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A. OBJECTIFS
Ce module vise le développement, chez l’étudiant, de la compétence à
communiquer en français à l’écrit et à l’oral. Il a pour but de faciliter l’expression et
la communication aux différents moments de la vie, au quotidien mais surtout
pendant la formation universitaire.
Ainsi, ce module alterne des éléments de théorie de l’expression et de la
communication et des conseils précis sur la façon de mettre en pratique certaines
techniques de la communication verbale et non-verbale. Il propose de
nombreux exercices, des mises en situation, des prises de parole en public et des
exposés. Il comprend deux parties : l’expression orale et l’expression écrite.
Ainsi, à l’issue de ce cours, l’étudiant sera capable de (d’):
exprimer, oralement ou par écrit, ses propres idées sur un thème donné
relevant de sa filière d’études, de façon cohérente et structurée ;
d’exprimer, en termes personnels adéquats, soit oralement, soit par écrit, le
contenu d’un texte lu ou d’un exposé oral suivi ;
user les mots français dans l’exercice dans sa formation professionnelle.
B. CONTENU DU MODULE
Ce module aborde les points ci-dessous :
I. LA COMMUNICATION
II. LA PHONETIQUE
III. LA PRISE DE PAROLE EN PUBLIC
I. LA COMMUNICATION
Tout message, qu'il soit verbal ou comportemental, est une communication.
I.1. Définition
Communication orale
Elle est basée sur la langue (dans toutes ses formes). Elle comprend la parole
et l’écrit. C’est l’aspect le plus superficiel de la communication, c’est-à-dire celui dont
nous sommes le plus conscients, dont nous prenons soin des détails car il s’agit des
mots que nous disons ou écrivons.
a. 1/ Communication écrite
a. 2/ La communication orale :
Elle correspond à tous les signaux visibles émis par une personne,
consciemment ou non. Elle comprend les cinq sens hormis la parole et l’écrit. C’est le
fait d’envoyer et de recevoir des messages sans passer par la parole mais au moyen
des expressions du visage, des postures, des gestes, de bruits divers. Les choix
vestimentaires, la coiffure, la position du corps, le maquillage, les mimiques sont tous
des éléments de communication non verbale. Dans un texte manuscrit, nous pouvons
considérer la calligraphie ou la couleur de l’encre.
Exemple : Le discours d'un entraîneur avant le début d'un match ou la prise de parole
devant une assemblée font également partie de la communication de groupe.
A retenir:
Toute communication, qu'elle soit orale ou écrite, repose sur l'opération suivante:
Quelqu’un (le destinateur/émetteur) produit un énoncé (message) dont le contenu
est communiqué à quelqu'un d'autre (le destinataire/récepteur), dans un contexte
précis, grâce à l'utilisation d'une langue commune (code) et à un moyen de
communication spécifique (canal). Elle induit des composantes de la communication
et ne peut s’établir correctement que si elle met en relation différents partenaires :
• - Source de message
Lors d'un exposé oral, l'énonciateur est la personne qui présente ses idées;
Dans un éditorial de journal, c’est l’auteur du texte;
Dans un roman, c’est le narrateur;
etc.
- Lors d'un exposé oral, le rôle du destinataire est joué par l’ensemble de l’auditoire.
Le message :
Par exemple, si on lit dans une lettre qui nous est adressée « en raison des
évènements récents que vous connaissez », le contexte d’énonciation devrait nous
aider à savoir ce dont il est question précisément.
Le destinateur : celui qui envoie le message oralement ou par écrit, il peut s’agir d’un
individu ou d’un groupe (entreprise)
Le destinataire : celui qui le reçoit. Il peut s’agir d’un individu, d’un groupe, d’un
animal ou même d’une machine (ordinateur)
- elle utilise une voie de circulation (le canal). Ce canal peut être écrit, oral, visuel,
audiovisuel… et nécessite des outils de communication (téléphone, courrier, cassette,
…),
3. La fonction phatique est centrée sur le contact, il s’agit des moyens qui
servent à établir, à maintenir ou à interrompre la communication, ou encore à
s’assurer que le circuit fonctionne normalement. • Elle se manifeste par: •
L’Emploi des mots vides ou des redondances • Usage des formules de politesse •
Langage téléphonique : • Ex Allô ! Vous m’entendez ?
Chacun de ces facteurs est ensuite, selon Jakobson, associé à une fonction bien
particulière de la communication :
Le niveau de langue est le registre dans lequel, des points de vue de la phonétique,
du vocabulaire, de la syntaxe et du style, le message est formulé.
Pour transmettre la même information, le même individu utilisera des
registres de langue différents en fonction de son interlocuteur, du lieu où il se trouve,
de la nature du message et des circonstances. Ces registres sont nombreux, mais on
les regroupe généralement en trois types : le registre familier, le registre courant et le
registre soutenu.
I.6.2. Types
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Le registre familier : Comme son nom l'indique, il est surtout employé entre
proches, entre personnes appartenant à une même communauté sociale, etc.
L’émetteur ne surveille pas son langage. Il emploie l’argot, des mots ou des
expressions populaires (verlan). Il est proscrit (interdit) dans le milieu professionnel.
On le rencontre surtout à l’oral (parfois à l’écrit). On peut aussi le rencontrer dans
certaines émissions de télévision qui font croire que les présentateurs et les
spectateurs sont des amis.
