, sema des braises. A bras raccourcis, elle
tomba sur l’orpheline qui souriait toujours.
Enfin, Aïwa prit le linge noir et partit. […]
Bernard B. Dadié, Pagne noir, Présence Africaine, 1955

Vocabulaire

Affront : méprisé

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Matrone : sage-femme, accoucheuse

Calvaire : longue suite de souffrance

Irritait : mettre en colère

Quolibets : injures

Privation : refuser quelque chose à quelqu’un

Synthèse globale

Bernard B Dadié nous parle d’une jeune fille qui souffre après la mort de sa mère,
dans son texte intitulé « pagne noir ». en effet le père de la jeune fille s’est marié à
une deuxième femme qui rendait la vie de Aïwa difficile. Malgré la méchanceté de la
marâtre Aïwa restait courageuse et souriante. C’est ainsi que ne sachant quoi faire
pour décourager la jeune fille, elle la demanda d’aller laver un pagne noir pour qu’il
devient aussi blanc que le kaolin.

Vocabulaire : le féminin des noms

Un nom est un mot qui désigne un animal, une personne, un objet concret ou une
notion abstraite ou encore une action. Les noms animés forment leur féminin sur le
model de l’adjectif avec un e final : le cousin= la cousine. Cependant le féminin peut
être marqué par un suffixe spécifique : vendeur= vendeuse, maître= maîtresse.

Orthographe : l’adjectif verbal et le participe présent

Le participe présent actif a deux emplois :

- Comme verbe ; dans ce cas, il reste invariable. Partant demain en voyage ,


nous ne vous reverrons pas.(partant est un participe présent employé comme
verbe et équivaut à comme nous partons »
- Comme adjectif qualificatif il est alors appelé adjectif verbal et comme tout
autre adjectif, il s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom
qu’il qualifie. Exemple : Florence est toujours partante.
- L’adjectif verbal peut aussi parfois s’employer comme nom ; on dit qu’il est
substantivé : un adhérent, un passant.
- L’orthographe de l’adjectif verbal substantivé peut être différent de celle du
participe présent particulièrement pour les verbes terminés par : ger, guer,
quer.
- Le participe conserve intacte le radical de l’infinitif

Verbes Participe présent Adjectif verbal


Fatiguer Fatiguant Une promenade fatiguant
Fabriquer Fabriquant Un fabriquant de meubles
Convaincr Convainquant Un argument convainquant
e
Diverger Divergeant Des avis divergents

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Conjugaison : le conditionnel

Le conditionnel existe sous trois temps : le présent, le conditionnel passé première


forme et le conditionnel passé deuxième forme.

- Le conditionnel présent peut servir à :


 Donner une information incertaine, non confirmée.
Exemple : d’après Fati, il serait sur le point de partir.
 Exprimer un futur dans le passé ; il dit qu’il viendra avec
nous. Il a déclaré qu’il viendrait avec nous.
 Faire des hypothèses, exprimer une éventualité : travailler
dans le secteur médical me conviendrait
 Demander poliment, proposer, exprimer un souhait,
conseiller : pourriez-vous m’indiquer l’heure s’il vous plaît
- Le conditionnel passé peut servir à :
 Donner une information incertaine, non confirmée : il
aurait demandé à changer de classe.
 Exprimer l’irréel du passé (regret) : j’aurais dû travailler
davantage pour réussir mon examen.
 Évoquer une action antérieure à une autre action au
conditionnel présent : il a dit qu’il viendrait dès qu’il aurait
terminé ses devoirs.

verb Conditionnel présent Conditionnel passé 1ère forme Conditionnel passé 2ème
e forme
Avoir J’aurais J’aurais eu J’eusse eu
Tu aurais Tu aurais eu Tu eusses eu
Il aurait Il aurait eu Il eût eu
Nous aurions Nous aurions eu Nous eussions eu
Vous auriez Vous auriez eu Vous eussiez eu
Ils auraient Ils auraient eu Ils eussent eu
verb Conditionnel présent Conditionnel passé 1ère forme Conditionnel passé 2ème
e forme
Être Je serais J’aurais été J’eusse été
Tu serais Tu aurais été Tu eusses été
Il serait Il aurait été Il eût été
Nous serions Nous aurions été Nous eussions été
Vous seriez Vous auriez été Vous eussiez été
Ils seraient Ils auraient été Ils eussent été

Vocabulaire : monosémie et polysémie

Un mot n’a de sens que dans un contexte. Il peut être monosémique ou


polysémique. On dit qu’il est monosémique quand le mot a un seul sens, une
signification.
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La polysémie est la faculté de très nombreux mot d’avoir plusieurs acceptions c’est-
à-dire plusieurs significations. Exemple : la langue= organe et la langue= moyen par
lequel les hommes communiquent entre eux.

Les causes de la polysémie sont :

- Le passage du sens propre au sens figuré ;le sel= substance qui sert à la
conservation des aliments (sens propre) ; sel= finesse d’esprit.
- Le passage du concret à l’abstrait : peinture= liquide coloré (concret);
peinture= technique, un art.
- Le passage du sens ancien au sens moderne : énerver= privé de nerf
(ancien) ; énerver= exciter en provoquant de la nervosité, la colère ‘moderne)
- Le changement de niveau de langue ; la châtaigne= fruit du châtaignier
(français courant), châtaigne= coup de poing (français familier).

Grammaire : la transformation relative

La proposition subordonnée relative complète un mot, un groupe nominal ou un


pronom appartenant à la proposition principale ; elle fait partie des expansions du
nom au même titre que le groupe nominal complément du nom ou l’adjectif
qualificatif épithète : as-tu vu l’enfant qui pleurait ce matin ?

La proposition subordonnée relative « qui pleurait ce matin » détermine le nom


enfant. Elle forme avec ce nom (enfant) et son déterminent un groupe nominal
complément d’objet direct du verbe (as vu).

La construction relative est un moyen permettant à un nom qui a déjà une fonction
dans une proposition d’en assurer une autre à l’intérieur d’une proposition. Pour
atteindre cela, on fait suivre ce nom d’un pronom particulier appelé ‘’pronom relatif’’
qui va jouer un nouveau rôle dans la subordonnée. A partir de deux phrases, on
obtient une seule phrase grâce au pronom relatif : il m’a présenté l’homme. L’homme
lui avait sauvé la vie= il m’a présenté l’homme qui lui avait sauvé la vie. Cette
procédure est appelée enchâssement. Le pronom relatif, qui sujet, transmet au
groupe verbal de la subordonnée le genre et le nombre de son antécédent ; j’ai vu
cette femme qui était si belle.

Lorsque l’antécédent du pronom relatif qui est, un pronom personnel, le pronom


relatif est porteur de la personne du pronom personnel qu’il transmet au verbe de la
subordonnée : c’est moi qui l’ai attrapé.

Le pronom relatif que lorsqu’il est le COD d’un verbe conjugué à un temps composé
impose le genre et le nombre dont il est porteur au participe passé ; les personnes
que tu as rapportées sont excellentes.

Grammaire : les catégories grammaticales

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La grammaire classe les mots en grandes catégories. Ces catégories ou classes
grammaticales représentent la nature des mots. On distingue neuf (09) catégories
encore appelé parties du discours

- Les noms (propres, communs) ;


- Les adjectifs (qualificatifs, possessifs, démonstratifs) ;
- Les pronoms (personnels, possessifs, démonstratifs, indéfinis) ;
- Les déterminants (articles définis indéfinis) ;
- Les verbes ;
- Les adverbes ;
- Les prépositions ;
- Les conjonctions ;
- Les interjections.

