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ESCAO SAN PEDRO

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RHC
RESSOURCES HUMAINES ET COMMUNICATION
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TCA
Techniques De Communication Et d’Animation
ANNEE ACADEMIQUE
2022-2023

Cours
COMMUNICATION VERBALE ET NON VERBALE

RHC 1
Chargé du cours

M. CAMARA Alexis

07 59 57 88 09

01 01 32 77 21
Alexisjuniorc@gmail.com
I. La communication
La communication désigne la transmission des informations, des idées, de la
pensée, des connaissances et d’un savoir d’un locuteur à son auditoire. C’est le fait
de communiquer, de partager et de faire-part. Elle est donc l’action d’établir des
relations avec les autres par l’échange de paroles ou de gestes.
D’après Barrier : le « premier moyen de communication humain ayant précédé la
parole, [est] le geste humain ». La communication est un acte social où les individus
peuvent interagir par le moyen de la parole. C’est tout ce qui est dit de vive voix ou
par les gestes, les attitudes corporels, la mimique, le regard, la posture et le silence
etc.
De ce fait, la communication humaine favorise non seulement le locuteur, l’auditoire
et le moyen dont lequel l’information est transmise mais aussi à l’interprétation et la
réaction de récepteur par apport aux informations reçues, à son tour, il peut être
émetteur puisqu’il partage ces informations et il peut les transmettre à son tour c’est
pourquoi la communication est un aller-retour.
II. La communication verbale/orale
La communication verbale désigne la transmission et la réception des informations,
des connaissances et des idées par l’échange de parole. C’est toute communication
réalisée par la voix, elle désigne la capacité de s’exprimer ou d’informer oralement (à
voix vive), ce qu’on appelle aussi une communication orale.
Comme le souligne Picard : « la communication orale est l’action, le faite de
Communiquer, d’établir une relation orale avec autrui, d’échanger des paroles avec
quelqu’un, un groupe d’individu ou un auditoire ».
La communication verbale est très avantageuse pour le renforcement du
développement des compétences communicatives chez les étudiants. En effet,
l’échange verbal leur donne la chance de s’exprimer et de communiquer oralement,
et il leur montre l’importance de l’interaction verbale entre eux. La communication
orale se déroule non seulement sur le plan verbal et sur le plan vocal, mais
également sur le plan gestuel.
En somme, la notion de parole est en relation avec le corps, elle est considérée
comme moyen intéressant et nécessaire pour l’échange verbal ainsi on peut
communiquer avec notre corps, c’est ce qu’on appelle le langage corporel (les
gestes, le regard, la mimique, etc.
Apprendre à parler ne signifie pas seulement l’échange verbal avec autrui, mais
aussi l’acquis des règles et des techniques d’une langue. La communication verbale
permet aux individus d’échanger des idées, des opinions, des valeurs, des
suggestions et crée une atmosphère où un individu peut se connecter avec un autre.
Lorsque nous nous engageons dans une conversation avec un ami, cela est la
communication verbale, car elle nous permet d’utiliser des mots pour communiquer

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avec l’autre personne. L’importance de la communication verbale est que cela crée
une condition où le transfert d’informations devient très clair.
1. La communication interpersonnelle
La communication interpersonnelle est fondée sur un échange entre deux
personnes, chacune étant émetteur et récepteur à tour de rôle. C’est cet échange qui
constitue l’aspect verbal de la communication. C’est la base de toute vie en société.
Cette forme de communication est la plus manifeste. C’est un mode de
communication que nous utilisons quotidiennement.
Ce type de communication nécessite la rétroactivité qui va assurer la continuité des
conversations.
Exemple : deux amis qui discutent à la sortie d’un cours au campus.
2. La communication de groupe
C’est l’émission d’un message par un émetteur à un groupe ciblé (un nombre de
récepteur bien défini). Exemple : publicité, la communication interne dans un
département d’une entreprise.
Exemple : le professeur annonce à ses élèves la date du prochain devoir.
3. La communication de masse
C’est l’émission d’information en public ; à un nombre illimité de récepteurs.
Ce type de communication ne nécessite pas obligatoirement la présence de feed-
back. Exemple : les diverses publicités des entreprises, les conférences de presse,
les avis, les déclarations…etc. (Les principaux moyens de communication de masse
sont la télévision, la radio, la presse, l’affichage, le cinéma, Internet). 

