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Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines
(FLASH)
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Département de Sociologie et Anthropologie
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Enseignant
Prof Emmanuel N. SAMBIENI
Maître de Conférences des Universités du CAMES
Enseignant-Chercheur à la FLASH-UP
Assistant
Jacob GNAMMOU
Administrateur des Services Financiers, spécialiste en communication
2021-2022
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I. Titre de l’élément constitutif de l’unité d’enseignement
Techniques de communication écrite et orale en français
La communication est devenue au 21ième siècle sinon une contrainte du moins une nécessité
fondamentale pour l’homme dans ses rapports sociaux : famille, service, école, université, réseaux
sociaux, etc. L’Internet et le téléphone occupent toutes les couches sociales, les femmes et les
hommes, les jeunes et leurs aînés. A l’université, même quand on n’a pas l’argent nécessaire pour
les bouquins et les photocopies, on fait l’effort d’avoir un téléphone portable et des comptes internet
Yahoo, Gmail, Facebook, Twitter, etc. Ces formes de communication à cheval entre l’oral et l’écrit,
au regard des facilités qu’elles permettent dans les techniques d’expression, n’ont complètement
effacé l’expression fondamentalement écrite. Les ouvrages scientifiques, les articles scientifiques
et de la presse écrite et bien d’autres genres sont toujours des formes d’expression nécessaires à
l’information et la vulgarisation du savoir. C’est toujours aussi par les examens écrits que les
évaluations sont réalisées dans le cursus scolaire et universitaire. Malheureusement, les élèves et
même les étudiants et les agents techniques des services publics et privés sont de moins en moins
capables de lettres ou tout simplement d’écrits. Les faiblesses du système de l’enseignement et la
paresse dans l’auto apprentissage du vocabulaire, de l’orthographe, de la conjugaison, de la
grammaire et de l’écriture en général ont progressivement favorisé l’émergence de générations
estudiantines et professionnelles en difficulté d’expressions. C’est de plus en plus violent d’écouter
et de lire les étudiants et plus tard des agents techniques des diverses administrations.
Les métiers de sociologue, d’anthropologue et de socio-anthropologue sont avant tout des métiers
de communicateurs. C’est dans le rapport à l’autre que ces sciences produisent et consomment.
Pour être bon sociologue, anthropologue ou Socioanthropologue, il faut d’abord savoir
communiquer, savoir s’exprimer oralement et par écrit. Cela suppose qu’il faut maîtriser l’essentiel
des règles et des techniques pour l’expression écrite et orale. Comment faire une enquête de terrain,
comment vivre auprès d’acteurs, les comprendre et se faire comprendre d’eux si on ignore
l’essentiel des techniques d’expression orale.
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Comment rendre compte d’une enquête à la communauté de sa science si écrire est un enfer
?
Comment peut-on contribuer aux changements sociaux dans son espace professionnel si la
parole et l’écrit constituent des bêtes noires ?
Ce cours est introduit au premier cycle de l’enseignement de la sociologie et anthropologie pour
permettre aux étudiants en début de formation de revisiter la plupart de leurs connaissances en
matière de parler et d’écrits. Loin d’être un cours de français, c’est un cadre d’exercice d’expression
écrite et orale qui se veut très pratique, interactif et performant.
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IV. Cours
Face à la page blanche, beaucoup éprouvent des difficultés à relier leur pensée à l’acte d’écriture,
et la page reste immaculée ou se couvre de ratures désordonnées, signe d’un malaise intérieur. Ces
obstacles affectent également les prestations orales qui s’appuient, dans ce cas, sur des notes trop
denses ou peu organisées. En tant que formateurs en communication écrite et orale, nous avons été
souvent confrontés à de telles attitudes amenant très fréquemment une réaction de rejet face à tout
acte d’écriture. Certains délèguent à outrance tous les travaux rédactionnels tandis que d’autres
jettent rapidement du texte sur papier ou écran pour en finir avec ces situations d’écriture, ne
valorisant pas de cette manière la teneur de leur travail. Or, nous avons très vite compris, à la suite
de nos séances de formation, qu’il fallait remonter aux sources, en amont dans la « fabrique d’idées
», pour engager une véritable démarche d’amélioration personnelle. En effet, la tradition française,
il faut le reconnaître, n’est pas particulièrement engagée dans la transmission de méthodes d’aide
à la pensée lors du cursus scolaire. Les plus doués s’en forgent au gré de leur parcours, la majorité
tâtonne ou arpente exclusivement les chemins les plus balisés.
« Il est certains esprits dont les sombres pensées sont d'un nuage épais toujours embarrassées ; le
jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Selon que notre
idée est plus ou moins obscure, l'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on
conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » (Nicolas Boileau-
Despréaux, L’Art poétique, Chant I).
« La langue n’est pas faite uniquement pour faciliter la communication, elle permet aussi la
censure, le mensonge, la violence, le mépris, l’oppression, de même que le plaisir, la jouissance,
le jeu, le défi, la révolte… » (Yaguello M., 1978, 48.)
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« Le respect de la langue est la première condition pour bien parler et bien écrire, et celui qui
connaît la règle de la grammaire aura toujours une supériorité marquée sur ceux qui ne possèdent
point cette connaissance. » (L’Abbé J. Verniolles, 1894).
Par homophones on entend deux mots qui se prononcent exactement de la même façon, mais qui
ne partagent pas la même orthographe et le même sens. De ce fait, on peut souvent les confondre
au moment de les écrire et faire des erreurs d’orthographe dans nos productions scolaires,
universitaires, administratives ou professionnelles. Leur sens varie selon leur orthographe, et, la
plupart du temps, ils n’occupent pas la même fonction syntaxique dans la phrase. Il importe donc
de les identifier et de connaître le sens de chacun afin de déterminer leur orthographe. Il est aussi
indispensable de savoir à quelle classe grammaticale ils appartiennent et quelle fonction syntaxique
ils peuvent remplir dans une phrase. On distingue les homophones lexicaux et les homophones
grammaticaux. On parle d’homophones lexicaux lorsque la ressemblance existe entre des mots qui
appartiennent habituellement à la même catégorie grammaticale. Une bonne connaissance du
vocabulaire permet de les différencier. On parle d’homophones grammaticaux lorsque la
ressemblance existe entre des mots qui appartiennent à des catégories grammaticales différentes.
La connaissance des règles de grammaire permet de les discerner. Examinons-les donc un à un, ces
homophones, au moins les plus courants, en les définissant et en expliquant en quoi ils diffèrent.
Par homophones on entend deux mots qui se prononcent exactement de la même façon, mais qui
ne partagent pas la même orthographe et le même sens. De ce fait, on peut souvent les confondre
au moment de les écrire et faire des erreurs d’orthographe dans nos productions scolaires,
universitaires, administratives ou professionnelles. Leur sens varie selon leur orthographe, et, la
plupart du temps, ils n’occupent pas la même fonction syntaxique dans la phrase. Il importe donc
de les identifier et de connaître le sens de chacun afin de déterminer leur orthographe. Il est aussi
indispensable de savoir à quelle classe grammaticale ils appartiennent et quelle fonction syntaxique
ils peuvent remplir dans une phrase. On distingue les homophones lexicaux et les homophones
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grammaticaux. On parle d’homophones lexicaux lorsque la ressemblance existe entre des mots qui
appartiennent habituellement à la même catégorie grammaticale. Une bonne connaissance du
vocabulaire permet de les différencier. On parle d’homophones grammaticaux lorsque la
ressemblance existe entre des mots qui appartiennent à des catégories grammaticales différentes.