Il se caractérise par :
Le registre courant est celui qu'on emploie dans la vie de tous les jours. Il
correspond à une langue neutre, correcte mais sans recherche. C’est le langage
usuel, utilisé dans le milieu professionnel. Il utilise une syntaxe correcte et un
vocabulaire simple. C'est le langage qui est utilisé dans les situations
quotidiennes : on peut l'utiliser en classe (prise de parole, exposés, devoirs
écrits, manuels scolaires), dans les journaux, les informations télévisées, etc.
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Le destinataire est connu et présent (un professeur). Il peut aussi s'agir d'un
destinataire plus général (le lecteur d'un journal papier, celui qui regarde le journal
TV, un élève qui travaille avec son manuel…).
Exemple : Pourquoi est-ce que tu dis cela papa ?
Le registre soutenu (ou soigné) est correct et bénéficie, de plus, d'une surveillance
extrême. Il correspond au langage littéraire écrit. Il utilise une syntaxe et un
vocabulaire recherchés moins utilisés au quotidien. Il peut être utilisé dans certains
magasins fréquentés par une clientèle très instruite (et qui veut le montrer....). On le
trouve surtout à l'écrit dans les œuvres littéraires et à l'oral dans certaines
circonstances : examens, concours, lettres et discours officiels. Il est employé surtout
dans la littérature et la rhétorique, dans les universités, à l’assemblée, etc.
Remarque :
Dans un même texte, il ne faut pas mélanger les différents niveaux de langue. À
l'écrit, il est préférable d'utiliser le registre courant ou soutenu.
-précis
adapté à son interlocuteur
adapté à la situation (aimable, ferme, neutre)
poli et respectueux (dans les termes utilisés, ne pas couper son
interlocuteur).
Exercices
TD 1
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II. LA PHONETIQUE
Dans une situation générale de communication, l'un des aspects les plus
marquants est sûrement les sons qu'une personne produit ou perçoit. L'étude des
sons utilisés dans le langage humain s'appelle « la phonétique ».
La phonétique est une branche de la linguistique qui étudie les sons du langage
humain, leur origine physiologique, leurs modes et lieux d’articulation.
Objectif du module :
Ce module se fixe pour objectif de faire découvrir aux étudiants les types de liaison,
les types d’enchaînement, de leur faire comprendre que l’enchaînement est distinct
de la liaison, les types d’assimilation.
l’hiatus, la rencontre des voyelles orales [e] et [a], on insère le glide [j]. On réalise
[bejatityd].
Dans «kaolin», le glide [w] est introduit pour escamoter l’hiatus, la rencontre des
voyelles [a] et [ᴐ]. On articule [kawᴐl ᷉ ε].
Dans «cahot», pour contourner l’hiatus, la rencontre des voyelles orales [a] et [o], on
recourt à l’ajout du glide [w]. On prononce [kawo].
Dans «crier», on fait usage du glide [j] pour éviter l’hiatus, la rencontre
des voyelles orales [i] et [e]. On articule [kʀije].
Dans «oasis», pour esquiver l’hiatus, la rencontre des voyelles orales [ᴐ] et [a], on se
sert du glide [w]. On réalise [ᴐwazis].
b. Le deuxième moyen que l’on utilise pour contourner l’hiatus, la rencontre de deux
voyelles appartenant à deux mots qui se suivent, dont le premier se termine par une
voyelle et le second commence par une autre, est la liaison.
Dans l’exemple «les enfants», pour que la voyelle orale [e] et la voyelle nasale [᷉ ᾱ] ne
se rencontrent pas, on fait appel à la liaison qui consiste à introduire la consonne [z].
On prononce [lezᾱfᾱ].
Dans «deux heures», l’ajout de la consonne [z], qui renvoie à la liaison, permet
d’escamoter l’hiatus, la rencontre des voyelles orales [ø] et [œ]. On prononce
[døzœʀ].
c. Le troisième procédé pour se défaire d’un hiatus est l’introduction d’une consonne
euphonique. «L’euphonie est la qualité des sons agréables à entendre.»
éphelcystique, qui se définit ainsi : «on donne le nom d’éphelcystique à certains sons
qui peuvent s’ajouter à certaines finales vocaliques pour éviter l’hiatus.» Les
consonnes euphoniques sont les suivantes : [l], [t] et [z].
d. Le quatrième moyen auquel on recourt pour escamoter l’hiatus est l’élision, dont la
définition est « l’effacement d’un élément vocalique final d’un mot devant un élément
vocalique initial d’un autre, devant un h muet ou devant certains mots commençant
par le glide [j]. L’apostrophe est, en français, le signe graphique de l’élision.»
Dans l’exemple «l’école», pour contourner l’hiatus, la rencontre des voyelles orales
[a] et [e], la première est supprimée. Elle est remplacée par l’apostrophe.
Dans «l’homme», pour esquiver l’hiatus, la rencontre des voyelles orales [ǝ] et [ᴐ],
l’apostrophe se substitue au schwa.
Dans «s’il vous plaît», pour escamoter l’hiatus, la rencontre des voyelles orales [i] et
[i], faisant partie de deux mots qui se suivent, l’apostrophe remplace la première.
e. Le cinquième procédé auquel on fait appel pour éviter l’hiatus est l’emploi d’un mot
à la place d’un autre, sachant qu’ils ne sont pas du même genre.
Dans «mon ardoise», pour contourner l’hiatus, la rencontre des voyelles orales [a] et
[a], appartenant à deux mots qui se suivent, l’adjectif possessif du genre féminin
«ma» est remplacé par l’adjectif possessif du genre masculin «mon».