III. La communication non verbale


Selon Abric : « La communication ne repose pas bien entendu sur la seule
expression orale : elle est un système à canaux multiples. Les gestes, les mimiques,
les positions corporelles, le silence lui-même sont des actes de communication : ils
véhiculent en effet une signification ».

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En effet, la communication non verbale comme l’indique son nom est toute
communication n’ayant pas recours aux mots, à la parole. C’est le « langage du
corps » et ce langage est basé sur ce qu’on exprime non verbalement. C’est ce que
l’autre « voit » : elle se réalise à partir des gestes, des expressions faciales, du
silence, des mouvements corporels, le regard, la distance, les postures, etc. Tous
ces éléments font partie de la communication non verbale.
Dans la vie de tous les jours, on envoie et on reçoit en permanence des signes non
verbaux qui transitent par des expressions du visage, des gestes et postures,
l’habillement, la coiffure, le maquillage, l’odeur, les silences et le toucher. Le langage
non verbal permet la communication entre personnes de langues différentes : le rire
et l’expression de la douleur sont les expressions non verbales les plus universelles.
Cependant, ces signaux ne sont pas universels et ils doivent être interprétés en
fonction du contexte. La signification d’un geste dépend de la situation, de l’émetteur,
du récepteur, de la culture, de la religion. Exemple : les vêtements blancs ou noirs
pour le deuil, selon la pratique religieuse dans différents pays.

Lors d’une interaction sociale, ce n’est pas seulement ce que vous racontez qui est
important mais également la manière de le dire. Pour bien contrôler sa
communication interpersonnelle, il est donc essentiel de comprendre notre
communication non verbale.

Termes à savoir :

- La kinésique est la science des gestes quotidiens et se concentre sur l'étude


des gestes des mains, des pieds et de la tête). Les expressions du visage, les
poses, les mouvements et les manières du corps relèvent aussi de la
kinésique.
- La proxémie ou proxémique est l’étude de la distance physique qui s’établit
entre des personnes prises dans une interaction, un échange de
communication.
La communication non verbale renforce et complète la communication verbale. Le
regard, les gestes, le silence et la posture d’un exposant, par exemple, jouent un rôle
très important dans un exposé oral. Ces éléments favorisent l’interaction orale et
aident l’étudiant à s’exprimer, à persuader et surtout à attirer son auditoire, par la
suite, son exposé oral sera mieux compris.
La communication non verbale se réalise aussi par le para-verbal. En effet, le para-
verbal est une composante de la communication non verbale qui permet d’envisager
ce qui est relatif à la voix. C’est l’ensemble des signes vocaux non-verbaux. A mi-
chemin entre le verbal et le non-verbal, le para-verbal est le rythme de nos phrases,
le ton de la voix, le débit, le timbre et le volume de notre voix, etc. Il est évident que
ce paramètre de la communication est primordial car une même phrase n’aura pas
du tout le même sens suivant la façon dont elle sera prononcée ! Tous ces éléments