La connaissance des règles de grammaire permet de les discerner. Examinons-les donc un à un, ces
homophones, au moins les plus courants, en les définissant et en expliquant en quoi ils diffèrent.
Aussitôt : adverbe qui peut être remplacé par « immédiatement », « au moment même », « au
même instant », « dès que », « tout de suite ». Ex. Le dossier a aussitôt été remis au responsable du
projet. Veuillez me le renvoyer aussitôt que possible.
Aussi tôt : locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à « aussi tard ». Ex. Il
n’est que sept heures. Pourquoi venez-vous aussi tôt ?
Bientôt : adverbe qui peut être remplacé par « dans peu de temps », « sous peu », « tantôt », «
rapidement ». Ex. Les étudiants seront bientôt en vacances.
Bien tôt : locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à « bien tard ». Elle peut
être remplacée par « très tôt ». Ex. Les cours à l’université commencent bien tôt les lundis. Notre
père est rentré bien tôt du bureau aujourd’hui.
Plutôt : adverbe qui peut être remplacé par « de préférence », « au lieu de », « plus », «
passablement », « assez », « pour être plus précis ». Ex. Après en avoir discuté, on a plutôt décidé
de reporter l’évaluation. Ils ont préféré passer par ici plutôt que par là pour se rendre à l’endroit
convenu.
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Plus tôt : locution adverbiale qui peut être remplacée par « avant », « plus vite » et s’oppose à «
plus tard ». Ex. : Le professeur est venu plus tôt que d’habitude aujourd’hui. Plus tôt nous
commencerons, plus tôt nous finirons. Elle est arrivée plus tôt que nous l’espérions
Quoique : conjonction de subordination qui peut être remplacée par « bien que », « encore que »,
« même si ». Ex. Je commence à progresser quoique le français soit une langue difficile.
Quoi que : conjonction de subordination qui peut être remplacée par « quelle que soit la chose que
», « quelle que soit la chose qui », « une chose quelconque ». Ex. Je partirai, quoi que vous en
pensiez. (Je partirai, quelle que soit la chose que vous en pensiez.) Vous a-t-on demandé quoi que
ce soit ? (Vous a-t-on demandé une chose quelconque ?) Quoi qu’on fasse, il rouspète toujours.
(Quelle que soit la chose que l’on fasse).
v. Sinon – si non
Sinon : conjonction de coordination qui peut être remplacée par « excepter », « à l’exception de »,
« sauf », « si ce n’est », « à défaut de », « faute de quoi », « sans quoi », « autrement », « dans le
cas contraire », « voire », « peut-être même ». Ex. Je ne sais plus bien ce qui me maintient en vie
sinon l’habitude de vivre. (A. Gide) ; A quoi cette poésie peut-elle servir, sinon à égarer notre bon
sens ? (V. Hugo) ; Les étudiants ne savent rien de lui, sinon qu’il enseigne au Département d’études
ibériques. Tu me remettras ton dossier demain, sinon tu ne passeras pas le concours.
Si non : locution conjonctive qui s’oppose à « si oui ». Ex. Regarderiez-vous les matchs ce soir ?
Si oui, quelle rencontre voulez-vous voir ? Si non, que préféreriez-vous faire ?
Davantage : adv. qui signifie « plus », « encore plus », « autant », « plus longtemps ». Ex. Je vous
en parlerai davantage la prochaine fois. Je ne vous ferai pas davantage de reproches, mais changez
de comportement. Rien ne lui plaît davantage que de passer une après-midi tranquille à la
bibliothèque.
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D’avantage(s) : préposition de (e élidé devant une voyelle) suivie du nom avantage au singulier
ou avantages au pluriel qui signifie « ce qui est utile ou profitable ». On peut le remplacer par «
bénéfice », « profit », « intérêt ». Ex : Nous ne voyons pas d'avantage à un tel changement. La
situation actuelle présente plus d'inconvénients que d'avantages.
Chair : subst. fém. qui désigne : 1. les tissus du corps humain qui sont recouverts par la peau, ou
encore l'aspect de la peau. 2. le corps, par opposition à l'esprit ou à l'âme. Ce mot peut aussi désigner
les désirs et les besoins du corps, plus particulièrement ceux liés à la sexualité. 3. la partie
comestible d'animaux et de végétaux. Le nom chair entre dans de nombreuses locutions, avec l'un
ou l'autre de ces sens : en chair et en os, bien en chair, couleur chair, chair de poule, la chair est
faible, chair à pâté, chair à saucisse, chair à canon, ni chair ni poisson, etc. Ex. Sa maladie lui a fait
perdre beaucoup de chair ; on dirait qu'il n'a plus que la peau et les os. Les étudiants avaient la chair
de poule tant ils avaient froid. Son statut de prêtre ne l'empêche pas d'être porté sur les plaisirs de
la chair. La chair de la mangue a une texture bien spéciale.
Chaire : subst. fém. qui désigne deux types de tribune : celle à partir de laquelle le prêtre s'adresse
à ses fidèles, et celle à partir de laquelle le professeur s'adresse à ses élèves. Il désigne aussi une
charge dont est titulaire un professeur dans une université. Ex. Le prêtre prêchait du haut de sa
chaire. Ce professeur n'utilise jamais la chaire pour s'adresser aux élèves. Cet éminent professeur
est maintenant titulaire d'une chaire en littérature générale et comparée dans une université
africaine.
Chère : subst. fém. qui désigne généralement, aujourd'hui, la nourriture. On le trouve dans
l'expression faire bonne chère, qui signifiait autrefois « faire un beau visage, un bon accueil », et
qui signifie aujourd'hui « manger un bon repas ». Chère est surtout utilisé dans le registre soutenu.
Ex. Nous avons fait bonne chère à la rentrée solennelle de l’U.O.B. Cette femme est amatrice de
bonne chère.
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Cher : adj. qui désigne une personne pour qui l'on éprouve beaucoup d'affection ou que l'on
considère comme importante, précieuse. On emploie aussi cet adjectif dans des tournures amicales
ou dans des formules de politesse, notamment dans la correspondance. Cher peut aussi qualifier ce
qui est coûteux, dispendieux, ou encore un endroit qui vend à des prix élevés. Comme adverbe,
cher se dit de ce qui exige des sacrifices importants. L’adverbe cher entre dans quelques
expressions, comme ne pas donner cher de quelque chose, qui signifie qu'une chose est incertaine,
qu'elle ne durera pas ; et ne pas valoir cher, qui signifie « être méprisable ». Ex. J'ai très hâte de
revoir cette chère Chantale. Vous devriez savoir, cher Monsieur, que je ne peux répondre à une
telle demande. J'aime beaucoup ces lunettes, mais je les trouve trop chères. L'hôtel que ma mère
m'a recommandé n'est vraiment pas cher. La récente promotion de Julien lui a coûté cher : son
couple est en péril.
Différent : adj. qui signifie principalement « qui présente une différence par rapport aux autres »
ou « qui est changé ». Placé devant un nom, différents au pluriel, précédé ou non de l’article défini,
signifie « divers ». Ex. Sa culture est très différente de la nôtre. Depuis qu’il a été admis au
concours d’entrée à l’ENA, Michel est différent. Les étudiants aiment différents types de bières.
