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Plan général du cours
Introduction
Exercices afférents
Exercices afférents
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Bibliographie indicative
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Introduction générale à l’expression française
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CHAPITRE I : L’EMPLOI DU PRONOM RELATIF
Les pronoms relatifs servent à joindre à un nom ou à un pronom qu’ils représentent une proposition
dite relative, et qui explique ou détermine ce nom ou ce pronom. Le nom ou le pronom représenté
par le pronom relatif s’appelle antécédent. Les pronoms relatifs se déclinent sous deux formes :
les formes simples et les formes composées.
Les formes simples sont : qui, que, quoi, dont, où. Elles sont invariables en genre et en
nombre. Les pronoms qui, que et dont peuvent avoir pour antécédent un nom de personne ou un
nom de chose : leur emploi dépend alors de la fonction qu’assume le pronom dans la proposition
relative. A l’inverse, quoi et où ne peuvent avoir pour antécédent qu’un nom de chose.
Outre ces formes signalées, on distingue aussi quelques pronoms relatifs composés ci-après
: quiconque, qui que, quoi que, qui que ce soit, quoi que ce soit. Ce sont des pronoms relatifs
indéfinis.
Ex : a) quiconque est honnête sait reconnaître ses erreurs. B) Qui que tu sois, ne t’enfle pas
d’orgueil. C) Quoi que vous puissiez dire, vous ne me convaincrez pas.
Les pronoms relatifs sont considérés comme étant du même genre, du même nombre et de
la même personne que leur antécédent.
Le pronom relatif « qui » s’emploie comme sujet du verbe de la phrase relative. Il suit le plus
souvent le groupe nominal qu’il a pour antécédent.
Le pronom relatif « que » s’applique à des personnes ou à des choses. Il s’emploie surtout comme
complément du verbe de la phrase.
Le pronom relatif « dont » peut remplir des fonctions variées dans la proposition relative.
Il représente en principe un complément d’objet introduit par « de ».
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Ex : le garçon dont je parle est enseignant.
Ex : Il s’est produit un accident dont la cause en est inconnue ‒ Il s’est produit un accident dont la
cause est inconnue.
Lorsque dont est complément d’un nom, ce dernier ne peut être précédé d’un adjectif possessif.
L’adverbe « où » est pris pour un pronom relatif lorsqu’il a un antécédent. Il est alors utilisé pour
désigner l’espace et le temps.
Ex : a) Voici l’école où j’ai étudié (lieu ou l’espace). B) L’année où j’ai passé mon baccalauréat,
il a plu jusqu’en août (Expression de temps).
Les pronoms relatifs à la forme composée (lequel, laquelle, auquel…) peuvent s’appliquer à des
personnes ou à des choses. Ils s’emploient comme sujet ou comme complément.
Ex : a) on a interrogé un témoin, lequel a confirmé les faits. B) Il eut une fille, laquelle devint
magistrat.
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CHAPITRE II : LE PLEONASME EN LANGUE FRANÇAISE
1. Champ définitionnel
Le pléonasme tient lieu de figure du discours où l’expression d’une idée est soit renforcée, soit
précisée par l’ajout d’un autre mot, lequel n’est pas nécessaire au sens grammatical de la phrase.
Il est une répétition de mots ayant le même sens. En d’autres termes, le pléonasme est une
construction qui consiste à employer dans une phrase certains motifs superflus qui salissent le
discours et rabaissent le niveau d’expression du locuteur. C’est, en un mot, une forme de répétition
due à l’ignorance. En effet, le pléonasme est un moyen d’expression très fréquent dans le langage
familier, qui renvoie à la redondance (répétition) d’une même idée dans une phrase. Dans le
langage populaire ou familier, les redondances sont courantes et échappent très souvent à
l’attention de celui qui parle.
Le pléonasme est souvent constitué des termes qui abondent dans le même sens pour insister sur
un point si l’on craint qu’il ne soit mal interprété ou pas assez énergique.
Exemple canonique :
Il s’agit là d’une insistance, qui semble traduire la psychologie du locuteur. Dans ces conditions-
là, la problématique du pléonasme peut s’inscrire dans le cadre d’une esthétique créatrice, et
témoigner des formes inconsciences de l’interlocuteur par rapport au sujet qu’il aborde.
Le pléonasme est considéré comme une expression fautive. Les situations dans lesquelles le
pléonasme est perçu comme une erreur d’expression sont entre autres, la périssologie, la tautologie
, la battologie et la redondance courante.
3.1. La périssologie
La périssologie, du grec "périssologia", qui signifie excès, verbiage. Elle désigne l’emploi d’un
détail qui rend l’expression lourde et sans valeur.
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« Ce livre fourmille de trop d'erreurs ».