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colorient les mots et en deviennent plus importants. Ces signes vocaux non verbaux
permettent de différencier un individu d’un autre, de reconnaître une voix familière au
milieu des autres. Ils sont aussi utilisés pour estimer les caractéristiques de la
personnalité, de l’état d’émotion, etc.
A. Quelques éléments du para-verbal
1. La Voix
C’est le son de locuteur, chacun à une voix spécifique, on trouve une voix monotone
ou audible, une voix élevée qui veut dire haute et une voix basse. La voix d’un
locuteur contribue dans la transmission de l’information, il permet d’assimiler les
émotions par exemple, la colère, la tristesse …etc.
2. Le timbre
Selon les individus, le timbre de voix sera très différent. Le timbre, tout comme les
empreintes digitales, est propre à chacun et ne varie pas. Le timbre est la sonorité
particulière d’une voix. Il arrive aussi qu’un timbre de voix bien particulier attire
davantage l’attention des auditeurs et des téléspectateurs.
3. Le ton
Le ton se manifeste généralement par une variation de la hauteur de la voix au cours
de l’articulation des mots. En français, il ne sert pas à distinguer des mots différents,
mais bien pour marquer l’expressivité et est étroitement lié à l’intention, à l’état
d’esprit ou aux sentiments de l’auteur. On peut parler alors de tons : neutre
(informer), humoristique (divertir), didactique (instruire), favorable (convaincre),
défavorable (combattre), élogieux, alarmiste, ironique, hautain, moqueur,
sarcastique, distant, sec, familier, solennel, froid, etc.
4. L’intonation
L’intonation correspond à la variation de la hauteur de la voix au cours de
l’énonciation. Par exemple, un énoncé comme Il réfléchit, articulé avec une courbe
intonative montante puis descendante, est habituellement perçu comme déclaratif ;
le même énoncé, prononcé avec une courbe montante en finale, est plutôt interprété
comme une question (Il réfléchit ?). Ainsi, on pourra déterminer l’intention de
l’émetteur (déclarer, ordonner, s’exclamer ou interroger par exemple) ou de retenir
les points essentiels du message selon l’intensité qu’il mettra à prononcer certains
énoncés (marque l’insistance). Une bonne intonation aide à maintenir l’intérêt des
auditeurs puisqu’elle peut éviter un ton monotone en accentuant certaines syllabes.
5. Le débit
Le débit, c’est-à-dire la vitesse d’élocution, la vitesse à laquelle le message est dit.
On dira qu’un locuteur à un débit lent, moyen ou rapide lorsqu’on veut spécifier sa
manière de parler. Cela pourrait être lié à l’intention de l’auteur (lent pour s’assurer
de la compréhension du message ou pour réconforter ; moyen pour informer,

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compléter, préciser ses propos ; rapide pour stimuler le destinataire, pour se montrer
dynamique, entraînant, etc.) Ainsi, le débit peut très bien varier lors d’un exposé
selon les intentions de l’émetteur.
6. Le rythme
Le rythme est la façon de dire plus ou moins rapidement. En détachant les mots ou
en les liants.
B. Quelques éléments de la communication non-verbale
1. Le regard et les expressions faciales
Selon Barrier, « le regard est à la fois un canal de communication au-delà des mots,
un indice affectif (…) et un signal conversationnel ». Le regard est à la fois un indice
et un moyen de communication avec autrui, on peut recevoir et transmettre un
message à travers le regard sans recourir à la parole.
Les expressions du visage ou faciales quant à elles expriment des émotions : la joie,
la tristesse, la colère, la peur, etc. Ces mimiques peuvent renforcer le message, mais
elles peuvent le modifier et changer sa signification. L’importance du visage dans la
communication est significative car il permet dès le premier contact, d’exprimer ses
émotions et de peser ses mots : la première impression et le jugement qu’un individu
se fait au cours d’une nouvelle rencontre ont tendance à influencer ses sentiments
futurs à l’égard de l’autre ; son opinion initiale demeure et même se consolide par la
suite. Le visage et ses expressions jouent donc un rôle essentiel dans
l’établissement d’un lien, puisqu’ils sont les premiers éléments observés.
Le visage et ses expressions peuvent être voulus tels que le sourire à une personne,
mais souvent ils sont incontrôlés et involontaires. Ils font partie intégrante de notre
comportement global. Le regard, est certainement la partie du corps qui exprime le
plus de nous-mêmes. « Les yeux sont le miroir de l’âme. » Il est capital de tenir
compte des expressions faciales et des mouvements corporels afin d’éviter les
malentendus.

2. L’apparence et les accessoires


L’apparence correspond à l’allure générale d’une personne. C’est ce que l’on voit en
premier lieu : le vêtement, la coiffure, le maquillage, les accessoires. C’est un
élément majeur des premières impressions que l’on a d’une personne.
Le choix des vêtements et des accessoires est fait généralement en fonction de
l’âge, du physique, de la situation professionnelle, des goûts personnels, du milieu
social, etc. Par le choix de notre tenue, nous voulons donner une certaine image de
nous-mêmes. Il y a lieu de distinguer trois types d’images :

 L’image projetée : image de soi.