Vous n’avez pas encore vu les différents paysages du territoire gabonais.
Différend : subst. masc. qui signifie « conflit, désaccord entre des personnes ». Ex. Un malentendu
est à l'origine du différend qui oppose les familles. Nous avons un différend avec le nouveau
directeur.
Différant : participe présent du verbe différer, et qui reste toujours invariable. Ex. Les cas différant
selon les personnes, nous envisagerons plusieurs possibilités.
Par ce que : préposition « par » suivi du pronom démonstratif « ce » et du pronom relatif « que »
qui introduit une subordonnée relative répondant à la question « par quoi ? ». Ex. « Les enfants ont
été éblouis par ce que leur père leur a dit. On peut remplacer par ce que par « par cela que ». Ne
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vous laissez pas influencer par ce que les enseignants vous disent. Ne vous laissez pas influencer
par cela que les enseignants vous disent.
Parce que : loc. conj. qui introduit une subordonnée circonstancielle qui donne une cause, une
explication, et qui répond à la question « pourquoi ? ». Ex. : Les enfants rient parce que c’est drôle.
Parce que j'ai découvert ce manuel de grammaire, j'ai fait beaucoup de progrès en français. Parce
ce que, si je ne le fais pas maintenant, personne ne le fera à ma place. On peut le remplacer par «
car » la plupart du temps, ou par du « fait que ». Ex. C’est parce que tu étais très souffrant. C’est
du fait que tu étais souffrant.
Peut-être : adv. qui indique le doute, la possibilité. Il peut être remplacé par « probablement »,
« éventuellement », « sans doute », « il est possible que », « il se peut que ». Ex. Mon frère a peut-
être renoncé à l’alcool. (Mon frère a probablement renoncé à l’alcool.). Nous aurons peut-être
besoin de vos conseils. (Nous aurons éventuellement besoin de vos conseils.). Ma femme m’a dit
qu’elle viendra peut-être demain. (Ma femme m’a dit qu’elle viendra sans doute demain.). Les
enquêteurs vont l’interroger à propos de cet assassinat, elle connaît peut-être le coupable. (Les
enquêteurs vont l’interroger à propos de cet assassinat, il est possible qu’elle connaisse le
coupable).
Peut être : verbe pouvoir à l’indicatif présent, 3ème personne du singulier, suivi du verbe être à
l’infinitif. On peut le remplacer par « pouvait être » ou « pourrait être ». Ex. Il peut être chez lui. Il
pouvait être chez lui. Il pourrait être chez lui. Je crois que ce roman peut être compris d’un large
public. (J’ai cru que ce roman pouvait être compris d’un large public.) (Je croyais que ce roman
pourrait être compris d’un large public.)
Quant : prép. toujours suivi de « à, au ou aux ». Elle introduit un complément de phrase et peut
être remplacée par « pour ce qui est de », « en ce qui concerne », « à l’égard de », « pour », « au
sujet de », relativement à » ou « à propos de ». Ex. Quant à votre carte, elle n'est pas encore
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disponible. Nous avons été satisfaits de l'expérience, mais quant à la renouveler immédiatement,
nous devons y réfléchir.
Quand : 1. adv.(interrogatif) qui introduit une phrase de type interrogatif. Ex. Quand ma carte
sera-t-elle disponible ? Quand donc arrêtera-t-elle de pleurer ? 2. conj. (de subordination) qui
introduit une subordonnée complétive interrogative indirecte ou bien une subordonnée
circonstancielle de temps. Elle peut être remplacée par « lorsque » ou « à quel moment ». Ex. Nous
ne savons pas quand elle arrêtera de pleurer. Nous sortirons quand elle ne pleurera plus ». Je me
demande quand tu viendras me rendre visite. Je me demande à quel moment tu viendras me rendre
visite.
Saut : subst. masc. désignant un bond, c’est-à-dire un mouvement par lequel un être s’élève et
quitte le sol. Il désigne également une chute dans le vide. Au sens figuré, un saut est un changement
brusque, un passage important. On utilise enfin ce mot pour désigner une chute, des rapides. Saut
apparaît dans quelques expressions, dont faire le saut, aller par sauts et par bonds, etc. Ex. La lionne
fit un long saut pour se jeter sur sa proie. L’historien a fait un brusque saut dans le temps, passant
de l’Antiquité à aujourd’hui. Comme Carine ne pouvait pas sortir, on a fait un petit saut chez elle.
Sceau : subst. masc. qui désigne un cachet où sont gravées les effigies ou les armes d’un État, d’un
souverain, d’un organisme quelconque. Il se rapporte aussi à l’empreinte faite par ce cachet. Dans
son sens figuré, ce mot désigne ce qui confirme. Sceau figure enfin dans quelques locutions, dont
sous le sceau du secret et garde des sceaux. Ex. : Dans un geste hautement symbolique, les conjurés
s’emparèrent du sceau de l’État. Après que le monarque eut signé, on apposa le sceau royal : la loi
était en vigueur. La présence d’un artiste aussi important aura mis un sceau de crédibilité sur ce qui
s’annonçait comme un spectacle douteux. Le président m’a confié
Seau : subst. masc. désignant un récipient conçu pour contenir et transporter un liquide ou d’autres
matières. On retrouve seau dans l’expression pleuvoir à seaux. Ex. L’enfant jouait sur la plage avec
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un seau et une petite pelle. La population de ce petit village a dû transporter de nombreux seaux
d’eau afin d’éteindre l’incendie. Il pleuvait à seaux durant la rentrée solennelle de l’université.
Sot : adj. ou subst. qui désigne une personne simple d’esprit, dénué d’intelligence, de bon sens,
sans jugement. Il peut être remplacé par « idiot, niais ». Ex. : Dans un univers aussi absurde, mieux
vaut être sot que futé. Elle n’a pas accepté qu’on l’ait qualifiée de sotte. Pourtant, elle oublie
toujours tout.
Tout – toute – tous – toutes : dét. indéf. qui est placé devant un nom ou GN. On le met au sing.
ou au plur., au masc. ou au fémin. selon le nom auquel il se rapporte. Ex. Ce plan indique tous les
arrêts d’autobus de la ville. Nous sommes fatigués de toutes ces histoires. Il a dormi pendant tout
le voyage. Elle descend les escaliers à toute allure.
Tout – toute – tous – toutes : adj. indéf. ou qual. qui marque l’idée d’intégralité ou de totalité. Il
est placé avant le nom et peut être remplacé par « chaque », « n’importe quel » ou « entier ». On le
met au sing. ou au plur., au masc. ou au fémin. selon le nom auquel il se rapporte. Ex. Tout
l’univers. Tout le pays. Toute une partie de la ville. Tout homme est mortel. Tout le monde est là.
Tous les hommes.
Tout – toute – tous – toutes : pron. indéf. qui marque l’idée de totalité sans exception. Il remplace
un nom. On le met au sing. ou au plur., au ma sc. ou au fémin. Selon le nom auquel il se rapporte.
Ex. Tout est bien qui finit bien. Tous travaillent. Il a écrit à tous. Tous ensembles. Tous à la fois.
Tous en même temps.
Tout : subst. masc. qui exprime la totalité d’un ensemble, d’une collection. Ex. Je vous donnerai
le tout ensemble. Jouer le tout. Le tout est d’essayer. Il veut le tout.