En effet, l'adverbe « trop » est de trop car l'idée d'un excès est déjà illustrée par le verbe « fourmiller
».
3.2. La battologie
Le terme renvoie à un roi antique, Battos. Ce dernier fut bègue. En réalité, il s’agit de répéter une
même idée en des formes à peine différentes et sans originalité, à l’image d’un bègue qui pense
contourner un mot qu’il a du mal à émettre par d’autres plus faciles à prononcer.
3.3. La tautologie
En effet, le terme désigne un « même discours ». Il ne désigne autre que l’expression de ce qui est
inutile. En réalité, il est là question de l’expression d’un oubli ou d’une forme d’ignorance totale
de la signification première du mot. C’est ce que nous remarquons dans les exemples ci-après :
‒ « Danger potentiel » (apparition récente): s'il n'était pas potentiel, où serait le danger ?
NB : Dans la langue courante, les termes superflus sont bien souvent inutiles, car ils n’ajoutent
rien à l’idée exprimée. Dans ce cas, le pléonasme est considéré comme une grande faute de
langage. Toutefois, certains poètes se permettent d’employer des pléonasmes dans le cadre d’une
esthétique créatrice.
Parmi les pléonasmes courants, nombreux sont utilisés quotidiennement. Par exemple :
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•Incessamment sous peu : « incessamment » et « sous peu » ont le même sens
•Allumer la lumière (mais lumière peut en rhétorique désigner l'objet qui émettra de la lumière)
•OK d'accord
•Prévoir/prédire/préparer à l'avance (mais employé pour donner une durée : longtemps à l'avance,
etc.)
•S'entraider mutuellement
•Collaborer ensemble
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Chapitre 3 : L’argumentation
Le développement d’une argumentation suit le plus souvent une progression cohérente. Les
composantes de cette progression (thèses, arguments, exemples) peuvent être articulées par des
connecteurs : ceux-ci permettent d’expliciter l’organisation et la logique du raisonnement.
- Gérer la présentation et l’organisation des idées (classer ses idées, pouvoir les étayer et
les ordonner)
- Maîtriser l’expression des preuves (exemples, faits, opinions rapportées, anecdotes) ainsi
que l’utilisation de procédés stylistiques
La thèse ou le point de vue : une prise de position par rapport à un problème. C’est ce que l’on souhaite
prouver en donnant son point de vue, son avis, son opinion sur une question ou un sujet ;
La réfutation (ou antithèse) : démonstration qui combat une thèse pour en montrer les faiblesses ou la
fausseté (réfuter = contredire)
La synthèse : opération intellectuelle par laquelle on rassemble les éléments de connaissance concernant
un objet de pensée en un ensemble cohérent ; notion ou proposition qui réalise l’accord de la thèse et de
l’antithèse en les faisant passer à un niveau supérieur
L’argument : exemple de raisonnement destiné à prouver qu’une thèse est vérifiée. Contrairement à
l’exemple, l’argument est abstrait, c’est une idée, une justification. L’argument exprime une généralité.
L’exemple : cas concret, fait particulier qui illustre un argument. Il doit être précis. Il peut venir des lectures
personnelles, de sa propre expérience, de l’actualité. On justifie souvent l’idée par l’exemple.
- l'affirmation, le constat (« il est sûr que, les faits / chiffres nous disent que… ») ;
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- la démonstration logique ou pseudo- logique (« tout d'abord… ensuite… enfin) ;
- le balisage (« deux solutions sont possibles, je relève trois obstacles, à double titre… ») ;
- la valorisation d'une idée (« surtout, prioritairement, il est essentiel de, j'attire l'attention sur, il
est indispensable de…) ;
- le recours à l'image ;
- la concession (« il est possible, il se peut, il n'est pas faux de dire, il est indéniable que, l’on doit
admettre que, je vous concède que…) ;
- l'atténuation (il serait excessif de prétendre que, il est difficile d'être aussi catégorique...)
- la contre-attaque (cet exemple -au contraire- ne prouve-t-il pas que, mais la réalité est que, il est
important de faire remarquer que…) ;
- la réfutation totale (« il n'est pas vrai, il est absolument faux de penser, on ne peut accepter… »)
;
- l'implicite (les présupposés et les sous-entendus : ce qui découle d'un énoncé sans pourtant y être
exprimé ; l'idéologie implicite : une manière de penser qui est présente sans être ouvertement
avouée) :
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- les procédés argumentatifs reposant sur des rapports logiques ;
- cause/conséquence
- hypothèse
- but
- analogie
- le parallélisme
- la tournure emphatique
- la répétition ou l'accumulation
- les termes appréciatifs ou dépréciatifs (le vocabulaire affectif, les termes évaluatifs, les termes
péjoratifs et mélioratifs)
- le mot-choc
- la question rhétorique
Des savoirs pour enseigner aux savoirs scolaires : l'exemple du discours publicitaire.
