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AVANT – PROPOS
L’insertion de cours de Français dans les premières années des graduats des
universités et instituts supérieurs congolais date de longtemps.
Depuis, beaucoup d’encre a coulé sous les points de l’Expression orale et écrite
en Français. A titre de rappel, ce cours initialement appelé Logique – Expression orale,
n’a pu au fil des années, conserver cet intitulé ambivalent. Cet intitulé a fini par être
désambiguïser. Aussi les raisons de l’efficacité de son rapport performatif ont-elles
imposé la scission en deux disciplines autonomes : la logique d’une part et l’expression
orale de l’autre.
Dès lors, ce sont donc les « exercices les plus variés de syntaxe, de stylistique,
d’orthophonie et d’orthoépie » du français qui constituent le but ultime que nous
avons cherché à poursuivre dans ce cours. Seule leur pratique intense s’érigera en
grands remèdes aux grands maux que les fautes de forme et de fonds les plus
fréquentes et les plus variées.
Avec déférence, nous adressons nos remerciements à tous les étudiants ayant
suivi nos enseignements de ce cours depuis lors jusqu’à ce jour.
Car les seuls détenteurs du contenu de l’oralité étant les ancêtres ou des sages,
dès que l’un deux meurt, il part avec ce patrimoine, cette richesse culturelle ; c’est ainsi
que les valeurs traditionnelles africaines sont en déperdition. C’est avec raison qu’a dit
HAMADOU HAMPATEBA qu’en Afrique, « tout vieillard qui meurt, est une
bibliothèque qui disparaît ».
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0. INTRODUCTION
Mais ici, le mot expression est ou simplement pris dans le sens général d’une
manière de s’exprimer, la forme du langage, le style parlé ou écrit. C’est la locution, la
formulation, la tournure du langage,
Si tel est le sens de l’expression, quel est celui de l’oralité et de l’écrit ?Le mot
oral vient mot latin OS ORIS qui signifie « bouche ». Ce terme a été inventé par PAUL
SEBILLOL en 1868.
Le mot oral désigne ce qui n’est pas écrit, qui se transmet de bouche à l’oreille.
L’oralité par rapport à l’écriture a un inconvénient de ne pas se conserver de
génération en générations.
Car les seuls détenteurs du contenu de l’oralité étant des ancêtres ou des sages ,
dès quel l’un d’eux meurt , il part avec ce patrimoine , cette richesse culturelle ; c’est
ainsi que les valeurs traditionnelles africaines sont en déperdition . C’est avec raison
qu’ a dit HAMADOU HAMPATEBA qu’en Afrique , « tout vieillard qui meurt , est une
bibliothèque qui disparait ».
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Apprendre à parler et à écrire d’une manière plus efficace, à écouter, à lire avec
une compréhension élargie, tels ont été les objectifs de l’enseignement du langage du
Moyen-âge à nos jours dans l’enseignement secondaire voire même l’enseignement
universitaire.
Le cours de français vise le même but traditionnel. Le français qui n’est pas tout
à fait une langue maternelle pour un congolais, a pour lui une grande importance. Il
est donc une langue officielle, une langue d’enseignement, de culture et de presse, et
d’une manière générale une langue de communication dans notre pays et en Afrique,
mais aussi dans d’autres pays du monde.
Au terme de ce cours, l’étudiant devra être capable de mieux exprimer ses idées
oralement et par écrit.
Ce cours prépare les étudiants à mieux parler et mieux écrire, c’est-à-dire qu’il
se préoccupe de l’amélioration de l’expression orale et écrite comme condition de
réussite dans la vie académique et professionnelle.
Savoir parler, savoir écrire n’est pas qu’un don. Chacun peut améliorer ses
interventions et ses textes à condition de procéder avec méthode. L’amélioration de la
capacité de parler en publique : s’exprimer, apprendre à organiser e à exprimer sa
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pensée, tant dans les communications orales qu’écrites en une langue limpide, dans
coquille, ni ambiguïté ; à choisir ses mots, à s’adapter aux objectifs, aux circonstances,
aux destinataires.
0.3. CONTENU
A travers quelques exercices, nous allons voir comment peut-on s’assurer de ces
qualités requises pour la beauté du style. Mais avant d’y arriver, nous parlerons un peu
de l’intonation qui fait partie du style.
04. GENERALITE
En effet, écrite ou orale, fixe ou mobile, la parole traverse les airs et les
instruments qui permettent son enregistrement et sa diffusion ne font que se multiplier
et se perfectionner, se diversifier et s’étendre.