Tout : adv. qui est placé devant un adj. ou un autre adv. ou une locution adverbiale et qui signifie
selon les cas « très, tout à fait complètement, entièrement ». Ex. Il est revenu tout bronzé de ses
vacances. Nous nous intéresserons tout particulièrement à la seconde moitié du XIXe siècle. C'est
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la classe politique tout entière qui doit s'engager sur ce sujet (et non pas toute entière). Ils sont
revenus tout bronzés de leurs vacances. Je suis tout aussi consciente que vous des différents
problèmes (et non pas toute aussi consciente).
Pour mettre un nom commun au pluriel, on ajoute généralement un -s au nom singulier. Mais il
existe des règles particulières selon la terminaison.
Les noms qui se terminent par -s, -x, ou -z au singulier ne changent pas au pluriel. (Ex. : le
secoursles secours, la voixles voix, un nezdes nez).
Les noms qui se terminent par -eau au singulier font leur pluriel en -eaux font leur pluriel en -eaux.
(Ex. : des bureaux, des bateaux, des niveaux, des drapeaux).
Les noms qui se terminent par -ou au singulier font généralement leur pluriel en -ous (Ex. : des
verrous, des sous, des trous, des clous.
Sept noms font leur pluriel en -oux : un bijoudes bijoux, un cailloudes cailloux, un
choudes choux, un genoudes genoux, un hiboudes hiboux, un joujoudes joujoux, un
poudes poux.
Les noms qui se terminent par -al au singulier font généralement leur pluriel en -aux (Ex. : animaux,
journaux, minéraux, arsenaux). Quelques noms font leur pluriel en -als (Ex. : un baldes bals, un
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carnavaldes carnavals, un cérémonialdes cérémonials, un chacaldes chacals, un étaldes
étals, un festivaldes festivals, un récitaldes récitals, un régaldes régals…
Les noms qui se terminent par -ail au singulier font généralement leur pluriel en -ails : détails,
chandails, portails, rails, épouvantails. Quelques mots font leur pluriel en -aux : un baildes baux,
un coraildes coraux, l’émaildes émaux, un soupiraildes soupiraux, un travaildes travaux,
un vantaildes vantaux, un vitraildes vitraux.
Les noms qui se terminent par -eu au singulier font généralement leur pluriel en -eux (aveux,
adieux, lieux, milieux, etc.). Quelques noms font leur pluriel en -eus (Ex. : un pneudes pneus,
un bleudes bleus, un lieu (poisson) des lieus, etc.)
Le pluriel des noms propres obéit à des règles assez subtiles qui ne sont pas toujours respectées
dans l’usage. Les noms de personnes ne prennent pas la marque du pluriel (Ex. : Ces Tchétékoua,
qu’ils sont drôles) à l’exception des noms de familles très illustres ou de personnes célèbres prises
comme modèle. Ex. : Tous les enfants ne deviendront pas des Mozarts, des Einsteins, des
Shakespeares. Par ailleurs, les noms de marque, de journaux, des revues, de magazines ne prennent
pas la marque du pluriel.
Aucun élément ne prend la marque du pluriel si le nom composé est une phrase ou une expression
(des sauve-qui-peut), un verbe + un verbe (des laisser-passer, des laisser-faire), un verbe + un
adverbe (des passe-partout), un verbe + un complément indirect (avec une préposition) (des touche-
à-tout), un verbe + un complément non comptable (des rabat-joie, des pare-brise) *
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N.B. : Certains noms composés avec les mots aide et garde ne sont pas des verbes mais des noms,
qui sont donc variables (des aides-soignantes, des gardes-malades).
En règle générale, pour former le féminin de l’adjectif, on ajoute un -e à l’adjectif masculin (adroit
adroite, pointupointue, raviravie).
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Les adjectifs terminés par -x font leur féminin en -se (curieuxcurieuse,
nerveuxnerveuse),
Les adjectifs terminés en -ou font leur féminin en -olle (foufolle,
moumolle),
Les adjectifs terminés par -c font leur féminin en changeant le -c par -que
(laïclaïque, turcturque) à l’exception de grecgrecque,
blancblanche, secsèche, chic (qui est invariable).
c- Accorder les adjectifs
L’adjectif qualificatif sert à caractériser un nom. Quelles que soient sa place et sa fonction, il
s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte. Il peut être
épithète, apposé, attribut du sujet, attribut du COD.
Un certain nombre d’adjectifs sont formés à partir de verbes. Pour cette raison, on les appelle des
adjectifs verbaux, qui comme les autres adjectifs, s’accorde en genre et en nombre avec le nom
ou le pronom auquel il se rapporte (verbe enseigner, personnel enseignant (adjectif verbal)).
L’adjectif verbal peut être épithète, apposé, attribut du sujet, attribut du COD. Cependant, il faut
distinguer l’adjectif verbal (qui peut être remplacé par un autre adjectif) du participe présent (qui
reste invariable).
d- Accorder le verbe
Le verbe s’accorde avec son sujet. Il s’accorde en nombre si le sujet est un nom (Les hirondelles
ne font pas le printemps.), il s’accorde en nombre et en personne si le sujet est un pronom personnel
(je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles). Ex. : Nous le savons.
On doit penser à accorder également en genre les formes composées des verbes qui se
conjuguent avec l’auxiliaire être (aller, rester, partir, etc. Ex. : Les hirondelles sont parties
trop tôt.) et toutes les formes passives (Ex. : La migration a été perturbée. Elles ont été
retardées).
Dans le cas des noms collectifs, le verbe s’accorde généralement au pluriel avec le
complément (Une foule de voyageurs attendaient le bus). Il peut s’accorder au singulier si
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l’on veut insister sur le nom collectif (Une foule de manifestants se dirige vers le ministère,
Une vingtaine d’adhérents a déjà répondu. Avec la plupart, l’accord se fait généralement
au pluriel (La plupart des gens empruntent l’autoroute, La plupart préfèrent cette solution).
Tout le monde entraine toujours l’accord au singulier (Tout le monde était présent. Tout le
monde est ravi).
Avec les pronoms indéfinis aucun (e) des, chacun (e) des, (pas) un des, personne, le
verbe s’accorde au singulier même si le pronom est suivi d’un pluriel. (Aucune des
propositions ne me convient vraiment. Personne, parmi tous les associés réunis, ne
contestera la décision).
Avec les adverbes de quantités beaucoup de, peu de, assez de, bien des, trop de, tant de,
combien de, que de, suivis d’un complément, le verbe s’accorde avec ce
complément (Beaucoup d’usagers sont satisfaits. Bien de projets ont été réalisés. Beaucoup
de temps a passé. Bien du courage sera nécessaire).
Avec moins de deux, le verbe s’accorde au pluriel (Moins de deux pages m’ont suffi pour
comprendre).
Avec plus d’un, le verbe s’accorde généralement au singulier (Plus d’un voudra tenter).
e- Accorder le participe passé
Le participe passé sans auxiliaire s’accorde comme un adjectif. (L’an passé, l’année passée.
Interrogés dans le cadre une enquête, les témoins se retracent).
Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du
verbe (Ils sont partis). Notez qu’aux temps composés de la voix passive, l’auxiliaire être devient :
a été, ont été, avait été, aurait été. Puisqu’il s’agit toujours du verbe être, la règle d’accord avec le
sujet reste la même.