«La liaison, en français, est un phénomène de sandhi, un terme hérité des anciens
grammairiens de l’Inde. Il signifie, littéralement, mettre ensemble, joindre. »
- entre les auxiliaires être et avoir et les participes passés des formes verbales
composées. Ex. elle est arrivée à huit heures. Ils ont eu de bonnes notes.
Ex. «quand il reviendra et quand Hélène arrivera, nous parlerons de tout cela.»
- après les adverbes de négation «pas», «plus» et «rien». Ex. «ne commets pas une
bêtise, ne dis rien à personne.»
- après un adverbe polysyllabique. Ex. «c’est assez inhabituel, c’est même tout à fait
exceptionnel et c’est extrêmement important.»
Remarque :
Lorsqu’on parle d’une liaison facultative, on réalise de deux manières. Une liaison
facultative, comme son nom le suggère, n’est pas obligatoire. Cependant, le choix de
la faire relève d’un niveau de langue soutenu. Le fait de s’en passer indique un
registre de langue familier.
- devant le «h» dit «aspiré». Ex. Les héros, les haricots, en haut d’un arbre, quelques
hiboux hululaient.
- devant les adjectifs numéraux cardinaux «huit» et «onze». Ex. les huit délégués de
nos onze usines sont en grève.»
- dans certaines locutions. Ex. nous nous sommes retrouvés nez à nez.
- devant certains mots commençant par le glide [j], hormis dans «les yeux». Ex. les
yaourts.
Ex. dans «elles sont habillées de blanc», au lieu de réaliser [εls᷉ᴐtabijedǝblᾱ], certains
locuteurs articulent erronément [εls᷉ᴐzabijedǝblᾱ].
Dans «il a gagné vingt euros», au lieu de prononcer [ilagaɲev᷉ εtøʀo], certains sujets
parlants produisent incorrectement [ilagaɲev᷉εzøʀo].
Dans «tu peux avoir la moyenne», au lieu de réaliser [typøzavwaʀlamwajεn], certains
locuteurs articulent faussement [typøtavwaʀlamwajεn]).
Ex. dans «il a été chanceux», au lieu de produire [ilaeteʃᾱsø], certains sujets parlants
prononcent erronément [ilateteʃᾱsø].
Dans «elle a un beau chapeau », au lieu d’articuler [εla᷉œboʃapo], certains locuteurs
prononcent incorrectement [εlat ᷉ œboʃapo]).
II.3.2.1.4. 3. Le velours
Le velours est une erreur de liaison consistant à «insérer un [z] inexistant entre deux
mots qui se suivent.»
II.3.2.3. L’enchaînement
Dans cet exemple, la consonne finale articulée [n] du déterminant «une» s’enchaîne à
la voyelle initiale [a] du substantif «amie» pour constituer la syllabe /na/.
Nous rappelons que l’enchaînement consonantique modifie le découpage syllabique.
Ex. elle arrête un voleur. [elaʀεt ᷉ œvᴐlœʀ///]). Le découpage syllabique sans
enchaînement est le suivant : /εl-a-ʀεt-᷉ œ-vᴐ-lœʀ/.
Lorsqu’on fait l’enchaînement, le découpage syllabique devient ainsi : /ε-la-ʀε-t᷉œ-vᴐ-
lœʀ/. Dans ce découpage, il existe deux enchaînements consonantiques : le premier
se fait entre la consonne /l/ et la voyelle orale /a/ avec l’apparition de la syllabe /la/,
le second s’effectue entre la consonne /t/ et la voyelle nasale /᷉ œ/ avec la formation
de la syllabe /t ᷉ œ/.
Notons qu’en découpage syllabique, les traits d’union marquent les frontières entre
les syllabes.
Respirer va en premier lieu permettre d’écouter l’autre s’il pose une question parce
qu’on sera obligé de faire silence. La respiration a un rôle important dans la gestion
du trac. Souvent, on inspire depuis le thorax, de manière courte, c’est-à-ne dire en ne
remplissant pas beaucoup les poumons. Il s'agit de la respiration thoracique.
La respiration profonde doit être abdominale : elle permet de se détendre.
Cela va permettre de tranquilliser le corps et d’être plus disponible au texte et ainsi se
rassurer !
L’articulation
Parler trop vite est un défaut courant lorsque l’on n’a pas l’habitude de prendre la
parole. C’est une des premières choses qu’il faut s’appliquer à corriger car un débit
rapide entraîne une mauvaise articulation : le discours dès lors devient
incompréhensible et le public se lasse très vite. Plus l’auditoire est important, plus le
débit devra être lent et articulé.
Conseil n°3 : La relation/Le lien et aller chercher l’autre
Le lien est très important dans la prise de parole en public. Prendre la parole en
public permet de transmettre un message à l’autre. En créant du lien/de la relation,
on sait si l’autre a bien reçu le message ou non.
Il est bon de favoriser tout au long de l’exposé l’interactivité pour maintenir le public
une écoute active. Les moments d’échange permettent de contrôler l’assimilation du
message.