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3.4. Les liens logiques
La cause (ou causalité) : ce qui détermine une chose, ce qui est à son origine. Elle peut être
introduite par « parce que, puisque, comme, à cause de, du fait de … ». La cause est toujours
première chronologiquement parlant.
Connecteurs : car, en effet, c’est-à-dire, à savoir, à cause de, faute de, grâce, du fait de, en raison
de ….. parce que, puisque, vu que, étant donné que, comme, d’autant plus que…. Proposition sous
prétexte que, non que…mais en fait…
La conséquence : ce qui découle d’un principe, d’un fait, ce qui résulte d’un évènement. Elle est
introduite par « donc, par conséquent, si bien que, de sorte que …. ». La conséquence vient toujours
en second au plan chronologique.
Connecteurs : ainsi, d’où, par conséquent, de façon à, en conséquence, au point de, donc, de
manière à, aussi, c’est pourquoi… assez / trop… pour que, de sorte que, alors, au point que, si bien
que, de faon que, tant… que, tellement….que, afin de, dans le but de, en vue de …. +GN à but
pour que, afin que, de crainte que, de peur que….. + proposition à but
L’addition (ou adjonction) : c’est le fait d’ajouter quelque chose. Le mot désigne aussi une
relation logique où une idée d’ajout aux précédentes. Elle peut être introduite par des mots comme
« et, de plus, par ailleurs, en outre, d’autre part… ».
Connecteurs : de plus, et, en outre, ensuite, aussi, enfin, d’une part…. d’autre part, de surcroît,
encore, également, en fait, quant à, sans compter que, non seulement….mais encore, outre que ….
à addition, certes, assurément, tout à fait, évidemment, réellement, vraiment…à renforcement, de
même que, ainsi, également, ou, c’est-à-dire, à la façon de, conformément à, comme … + GN de
même que, aussi…..que, autant…que, moins….que, d’autant plus (moins)…que, de façon que
…+proposition à comparaison ou bien, ou…ou, soit….soit, sinon, autrement à choix
La concession : c’est une stratégie d’argumentation qui consiste à admettre, dans un premier
temps, un argument ou un fait qui ne va pas dans le sens de la thèse, pour le combattre ensuite par
un second argument qui va, lui, permettre de défendre à nouveau la thèse. Ce premier contre-
argument est appelé concession. Elle est introduite par « certes, bien sûr, évidemment, malgré, en
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dépit de…. ». Elle est en général suivie d’une opposition du type « mais, cependant, néanmoins,
toutefois… » qui la contredit.
Connecteurs : cependant, toutefois, sauf, en dépit de, hormis, excepté, or, quand bien même,
néanmoins, pourtant, malgré, au lieu de, mis à part… + GN à limitation, condition, quoique, encore
que, sans que…. + proposition, peut-être que, probablement, sans doute, éventuellement, à
condition de, avec, en cas de ….. + GN à condition que, si, pourvu que, à moins que, à condition
que, à supposer que, en admettant que, pour peu que, soit que, au cas où…..+ proposition à
hypothèse
L’opposition : c’est une seconde affirmation qui s’oppose nettement à la première (antithèse). Elle
se repère grâce aux connecteurs logiques d’opposition.
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Chapitre 4 : Verbes transitifs et intransitifs
Tout verbe est constitué de deux éléments : le radical et les terminaisons (ou désinences).
Les terminaisons peuvent varier selon la personne, le nombre (singulier/pluriel), la voix , le mode,
le temps. Le radical peut également varier ou ne jamais varier. Pour l’obtenir, il faut retrancher
les terminaisons de l’infinitif ou des formes conjuguées (en gras) : chanter, penser, rendre,
courir n’ont qu’un seul radical : chant-, pens-, rend-, cour.
Le verbe se conjugue. Cela signifie que sa forme varie selon la personne du sujet.
Admettent un complément d’objet direct (COD), qui n’est pas toujours exprimé. Direct, cela
signifie qu’aucune préposition ne sépare le verbe de son complément.
Un verbe transitif indirect se construit avec un complément d’objet indirect (COI) introduit par
la préposition à ou de.
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-Je ne doute pas de sa loyauté.
Ils ont un complément d’objet direct (COD) et un second complément qu’on a longtemps appelé
complément d’attribution et qu’on appelle maintenant complément d’objet second (COS). Ils
expriment une idée de don ou le contraire. Ils se construisent avec la préposition à ou de.
Accorder à, apporter à, apprendre à, attribuer à, confier à, donner à, prêter à, priver de, etc.
Verbes intransitifs
N.B. Certains verbes intransitifs peuvent avoir une construction transitive, parfois en changeant
légèrement de sens.
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