Quelques accords particuliers : Si le sujet est le pronom relatif qui, l’accord se fait avec
l’antécédent du pronom relatif (le nom que le pronom relatif représente). Ex. : Bonne chance aux
candidats qui sont venus, et félicitations à ceux qui seront reçus ! Si le sujet est : on, cela, l’accord
se fait au masculin singulier (On est arrivé en retard. C’est devenu une plaisanterie). Si le sujet
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nous ou vous désigne une seule personne, l’accord se fait au singulier. Dans cet ouvrage, nous
nous sommes intéressés à la culture des natemba.
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le complément d’objet direct
quand celui-ci est placé avant le verbe. (Ces places de concert, nous les avons choisies entre mille ;
Nous avons choisi les meilleures places ; Nous avons bien choisi !
Le COD placé avant le verbe peut-être : un pronom personnel (Vos cartes, je ne les ai reçues
qu’hier), le pronom relatif que (Les bananes que j’ai mangées hier m’ont constipé), un groupe
nominal interrogatif ou exclamatif (Quelles démarches avez-vous entreprises ?), le pronom
adverbial en (en général, il ne s’accorde pas Ex. : Des glaces, j’en ai déjà repris, mais il peut
s’accorder Ex. : Des pommes, j’en ai acheté(es) hier).
Le participe passé des verbes essentiellement pronominaux s’accorde avec le sujet du verbe (Les
rumeurs se sont tues). Pour ce qui est des verbes pronominaux réfléchis, le participe passé suit la
règle d’accord du participe passé conjugué avec avoir : il s’accorde avec le COD si celui-ci est
placé avant le verbe. (Elle s’est lavée puis elle s’est séchée (Laver qui ? sécher qui ? s’ mis pour
elle. Le COD est placé avant le verbe d’où l’accord). Elle s’est lavé les cheveux (laver quoi ? les
cheveux. Le COD est placé après le verbe, pas d’accord).
Le participe passé employé avec avoir et suivi d’un infinitif s’accorde si le COD placé avant fait
l’action exprimée par l’infinitif. (Cette entreprise, il l’a vue grandir d’année en année : L’ mis pour
entreprise est COD et c’est l’entreprise qui grandit). Il ne s’accorde pas si le COD placé avant ne
fait pas l’action exprimée par l’infinitif. (Quelle réforme a-t-il souhaité mettre en place ?).
On doit placer l’accent aigu dans de nombreuses formes, parmi lesquelles : le participe passé des
verbes du 1er groupe, les mots formés des préfixes -dé, -pré. Toutefois, il n’y a jamais d’accent aigu
sur un e- initial suivi d’une double consonne ou suivi de x ou xc (effacer, exemple, exact, excuser,
excellence, etc.)
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L’accent grave
On place l’accent grave sur les voyelles a, e et u pour distinguer les homophones grammaticaux
à/a, là/la, où/ou, dès/des ; sur deçà, là-bas, çà, delà, celui-là, etc. ; les mots féminins (dernière,
discrète, etc.). Il n’y a jamais d’accent grave sur un e suivi de deux t (je projette, brouette, etc.). Il
n’y a pas d’accent grave sur le ’’a’’ des mots latins (a priori a posteriori, etc.).
L’accent circonflexe
On place l’accent circonflexe sur tous les verbes au passé de l’indicatif à la 1ère et à la 2ème personne
du pluriel (nous partîmes, que vîtes-vous), à l’imparfait du subjonctif à la 3ème personne du singulier
(qu’il comprît, qu’il connût, etc.).
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- sépare les éléments déplacés dans la phrase Avant le déjeuner, Anne lit le journal.
qui ne sont pas suivis d’une inversion du sujet
Au centre de l’ile se trouve un trésor. (inversion, pas
(complément de phrase);
de
(opposition)
- sépare les mots mis en apostrophe; Jean, va chercher du bois.
- est avec ni quand il est répété trois fois ou Je n’ai ni sagesse, ni patience, ni persévérance. Ce
plus, ou quand la longueur des éléments le n’est ni l’argent, ni le pouvoir qui la motive. Il n’y
justifie; avait ni policiers ni pompiers.
- est devant comme et ainsi que s’ils équivalent à L’ordinateur, ainsi que le télécopieur, est un appareil
une comparaison; utile.
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- est devant les propositions relatives (qui, que,
Ces disquettes, que nous venons de recevoir, sont
quoi, dont, où) explicatives, non indispensables
supérieures aux autres.
au sens de la phrase;
- remplace un mot sous-entendu ou en ellipse du Les chefs seront convoqués à 10h; les employés, à
verbe 11h.
Le point-virgule sépare des propositions Cette lettre doit partir, car le temps presse; tout
indépendantes, juxtaposées et étroitement unies par retard serait fâcheux.
le sens.
Le serpent ne se dérobait pas, il prenait gout à ce jeu;
Il sépare deux parties d’une phrase : quand elles sont il avalait lentement le roseau. (C. Laye)
assez longues ou quand l’une d’elles contient déjà
Il faut mettre dans cette valise :
une virgule.
- un pantalon;
Il est aussi utilisé dans une énumération verticale.
nous l’avions : c’était le petit rio des
- deux chandails;
Le ruisseau,
Le deux points introduit un exemple, une prés.
- une jupe.
citation, une conclusion, une explication, une
(J. Giono)
énumération, une définition, un discours direct (se
place avant les guillemets). Cette réunion confirme notre décision : il faut
mettre l’accent sur cet aspect du développement
régional.
Les parenthèses permettent d’intercaler une Il n’y a qu’un fleuve jaune (je ne sais toujours
Elle dit : « Viens. »
remarque ou une observation dans une phrase, pas où il est).
d’amener un choix, d’encadrer sic (crochets permis
aussi). Le ministre n’y est pas allé de main morte (sic).
Les points de suspension indiquent une interruption, Vous avez vraiment renoncé à …?
une emphase, un passage de texte non repris (à
Le Petit Prince […] aima cet allumeur [….]. (St-
placer entre crochets).
Exupéry)
Les crochets peuvent parfois remplacer les
parenthèses, marquent des interventions autres que Il s’agit bien de laisser-faire [en français dans le
celle de l’auteur, indiquent la prononciation d’un texte].
mot et une citation.
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Les guillemets encadrent une citation, une mise en Il importe, selon elle, de « réexaminer le projet. C’est
évidence, un écart orthographique, un mot étrange ou ce
étranger, des paroles rapportées.
qu’indique l’étude de faisabilité ».
Dans un texte imprimé, le titre d’une œuvre s’écrit
Au sens de « prospectus », le mot pamphlet est un
en italique, tandis que dans un texte manuscrit, il se
place entre guillemets. anglicisme.
Le tiret indique le changement d’interlocuteur dans Le journaliste a dit « aréoport »!
un dialogue, met en valeur un court passage (peut Voici- ce n’est qu’un début - la liste du matériel
remplacer les parenthèses), se met dans une nécessaire.
Le français au bureau se vend en librairie.
énumération verticale et dans les toponymes Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent
composés.
3. Outils d’expression
Choisir la bonne préposition (à, de ou avec), (à, chez ou en), (de, pour ou en), (en, au(x) ou
à), (dans, sur, en ou à) ;
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b- Alléger les phrases dans un texte
La compréhensivité d’un texte repose sur la précision et la concision des phrases qui le composent.
