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OBJECTIFS DU MODULE :
La langue : elle est l’ensemble des signes et des règles de combinaison de ces signes.
Toute langue est une convention, une entente entre les communautés linguistiques.
Le signe : il est la plus petite unité linguistique dotée d’un sens.
Le code : il est le système de communication composé des signes et des règles
conventionnelles utilisés par les interlocuteurs dans leur échange.
Idiolecte : parole propre à un individu unique, isolé et distinct
Sociolecte : façon de s’exprimer propre à un groupe social
L’interférence linguistique : elle est l’influence réciproque entre diverses langues qui
cohabitent au sein d’une communauté. Cette influence peut se situer aux niveaux
lexical, syntaxique, phonétique, entraînant dans bien des cas des difficultés ou des
incompréhensions dans la communication.
Eemple1 : « je vais te marier », chez les camerounais, cela signifie « je veux
t’épouser » alors qu’au Niger cela peut vouloir dire : « je veux te donner en mariage ».
Exemple2 : une mère nigérienne dit couramment : « je prépare à cause de mes
enfants » au lieu de « je prépare pour mes enfants »
L’encodage : il est l’opération par laquelle l’émetteur élabore et produit son message
en combinant les éléments du code.
Le décodage: il est l’opération par laquelle le destinataire déchiffre, décrypte le
message afin de le comprendre.
Le signifié : il est la représentation conceptuelle du mot, le sens auquel il renvoie.
Exemple : PAIN= Aliment composé de farine, de l’eau, sucre, levure etc.
Le signifiant : il est la représentation matérielle ou physique, la forme du mot :
Exemple : le pain = (P-A-I-N).
Le signe linguistique : il est l’union entre le signifiant et le signifié d’un mot.
LA COMMUNICATION
DEFINITON
Les êtres humains utilisent des signes pour communiquer. Un signe, au sens large, désigne un
élément A qui représente un autre élément B ou lui sert de substitut. Il existe plusieurs
moyens de communiquer aux moyens de signes : la communication verbale et non verbale.
Elle est la transmission des messages par des moyens autres que les signes verbaux.
Elle se compose des signes non verbaux et des signes para verbaux.
Les signes non verbaux : les plus connus sont l’indice, le signal et le symbole.
Les signes para verbaux : ce sont des signes qui accompagnent la parole.
La communication verbale ou l’échange verbal se double toujours d’une forte
activité mimogestuelle permanente. Elle comporte des gestes, des tics (ah, donc,
n’est-ce pas), des regards. Elle est l’objet d’une science appelée kinésique. Celle-ci
comprend les kinemimes : gestes accompagnant inconsciemment le langage verbal
et les pictomimes : gestes accompagnant consciemment le langage verbal comme
les images, les proxémiques.
La communication humaine est une combinaison de signes. Cet ensemble est composé
des éléments verbaux qui sont le plus souvent complété par des éléments para verbaux.
2. LA COMMUNICATION VERBALE
C’est l’échange d’informations qui se produit par le moyen du langage articulé. Elle
comprend la communication :
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La communication parlée ou orale : échange des messages qui se déroule à travers la
forme orale du langage humain. Exemple : la communication courante, l’oraison funèbre, le
sermon, le journal parlé, les chants, la plaidoirie.
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convaincre ou de le persuader (textes de sermons, prières, discours, articles
publicitaires). Les éléments grammaticaux privilégiés par cette fonction sont la
deuxième personne et les possessifs qui l’expriment.
La fonction métalinguistique : son pôle principal c’est la structure de la langue.
Elle cherche à expliquer le message. Elle est utilisée dans le dictionnaire, dans les
exercices.
La fonction poétique ou esthétique : vise l’esthétique du message. Elle vise les
transformations littéraires apportées à ce dernier pour le rendre plus personnel et
particulier. Cette fonction cherche à donner le style le plus frappant au message.
La fonction référentielle ou dénotative, cognitive, représentative : elle met
l’accent sur le contenu du message et elle lui permet :
- De désigner ou de décrire une réalité, de véhiculer des informations et des
connaissances les plus diverses sur le monde. Elle se retrouve souvent dans les
textes scientifiques, pédagogiques.
- De créer une réalité à partir des mots. Elle donne au message l’image de la
vérité et à la littérature la capacité de créer des univers semblables.
La fonction phatique : axée sur le canal, elle permet au langage d’être un moyen de
création ou de maintien du contact.