Psychologique
Référence Environnement
Sociologiques
Blocages
Emetteur
ou E Message RRécepteur
Enonciateur
Canal de communication
Code de communication
RETOUR
(Feed back)
Interlocuteur
E est l’émetteur, il émet une attitude, un mot, une phrase, un geste, etc., il s’exprime
par un message, qui est une addition de signes organisés ou inorganisés, normalisés ou
non, en direction d’un récepteur R, qui reçoit donc le message. Le récepteur déchiffre
le message et se l’approprie. R réagit en fonction de cette appropriation et lui-même
s’exprime par une nouvelle expression : le retour (feed-back). Il est possible que la
façon de répondre de R laisse supposer à E que R n’a pas tout à fait compris le
message ; alors E tente de rectifier. Le retour témoigne, en infirmant, la
compréhension de R.
Quand le message oral peut recourir au débit, aux intonations, pauses, gestes et
accents d’intensité, éléments indispensables pour la compréhension, l’écrit, dépourvu
de ces éléments prosodiques, recourt à la ponctuation, comme le soulignent
E.Genouvrier et J. Peytard, 1970 :17).
A. Martinet écrit, au sujet du caractère vocal du langage, que les signes du langage
humain sont en priorité vocaux (…) et qu’aujourd’hui encore les êtres humains en
majorité savent parler sans savoir écrire. On apprend à parler avant d’apprendre à
lire : la lecture vient doubler la parole, jamais l’inverse (1970 :8).
4.a.2. L’expressivité
4.b.1. L’intonation
Chaque langue possède des caractéristiques d’intonation qui lui sont propres.
Dans l’état actuel des connaissances, il n’existe pas d’exposé clair sur les mécanismes
fondamentaux de l’utilisation phonétique de la hauteur au niveau d’intonation que ce
soit pour le français ou pour d’autres langues.
Il est de même du mauvais placement du schème mélodique. C’est dire que l’on
déplace à tort et travers le courbe mélodique. Cette mauvaise prononciation se
répercute sur l’orthographe. Ainsi, on met un accent là où il ne faut pas du tout et on
l’omet à sa place.
Exemples : surprénant au lieu de surprenant
précisement au lieu de précisément
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Les syllabes « di, du » mettent quelques Congolais mal à l’aise. Nombreux sont
ceux qui confondent u et idans la prononciation. Pour prononcer « foutu », ils disent
« fouti », pour illusion, on dit soit illision, soit ullisionet ils écrivent de la même façon.
Les diphtongues s’avèrent également compliqués à être prononcées.
En fait, chaque langue possède ses habitudes qui lui sont propres.
Exemple :
Mon père
m’invite.
En effet, un mot peut être découpé en syllabes. Celles-ci sont soit toniques (avec
accent fort) soit atones (sans accent ou accent faible).
exemple : in -tro-duire.
4. Et s’il y a quatre consonnes, les premières terminent la première syllabe.
Exemple ins-truire .
4.c2.1Schémas mélodiques
- il va / pleuvoir.
- Le papa de Billy Paul /est arrivé.
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Courbe : ………………../………………
……………… …………………….
La mélodie montante : sert pour la continuité, l’interrogation sans tournure
interrogative ni particule interrogative et pour certaines exclamations .
Exemples :
- lorsque le juge entre dans la salle, …
- il va pleuvoir ?
- et tu viens me le dire maintenant !
……………………..
………………………
Courbe : …………………….
Exemples :
Toute langue est d’abord parlée. Mais comme les paroles s’envolent, le besoin
de leur fixation écrite est apparu. On peut donc distinguer deux langues françaises par
leurs ressemblances et leurs différences.
Sable (S)
Exemple : la lettre S est utilisée dans rase (Z)
balles ( non prononcé
Pain
Le son Ԑ est transcrit différemment dans Pin
Plein
Ces différences posent le problème de l’orthographe.
Exemple :
[leziɌôḑԑlSôρаɌȽi] 3 marques de pluriel (-)
1 marque du féminin (le nom)
Les hirondelles sont parties 4 marques de pluriel (-)
2 marques du féminin (le nom, le
participe)
Pour plus d’une raison évidente, le cours d’expression orale et écrite en français
diffère fondamentalement des autres cours .dispensés aux étudiants :
1. Sa programmation est conforme aux besoin de l’enseignement :
C’est pourquoi l’expression orale et écrite figure dans les programmesde tous les
établissements d’enseignementsupérieur et universitaire du pays, en première année
d’études des universités et des instituts supérieurs.