Pour susciter l’échange, on peut :
• demander à une personne du public de reformuler ce que l’on vient de dire •
demander à quelqu’un de tirer les conséquences du problème exposé • demander une
interprétation possible du problème • mettre sur la piste d’une solution, on invite
l’auditoire à poursuivre
• demander de justifier un point de vue…
Dès qu’on rentre dans l’espace, on est en communication. On n’attend pas de
commencer à parler pour entrer en communication. Il est important que dès ce
moment, le regard, la posture et la courtoisie fassent partie de la communication avec
l’autre. Si lorsqu’on vous décide de passer aux questions, aucune personne
n'intervient, posez vous-même les premières questions !
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Les fautes d’orthographe peuvent constituer un véritable obstacle dans les études ou
le monde professionnel. Qu’il s’agisse d’envoyer un courriel important, de rédiger un
dossier ou bien tout simplement de publier un texte sur les réseaux sociaux, nous
sommes régulièrement confrontés à des difficultés qui nous font hésiter. Des
hésitations d’autant plus préoccupantes que cela nuit à notre crédibilité
professionnelle
o Restent invariables :
les adjectifs mi-, demi-, semi- et nu- quand ils sont collés
devant le nom → une demi-heure > nu-pieds
les adjectifs de couleur composés (des teintes bleu clair et
bleu-vert) ou qui proviennent d'un nom commun
→ des chaussures marron, des toits orange ; il existe
des exceptions : rose, mauve, fauve et pourpre → des toits
roses
Exercices
TD n°4
Il est certain que l’usage approprié des pronoms relatifs dans bon nombre des
énoncés que nous produisons relève presque d’une véritable gageure. Il suffit pour
s’en convaincre de se référer aux énoncés suivants :
1. La prochaine fois qu’on se verra, je serai ravi de vous présenter mon amie Flore,
que je vous parle souvent.
2. Les étudiants ne comprennent pas toujours ce dont cet enseignant fait allusion.
Correction : Les étudiants ne comprennent pas toujours ce à quoi cet enseignant fait
allusion.
3. Il s’agit d’une femme que son attitude passe d’un extrême à l’autre.
Correction : Il s’agit d’une femme dont son attitude passe d’un extrême à l’autre.
4. Ce critique littéraire abordera d’abord un point qui, selon lui, personne ne peut
reprocher à cet auteur.
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Correction : Ce critique littéraire abordera d’abord un point que, selon lui, personne
ne peut reprocher à cet auteur.
5. Les parents aborderont les valeurs du mariage, ce que les enfants restent
indifférents.
Correction : Les parents aborderont les valeurs du mariage, ce à quoi les enfants
restent indifférents.
1. Hier, nous avions rencontré une amie ; nous n’étions pas allés au cinéma avec elle
depuis trois mois.
Correction : Hier, nous avions rencontré une amie avec qui / avec laquelle nous
n’étions pas allé au cinéma avec elle depuis trois mois.
Correction : J’aime beaucoup ce film de Bruce Lee, qui / lequel me rappelle mon
enfance.
Correction : Paul est un ami en qui / en lequel nous avons une grande confiance
Correction : Gandhi est un personnage historique pour qui / pour lequel monde
entier éprouve de l’admiration.
7. Vous allez rencontrer mon parrain ; grâce à lui, ma femme et moi avons passé une
merveilleuse lune de miel en Martinique.
Correction : Vous allez rencontrer mon parrain, grâce à qui / grâce auquel ma femme
et moi avons passé une merveilleuse lune de miel en Martinique.
8. Darly est une jeune femme mystérieuse ; je lui ai dédié ses poèmes
Correction : Darly est une jeune femme mystérieuse à qui / à laquelle j’ai dédié ses
poèmes.
9. Elle a rencontré les étudiants lors d’un voyage en Allemagne. Elle correspond avec
ces étudiants.
Correction : Elle a rencontré les étudiants avec lesquels/ avec qui elle correspond lors
d’un voyage en Allemagne.
10. L’arbre est un manguier. Nous nous sommes assis à l’ombre de cet arbre.
Correction : L’arbre à l’ombre duquel nous nous sommes assis est un manguier.
les pronoms relatifs définis, qui ont un antécédent (qui, que, quoi, dont, où,
lequel, auquel, duquel) ;
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les pronoms relatifs indéfinis, qui n'ont pas d'antécédent (qui, quiconque, quoi
que, où que).
un pronom :
un adverbe de lieu :
une proposition:
2. a. Qui
Le pronom relatif qui s'emploie en fonction sujet de la subordonnée et peut
alors désigner une personne, un animal, une chose ou un concept ; il ne varie
ni en genre ni en nombre :
Qui s'emploie aussi après une préposition ; il ne peut alors désigner que des
êtres animés :
Exemple : Les gens parmi lesquels j'ai grandi et non *parmi qui j'ai grandi
Dans certains cas, qui peut s'employer sans antécédent ; c'est alors un pronom
relatif indéfini :
2. b. Que
Que s'emploie surtout dans des fonctions de complément d'objet direct ou de
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Remarque: Le participe passé des verbes transitifs directs employés avec l'auxiliaire
avoir s'accorde avec le complément d'objet direct lorsque celui-ci est placé avant lui.
