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INTÉGRER LES TRAVAILLER L’ORAL

ATTENDUS DU SYSTÈME
ÉDUCATIF FRANÇAIS
DANS SON
ENSEIGNEMENT
– SECOND DEGRÉ

Comprendre
les enjeux de l’oral
Script du diaporama commenté
MANON ARNAUD, ÉMILIE BONNAT
EEMCP2
PREMIÈRE PARTIE
Diapositive n° 2
Bonjour et bienvenue dans ce diaporama intitulé « Comprendre les enjeux de l’oral ». Ce document va
vous permettre de vous approprier quelques incontournables didactiques concernant le domaine de l’oral.

Diapositive n° 3
Le diaporama est composé de cinq parties :
– nous verrons tout d’abord quels sont les enjeux et les difficultés de l’enseignement de l’oral ;
– puis, nous développerons le cadre institutionnel : quelle est la place de l’oral dans les programmes des
cycles 3 et 4 et du lycée, et quels sont les examens oraux que l’élève va rencontrer au cours de sa
scolarité dans le 2nd degré ;
– nous aborderons ensuite les trois formes prises par l’oral dans le cadre scolaire : l’oral pour
communiquer, l’oral comme outil d’apprentissage et l’oral comme objet d’apprentissage.

Diapositive n° 4
Tout d’abord : « L’oral : enjeux et difficultés ».

Diapositive n° 5
Jusque dans les années soixante-dix, l’écrit domine dans les activités pédagogiques. Les activités orales
sont essentiellement sous forme de récitations. Le discours de l’enseignant est modélisant. L’oral devient
un objet à maîtriser en soi à l’école primaire dans les années quatre-vingt-dix. On le voit apparaître dans
les instructions officielles de 1992. On assiste alors à un renversement de la position de l’oral qui est vu
dès lors comme un accès à la lecture et à l’écriture. S’ajoute à cela le thème de la fracture sociale. Des
travaux sont engagés sur la mission de socialisation de l’école et le développement de la capacité de
juger et d’argumenter à l’oral. L’École répond en 2016 par l’instauration du Socle commun de
connaissances, de compétences et de culture, et par la mise en place d’une approche transdisciplinaire
pour une grande efficacité du développement des compétences langagières. Des enjeux sociaux,
scolaires et institutionnels rendent donc nécessaire l’enseignement de l’oral aux élèves.

Diapositive n° 6
L’enseignement de l’oral n’est pas sans difficultés. En effet, l’oral est un objet complexe qui ne relève pas
d’une compétence unique. Il s’agit d’une pratique transversale, liée à la didactique de la discipline
enseignée, mais aussi à celle des autres disciplines. Il est donc parfois difficile d’isoler les objets
d’enseignement à travailler. L’oral implique l’ensemble de la personne (voix et corps). Sa mise en œuvre
peut donc déclencher un sentiment d’insécurité chez certains élèves, mais aussi chez certains
enseignants qui peuvent craindre de devoir être confrontés à la personnalité des élèves, voire à leur
intimité.

De plus, l’oral ne laisse pas de traces. Il demande donc la mise en place d’enregistrements exigeants
(audio, vidéo) qui peuvent générer des problèmes techniques et juridiques.

Ainsi, l’oral est difficile à observer et complexe à analyser, le travail de l’oral va donc de paire avec un
travail de l’écoute, aussi bien dans les situations d’évaluation d’un oral en continu que dans les moments
d’interaction tels que les entretiens ou les débats.
Et enfin, les activités orales sont chronophages. Alors que tous les élèves d’une même classe peuvent
composer à l’écrit simultanément, la prestation orale et son évaluation sont individuelles et demandent
une préparation souvent longue et approfondie.

DEUXIÈME PARTIE
Diapositive n° 3
Qu’en est-il de l’oral dans les programmes et aux examens ?