Ainsi, quelle que soit la profession qu’il exerce, quelles que soient les
circonstances où il s’exprime en français (médias bureau, hôpital, tribunal,
enseignement, magasin, chantier, sports, prière, déclaration politique, prédication,
reportage, détention, discours, témoignage, publicité, chant, narration etc.), le
locuteur met, en œuvre, sinon plus à l’école, mais dans la vie pratique, les mécanismes
de la langue qu’il a acquis, mécanismes régissant les structures du français.
Pour éviter de nombreux »n’est –ce pas, comment dirais-je ? Eh bien, Heu,
donc… »si encombrant.
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1.0. INTRODUCTION
Comme toutes les langues parlées, le français se parle à l’aide des sons. Ce
derniers sont produits grâce aux organes de l’appareil phonatoire que comprend entre
autres les organes comme les poumons, la tranqchée – artère, le larynx, les cordes
vocales, la glotte, la bouche, le nez, le voile du palais, la langue, les dents, les lèvres,
etc …
Le français oral diffère du français écrit. Tous deux constituent en réalité deux
codes, deux sous-ensembles, qui ne sont que partiellement indépendants et dont ni la
structure, ni le fonctionnement ne se recouvrent. Ainsi, il ne faut pas non plus
confondre le signe graphique (lettres) du son.
En effet, les sons du français sont des émissions d’air produites par l’appareil
phonateur. Concrètement pour émettre le son de la parole, nous devons d’abord
respirer l’air qui doit arriver jusqu’aux poumons. Ce courant d’air ou souffle
expiatoire, en quittant les poumons, traverse la trachée-artère et arrive dans le larynx
où se trouvent les cordes vocales, qui sont deux paires de replis membraneux bordant
une fente appelée glotte. Si la glotte est fermée, le souffle force le passage et fait vibrer
les cordes vocales : il produit alors un phonème sonore (b, d, g, etc …) ; si la glotte est
ouverte, il passe librement, sans faire vibrer les cordes vocales ; dans ce cas, il produit
un phonème sourd (p, t, k, etc …). La glotte franchie, le souffle débouche dans le
pharynx, d’où il s’échappe, soit par la bouche, soit par le nez, soit par la bouche et le
nez à la fois, suivant que le voile du palais est relevé, abaissé ou maintenu dans une
position intermédiaire.La langue, les dents, les lèvres et le palais jouent leur rôle dans
la formation des sons.
1.1. LA PHONETIQUE
phonologie, elle, en retient les traits pertinents tels qu’ils fonctionnent dans une
langue.
Voici des mots, identiques à tout autre égard, mais qui se distinguent les uns des
autres par des différences pertinentes : tête / bête ; lampe / rampe ; rue / roue.
Les sons d’une langue sont représentés par des signes ou symboles. Il existe
plusieurs systèmes de notation phonétiques. Notamment celui imaginé par Paul
PASSYen 1886 et adopté par l’Association phonétique internationale ; ce système est
appelé « Alphabet Phonétique International » (API en sigle).Révisé en 1979, puis en
1989, l’API a l’avantage d’être universel, de servir en linguistique appliquée à
l’enseignement de langues ; il est aussi utilisé par la plupart des dictionnaires du
français.
Nous n’avons pas la prétention de donner ici tous les symboles de l’API, sauf
ceux qui intéressent le français.
Les sons de langage ou phonème sont des émissions d’air produites par
l’appareil phonateur (ou bouche).
les deux. Elle joue un double rôle selon que les sens sont suivis d’une voyelle ou d’une
consonne.
On appelle voyelles des sons produits par le souffle expiratoire qui, portant les
vibrations des cordes vocales, se trouvent modifiés diversement, suit les vibrations de
formes de cavité buccale ou bucco-nasale servant de caisse de résonnance et sans avoir
été arrêtés nulle part, s’échappe soit uniquement par la bouche, soit par la bouche et
par le nez à la fois.
Nous étudions ici les sons du français standard qui est la langue des
académiciens, des écrivains et des professeurs, des journalistes bien formés et j’en
passe.
Nous écrivons ci-dessous ces 16 voyelles à travers les réalités désignées, leurs
représentations phoniques et leurs illustrations.