Le dictionnaire indique la nature des mots. Le mot conserve sa nature même s’il
change de forme : être= je suis= verbe.

Certains mots peuvent remplir plusieurs fonctions : un nom peut être sujet,
complément du verbe ou complément du verbe : Marie rit de sa sœur.

Certaines fonctions sont interdites à certains mots ; un adverbe ne peut jamais être
sujet d’un verbe. Pour les groupes de mot, c’est leur noyau qui détermine leur
nature ; c’est aussi le noyau qui définit la fonction des groupes de mots : une phrase
verbale minimale peut s’analyser en deux groupes ; le groupe nominal et le groupe
verbal : le chat saute sur le tronc= le chat : groupe nominal organisé autour du nom
noyau chat et saute sur le tronc= groupe verbal organisé autour du verbe noyau
saute.

Vocabulaire : le corps humain

Le corps humain comporte plusieurs parties qui sont souvent décrites dans le
portrait. En effet dans un portrait, on décrit le physique d’une personne en donnant
des détails sur les différentes parties de son corps. Ainsi on peut décrire la tête, la
bouche, le nez, les yeux, les jambes, le ventre, la poitrine : crâne rasée, yeux
d’ambre, nez arrondi, bouche trop petite, gros ventre, bras long, poitrine bombée,
pieds droits, pieds courbés, gros mollets.

Grammaire : l’expansion du nom

Le complément du nom fait partie du groupe nominal, c’est une expansion du nom
qui peut en général être supprimée : les enfants de ce village sont turbulents.

Le complément de nom peut être :

- Un nom : le livre de joseph


- Un pronom : faites ceci en mémoire de moi
- Un verbe à l’infinitif : un livre à lire

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- Un participe passé : un livre tiré du sac
- Un adjectif qualificatif épithète : les camisoles sales de Maimouna
- Un adverbe : la pluie d’hier
- Une proposition subordonnée relative : jacques tient un Bic qui appartient à
Laurentine.

Le complément du nom se construit dans la plupart des cas à l’aide d’une préposition
(de, à). Le sens du complément du nom varie en fonction de la préposition : un verre
de vin ; un verre à vin. Le complément du nom peut être précédé ou nom d’un
déterminant (article).

Orthographe : l’accord du verbe avec le sujet

Le verbe ou l’auxiliaire s’accorde en nombre avec le sujet : si le sujet est au singulier,


le verbe se met au singulier et si le sujet est au pluriel, le verbe est au pluriel :
l’autoroute était encombrée ce matin= les autoroutes étaient encombrées ce matin.

- Si le sujet est formé de deux ou plusieurs noms coordonnés par et ou


juxtaposés, le verbe est au pluriel : le dégoût et la tristesse m’avaient envahi.
- Si le sujet est un pronom personnel, le verbe s’accorde en personne et en
nombre avec le pronom : nous sommes allés au cinéma.
- Si le sujet est formé de deux ou plusieurs pronoms personnels, le verbe au
pluriel est :
 À la 1ère personne du pluriel si un des pronoms est à la 1ère
personne du singulier : toi et moi= nous serons en
vacances.
 À la 2ème personne du pluriel si les pronoms sont à la 2 ème
et à la 3ème personne du singulier : toi et elle= vous
resterez cet après-midi à la maison.
 À la 3ème personne du pluriel si les pronoms sont
uniquement à la 3ème personne du singulier : lui et elle=ils
sont insupportables.

Conjugaison : les verbes transitifs et les verbes intransitifs

Un verbe est transitif s’il admet un complément d’objet (direct ou indirect).

- On parle de transitif direct si le verbe admet un complément d’objet direct : il


mange du riz.
- On parle de transitif indirect si le verbe admet un complément d’objet indirect :
Clarisse parle à sa voisine.

Un verbe est dit verbe intransitif lorsqu’il n’admet pas de complément d’objet : un
élève paresseux arrive toujours en retard.

Vocabulaire : sens propre, sens figuré

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Un mot peut avoir plusieurs sens, plusieurs significations ; on parle de mot
polysémique. Un mot n’a de sens que dans un contexte. Le sens du mot varie en
fonction de son emploi, du contexte. Le même mot peut avoir plusieurs significations.
On parle de sens propre d’un mot lorsque l’on parle du premier sens du mot, la
première définition. Le sens figuré du mot renvoi au deuxième sens du mot : belle-
mère= la mère de ta femme et mère belle= une mère qui est jolie.

Expression écrite : le portrait

Faire le portrait d’une personne c’est montrer comment est la personne, c’est-à-dire
son comportement, son physique ; c’est donner plus de précisions sur la personne.
On peut, dans un texte, décrire l’aspect physique de la personne c’est-à-dire les
aspects visibles de la personne : son âge, sa tête, sa taille, ses yeux, le nez : c’est le
portrait physique.

On peut aussi décrire son comportement, le caractère de la personne c’est-à-dire les


aspects non visibles de la personne : on parle alors de portrait moral. Le portrait
physique et moral forme un texte descriptif. Cette description peut se faire dans un
récit ; on parle de récit intégrant un portrait. Pour produire un récit intégrant un
portrait on doit utiliser les marqueurs spatio-temporels, les compléments de noms,
les adjectifs qualificatifs, les adverbes de manière.

Grammaire : la pronominalisation

La pronominalisation est le procédé par lequel on remplace un groupe de mots, une


phrase par un pronom. Le pronom permet ainsi d’éviter les répétitions. Il existe
plusieurs sortes de pronoms ; on a :

- Les pronoms personnels


 Les pronoms personnels sujets : je, tu, il, nous, vous, ils ;
 Les pronoms personnels directs : me, te, le, les, leurs,
se ;
 Les pronoms personnels indirects : me, te, lui, la, leur, les,
se
- Les pronoms possessifs ; le mien, le tien, le leur
- Les pronoms démonstratifs : ce, ceci, cela ;
- Les pronoms interrogatifs : qui, que, lequel ;
- Les pronoms relatifs : qui, quoi, que, dont, où, lequel ;
- Les pronoms définis : quelqu’un, certains, plusieurs, tous ;
- Les pronoms réfléchis : me, te, se ;

Exemples : Ali est malade= il est malade

Jeanne mange un plat de riz= elle le mange

Pierre connait des histoires de fée que son père lui a raconté= pierre en connait.

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Expression écrite : produire un portrait

(Portrait produit par les élèves et corrigé et classe)

Grammaire : l’expression de la comparaison

La comparaison consiste à établir un rapport de ressemblance (d’égalité, d’inégalité


de supériorité ou d’infériorité) ou de variation proportionnelle :

- Entre deux éléments du point de vue d’une même qualité : cette affiche est
belle comme un tableau
- Entre deux qualités réelles ou envisagées du même élément : cette affiche est
aussi belle que décorative

On distingue :

- Les compléments circonstanciels de comparaison, déplaçables qui sont dans


la phrase simple des groupes nominaux
- Les compléments du comparatif et du superlatif : la proposition subordonnée
complément du comparatif est à l’indicatif ou au conditionnel. La proposition
subordonnée du superlatif est en principe au subjonctif.

La comparaison comporte obligatoirement les éléments suivants : le comparé, le


comparant et l’outil de comparaison : il se sentit le cœur triste comme une tombe

Le procédé consistant à comparer sans le terme de comparaison s’appelle la


métaphore ; son cœur triste est comme une tombe= comparaison ; son cœur
triste est une tombe= métaphore.

Orthographe : la ponctuation dans le discours

Dans un texte de dialogue, il y’a des signes de ponctuation pour mieux présenter
l’échange des personnages ; on peut avoir : les tirets, les deux point, les
guillemets.