Le pronom relatif COD que étant toujours placé avant le participe passé de la
proposition subordonnée, le participe s'accorde donc toujours en genre et en nombre
avec que, qui est de même genre et de même nombre que son antécédent :
2. c. Quoi
Le pronom quoi apparaît uniquement après une préposition. Il peut désigner
une chose ou un concept, et son antécédent est généralement un pronom
neutre (ce, quelque chose…) :
2. d. dont
Dont reprend un groupe nominal précédé de la préposition de ; c'est
l'équivalent de de qui, de quoi, duquel ou d'où :
*C'est de ce modèle dont on m'a parlé. Mais : C'est ce modèle dont on m'a parlé.
dans la subordonnée relative introduite par dont, car le possessif sous-entend lui
aussi un de (sa chambre = la chambre de Paul). On ne dira donc pas :
Mais :
Exemple : L’ami dans la villa duquel je passe mes vacances ou l'ami dans la villa de
qui je passe mes vacances
et non :
2.e. où
Le pronom où s'emploie en fonction de complément circonstanciel de lieu ; il
peut désigner :
Avec un nom de lieu introduit par de, on peut employer dont plutôt que
d'où :
Quel que soit l'antécédent, on peut presque toujours remplacer où par une
Où ne peut être précédé à la fois de l'adverbe là et d'une autre préposition (de, par…).
On écrit donc :
Exemples : Par où nous sommes passés et non *par là où nous sommes passés
D'où nous venons et non *de là où nous venons.
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Exemple : Les enfants desquels j'ai la garde = les enfants dont j'ai la garde
Lorsque l'antécédent est une personne, on peut remplacer lequel par qui, sauf
avec la préposition parmi :
3. a. qui
Le pronom relatif indéfini qui est synonyme de celui qui, celle qui, ceux qui,
celles qui. Il peut être sujet ou complément d'objet :
Exemple : Qui a allaité son enfant est bien placée pour me comprendre.
Exemple : Qui que vous soyez, vous devez fournir une autorisation.
Qui s'emploie également de façon neutre dans les expressions qui plus est, qui
mieux est, qui pis est, voilà qui :
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Exemples : C'est une très jolie plante. Qui plus est, elle demande peu d'entretien.
Voilà qui devrait vous plaire.
Qui peut s'employer avec un antécédent ; c'est alors un pronom relatif défini :
3. b. que, quoi
Les pronoms relatifs indéfinis que et quoi s'emploient comme compléments
d'un infinitif :
3. c. quiconque
Quiconque signifie toute personne qui. Il peut être sujet ou complément
d'objet :
Exemple : Quiconque a été élue reine de beauté connaît bien cette gloire.
De même, qui que signifie quelle que soit la personne qui et est suivi du
subjonctif :
Contrairement à quoi que, quoique peut être remplacé par bien que :
Exemple : Quoi que je dise, elle ne m'écoute pas → *Bien que je dise, elle ne m'écoute
pas.
Quoiqu'il soit un bon écrivain, il fait beaucoup de fautes d'orthographe
→ Bien qu'il soit un bon écrivain, il fait beaucoup de fautes d'orthographe.
3. e. où que
La locution pronominale où que signifie en quelque lieu que. Elle est toujours
suivie du subjonctif :
EXERCICES
TD N°5
1.1. Quand le participe passé est employé sans auxiliaire, c’est-à-dire seul, il adopte
les règles de l’adjectif qualificatif. Ceci pour dire qu’il s’accorde en genre et avec le
nom ou le pronom auquel il se rapporte. Ainsi, quand il est :
Exemples : - Entendu ! Nous passerons demain très tôt le matin. - Nous en avons
marre de cette politique ! Terminé ! Sors d’ici, compris !
1.3. Le participe « fini » employé dans une phrase exclamative sans verbe peut ou ne
pas s’accorder.
Exemples : - Fini les grèves à l’Université Protestante au Congo! - Finies les grèves à
l’Université Protestante au Congo.
1.4. Les participes « attendu, compris, non-compris, y compris, étant donné, excepté,
ôté, ouï, passé ; supposé, vu » :
Exemples : - Toute la ville a été bombardée par les terroristes, excepté les quelques
écoles au sommet de la colline. - Révisez tous les chapitres du cours, y compris ceux
des cours du mois passé.
Exemples : - Toute la ville a été bombardée par les terroristes, ces quelques écoles
exceptées. - Révisez tous les séquences du cours, celles des cours précédents
comprises.
Les expressions « étant donné, mis à part, fini, passé » lorsqu'elles précèdent un
nom ou un pronom sont, au choix, variables ou invariables. Pas d'erreur possible!
Exemples : - Étant donné ses propos ou Étant donnés ses propos. - Mis à part sa
décision ou Mise à part sa décision.
1.5. Les expressions ci-annexé, ci-joint, ci-inclus sont invariables dans les deux cas
suivants :
Dans tous les autres cas, elles s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel
elles se rapportent. Exemple : Veuillez trouver ci-jointes les copies des factures
d’électricité.
Exemples : - Les élèves ont étudié leurs leçons de grammaire. - Vous avez perdu la
partie.
Un pronom relatif : Exemples : - Les propos que j’ai tenus. - Les décisions que j’ai
prises.
Règle 4. Les participes passés des verbes coûter, durer, mesurer, peser,
régner, valoir, vivre, marcher, courir, dormir, marcher, etc. restent
invariables lorsqu’ils sont précédés de compléments construits directement et
indiquant la durée, la mesure et le prix. Il s’agit souvent de compléments
circonstanciels (de prix, de mesure, de valeur, de poids, etc.) qu’il faut se garder de
confondre avec des compléments d’objet direct. Ces verbes sont donc intransitifs.