 L’image souhaitée : celle que l’on aimerait donner.
 L’image reçue : celle qui est perçue par les autres.

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La façon dont une personne s’habille renvoie consciemment ou inconsciemment au
désir d’appartenance à un groupe ou de distinction d’un groupe. L’habillement est
aujourd’hui indissociable d’un style : traditionnel, gothique, artistes, banquier,
militaires, etc. Les vêtements expriment :

 Des émotions et des sentiments : Les couleurs vives


expriment la vie, les couleurs sombres, la mort.
 Des messages sexuels : Les minijupes, les jeans, les
décolletés, etc.
 Des statuts sociaux : Le costume, la blouse, la
combinaison, etc.

Les objets que nous portons (bijoux, sac, parfums et eaux de toilette, chaussures,
chapeau, casquettes) parlent de nous, de nos valeurs, de nos priorités, de notre
histoire (bijoux de famille), de notre culture, etc. Ils renvoient aux significations que
nous leur attribuons. Ces objets qu’ils soient vestimentaires ou accessoires ou
autres parlent de nous, qu'on le veuille ou non, ce sont des choix que nous
avons faits, dont on doit assumer la responsabilité.

3. Le toucher ou L’haptique

C’est l’un des premiers modes de communication de l’être humain : caresser,


embrasser, serrer la main, traiter le visage, les cheveux, les vêtements, etc.,
(L’enfant qui en est privé peut en souffrir toute sa vie). Le contact par le toucher
dépend du contexte, de la situation, mais aussi de la convention, de l’usuel, de la
tradition et des coutumes. C’est le mode de communication le plus fort qui soit. Dans
nos sociétés occidentales, il est réservé aux intimes. Ce mode de communication est
plus ou moins développé selon les cultures et les civilisations.

4. L’olfaction
L’olfaction ou l’odorat est le sens qui permet d’analyser les odeurs. Nous avons
tendance à réagir aux personnes en fonction de leur odeur. Pour les hommes et les
femmes, l’odeur corporelle est l’un des facteurs subconscients les plus importants du
choix d’un partenaire pour la vie. Une forte odeur corporelle ou l’excès de parfum
peut rendre une personne intéressante ou repoussante.
5. La gestualité
Pour ce qui est de la gestualité, Il s’agit de signes qui renforcent, illustrent ou
remplacent les mots du discours. Les gestes favorisent et facilitent la communication
orale. On peut utiliser les gestes dans un discours soit pour remplacer la parole soit
pour expliquer et illustrer mieux et d’avantage ce qui est dit verbalement.

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6. La posture
C’est le comportement et l’attitude adapté par les locuteurs aux moments des
interactions communicatives. Dans des situations de communication prenant comme
exemple l’exposé oral, le locuteur est libre dans le choix de sa posture tout en
choisissant celle qui convient à la bonne présentation par exemple, debout ou assis,
mais ne pas prendre des positions qui déséquilibrent son corps.
7. La proxémie ou distance
La proxémie est « l’étude des distances sociales dans les relations
interpersonnelles » et Edward T. Hall est à l’origine des recherches sur le sujet. 
Les distances varient selon le type de relation entre les personnes et aussi selon
l’origine culturelle.

La distance entre les membres d’un groupe régule les comportements. Lors d’un
entretien individuel, la distance entre un manager et un collaborateur peut varier
sensiblement en fonction de la position corporelle qui est influencée
(inconsciemment) par une acceptation ou une réprobation du contenu de l’échange.
Le comportement extérieur étant la conséquence directe de notre « état interne »
nous avons tendance, naturellement, à nous synchroniser avec notre interlocuteur, si
nous sommes en accord avec lui ou, à l’inverse, à prendre du recul par rapport à lui,
si nous sommes en désaccord. Ainsi, en réduisant ou augmentant leur distance, les
personnes modifient la relation et le sens de l’interaction. 
Le positionnement naturel n’est pas neutre. Un positionnement « face à face » peut
laisser sous-entendre une volonté de confrontation. Se positionner « côte à côte »
sous-tend le désir de coopérer et enfin se positionner « diagonalement » sous-tend
la volonté d’interaction. L’environnement extérieur (bruit et autres nuisances), la
disposition des lieux, les rituels, la culture des interlocuteurs font évoluer les
distances.