- On emploi les deux points dans un texte pour annoncer une énumération, une
citation, une explication, une précision, une conséquence. Les deux points
sont présents dans les discours, les dialogues. Exemple : les trois parties du
corps humain sont : la tête, le tronc et les membres.
- On emploie les guillemets quand on veut rapporter un discours, faire ressortir
un mot, une expression, dans une citation ; « on ne développe pas, on se
développe » Joseph Ki-Zerbo.
- On emploi les tirets dans un texte de dialogue pour faire parler plusieurs
personnages ; pour détacher un mot ou pour couper un mot en fin de ligne : il
me fallut plusieurs jours de travail- de travail acharné- pour en venir à bout.

OBJECTIF FEDERATEURN° PRODUIRE UN TEXTE DE DIALOGUE

Lecture expliquée : lecture cursive de « cri de souffrance » d’Alimatou Koné


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TEXTE : CRI DE SOUFFRANCE

Dans son bureau, elle trouva le premier médecin auquel elle avait
demandé les résultats des examens, M Bassa. Elle maîtrisa les battements
fous de son cœur et joua à la femme courageuse alors qu’au fond d’elle,
l’angoisse et la peur la tenaillaient. Ce fut le deuxième médecin, M. Mouss, qui
prit la parole.
Madame, dit-il, ce que nous avons à vous annoncer est très pénible mais
soyez brave.

- Que dites-vous, docteur, larmoya Hadja ; après tout ce que vous m’avez dit, avez-
vous quelque chose de plus pénible à m’annoncer ? Que le bon Dieu m’aide à le
supporter. Je vous écoute messieurs, ajouta-t-elle, résignée.
- Madame, votre mari est atteint du SIDA !
A ces mots, la jeune femme se sentit défaillir. Toute son existence bascula. Tout ce
qu’elle avait bâti, une partie de sa vie venait de s’écrouler en quelques minutes. Les mots ne
pouvaient plus sortir de sa bouche.
- Docteur… ! c’est impossible ! c’est… c’est impossible…, balbutia-t-elle. Mon
mari ne peut pas avoir le SIDA. C’est l’un des hommes les plus fidèles et les
plus parfaits qui soient. Je dirai même que c’est un saint homme. Où a-t-il pu
avoir cette horrible maladie ?
- Calmez-vous madame ! Il y a plusieurs moyens d’attraper le SIDA. Ce n’est
pas uniquement par les rapports sexuels. Vous savez aussi bien que moi que
le SIDA se transmet par le sang. Une transfusion sanguine, une lame, une
seringue déjà utilisées par une personne atteinte peuvent contaminer. Il y a
beaucoup d’autres choses encore, même pendant une intervention
chirurgicale. Alors, calmez-vous, s’il vous plaît ! Je sais que c’est très dur,
mais essayez.

Hadja se souvient qu’Adam avait subi par deux fois une intervention chirurgicale : une à l’œil
et une autre au ventre, il y a trois ans.

Alimatou KONÉ
Vocabulaire

L’angoisse : la peur

Tenaillaient : faire beaucoup souffrir

Très pénible : très douloureux

Larmoyer : pleurer

Défaillir : se trouver mal, s’affaiblir

Balbutia : parler en hésitant sur ses mots

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Horrible : très mauvais

Intervention chirurgicale : opération

Transfusion sanguine : c’est enlever du sang d’une personne pour donner à une
autre personne qui n’a plus de sang.

Synthèse globale

Alimatou Koné dans son texte intitulé « cri de souffrance » nous parle d’une femme
qui est allée prendre les résultats de son mari à l’hôpital. Le docteur l’annonça que
son mari est atteint du SIDA. Hadja était surprise car elle ignorait aussi l’origine de la
maladie de son mari Adama. C’est pourquoi le docteur l’a fait comprendre que l’on
peut attraper cette maladie en ayant des rapports sexuels non protégés, par
l’utilisation d’une lame souillée ou d’une seringue déjà utilisée par une personne
malade et lors d’une transfusion sanguine ou une opération. C’est ainsi que Hadja se
souvient que Adama a subi deux fois une intervention chirurgicale.

Conjugaison ; les temps employés dans le discours (présent, passé composé,


futur simple)

Le présent de l’indicatif est un temps utilisé dans le discours. Il est employé dans les
textes de dialogue et sert à exprimer des actions en cours d’accomplissement au
moment où l’on parle, où l’on écrit ; c’est là dit-il à sa sœur.

Le passé composé est un temps qui exprime des actions passées. C’est le temps de
l’action et du discours. Pour conjuguer un verbe au passé composé, on emploi
l’auxiliaire être ou avoir au présent plus le participe passé du verbe ; tu as entendu ?

Le futur simple est un temps employé dans le discours ; il exprime des actions à
venir. Les verbes conjugués au futur simple se termine par : ai, as, a, rons, rez, ront.

Odette mangera son plat à midi.

Vocabulaire : les synonymes de dire

Pour faire parler les personnages, on utilise le dialogue. Dans un dialogue, on utilise
des tirets et les guillemets. Dans un texte de dialogue, on emploi des verbes
introducteurs tel que dire.

Pour éviter les répétitions et de ne pas voir apparaître dire à tout moment, nous
employons des verbes introducteurs qui sont des synonymes de dire. Dire possède
plusieurs synonymes employés chaque fois dans les discours ou les dialogues ; en
voici quelques-uns : suggérer, bégayer, articuler, sangloter, murmurer, affirmer,
s’énerver, susurrer, déclarer, répondre, pleurnicher, hurler, marmonner, indiquer,
confirmer, prononcer, se moquer, hasarder, râler, hoqueter, hésiter, répliquer,
s’émerveiller, conseiller, demander, rappeler, protester, insinuer, annoncer, crier,
chuchoter, terminer, énoncer, ordonner, céder, s’écrier, haleter, approuver, grogner,

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consoler, continuer, lancer, enchainer, commencer, souffler, triompher, envoyer,
plaisanter, confier, trancher, radoter, balbutier, dire.

Grammaire : le discours rapporté

Dans un récit, oral ou écrit on est souvent amené à rapporter des paroles des
personnages. C’est ce que l’on appelle le discours.

- Le discours direct consiste à rapporter fidèlement les paroles de quelqu’un


sans les modifier. A l’écrit le discours direct est marqué par une ponctuation
particulière : les paroles prononcées sont placées entre guillemets. Exemple :
Maria déclare : « j’ai mangé du riz hier ».
 S’il s’agit d’un dialogue, on utilise les tirets pour indiquer
le changement d’interlocuteur et les deux points et un
verbe introducteur (dire et ses synonymes)
- Le discours indirect ; ici les paroles prononcées ne se distinguent pas du récit
par la ponctuation. Elles sont rapportées dans des propositions
subordonnées : Maria déclare qu’elle a mangé du riz la veille.

Le passage du discours direct au discours indirect entraine des modifications :

- Modification des pronoms personnels et possessifs


Les pronoms personnels et possessifs des1er 2ème et 3ème personne deviennent
au discours indirect, pronoms personnels et possessifs de la 3 ème personne au
singulier comme au pluriel : Marina dit : « je ne trouve plus mon Bic »= Marina
dit qu’elle ne trouve plus son bic.
- Modifications des temps des verbes :
 Lorsque le verbe introducteur est au présent, le temps
des verbes au discours indirect ne change pas : Jean
déclare : « je chante tous les jours à midi »= Jean déclare
qu’il chante tous les jours à midi
 Lorsque le verbe introducteur est au passé, les verbes au
discours indirect se mettent au passé : Jean déclara : « je
mange tous les dix minutes »= Jean déclara qu’il
mangeait tous les dix minutes.