Diapositive n° 4
Au cycle 3, comme par la suite, toutes les disciplines contribuent à la construction et à l’évaluation des
compétences de l’oral, comme le montre la sélection de certaines compétences dans le tableau ci-
dessous. Les compétences travaillées dans chaque matière du cycle 3 donnent une place importante à
la pratique de l’oral. Par exemple, en histoire-géographie, la compétence « pratiquer différents langages
en histoire et en géographie » permet aux élèves de « s’exprimer à l’oral pour penser, communiquer et
échanger ». La compétence « Coopérer et mutualiser » permet de mettre en place des échanges oraux
entre pairs. En sciences et technologie, « pratiquer des langages » engage les élèves à « décrire un
phénomène à l’oral ».

Diapositive n° 5
En fin de cycle 3, on peut estimer qu’un élève a une maîtrise satisfaisante de l’expression orale s’il est
capable de :
– présenter de façon ordonnée des informations et des explications, et d’exprimer un point de vue
personnel en le justifiant ;
– raconter une histoire ;
– réaliser une courte présentation orale avec un support (papier, numérique, etc.) ;
– participer à un débat en prenant en compte la parole d’autrui ;
– réutiliser des mots, des formules, des expressions rencontrées dans des textes lus, des énoncés écrits
et oraux ;
– dire de mémoire un texte à haute voix.

Il n’est pas question néanmoins d’attendre une correction absolue dans l’expression et une maîtrise des
différentes formes de prise de parole. De plus, en fin de cycle 3, l’élève doit aussi comprendre des
énoncés oraux, sans demander là non plus une maîtrise parfaite des subtilités et de la richesse de la
communication orale. Il doit parvenir à :
– écouter en maintenant son attention un propos continu de cinq à dix minutes, une lecture à haute voix,
une émission documentaire associant son et image d’une vingtaine de minutes ;
– manifester sa compréhension d’un message oral, d’un propos, d’un texte lu, d’un discours, d’une
émission, etc.

Diapositive n° 6
En cycle 4, les intitulés de compétences restent sensiblement les mêmes qu’en cycle 3. Toutes les
disciplines participent aussi au développement des compétences langagières, mais le niveau de maîtrise
attendu augmente.

Prenons l’exemple du français : alors qu’au cycle 3, la compétence « Comprendre et s’exprimer à l’oral »
demande simplement aux élèves d’écouter pour comprendre un message oral, un propos, un discours,
un texte lu, en cycle 4, il est proposé non seulement de comprendre, mais aussi d’interpréter des
messages et des discours oraux complexes. De même, alors qu’en fin de cycle 3 un élève doit être
capable de parler en prenant en compte son auditoire, à la fin du cycle 4, on attend de lui qu’il s’exprime
de façon maîtrisée.

Diapositive n° 7
Il en est de même en physique-chimie : il ne s’agit plus seulement d’expliquer un phénomène à l’oral,
mais d’utiliser la langue française à l’oral, en cultivant précision, richesse de vocabulaire et syntaxe pour
rendre compte des observations, et d’être capable de s’exprimer à l’oral lors d’un débat scientifique.

Diapositive n° 8
Ainsi, on veillera à respecter une progressivité dans l’apprentissage des compétences langagières. En
fin de cycle 4, l’élève sera évalué lors de l’épreuve de soutenance du DNB. S’il est seul, il prendra la
parole en continue pour une durée d’environ cinq minutes avec un support. Il devra ensuite échanger
avec le jury. Cet oral n’est pas adossé à une discipline en particulier, c’est donc une évaluation de
compétences transversales à laquelle toutes les disciplines doivent contribuer aux cycles 3 et 4 en
apprenant aux élèves à produire un oral continu préparé, et en leur apprenant à argumenter et développer
un propos en interaction. On attend de l’élève de 3e que son propos croise différentes composantes telles
que la description, l’argumentation, la narration et qu’il soit capable de s’éloigner de son support. Lors de
l’entretien avec le jury, on attend qu’il puisse exprimer une impression, un avis, une opinion de manière
raisonnée, en respectant les formes d’un oral codifié et socialisé. Il n’est néanmoins pas exigé de l’élève
une correction absolue dans l’expression et une maîtrise complète des techniques de l’exposé et du
débat.