Exemples : - Imaginez les sommes que cela m’a coûté. - L’histoire ne retiendra pas
grand-chose des vingt ans que ce prince a régné. - Les deux heures que j’ai marché
m’ont épuisé. « que » est complément circonstanciel. Question : pendant
combien de temps ? Les soixante-dix ans qu’il a vécu lui ont fait acquérir de la
sagesse.
Exemples : - Les filles que ses propos ont fait rougir. - Les maisons qu’ils ont fait
construire.
Exemples : 1.Les choses qu’elle a dû faire. 2. Les choses qu’elle a fait faire. 3. Les
choses qu’elle a pu faire. 4. J’ai effectué toutes les corrections que j’ai
dû/pu/voulu/pensé (sous-entendu : effectuer).
Exemples : -Tous ces travailleurs qu’il a fallu pour édifier de tels bâtiments. - La
chaleur qu’il a fait hier était insupportable.
Lorsque le participe passé est précédé d’un complément d’objet direct contenant un
adverbe de quantité servant de déterminant indéfini, il s’accorde en genre et en
nombre avec le complément de l’adverbe. Exemples : - Combien de voitures as-tu
lavées ? - Autant de bonnes actions il a accomplies.
Lorsque le participe passé est précédé d’un complément d’objet direct à valeur
collective, l’accord se fait, selon le sens, soit avec le collectif soit avec son
complément.
Si l’on veut insister sur l’aspect collectif et unitaire, l’accord se fera avec le collectif.
Exemple : La foule de curieux que la nouvelle avait attiré ne cesse de grandir.
Si l’on veut insister sur l’aspect de pluralité, l’accord se fera avec le complément.
Exemple : Une foule de curieux que la nouvelle avait attirés accouraient de tous côtés.
Règle 10. Le participe passé précédé du pronom neutre l’
51
Lorsque le participe passé est précédé du complément d’objet direct l’ rappelant une
proposition précédente, il reste invariable. Exemple. Cette idée est moins bonne que
nous ne l’avons cru au départ.
Un verbe pronominal pur est un verbe que l’on retrouve uniquement sous la forme
pronominale. Ce sont des formes figées qui sont intransitives.
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Exemples: 1. se vendre. Ces livres se sont vendus comme des petits pains.
53
D’après les exemples analysés ci-dessus, nous pouvons conclure que le participe
passé des verbes réellement pronominaux et des verbes pronominaux à sens passif
s’accorde en genre et en nombre avec le sujet.
Dans ces verbes, l’action revient sur le sujet : le sujet agit sur lui-même ou pour lui-
même.
Exemples : 1.La petite fille s’est lavée toute seule. (= *la petite fille a lavé elle-même)
S. Fém. Sg. COD Fém. Sg. Dans cet exemple, le pronom « se »est complément d’objet
direct du verbe se laver qui est placé avant celui-ci.
2. La petite fille s’est lavé les cheveux. (= *elle a lavé les cheveux à elle-
même) S. Fém. Sg. COI COD Dans cet exemple, le pronom « se » est complément
d’objet indirect du verbe se laver, « les cheveux » faisant office de COD
Dans le cas de ces verbes, l’action est accomplie par un sujet sur un autre sujet, l’un
par rapport à l’autre, l’un envers l’autre. Le sujet est toujours pluriel. Il y a toujours
une idée de réciprocité. La catégorie des verbes pronominaux peut se diviser en
verbes transitifs directs et verbes transitifs indirects.
Ex. : Téléphoner à quelqu’un – J’ai téléphoné à Jean. COI. Se téléphoner : Ils se sont
téléphoné. COI.
Comme ces verbes n’admettent pas de complément d’objet direct, leur participe
passé reste invariable : se convenir, s’en vouloir, se complaire, se suffire, se nuire, se
parler, se ressembler, se survivre, s’entre-nuire, se plaire, se sourire, se
téléphoner, se mentir, se déplaire, se succéder, se rire (de).
Exemples : Ils se sont nui. Les rois qui se sont succédé. Ils se sont plu.
A RETENIR :
Les verbes pronominaux purs et les pronominaux à sens passif : le participe passé
s’accorde en genre et en nombre avec le sujet ;
EXERCICES
INTERROGATION N°1
La conjugaison est l'ensemble des formes que peut prendre un verbe selon les
personnes, les modes, les voix et les temps.
a. Les personnes :
Les pronoms personnels sujets : je – tu – il / elle – nous – vous ils / elles
b. Les modes :
3 modes personnels :
L'indicatif = mode de l'affirmation et du réel.
Le subjonctif = mode du doute, du possible et parfois de l'ordre.
L'impératif = mode de l'ordre.
Dans certaines grammaires, le conditionnel est encore considéré comme le mode de
l'irréel ; actuellement, il est classé comme un temps de l'indicatif.
3 modes impersonnels :(exemple avec le verbe –chanter)
L'infinitif – présent = chanter – Passé = avoir chanté
Le participe – présent = chantant – Passé = chanté / ayant chanté
Le gérondif – présent = en chantant
C. Les voix :
La voix active = Le sujet fait l'action. (ex. : Pierre mange une pomme.)
La voix passive = Le sujet subit l'action. (ex. : La pomme est mangée par
Pierre.)
d. Les temps :
simple irent
Indicatif futur fini + rai – ras – ra – rons – rez –
simple ront
Subjonctif présent fin + isse – isses – isse – issions –
(que) issiez – issent
Subjonctif fin + isse – isses – ît – issions –
imparfait (que) issiez – issent
Conditionnel fini + rais – rais – rait – rions – riez
présent – raient
Impératif présent fin + is – issons – issez
d) Les verbes du troisième groupe :
Tous les autres verbes + le verbe "aller" et les 2 auxiliaires. Ce sont des verbes
irréguliers. Leur conjugaison dépend de leur terminaison. Il n'est pas possible de tous
vous les donner ici, il faudra peu à peu vous référer à un tableau de conjugaison
lorsque vous en rencontrerez.