Un texte intelligible doit avoir des phrases allégées. Il faut pour cela éviter les mots inutiles, les
obscurités et les lourdeurs. Ceci suppose :
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Éliminer les mots superflus (comme quoi le client nous a prévenus comme quoi il serait
en retard, dire plutôt : le client nous a prévenus qu’il serait en retard ; de dans ne faire que
+ infinitif Je n’ai fait que de courir toute la journée, mais plutôt : Je n’ai fait que courir
toute la journée ; de avant trop J’en ai de trop, Il en fait de trop, mais plutôt : J’en ai
trop, Il en fait trop ; ne après sans que La décision a été prise sans que les intéressés ne
puissent donner leur avis, mais plutôt : La décision a été prise sans que les intéressés
puissent donner leur avis ; un avec un nom de profession, de fonction, de grade, de statut
social… Mon plus jeune frère aimerait être un informaticien, mais plutôt : Mon plus
jeune frère aimerait être informaticien, Précisez si vous êtes un locataire ou un propriétaire,
mais plutôt : Précisez si vous êtes locataire ou propriétaire ; à dans chaque fois que, c’est
à chaque fois ; comme après un verbe d’état (apparaître, se montrer, sembler…) ; de dans
c’est (de) C’est de sa faute ). Il faut préférer les tournures suivantes (par plutôt que de
par (pour dire grâce à, à cause de, en raison de…, quelque chose + adjectif plutôt que
quelque chose + qui est + adjectif…)
Supprimer les ambiguïtés (Le DVD que Paul a offert à son fils l’intéressait beaucoup. Si
les enfants risquent d’être attaqués par les chiens, enfermez-les, Radié depuis peu, mon
épouse supporte difficilement ma nouvelle vie, etc.)
Utiliser les reprises pronominales pour limiter les répétitions. Les pronoms personnels de
la 3ème personne (ils représentent le nom La ponctuation est utile à votre lecteur. Elle
l’aide à suivre votre pensée). Les pronoms en et y (ils peuvent remplacer un COI non animé,
parfois une proposition entière : en = de + complément ; y = à + complément. Ex. : Cette
affaire est urgente. Il faut s’occuper immédiatement de cette affaireIl faut s’en occuper
immédiatement ; Envoyez une lettre de motivation. Joignez à cette lettre la photocopie de
votre diplômeJoignez-y la photocopie de votre diplôme). Les pronoms démonstratifs (ils
peuvent représenter un groupe nominal déjà énoncé (La mesure concerne les salariés du
privé aussi bien que les salariés du public[…] aussi bien que ceux du public.). Les
pronoms possessifs permettent de remplacer un nom précédé d’un déterminant possessif
(Tous les enfants étaient contents du voyage. Les vôtres (vos enfants) en particulier avaient
l’air ravis).
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Utiliser les substituts (l’histoire, la sociologie, la psychologieles sciences humaines)
Alléger les phrases (éviter il y a : Il y a quelqu’un qui désire vous parler Quelqu’un
désire vous parler. Il y a un eu un accident en face du portail principal de l’Université
Un accident s’est produit en face du portail principal de l’Université ; éviter l’abus des est-
ce que dans l’interrogation. Ex. : Où est-ce que vous allez ? Où allez-vous ? Qu’est-ce
qu’il a comme métier ? Quel est son métier ? éviter le fait que, qui alourdit la phrase.
Ex. : Le fait que vous soyez bien préparé multiplie vos chances de réussite Bien préparé,
vous multipliez vos chances de réussite). Ne pas abuser des participes et des gérondifs
(Ayant patienté très longtemps, il a fini par obtenir une réponse A force de patienter, il
a fini par obtenir la réponse)
Les « ce que », les « ce qui », les « si », et autres syntagmes s’enchaînent souvent, malgré nous.
Emploi abusif de (pronoms relatifs, conjonctions, de participes présents ou des gérondifs
(participes présents précédés de « en » en tête de phrase, de la forme « ayant + participe
passé », du mot invariable « si », des locutions « ce qui » et « ce que ».
Eliminer les lourdeurs liées aux pronoms relatifs
Première Deuxième
Troisième possibilité
possibilité possibilité
Ex. : Cet étudiant qui est renvoyé de la médecine s’est inscrit en sociologie Cet étudiant
renvoyé de la médecine s’est inscrit en sociologie.
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Cas où le pronom relatif n’est pas éliminable : ATTENTION ! Cas où la suppression
des pronoms relatifs n’est pas possible. Ne cherchez pas à éliminer les pronoms relatifs trop
systématiquement. En effet, dans de nombreux cas, le pronom relatif est utile à la compréhension
de la phrase. Il ne doit donc pas être supprimé :
֎ Lorsqu’il permet de rendre la phrase beaucoup plus précise. Exemple : « Il s’agit
de sommes qu’il a perçues illégalement ».
֎ Lorsqu’il désigne le responsable de l’action entreprise. Exemple : « Il s’agit
d’une lettre qu’il avait rédigée hier ».
֎ Grâce aux pronoms relatifs, le responsable est désigné. La phrase serait
incomplète si l’on avait écrit : « Il s’agit d’une lettre écrite hier ». (Ici, le
responsable n’est pas désigné). Sachez qu’un pronom relatif éloigné de son
antécédent peut amener une ambigüité et obscurcir ainsi le sens d’une phrase.
Exemple : « Je vous envoie ces documents de la part de M. Diallo que vous ne
connaissez pas ».
Ecrire : Je vous envoie les documents que nous ne connaissez pas, de la part de Monsieur Diallo.
etc.
Que, précédé d’un antécédent est un pronom relatif ; sans antécédent est une conjonction.
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Possibilité A Possibilité B Possibilité C
1. Lorsqu’elle complète le sens de la phrase principale : Exemple : « nous pensons que les
marchandises ont été brisées au cours du transport ».
2. Lorsque le sens de la phrase risque d’être altéré : Exemple : « Nous désirons que vous vous
munissez de vos papiers d’identité ».
Les verbes « penser que », « désirer que », sont ce qu’on appelle des verbes subjectifs.
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été éteint parce que les pompiers sont intervenus rapidement Le feu a été éteint grâce à
l’intervention rapide des pompiers ; etc.)
Utilisant l’infinitif pour une expression plus concise (L’étudiante est folle de joie parce
qu’elle a obtenu a obtenu la bourse d’excellence L’étudiante est folle de joie d’avoir
obtenu la bourse d’excellence ; Le suspect nie qu’il se retrouvait ce jour-là sur le port Le
suspect nie s’être retrouvé ce jour-là sur le port ; L’installation permettra la réduction des
émissions de gaz à effets de serre L’installation permettra de réduire les émissions de
gaz à effet de serre).
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B. Techniques pour rédiger des écrits administratifs, scientifiques ou
professionnels
a- Rédiger un bon CV
i. Un CV doit :
Refléter fidèlement ce que vous êtes,
Être adapté au poste que vous recherchez, à l’entreprise à laquelle vous l’adressez,
Se limiter à l’essentiel tout en donnant envie à votre lecteur d’en savoir plus sur vous,
Donc, lui donner envie de vous proposer un entretien.
ii. Comment rédiger votre CV
Définissez clairement votre objectif
Le plus simple est de commencer par donner un titre à votre C.V., lequel sera en quelque sorte
le «cap » qui guidera votre rédaction, par exemple :
Le nom de votre métier et, sur la ligne en-dessous, votre qualification, le nombre
d’années de votre expérience ou bien vos trois points forts dans cette activité,
La durée de votre expérience dans le secteur que vous ciblez,
Votre objectif professionnel...