Discours direct discours indirect

Présent, imparfait Imparfait

Passé simple, passé composé plus-que parfait

Passé antérieur, plus-que parfait

Futur simple, futur antérieur conditionnel présent ou passé

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 Lorsque le verbe introducteur est à l’impératif, les verbes
au discours indirect se mettent au subjonctif ou à l’infinitif :
« viens » ; lui dit-il= il lui dit de venir.

Modification de certains circonstanciels et adverbes de temps et de lieu ;

Discours direct discours indirect

Ici Là

Hier la veille

Aujourd’hui ce jour-là

Demain le lendemain

Dans trois jours trois jours plus tard

Expression écrite : les caractéristiques d’un texte de dialogue

Un dialogue est un discours direct, un échange de parole entre deux ou plusieurs


personnes qui se donnent des informations qui expriment des idées ou des
sentiments, donnent leur point de vue.

On utilise le dialogue tous les jours pour communiquer. Il peut être utilisé dans les
pièces de théâtre, dans un récit. Un texte de dialogue est caractérisé par :

- Les signes de ponctuation :


 Les deux points avant les guillemets
 Les guillemets qui marquent le début et la fin de la partie
dialoguée
 Les tirets qui annoncent le changement d’interlocuteur
- La présence de plusieurs personnages
- Dans les phrases, les marques du dialogue sont celles du discours direct
(phrases courtes)
- Les temps du discours sont : le présent, le passé composé, le futur simple et
l’imparfait

Grammaire : les pronoms personnels compléments d’objets

La pronominalisation est le fait de substituer un groupe nominal par un pronom


personnel. Les pronoms personnels servent à remplacer un nom pour éviter les
répétitions dans les phrases et les textes de dialogue. Ils peuvent avoir les
fonctions du nom et peuvent donc être :

- Sujet : je, tu, il, nous, vous, ils

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- Complément d’objet direct : me, te, se, nous, vous, le, la, les ; ils servent à
remplacer des noms qui ont pour fonction complément d’objet direct ; ce sont
donc des pronoms personnels directs
- Complément d’objet indirect : me, te, lui, leur ; ils servent à remplacer des
noms qui ont pour fonction complément d’objet indirect ; ils sont appelés
pronoms personnels indirect. exemples : Martine frappe la table (COD)=
Martine la frappe. Ousmane parle à son voisin (COI)= Ousmane lui parle

Orthographe : leur pronom personnel et leur adjectif possessif

Leur pronom personnel se place toujours devant ou après un verbe. Il est invariable
et peut être remplacé par lui si le groupe nominal qu’il remplace est au singulier :
Zoenabo parle à Jean= Zoenabo lui parle ; Nadège parle aux élèves= Nadège leur
parle.

Leur adjectif possessif se place toujours devant un nom ? il s’accorde en nombre


avec le nom qu’il accompagne. Si le nom est au pluriel, leur prend « s » : exemples :
les enfants appellent leur mère. Les élèves ont oublié leurs cahiers de français à la
maison.

Grammaire ; les pronoms en et y

àLes pronoms en et y servent à remplacer des groupes nominaux.

- Lorsque en et y remplacent des groupes nominaux qui ont pour fonction


complément d’objet direct ou indirect, ils sont des pronoms personnels.
Exemples : avez-vous envoyé de l’argent ? je n’en ai pas reçu. Penses-tu à ce
que je t’ai dit ? j’y pense.
- Lorsque en et y remplacent des groupes nominaux qui indiquent le lieu, ils
sont des adverbes et sont appelés pronoms adverbiaux et ont pour fonction
complément circonstanciel de lieu. Exemples : je reviens du marché= j’en
reviens. Je vais à la gare= j’y vais.

Expression écrite ; production d’un texte de dialogue

(Produire un texte de dialogue avec les élèves en classe)

Conjugaison : le mode impératif

L’impératif sert à donner des ordres, des conseils. Il existe pour trois personnes : 2ème
personne du singulier (tu), 1ère et 2ème personne du pluriel (nous et vous). Il se forme
à partir du présent de l’indicatif de ces trois personnes : tu prends= prends, nous
prenons= prenons, vous prenez= prenez. On ne met pas de « s » après le « e » à la

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2ème personne du singulier : écoute, ouvre et après va. En revanche, pour faire la
liaison avec les voyelles, on écrira : parles-en à ton père, vas-y.

Quelques verbes à l’impératif :

Aller Finir Prendre Boire


Va Finis Prends Bois
Allons Finissons Prenons Buvons
Allez Finissez Prenez Buvez
Être Vérifier Dire Savoir
Sois Vérifie Dis Sache
Soyons Vérifions Disons Sachons
Soyez Vérifiez Disiez Sachez

Arriver Parler Manger Danser


Arrive Parle Mange Danse
Arrivons Parlons Mangeons Dansons
Arrivez Parlez Mangez Dansez

Expression écrite : produire un texte de dialogue

(Exercice à faire à la maison et corrigé en classe avec les élèves)

Grammaire : les déterminants

En général, un nom s’emploi précédé d’un petit mot que l’on appel déterminant. On
distingue six classes de déterminants :

- Les articles ;
- Les démonstratifs ;
- Les possessifs ;
- Les numéraux ;
- Les indéfinis ;
- Les interrogatifs et exclamatifs
I) Les articles

Articles Singulier pluriel

Masculin féminin

Indéfinis Un Une des

Définis contractés le, l’ la, l’ les

Partitifs du, de l’ De la, de l’ des

Définis contractés au (à le) aux (à les)

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Du (de le) des (de les

II) Les adjectifs démonstratifs

Singulier Pluriel
Masculin Ce, cet Ces
Féminin Cette Ces

III) Les adjectifs possessifs

Possesseurs Singulier Pluriel


Objet
possédé
1ère pers 2ème 3ème 1ère 2ème 3ème
per
Masculin singulier Mon Ton Son Notre Votre Leur
Féminin Ma Ta Sa Notre Votre Leur
Pluriel Mes Tes Ses Nos Vos Leurs

IV) Les adjectifs interrogatifs et exclamatifs

Singulier Pluriel
Masculin Quel Quels
Féminin Quelle Quelles

V) Les adjectifs indéfinis

Exprimant Variables Invariables


Genre et nombre Genre nombre

Une quantité Nul (s) Quelques Chaque


Nulle (s) Plusieurs
Tout, tous, toute(s)
Maint(s), mainte(s)
Une qualité Tel(s) Même(s)
Telle(s) Autre(s)

Grammaire : la forme passive

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Dans une phrase active, c’est le sujet qui fait l’action exprimée par le verbe.
Exemple : Ruth mange du haricot.

Dans une phrase passive, le sujet ne provoque pas l’action, il subit l’action exprimée
par le verbe. Exemple : le haricot est mangé par Ruth.

À la forme passive, le sujet subit l’action : c’est le complément d’agent qui fait
l’action. Il est introduit par la préposition « par ». Pour conjuguer un verbe à un
temps simple à la voix passive, on utilise l’auxiliaire être plus le participe passé du
verbe : exemple : il est blessé par son ami (présent).

Le passé composé de la voix passive se forme ainsi : auxiliaire avoir au présent+


été+ participe passé du verbe : une abeille a piqué Jeanne= Jeanne a été piqué par
une abeille (passé composé)

Pour passer de la voix active à la voix passive, on opère les changements suivants :

- Le COD de la phrase active devient sujet de la phrase passive ;


- Le sujet de la phrase active devient le complément d’agent de la phrase
passive et est introduit par la préposition par ou de ; Natacha a mangé le plat
de riz= le plat de riz a été mangé par Natacha.