[ j ] jod ; il est présent dans les graphies (il, ill, ie, ion, y …) Exemple : fille, travail,
pied, pion, yeux …
[ w ] oué, orthographié (w, oi, oui …) : Exemple : wallon, mois, oiseau, Louis …
1.3.0. Introduction
Parmi les divers moyens dont l’homme se sert pour communiquer avec ses
semblables (les gestes, les jeux de physionomie, le tam-tam, le feu des indiens, le
sémaphore, les panneaux de signalisations …) le principal est le langage. La
communication volontaire ou information non volontaire, le langage revêt différentes
formes. Pour communiquer, l’individu se sert essentiellement du langage.
1.3.1. Le Langage
Le langage que nous allons étudier est celui de l’homme, c’est-à-dire les moyens
dont l’homme se sert pour se communiquer avec ses semblables. Il se sert
d’expression, de support à la pensée. C’est un système de socialiser, conventionnel
rendant possible la cmmunication psychique entre les usagers d’une même langue.
1.3.2. La langue
La langue est un bien social ; toute langue change au cours de temps, elle est mobile.
Elle naît , vit et meurt.
1.3.3. La parole
Le rôle essentiel du langage est la communication avec les autres. Le français est
avant tout l’outil qui permet aux gens d’entrer en rapport avec les autres. Le langage
par lequel nous communiquons n’est pas inné, il est appris et acquis.
Il ne s’agit pas dans les lignes qui suivent de faire office de grammairiens ou de
« redresseurs » de « mauvais langage ».de nombreux livres et fascicules sont consacrés à
ce que l’on appelle les « difficultés de langue française ». Le but recherché ici est
d’attirer l’attention sur des fautes très couramment commises à l’oral et à en expliquer
succinctement leur mécanisme.
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2.1. NOTIONS
L’orthoépie est une science qui définit les règles de la prononciation par rapport
aux règles graphiques et elle énonce les lois phonétiques qui gouvernent le système
phonétique d’une langue.
1° En syllabe libre ou ouverte, les terminaisons graphiques –é, -er, -ez, -ed, -ef
traduisent régulièrement la voyelle [ e ].
Exemples : santé, léger, clef, assez, pied ; sauf chef (∫Ɛf ). Mais on dit : Chef d’œuvre
[∫ƐdœVR ].
Exemples : derrière [dƐRjƐR], être [ ƐtR ], Israël [* SRaƐl], veille [ VƐj ], mais [ mƐ ],
Exemple : économie [ eKͻnͻmi ] sauf : trop [tRo], et en cas de liaison, trop attentif
[tRͻpatãtif].
c) Voyelles orales
Mais il n’est pas prononcé dans le cas des verbes du 1er groupe à l’infinitif tels
aimer, chanter, aller … et dans les autres mots comme monsieur, messieurs,
épicier, léger, menuisier, etc.
Cependant, on le prononce dans bon nombre de mots : amer, enfer, hiver,
mer, hier, fier, cancer, etc… Et dans les noms propres comme Esther, Jupiter,
etc…
3. La consonne « m » n’est jamais précédée d’une consonne à l’intérieur, sauf dans
le cas de préfixe.
Exemple : emmener [amǝne].
Néanmoins, et dans les formes verbales au passé simple comme des verbes
venir, tenir et leurs formes dérivées, le son [ ain ] fait son apparition :
Exemples : nous tînmes, nous vînmes, immangeable.
Le son [ s ] est représenté soit par « S » simple soit par « SS » soit par « C » soit par
«ç » soit par « t » soit par « X » en position intervocalique ou ailleurs.
Exemple : Si [Si], Se, Sa, chanson, insister, assez, chasseur, bosse [bͻS] …
Remarques :
Est [Ɛst], Ouest [ wƐSt ], Sept [ SƐt ], huit [ Чit ], brut [bRYt], Proust [*PRust].
- Le t n’est pas prononcée dans les mots aspect, respect, haricot, tout, août,
vingt, but …
- Et dans les mots composés soudés : Montréal [*mͻReal], Montpelier
[*mͻpalje].
- Le son [ t ] pose des difficultés à cause de la prononciation entre [ t ] et [ s ].
b. Dans les terminaisons –tier, -tié, -tième, -tias : exemples : métier [metje], amitié
[amitje], huitième [ЧitjƐm], galimatias [galimatjia].
c. Dans les dérivés de verbes, tels que tenir, prêter, la graphie treprésente le son [
t ]. Exemple : Nous prêtions. Le tdans la séquence – ti- ,correspond à la
prononciation [ S ]. Exemple : démocratie [ demͻKRasi ], nation, ambitieux,
patient.
9. Pour le son [ K ], il y a un petit nombre de mots d’origine savante qui ont la
prononciation [ Kwa ]. Exemple : Equateur [ eKWatœR ]
Aquatique [aKWatiK]
Quant à [ Ki ], on a : équivalent [ eKiValã ], équilatéral [ eKiLateRal ] ;
équidistant [eKidiStã ].