Voici un exemple. Infinitif -> ALLER
Temps simples ALLER
Indicatif présent vais - vas - va - allons - allez –vont
Indicatif imparfait allais - allais - allait - allions - alliez –
allaient
Indicatif passé allai - allas - alla - allâmes - allâtes –
simple allèrent
Indicatif futur irai - iras - ira - irons - irez – iront
simple
Subjonctif présent aille - ailles - aille -allions - alliez –
(que) aillent
Subjonctif imparfait allasse – allasses – allât – allassions –
(que) allassiez – allassent
Conditionnel irais - irais - irait - irions - iriez –
présent iraient
Impératif présent va - allons – allez
e
Dans les verbes du 3 groupe, vous trouverez les verbes se terminant en : soudre, -
oudre, -érir, -aillir, -oir(e), -battre, -clure, -fire, -aître, -oître, -outre, -vrir, -frir, -
aindre, -ire, -uire, -oindre, -mettre, -aire...
58
EXERCICES
INTERROGATION N°2
deux noms ;
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9. C'est / s'est
C'est : Cette expression est formée de c' un pronom démonstratif et du verbe être à la
troisième personne du singulier est.
On peut également trouver le mot « sûr » dans des expressions telles que « bien sûr,
à coup sûr, en lieu sûr… ».
Le chapeau, le toit, (^) va toujours avec l’adjectif. En effet, un toit rend le monde plus
sûr, bien sûr [à apprendre par cœur]. Nous écrirons donc : « Des idées sûres, le pied
sûr, nous sommes sûrs de notre affaire ». Si vous pouvez remplacer « sûr » par
« certain », c’est que c’est ça. [Apprendre : Je suis sûr et certain.]
« Sur une idée de Jeanne, nous nous sommes dressés sur nos pieds pour enquêter sur
cette affaire. »
Terminaisons en "er"
Les terminaisons des verbes du 1er groupe s'écrivent "er" quand le verbe est
à l'infinitif.
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Terminaisons en "é"
Les terminaisons des verbes du 1er groupe s'écrivent "é" quand le verbe est
un participe passé. C'est le cas quand:
il est conjugué avec un auxiliaire être ou avoir : "Il a écouté. Nous étions
penchés."
il est utilisé comme adjectif avec un nom ou un pronom : "Le cours terminé, ils
sont partis."
Ex: Il a beaucoup joué pendant les vacances (attention tout de même à l'accord du
participé passé)
Terminaisons en "ez"
Les terminaisons des verbes du 1er groupe s'écrivent "ez" quand le verbe est à la 2ème
personne du pluriel.
Ex: Discutez à haute voix n'est pas une attitude appréciée ici
1. Quand on hésite sur la terminaison d'un verbe du 1er groupe ("er", "ez"
ou "é"), il suffit de le remplacer par un verbe d'un autre groupe.
2. On met " er " à la fin d'un verbe si on peut le remplacer par" VENDRE " ( ou un autre
verbe du 3° groupe. )
On met " é " à la fin d'un verbe si on peut le remplacer par" VENDU " ( ou un autre verbe du
3° groupe. ) et on accorde.
1. ais/-ait/-aient :
Verbe à l’imparfait de l’indicatif Le verbe exprime une action qui dure ou un état au
passé. Il n’y a pas d’auxiliaire devant.
2. « r » +-ais/-ait/-aient :
Verbe au conditionnel Le verbe présente l’action comme une hypothèse. Il n’y a pas
d’auxiliaire devant.
3. –ai :
Verbe au passé simple de l’indicatif, premier groupe, 1ère personne du singulier. Le
sujet est « je » et le verbe exprime une action achevée, courte, au passé. Il n’y a pas
d’auxiliaire devant.
4. « r » +-ai :
Verbe au futur de l’indicatif, 1ère personne du singulier. Le sujet est « je » et le verbe
exprime une action future. Il n’y a pas d’auxiliaire devant.
5. –er :
Verbe à l’infinitif Le verbe suit souvent un autre verbe ou une préposition. Il n’y a pas
d’auxiliaire devant. Il n’est pas conjugué. (On peut le remplacer par un verbe du 3e
groupe pour vérifier.)
6.-ez/iez :
Verbe à la deuxième personne du pluriel. Le sujet est « vous. »
7. é/-és /-ée/-ées (avec auxiliaire) :
Participe passé dans un temps composé. Le participe passé se trouve derrière
l’auxiliaire « être » ou « avoir ».
8. -é/-és /-ée/-ées (sans auxiliaire) :
Participe passé employé comme adjectif. Il complète un nom ou un pronom, avec
lequel il s’accorde. On peut le remplacer par un autre adjectif.
64
EXERCICES
TD N°5
V. LA COMMUNICATION ECRITE.
• La note
La note est très employée dans les organisations. Aujourd’hui, elle est toutefois
de plus en plus remplacée par un système de messagerie interne (Intranet).
- La note de service sert à transmettre des ordres, des instructions (sens
descendant : du haut vers le bas de la hiérarchie).