Vocabulaire : la formation des mots : la dérivation

La dérivation est l’addition d’un suffixe à un mot radical. Le radical est la partie
principale qui exprime le sens essentiel du mot. La dérivation peut se faire à partir
de :

- Un adjectif : les noms dérivés d’adjectifs sont des noms abstraits. Ils désignent
une qualité. Les suffixes les plus utilisés sont : ie, ce, ise, ite, itude, erie, esse,
eur ;
- Un verbe : les noms dérivés de verbes désignent une action, un animal ou une
personne ; les suffixes les plus utilisés sont : age, ail, aire, ance, eur, euse,
iste, oir, ure, teur, trice, tion ;
- Un nom : quelques suffixes courants : aire, aille, ain, aine, asse, et, ette,
isme, iste, on, thèque ; exemple : pierre= pierraille ; fourche= fourchette

OBJECTIF FEDERATEURN° : produire un récit intégrant un dialogue

Lecture expliquée : lecture cursive de « la boite d’allumette »

LA BOITE D’ALLUMETTES

HALTE DOUANES. Le chauffeur, surpris, freina brusquement. Deux hommes en


tenue kaki se levèrent lourdement comme si on venait de les déranger et se dirigèrent vers
le véhicule.
- Hé ! Chauffeur que transportez-vous ? demanda l’un des deux douaniers.

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- Du bois et deux moutons, patron ! répondit un des apprentis.
- Avez-vous de la kola ou autres produits que vous aurez achetés à l’étranger ?
Aucun passager ne daigna répondre à ces hommes sans cœur. Face au mutisme
des passagers, ils ne semblaient pas enclins à fouiller le véhicule pour s’assurer que des
voyageurs indélicats avaient oublié de déclarer des produits importés. Curieusement ils
s’éloignèrent du vieux véhicule au grand soulagement des passagers. Mais le véhicule ne
repartait pas. Un homme, après s’être assuré que les deux personnages ne pouvaient pas
l’entendre, murmura :
- Ce sont des douaniers, il n’y a rien à déclarer. Mais tant que le chauffeur ne leur
donnera pas une boîte d’allumettes, ils vont continuer de taper sur le haricot et nous
risquons de passer la journée ici.
Cet homme semblait bien connaître la musique. Sans le savoir, à ce même moment, comme
s’il avait entendu la déclaration de ce voyageur, minutieusement le chauffeur procéda à une
opération bizarre. Consciencieusement il vida une boîte d’allumettes de son contenu initial.
Puis il plia soigneusement deux billets de banque froissés et jaunis par le gras et le temps.
Puis il les mit à l’intérieur de la boîte.
- Eh ! Chef, tenez, j’ai des boîtes d’allumettes qu’on m’a offertes. Comme il y en a
beaucoup, mon vieux père m’a toujours dit qu’il faut savoir partager. Et ici, en
brousse, il se pourrait que vous ayez besoin de faire un petit feu ou allumer une
cigarette.
- Tu es gentil, mon frère. Cela tombe à point, je n’avais plus de feu pour ma cigarette.

Vocabulaire
Daigner répondre : ne pas vouloir répondre, se taire
Mutisme : silence des passagers
Enclin à fouiller : prêt à vérifier
Indélicat : malhonnête
Consciencieusement : agir selon son propre gré
Synthèse globale
Maxime Z Somé dans son texte intitulé « la boite d’allumettes » extrait dans l’œuvre
la métamorphose de Zita, nous parle d’un véhicule arrêté par la douane. En effet, les
douaniers voulaient savoir si le véhicule ne transportait pas des produits étrangers.
Mais n’ayant pas obtenu de réponses, ils garèrent le véhicule ; c’est pourquoi le
chauffeur corrompit les douaniers pour reprendre la route.

Conjugaison : le mode conditionnel (valeur et emploi)


Le conditionnel apparait sous une forme simple (je chanterais), le conditionnel
présent et sous une forme composée qui marque l’aspect achevé (j’aurais chanté), le
conditionnel passé.
Le conditionnel est formé à partir de l’infinitif des verbes auquel on ajoute les
terminaisons de l’imparfait (ais, ais, ait, ions, iez, aient). C’est le mode de l’éventuel,
c’est-à-dire des actions qui pourraient ou auraient pu se réaliser. Il peut exprimer :

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- une action soumise à une condition ; si j’étais riche, je visiterais le monde
entier.
- Un souhait : le professeur aimerait que tous les élèves passent.
- Une affirmation fait avec réserve : le gouvernement envisagerait de nouvelles
mesures.
- Un conseil : il faudrait apprendre vos leçons.
Le conditionnel apparait dans les propositions ayant une subordonnée introduite par
si, dans les propositions subordonnées introduites par « au cas où, quand bien
même » : au cas où il pleuvrait, la fête serait reportée.
La fiche de lecture
Une fiche de lecture se présente selon le model ci-après :
- Nom de l’auteur :
 Titre de l’œuvre
 Date de parution
 Genre littéraire
- Présentation :
 Nombre de parties et leurs titres
 Nombre de chapitres et leurs titres
- Espace et temps de l’action :
 Dans quel lieu se déroule-t-elle ?
 À quelle époque se passe-t-elle ?
 Combien de temps dure-t-elle ?
- Les principaux personnages :
 Nom, âge,
 portrait physique,
 portrait moral,
 les liens entre les personnages (liens de parenté, liens
d’amitié ou d’hospitalité)
- Le résumé de l’action : le bilan :
 Ce que tu as aimé dans le livre
 Ce que tu n’as pas aimé dans ce livre

Expression écrite : le récit et le discours


On classe les énoncés en deux types : le récit et le discours. Chacun d’eux a un
fonctionnement particulier :
- Le récit est une histoire racontée qui situe les évènements dans le passé et où
l’émetteur ne se manifeste pas. Les caractéristiques du récit sont :

Généralement Parfois

Temps Passé simple Présent de narration


Imparfait

Pronoms 3ème personne 1ère personne si l’auteur est le


narrateur

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Marqueurs temporels Le lendemain, la veille, un
jour, etc.

Le récit se trouve dans les romans, les nouvelles, les biographies, les récits
historiques.
- Le discours n’est pas une histoire. L’émetteur et le récepteur sont présents et
leurs énoncés sont réalisés dans le même temps de l’énonciation. Les
caractéristiques du discours sont :

Généralement Parfois

Temps Présent, passé composé, futur Imparfait


simple

Pronoms 1ère et 2ème personnes 3ème personne si l’on parle


de quelqu’un

Marqueurs temporels Aujourd’hui, hier, demain

Grammaire : la proposition subordonnée complétive


La proposition subordonnée complétive a de rare exception près, fait partie d’un
groupe verbal. Exemple : les zèbres savent que le lion est en chasse.
La complétive est introduite par la conjonction de subordination « que » où à ce
que, de ce que : exemples : les antilopes savent que le lion n’est pas loin ; les
antilopes s’attendent à ce que le lion réapparaisse. Les antilopes s’inquiètent de ce
que le lion est soudain disparu.
La complétive joue le même rôle qu’un groupe nominal COD ou COI ; elle a donc les
mêmes fonctions. Exemples: les antilopes prévoient une attaque (Cod) les antilopes
prévoient qu’ils attaqueraient (proposition subordonnée complétive, complément
d’objet direct)
Le mode du verbe de la complétive dépend du verbe qui l’introduit :
- Quand le verbe qui introduit la complétive est un verbe de déclaration,
d’opinion ou de perception, le verbe de la complétive est à l’indicatif ; le
chasseur sait que le lion est en chasse.
- Quand le verbe qui introduit la complétive exprime l’ordre, la volonté, la
crainte, le sentiment, le verbe de la complétive est au subjonctif. Exemple : le
chasseur veut (souhaite, craint) que le lion apparaisse.