Devant la voyelle, la consonne [ K ] peut être graphié « ch » dans les mots :
chao [ Kao ], chorale, chœur, technique, archaïque, psychiatrie, machiavélique,
psychologie.
Mais on dit : psychique [ pSi∫Ik ], bronchite [bRõ∫it], catéchiste [Kate∫iSt].
- Le son [ K ], finale est représenté par « C ».
Exemple : Maroc [*maRͻK], lac, sac, roc, chic, choc, public, bouc, donc,
manioc …
- Le son [ K ], en position finale, ne se prononce pas dans les mots suivants :
accroc, escroc, tabac, estomac, banc, tronc, caoutchouc.
2° [ Ɛ ] est présent dans les quatre mots suivants malgré la présence de la consonne
nasale :
Indemnité [ƐdƐmnite ]
Indemnisé [ ƐdƐmnize ]
Indemne [ ƐdƐmn ]
Indemnisable [ edƐmnizabl ]
d. Voyelles nasales
1° La voyelle [ ã ] :
Malgré les deux voyelles graphiques, on prononce une seule fois [ ã ] dans les
mots suivants :
- Paon [ Pã ] oiseau ;
- Faon [ fã ] petit de la biche (du cerf) ;
- Taon [ tã ] genre d’insecte qui s’attaque aux vaches.
Le graphisme -en se prononce [ ã ] dans le cas suivants : s’enamourer
[SãnamuRe] ; enivrer [ ãniVRe ].
2° La voyelle [ Ɛ ] est parfois traduite par le graphisme –er ou –men dans certains
mots :
Exemples : Appendice [ apƐdiS ] ; appendicite [ apƐdiSit ], examen [ egzamƐ] ;
menthol [ mƐtͻl ] (sorte d’alcool extrait de la menthe).
Tous les mots d’origine latine terminés par –um réalisent le phonétisme [ͻm] ;
Exemples : Album [ albͻm ], référendum [RefeRadͻm], maximum, minimum, sodium,
etc …
1. La syllabe
C’est l’unité phonétique égale à deux phonèmes. Elle est définie comme étant
l’union d’un consonantique avec un son vocalique et vice versa.
La combinaison consonantique vocalique se fait par quatre règles usuelles :
- 1. Voyelle suivie d’une consonne : [V+C]
- 2. Consonne suivie d’une voyelle : [C+V]
- 3. Consonne intercalée : [V+C+V]
- 4. Voyelle intercalée : [C+V+C]
2.2.4.3. LA LIAISON
Exemple ; Ils sont dit ; ton amie ; cet enfant ; tant d’autres …
Le cas le plus usuel est constitué par la consonne finale désignant la marque du pluriel
d’un mot (S=Z).
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Exemples :
- Bois isolés [ bwazizole ]
- Accès interdit [ aKSƐZƐtƐdi ]
- Les habits [ lezabi ].
Exemples :
Exemples :
Il s’agit des marques abusives des liaisons réalisées par certains locuteurs de la
langue familière ou populaire, le cas est aussi remarquable dans l’argot de certaines
catégories sociales.
Exemple :
- Les handicapées
- Envers eux
- Salle à manger etc…
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3.1. DEFINITION
Dans la langue française, la prosodie s’avère stricte : ou bien l’accent est fort
ou bien il est faible. Beaucoup de congolais ont du mal à respecter cette prosodie
3.2. L’ACCENTUATION
Une voyelle(ou une syllabe) est l’accentuée lorsqu’elle est émise avec
beaucoup d’énergie dans la chaine phonique .Nous distinguons deux formes d’accent.
Il s’agit d’un accent qu’un orateur déplace à son propre gré pour marquer une
certaine insistance en traduisant son sentiment ou son émotion personnelle.
3.3. LE RYTHME
(En prose) :
3.4. LA MELODIE
Exemple :
Mon père
m’invite.
Exemples :
Il va pleuvoir
Le papa de BILLY Paul/est arrivé
Ils sont venus /tous les deux
Ce chien/est méchant
Courbe :………………………../…………………………
………………………… ……………………….
La mélodie montante:sert la continuité, l’interrogation
sanstournureinterrogative ni particule interrogative et pour certaines
exclamations.
Exemples :
Exemples :
Courbe : ………………………
………………………………
……………………………..