Exemple : la direction adresse une note de service aux salariés pour rappeler les
règles d’hygiène et de sécurité qui doivent être respectées.
- La note d’information permet de transmettre des informations au sein de
l’entreprise. Elle est soit affichée sur un panneau, soit transmise directement aux
destinataires.
Exemple : les employés du service marketing sont informés de l’arrivée d’un
nouveau produit dans le catalogue.
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• Le compte rendu
Il résume des activités, des événements (exemple : compte rendu du salon) ou des
propos échangés (exemple : compte rendu de réunion).
• Le rapport
Le rapport permet de communiquer le résultat d’une étude et débouche sur des
propositions pour améliorer une situation examinée. Il a pour but d’aider
à prendre une décision. On fait le point sur un thème et on formule ensuite
des propositions au supérieur (exemple : rapport sur l’absentéisme, une création de
poste…).
Le rapport circule toujours de manière ascendante, c’est-à-dire du bas de la
hiérarchie vers le haut de la hiérarchie. Il peut être demandé par un supérieur
hiérarchique ou rédigé à l’initiative d’un membre de l’organisation.
• La lettre
Elle assure l’échange d’informations entre l’entreprise et des récepteurs
extérieurs à l’organisation (clients, fournisseurs, prestataires, administration...).
Il existe plusieurs types de lettres : lettre commerciale, lettre de relance…
• Le message publicitaire
Le but du message publicitaire est d'attirer l'attention du destinataire, de le séduire
afin de l'inciter à acheter. L'information transmise a donc un caractère
commercial (exemple : prospectus, affiche publicitaire…).
• L’annonce de recrutement
Ce message a pour objectif d'attirer des candidats et de convaincre les meilleurs
d'intégrer l'organisation. L'entreprise y est donc aussi présentée de manière
attrayante.
- Le développement
Il apporte la (ou les) information(s) principale(s) du courrier ; il sera composé
d’autant de paragraphes que d’informations apportées.
- La conclusion
Elle propose une suite à donner, énonce une attente, prépare les relations futures. La
conclusion ne doit pas se confondre avec la formule de politesse.
• Elle doit s’appuyer sur un langage adapté
Les qualités requises sont les suivantes :
- respect des règles d’orthographe et de syntaxe ;
- la rigueur, la précision et le caractère professionnel du vocabulaire employé ;
- la concision et la simplicité du style (phrases courtes) ;
- un usage pertinent des termes de liaison (donc, cependant…) mettant en
évidence l’enchaînement des idées.
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L’essentiel
Analyser une communication écrite revient à s’intéresser aux qualités
rédactionnelles et formelles de celle-ci et à la pertinence du support.
L’analyse rédactionnelle porte sur l’argumentation propre aux écrits. Celle-ci
s’articule autour d’une accroche, d’une structure logique, du maintien de l’attention,
de mécanismes d’influence.
L’analyse formelle porte sur la lisibilité du document, la présentation générale,
le registre de langue, le respect de règles (grammaire, syntaxe, orthographe…), la
construction de phrases.
Aspects formels et rédactionnels varieront en fonction du support : on ne rédige ni
ne présente un courrier, un imprimé ou une note sur les mêmes critères.
Choisissez un style simple et un vocabulaire précis et n'employez pas des mots dont
vous ne connaissez pas le sens juste pour faire joli. Evitez les répétitions au
maximum. Faites attention à la ponctuation qui peut changer le sens d'une phrase à
elle seule. A l'écrit, on emploie un style plus soutenu qu'à l'oral.
EXERCICES
TD N°6
68
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGES
1. ABRY, D., et CHALARON, M.-L., (2011). Les 500 exercices de phonétique. Paris :
Hachette.
2. BENVENISTE, E., (1966). Problèmes de linguistique générale. Paris : Gallimard.
3. DUBOIS, J., et.al. (1973). Dictionnaire de linguistique. Paris : Librairie Larousse.
4. GARDES-TAMINE, J., (2008). Phonologie, morphologie, lexicologie. Méthode et
exercices corrigés. Paris : Armand Colin.
5. LAGANE, R., et.al. (1976). Savoir le français. Nancy : Berger-Levrault.
6. LEON, M., et LEON, P., (1976). Introduction à la phonétique corrective. Paris :
Librairies Hachette et Larousse.
7. LEON, M., et LEON, P., (2007). La prononciation du français. Paris : Armand
Colin.
8. MARTINET, A., (1970). Eléments de linguistique générale. Paris : Armand Colin.
9. ROBERT, P., (1995). Le Nouveau Petit Robert. Paris : Dictionnaires Le Robert
III. COURS :
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IV. WEBOGRAPHIE
1. https://www.lalanguefrancaise.com/linguistique/les-homonymes-definition-
exemples-et-erreurs-a-eviter#homonymes-exemples-et-erreurs-frequentes
2. https://dictionnaire.lerobert.com/guide/pronoms-relatifs
3. https://pariscomsup.fr/le-projet-voltaire/
4. https://www.redacteur.com/blog/ameliorer-son-orthographe/
5. https://www.francaisfacile.com/conjuguer.php
6. https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-
57018.php
7. file:///C:/Users/Congo%20Mobile/Downloads/Fiche%202-Les%20terminaisons
%20verbales%20en%20[e]%20tableau.pdf
8. https://geniecivilpdf.com/wp-content/uploads/cours-communication-ecrite-et-
orale.pdf
70