Diapositive n° 9
Au lycée, le travail des compétences langagières se poursuit dans la lignée de ce qui a été entrepris au
collège. L’apprentissage se fait régulièrement et de manière progressive de la 2de à la terminale,
accompagné par tous les enseignants. La pratique de l’oral est régulière, fréquente et explicitée aux
élèves grâce à des indicateurs de réussites clairement définis. Progresser à l’oral ne se fait pas qu’en
parlant, comme nous l’avons vu grâce aux compétences développées au collège, il est nécessaire de
développer les capacités d’écoute des élèves et de leur proposer une rétroaction régulière sur leurs
prestations orales : ce retour peut avoir lieu à l’oral ou à l’écrit, en groupe ou individuellement, de la part
de l’enseignant ou de l’auditoire. On peut aussi proposer une autoévaluation. Les possibilités de
développer les compétences de l’oral au lycée sont multiples et enrichissent de façon significative
l’enseignement de chaque discipline. L’objectif est double : préparer les élèves aux épreuves du
baccalauréat et à l’enseignement supérieur.

Diapositive n° 10
En effet, pour obtenir le baccalauréat, l’élève devra passer des épreuves orales.
En classe de 1re :
– Épreuve anticipée de français : une épreuve orale de vingt minutes.

En classe de terminale
– Épreuves terminales : épreuve orale terminale (dite Grand oral) de vingt minutes, épreuves de
spécialité : pour les arts, trente minutes d’oral et pour les LLCER, vingt minutes d’oral (en plus des trois
heures trente d’écrit).

Les oraux de français, de langues et d’arts sont des épreuves disciplinaires, ce qui n’est pas le cas de
l’épreuve orale terminale, bien qu’elle soit adossée aux enseignements de spécialités. Cette dernière a
pour but d’évaluer certes la solidité des connaissances du candidat, mais aussi et surtout sa capacité à
argumenter et à relier les savoirs, son esprit critique, la précision de son expression, la clarté de son
propos, son engagement dans sa parole, sa force de conviction.
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TROISIÈME PARTIE
Diapositive n° 4
Grâce à l’étude de la place de l’oral dans les programmes, nous voyons se dessiner les formes prises
par l’oral dans le cadre scolaire : l’oral pour communiquer, l’oral comme outil d’apprentissage et l’oral
comme objet d’apprentissage.

Commençons par développer la dimension communicationnelle de l’oral : comment organiser et


structurer l’oral en classe afin que les élèves apprennent les règles de communication et les différents
propos.

Diapositive n° 5
L’oral est présent au quotidien en classe et comme nous l’avons vu précédemment, la pratique de l’oral
peut s’avérer difficile pour certains élèves puisqu’elle implique l’intégralité de la personne. Ainsi, pour
instaurer en classe une pratique de l’oral efficace et bienveillante certains points de vigilance sont à
noter :
– l’intervention de l’enseignant est indispensable pour installer un climat de confiance, et permettre ainsi
aux élèves de communiquer sereinement ;
– le professeur doit garder en mémoire que son discours est toujours modélisant pour l’élève et donc
s’imposer une certaine rigueur lors de ses prises de parole ;
– il est important de laisser parler les élèves, sans les interrompre, et d’accepter des silences utiles à la
réflexion ;
– l’enseignant est là pour favoriser les échanges entre élèves en distribuant la parole, en faisant préciser,
compléter, reformuler et en encourageant l’élève à tenir compte de ce qui a été dit pour construire son
propos ;
– il est aussi chargé d’instaurer un climat serein pour les échanges. Il veille au respect de l’écoute
mutuelle. Il fait circuler la parole de façon équitable entre les élèves et ainsi incite, de façon
bienveillante, les élèves les plus timides à prendre la parole.

L’organisation spatiale de la classe revêt une importance particulière pour faciliter la communication et
la prise de parole : table en U, îlots pour favoriser l’échange entre pairs…

L’enseignant n’est pas le destinataire de tous les propos, le travail de groupes laisse une part importante
à l’autonomie des élèves dans un cadre fixé par l’enseignant grâce à des consignes claires et précises.