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3.5. LA DUREE
La durée est un héritage du latin qui distingue les syllabes longues et les syllabes
courtes ou brèves. Les voyelles et les consonnes sont longues lorsqu’elles donnent
l’impression d’être émises deux fois ; elles sont brèves quand elles sont émises une
seule fois. En langue française, ce phénomène tend à disparaitre.
Exemples :
Deuxième partie :
2.0. INTRODUCTION
La langue écrite comme la langue palée, orale, recourt aux signes pour pouvoir
être comprise. Ces signes de l’écriture constituent l’alphabet. Comme nous le savons,
l’alphabet français comprend 26 lettres dont 20 consonnes (b, c, d, f, g, h, j, k, l, m,
n, p, q, r, s, t, v, w, x, z) et 6 voyelles (a, e, i, o, u, y).
Ces lettres alphabétiques avec lesquelles on crée un nombre infini des mots
servent à leur tour à créer des phrases. Ces mots français que l’on crée se classent dans
les catégories qui se répartissent comme suit : déterminants (le, une, ce, mon, nos,
deux, plusieurs, …) ; noms ou substantifs (chat, maison, table, amour, haine, …) ;
verbes (chanter, finir, rendre, recevoir, pleuvoir …) ; Adjectif qualificatif (beau, riche,
intelligent, grand, long …) ; Pronom (je, il, celui, ceux, le mien, la mienne, nulle …) ;
Préposition (à, de, vers, pour, depuis, …) ; Conjonction (et, mais, quand, parce que,
…) ; Adverbe (lentement, vite, peu, beaucoup, vaguement, …) Interjection (hé, ouf,
aïe, ah, …) ; …
Le français écrit est noté au moyen d’un système de signes appelés lettres. Ces
dernières ne sont autres que la transcription scripturale des différents phonèmes
(voyelles, consonnes et semi-voyelles) du français orale. En plus des lettres, le français
écrit emploie des signes orthographiques et des signes de ponctuation.
Le français écrit note tous les sons de l’oral au moyen de vingt-six lettres dont
l’ensemble constitue l’alphabet. Cela revient à dire que l’écriture française est
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Selon les proportions qu’on leur donne et souvent aussi selon les figures
particulières qu’elles présentent, les lettres de l’alphabet sont dites majusculesou
minuscules.
Majuscules : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z.
Minuscules : a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z.
Selon l’appellation traditionnelle, les noms des lettres se prononcent a, bé, cé,
dé, e (autrefois é), effe, gé, ache, i, ji, ka, elle, emme, enne, o, pé, qu, erre, esse, té, u,
vé, double vé, ics, i grec, zèd.
Les accents sont des signes qui se placent sur certaines voyelles afin d’en
indiquer exactement la prononciation ou d’empêcher, pour les yeux, la confusion de
certains mots.
On distingue :
a) L’accent aigu (’ ) qui se met, en général, sur l’e fermé non suivi d’un d, d’un r,
d’un f, ou d’un z final : vérité, blé, foulées, allée, coupés. (Mais pied, aimer,
clef, venez).
Cependant, malgré l’accent aigu, l’e est ouvert dans événement, aimé-je,
abrégement, allégement, allégrement, empiétement, crémerie, je protégerai,
etc. …
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a) Le tréma( ‘’ )
Il se met sur les voyelles e, i , u le plus souvent pour indiquer que, dans la
prononciation , on les détache de la voyellequi les précède ou qui les suit :
Haïr, aiguë, Saül, Moïse, ...
Dans certains noms propres, le tréma se met sur un « e » que la prononciation
ne fait pas entendre : Madame de Staël.
Historiquement, l’usage du tréma a été introduit en 1531 par le médecin
Jacobus Sylvius. En 1878, l’Académie a remplacé par l’accent grave l’ancien
tréma dans le mot : poème, poète etc. …
b) La cédille( ʖ )
Elle se place sous le « c » devant a, o, u pour indiquer que ce « c » doit être
prononcé comme « s » sourd : aperçu, leçon, avança etc. …
On dit elliptiquement un « c » cédille.
c) L’apostrophe( ʼ )
Elle se place en haut et à droite d’une lettre pour marquer l’élision de a, e, i, :
l’arme, d’abord, s’il pleut etc. …
Dans la notation du langage populaire, l’apostrophe marque l’élision de l’ « u »
du pronom « tu » ; si t’as rien vu ; t’es pas malin.
d) Le trait d’union ( - )
Il sert à lier plusieurs mots : coq-à-l’âne, dit-il, croyez-vous ?, toi-même, là-bas.