Pour conclure, les fonctions de la communication sont des fonctions langagières
correspondant à ce que le langage peut faire ou réaliser.
L’inattention : c’est une attitude qui consiste à ne pas écouter ou à ne pas suivre
convenablement l’émetteur. Elle s’explique par le manque d’intérêt au discours de
l’émetteur, pour des raisons politiques, psychologiques et la non maîtrise du code. La
non maîtrise du code, c’est le fait d’ignorer la langue. Cela peut provenir de l’émetteur
ou du récepteur. Trois cas de figures peuvent se présenter :
- L’émetteur et le récepteur n’ont pas le même patrimoine culturel linguistique,
c’est-à-dire ils ne parlent pas la même langue.
- La non maîtrise de la langue par l’un des interlocuteurs.
- L’émetteur ou le récepteur ne maîtrisent pas le langage spécifique et propre à
un domaine, à une profession donnée. Les termes spécialisés utilisés par
l’émetteur ne sont pas bien cernés, bien compris par le récepteur.
Les interférences : une langue peut influencer une autre de plusieurs manières. Il se
produit des influences réciproques qui se situent au niveau de la syntaxe, du lexique,
de la phonétique ou de la morphologie. Ces influences peuvent entraîner des
incompréhensions ou des difficultés dans la communication.
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La polysémie du langage : dans une langue plusieurs mots peuvent avoir plusieurs
significations en fonction du contexte. La polysémie c’est donc la propreté des mots à
signifier plusieurs réalités. Elle peut entraîner de contresens, d’ambiguïté et de bruit.
L’implicite de la communication : la communication n’est pas toujours transparente,
elle peut avoir des sous-entendus qui sont des éléments qui peuvent faciliter ou
compliquer cette communication. Ces éléments ou ces données sont d’ordre
psychologique, idéologique, culturel, social…Il s’agit là des données implicites qui
peuvent être pris en compte aussi bien dans le l’encodage que dans le décodage. Ceci
nous amène à l’interprétation. Celle-ci n’est pas aisée, c’est une activité complexe qui
fait appel à plusieurs compétences.
La complexité de l’acte de l’interprétation : deux notions rentrent dans le mécanisme
d’interprétation ; la subtilité et la souplesse. Ceci donne comme résultat l’absence de
l’ambigüité, du quiproquo et de la mésinterprétation. L’interprétation est certes la prise
en compte des éléments informatifs et explicites d’un énoncé. Elle est aussi
l’explication des éléments implicites. Ces éléments sont aussi importants que les
éléments explicites et ne doivent pas être considérés comme secondaires.
Les compétences de l’interprétant ; il fait chaud selon le contexte peut être
interprété comme « mettez les ventilateurs en marche». Pour interpréter, l’interprétant
doit avoir des compétences. Elles consistent ainsi à manifester des aptitudes, à faire
agir la signification de ces énoncés à partir de la mise en relation des données
linguistiques, situationnelles et cognitives. Ceci implique trois types de compétence :
- La compétence linguistique : la maîtrise de la langue, connaître la structure
de la phrase, les normes et les règles.
- La compétence idéologique et culturelle : fait appel à une communauté de
culture entre l’émetteur et le récepteur.
- La compétence pragmatique/ situationnelle : qui permet de déchiffrer, de
décoder avec exactitude la valeur contextuelle ou référentielle d’un énoncé.
V. LES CONDITIONS D’UNE BONNE COMMUNICATION
Les conditions dans lesquelles se passe la communication ont une influence sur son
déroulement et représentent des obstacles si elles sont mauvaises. Il y a
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- Les variables circonstanciels entrent également en compte dans la
communication : chacun se fait une idée à l’avance de la communication, sur la
manière dont elle va se dérouler.
- La motivation, c’est-à-dire le besoin de communiquer va déterminer son
déroulement. Ce qui peut favoriser la bonne marche du groupe et ce qui au
contraire lui nuire.
En français comme dans toutes les autres langues, les hommes ne s’expriment pas de la
même manière. Le milieu socioculturel, le niveau intellectuel, l’expérience de la langue et sa
maîtrise déterminent la différence d’expression au sein d’une même communauté linguistique
d’où l’existence des niveaux de langue.
Au niveau oral
Au niveau écrit
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RELACHE
REMARQUE :
1. La communication informative
Elle sert à décrire le plus objectivement possible un fait, un événement, une opinion
dont a été le témoin. Cette communication s’appuie essentiellement sur des descriptions
objectives qui ont pour idéal d’être un modèle le plus possible du réel.