Pour aller plus loin, vous pouvez mettre le diaporama sur pause et visionner cet extrait d’une intervention
de Sylvie Plane, professeure émérite de sciences du langage (3’55) : https://youtu.be/3S-WlXuJyQA

Diapositive n° 6
L’oral dans le cadre scolaire ne sert pas seulement à communiquer, les situations de pratique de l’oral
constituent également des moments permettant de construire des apprentissages dans les différents
champs disciplinaires. L’oral est un outil au service des apprentissages.

Diapositive n° 7
Le langage permet de structurer la pensée afin de procéder à la construction de concepts abstraits. En
classe, l’oral est utilisé pour construire des savoirs. Il permet l’élaboration de connaissances
disciplinaires : on apprend donc aux élèves à utiliser le langage pour réfléchir, construire, raisonner. L’oral
nourrit la réflexion. L’oral, spontané d’abord, est comme un brouillon à l’écrit : on le travaille, on le fait
évoluer, on le structure jusqu’à atteindre l’objectif fixé : l’acquisition de connaissances disciplinaires
rigoureuses.

COMPRENDRE LES ENJEUX DE L’ORAL SCRIPT DU DIAPORAMA COMMENTÉ 4


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L’oral permet aussi de s’approprier les savoirs construits. L’enseignant accompagne l’élève dans cette
appropriation en variant les conduites discursives, c’est-à-dire en encourageant les élèves à raconter,
rendre compte, décrire, expliquer, justifier, argumenter, résumer, récapituler… Pour faire progresser les
élèves, le professeur reformule ou fait reformuler (une consigne, une explication), il explique les termes
spécifiques à la discipline ou les situations, il clarifie les enjeux propres à l’enseignement de sa matière.
Pour permettre une prise de parole plus longue (donc plus élaborée) de la part des élèves, il privilégie
les questions ouvertes : Comment… ? En quoi… ? Dans quelle mesure… ? Quel est votre point de vue
sur… ?

Par exemple, après un temps magistral, on peut laisser deux minutes aux élèves, organisés en binômes,
afin qu’oralement ils s’expliquent ce qu’ils ont compris. On leur permet ainsi de s’approprier les contenus
abordés précédemment et de s’assurer de leur bonne compréhension. On peut ensuite demander à
quelques élèves de donner à entendre leur explication à toute la classe afin d’apporter, avec l’aide des
autres, les compléments et corrections nécessaires à l’obtention d’un bilan commun rigoureux.

Diapositive n° 8
L’oral devient un objet d’apprentissage si les interventions orales des élèves donnent lieu à des conseils,
des observations, des analyses et donc une évaluation de la qualité de la prestation orale en elle-même
avec comme objectif d’augmenter le niveau de compétence.

Diapositive n° 9
Même si l’oral est un objet d’apprentissage, il ne s’agit pas d’envisager l’enseigner comme un cours à
part entière, puisqu’il s’agit de développer des compétences orales, donc d’allier un ensemble de savoirs
(choisis parmi les connaissances disciplinaires), de capacités (ou savoir-faire comme argumenter, parler
de manière structurée…) et d’attitudes (ou savoir-être, comme la posture, l’écoute…). Apprendre l’oral
est donc l’affaire de toutes les disciplines et non pas seulement de l’enseignement du français. Grâce à
une utilisation de dispositifs variés (que vous pourrez découvrir en détail dans la carte mentale interactive
présentée un peu plus loin dans le module), l’élève apprend à utiliser l’oral pour :
– s’exprimer correctement et adapter son langage à la situation d’échanges ;
– exprimer un point de vue ;
– exprimer sa sensibilité ;
– argumenter.