On met le trait d’union :
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b) La fonction syntaxique :
- Signes séparateurs de mot : apostrophe, blanc, trait d’union.
- Signes de délimitation intra phrastique : Virgule, point-virgule,
guillemets, parenthèses, crochets droits, crochets obliques, demi-crochets,
chevrons, tirets, doubles tirets, deux points, accolade.
- Signes de délimitation interphrastique : alinéa, point, point
d’interrogation, point-virgule, point d’exclamation, points de
suspension.
c) La fonction sémantique : pour indiquer l’énonciation (déclarative,
interrogative, exclamative).
2.2.1. Le point
Exemples : Et toi, vis-tu ? Est-il possible que tu vives loin de moi ? ne souffres-tu pas
sans cesse d’une intolérable angoisse ?
Remarques :
Il se met après une exclamation, qui peut être une simple interjection, une
locution interjective, une proposition.
Exemples :
- Hélas !
- J’ai souffert, hélas ! tous ces maux.
- Ô dieux hospitaliers !
- Holà ! holà ! mon cher notaire, vous vous pressez trop.
- Je t’entendais dire tout bas en sanglotant : « oh ! la canaille ! la canaille ! »
Remarque :
Mais souvent aussi, dans ce cas, on remplace le point d’exclamation par une simple
virgule :
Remarque :
- Et les champs, et les bois, et les monts, et les plaines, s’éclairaient brusquement.
- Il arrivait que, soudain, l’un de ces chiffonniers contraints aperçut une
commode, ou une potiche, ou un secrétaire de bois de rose.
- Un bon financier, dit La Bruyère, ne pleure ni ses amis, ni sa femme, ni ses
enfants.
2. Pour séparer tout élément ayant une valeur purement explicative :
- Saint-Malo, riche côté de pierre, ramassée sur son île entre ses nobles remparts,
était vers 1740 une ville prospère, vigoureuse et hardie.
Remarque ;
REMARQUE :
- croit et il espère.
- Je ne le plains ni ne le blâme.
- Il ne faut ni s’entonner ni s’en indigner.
- J’ignore s’il restera ou s’il partira.
- La philosophie est stoïcienne enseigne que toutes les fautes sont égales et que
tous les mérites se valent.
Mais dans des phrase telles que les suivantes, on ne met pas la virgule, parce
que la proposition circonstancielle est intimement liée par le sens à la principale et
qu’aucune pause n’est demandée :
- J’irai le voir avant qu’il parte.
- Il est tombé parce que le chemin est glissant.
- J’irai vous voir quand je pourrai.
- Je ne puis parler sans qu’il m’interrompe.
- Bérénice, qui attendait son amie de Nîmes, ne tarda pas à nous quitter.
REMARQUE :
- La vertu dons nous parlons le plus volontiers est quelquefois celle qui nous
manque le plus.
- L ‘homme qui ne pense qu’à soi et à ses intérêt dans la prospérité, restera seul
dans le malheur.
6. Pour séparer la proposition participe absolue ou la proposition incise :
- La pêche finie, on aborda parmi les hautes roches grises.
- Il devrait, tout honte cessant, enfourcher un âne.
7. Pour marque l’ellipse d’un verbe ou d’un autre mot énoncé dans une
proposition précédente :
- Les grands yeux étaient éteints et mornes,les paupières, striées de rides, les
commissures des marines, marquées de plis profonds.
- Parmi les contemporains, les uns le trouvaient trop violent et trop sauvage,
et les autres trop doucereux.
2.2.5. Le point-virgule
Le point- virgule marque une pause de moyenne durée. Yl s’emploi pour séparer dans
une phrase les parties dons une au moins est déjà subdivisée par la virgule, ou encore
pour séparer des propositions de même nature qui ont une certaine étendue :- le
devoir du chef est de demander ; celui du subordonné, d’obéir.
-ce que nous savons, c’est une goutter d’eau ;ce que nous ignorons, c’est l’océan.
- Et bientôt, elle a même disparu tout à fait, cette ville rose, noyée dans les verts
printaniers ; on doute si réellement on l’a aperçu ; plus rien, que les profondes
ramures qui la gardent …
Les crochets servent au même usage que les parenthèses, mais ils sont moins
usités. On les emploie surtout pour isoler une indication qui contient déjà des
parenthèses :
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On emploie aussi les crochets pour enfermer les mots qui, dans un texte, ont
été rétablis par conjecture :
- Il a adopté nos péchés, et nous a [admis à son] alliance ; car les vertus lui sont
[propres et les] péchés étrangers.