Expression écrite : écrire la suite d’un récit


Pour rédiger la suite d’un récit, il faut relire le texte d’appui (celui que tu dois
continuer) et relever les éléments essentiels :
- Le narrateur doit être le même
Le lieu et le moment où se passe l’histoire ne doit pas changer
- Les temps des verbes doivent être les mêmes

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- Le genre du récit ne doit pas changer
- Lier le nouveau texte à la dernière phrase du texte d’appui ;
- Imaginer une suite d’actions, de situations inattendues pour relancer l’intérêt
du lecteur
Orthographe : on, ont, on n’
On est un pronom indéfini, il peut être remplacé par il et nous : on nous a dit de venir
demain.
Ont le pluriel du verbe avoir au présent de l’indicatif. Il peut être remplacé par
avaient : ils ont mangé du riz= ils avaient mangé du riz.
La locution on n’ se trouve dans des phrases négatives, devant des verbes
commençant par une voyelle ou un h muet (on n’hésite pas) ; elle peut être remplacé
par il n’ : il n’hésite pas.

OBJECTIF FEDERATEUR : produire un texte poétique


Lecture expliquée : lecture cursive de « le laboureur et ses enfants »
1. LE LABOUREUR ET SES ENFANTS

« Travaillez, prenez de la peine :

C’est le fonds qui manque le moins. »

Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,

Fit venir ses Enfants, leur parla sans témoins.

« Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage

Que nous ont laissé nos parents :

Un trésor est caché dedans.

Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage

Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.

Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.

Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place

Où la main ne passe et repasse. »

Le père mort, les fils vous retournent le champ,

Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an

Il en rapporta davantage.

D’argent, point de caché. Mais le père fut sage

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De leur montrer, avant sa mort,

Que le travail est un trésor.

Jean de la Fontaine, Fables IX, Livre V.


Vocabulaire
Laboureur : celui qui cultive la terre
Héritage : biens laissés par les parents après leur mort
Bécher : retourner la terre avec une bêche
Synthèse globale
Jean de la Fontaine dans son poème nous parle d’un laboureur et ses enfants. En
effet, avant sa mort, le laboureur recommanda à ses enfants de ne pas vendre
l’héritage laissé par les parents. Il conseille enfin de travailler car le travail est un
trésor.

Savoir faire : écrire un poème


Un poème est écrit en vers. La fin de chaque vers est marquée par un passage à la
ligne. On y trouve souvent la reprise d’un même son ; la rime.
Le vers peut être de longueur variée. La longueur d’un vers se mesure au nombre de
syllabes qui le constituent. Cette mesure est appelée le mètre.
Les vers peuvent être regroupés ensemble que l’on appelle les strophes. Certains
poèmes sont organisés toujours selon une même forme : ce sont les poèmes à forme
fixe. Mais il existe des poèmes à forme libre selon la volonté du poète. L’écriture du
poème se caractérise aussi par le rythme du vers par l’usage de certaines sonorités.
Pour mieux faire partager sa façon de voir ou de ressentir les choses, le poète se
sert souvent d’images (les figures de style) et de comparaison.

Grammaire : l’alphabet phonétique international


Une même orthographe peut correspondre à différents sons : elles couvent ; un
couvent. De même que le même son peut avoir deux ou plusieurs orthographes
différents : le corps ; le sort. Pour rendre compte des sons du langage par un
système universel des linguistes ont donc adopté un autre système de notation :
c’est l’alphabet phonétique.
L’alphabet phonétique est composé de voyelles de consonnes et de semi-voyelles.
La combinaison d’une semi-voyelle avec une voyelle s’appelle un diphtongue : pion=
(p‫ل‬ô)
Toute notation en alphabet phonétique est écrite entre crochet.
Les voyelles phonétiques sont :
- Les voyelles orales : pour leur prononciation l’air passe par la bouche

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- Les voyelles nasales : pour leur prononciation l’air passe par le nez et la
bouche
- Les semi-voyelles sont :
- Les consonnes sont :
Vocabulaire : notion de poésie (rimes
La poésie est une manière originale de dire les choses, qui s’adressent à notre
sensibilité. Elle est un moyen de créer de la beauté. Pour cela, comme la musique, le
langage poétique joue principalement sur les sonorités et sur les rythmes : sonorités
des mots, rythmes des groupes de mots et des phrases.
La répétition d’un son voyelle s’appelle une assonance : par les soirs bleus d’été,
j’irai dans les sentiers.
La répétition d’un son consonne s’appelle une allitération : mais l’amour infini me
montera dans l’âme.
La rime est la répétition de la même sonorité à la fin de deux ou plusieurs vers d’un
poème ; on distingue :
- La rime pauvre ; elle est constituée d’un seul son (phonème) : oiseau/beau ;
enfant/amant
- La rime suffisante : est constituée de deux phonèmes : âme/femme
- La rime riche : elle est formée d’au moins trois phonèmes : romaine/germaine
- La rime féminine : elle est terminée par un « e » muet
- La rime masculine : toutes celles qui ne se terminent pas par un « e » muet
- On peut avoir aussi des rimes plates, des rimes suivies, des rimes croisées,
des rimes embrassées.
Grammaire : l’ordre logique des mots dans la phrase
Une phrase est structurée normalement de la façon suivante : un sujet, un verbe et
un complément. Dans certains cas, cet ordre n’est pas respecté ; ce sont :
- Dans le cas d’une pronominalisation : le pronom personnel qui remplace le
groupe nominal complément d’objet se place avant le verbe ; Jeannette lave
ses plats chaque soir= Jeannette les lave chaque soir.
- Dans le cas d’une mise en emphase : c’est Jeannette qui lave ses plats
chaque soir.
- Dans une phrase exclamative : quelle belle robe !
- Dans une phrase impérative : va dans ta chambre.
- Dans une phrase interrogative : es-tu content ce matin ? est-ce que tu es
content ce matin ?
Grammaire : les formes de phrases
Les types de phrases se combinent avec différentes formes de phrases. Comme il
existe plusieurs types de phrases, il existe aussi plusieurs formes de phrases. On
distingue :
- Les phrases affirmatives : servent à donner des informations. Tout type de
phrases peut être à la forme affirmative. Cette affirmation peut être totale,
atténuée, exprimant un désir, l’affirmation sous réserve et non certaine.
- Les phrases négatives : permettent de nier des faits, de dire le contraire.
Toute phrases de forme affirmative peut être transformé en phrases négative
à l’aide d’une négation ne……pas, ne….. jamais, ne….guère

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- Les phrases actives : est formée d’un sujet, d’un verbe transitif direct et un
Cod.
- Les phrases passives : dans une phrase passive, le verbe est conjugué à la
voix passive avec l’auxiliaire être. Ici le sujet subit l’action exprimée par le
verbe. Toute phrase qui comporte un verbe transitif direct peut être mise à la
forme passive
- Les phrases pronominales : elles se caractérisent par le fait que le verbe de la
phrase est accompagné d’un pronom personnel réfléchi intercalé avec le sujet
et le verbe. Exemple : les enfants se sont promenés pendant des heures.
La phrase pronominale permet d’indiquer que l’action exprimée par le verbe ne
s’exerce sur personne que sur le sujet lui-même. On distingue les emplois suivants :