Les épreuves orales des examens vues plus tôt illustrent parfaitement la nécessité d’apprendre l’oral,
puisqu’elles cumulent et relèvent de différents genres qui demandent de développer des capacités et des
attitudes différentes :
– l’oral monogéré où l’élève est amené à développer seul son propos tout en prenant en compte son
auditoire ;
– l’oral polygéré lorsque la parole de l’élève s’inscrit dans un échange lors d’un entretien.

Diapositive n° 10
On n’enseigne donc pas l’oral, mais bien des oraux. Cet apprentissage a lieu dans des situations
informelles où l’oral est spontané, mais peut néanmoins être analysé et amélioré (lors de prise de parole
dans un cours dialogué, lors d’un débat, d’un jeu de rôles par exemple…). Cet apprentissage peut aussi
être développé lors de situations plus formelles où le texte oral a été préparé et travaillé en amont, en
passant par l’écrit (exposé, compte-rendu oral de travail de groupes, production d’un podcast, d’une
vidéo…).

L’enseignant choisit un dispositif, comme l’exposé par exemple, et il enseigne aux élèves les règles
codifiant ce dispositif. Pour mener à bien l’exposé, l’élève doit en plus de proposer un contenu
disciplinaire correct et complet :
– regarder ses interlocuteurs ;
– se distancier de ses notes ou intervenir sans notes ;
– utiliser à bon escient le support s’il en a un ;
– se tenir droit ;
– parler fort, et distinctement ;

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– utiliser une gestuelle adaptée pour soutenir son propos ;


– utiliser les liens logiques adéquats pour structurer son intervention et lui donner du sens ;
– s’exprimer dans un français correct et adapté à son auditoire…

Tous ces points ne vont pas de soi pour les élèves et demandent donc un apprentissage progressif et un
entraînement régulier.

Diapositive n° 11
Ainsi, l’oral étant un objet d’apprentissage, il est nécessaire de l’évaluer de façon objective afin de
permettre aux élèves d’avoir des repères de progression dans leurs apprentissages. Une prise de parole
en continue, les interactions lors des prises de parole spontanées, l’oralité qui correspond à tous les
éléments non verbaux, sont autant d’éléments évaluables. Comme pour d’autres objets d’apprentissage,
l’évaluation des compétences langagières peut être diagnostique, au début des apprentissages, donc
sans note. Elle peut être formative en cours d’enseignement. Il est important de construire des grilles
d’évaluation cohérentes avec ses apprentissages, de faire participer les élèves par le biais de
l’autoévaluation ou de l’évaluation par les pairs afin de réduire la part de subjectivité et d’aider à la
construction des apprentissages. Enfin, l’évaluation peut être sommative en reprenant les mêmes critères
que ceux définis et employés lors de l’évaluation formative.

Diapositive n° 12
Comme nous l’avons vu précédemment, il ne faut pas oublier que, quelle que soit la forme d’évaluation
employée, la rétroaction est essentielle. Le but est d’amener les élèves à objectiver leurs présentations
orales, d’enclencher une réflexion sur les forces et les faiblesses, et d’identifier les évolutions possibles.

Vous savez que l’oral est difficile à évaluer étant donné son caractère éphémère, des outils appropriés
sont donc à mettre en action pour évaluer l’oral : on peut filmer ou enregistrer les élèves, prendre des
notes pendant la prestation, utiliser les élèves observateurs comme évaluateurs en répartissant les
critères d’évaluations entre eux. Il est aussi possible de se baser sur le travail préparatoire pour compléter
l’évaluation des prestations orales.

Vous trouverez à la fin de cette diapositive un exemple de grille d’évaluation par les pairs proposé par le
groupe de recherche et d’innovation en sciences physiques (GRIESP) et l’échelle descriptive indicative
pour l’évaluation de l’épreuve orale terminale.

Diapositive n° 13
Pour poursuivre le travail, rendez-vous dans la suite du module afin de répondre au questionnaire sur ce
diaporama. Vous analyserez ensuite des situations de classe grâce au visionnage de vidéos.

En complément de ce diaporama, vous pourrez vous référer à l’infographie « Un oral des oraux » et à la
carte mentale interactive donnant des exemples d’activités à proposer en classe.

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