A l’origine les guillemets ne marquent pas une citation, ils font partie d’un
système de diacritiques qui servent à démarquer le texte de ses gloses, en particulier le
texte biblique. En français moderne, ils sont un signal de distance, et peuvent, selon
Jacqueline AUTHIER :
Elles sont alors « tenues » aussi au sens où l’on « sait se tenir », où elles sont des
paroles sous surveillance. Dans les deux cas, les guillemets marquent l’hétérogénéité
insérée dans le discours, mais pour la connotation autonymique, la frontière entre le
même et l’autre ne sépare pas deux énonciations successives, elle est interne à
l’énonciation.
Tous ces guillemets jouent le rôle de signaux critiques. Mais plutôt qu’une
limite franche avec l’extérieur, ils désignent les bords instables du discours, ils le
désignent comme étant en interaction avec la parole des autres.
L’hétérogénéité « montée » dans le discours par les guillemets a pour revers une
hétérogénéité « constitutive » qui échappe à la visée volontariste du sujet.
2.2.10.Le tiret
Ainsi – et ce point réservé que nul poète ne fut plus grand par l’imagination et
l’expression – sous quelque aspect que nous considérions Victor HUGO, nous
lui voyons des égaux et des supérieurs.
Il attrape Louvois :
- Dite quel âge a-t-il à peu près ?
- Dans les trente à trente-cinq.
- Pas plus ? vous êtes sûr ?
- Non.
REMARQUE :
Parfois le tiret, soit simple, soit double, se place après une virgule, comme si
l’on estimait que cette virgule indique trop faiblement la séparation qu’on veut
marquer :
Exemple :
- Je voudrais essayer de dire maintenant l’impression que la mer m’a causée, lors
de notre première entrevue, - qui fut une brève et lugubre tête – à – tête ;
- Figurez-vous que cette dinde avait porté tout cet argent, - cet argent en
sommes qui n’était plus à elle et qu’elle m’avait promis, - au bazar, en se faisant
indignement voler naturellement, pour acheter de la parfumerie !
2.2.11. L’astérisque
Exemples :
2.2.12. L’alinéa
Son emploi ne cesse de se répandre dans les média, pour transmettre des
informations « non vérifiées ».
Exemples :
- Hypothèse passée, donc irréelle : « Si Pierre était venu nous voir, nous aurions
été contents ».
- « Hier, Pierre m’a dit qu’il viendra dimanche (au lieu de « viendrait ») ;
- « Le Président a dit qu’il se rendra en … dans le courant du mois » (dire : « se
rendrait »
Phrases correctes
- Récit du passé : « Hier, Pierre m’a dit (variante : « Hier, Pierre me disait » qu’il
viendrait me voir dimanche ».
2.3.2. LE SUBJONCTIF
Exemple :
Exemple :
- J’ai dit qu’il avait mangé avant mon arrivée.
- Dès qu’il eut parlé, une clameur s’éleva.
N.B. : Après un passé dans la principale, on peut avoir le présent de l’indicatif dans la
subordonnée quand celle-ci exprime un fiat vrai dans tous les temps.
Exemple : Pierre a dit que l’amour de l’argent est la racine de tous les maux.
Exemple : Galilée prétendait que la terre tourne. (la terre tournait du temps de
Galilée, mais elle tourne encore de nos jours et l’on peut supposer qu’elle tournera
dans l’avenir).
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On distingue aussi deux cas où la principale est soit au présent ou au futur, soit
au passé.
Exemple :
Exemple :
Exemples :
- Je voulais qu’il écrivît sur le champ.
- J’ai voulu qu’il écrivît sur le champ.
- Je voulus qu’il écrivît le lendemain.
- J’avais voulu qu’il écrivît le lendemain.
Au plus-que- parfait du subjonctif pour marquer l’antériorité
Exemples :
RELATION SUBORDONNEES
PRINCIPALE
MARQUEE A l’indicatif Au subjonctif
Présent Simultanéité Présent Présent
ou Postériorité Futur simple Présent
Futur Antériorité Imparfait, Passé Passé
simple, Passé
composé, plus-que-
parfait
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Exemple : Le premier ministre de ce pays pensait sans doute que tous les moyens sont
bons pour faire triompher ses projets.
Exemple : Je craignais que Jacques ne s’absente trop souvent (au lieu de s’absentât).
Exemples :
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
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Paris, Armand Colin, 1991.
2. ALMERAS, J., et alii, Pratique de la communication, Méthodes et exercices,
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II. SYLLABUS