Le sujet exerce l’action sur lui-même (emploi réfléchi) :
l’enfant se jeta dans la rivière.
 Le sujet est alternativement agent et patient (emploi
réciproque : les deux enfants se sont rencontrés au
marché.
 Le sujet se contente de subir l’action (emploi à valeur
passive) : en Italie, les pâtes se mangent ferme.
 Les verbes essentiellement pronominaux : s’emparer,
s’évader, s’enfuir, s’évanouir.
- Les phrases emphatiques : dans la phrase emphatique, on met en relief des
éléments en procédant par :
 Déplacement du sujet ;
 Déplacement de l’attribut ;
 Déplacement des compléments circonstanciels ;
 Déplacement des propositions subordonnées
circonstancielles
 Déplacement avec reprise par un pronom ;
 On peut utiliser des présentatifs : quant….à, c’est….qui,
c’est….que.
- Les phrases impersonnelles :

Vocabulaire : notions de poésies (rythmes, mesure, strophes et poèmes)


Le rythme est la combinaison des accents et des pauses qui donnent au langage son
rythme.

- Les accents : quand nous parlons, nous ne prononçons pas toutes les
syllabes avec la même intensité ; certaines sonnent à peine, alors que
d’autres sont au contraire accentuées. Ce sont généralement les syllabes
finales qui portent l’accent.
- Les pauses : les groupes de mots sont séparés entre eux par des pauses plus
ou moins longues qui correspondent souvent aux différents signes de
ponctuation. Le rythme peut être lent ou rapide, régulier ou accéléré, binaire
ou ternaire.

La mesure : c’est le nombre de syllabes que compte le vers, il est encore appelé le
mètre. Toutes les syllabes comptent sauf le « e » muet lorsqu’il est suivi d’une

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voyelle ou d’un h muet et lorsqu’il se trouve à la fin d’un vers. Il existe différentes
mesures :

- L’alexandrin ; ce sont les vers de douze syllabes


- Le décasyllabe : ce sont des vers de dix syllabes
- L’octosyllabe : ce sont les vers de huit syllabes

La strophe : c’est un ensemble de vers avec une certaine disposition de la mesure et


des rimes. Chaque strophe est séparée des autres par un trait blanc. Selon le
nombre de vers, les strophes portent des noms différents :

- Distiques : strophe de deux vers ;


- Tercets : strophes de trois vers ;
- Quatrain : strophes de quatre vers ;
- Quintiles : strophes de cinq vers ;
- Sizains : strophes de six vers ;
- Septains ; strophes de sept vers ;
- Etc.

Les poèmes : il existe des poèmes à forme fixe encore appelés le sonnet ; il est
composé de quatorze vers en quatre strophes (deux quatrains et deux tercets) dont
les rimes sont : abba, abba, ccd, eed.

Il y’a des poèmes à vers libres.

Lecture expliquée : lecture cursive de « fléau du siècle »

FLEAU DU SIECLE

Au cimetière, il n’y a plus de place.

A l’hôpital, les malades s’entassent.

A la maison, tout le monde pleure.

Et, toi, incurable tu demeures.

Oh ! Fléau du siècle !

Tu as divisé notre cercle.

Sadique, les médecins tu les défies.

Et partout, c’est de toi que l’on se méfie.

Combien de personnes connaîtront le bonheur.

Si tu tolérais, sur cette terre, les erreurs ?

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Mais, sans sourciller tu attaques.

Nous, cibles, évitons alors le risque.

Mahamadi SORE étudiant, Allemand IV-UFR/LAC

Vocabulaire

Incurable :

Fléau :

Sadique :

Sourciller :

Synthèse globale

Mahamadi SORE à travers son poème nous parle d’un fléau qui menace tous les
hommes. Cette maladie incurable et sadique qui sème la désolation partout est le
SIDA. L’auteur à travers la personnification nous montre la gravité de cette maladie
et nous exhorte de tout faire pour l’éviter.

Orthographe : ses, s’est, c’est, ces, sait

On écrit ses quant au singulier on peut dire son ou sa ; c’est un adjectif possessif : il
a porté ses chaussures.

C’est est un présentatif, il permet de présenter ou désigner quelqu’un ou quelque


chose. Il peut être remplacé par ceci est ou voici : c’est Stéphanie qui partira demain.

S’est est la 3ème personne du singulier d’un verbe pronominal au passé composé. On
l’écrit quand on peut mettre il ou elle devant s’est : il s’est lavé les mains.

Ces est un déterminant adjectif démonstratif au pluriel. On peut le remplacer par ce,
cet, ou cette : tous ces livres sont brochés.

Sait est un verbe savoir à la 3 ème personne du singulier du présent de l’indicatif. Il


peut être remplacé par savait : il sait faire des dessins= il savait faire des dessins.

Grammaire : la phrase simple et la phrase complexe

Une proposition est une unité grammaticale qui a pour noyau un verbe conjugué.
Dans une phrase il y’a autant de propositions que de verbes conjugués.

- La phrase simple comporte un seul verbe conjugué ; c’est une proposition


indépendante : les élèves bavardent en classe. Une phrase peut être
constituée de plusieurs propositions indépendantes, être en quelque sorte une
suite de phrases simples. Ces propositions indépendantes peuvent être :
 juxtaposées par une virgule : mes vêtements se
salissaient, se déchiraient.

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 Ces propositions indépendantes peuvent être
coordonnées reliées par des conjonctions de
coordination : j’aimerais faire du feu mais je ne pouvais
trop m’approcher.

Lorsque les propositions indépendantes sont coordonnées ou juxtaposées :

- le groupe sujet peut n’être pas répété : les enfants vidaient et cuisinaient les
lézards.
- Le verbe peut n’être pas répété : sa chemise était déchirée, son pantalon Sali.
Dans ces deux cas précédents, on parle de proposition elliptique du sujet ou
elliptique du verbe.

La phrase complexe : elle comporte plusieurs verbes conjugués : un verbe noyau et


un verbe ou plusieurs verbes secondaires ; elle comporte donc plusieurs
propositions :

- La proposition principale ; noyau auquel se raccrochent les autres


propositions.
- La ou les propositions subordonnées qui dépendent de la proposition
principale et ne peuvent exister seules : quand le soir venait, les enfants
cuisinaient les lézards qu’ils avaient tués.
- La ou les propositions qui dépendent elles-mêmes de ces propositions
subordonnées : sa mère voulait qu’elle prenne soin des vêtements qu’elle
portait à l’école.

Vocabulaire : formation des noms ; dérivation et composition

Un nom peut être composé par :

- Préfixation ; on ajoute un préfixe devant le radical du mot qui peut avoir être
déjà préfixé ou non : envol, maladresse, embouteiller.
- Plusieurs éléments soudés en un mot unique : autoroute, portefeuille.
- De deux mots ou plusieurs réunis par un trait d’union : camion-citerne, de
l’eau-de-vie, un lave-linge.
- Composé suivi d’un complément de détermination ou d’un adjectif : une
machine à laver ; une chaise longue.

La dérivation est le fait de trouver un nom à partir d’un mot qui peut être un verbe, un
adjectif qualificatif : belle = la beauté ; chanter= la chanson, courir= course.