- Un oubli de soi.
- Un dépassement de la subjectivité.
2. La communication argumentative
3. La communication Expressive
Elle permet d’extérioriser un sentiment une manière singulière de voir le monde. Cette
manière est souvent chargée d’émotion. On la trouve dans la poésie, dans l’art dramatique.
L’émetteur exprime des sentiments profonds qu’il veut partager avec le récepteur.
On peut lui reprocher une certaine ambivalence, une certaine ambigüité. Elle a une
valeur esthétique. C’est le lieu qdes figures de style. Dans la communication expressive, le
style s’éloigne de la communication ordinaire. Ce genre de communication peut rendre un
message incompréhensible. Pour bien communiquer, il faut être clair, compréhensible.
Pour bien comprendre les distinctions pratiques que recouvre la notion de « genre de
communication », nous pouvons partir d’un exemple simple. Les trois énoncés qui suivent
partent de la « même » réalité. Ils l’abordent de trois façons différentes.
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Paragraphe A : « Il y a trois arbres dans la cour. Comme, nous sommes au
printemps, leur feuillage est vert clair. Le plus grand mesure environ 6 mètres. Les deux
autres arrivent à la moitié de cette hauteur. Leurs feuillages touchent presque les murs des
maisons de la cour. »
Paragraphe B : « Les trois arbres de cette cour ont un feuillage tellement épais qu’ils
engendrent une humidité préjudiciable pour le crépi des maisons. Il serait bon de les abattre. »
Paragraphe C : « Il y a dans la cour trois arbres dont les feuilles vert tendre et leur
ombre fraîche nous rassurent en été. Ils sont dressés là comme des grands-pères protecteurs ».
Trois paroles différentes, donc, qui se coulent dans des genres distincts, selon que je
veux décrire objectivement (A) ce que je vois. Selon que j’ai sur cette situation une opinion,
un point de vue, qui appelle un changement, une décision, une argumentation « B). Selon que
je souhaite exprimer la manière toute particulière, subjective, dont je vois les choses (C).
Harcèlement
Matrice Littérature Théologie, politique Soutiens
informatiques
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On ne peut pas ne pas communiquer. Que l’on se taise ou que l’on parle, tout est
communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d’être, notre façon de
dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de
manipulation. En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier
l’environnement ou le comportement d’autrui.
La première question à poser au début de toute réflexion sur une communication est : à
qui vais-je m’adresser ? C’est à partir de là qu’on élabore une stratégie de communication. En
somme bien communiquer c’est avant tout interroger soi-même sur les autres pour mieux
niveler la communication.
La communication passe aussi bien par le verbe que par le corps. On dit parfois qu’elle
est holistique, c’est-à-dire qu’elle fait intervenir le tout de l’homme pour souligner
l’importance de l’environnement, des interférences environnementales dans la
communication.
Pour aliéner un peuple, il faut d’abord l’empêcher de parler. Il est vital et universel.
Cependant, il n’est pas question de tout dire à tort et à travers mais de surmonter blocages et
isolements. Les problèmes de communication ne se résolvent pas par la prolifération et le
perfectionnement des machines.
La parole n’est pas un soliloque. Elle est destinée à qqn pour être entendue, reçue et
comprise. Toute parole exige au moins deux partenaires. Dire et écouter sont donc
indissociables.
L’homme est fait pour communiquer. L’expression n’est pas l’expression de mes
idées, elle est l’expression de mon être par les médiateurs que sont ma voix, mes gestes, mon
corps, mon langage, les mots.
S’exprimer, c’est se construire c’est se chercher dans le monde dans lequel on vit.
Communiquer nous fait exister en même temps que c’est notre raison d’être. Mais s’exprimer
ne va pas sans risques qu’il faut en réduire, diluer ou calculer.
Pour parler c’est aussi faire l’inventaire de nos ressources et de nos difficultés.
Communiquer c’est être mieux avec soi et avec les autres parce que:
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- Une personne enfermée sur elle-même gardera toujours ses handicaps, ses
fautes
- Aujourd’hui, il n’est pas possible de participer à la vie associative, collective
sans parler.
- Parole, liberté, pouvoir qu’on le veuille ou non ont des liens étroits.
1.5. Savoir communiquer
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