Notez tous les éléments qui attestent que cet objectif correspond à vos
capacités
Réalisez cet exercice sur un brouillon où vous écrivez pêle-mêle tout ce qui, de près ou de
loin, présente un rapport, avec votre objectif :
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Les milieux de travail, les clients avec lesquels vous avez l’habitude de travailler,
Vos connaissances (langues étrangères, informatique), vos permis,
Vos activités extra-professionnelles, etc.
Parmi ces capacités, choisissez celles qui correspondent le mieux à l’emploi visé : dans la liste que vous
venez d’établir, soulignez les éléments qui sont les plus proches de votre objectif professionnel.
Organisez ensuite ces éléments en les rassemblant dans chacune des grandes rubriques de votre C.V.
La seule obligation est d’indiquer vos prénoms, nom, adresse et téléphone. Il n’y a ni règle ni usage en
ce qui concerne la situation familiale, l’âge et la nationalité ; à vous seul d’apprécier s’ils sont
réellement des atouts pour obtenir un rendez-vous.
Titre
Le titre n’est pas obligatoire dans un C.V. Néanmoins, telle la « une » d’un journal, il facilite la lecture.
Expérience professionnelle
Sauf pour les débutants, cette rubrique est généralement la plus importante du C.V. Pour chaque
emploi exercé, elle comprend le plus souvent les quatre informations suivantes : dates, métier exercé,
nom de l’entreprise et sa localisation (en général un simple code postal suivi d’un nom de ville). Ces
informations sont complétées par le détail des responsabilités, des tâches effectuées et des résultats
obtenus. Pour les débutants qui n’ont réalisé que des stages, il est conseillé de nommer cette rubrique
« expérience en entreprise ».
Formation
Sauf pour les chercheurs et les enseignants, cette rubrique doit être relativement succincte et ne
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comprendre, pour l’essentiel, que des informations sur :
Votre niveau d’études et le diplôme qui valorise le plus votre objectif professionnel,
Vos formations complémentaires en rapport direct avec le même objectif.
Loisirs et autres rubriques
Traditionnellement placée à la fin, la brève rubrique de vos loisirs (sports pratiqués, centres d’intérêt,
activités bénévoles) apporte une dimension supplémentaire à votre C.V. N’oubliez pas qu’elle sert
fréquemment de sujet de conversation aux recruteurs qui apprécient de vous entendre parler de ce qui
vous anime tout particulièrement. En revanche, vous n’êtes pas obligé de créer une rubrique pour les
langues étrangères et les langages informatiques que vous maîtrisez. En effet, s’ils constituent l’un de
vos points forts, ils accompagneront directement votre titre (par exemple : « ASSISTANTE
COMMERCIALE, trilingue anglais, espagnol ») ou bien ils trouveront leur place parmi les tâches et les
exemples que vous citerez à propos de votre expérience professionnelle.
Photo
Si le C.V. donne essentiellement des indications sur le profil professionnel d’un candidat, une
photo peut renforcer, il est vrai, dans un sens comme dans l’autre, la subjectivité du recruteur : «
expression avenante » ou, au contraire, « pas assez souriant », « trop souriant », etc. Cependant,
une photo récente et de bonne qualité est incontestablement un atout dans certains emplois,
notamment pour les activités de vente et d’accueil et, plus généralement, pour tous les postes où il
faudra, en quelque sorte, représenter l’image de l’entreprise à l’extérieur. Enfin, lorsque les
recruteurs reçoivent de nombreux candidats, la présence d’une photo leur permet de mieux les
mémoriser.
Dès lors, si vous répondez à une annonce qui demande une photo, ne pas la mettre risque de vous
écarter de la sélection, même si votre candidature correspond parfaitement au poste. Envoyez une
photo d’identité, sobre, récente, en noir et blanc ou couleur et veillez à ce que votre tenue
vestimentaire soit adaptée au poste que vous recherchez.
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« Contremaître » Dans quel domaine ? Quelles responsabilités ?
֎ Les données inutiles « BEPC » ou « Brevet des collèges » (lorsque vous êtes bachelier).
֎ Des années entières sans mention de la moindre activité (les fameux « trous » du C.V.).
NB : N’oubliez pas de citer les formations que vous avez effectuées, vos activités familiales et
associatives, etc.
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b- A quoi sert une lettre de motivation et comment la présente-t-on ?
Lorsque vous faites une candidature spontanée ou lorsque vous répondez à une petite annonce,
vous vous demandez ce qu’il faut écrire dans une lettre de motivation. Peut-être pensez-vous
que les employeurs ne lisent pas les lettres... Ce n’est pas le cas si votre lettre est efficace et si
elle n’est pas une simple lettre « accompagnement du C.V. ».
Vous devez faire votre « publicité ». Vous devez « toucher la bonne cible » « accrocher le client
», lui présenter un message clair et rapide, lui donner envie d’en savoir plus. Votre lettre doit
comprendre au minimum cinq parties :
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L’introduction : elle doit capter l’intérêt de votre interlocuteur. Ne parlez pas de vous,
mais de l’entreprise, des informations que vous avez pu obtenir, en lien avec le poste
que vous visez.
Le développement. Parlez de vous, citez des exemples tirés de votre expérience,
montrez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise, donnez du poids à vos arguments
en citant des chiffres, des résultats.
La proposition de rencontre. Proposez une rencontre. Fixez une échéance pour rappeler
l’entreprise et convenir d’un rendez-vous prochain.
La formule de politesse Soyez simple et direct.
Vos motivations : vous montrez ce qui vous intéresse dans cette annonce, ce que vous
connaissez de l’entreprise et de son secteur d’activité, et vous faites le lien avec votre
propre expérience.
Vos apports : vous citez les points forts, savoir- faire, qualités qui peuvent intéresser
l’entreprise. Vous argumentez autour de vos expériences professionnelles et extra-
professionnelles.
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֎ Je n’ai pas de problème d’orthographe, ou bien je sais à qui je pourrai faire relire ma
lettre.
Relatant de façon plus ou moins détaillée, Analysant une situation avec présentation
mais OBJECTIVE, un événement ou une d’ARGUMENTS et débouchant sur des
activité PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
D’activité Psychologique
D’entretien D’activité
D’accident D’hospitalisation
De stage
D’analyses médicales
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Informer Donner son avis, en vue d’une décision à
POURQUOI ? prendre par l’autorité responsable
Laisser une trace écrite de l’évènement
Supérieur hiérarchique
Absents
Introduction : Introduction :
Nature de l’événement et son contexte (de Sujet et son contexte (de temps, de lieu et de
temps, de lieu et de circonstances) circonstances)
Objectifs
Personnes concernées
Développement : Développement :
- et résumée
Conclusion :
Conclusion :
Avis personnel
Fin de l’évènement.
Propositions de solutions
Eventuellement, suites données
COMMENT ?