Grâce à ses nombreuses observations, Hall met en évidence quatre catégories


principales de distances interindividuelles en fonction de la distance qui sépare les
individus :

- La distance intime (entre 15 et 45 cm) : zone qui s’accompagne d’une grande


implication physique et d’un échange sensoriel élevé.

- La distance personnelle (entre 45 et 135 cm) : est utilisée dans les


conversations particulières.

- La distance sociale (entre 1,20 et 3,70 m) : est utilisée au cours de


l’interaction avec des amis et des collègues de travail.

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- La distance publique (supérieure à 3,70 m) : est utilisée lorsqu’on parle à des
groupes.

8. L e s i l e n c e
Le silence fait intégralement partie de la communication, car il exprime quelque
chose et il est indispensable à l’écoute de l’autre. Certains silences sont lourds de
sens et il en existe plusieurs types :

 Le silence de la personne furieuse, offensée ou irritée qui


se contient, qui n’est pas en paix avec elle-même et avec
les autres et cherche à s’isoler.
 Le silence de la personne qui s’ennuie qui exprime le retrait
et l’isolement des autres.
 Le silence de la personne qui n’a rien à dire à un inconnu.
Ce silence d’indifférence se produit lorsqu’il n’y a pas la
volonté de communiquer avec l’autre.

Chaque silence doit être interprété et analysé en fonction du contexte. Un silence


peut être approprié ou inapproprié (comme des paroles).

9. Les rituels
Il s’agit de pratiques habituelles, que l’on relève dans des situations courantes. On
distingue le plus souvent les rituels de salutation, de séparation, de remerciements et
de présentation. Ces rituels sont différents selon les cultures. Il existe, par exemple,
différentes façons de se dire bonjour : en se serrant la main, en s’embrassant, en
s’inclinant, etc. Ces rituels de salutation varient selon les pays, et aussi selon les
milieux (famille, entreprise). Communiquer efficacement nécessite de connaître ces
rituels afin de comprendre le comportement de nos interlocuteurs et aussi de les
prendre en compte afin de ne pas les heurter.

10. Les territoires


Nos territoires sont définis par des lois, des usages ou des nécessités fonctionnelles
qui nous préservent des intrusions. Dans une entreprise, tout le monde sait que
déplacer quelqu’un d’un bureau à un autre, c’est lui faire perdre ses repères, ses
habitudes. On peut facilement décoder chez l’homme trois territoires :

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- le territoire tribal ;
- le territoire familial ;
- le territoire personnel.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
Argentin G. (1984). Une théorie de la communication non verbale gestuelle: le
système M.A.P. These de Psychologie, Université de Paris 8.
Barrier G. (1998). La communication non verbale ; Aspects pragmatiques et gestuels
des interactions (partie applications pratiques). Paris, ESF éditeur.
Barrier G. (2008). La communication non verbale; Comprendre les gestes:
perception et signification. Issy-les-Moulineaux, ESF éditeur.
Calbris G., Porcher L. (1988). Geste et communication. Paris, Crédif Didier-Hatier.
Corraze J. (1996). Les communications non verbales. Paris, Presses Universitaires
de France. (1ère édition; 1980).
Cosnier J. (1982). Les voies du langage. Paris, Dunod.
Cosnier J., Brossard A. (1984). La communication non verbale. Neuchâtel,
Delachaux et Niestlé.
Cosnier, J., 1992, « Gestion des affects et communication non verbale », Évolutions
psychomotrices 17 : pp. 33-40.
Cosnier J., Vaysse J. (1997). Sémiotique des gestes communicatifs. Nouveaux actes
sémiotiques, 52: 7-28.
Kerbrat-Orecchioni C. (1998). Les interactions verbales, tome 1. Paris, Armand Colin.
Scherer K.R. (1984). Les fonctions des signes non verbaux dans la conversation. In :
Cosnier J, Brossard A. (Eds.). La communication non verbale. Neuchâtel, Delachaux
et Niestlé : 71-100.

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