Grammaire : les propositions subordonnées : l’analyse logique

Les propositions subordonnées dépendent toujours d’une autre proposition,


principale ou subordonnée elle-même. Elles sont toujours introduites par un mot de
liaison. Elles ont la fonction du groupe de mot auquel elles peuvent se substituer :
exemple : quand le lion rugit (proposition subordonnée, complément circonstanciel

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de temps) chacun sait (proposition principale) qu’il est repu (proposition
subordonnée complément d’objet direct)

L’analyse logique consiste à découper la phrase en propositions Il s’agit :

- de repérer les verbes conjugués et identifier le verbe principal


- Isoler la proposition principale et les propositions subordonnées
- Définir chaque proposition en indiquant :
 Sa nature (proposition indépendante, subordonnée
relative, complétive et circonstancielle)
 Le mot qui l’introduit (pronom relatif, conjonction de
subordination)
 Sa fonction (complément de l’antécédent, complément
d’objet direct, indirect, complément circonstanciel)

Propositions Natures Mots de liaison Fonctions Coordination


juxtaposition
Les antilopes Proposition
comprirent principale
Qui s’abreuvaient au Proposition Qui ; pronom Complément de
point d’eau subordonnée relatif l’antécédent les
relative antilopes
Et dont la méfiance Proposition Dont ; pronom Complément de Coordonnée
s’étaient endormie subordonnée relatif l’antécédent les à la 1ère par
relative antilopes et
Qu’il allait attaquer Proposition Qu’ ; Cod du verbe de
subordonnée conjonction de la principale
complétive subordination
Qu’il bondirait Proposition Qu’ ; Cod du verbe de Juxtaposée
subordonnée conjonction de la principale à la
complétive subordination précédente
Dès que l’une d’elles Proposition Dès que ; Complément
s’approchait subordonnée conjonction de circonstanciel de
circonstancielle subordination temps du verbe
de la complétive
Quand le lion apparut Proposition Quand ; Complément
subordonnée conjonction de circonstanciel de
circonstancielle subordination temps du verbe
de la principale

Conjugaison : le subjonctif

Pour exprimer un souhait, j’utilise le subjonctif. L’action en effet n’est pas certaine
mais seulement souhaitée. Le subjonctif est le mode de l’éventuel.

Si l’indicatif est le mode du réel, le subjonctif, lui est le mode de l’éventuel, de


l’incertitude. On emploi le subjonctif après un verbe : le souhait (souhaiter, désirer),

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la volonté (vouloir), la nécessité (falloir, valoir mieux) ou des sentiments comme la
crainte (craindre) ou le regret (regretter)

Le subjonctif exprime donc des faits seulement envisagés par l’esprit. Il peut se
trouvé dans des propositions indépendantes et dans des propositions subordonnées
qui sont :

- complément d’objet du verbe : exprime la volonté, la nécessité, le doute ou un


sentiment.
- Un complément circonstanciel ; je veux qu’il rentre avant qu’il ne fasse nuit.

Les formes du subjonctif :

- il y’a le subjonctif présent dont les verbes se terminent par : e, es, e, ions, iez,
ent sauf avoir et être.
- Le subjonctif passé : c’est un temps composé qui se forme avec l’auxiliaire
être ou avoir au subjonctif présent plus le participe passé du verbe.

Les temps du subjonctif sont : le subjonctif présent, passé, imparfait, plus-que parfait.

Manger Subjonctif présent Subjonctif passé


Que je mange Que j’aie mangé
Que tu manges Que tu aies mangé
Qu’il mange Qu’il ait mangé
Que nous mangions Que nous ayons mangé
Que vous mangiez Que vous ayez mangé
Qu’ils mangent Qu’ils aient mangé
Subjonctif imparfait Plus-que parfait du subjonctif
Que je mangeasse Que j’eusse mangé
Que tu mangeasses Que tu eusses mangé
Qu’il mangeât Qu’il eût mangé
Que nous mangeassions Que nous eussions mangé
Que vous mangeassiez Que vous eussiez mangé
Qu’ils mangeassent Qu’ils eussent mangé

Grammaire : le complément d’objet

Le complément d’objet est un élément essentiel du groupe verbal de la phrase.


Certains verbes construisent un complément d’objet direct (verbe transitif direct)
c’est-à-dire sans préposition. D’autres verbes construisent des compléments d’objet
indirect (verbes transitifs indirects) ; une préposition relie le complément au verbe.

Pour connaître le complément d’objet direct, on pose la question qui ? Pour désigner
une personne, quoi ? (dans les autres cas). Zoenabo mange des mangues (Cod)

Pour connaitre le complément d’objet indirect, on pose la question à qui ? De quoi ?


ou de qui ? après le verbe. Il parle à son frère (COI)

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Le complément d’objet peut être :

- Un groupe nominal ;
- Un pronom personnel ;
- Un verbe à l’infinitif ;
- Une proposition subordonnée ;

Il existe aussi un complément d’objet second : l’hôtesse distribuait des revues aux
passagers (complément d’objet second).

Vocabulaire : la formation des adverbes

Un adverbe est formé par l’ajout de –ment. L’adverbe est formé à partir de
l’adjectif au féminin auquel on ajoute –ment (en latin= d’une manière)

Exemples : délicat= délicate= délicatement

Franc= franche= franchement.

Si l’adjectif est terminé par ant, l’adverbe s’écrit -amment ; savant= savamment.

Si l’adjectif est terminé par ent, l’adverbe s’écrit –emment ; prudent= prudemment

Par composition d’autres mots :

- Préposition+ adverbe= avant-hier


- Préposition+ nom= autour (au tour)
- Préposition+ adjectif= en général
- Adverbe+ adverbe= aussitôt (aussi tôt)

Par changement de classe de mot, un adjectif devient un adverbe : gai (adjectif) ; gai
(adverbe)

Une préposition devient un adverbe ; je marche devant le groupe.

Orthographe : terre, terre, taire

Le mot terre peut renvoyer à :

- La terre : planète du système solaire sur laquelle vivent les hommes.


- Terre : venant du verbe terrer qui veut dire mettre de la terre nouvelle.
- Se terrer : se cacher sous terre, en parlant de certains animaux (le rat).
- Taire : c’est le verbe taire à l’infinitif ; ne pas dire, cacher quelque chose,
- Se taire : garder le silence (taisez-vous).

Grammaire : le complément de détermination

Le complément de détermination est un mot ou groupe de mots qui complète un nom


ou groupe nominal, un adjectif, un pronom ou un adverbe auquel il apporte une
précision. Exemple : j’ai acheté une voiture de course.

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Le complément de détermination peut être construit sans préposition ou
directement : j’ai acheté une voiture cabriolet.

Le complément de détermination peut être :

- Un nom : histoire d’amour


- Un pronom : je garde un bon souvenir de vous
- Un infinitif : un texte difficile à lire
- Une proposition subordonnée relative qui complète un nom ou pronom appelé
antécédent : regardez cet homme : qui traverse la rue / auquel on fait signe/
que l’on arrête.
- Un adverbe : une voiture d’autrefois/ les femmes d’aujourd’hui/ les rangés de
devant.

Expression écrite : production d’un poème

La douleur

La douleur est si forte

Que je ne peux la supporter

Et c’est toi qui apportes

En moi toute cette haine

Tu m’as blessée

Au plus profond de moi

Mon cœur s’est déchiré

Car tu ne m’aimes pas

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Terrible est cette douleur

Qui m’empêche de respirer

Et pour trouver le bonheur

Je me dois de t’oublier

Je n’y arriverai pas

Car je t’aime à tout jamais

Mon cœur s’emballe pour toi

Mais tout ça tu le sais…

Table des matières


Écrire une lettre officielle simple3
Produire un récit comportant une description11

Produire un récit intégrant un portrait18

Produire un texte de dialogue26

Produire un récit intégrant un dialogue 33

Écrire un texte poétique37

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