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Entête
Lieu et date
Types de
documents Définition Objectif Méthodologie
Document reformulant Reformuler et
et synthétisant de synthétiser pour les
manière plus ou moins participants les Plan thématique
Le dense informations, conforme à l’ordre du
compte décisions et actions jour ou organisé a
rendu Un oral (réunions, à mener. posteriori en thèmes
visites…). 5 types de
abordés.
comptes rendus Transmettre aux absents
possibles selon l’objectif
et la diffusion du le contenu essentiel
document. d’une réunion ou d’une
visite avec le maximum
Le Compte rendu validé par S’accorder sur les
de clarté et Même méthodologie
procès- les participants d’une propos tenus et les
d’objectivité. que le compte rendu.
verbal réunion (souvent signé). contenus à transmettre.
53
Document visuel Transmettre sur écran
devant être très les données essentielles
synthétique pour en les rendant Tous types de plans
L’écrit en selon le contenu à
ligne être efficace. attrayantes et lisibles au
plus grand nombre transmettre.
Importance de la (Sites, supports
qualité de la pédagogiques e-
présentation. learning…).
Document transcrivant, Plan de type
Analyser et produire
en toute liberté diagnostic (existant,
une réflexion sur un
méthodologique, une causes,
sujet afin de favoriser
réflexion personnelle ou conséquences,
par la suite les prises
d’équipe sur un thème propositions de
de décisions.
Le rapport défini par une solutions, moyens).
problématique de départ. Proposer des
Selon le type de
solutions applicables
7 types de rapports rapport, présence de
permettant de faire
possibles selon toutes les rubriques
avancer l’action.
l’objectif du de l’analyse ou d’une
document. partie d’entre-elles.
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Présence souvent indispensable d’une
Absence de rajout d’arguments
argumentation pertinente basée sur l’opinion
personnels par le rédacteur
personnelle du rédacteur
Invités : Rédacteur :
Présents :
Excusés :
Ordre du jour :
56
4
La fiche de lecture n’est pas un pur exercice universitaire, elle a également une utilité dans la
pratique professionnelle : Cf. Dans le cadre de son activité, l’enseignant participe à la veille
professionnelle pour actualiser ses connaissances en permanence (fiche à disposition pour relire
en cas de besoin quand on a des questionnements pro) et à la recherche en didactique. Ainsi,
57
savoir rédiger une fiche de lecture, permet d’organiser ses lectures professionnelles pour
pouvoir les utiliser comme ressources lors de communications orales ou écrites.
Présentation de l’auteur circonstanciée : attention pas une biographie complète mais situer
l’auteur dans un champ de recherche, un champ disciplinaire, une spécialité, ce qu’il a écrit sur
le sujet.
Pourquoi cette fiche de lecture ? C’est-à-dire être capable de réfléchir à son choix d’ouvrage
et de thématique en fonction de son intérêt sur un sujet, ses attentes par rapport à un cours ou
un stage dans le cadre de la formation dispensée au DSA (Département de Sociologie et
Anthropologie).
Déjà définir un axe de lecture pour faire une lecture intelligente de l’ouvrage :
On peut faire plusieurs fiches de lecture analytique car on peut avoir plusieurs lectures d’un
même ouvrage Importance de définir sa propre lecture et ses attentes.
Car cette lecture n’est pas une lecture de distraction mais bien une lecture avec une visée
de recherche d’informations. Une fiche de lecture aboutie requiert parfois plusieurs relectures
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de l’ouvrage.
Pour une élaborer une bonne fiche de lecture, il faut lire chapitre par chapitre, refermer le livre
et noter les idées importantes, puis ce que le chapitre vous évoque ; cette méthode oblige à
une lecture concentrée et à la reformulation (démarche également envisageable pour un article
ou un chapitre)
D'autres lectures sont indispensables pour mettre en perspective la pensée de l'auteur, l'inscrire
dans un courant de pensée : auteurs du même courant, auteurs ayant une opinion divergente ;
croiser les points de vue (Bref se faire une culture dans le domaine / sur le sujet sinon
aucune analyse du livre n’est possible).
Il existe différents types de fiches de lecture avec chacune leur structure (plan différent)
59
Fiche de lecture dite classique ou linéaire : références de l’ouvrage / présentation
(auteur, thème abordé dans l’ouvrage, contexte, plan de l’ouvrage) / résumé / analyse /
conclusion. Cette fiche de lecture est utile pour préparer les concours / pour faire des fiches
de lecture professionnelle. Il est possible de construire cette fiche de lecture de façon
thématique avec un résumé suivi d’une analyse par partie thématique.
Plan thématique : peut reprendre le plan de l’ouvrage mais avec un esprit de synthèse
(3 parties maximum) ; trouver un fil conducteur pour regrouper les chapitres. Associer
le résumé et la réflexion sur l’ouvrage dans chaque partie.
Plan construit sur la synthèse des 2 ouvrages / surtout pas un plan en 2 ou 3 parties
avec une partie pour chaque livre et la dernière partie lecture personnelle ;
« Envisager les 2 ouvrages comme s’ils formaient un tout » ;
Mais être rigoureux et capable de restituer la pensée de chaque auteur.
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d- Fiche de lecture : savoir croiser la lecture scientifique et la lecture
professionnelle, alliance théorie et pratique
Pour choisir ses lectures : trois types de lecture
La lecture-distraction,
La lecture-culture et
La lecture-information.
Comment comprendre la lecture scientifique ?
La paraphrase,
61
La biographie trop longue,
Le niveau de langue trop familier,
La mauvaise maîtrise de la syntaxe et de l'orthographe,
La critique
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C. Techniques d’expression orale (Cours magistral, Conférence sur la prise de
parole en public, dans une réunion ou lors d’une conférence)
Je t’écris pour te dire que je suis en Haïti en tant que fille au pair / père pour deux mois. En
effet, je suis partie pour fer / faire du bénévolat dans une école primaire. J’ai préféré vivre dans
une famille d’accueil à cause des difficultés financières de ma mère / maire. Je suis très bien
arrivée. La famille m’a très bien accueillie, surtout leurres / leurs / l’heure deux enfants. Ils
sont adorables. Ce qui est intéressant aussi, c’est que l’école n’est qu’à quelques mètres /
maîtres de la maison. C’est parfait ! Je n’aurai pas de taxi à prendre tous les jours.
Au fête / fait / faites, je tiens à ce que tu saches que je suis partie sent / sans / sens te prévenir,
car le départ a été précipité. Je n’ai pas eu assez de temps / tant / tend pour dire au revoir à
mes / mais amis. Donc, je t’en prie, ne m’en / mens / ment veux pas trop.
Je te fais de gros bisous et espère recevoir une petite carte de ta part très bientôt.
Mireille
1. Pour l’examen, je révise les leçons que nous avons appris_______ cette semaine.
7. Aussitôt qu’il ait terminé______ son cours, les étudiants ont quitté______ la salle.
10. Les dégâts qu’a causé______ la tempête s’élèvent à plusieurs milliers de dollars.
13. Pour diversifier ses actifs, l’entreprise prévoit d’avances de créer de nouveaux emplois.
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V. Bibliographie
Le cours sera basé sur des méthodes d’apprentissage actives qui associent les exposés succincts
oraux, les présentations en power point, les notes de lectures, les brainstormings et les débats.
Il sera très pratique, discursif et interactif entre des étudiants supposés détenir un minimum
d’expériences et l’enseignant.
VII. Evaluation
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Table des matières
67